CR CA Mairie 14e 03-12-2012 - Mairie du 14e
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CR CA Mairie 14e 03-12-2012 - Mairie du 14e
Mairie du 14e arrondissement Direction Générale des Services Paris, le 03 décembre 2012 CONSEIL D’ARRONDISSEMENT COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE DU 3 DÉCEMBRE 2012 Le lundi 3 décembre 2012, à 19h00, sous la présidence de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement, les membres du Conseil du 14e arrondissement de Paris se sont réunis en salle des mariages sur convocation adressée à chacun des conseillers ainsi que l’ordre du jour par voie dématérialisée (ODS) le mardi 27 novembre 2012. Publication des convocations et de l’ordre du jour a été faite à la même date sur le panneau de la Mairie du 14e arrondissement prévu à cet effet. Secrétaire de séance : Mme Célia BLAUEL Membres présents : Mme Aline ARROUZE, Mme Marie-Thérèse ATALLAH, Mme Marianne AUFFRET, Mme Célia BLAUEL, Mme Marie-Claire CARRERE-GEE, M. Daniel CAYOL, M. Pascal CHERKI, M. Olivier DARONNAT, M. René DUTREY, Mme Danièle GIRARD, M. Vincent JAROUSSEAU, M. .Stéphane LOVISA, M. Jean-François MARTINS, Mme Valérie MAUPAS, Mme Juliette MEADEL, M. Étienne MERCIER, M. Jean-Paul MILLET, M. Hervé de la MOISSONNIERE, Mme Marie-Louise PADOVANI, M. Romain PARIS, Mme Carine PETIT, Mme Olivia POLSKI, M. Paul ROUSSIER, M. Hermano SANCHES-RUIVO, M. Éric SLUPOWSKI, M. Patrick VIRY Excusés ayant donné pouvoir pour les votes : Mme Odette CHRISTIENNE Mme Élisabeth GUY-DUBOIS Mme Danièle POURTAUD M. Frédéric VUILLOD dont les mandataires sont respectivement : Mme Olivia POLSKI M. Pascal CHERKI Mme Carine PETIT M. Vincent JAROUSSEAU 1 ORDRE DU JOUR INITIAL Examen des mémoires en délibération ci-après sur saisine du Maire du 14e arrondissement 14 2012 14 Adoption du compte rendu des délibérations de la séance du Conseil d’Arrondissement du lundi 5 novembre 2012 M. Pascal CHERKI rapporteur. 14 2012 15 Autorisation à Monsieur le Maire du 14e arrondissement à faire procéder à l’inscription de 4 associations qui en ont fait la demande et ont produit les pièces nécessaires à la Maison des Associations. M. Frédéric VUILLOD rapporteur. ***** Communication sur la Petite Enfance présentée par Madame Valérie Maupas, Adjointe au Maire du 14e, chargée de la petite enfance, de la famille et des quartiers Pernety et Mouton-Duvernet ***** Examen des mémoires en délibération sur saisine du Maire de Paris 2012 DFPE 238 Subvention (51 324 euros) et avenant n° 3 avec l'association Œuvre d'Éducation Populaire Familiale du Petit Montrouge (14e) pour la halte-garderie. 2012 DFPE 241 Subvention (59 858 euros) et avenant n° 3 avec l'Association Familiale Catholique Saint Pierre - Saint Dominique pour la halte-garderie (14e). 2012 DFPE 243 Subvention (48 911 euros) et avenant n° 3 avec l'Association d'Éducation Populaire Notre Dame des Champs - Montparnasse Rencontres pour la halte-garderie (14e). 2012 DFPE 438 Avenants aux conventions d'objectifs avec les associations gestionnaires d'établissements de la petite enfance (14e). Mme Valérie MAUPAS rapporteure. 2012 DFPE 420 Subvention (2 000 euros) à l'association YACHAD (14e). Mme Carine PETIT rapporteure. 2012 DAJ 8 Subvention (290 750 euros) et convention avec l'Ordre des avocats au Barreau de Paris et la Caisse des règlements Pécuniaires des Avocats de Paris. M. Éric SLUPOWSKI rapporteur. 2012 DJS 434 Autorisation à M. le Maire de Paris de poursuivre la mise en œuvre du dispositif Paris Jeunes Vacances. M. Vincent JAROUSSEAU rapporteur. 2012 DLH 271 Réalisation par la RIVP d'un programme d'acquisition-réhabilitation comportant 2 logements PLA-I, 6 logements PLUS et 4 logements PLS, 10 bis rue Daguerre (14e). 2 2012 DLH 278 Réalisation par la RIVP d'un programme comportant 1 logement PLUS, 8 rue Victor Considérant (14e). 2012 DLH 333 Réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme comportant 13 logements PLUS, répartis sur différents arrondissements (13e, 14e, 17e, 19e et 20e), par la transformation de chambres en logements. 2012 DLH 348 Octroi d'une subvention complémentaire à AXIMO pour le financement d'une résidence sociale comportant 21 logements PLAI, dont 6 logements en acquisition réhabilitation et 15 logements en construction neuve, 13 rue Morère (14e). 2012 DU 259 Approbation du principe de déclassement et de cession à la RIVP d'une emprise de voirie située le long de la rue des Mariniers dans le cadre de l'aménagement du site de l'ancien hôpital Broussais (14e) 2012 DLH 288 Réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme comportant 21 logements étudiants PLUS, 9 rue de la Tombe Issoire (14 e). M. Jean-Paul MILLET rapporteur. 2012 DEVE 186 Actualisation du Plan Climat Énergie de Paris. M. Romain PARIS rapporteur. 2012 DLH 241 Réalisation par ICF LA SABLIÈRE d'un programme de réhabilitation progressive Plan Climat de 105 logements, 2-4 squares Auguste Renoir (14 e). 2012 DLH 283 Réalisation par Coopération et Famille d'un programme de réhabilitation Plan Climat de 255 logements, 225-231 rue d'Alésia (14e). 2012 DLH 357 Réalisation par Paris Habitat-OPH d'un programme de réhabilitation Plan Climat progressif de 39 logements, 1/5 rue Bernard de Ventadour - 83/85 rue Pernety (14e). M. Jean-Paul MILLET, M. Romain PARIS rapporteurs. 2012 DVD 161 Marché relatif à la maintenance des équipements de sécurité des tunnels Tuileries, Vanves, parc des Princes, Pantin, Lilas et Fougères mis en conformité (1er, 14e, 16e, 19e et 20e). M. Étienne MERCIER rapporteur. 2012 DDEEES 190 Convention de délégation de service public pour la gestion des marchés de la Création Bastille (11e) et Edgar Quinet (14e). M. Stéphane LOVISA rapporteur. 2012 DAC 783 Signature de 7 conventions relatives à l'occupation du domaine public pour les théâtres Mme Danièle POURTAUD rapporteure. 3 ***** Propositions de vœux V14 2012 03 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à l’éco quartier Saint-Vincent de Paul dans le cadre de l’actualisation du Plan Climat Énergie de Paris. V14 2012 04 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif au développement de l’agriculture urbaine V14 2012 05 Vœu déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif au lancement d’un projet de bâtiment exemplaire en matière environnementale. V14 2012 06 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à la création d’un programme participatif de végétalisation des murs. V14 2012 07 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à l’installation d’une canopée solaire sur le périphérique. V14 2012 08 déposé par Jean-François MARTINS, Hervé de la MOISSONIERE du groupe MODEM relatif à la mesure de l’impact des productions de logement social en matière de mixité sociale V14 2012 09 déposé par Paul ROUSSIER, Marie-Thérèse ATALLAH, le groupe Communiste et le groupe EELV relatif au maintien des aides financières de l’Aide Sociale à l’Enfance attribuées au titre de l’hébergement, quand une famille avec enfant mineur, ou une femme enceinte, ou des jeunes majeurs de moins de 21 ans, sont en rupture de logement. ***** Question orale au Maire du 14e Q14 2012 o2 posée par Paul ROUSSIER et Aline ARROUZE, groupe communiste relative à la vente à ICF la Sablière du 1 rue de Gergovie. 4 M. CHERKI ouvre la séance à 19 h 10. M. CHERKI Mes chers collègues, le quorum étant atteint, je vous propose de commencer notre réunion du Conseil d’arrondissement. J’ai un pouvoir de Mme GUY-DUBOIS pour moi-même, de Mme CHRISTIENNE à Mme POLSKI à son arrivée, de Mme POURTAUD à Mme PETIT et de M. VUILLOD à M. JAROUSSEAU. Je vous remercie également d’excuser Mme CARRERE-GEE qui arrivera en retard, elle participe à une manifestation en l’honneur des quatre-vingts ans de Jacques Chirac, ces excuses sont bien légitimes. CR Adoption du compte rendu des délibérations de la séance du Conseil d'Arrondissement du lundi 2 juillet 2012 M. CHERKI Je vous rappelle qu'il ne s'agit pas de refaire les débats, mais de vérifier que la transcription de cette séance n'a pas dénaturé ou omis des propos tenus par les uns et les autres. M. VIRY N’étant pas présent lors de la séance précédente, je m’abstiendrai de voter. M. CHERKI Cela me semble cohérent. En l’absence d’autres observations, je mets aux voix ce procès-verbal. DELIBERATION N° 197 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de compte rendu du Conseil d’arrondissement en date du 5 novembre 2012 adressé aux Conseillers d’arrondissement concomitamment à l’ordre du jour ; Vu l’article L.2121-25 du Code Général des Collectivités Territoriales ; Vu l’article 14 du règlement intérieur du Conseil d’arrondissement ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Le compte rendu en date du 5 novembre 2012 est adopté à l’unanimité Votants : 25 dont 4 pouvoirs 5 Examen des mémoires en délibération ci-après sur saisine de Monsieur le Maire du 14e arrondissement : - Projet de délibération 14 2012 15 Autorisation à Monsieur le Maire du 14e arrondissement à faire procéder à l’inscription de 4 associations qui en ont fait la demande et ont produit les pièces nécessaires à la Maison des Associations. Rapporteur : M. Frédéric VUILLOD M. CHERKI Il s’agit d’une délibération récurrente lors de nos séances du Conseil d’arrondissement, qui traduit la vitalité du mouvement associatif dans notre arrondissement. Quatre associations ont demandé leur inscription à la Maison des Associations. Il n’y a pas d’opposition s ? Mme ATALLAH Je suis très contente qu’« Habitat et Humanisme » soit inscrite à la Maison des Associations car elle propose de l'accompagnement social lié au logement et s’adresse aux ménages en grande difficulté et rencontrant des problèmes de santé. Il m’apparaît précieux que cette association rejoigne la Maison des Associations, cela va nous permettre de développer un partenariat intéressant. M. DE LA MOISSONNIERE Le partenariat existe déjà, cela va leur permettre d’accéder aux services de la ville. Mme ATALLAH Oui, en effet. M. CHERKI En l’absence d’autres interventions, je mets aux voix cette délibération. M. DE LA MOISSONNIERE J’ai juste une question : où est située cette association dans le 14e arrondissement ? Mme ATALLAH Ils ont plusieurs logements. Ils font de la sous-location dans l’arrondissement pour accompagner des familles ne pouvant pas accéder à un logement. Leur présence est éclatée dans l’arrondissement. M. CHERKI Leur siège social est dans 12e arrondissement. Une partie de leur activité est dans le 14e puisqu’ils sont gestionnaires de 19 appartements, répartis dans l’arrondissement. Prenez éventuellement leur attache pour connaître précisément les adresses. Je mets donc aux voix cette délibération. 6 DELIBERATION N° 198 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l’article L. 2511-16 ; Vu la délibération 14-10-135 du Conseil du 14e arrondissement en date du 27 septembre 2010 et la délibération DUCT-2010-12 du Conseil de Paris en date des 18 et 19 octobre 2010, inscrivant la Maison des Associations à l’inventaire des équipements de proximité du 14e arrondissement ; Sur le rapport présenté par Monsieur Frédéric VUILLOD, Adjoint au Maire du 14e, chargé de la démocratie locale de la vie associative et de l’économie sociale et solidaire ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article 1er : Le Conseil du 14e arrondissement autorise Monsieur le Maire du 14e arrondissement à faire procéder à l’inscription auprès de la Maison des Associations, des associations telles qu’elles apparaissent dans le tableau joint en annexe. Article 2 : Le Conseil du 14e arrondissement se réserve le droit d’exclure de la Maison des Associations, à titre provisoire ou définitif, toute association troublant l’ordre de la Maison des Associations ou en infraction avec les lois françaises. Article unique : Adopté à l’unanimité Votants : Pour : 25 25 dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs DELIBERATION N° 198 (suite) 7 Communication sur la Petite Enfance présentée par Madame Valérie Maupas, Adjointe au Maire du 14e, chargée de la petite enfance, de la famille et des quartiers Pernety et Mouton-Duvernet Rapporteure : Mme Valérie Maupas Mme MAUPAS Merci M. le Maire. Je vous propose en effet une communication annuelle sur la petite enfance, la famille et les quartiers Pernety et Mouton-Duvernet. 2012 a été une année dense puisqu’elle a vu l’aboutissement d’un certain nombre de projets. Je vais toutefois commencer par un petit état des lieux. Dans les crèches du 14e le climat social est bon, tous les effectifs sont complets et tous les remplacements qui devaient avoir lieu ont pu être faits. C’est désormais la CAF qui gère les effectifs dans ces établissements. La commission s’est réunie quatre fois : en janvier, en mai, en juin et en septembre, réunions au cours desquelles nous avons donc attribué la totalité des places. Il y a une moyenne de 1 600 demandeurs sur l’arrondissement, les demandes sont en légère hausse. Le 14e arrondissement dispose de 873 places en crèche collective municipales, et de 142 places auprès d’assistantes maternelles de la ville. À ces places s’ajoutent, à parité du nombre de places, des crèches associatives qui proposent plutôt du multi-accueil : des places en crèches et en garderie, et de la halte crèche. Puisque je parle des crèches associatives, je voulais également féliciter l’ouverture d’un nouvel établissement au 29 boulevard Saint Jacques, mis en place par l’association « Bout d’Chou ». Cette association est déjà très implantée dans l’arrondissement et cette nouvelle crèche vient renforcer l’offre dans un quartier qui était d’ailleurs fort dépourvu en places d’accueil. Concernant les commissions, je remercie les services de la mairie pour leur aide lors de ces commissions qui demandent des préparations lourdes. Je remercie également les personnels de la petite enfance qui font un travail admirable tout au long de l’année. Cette année, nous avons mis en place un nouveau dispositif existant déjà dans d’autres établissements. Ce sont désormais les directrices de crèche qui accueillent les familles au sein du RIF (le Relais Information Famille). Cela nous permet d’avoir une information plus qualifiée, plus complète et de recevoir un plus grand nombre de familles et de mieux répondre aux préoccupations des habitants du 14e arrondissement. Tout ce travail d’individualisation de la demande dans le 14e nous permet de mieux répondre aux demandes des parents et surtout de pouvoir mieux évaluer les situations qui nous sont présentées. En cette période de situation économique difficile pour certaines familles, cela nous a permis de mieux accompagner ces familles en difficulté, de mieux comprendre leurs problématiques et de leur proposer un meilleur suivi. Dans le même objectif, nous continuons à répondre à toutes les demandes d’allocataires du RSA. Ils peuvent formaliser les protocoles RSA, ce qui nous permet de les accompagner dans une offre de formation, de réinsertion et de retour à l’emploi. C’est une avancée. Tout au long de l’année nous avons poursuivi la politique intégration et amélioration de la qualité d’accueil, à travers : - La restructuration ou la modernisation de nos établissements. Grâce au volontarisme de Pascal Cherki, le budget d’investissement localisé a triplé en quatre ans. Nous étions sur un budget d’environ 220 000 euros en 2008, et nous sommes aujourd’hui à plus de 660 000 euros. Il s’agit de travaux d’envergure de modernisation de notre parc d’accueil nous permettent d’entretenir nos établissements et d’améliorer l’accueil des enfants ainsi que le travail des personnels. - Une meilleure prise en compte des problématiques environnementales. Nous essayons de diminuer l’impact écologique de ces établissements, nous faisons en sorte que les produits liés aux enfants soient des produits biologiques (matériaux, biberons etc.). Nous poursuivrons cette action en allant plus loin sur les emballages, les déchets et les couches notamment. Une politique centrale a été mise en place sur la Ville de Paris, et le 14e est concerné avec deux crèches pilotes pour le développement de ces problématiques écologiques. - La politique d’accueil avec les conseils de parents. Je vous l’avais annoncé l’an passé, les conseils de parents ont vu le jour et ce sont déjà réunis à deux reprises. Ces conseils de parents sont des instances qui organisent l’expression des demandes des parents dans les domaines concernant la petite enfance. Cela peut porter sur la vie quotidienne des enfants 8 - dans des établissements, sur un projet pédagogique ou sur des thèmes plus généraux comme l’attribution, l’hygiène, l’alimentation etc. C’est un lieu d’expression libre où les parents peuvent venir poser toutes les questions qu’ils souhaitent. L’an passé ces conseils de parents se sont penchés sur l’attribution des places en crèche ou l’alimentation biologique, ou sur des sujets plus généraux comme les travaux dans certains établissements, les fermetures occasionnées par ces travaux. Nous avons renouvelé ces conseils en octobre dernier et sommes contents de la communication faite autour de ce projet car 54 parents se sont portés candidats. Cela nous a permis de renouveler les deux conseils de parents, ils se réuniront en réunion plénière dès le début de l’année. Une démarche de passerelle entre les crèches, les centres de loisirs et l’école. La CAF a mis en place un groupe de travail sur ces passerelles qui permettent aux jeunes enfants gardés en crèche d’appréhender plus facilement leurs espaces d’accueil par des moments passés dans les centres de loisirs ou les écoles qui les accueilleront. Cela permet aux enfants d’être moins dépaysés à la rentrée scolaire et de préparer avec parents et enseignants l’entrée de ces enfants à l’école. Nous suivons également avec beaucoup d’attention les projets d’ouverture d’établissements qui sont très nombreux et nous voterons très bientôt les délibérations de leurs mises en œuvre. Nous avons plusieurs projets en cours et nous pouvons déjà nous réjouir du démarrage des travaux de la nouvelle crèche qui, si tout se passe bien, ouvrira dans moins d’un an. Concomitamment à notre politique du développement de l’offre, nous continuons à aider au développement de l’offre, un effort très important en investissement a été mis sur la création d’une CAF. Nous devons néanmoins sortir de la politique du chiffre et voir comment nous pouvons apporter une solution la mieux adaptée aux familles. Pour cela, nous avons œuvré dans deux directions : - À partir de la certification des auxiliaires parentales, nous nous sommes rendu compte que les parents avaient de grandes difficultés à recruter des nounous à domicile, notamment en raison de problèmes de recrutement, de confiance etc. On ne sait pas vraiment sur quels critères elles sont embauchées. Nous avons pris conscience que les parents avaient besoin d’une médiation. La ville s’est donc proposé de travailler avec des associations qui embauchent des gardes à domicile et qui recrutent selon un cahier des charges comportant des critères d’exigence et de formation et de connaissance sur le métier de garde d’enfant. Nous alors donc vers la professionnalisation, ce qui rassure les parents qui peuvent embaucher des gens en qui ils auront confiance. - L’idée est également d’assurer à ces nounous à domicile une stabilité de l’emploi puisque nous leur permettons à travers ces formations d’avoir un placement en fonction de leurs connaissances et compétences et donc d’avoir pérennisé leur travail. Vous le constatez, 2012 a été une année dense en réalisations, nous avons mis en œuvre beaucoup de choses et j’aurai le plaisir de vous en reparler l’année prochaine. Les efforts seront poursuivis et nous suivrons avec grand intérêt la dissertation sur les missions de service public en matière de petite enfance et de parentalité lancée par notre Ministre de la famille. C’est une réflexion qui s’engage sur le passage des missions de petites enfances en service public, comme il existe aujourd’hui un service public de l’éducation. C’est une attente de toutes les familles. Même si Paris est plutôt bien doté en matière de petite enfance, il existe un déficit national, cette problématique du mode de garde pèse sur les ménages les plus modestes ce qui tend à creuser à chaque fois les inégalités sociales. Nous serons donc vigilants sur cette réflexion de la création du service public de la petite enfance qui comprendra à la fois l’offre individuelle et collective, permettrait d’offrir un mode de garde adapté à tous les petits et de répondre par le haut à l’enjeu de l’articulation entre vie professionnelle et familiale, notamment à travers le travail des femmes. M. CHERKI Je vous remercie Mme Maupas pour cette communication très riche et très exhaustive. Nous allons poursuivre avec l’examen des subventions d’associations. 9 Examen des mémoires en délibération sur saisine du Maire de Paris M. CAYOL Je trouve très pertinent d’étudier les trois mémoires simultanément puisqu’il s’agit de la même problématique. Ne serait-il pas intéressant de traiter avant la DFPE 438 qui concerne la convention d’objectif avec des associations ? M. CHERKI Mon adjointe étant d’accord, commençons par la 438. - 2012 DFPE 438 Avenants aux conventions d'objectifs avec les associations gestionnaires d'établissements de la petite enfance (14e). Rapporteure : Mme Valérie MAUPAS Mme MAUPAS Il s’agit donc de l’avenant aux conventions d’objectifs avec les associations gestionnaires d’établissements de la petite enfance. Ces conventions d’objectifs sont signées pour trois ans. Les associations représentées par la fédération nationale des associations de la petite enfance ont sollicité cette année un délai supplémentaire afin de pouvoir dresser un bilan de la convention d’objectif 2010 – 2012. Il nous est donc demandé d’accepter le principe d’un avenant, donc de partir sur une quatrième année en attendant que soient renégociées les conventions d’objectifs qui seraient donc nouvelles l’année prochaine. Ce sont des avenants qui vont proroger les conventions d’objectifs initiales. M. ROUSSIER Je m’abstiens souvent sur les délibérations portant sur les subventions aux crèches associatives, non que je sois contre ces crèches associatives, mais je considère que si la ville et le département apportent des subventions, le recrutement des enfants dans les crèches devrait se faire, de la même manière que pour les crèches municipales et non à la discrétion de chaque directeur d’association. Pour cette raison, on nous propose de proroger d’un an ces conventions afin de faire mieux, si ce délai d’un an peut permettre que ce principe démocratique s’applique, j’en serai fort heureux. Mais d’après ce que j’ai compris, ce n’est pas ça qui retarde l’analyse et la signature de la nouvelle convention. Pour cette raison, je m’abstiendrai sur cette délibération. M. CAYOL J’ai examiné attentivement ce document. J’ai noté quand même qu’heureusement que des associations viennent en complément des établissements publics. Car si j’ai bien noté en 2001 et 2007, le nombre de places créées par les établissements publics est de 5 700 places. Les associations en ont apporté 1 500. Sur la convention 2008 – 2011, l’objectif des établissements publics était de 4 500, celui des associations de 2000 places. Autrement dit, alors que l’on était avec des associations qui proposaient 25 % des places, dans le dernier objectif, elles en apportent plus de 40 %. Si effectivement on veut les pénaliser ou qu’on considère que ces crèches associatives ne sont pas une bonne mesure, alors que les affectations sont décidées collégialement et que les directeurs essayent de satisfaire tous les besoins en remplissant aussi bien les crèches municipales qu’associatives, je crois qu’il convient de considérer que, comme dans l’éducation ou la santé, il y a des établissements publics et privés qui participent de la même façon à la satisfaction du service. Je ne comprends pas bien que l’on essaye de stigmatiser les uns par rapport aux autres. Il y a une complémentarité entre les deux. La façon dont les parents payent est homogène. Il serait intéressant de se demander quel est le prix de revient d’une place de crèche dans une crèche publique 10 comparativement à la crèche associative ? Je me réjouis de voir qu’il y a un concours formidable des crèches associatives qui est indispensable et complémentaire. Mme MEADEL Pour répondre à M. Roussier, la Mairie de Paris a une politique extrêmement active dans son soutien aux associations puisqu’entre 2001 et 2012 les subventions de soutien aux associations sont passées de 21 à 31.5 millions, ce qui montre une véritable confiance aux associations et ce qui montre aussi que dans cette conception d’un grand service public de la petite enfance, elle valorise la liberté d’accès et la multiplicité de l’offre de garde. On a à la fois une offre d’accueil collective gérée par la municipalité et avec une confiance plus souple, une confiance donnée aux associations. Ça ne veut pas dire que la commune se désengage, cela montre au contraire une confiance accordée à des acteurs intervenant dans des secteurs concernant la petite enfance, avec un moindre coût pour la municipalité. M. MARTINS Concernant les conditions d’attribution des places en crèche, je voulais rassurer mon collègue car j’ai assisté à ces réunions. Je souligne le travail de Mme Maupas qui a beaucoup de discernement dans son travail avec les crèches. Il y a une vraie écoute de la part aussi des crèches associatives qu’il faut saluer. Elles jouent globalement le jeu et les attributions sont équilibrées. Cela se passe tellement bien dans ces commissions d’attribution en crèche que l’on en oublie parfois lesquelles sont publiques et lesquelles sont associatives, parce que les attributions sont gérées intelligemment. Mme MAUPAS Grâce au travail de la DFPE et des coordinatrices DFPE qui font un vrai travail sur le terrain auprès des établissements associatifs, je crois que nous avons effectivement réussi à travailler quotidiennement avec ces établissements et à les intégrer à nos travaux. Il y a une vraie prise en compte des pratiques des habitants par les crèches associatives qui diversifient de fait leurs modes de recrutement et qui acceptent désormais de participer à notre politique d’accueil des jeunes enfants. Nous allons vers un bon équilibre et nous nous en félicitons car ce service rendu aux habitants se doit d’être respecté et nous le soutiendrons. Je tiens par ailleurs à rappeler que ce sont des crèches associatives et non des crèches privées. Les crèches privées fonctionnent sur une autre tarification et ont d’autres exigences. Là il s’agit de crèches subventionnées également par la CAF mais qui participent au contrat Enfance Jeunesse et qui ont exactement les mêmes tarifications que les établissements municipaux. Elles font leur travail à revenus égaux, il faut aussi souligner cet effort. M. CHERKI Je mets donc aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 202 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DFPE 438, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer des avenants aux conventions d’objectifs avec les associations gestionnaires des établissements d’accueil de la petite enfance situés dans le 14e ; Vu l’article L 2511-13, du Code Général des Collectivités Territoriales; Sur le rapport présenté par Madame Valérie MAUPAS, Adjointe chargée de la petite enfance, de la famille et des quartiers Pernety et Mouton Duvernet ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; 11 DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 29 27 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs Abstention : 1 M. Paul ROUSSIER Ne prennent pas part au vote : 1 M. De la MOISSONNIERE - 2012 DFPE 238 Subvention (51 324 euros) et avenant n° 3 avec l'association Œuvre d'Éducation Populaire Familiale du Petit Montrouge (14e) pour la halte-garderie. - 2012 DFPE 241 Subvention (59 858 euros) et avenant n° 3 avec l'Association Familiale Catholique Saint Pierre Saint Dominique pour la halte-garderie (14e). - 2012 DFPE 243 Subvention (48 911 euros) et avenant n° 3 avec l'Association d'Éducation Populaire Notre Dame des Champs - Montparnasse Rencontres pour la halte-garderie (14e). Rapporteure : Mme Valérie MAUPAS M. CHERKI Nous passons maintenant à l’examen des mémoires des délibérations groupées 238, 241 et 243. Mme MAUPAS Je vous propose de voter des subventions relatives à trois établissements à gestion associative : - Une subvention de 51 324 euros pour l'association Œuvre d'Éducation Populaire Familiale du Petit Montrouge (14e) pour la halte-garderie, appelée aussi le Petit Moulin et la Halte du Moulin Vert - Une subvention de 48 911 euros pour l'Association d'Éducation Populaire Notre Dame des Champs - Montparnasse Rencontres pour sa halte-garderie (14e) - Une convention de 59 858 euros pour l'Association Familiale Catholique Saint Pierre - Saint Dominique pour sa halte-garderie (14e). M. VIRY Nous avons trois questions sur les objectifs d’occupation pour la première et la troisième délibération qui ont été présentées, les subventions sont fixées à 87 % pour la première et 83 % pour la dernière. On se demande simplement comment ce chiffre et calculé et pourquoi il n’était pas plus élevé ? On suppose que cela provient de la nature de la garde de halte-garderie qui propose plus de souplesse, mais nous aimerions avoir une explication précise. La deuxième question porte sur la délibération 238, il s’agit du taux de redressement de l’association, nous aimerions connaître les idées directrices. 12 Mme MAUPAS Je vais vous répondre sur les objectifs. Effectivement pour les taux d’occupation et de fréquentation, ce sont des objectifs sans algorithme. Tout dépend du mode de garde, pour ce qui est multi-accueil, le taux d’occupation est un peu moins élevé et il s’agit en effet de le faire augmenter. Nous avons les mêmes exigences en crèche municipale : à savoir un objectif à atteindre en termes de fréquentation et d’occupation. Je peux me renseigner sur la règle exacte auprès de la DFPE, c’est le bureau des partenariats qui calcule l’outil en fonction des objectifs à atteindre pour chaque établissement en fonction d’un certain nombre de critères. Je vous apporterai les détails au prochain conseil d’arrondissement. Sur la 238, je suis également embêtée pour vous répondre car je n’ai pas la délibération. M. CHERKI Je vous la donne de suite. Mme MAUPAS Pour ce qui concerne le redressement M. VIRY Les associations s’engagent à donner des mesures de redressement en cas de troubles de gestion, on parle de mesure de redressement à l’occasion de la publication de leurs modes de gestion. Avez-vous a minima les idées directrices sur les causes des problèmes ou leurs natures. Mme MAUPAS Non je ne dispose pas de ces informations. C’est en côté une fois le Bureau Départemental qui suit les comptes. Il y a des informations financières que nous n’avons pas. Je peux les demander et je vous les présenterai au prochain conseil d’arrondissement. M. CHERKI Donc M. Viry, nous vous apporterons ces informations le mois prochain si vous en êtes d’accord, ou même un peu avant par e-mail. Donc je vous propose d’essayer de récupérer cet article 4 et aussitôt, Mme Maupas vous fera un e-mail pour vous transmettre ces informations. Nous passons donc au vote des délibérations. DELIBERATION N° 199 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DFPE 238, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer un avenant n° 3 à la convention d’objectifs avec l’Association « Œuvre d’Éducation Populaire Familiale du Petit Montrouge » relative au fonctionnement de son établissement d’accueil de la petite enfance situé 5, rue du Moulin Vert (14e) pour l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 51 324 euros ; Vu les articles L 2511-13, L.2511-14 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Madame Valérie MAUPAS, Adjointe chargée de la petite enfance, de la famille et des quartiers Pernety et Mouton Duvernet ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; 13 DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 29 28 Abstentions : dont dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs pouvoirs Ne prennent pas part au vote : 1 (M. de la MOISSONNIERE) DELIBERATION N° 200 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DFPE 241, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer un avenant n° 3 à la convention avec l’Association Familiale Catholique Saint Pierre – Saint Dominique ayant son siège social 7, rue Guilleminot (14e) pour l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 59 858 euros ; Vu les articles L 2511-13, L.2511-14 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Madame Valérie MAUPAS, Adjointe chargée de la petite enfance, de la famille et des quartiers Pernety et Mouton Duvernet ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 29 dont 4 28 dont 4 dont pouvoirs pouvoirs pouvoirs Abstentions : dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : 1 (M. de la MOISSONNIERE) 14 DELIBERATION N° 201 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DFPE 243, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer un avenant n° 3 à la convention avec l’Association d’Éducation Populaire Notre Dame des Champs - Montparnasse Rencontres pour la halte-garderie ayant son siège social 92bis, boulevard Montparnasse (14e) pour l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 48 911 euros ; Vu les articles L 2511-13, L.2511-14 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Madame Valérie MAUPAS, Adjointe chargée de la petite enfance, de la famille et des quartiers Pernety et Mouton Duvernet ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 29 28 dont dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs pouvoirs Ne prennent pas part au vote : 1 (M. de la MOISSONNIERE) - 2012 DFPE 420 Subvention (2 000 euros) à l'association YACHAD (14e). Rapporteure : Mme Carine PETIT M. CHERKI Nous passons à l’examen de la délibération DFPE 420 pour l’attribution d’une subvention de 2 000 euros à l’association Yachad. Mme Petit, vous avez la parole. Mme PETIT Il s’agit en effet d’un appel à subvention de 2 000 euros au profit de l’association Yachad, association récente dans notre arrondissement. Elle est apparue il y a deux ans. L’association organisée le 8 décembre au centre culturel et au centre d’animation une journée à destination des femmes, qu’elles soient isolées ou pas, mère ou pas. La manifestation est intitulée « Femme sous un autre jour ». Cette association est désormais pleinement insérée dans la dynamique des partenaires du quartier et de l’arrondissement, elle mène une action de très grande proximité pour aller à la rencontre de ces femmes habitant nos quartiers, et les amener à montrer leurs compétences, leurs savoir-faire, faire émerger leurs besoins afin d’apporter des réponses collectives. Je salue cette subvention puisque la convention famille a retenu avec intérêt la tenue de cette manifestation et a souhaité apporter un soutien pour un montant de 2000 euros. J’espère que vous l’approuverez à l’unanimité. 15 M. CHERKI Petite association mais grandes questions. M. VIRY Me concernant il s’agira d’une petite question purement budgétaire. On propose une subvention de 2000 euros, au budget prévisionnel il est inscrit 1 500 euros. 2 000 euros pour la Ville de Paris. L’autre question concerne les locaux et les charges M. CHERKI M. Viry, là nous discutons de la subvention Ville de Paris. Après, dans leur prévisionnel, ils comptent peut-être sur une subvention de la mairie du 14e sur les fonds du Maire, mais c’est un autre débat. M. VIRY Dans la colonne des charges, je vois une allocation estimée à 6 000 euros, ce montant correspond-il à la manifestation à venir ou s’agit-il simplement d’un budget concernant d’autres activités ? C’est dans la colonne de gauche, deuxième rang. M. CHERKI C’est une bonne question. Mme Petit répondra globalement à toutes vos questions. M. DE LA MOISSONNIERE C’est une question qui concerne également les calculs qui ont été faits. En compte de résultat, il y a un budget de 800 euros or on s’aperçoit que le budget du compte d’exploitation permet de passer à 15 200 euros. Il y a donc un saut important. Et je trouve qu’accorder 2 000 euros de subventions à une association qui dégage 800 euros dans son compte de résultat est exagéré. Nous nous abstiendrons sur cette délibération au motif que cette association promeut de s’occuper des familles monoparentales dans une forme de sectorisation. Nous préférons que ces actions menées par d’autres associations du 14e soient poursuivies de manière plus générale et de manière plus discrète. M. CHERKI Très bien, donc si je suis votre raisonnement M. de la Moissonnière, on soutient des associations généralistes qui traitent d’une question, mais on n’encourage pas les associations thématiques à le faire ? C’est votre doctrine en général pour toute action sociale. Je m’en souviendrai. M. CAYOL Je connais cette association et j’ai d’ailleurs déjà eu plaisir à la rencontrer dans des conseils de quartier. Elle est hébergée dans un hall de centre social. Il y a une chose qui m’a un peu étonné c’est qu’on a l’impression d’avoir un bureau familial. C’est curieux et surprenant. Ceci étant, je les connais et j’apprécie leur travail et je voterai bien volontiers cette subvention. Mme ATALLAH Ce n’est ni l’aspect budgétaire ni l’aspect familial qui m’intéresse. Je réponds à M. de la Moissonnière sur la crédibilité de cette association puisque j’ai eu le plaisir d’écouter beaucoup la Présidente de cette association qui était venue me voir pour me faire part de son désir de faire quelque chose en faveur des familles monoparentales. Ce qui m’intéresse dans ce projet c’est l’initiative citoyenne et dans le 14e, nous avons déjà eu l’expérience d’habitants souhaitant construire un projet et agir dans le domaine de la solidarité. Au début on a toujours des soupçons ou des doutes sur la validité ou la qualité du projet. Mais, en accompagnant la Présidente de cette association, je peux vous assurer qu’elle est honnête et vraie dans sa démarche, elle est à l’écoute des femmes, elle a envie de répondre aux besoins réels exprimés par les femmes. Elle veut les aider à 16 construire leurs propres projets, certains seront même montés collectivement. Elle a vraiment envie de faire du positif et non de l’assistanat et cela me plaît beaucoup. Elle travaille actuellement sur le projet du 8 décembre, c’est un projet tourné vers l’épanouissement des femmes et des familles monoparentales qui rencontrent des difficultés à se dégager du temps, à prendre soin d’elles-mêmes, pratiquer des loisirs etc. En tant qu’initiative citoyenne, je trouve que ce projet est à saluer et à encourager. Peut-être que dans quelque temps nous aurons un objectif constructif et adapté à une problématique précise, pour le moment est dans l’écoute, l’encadrement et la construction de petits projets. Nous verrons par la suite comment elle se construit en tant que structure dans ce domaine. Ce n’est pas du tout stigmatisant, même s’il ne s’agit que des femmes monoparentales. Mme PETIT Peut-être que plusieurs dossiers de subventions se sont télescopés, je sais que cette association a également déposé une demande de subvention au titre des fonds du Maire. Pour l’heure il s’agit bien d’une demande de subvention Ville de Paris d’un montant de 2 000 euros, mais je referai un point. Pour les charges locatives, on doit toujours valoriser la location ou la mise à disposition de lieux dans les budgets prévisionnels des projets d’actions, même si ces lieux peuvent être mis à disposition gratuitement. C’est la même chose pour le Centre Socioculturel, c’est une mise à disposition à titre gratuit le samedi, mais il conviendra de le valoriser dans le budget. Par ailleurs, selon sa progression et sa future consolidation, cette association a pour projet de louer un local, c’est peut-être ce budget-là qu’elle a souhaité porter au titre de loyer. Je trouve positif que la ville arrive à soutenir des associations naissantes et qu’on ne soit pas systématiquement dans le soutien aux associations les plus structurées agissantes depuis très longtemps dans les quartiers. Elle a fait ses preuves sur le terrain et il est important de lui donner sa chance. Travaillant avec l’ensemble des partenaires, nous avons toujours beaucoup insisté auprès de sa présidente pour qu’elle s’oriente ensuite vers d’autres partenaires qui apportent un regard plus professionnel et complémentaire par rapport à son action et c’est apprécié de tous. Sur la composition du bureau, je rejoins la remarque de M. Cayol et il faudra le lui dire. La Présidente a monté son association comme ça car elle était très dynamique et avait beaucoup d’envies à partager, mais vu les nouvelles personnes qui l’ont rejointe, son bureau évoluera et sera plus à l’image des personnes bénévoles qui l’accompagnent. M. CHERKI M. Viry je vais faire une exception, mais quand je demande à un des adjoints de conclure, a priori les débats sont clos, sauf si j’ai des éléments à ajouter. M. VIRY Bien que la cause nous semble louable, nous ne sommes pas convaincus notamment sur les questions de budgétisation des loyers. Nous préférons donc nous abstenir. M. CHERKI Très bien. Je vais juste préciser que je partage les avis de Mme Petit et Mme Atallah. La présidente de cette association est une habitante du 14e arrondissement qui essaye de s’impliquer dans la vie associative. Quand elle a monté cette association, elle l’a fait autour d’une question importante alors que nous manquions de relais dans la population. Sa démarche est originale car c’est une personne très bien entourée dans son quartier, qui est un vrai relais pour la population et qui, à un moment donné, a décidé de prendre à bras-le-corps une question très importante, relevée comme telle par tous les acteurs collectifs publics et qui est dans la philosophie de ce qu’on veut faire : favoriser les actions autour des habitats. Il ne peut pas y avoir que les grandes structures professionnelles qui agissent, il faut aussi lever les nouvelles énergies militantes. Nous avons cette chance dans l’arrondissement d’avoir beaucoup d’associations militantes portées par des bénévoles. M. de la Moissonnière, vous le savez vous-même en tant que président d’une association. Là on a un renouvellement des générations associatives, ça ne se fait pas forcément dans des associations déjà existantes, mais des gens ont envie de porter leurs projets, soit parce qu’ils estiment qu’ils sont insuffisamment portés, soient parce qu’ils ont envie de s’impliquer. C’est bien car beaucoup d’associations de l’arrondissement qui sont maintenant importantes et très soutenues par la ville ont aussi commencé petites. Ça ne veut pas dire que toutes y arriveront, certaines baisseront sûrement 17 les bras mais certaines y arriveront et deviendront des structures très utiles. Cette démarche mérite vraiment d’être encouragée, nous l’accompagnerons pour qu’elle évolue rapidement. Il faut soutenir cette initiative sur ce sujet important. Je mets donc aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 203 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DFPE 420, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’attribuer une subvention à l’association « YACHAD » implantée sur le quartier politique de la Ville Porte de Vanves pour la réalisation de son action d’accompagnement à la parentalité d’un montant de 2 000 euros ; Vu l’article L 2511-14 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Madame Carine PETIT, Adjointe chargée de la Politique de la Ville et des quartiers Jean Moulin – Porte d’Orléans et Didot –Porte de Vanves ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 29 27 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs Absentions : 4 Mme GIRARD, M. VIRY, M. MARTINS, M. De la MOISSONNIERE Ne prennent pas part au vote : dont - pouvoirs 2012 DAJ 8 Subvention (290 750 euros) et convention avec l'Ordre des avocats au Barreau de Paris et la Caisse des règlements Pécuniaires des Avocats de Paris. Rapporteur : M. Éric SLUPOWSKI M. CHERKI Nous passons à l’examen de la DAJ 8 : Subvention et convention avec l'Ordre des avocats au Barreau de Paris et la Caisse des règlements Pécuniaires des Avocats de Paris. M. SLUPOWSKI Il s’agit d’une délibération permettant une reconduction d’une conception avec l’ordre des avocats au Barreau de Paris et la CARPA. Cette délibération avait été initialement votée en 1977, cela illustre l’ancienneté de ce dispositif qui permet des consultations gratuites par les avocats en mairie d’arrondissement. C’est un dispositif traditionnel. Ces consultations ont lieu chaque semaine dans les vingt arrondissements de la ville. En 2011, 1 728 consultations ont permis à plus de 20 400 personnes de bénéficier de conseils juridiques gratuits. Il s’agit d’avocats généralistes dont le rôle est de conseiller les parisiens de manière théoriques afin de leur permettre de mieux appréhender les démarches à suivre pour régler leurs situations. Ces avocats peuvent, le cas échéant orienter les bénéficiaires vers des organismes spécialisés, comme le conciliateur de la justice. Ces permanences 18 se passent dans de très bonnes conditions logistiques. Au-delà cela reconduction d’un fait ancien, il y a dans cette délibération une modernisation de la convention sur quelques points mineurs : - La durée de la convention est portée à une année tacitement reconductible trois fois ; - Le montant de la subvention et le nombre de permanences pourront être renégociés chaque année ; - Le versement de la subvention sera versé en deux fois au cours de l’année civile ; - Le traitement statistique sera désormais assuré par le Barreau de Paris et non plus par la direction des affaires juridiques. Pour 2013, l’Ordre des avocats du Barreau de Paris s’engage à assurer 1 700 permanences gratuites sur l’ensemble des arrondissements, cela fait une centaine de permanences dans le 14e arrondissement. M. MARTINS Sur la question de l’accès au droit qui est primordiale parce que, que ce soit l’État ou les collectivités territoriales, quand nous éditons des lois et règlements pour protéger les plus faibles, ceux-ci n’ont pas les moyens de faire valoir leurs droits et de se défendre, évidemment le dispositif est imparfait. Ainsi l’accès au droit pour les plus faibles, notamment dans les procédures civiles, les relations locataire propriétaire, est un enjeu essentiel. Il faut donc que nous le fassions bien. Ma question concerne donc la coordination de tous les acteurs qui donnent accès au droit, je veux m’assurer qu’il n’y a pas de dispersion car il y a bien évidemment les permanences en mairie d’arrondissement qui sont utiles, la question de la Maison de la Justice d’un autre côté, les associations de quartier qui proposent parfois de l’accès au droit et à de l’aide, etc. Est-ce qu’on concentre bien l’effort comme il le faut ? Ne pourrait-on pas mieux concentrer l’argent public de l’État ? Et est-ce qu’une structure de coordination existe de sorte qu’un citoyen puisse être mieux orienté entre la permanence municipale qui propose un accès au droit généraliste et une association de quartier qui va proposer un conseil sur des problématiques précises par exemple. Donc y a-t-il un organe de coordination et si ce n’est pas le cas, je souhaite vivement qu’il soit programmé. Mme MEADEL La question de M. Martins est très bonne mais en même temps, les Maisons de Justice et du droit sont des médiateurs. Leur rôle est de prévenir les contentieux. Quand on en est à ce stade, son rôle est de donner de l’information et favorise si possible une concertation. L’intervention d’un avocat dans le cadre d’une aide juridictionnelle c’est quand on est déjà dans une situation où il paraît difficile de sortir du contentieux. La coordination se fait en réalité dans le sens ou chacun répond à des missions différentes. M. ROUSSIER Je voudrais simplement apporter une information sur le domaine du droit de séjour, il existe un lieu de coordination et de coopération entre les associations intervenantes auprès des familles en demande de droit au séjour, il s’agit de la commission de droit aux séjours, extra-municipale, créée à l’initiative du SICA sur proposition des associations membres. Elle se réunit régulièrement et partage l’expérience des associations intervenant dans l’arrondissement. Nous avons proposé à la Maison de la justice et du droit d’être membre présent, mais ça ne lui est pas facile d’ajouter cette action à son propre emploi du temps. Donc au niveau des associations, il y a ce type de coordination. Dans un deuxième domaine tout aussi important du côté associatif, il y a le domaine du logement, de l’accès au droit au logement opposable particulièrement. Plusieurs acteurs interviennent : écrivains publics dans les associations, ou associations spécialisées, Secours Populaire, etc. Dans le cadre d’une prochaine information sur le droit au logement, une coordination pourra peut-être s’organiser plus qu’elle n’existe aujourd’hui. Pour revenir aux avocats, il y a les permanences à la Mairie, il y aussi le Bus de la Solidarité, œuvre d’avocats bénévoles qui interviennent Porte de Vanves. Il y a donc deux interventions spécifiques qui apportent leur concours séparément. M. CAYOL 19 J’ai noté que 117 permanences s’étaient donc tenues à la mairie en 2012. Il est écrit dans le projet de délibération que l’on va reconduire le projet et que le nombre de permanences pourra être renégocié chaque année. A-t-on le sentiment que ces trois heures de permanence hebdomadaires ayant permis de recevoir ces 117 personnes correspondent aux demandes qui sont formulées ? M. SLUPOWSKI Concernant la coordination, je partage tout à fait votre préoccupation puisqu’avec M. le Maire, c’est une des premières choses dont nous nous sommes occupés en prenant nos fonctions. Nous avons mis en place un réseau d’accès au droit des différents intervenants (Maison de Justice, conciliateur, associations d’action au droit, Barreau etc.) pour qu’ils essayent de se coordonner. Ce réseau a édité un fascicule présentant l’action au droit dans le 14e arrondissement, avec les différents intervenants, qui est distribué dans les lieux publics. L’objectif est de mieux faire connaître les différents acteurs, et de permettre une meilleure coordination. Ces deux objectifs sont relativement atteints. On ne se marche pas sur les pieds puisque les rôles sont différents. Dans le cadre de ces permanences gratuites, les avocats ont un rôle de premier conseil. Ils ne sont pas là pour suivre un dossier, c’est le rôle d’autres intervenants comme les acteurs associatifs. Pour qu’un avocat en permanence puisse suivre un dossier, il doit demander une autorisation au Bâtonnier. Voilà les contraintes qui sont rappelées dans le document qui vous a été transmis. Il y a une certaine cohérence du dispositif. Pour le reste, par rapport au nombre de permanences, ce ne sont pas 117 personnes qui sont venues. Il y a à peu près cinq personnes par permanence. Mais si vous avez besoin de plus d’éléments statistiques, je poserai la question et vous donnerai l’information au prochain conseil d’arrondissement. Nous n’avons pas d’information que ce dispositif serait insuffisant, il fonctionne bien. La Maison de la justice dispose aussi de statistiques substantielles. L’une des priorités a également été d’améliorer le fonctionnement de la maison de Justice qui avait peu de moyens. Nous y sommes en partie parvenus. La CNIL nous communique des informations et on constate que les demandes d’accès au droit augmentent globalement. Pour autant, les différents dispositifs fonctionnent bien. Ils permettent de répondre globalement aux besoins, sachant que sur la problématique d’être défendu gratuitement, il s’agit d’une prérogative nationale et non municipale. M. CHERKI Il s’agit en fait d’une institution dont nous avons fêté les 35 ans. Il s’agit simplement de permettre qu’il y ait des consultations gratuites de nos citoyens auprès d’un avocat. Ces avocats tiennent des permanences bénévoles vis-à-vis des personnes reçues, mais sont de facto rémunérés par l’Ordre des avocats, raison pour laquelle nous passons une convention avec cette contrepartie financière. C’est l’un des dispositifs les plus anciens et qui est complémentaire aux autres, il vise à dédramatiser le recours à un avocat pour ce qui concerne le conseil. Il serait intéressant de savoir le retour de l’Ordre des avocats. Je pense que c’est bien et que cela permet parfois d’éviter les contentieux. Il est complexe malgré tout de faire beaucoup de coordination pour des conseils juridiques. Tout le monde donne du conseil juridique, entre ceux qui renseignent pour les droits des locataires ou des sanspapiers etc. C’est compliqué. En revanche, c’est faisable en effet pour le réseau institutionnel. Mais là, il s’agit d’une délibération visant à reconduire une convention existant depuis 35 ans entre la ville et l’Ordre des avocats. Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 204 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DAJ 8, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’attribuer une subvention de 290 750 euros et convention avec l’Ordre des Avocats au Barreau de Paris et la Caisse des Règlements Pécuniaires des Avocats de Paris pour l’organisation de consultations gratuites d’avocats en mairie d’arrondissement ; 20 Vu les articles L 2511-13 et L 2511-14 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Éric SLUPOWSKI, Conseiller délégué chargé de la prévention des conduites à risque et de l’accès au droit ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 29 29 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DJS 434 Autorisation à M. le Maire de Paris de poursuivre la mise en œuvre du dispositif Paris Jeunes Vacances. Rapporteur : M. Vincent JAROUSSEAU M. CHERKI Nous passons à l’examen de la délibération DJS 434 Autorisation à M. le Maire de Paris de poursuivre la mise en œuvre du dispositif Paris Jeunes Vacances. Je passe la parole à M. Jarousseau. M. JAROUSSEAU Il nous est proposé de poursuivre ce dispositif qui a été réformé en 2012 en y intégrant une dimension sociale, ce dispositif est axé principalement sur une dissociation des aides. Nous avons une aide de base à 100 euros pour tous les jeunes pouvant faire une demande correspond aux critères du dispositif. Cette aide peut être majorée à 200 euros pour des jeunes qui bénéficient de différentes aides telles que le RSA, la convention solidarité transport, le contrat d’insertion ou le contrat d’admission dans la vie sociale. Pour faire un bilan rapide de ce dispositif et de son évolution, nous avons intégré cette année les jeunes à partir de 16 ans. Sur les 97 dossiers validés cette année, 7 concernent des mineurs de moins de 18 ans. 60 % des bénéficiaires sont des femmes, 60% n’avaient jamais bénéficié de ce dispositif, 70% affirment n’être partis en vacances qu’une seule fois dans l’année, 15% ne partent jamais en vacances et 38 % des dossiers ont bénéficié d’une majoration à 200 euros. Ce sont des chiffres qui correspondent à peu près aux données parisiennes. Et nous sommes plutôt satisfaits des évolutions apportées à ce dispositif. Nous avons par ailleurs bénéficié d’une enveloppe supplémentaire de 2 400 euros à partir de septembre. M. MARTINS Je me félicite de la réforme de ce dispositif car j’avais à de nombreuses reprises souligné le caractère infantile de l’ancien règlement qui obligeait chaque jeune à écrire une carte postale au Maire de Paris. Cela ne nous paraissait pas être une contrepartie acceptable pour des jeunes, mais cette disposition ayant disparu, je m’en félicite. Je me félicite également de l’ouverture aux 16–18 ans car les aider à voyager ne peut être qu’une bonne chose pour la construction de leur autonomie. En revanche et c’est récurrent depuis la création de ce dispositif, on se rend compte que l’ensemble des aides n’est pas distribué et que l’on a toujours un peu de reliquat. Les canaux de diffusion de 21 l’information aux jeunes sur ce dispositif sont-ils suffisants ? Par ailleurs, ces jeunes qui peuvent bénéficier de l’aide majorée à 200 euros, sont ceux que l’on a le moins de difficulté à connaître car ils sont dans les missions locales, les régies de quartiers ou en contact avec des structures de la ville ou de l’État que nous pouvons utiliser comme promoteurs de ce dispositif. Mais il reste un certain nombre de jeunes qui seraient éligibles au dispositif et qui pourraient avoir un sentiment d’injustice d’autant plus fort. Je pense aux jeunes travailleurs pauvres, aux jeunes du service civique qui passent un an au service des autres et qui n’ont pas les moyens de partir en vacances. C’est la raison pour laquelle je soumettrai au conseil de paris le vœu d’élargir ce dispositif aux jeunes travailleurs pauvres ainsi que ses canaux de diffusion et d’élargir également aux étudiants boursiers des échelons 2 et 3. Il y a de très bonnes nouvelles dans ce dispositif mais nous n’avons pas profité de la réforme pour aller toucher de nouveaux publics, ce qui nous permettrait de dépenser les enveloppes que l’on a chaque année et pour lesquelles il y a parfois des reliquats perdus. M. CAYOL J’ai beaucoup approuvé la remarque de mon collègue notamment sur l’envoi de la carte postale au Maire. En revanche, je me pose une question : demande-t-on à ces jeunes un mini-rapport de stage quand ils ont pu bénéficier de ce dispositif enfin de montrer qu’ils ont fourni un petit effort. Je trouve que ce serait un bon exercice. M. JAROUSSEAU Sur les reliquats, dans le 14e pour la première fois cette année, nous n’avons pas pu donner suite à tous les dossiers car les structures avec lesquelles nous travaillons ont largement diffusé l’information. C’est la raison pour laquelle nous avons fait cette demande d’aide supplémentaire et que nous avons l’obtenue, ce qui nous a permis de satisfaire quelques dossiers supplémentaires. Il faut en effet largement diffuser l’information. Quant au rapport obligatoire, on peut éventuellement demander aux jeunes de nous faire une lettre de retour ou une synthèse mais ça me paraît d’autant plus impensable que l’on s’adresse aux jeunes de 16 à 30 ans. Ce dispositif repose sur une confiance mutuelle et la construction d’un projet fait en amont. Il ne s’agit pas d’imposer. M. CHERKI Je mets cette délibération aux voix. DELIBERATION N° 205 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DJS 434, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à poursuivre la mise en œuvre du dispositif Paris Jeunes Vacances destiné à favoriser l’accès des jeunes Parisiennes et Parisiens aux vacances par une contribution financière directe et à verser aux lauréates et lauréats des aides financières ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Vincent JAROUSSEAU, Adjoint au Maire du 14e arrondissement, chargé de la jeunesse et des Sports ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. 22 Votants : Pour : Contre : Abstentions : 29 29 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DLH 271 Réalisation par la RIVP d'un programme d'acquisition réhabilitation comportant 2 logements PLAI, 6 logements PLUS et 4 logements PLS, 10 bis rue Daguerre (14e). Rapporteur M. Jean-Paul MILLET M. CHERKI Nous passons à l’étude de la délibération DLH 271 concernant la réalisation par la RIVP d'un programme d'acquisition réhabilitation comportant 2 logements PLA-I, 6 logements PLUS et 4 logements PLS, 10 bis rue Daguerre. Je passe la parole à M. Millet. M. MILLET Suite à l’exercice de son droit de préemption, la ville de Paris a acquis un immeuble situé au 10 bis rue Daguerre en vue de la réalisation d’un programme de logements sociaux. La délibération de mars 2012 du Conseil de Paris a autorisé la conclusion d’un bail en fieux. Sur cette parcelle il y a un bâtiment à usage d’habitation et un local d’activité. Ce bâtiment est de belles factures architecturales avec une façade en pierre de taille ornée de balcons. Il y a néanmoins des travaux à réaliser sur ce bâtiment (huisseries extérieures, isolation des ouvertures etc.) Le chantier pourrait démarrer en novembre 2013 pour s’achever fin 2014. Il est prévu deux logements en PLA-I dont le loyer serait de 5,14 euros par mètre carré, six logements en PLUS dont le loyer serait de 6,44 euros par mètre carré, et quatre logements en PLS dont le loyer serait de 12,57 euros par mètre carré. Le local d’activité de 46 m² serait indexé sur une base annuelle de 200 euros par mètre carré. Le coût global de l’opération est estimé à 2.5 millions d’euros, les travaux représentant 48 % des dépenses. Le financement sera assuré par des prêts CDC et une subvention de la ville de Paris à hauteur de 15 %. Pour ce qui concerne les droits de réservation, la Préfecture de Paris aura quatre logements, 20% employeurs de logements et six logements pour la ville de Paris. Je vous demande d’approuver la participation de la ville de Paris au financement, en particulier sur la subvention de 386 000 euros, d’accorder à la ville le recours aux emprunts et d’accorder à hauteur de 50 % le recours de la ville de Paris à l’emprunt bancaire destiné à rénover le local d’activité. M. VIRY Pouvez-vous nous dire quel est le taux d’occupation de l’immeuble actuellement ? J’ai en mémoire qu’il était partiellement occupé. Si l’occupation est importante, nous ne voterons pas cette délibération, alors que s’il n’est pas ou peu occupé, nous voterons cette délibération. Mme ATALLAH Nous saluons la reprise de cet immeuble sur un secteur où il n’y a pas de concentration de logements sociaux. J’avais par ailleurs la même question que M. Viry : combien de logements sont libres, uniquement à titre d’information. Et d’ailleurs pourquoi, sur ce secteur où il n’y a pas de logements sociaux, ne fait-on que deux PLA-I (et les plus petits puisqu’il s’agit de deux T2), sur douze logements. C’est un secteur sur lequel on aurait pu faire mieux, pour apporter de la mixité sociale, nous avons peu de marge de manœuvre, ç’aurait été une bonne occasion. 23 M. MARTINS Je me félicite de la mise en place de logement social dans cette partie de l’arrondissement. Je soutiens par ailleurs la même remarque que Mme Atallah. Cette occasion méritait de faire un programme comportant plus de PLA-I. Nous devons rééquilibrer et notamment sur du logement en PLA-I et PLS. Par ailleurs j’ai une remarque que j’ai déjà formulée, la ville de Paris finance le programme à hauteur de quatre fois plus que l’État, et au final les droits réservataires sont de quatre logements pour l’État et de six pour la ville de Paris, elle n’a à peine que 50 % de réservation en plus alors qu’elle a 400 % de financement en plus. Cela me pose un vrai problème notamment concernant le désengagement de l’État. Je soutiens ce projet mais il faudrait que la ville ait les places qu’elle finance. M. ROUSSIER Je voulais saluer les propos de M. Martins sur la répartition des logements car cela me semble important. En 2012, Paris aura financé 48 % de PLS sur l’ensemble des financements de logements sociaux. On est dans une logique effrayante. 5 % des demandeurs de logement relèvent de la catégorie PLS. Je vais donc dans le sens de ce qu’ont rapporté mes collègues, tout en me félicitant de cette délibération. M. MILLET Ce bâtiment est en grande partie occupé. Il y a douze logements et douze locataires, raison pour laquelle nous avons cette répartition entre PLA-I et PLS. Dans le PLH voté par la ville de Paris, et sur ce projet particulier, il y a six logements sur douze réservataires par la ville de Paris, c’est donc important car en moyenne les droits de réservation sont de 20 %. M. CHERKI C’est un débat que nous avons régulièrement. Je rappelle que 70 % des parisiens sont éligibles à la catégorie logement social et que le PLS en fait partie. Sur la question du désengagement, je voudrais quand même vous livrer une petite information. Je n’ai pas changé de position et je me félicite quand l’État se réengage, notamment dans le logement d’urgence. Mais je ne me félicite pas du tout quand il se désengage encore plus que la précédente majorité en matière de logement social. Le crédit Etat en faveur du logement social est à 90 millions d’euros en 2012, il était 120 millions d’euros en 2001. En cinq ans, nous avons perdu 30 millions d’euros, aujourd’hui, l’État ne nous a versé que 24 ou 26 millions d’euros et, il n’entend pas pour l’instant verser le delta que le précédent gouvernement avait prévu de verser pour le logement social. Je vous rappelle que le logement est une compétence d’Etat. Pour 90 millions, quand l’État met un euro, la ville en met quatre. Je trouverai bizarre que ce gouvernement avec sa philosophie que je défends, en arrive à faire trois fois moins bien que le précédent, pour ce qui concerne le financement du logement social à Paris. Je vote un budget en effet, mais il n’individualise pas les sommes. Lors du prochain vote du budget, je ne manquerai pas de rappeler le Ministre du logement à ses obligations. Je mets cette délibération aux voix. DELIBERATION N° 206 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 271, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme d’acquisition réhabilitation comportant 2 logements sociaux PLA-I, 6 logements PLUS et 4 logements PLS et un local d’activités à réaliser par la RIVP 10bis, rue Daguerre (14e) ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; 24 Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 30 25 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs Abstentions : 5 M. MARTINS, M. De la MOISSONNIERE, M. VIRY, Mme GIRARD, Mme CARRERE-GEE Ne prennent pas part au vote : dont - pouvoirs 2012 DLH 278 Réalisation par la RIVP d'un programme comportant 1 logement PLUS, 8 rue Victor Considérant (14 e). Rapporteur : M. Jean-Paul MILLET M. CHERKI Nous passons à l’examen de DLH 278 pour la réalisation par la RIVP d'un programme comportant 1 logement PLUS. M. MILLET C’est un bâtiment situé 8 rue Victor Considérant. Il est question de transformer un local d’activité en logement PLUS pour lequel il y a une demande de travaux de 112 000 euros. Ils seront subventionnés par la ville de Paris pour 80 % qui disposera également du droit de réservation pour ce logement. Je vous propose d’approuver la participation de la ville et de lui accorder la réservation. M. DUTREY Il faut bien comprendre la différence entre un logement PLS et un logement Conventionné Intermédiaire. La ville de Paris se lance dans la réalisation de logements conventionnés intermédiaires à destination des classes moyennes. Pour ce type de logement, le propriétaire reste un privé. Or le coût de construction d’un PLS pèse entièrement sur des finances publiques. Le débat est donc celui-ci : avons-nous suffisamment d’argent en finances publiques pour construire l’ensemble du parc destiné aux classes moyennes. Je ne le pense pas et c’est la raison pour laquelle la ville s’oriente vers du logement conventionné. Il y a en effet un problème quant à l’aide à la pierre qui a énormément baissé sous l’ancien gouvernement et dont la remontée se fait attendre. Vous avez en effet raison de vouloir interpeller le Ministre du Logement. Il y a d’autres projets nationaux que vous pourriez arrêter en faveur du logement. Il y aurait par exemple des milliers de logements à faire sur le financement de Notre-Dame-Des-Landes, cela changerait le quotidien de français en mal de logements, en tout cas bien plus que la construction d’un aéroport. M. CHERKI 25 C’est du positionnement cela, M. Dutrey. Nous avons ensemble dénoncé cette politique de logement. Je vous le redis : ça me pose un problème que la délégation d’aide à la pierre affectée au logement pour la ville de Paris ne soit pas exécutée. Le reste n’a rien à voir là-dedans. Il y avait un budget voté, je trouve curieux qu’on le baisse de 65 millions d’euros, surtout considérant l’urgence sur le logement social. À moins que le message soit de faire moins de logements sociaux ? Et je précise que si le précédent gouvernement avait budgété ces 90 millions d’euros c’est parce que six auparavant, nous avions décidé de passer la loi SRU de 20 % en 2014, alors qu’elle était initialement prévue en 2020. C’est sur cette justification-là que nous acceptions six ans avant de mettre trois ou quatre fois ce que l’État versait pour l’aide à la pierre. C’est d’autant plus contradictoire que le gouvernement veut passer le logement social en SRU à 25 % pour 2025, en multipliant par cinq les pénalités, ce que j’approuve. Donc je maintiens que cette baisse d’aide à la pierre n’est pas compréhensible et n’a rien à voir avec des projets d’aéroport. Il y a des choses à corriger et le Maire de Paris a interpellé publiquement le gouvernement à ce propos et il a bien fait. Je mets donc aux voix la délibération. DELIBERATION N° 207 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 278, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme comportant un logement PLUS, 8 rue Victor Considérant (14e) et d’accorder à la RIVP une subvention municipale d’un montant maximum de 82 537 euros ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 30 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DLH 333 Réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme comportant 13 logements PLUS, répartis sur différents arrondissements (13e, 14e, 17e, 19e et 20e), par la transformation de chambres en logements. Rapporteur : M. Jean-Paul MILLET 26 M. CHERKI Nous étudions à présent la DLH 333 pour la réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme comportant 13 logements PLUS, répartis sur différents arrondissements (13e, 14e, 17e, 19e et 20e), par la transformation de chambres en logements M. MILLET Paris Habitat est propriétaire de cet ensemble immobilier qui comprend des chambres individuelles, dont deux dans le 14e. L’office souhaite donc regrouper ces chambres pour faire des logements plus conformes et récents. Sur le 14e deux adresses sont concernées : 16 rue Achille Duchêne et 9 rue Gustave Lebon. Les travaux portent sur des démolitions et de la reconstruction de cloisons, installations de cuisines et sanitaires intégrés aux logements. Le loyer moyen de ces deux logements est de 6,44 euros par mètre carré utile. Le coût total de l’opération pour tous les arrondissements est de 840 000 euros, dont 94 % sont subventionnés par la ville. La ville de Paris a des droits d’attribution pour neuf logements, la préfecture pour quatre. M. VIRY Que vont devenir les occupants de ces chambres ? M. DE LA MOISSONNIÈRE Ma première remarque est que tout cela ne porte que sur 119 m². Deuxièmement je rappelle que nous avions déjà demandé un recensement des chambres de service dans le sud du 14e, nous n’avons pas eu de réponse. M. ROUSSIER Je partage le point de vue de M. de la Moissonnière. C’est très bien que cela arrive mais le temps mis pour y arriver est très long. Compte tenu de la période de crise que nous vivons, nous devrions créer un département supplémentaire d’urgence à Paris Habitat, RIBP pour accélérer les délais entre l’acquisition des logements par la ville et leur mise à disposition. Pour ces chambres qui sont une toute partie des chambres vides, cela a mis beaucoup de temps. Je conçois que ce ne soit pas toujours simple car ces chambres vides ne sont pas toujours contiguës, mais un renforcement des travaux avec les bailleurs sociaux devrait permettre d’accélérer les processus. À cette occasion, nous pourrions demander à Paris Habitat et à RIBP l’état des chambres restant vides et le planning de leurs travaux. Cette demande a déjà été faite il y a quelques mois. M. MILLET Ces chambres sont effectivement vides. Pour regrouper ces chambres, nous sommes obligés d’attendre que des gens partent, de les reloger. Pour vous donner quelques éléments, il y a dont ces deux nouveaux logements qui sont proposés. Six logements sont envisagés à court et moyen termes par Paris Habitat, c’est un nouveau programme lancé qui devrait être réalisé en 2013. Pour un logement il faut en moyenne regrouper 3 chambres. Pour RIBP, il y a 27 chambres de bonnes en travaux pour 10 logements en 2012 – 2013. Fin 2013, il y aura donc aussi 10 nouveaux logements. On peut en effet trouver que c’est long mais nous rencontrons des problèmes techniques et sociaux sur ces projets compliqués. M. CHERKI Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 208 Le Conseil du 14e arrondissement 27 Vu le projet de délibération 2012 DLH 333, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme comportant 13 logements PLUS, répartis sur différents arrondissements (13e, 14e, 17e, 19e et 20e) par la transformation de chambres en logements à réaliser par Paris Habitat OPH, subvention d’un montant maximum global de 796 554 euros ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 30 30 dont dont dont 4 4 Abstentions : dont Ne prennent pas part au vote dont pouvoirs - pouvoirs pouvoirs pouvoirs pouvoirs 2012 DLH 348 Octroi d'une subvention complémentaire à AXIMO pour le financement d'une résidence sociale comportant 21 logements PLAI, dont 6 logements en acquisition réhabilitation et 15 logements en construction neuve, 13 rue Morère (14e). Rapporteur : M. Jean-Paul MILLET M. CHERKI Nous étudions à présent la DLH 348 pour l’octroi d'une subvention complémentaire à AXIMO pour le financement d'une résidence sociale comportant 21 logements PLAI, dont 6 logements en acquisition réhabilitation et 15 logements en construction neuve, 13 rue Morère (14e) M. MILLET En décembre 2007, le conseil de Paris a approuvé la réalisation par AXIMO d’une résidence sociale comportant 21 logements PLAI, dont 6 logements en acquisition réhabilitation et 15 logements en construction neuve. Le programme prévoyait la démolition d’un bâtiment existant et la construction d’un immeuble neuf de 15 logements et la réhabilitation d’un bâtiment de 6 logements en fond de parcelle. Le chantier a été très long et compliqué, ce qui a entraîné deux ans de retard sur le calendrier initial, occasionnant des coûts supplémentaires de 512 000 euros. Une résidence sociale est prévue dans ce bâtiment, elle sera chargée d’accueillir des femmes victimes de violences et d’exclusion. Ces coûts supplémentaires pouvaient créer un déficit de budget en cas d’augmentation du crédit PLAI. Il a donc été prévu qu’AXIMO sollicite une subvention supplémentaire à hauteur de 450 000 euros afin de compenser la majeure partie des charges liées aux travaux. Le reste sera compensé par l’apport de fonds propres d’AXIMO. M. CHERKI Je suspends le Conseil d’arrondissement. 28 Suspension à 1.53 Reprise de séance 1.57 M. CHERKI Merci pour cette présentation. Nous reprenons les débats. Mme ATALLAH Je voudrais saluer ce projet et son aboutissement. Faisant partie du comité de pilotage, je l’ai accompagné depuis le début jusqu’à la désignation des logements, avec M. Millet et Mme Alexandre. Mme Alexandre a d’ailleurs animé un débat il y a deux jours dans le cadre d’une manifestation dédiée aux femmes victimes de violences conjugales. Nous avons pris conscience de la nécessité de ces logements et de l’accueil pour ces femmes qui se trouvent soit en rupture familiale, soit qui quittent le foyer conjugal pour fuir des violences. Cette structure est nécessaire dans notre arrondissement. Je me félicite de l’aboutissement de ce projet tout en regrettant les deux années perdues pour ces femmes qui attendent leurs logements avec impatience, ce qui nous permettra de les accompagner dans leur autonomie avant qu’elle ne rejoigne un logement qui leur sera propre. À son début, ce projet a été fortement polémiqué dans le quartier, mais grâce à la concertation, nous sommes parvenus à le faire accepter. Mme CARRERE-GEE Je voudrais saluer l’engagement de cette association et toutes celles qui se battent pour apporter des solutions aux femmes victimes de violences conjugales. Nous manquons de solution pour ces personnes qui sont dans l’urgence au moment où elles décident de quitter le foyer conjugal. Le retard pris dans la réalisation de ce logement est d’autant plus scandaleux. Le retard est chose courante dans le bâtiment, il est regrettable que ça tombe justement sur ce projet. Je reconnais la noblesse de la cause mais je ne peux pas passer sous silence le surcoût de 500 000 euros sur un projet initial de 2,7 millions d’euros. La différence est significative. Je souhaite avoir des précisions sur la nature des dérives de coûts des travaux, entre les travaux 330 000 euros et les honoraires 220 000 euros, c’est énorme. Ce n’est pas parce qu’un projet est noble qu’il faut fermer les yeux sur tout. Je voudrais également savoir si la ville a entrepris une médiation judiciaire, il y a des malfaçons, donc des garanties et des retards, donc des pénalités de retard. M. CHERKI Je tiens aussi remercier l’association, mais aussi la ville de Paris et la mairie du 14e. Il y a une carence de sous-traitant. En 2001, nous avons été informés par AXIMO de la résiliation d’un marché. Il y a eu une réception en juin 2001 des ouvrages inachevés. Il a fallu relancer une nouvelle consultation d’entreprises. Les nouveaux marchés de travaux n’ont été signés qu’en novembre 2011, le chantier ayant repris en décembre 2011. La ville s’est trouvée en situation de devoir boucler le financement. Nous n’avons pas demandé de compléments de subventions, nous en avons assumé l’entière charge parce que l’enjeu social le justifiait pleinement. Je vais me renseigner pour savoir si La Ville de Paris s’est retournée, ou si Aximo s’est retourné contre les entreprises. Je pense que c’est le cas puisqu’il y a résiliation d’un marché. L’objet de la délibération est de nous autoriser à faire ce financement pour ouvrir cette résidence. Mais vous aurez les réponses aux questions que vous posez. Mme CARRERE-GEE On a résilié le marché mais a-t-on payé cette entreprise ? M. CHERKI Je vous ai répondu. Vous pouvez aussi interroger l’adjoint au logement de la Mairie de Paris qui pourra vous répondre très précisément. 29 Mme CARRERE-GEE Vous conviendrez M. le Maire qu’il est regrettable que ces éléments ne figurent pas dans le projet de délibération, alors que le surcoût est de 500 000 euros et qu’il aura fallu cinq ans pour mener ce projet à son terme. M. CHERKI Vous avez raison, et nous allons, avec M. Millet faire en sorte que cette réponse vous soit livrée le plus rapidement possible. Je n’ai pas passé mon temps à me renseigner afin de savoir où en était AXIMO dans ses procédures contentieuses. Je me suis simplement préoccupé d’avoir quand les marchés seraient relancés et quand les travaux seraient finalisés. Mais les questions que vous vous posez sont légitimes, vous êtes Conseillère de Paris, vous avez possibilité dès la semaine prochaine d’interpeller le Maire Adjoint au Logement. Ce qui me préoccupe aujourd’hui c’est que l’on vote ce financement et que l’on sorte définitivement de ce dossier. Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 209 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 348, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver l’octroi d’une subvention complémentaire à AXIMO d’un montant globale maximum de 450 000 euros pour le financement d’une résidence sociale comportant 21 logements PLAI, dont 6 logements en acquisition réhabilitation et 15 logements en construction neuve à réaliser 13 rue Morère (14e) ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 30 26 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs Abstentions : 4 M. CAYOL, Mme CARRERE-GEE, Mme GIRARD, M. VIRY Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs 30 - 2012 DU 259 Approbation du principe de déclassement et de cession à la RIVP d'une emprise de voirie située le long de la rue des Mariniers dans le cadre de l'aménagement du site de l'ancien hôpital Broussais (14e) Rapporteur : M. Jean-Paul MILLET M. CHERKI Nous examinons la DU 259 pour l’approbation du principe de déclassement et de cession à la RIVP d'une emprise de voirie située le long de la rue des Mariniers dans le cadre de l'aménagement du site de l'ancien hôpital Broussais ; M. MILLET Par délibération de mars 2010, le Conseil de Paris a approuvé le principe d’aménagement du site de l’ancien hôpital Broussais. Ce programme comprend notamment la construction par la RIVP d’un ensemble immobilier située entre la rue des Mariniers et la rue du Dôme, dont 60 % de logements sociaux, une résidence étudiante, une crèche et un centre social. La limite de propriété côté rue des Mariniers s’appuie sur la limite du cadastre qui ne correspond pas à la réalité de fait du terrain. Il est donc indispensable d’adjoindre une étroite bande de terrain d’environ 20 cm de large et représentant une superficie d’environ 26m², le long de la rue des Mariniers. Cette bande de terrain appartenant à la ville sera ensuite cédée à RIVP. Afin de ne pas retarder le projet, nous et la Ville de Paris devons nous prononcer sur l’adjonction de cette bande de terrain à la RIVP. Concernant le projet, je voudrais juste vous délivrer quelques informations. Les démolitions sont achevées sur le volet des Mariniers. Il y avait plus d’amiante que prévu ce qui a engendré quelques difficultés. Le permis de construire devrait aboutir fin décembre. L’achat du terrain par RIVP est prévu en mars 2013 et les travaux de construction devraient débuter en septembre 2013 pour une livraison mi 2015. Je vous rappelle que ce projet comporte des logements en accession à la propriété, des logements sociaux et une résidence étudiante. La commercialisation des logements en accession à la propriété sera organisée par BNP Paribas Immobilier et débutera en janvier 2013. La crèche et le centre social seront vendus en l’état par RIVP. Pour le projet de centre culturel à la Chaufferie, les travaux sont en cours, cela devrait être terminé fin 2013. Les travaux de l’EPAD sont également en cours, la livraison est prévue fin 2013. Les études de faisabilité du CEREQ sont achevées, le permis de construire sera déposé au printemps 2013, le chantier débutera fin 2013 pour une livraison en 2014. Nous avons eu une réunion de quartier importante afin d’expliquer la nature des différents chantiers, notamment sur les espaces publics et nous organiserons en janvier avec Mme Petit des réunions avec les principaux acteurs du quartier. Mme CARRERE-GEE Je constate qu’à chaque conseil d’arrondissement, nous avons des délibérations concernant des éléments non prévus aux projets initiaux. Cette délibération concerne un immense projet, pour autant je trouve que les choses non vues arrivent vite. M. CAYOL Je suis toujours stupéfait quand je vois des délibérations de ce type. Ce sont des projets qui mûrissent depuis des années et je pensais que la Ville de Paris disposait d’un service du cadastre compétent. Or, on découvre en permanence des petites erreurs, des imprévus etc. Ce qui oblige sans arrêt à apporter des rectifications, refaire des délibérations. Je trouve que cela ne donne pas une très bonne image de notre service. M. CHERKI Nous allons passer au vote. 31 DELIBERATION N° 210 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DU 259, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver le principe du déclassement et de cession à la RIVP d’une emprise de voirie d’une superficie de 26 m2 située le long de la rue des Mariniers nécessaire à l’aménagement de l’îlot des Mariniers situé dans le secteur d’aménagement de l’ancien hôpital Broussais (14e) ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 30 27 dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs 3 Mme CARRERE-GEE, Mme GIRARD, M. VIRY Abstentions : dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DLH 288 Réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme comportant 21 logements étudiants PLUS, 9 rue de la Tombe Issoire (14 e). Rapporteur : M. Jean-Paul MILLET M. CHERKI Nous passons à l’examen de la délibération DLH 288 Réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme comportant 21 logements étudiants PLUS, 9 rue de la Tombe Issoire. M. MILLET L’ensemble immobilier du 9 rue de la Tombe Issoire a été donné par bail à la ville de Paris et Paris Habitat par délibération de mai 2011. Ce terrain comporte beaucoup de carrières. L’ensemble immobilier est composé de plusieurs bâtiments : un bâtiment sur rue de quatre étages, et des bâtiments en arrière de la parcelle. Il est proposé de démolir les bâtiments situés à l’arrière afin de surélever le nouveau bâtiment. Ce projet permettra la réalisation de 21 studios et un local d’activités en rez-de-chaussée. Le projet prévoit l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite des trois logements du rez-de-chaussée. Le début des travaux est prévu en octobre 2013 et la livraison en décembre 2014. Les immeubles seront conformes aux prescriptions du plan climat. Il y a aura donc 21 logements PLUS de types T1 pour une surface de 19 m² en moyenne par logement. La résidence sera 32 confiée au CROUS. Le coût de l’opération est de 2.5 millions d’euros, dont 57 % de travaux. La ville apporte 1.5 millions d’euros de subvention, soit 40 % du coût de l’opération. La préfecture de Paris aura un droit de réservation de 6 logements, la ville de Paris disposant du reste. Je vous propose d’approuver la participation de la ville au financement. M. MARTINS Quand je parlais tout à l’heure des taux de réservations de la ville qui étaient inégaux entre la ville et la Préfecture, je constate que là c’est scandaleux. La ville paye cette opération 25 fois plus que l’état : 40 000 contre 1.5 millions d’euros, en échange de quoi, l’État à moitié moins de droits réservataires que la ville, c’est proprement scandaleux. Mais je révoquerai ces questions car je constate que plus le temps passe, plus nous sommes faibles dans ces négociations. Mais au-delà de ça, je me réjouis que de ce côté de l’arrondissement on construise des résidences étudiantes qui se connecteront bien avec les projets du Boulevard Saint Jacques, cela créera une petite poche de vie étudiante bienvenue dans ce quartier. Toutefois, ce n’est pas parce que je soutiens ce projet et que nous sommes exigeants sur le volume qu’il ne faut pas l’être d’un point de vue qualitatif. Ce qui m’inquiète sur ces programmes votés récemment et celui-ci notamment, c’est qu’on ne propose que du T1 pour célibataire, jamais de colocation. Or plusieurs études montrent que la colocation est un moyen de réussite universitaire car on sociabilise les étudiants, on lutte contre l’isolement. Je constate également que dans ce projet, il n’y a pas de cuisine commune, pas de laverie ou buanderie, pas d’équipement pour vivre ensemble. Rien n’est prévu pour que ces étudiants puissent vivre ensemble alors que leurs logements feront de 17 à 19 m². M. CHERKI Le logement étudiant est une compétence d’Etat. Une fois de plus, la ville a fait le choix de se substituer à l’État, ce qui ne durera pas, et donc de financer de manière substantielle le logement étudiant. C’est une goutte d’eau par rapport aux besoins : il y a près de 300 000 étudiants à Paris, le nombre de logements étudiants est très faible. Mais nous avons néanmoins financé près de 3 000 logements. Après, se pose la question des gestionnaires. Il y a des cas où c’est le constructeur qui gère également la résidence, mais on ne peut pas dépouiller le CROUS. Donc il est important que pour certains projets que nous finançons, le CROUS soit opérateur. C’est la raison pour laquelle précisément dans ce cas, nous désignons le CROUS, indépendamment des questions de droits réservataires. Quand on attribue, on le fait sur la base des critères CROUS et dans une discussion avec eux. En revanche, j’entends aussi ce que vous dites. Sur ce quartier, il y a un restaurant universitaire à moins de 200 mètres, l’absence de cuisine collective ne sera pas pénalisante. Nous sommes proches du Quartier Latin et de Mouffetard, il y a une salle de sport universitaire rue Jean Sarrailh, c’est un quartier où les installations à destination des étudiants sont nombreuses. Cette résidence étudiante n’est pas excentrée ce qui nous permet de ne pas avoir à construire tous ces équipements et tant mieux car il y aurait de fait eu moins de logements construits. Ce programme s’ajoute aux 350 logements étudiants qui vont être réalisés boulevard Jourdan, aux 2 000 logements étudiants et chercheurs réalisés sur la Cité Internationale Universitaire, aux 78 logements étudiants de la Porte de Vanves etc. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette création de plusieurs milliers de logements étudiants dans notre arrondissement. Je mets donc aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 211 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 288, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme comportant 21 logements étudiants PLUS, 9 rue de la Tombe Issoire (14e),et d’accorder à Paris Habitat OPH une subvention d’un montant maximum de 1 010 683 euros, dont 388 667 euros au titre de la partie neuve et 622 016 euros au titre de la partie réhabilitée ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; 33 Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 30 dont 4 30 dont 4 dont Abstentions : dont Ne prennent pas part au vote : dont - pouvoirs pouvoirs pouvoirs pouvoirs pouvoirs 2012 DEVE 186 Actualisation du Plan Climat Énergie de Paris. Rapporteur : M. Romain PARIS M. CHERKI Nous passons à l’examen de la délibération DEVE 186 Actualisation du Plan Climat Énergie de Paris, et comme nous avons quatre vœux qui y sont rattachés, je demanderai à M. Paris de nous en présenter le maximum afin que nous ayons une discussion globale. M. PARIS L’énergie est dans tout, elle est au cœur de la matière et de notre biologie individuelle, au centre de notre vie quotidienne et plus largement, elle est au centre de notre économie et de nos schémas de développement. Depuis la première révolution industrielle, c’est une énergie pas chère qui alimenté le moteur de notre économie. Elle a façonné le monde tel que nous le connaissons. En s’engageant dans la grande course au progrès au début du 19e siècle, l’homme n’a pas su percevoir que les échanges énergétiques étaient un élément essentiel de l’équilibre géo-climatique global, et que son action pouvait avoir un impact démesuré sur cet équilibre. La Conférence de Kyoto en 1997 a débouché sur une prise de conscience mondiale des enjeux du dérèglement climatique. Le plan climat de Paris entre dans cette prise de conscience dans un contexte où l’énergie est devenue chère et où les perturbations climatiques sont devenues sensibles. La délibération qui vous est présentée est un document transversal qui touche tous les champs de l’action municipale. Je vais insister sur deux choses : - Le rappel des enjeux politiques et écologiques du plan climat. Depuis l’adoption du premier plan en 2007, la situation ne s’est pas améliorée, d’où la nécessité de ce nouveau document. - Les raisons de cette actualisation : ce qui reste valable et ce qui a changé. Le premier plan climat a été adopté en 2007 par le Conseil de Paris. C’était un document original que nous n’avions aucune obligation de préparer. Paris a été pionnière en France à un moment où l’environnement était une préoccupation forte. C’était au moment du premier Grenelle de l’Environnement et avant l’échec des négociations successives. C’était une époque où l’on espérait qu’un changement de modèle économique était envisageable ou possible. Cinq ans après, la crise financière de 2008 est passée par là, nous avons vu un recentrage sur des outils anciens maintes fois testés, des tergiversations sans fin sur des réformes à mener aboutissant à 34 des demi-mesures afin de ne pas froisser les lobbys et de favoriser le retour à la croissance. Pendant ce temps, le dérèglement climatique continue. Nous n’avons pas renoncé à un usage à outrance de la nature et aux énergies fossiles. Les pays émergeant s’engouffrent dans des modèles productivistes et consuméristes que nous ne pouvons dénoncer après leur avoir montré l’exemple et avoir profité de leurs ressources naturelles. Pourtant les dernières études du GIEC sont formelles, l’élévation moyenne de la température dépassera 2°, seuil limite fixé par le protocole de Kyoto. Elle s’approchera plutôt des 4° voire plus si on continue à ce rythme. Ces perspectives sont inquiétantes alors que des régions entières risquent d’être immergées et la biodiversité gravement menacée. Nous n’avons pas le choix, nous devons devenir une société post-carbone. La ville de Paris ne peut pas tout changer, néanmoins elle peut servir d’exemple, c’est une ville regardée partout dans le monde. C’est l’enjeu de l’actualisation de ce nouveau plan climat dans lequel deux enjeux prioritaires sont affirmés : - La mobilisation de l’ensemble des acteurs ; - L’adaptation au changement climatique. Je ne vais pas m’étendre sur le bilan de la première phase du plan climat, mais la tendance est positive. Les trois grands objectifs étaient : - 25 % de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 2004 ; - 25 % de réduction de la consommation énergétique ; - 25 % d’énergie renouvelables dans le plan énergétique. Pour la politique économique de la ville de Paris, l’exemplarité se traduit par des objectifs équivalents sur une formule de trois fois 30 %. Le bilan des années écoulées depuis 2007 met en évidence que le chemin à parcourir reste long. Juste quelques chiffres entre 2004 et 2009 : - Réduction de 2 % des gaz à effet de serre sur le territoire parisien et 3 % pour les services de la ville. - Réduction de 5 % de la consommation énergétique. - 10 à 12 % de plus pour la part des énergies renouvelables : une progression intéressante et notable. L’explication réside notamment dans le fait que les choix structurants et impactant des programmes ont été engagés après 2007, les dernières mesures ont été prises en 2009, c’est le cas des énergies renouvelables dans le nouveau projet de construction, du traitement des 15 000 logements sociaux, du lancement de la réflexion sur la logistique urbaine. Il faut donc réaffirmer avec force la nécessité de ces engagements et construire un projet partagé avec l’ensemble des acteurs, c’est le sens de la charte partenariale dont le modèle est en annexe de la délibération. C’est également le sens des nombreuses actions qui seront déclinées dans les carnets thématiques à mettre au point dans les prochains mois et que vous trouverez également dans la délibération. Cela veut dire travailler avec les représentants des associations de commerçants pour leur permettre de s’engager dans une démarche de circuit court et sur la gestion écoresponsable de leurs magasins, travailler sur la précarité énergétique ou les économies d’énergie dans les 100 000 immeubles parisiens, développer l’agriculture urbaine et péri urbaine pour réduire les distances parcourues par les denrées alimentaires pour nos cantines scolaires, favoriser l’auto-partage, la pratique du vélo et les transports en commun. Un autre point de ce plan commun nous semble important, c’est l’adaptation au changement climatique. Le réchauffement d’au moins 2° est inévitable et il faut d’ores et déjà en anticiper les impacts sur nos modes de vie. Ce fut l’objet de l’exposition l’an passé « Plus de degrés, Paris s’invente » qui répond à des questions importantes sur la gestion d’épisodes pluvieux violents, la gestion de canicules plus fréquentes, le maintien d’une qualité de service constante alors que les prix de l’énergie augmentent. Ce sont des questions auxquelles nous devrons faire face dans les décennies à venir. Le plan climat apporte des solutions en s’appuyant sur des études scientifiques et en examinant tous les projets parisiens qui seront mis au point. Je vous propose d’évoquer les trois vœux. 35 Propositions de vœux V14 2012 03 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à l’éco quartier Saint-Vincent de Paul dans le cadre de l’actualisation du Plan Climat Énergie de Paris. M. PARIS Le site de Saint-Vincent-de-Paul qui a été fermé va connaître une nouvelle actualité dans les prochains mois. Dans le cadre de la loi Duflot, la ville de Paris et l’Assistance Publique devraient finaliser une négociation sur cette cession dans le cadre d’une opération d’aménagement. Depuis deux ans, la ville a engagé des réflexions sur les possibilités de réhabilitation de ce site. Conformément aux engagements pris par la majorité, c’est une réhabilitation qui devra se dérouler dans une démarche d’écoquartier, donc la prise en compte du développement durable, la prise en compte de tables mis au point au niveau européens, le respect du programme éco-urbain initié par la région en 2008. C’est donc un concept qui commence à voir le jour. L’actualisation du plan climat nous donne l’occasion d’approfondir la question du développement durable dans l’étude de la réhabilitation de ce nouveau quartier. Nous vous proposons que la ville de Paris engage ces études environnementales permettant de déterminer les objectifs de l’éco quartier, en matière d’énergies renouvelables, de géothermie. Nous vous proposons également que ce nouveau quartier fasse l’objet à partir de 2013 d’une démarche de concertation auprès de la population pour un aménagement novateur, écologique et participatif. V14 2012 04 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif au développement de l’agriculture urbaine M. PARIS Ce deuxième vœu rejoint un aspect du nouveau plan climat que je viens d’évoquer : le développement de l’agriculture urbaine. Certaines villes commencent à tester la possibilité de développer une agriculture locale sur des toitures délaissées. Faute de permettre l’autosuffisance, elle permet de partager un fort élément de lien social. C’est également une façon de mieux isoler les toitures, donc de travailler sur les économies d’énergie et l’isolation des bâtiments, et de participer à travers la végétation générale en milieu urbain, à l’économie de chaleur urbaine puisque la maximisation des plantations permet de réduire l’effet de chaleur. Le vœu proposé vise à lancer en 2013 un projet d’agriculture urbaine après examen des sites potentiels dans l’arrondissement. Ce vœu a également été déposé dans d’autres arrondissements parisiens et nous espérons ainsi créer un réseau et que la mutualisation de nos réflexions permette d’arriver à une masse critique qui rende les choses intéressantes. V14 2012 05 Vœu déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif au lancement d’un projet de bâtiment exemplaire en matière environnementale. M. PARIS Jusqu’à présent à Paris il n’y a pas eu de projet phare exemplaire en termes de construction et de bâtiment qui intègre à la fois la dimension climatique et biodiversité. On aimerait que ce bâtiment soit réalisé dans le 14e, sur un prochain projet de logement. On aimerait qu’un appel à projet soit lancé pour la fin 2013, dans le cadre de la réalisation d’un bâtiment exemplaire en matière de performance énergétique, d’émission de gaz à effet de serre et de biodiversité. M. CHERKI 36 Il y a neuf inscrits pour les prises de parole, je vous demanderai vue l’heure d’être denses et synthétiques. M. MARTINS Je vous donnerai juste vous citer les chiffres de l’organisme météorologique mondial qui a signalé que nous avions atteint en 2011 un taux record d’émission de gaz à effet de serre. Si nous arrêtons l’émission de ces gaz à effet de serre la situation actuelle aura malgré tout des conséquences sur l’environnement pour encore plusieurs siècles. Le scénario le plus probable est une augmentation de 4° à l’horizon 2060, soit un certain nombre de cataclysmes climatiques à envisager, cette augmentation de la température ne peut avoir lieu sans des conséquences majeures sur notre écosystème. Par conséquent cette prise en compte des questions environnementales n’est plus simplement une question de confort ou de vertu. Ça devient une question de sécurité pour nous et nos enfants. Il faut avoir des actions courageuses, immédiates et radicales. Je trouve malgré tout ce plan climat un peu frileux, il comporte de bons objectifs, mais à la lecture de tous les documents je n’ai pas trouvé comment la ville de Paris va à l’horizon 2020 parvenir à ces trois fois 25 % proposé et aux trois fois 30 % dans ses administrations. Pour autant, je partage avec M. Paris le fait que nous n’avons pas le choix, nous devons y arriver au risque d’aller au-devant de grandes difficultés. Ce plan climat ne donne aucune programmation ni plan budgétaire, on ne sait pas si sur les huit ans qui viennent, la ville de Paris est capable de garantir un investissement a minima pour la réalisation des logements, etc. C’est inquiétant. Le plus surprenant est qu’il n’y a aucune mesure réglementaire alors que la ville de Paris sait parfaitement réglementer et encadrer pour imposer des choses en matière d’urbanisme ou de voirie. Ce plan est composé d’incitations, de chartes de bonnes pratiques, de partenariats. L’urgence est là. Il faut agir, les incitations ne suffisent pas dans ce plan climat. Et pourtant, je suis la plupart du temps favorable à l’incitation, plus qu’à la réglementation. Mais là, il s’agit d’une urgence, jeune ne comprends pas que la ville soit si peu encline à avoir un peu de courage. C’est un enjeu de sécurité. Le dernier point que ce plan climat ne comprend pas est la dimension métropolitaine. Les questions de qualité de l’air, d’énergies renouvelables etc. ne s’arrêtent pas au périphérique. Ce plan climat ne concerne que Paris, il faudrait être un peu plus ambitieux car la question énergétique se traitera à l’échelle de la métropole. Les questions climatiques et énergétiques sont des enjeux scientifiques. Je regrette que la ville de Paris ne donne pas dans ce plan climat un vrai soutien financier aux laboratoires de recherches universitaires et aux grands instituts de recherche qui travaillent sur ces question-là. Être financeur serait aussi soutenir les recherches mondiales à ce sujet. Mme ATALLAH Pour adopter ce plan climat, il faut opérer un changement de politique dans tous les secteurs. Dans l’intervention sociale, nous avons profité d’une école sociale dans l’arrondissement qui forme des diplômés sociaux pour mener un diagnostic que la qualité énergétique. On sait que la ville aide plus de 2 000 ménages dans le 14e sur les factures d’énergie. Beaucoup de familles sont endettées auprès des fournisseurs d’énergie, nous dépensons près de 300 000 euros pour financer ce projet d’aide au paiement des factures d’énergie. Nous allons donc établir un diagnostic sur les ménages bénéficiaires de ce dispositif pour changer de politique afin qu’à chaque fois qu’un ménage a recours à une aide de la ville pour le paiement de sa facture d’énergie, il y ait une intervention pédagogique pour accompagner les ménages dans une démarche d’économie d’énergie. Cela introduira un changement de culture auprès des consommateurs les plus fragiles. L’écologie ne peut pas être une priorité dans une certaine catégorie de la population, mais nous pouvons contribuer par l’éducation et la pédagogie à l’émergence de nouveaux comportements. C’est certes symbolique mais important pour ces ménages. M. CAYOL Quand le premier plan climat a été voté il y a cinq ans, il a été voté à l’unanimité. Il est évident qu’on ne peut pas proposer des objectifs à la baisse aujourd’hui par rapport à ceux du premier plan climat. Le bilan des réalisations de ces cinq dernières années est modeste. Les résultats sont en –déjà de ce qu’on pouvait attendre. On parle de la baisse de la consommation d’eau de 1 %, c’est une baisse structurelle au niveau national depuis 1990, donc ce qui a été fait à Paris n’est pas plus brillant qu’ailleurs. On a amélioré les emballages etc. Il y a un certain nombre de choses qui ne 37 relèvent pas d’un effort particulier de la ville de Paris. Sur les objectifs fixés pour 2020, on constate que le chemin sera difficile pour y parvenir. Le précédent plan prévoyait que 100 000 immeubles devaient faire l’objet de modifications dans le cadre de ce plan climat, on est loin du compte. On nous parle de mesures phares promotionnelles plutôt qu’opérationnelles. Tout cela est qualitatif plutôt que quantitatif. Il y a toujours une très grande ambiguïté de ces documents, on mélange des chiffres qui n’ont pas la même origine. Quel est le plan de financement prévu pour atteindre le résultat ? Quelle est l'efficacité de l’agence parisienne du climat ? Si on veut obtenir des résultats, il faudrait améliorer la formation des compagnies du bâtiment. Tout ceci me donnerait envie de ne pas voter ce plan climat car ce serait donner une espèce de satisfecit à la ville sur un projet médiocre. Toutefois, ne pas le voter serait regrettable surtout si la ville de Paris qui défend des objectifs qui me semblent intéressants y parvient. M. MILLET Sur le vœu concernant l’éco quartier Saint-Vincent-de-Paul, il y a des réflexions à mener sur le thème de la gestion de l’eau de pluie, de la propreté en généralisant le compost dans les immeubles, sur l’énergie avec des études sur la récupération de chaleur et de lancer une étude sur la géothermie. Je souhaite que l’on soit Sur le vœu du bâtiment exemplaire, j’y suis favorable. Il y a déjà un bâtiment exemplaire programmé c’est la Maison d’Ile de France sur la cité universitaire. C’est un bâtiment à énergie positive, écologique. Ca n’empêche pas que nous ayons un deuxième projet. Mme CARRERE-GEE Nous voterons ce projet de délibération. Je tiens à saluer la démarche du plan climat 2007 alors que nous n’y étions pas obligés. Pour la fixation des objectifs qui sont ambitieux et cohérents, je regrette que nous ayons plus de talents pour les fixer que pour les faire respecter. Je ne fais pas griefs à la ville que les bâtiments privés et les hôtels ne soient pas engagés dans des démarches écologiques. C’est embêtant que les objectifs de réduction de consommation de papier u de flotte de véhicule de la ville, ne soient pas respectés alors que cela fait partie d’un plan voté. Je regrette aussi les retards pris pour la réalisation du parc locatif social pour lesquels les plans de réductions énergétiques ne sont pas du tout supervisés, on en est loin. L’énergie solaire à Paris n’est toujours pas aboutie. Je trouve qu’il faut être rigoureux dans l’évaluation des objectifs de ce plan climat, mais ce n’est pas le cas du document que nous avons eu qui comporte un grand nombre de données mais pas ce que nous attendons en termes d’objectifs chiffrés, d’écarts, de comparaisons annuelles etc. Je trouve ce travail d’évaluation très limité. Je rejoints mes collègues sur l’absence de prise en compte métropolitaine et sur les leviers pour agir : quels investissements, quelles modifications réglementaires etc. Je me félicite de cette démarche, bien que ce soit désormais une obligation légale, mais je trouve que cela manque de rigueur et que ce projet est très politique. Mais nous voterons ce projet de délibération. Mme BLAUEL Beaucoup de choses ont déjà été dites. Mais il est important de prendre le temps d’avoir des débats de fonds. Le plan climat n’est pas anodin. Je suis ravie qu’on entende que Modem et UMP vont voter ce plan climat. On partage au moins un diagnostic là-dessus et la plupart d’entre nous reconnaissent l’urgence des enjeux. L’enjeu et les débats du réchauffement climatique est un discours qui n’est plus porté que par les écologistes aujourd’hui. La banque mondiale s’inquiète d’un réchauffement pouvant aller jusqu’à 4° et elle a une vision catastrophiste de ce que pourrait être ce réchauffement : sécheresses, vagues de chaleur, baisses de ressources en eau, etc. Il est vraiment temps de nous rendre compte que la responsabilité de l’homme est sans équivoque, pour sortir de cette situation, il faut sortir de l’inertie politique pour inverser la tendance. On ne veut pas s’arrêter à La vision apocalyptique que l’on peut avoir. Cela demande d’engager le changement et la transition écologique de notre société. Cela signifierait d’avoir le courage de changer notre modèle de développement pour entrer dans un modèle qui permette de faire face aux changements climatiques et à chacun de vivre mieux. La planète d’aujourd’hui nous permet de nous nourrir, nous soigner, produire nos biens de consommation dont nous dépendons. Faire passer les enjeux de préservation de la planète après les enjeux économiques de production et consommation, d’exploitation des ressources naturelles, aura 38 des conséquences sociales désastreuses. Pour entrer dans cette transition écologique, nous devons travailler à réduire notre empreinte écologique sur la planète. Ca ne passera pas baisser nos recours aux énergies renouvelables, baisser les gaz à effet de serre etc. C’est un enjeu majeur. À Paris, nous avons un adjoint à l’environnement assez efficace. C’est l’enjeu de la conférence de Doha qui débute ces jours-ci. La lutte contre le réchauffement climatique passe aussi par des négociations au niveau territorial. Ce n’est pas anodin et marginal. La ville de Paris a remis à plat son plan climat et s’engage à un niveau important, avec des objectifs ambitieux. Il faut aussi retenir la mise en cohérence des actions. Cela a des répercussions au plan social et économique, sur le plan de l’emploi. Tout ce plan à cette logique, ce n’est pas une simple succession de mesures. C’est une vraie mise en œuvre de l’écologie dans la politique publique, c’est une démarche globale. Il va falloir que tous les acteurs s’y mettent, il y a des choses qui relèvent de l’incitation fiscale, mais c’est une logique globale qui doit se mettre en œuvre et prendre de plus en plus de place. J’insiste aussi sur la mise en place d’un cahier stratégique d’orientation du territoire qui permet d’aller encore plus loin dans la vision à avoir de la ville demain. C’est dans le cadre de ce cahier que je vais vous présenter les deux autres vœux présentés par le groupe Europe Écologie Les Verts. En effet il y avait déjà eu une réalisation de bâtiment exemplaire mais ça n’empêche pas qu’on en ait d’autres. Sur l’éco quartier, c’est une bonne nouvelle que ces dimensions soient prises en compte, je voudrais juste rappeler que la dimension participative est un enjeu important de la réalisation d’un éco quartier. Saint-Vincent-de-Paul est le début d’une démarche au plan climat, à terme pour nous, c’est toute la ville qui devrait réfléchie comme un éco quartier. V14 2012 07 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à l’installation d’une canopée solaire sur le périphérique. Mme BLAUEL Il se trouve que l’un des objectifs du plan climat est de porter à 25 % la part d’énergies renouvelables dans les consommations d’énergie du territoire parisien. Il va donc falloir trouver des sites dans la capitale pour accueillir les panneaux solaires et autres installations d’énergies renouvelables. On peut utiliser les toits des bâtiments publics. Nous avons cherché des surfaces plus importantes. Il nous semble pertinent d’utiliser le linéaire du périphérique pour y poser une couverture légère à certains endroits pour y poser des panneaux solaires. Non seulement cela permettrait de produire des énergies renouvelables, mais cela permettrait aussi de travailler sur la réduction du bruit, et de ne pas avoir à réaliser de nouvelles surfaces. Par ailleurs, une couverture légère serait peu chère et serait rentabilisée par la production d’énergie. Ce n’est pas une proposition révolutionnaire puisque Londres a déjà travaillé dans ce sens, d’autres villes également. C’est assez commun. Notre vœu demande une étude de faisabilité pour réaliser cette couverture. V14 2012 06 déposé par Romain PARIS, René DUTREY, Celia BLAUEL et Marie ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à la création d’un programme participatif de végétalisation des murs. Mme BLAUEL Végétaliser un mur a beaucoup d’avantages au-delà de rendre le mur esthétiquement beau : cela permet de baisser la pollution de l’air en solvants, donc un aspect positif en matière de santé, de réduire les îlots de chaleur, isolation phonique et thermique, c’est facile à mettre en place et économique. Nous demandons donc la mise en place de ce programme. M. CHERKI Mes chers collègues, cela fait 3 h 20 que le conseil a commencé. Il reste encore des prises de paroles, une question, deux vœux, et six délibérations. Je vous demande d’être moins égoïstes dans vos prises de parole. Je le dis pour le public qui a fait l’effort de venir pour des dossiers les concernant directement et qui viendront après. M. ROUSSIER 39 Pourquoi les sommets sur les changements climatiques échouent, c’est en raison d’intérêts privés de très grandes entreprises internationales, notamment les compagnies d’eau françaises. Tant que les intérêts publics ne seront pas revenus à la majorité des conseils d’administration de ces grandes entreprises, tant que nous n’aurons pas dénationalisé les grands moyens d’énergie, les villes ne pourront pas faire grand-chose par rapports aux intérêts privés. Ce plan climat Paris est bien, mais je ne vois pas l’organisation de son financement. Qui paye ? Y a-til une logique d’ensemble dans le financement du logement social ? Cela n’est pas clair dans le document. Dans le parc de logement privé, il y a énormément d’économies d’énergies qui pourraient être faites. Notamment dans la lutte contre l’insalubrité. Nous voterons cette délibération. Mme MEADEL Ma remarque porte sur le vœu de couverture solaire sur le périphérique, le 14e est légitime à s’engager sur ce projet-là. Mais sur sa mise n’œuvre, sur la gouvernance, il faudra mettre en place une contractualisation avec les communes limitrophes et cela me paraît prématuré de l’envisager. Mais nous sommes dans un projet à long terme et dans une perspective qui s’inscrira dans le cadre de la future campagne municipale qui souhaite voir émerger un grand projet. L’un des enjeux est justement de définir comment on peut réussir à mettre en place un partenariat avec les communes limitrophes, un projet de gouvernance avec une mutualisation des moyens qui permettrait d’offrir une perspective pour avoir non seulement une ville propre mais qui donnerait à Paris un bien en termes d’innovation tout à fait intéressant. Il convient à la municipalité d’encourager ce vœu et d’y contribuer. M. CHERKI Ce vœu, je le vote. M. DUTREY Sur ce plan climat si nous étions à Doha aujourd’hui nous aurions à nous mettre d’accord sur des plans ambitieux. Toute la responsabilité qui pèse sur les collectivités vient du fait que les nations n’arrivent pas à se mettre d’accord sur des objectifs et des moyens pour les atteindre. Cela rend la situation compliquée et fait reposer sur les collectivités les seules possibilités d’actions fortes et concrètes par rapport au plan climat. Au sein de la Ville de Paris, il y a dans chaque direction, un référant du plan climat. Ces acteurs du plan climat ont été formés. Pour créer cette culture du plan climat et permettre à la Ville de Paris de prendre ce virage, il fallait une méthode. Et cette méthode permet de convaincre personne par personne. Ce plan climat n’est pas un document de communication, la preuve en est que les objectifs non atteints sont cités et assumés. Nous avons fixé des indicateurs et aujourd’hui la ville de Paris répond en donnant sa position sur ces indicateurs fixés en 2007. Nous savons que sur les administrations parisiennes, on bloque sur le parc automobile de la ville. Ce parc a déjà baissé de 10 % mais nous ne pouvons aller plus loin. Beaucoup de remarques sur le fait qu’il n’y avait pas de budget annexé au plan climat, ces remarques peuvent être portées sur tous les documents d’orientation. L’annualisation budgétaire de certains projets empêche d’avoir un budget stable sur d’autres projets. Nous sommes dans un problème de méthode car ce projet devrait avoir une portée budgétaire longue or, la loi ne le permet pas. Sur les réglementations et les interdictions, il y a des choses très strictes et des normes fixées. Quand on souhaite interdire le chauffage électrique, on n’est plus sur une prérogative municipale. Nous savons qu’il faut faire avancer des réglementations, mais beaucoup sortent de nos prérogatives. Comment fonctionne la ligne plane climat pour la réhabilitation des logements sociaux, nous devons mettre une énorme pression sur les bailleurs pour faire respecter ce plan climat. Il y a une ligne budgétaire plane climat avec en face, quand elle est respectée, une subvention qui varie selon le niveau de travaux réalisés. Quand on réhabilite des logements sociaux, cela a un effet. Quand on implante des panneaux solaires cela a aussi un effet, mais n’oublions pas que le coût de rachat de cette électricité ne cesse de baisser et n’est pas stable, ce qui ne favorise pas l’engagement. On est face un problème d’inadaptation du cadre légal national et du prix qui ne correspond pas à une volonté de développement de cette filière photovoltaïque. 40 Aujourd’hui le plan climat se réalise au plan local de la ville et non de la métropole, c’est une aberration je suis d’accord, on ne peut que souhaiter que ce soit le dernier plan climat parisien et que le prochain soit métropolitain. M. CHERKI Je vous remercie pour le travail accompli sur ce plan climat. Il y a des échecs et des insuffisances Mais ce plan est ambitieux dans sa volonté politique. Il faut que la démarche entre dans les mœurs. Si nous baissions nos objectifs, il y a aurait moins de réussites. Les résultats sont engageants, il y a aussi des enjeux d’arbitrage et budgétaires. Je vous appelle à voter ces cinq vœux car on se saisit du plan climat sur plusieurs arrondissements. Ils montrent des études et enrichissent le plan climat pour voir si on peut le réaliser. Après ce sont des choix politiques mais ne nous privons pas de la possibilité d’étudier la faisabilité de ces projets. Juste une remarque M. Cayol, vous êtes la seule formation politique (UDI) à ne pas voter le plan climat. Je rappelle quand même que le Président de votre parti est M. Borloo, qu’il a été beaucoup critiqué pour le Grenelle de l’Environnement. Je vous demande de réfléchir. M. CAYOL J’ai réfléchi et je voterai pour avec l’espoir que nous ferons mieux à l’avenir. Mais nous devons en effet beaucoup à M. Borloo dans ce domaine. M. CHERKI J’ai bien fait car je me réjouis que ce plan climat puisse être voté à l’unanimité. Je mets donc aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 212 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DEVE 186, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’adopter l’actualisation 2012 du Plan Climat Énergie de Paris ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Romain PARIS, Adjoint au Maire du 14e chargé du Patrimoine, du développement durable et de la mise en œuvre du plan climat ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 30 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs M. CHERKI Je mets donc aux voix maintenant les vœux. 41 DELIBERATION N° 219 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Sur Proposition de Romain PARIS, René DUTREY, Célia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à l’écoquartier Saint-Vincent de Paul dans le cadre de l’actualisation du Plan Climat Énergie de Paris ; ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS Après l’arrêt définitif des fonctions hospitalières en février dernier, et alors que la Loi Duflot sur la mobilisation du foncier public en faveur de la production de logement est en cours d’examen au Parlement, l’avenir du site de Saint-Vincent de Paul va connaîtra dans les prochains mois une nouvelle actualité, alors que la Ville de Paris et l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris négocient les conditions de sa cession dans le cadre d’une opération d’aménagement. Depuis 2 ans, la Ville conduit une étude de faisabilité, qui doit permettre de fixer les grandes orientations d’aménagement du site, ainsi que des éléments de programmation réalistes, afin, à la fois, de déboucher sur un accord avec l’AP-HP pour la cession du site et de répondre aux enjeux et aux besoins de la population en matière de logements, d’équipements, d’emplois, etc. Cette étude, qui n’est pas achevée, prévoit en outre une démarche de concertation auprès de la population. Conformément aux engagements pris lors des élections municipales en 2008, cette opération devra se dérouler dans le cadre d’une démarche d’écoquartier. Ce concept résulte de la prise en compte des enjeux de développement durable dans la fabrication de la ville, trop longtemps pensée dans une logique extensive, sans tenir compte des contraintes environnementales qui pèsent sur les habitats humains, et de leurs impacts réciproques. Avec les démarches portées par l’Union Européenne (Programme Concerto lancée en 2005), par le Ministère de l’Écologie (concours Écoquartiers lancé en 2008) ou encore la Région Ile-de-France (Programme Nouveaux Quartiers Urbains initié également en 2008), le concept a d’ores et déjà été expérimenté depuis plusieurs années, et plusieurs opérations parisiennes ont été réorientées pour intégrer cette dimension (Clichy-Batignolles, Gare de Rungis). Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté. Votants : 30 dont 4 pouvoirs Pour : 30 dont 4 pouvoirs Contre : Abstentions : 42 DELIBERATION N° 220 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Sur Proposition de Romain PARIS, René DUTREY, Célia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif au développement de l’agriculture urbaine ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS -------------------------------- Considérant que l’agriculture urbaine est entendue communément comme une production localisée en ville ou à sa proximité ; Considérant que selon la FAO, institution des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture, l’agriculture industrielle ne pourra suffire à nourrir la planète sur le long terme, en raison de la raréfaction des terres arables, la dépendance aux combustibles fossiles et aux impacts des modes de production sur le climat ; Considérant les multiples bénéfices environnementaux de l’agriculture urbaine (gestion des eaux pluviales, isolation thermique dans le cas des toitures, recyclage des déchets urbains, faibles empreintes carbone due aux transports, renforcement de la biodiversité) ; Considérant que l’agriculture urbaine s’inscrit dans une logique de circuits courts de production pour réduire les émissions de GES et de renforcement de la résilience des villes ; Considérant que les techniques éprouvées à travers le monde démontrent que des superficies modestes, y compris sur les toits, peuvent produire des quantités non négligeables de végétaux et que des projets, en Amérique du Nord notamment, offrent des pistes reproductibles de modèles de gestion, de fonctionnement et d’équilibre économique ; Considérant que la production alimentaire peut être porteuse de projets d’intérêt social locaux (insertion sociale et économique, renforcement des liens entre générations et cultures, solidarité envers les plus démunis, transmission des savoir-faire) ; Considérant l’importance d’éduquer les urbains à l’alimentation et aux impacts de leurs consommations sur l’environnement et sur les territoires au-delà de Paris ; Considérant l’intérêt croissant pour ce type de projets en France et les nombreux débouchés possibles pour les productions, bruts ou cuisinées (sous forme de repas préparés, marchés, paniers) ; Considérant que de tels sites peuvent également servir de support à la formation dans le domaine de l’emploi vert et aux métiers liés au jardinage, à l’agriculture, à la cuisine, … Considérant le potentiel important à Paris pour développer des projets d’agriculture urbaine (existence de quelque 80 ha de toitures sur dalle sans encombrements selon l’APUR) ; 43 Considérant le potentiel des carrières souterraines parisiennes, dont le réseau fait plus de 300 km, situé en particulier dans le 14e arrondissement, susceptible de permettre le développement de la myciculture ; Sur proposition du groupe Europe Écologie Les Verts, le Conseil du 14e arrondissement émet le vœu que, dans le cadre de la déclinaison du Cahier d’Adaptation au Territoire du Plan Climat Énergie, la Mairie de Paris lance en 2013 un projet d’agriculture urbaine après examen des sites potentiels dans l’arrondissement. Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 dont 4 pouvoirs 30 dont 4 pouvoirs M. CHERKI Je porte aux voix le vœu sur la réalisation d’un bâtiment exemplaire. M. MARTINS Nous ne prendrons pas part à ce vote car n’avoir qu’un seul bâtiment c’est l’arbre qui cache la forêt. M. CARRERE-GEE Je demande qu’on nous présente un projet sérieux. Je suis pour l’agriculture urbaine mais je trouve vos vœux un peu ludiques. Je m’abstiendrai sur celui-ci. M. CHERKI Il s’agit juste de mener une étude sur les sites potentiels. DELIBERATION N° 221 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Proposition de vœu par Romain PARIS, René DUTREY, Célia BLAUEL et Marie-Thérèse ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif au lancement d’un projet de bâtiment exemplaire en matière environnementale ; ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS -------------------------------Considérant la volonté de la Ville de Paris d’articuler ses plans d’action en faveur du développement durable et notamment le Plan Climat Énergie et le Plan Biodiversité 44 Considérant que les phénomènes de dérèglement climatique et d’érosion de la biodiversité sont étroitement liés dans la mesure où la biodiversité est affectée par l’évolution du climat et où la dégradation des écosystèmes aggrave les effets du changement climatique Considérant que la réduction des émissions de gaz à effet de serre par un bâtiment doit être pensée à toutes les étapes de son cycle de vie – lors de l’extraction et la fabrication des matériaux, lors de la construction, lors de l’utilisation dudit bâtiment et enfin lors de sa démolition et du recyclage des matériaux, Considérant que les techniques permettant de telles réductions de GES sont aujourd’hui connues -utilisation de matériaux produits à proximité pour éviter un transport sur de longues distances, utilisation d’agro matériaux comme le béton de chanvre, ou encore, pour l’isolation, de matériaux biosourcés type laine, chanvre ou textiles recyclés plutôt que les produits dérivés du pétrole comme la mousse de polyuréthane, utilisation de matériaux recyclables, optimisation de l’orientation du bâti, utilisation d’un mix d’énergies locales et renouvelables (géothermie, récupération de la chaleur issue des eaux usées, production de déchets à partir de déchets fermentescibles, etc.), Considérant que cette approche permettrait aussi de limiter (via une moindre exploitation des carrières, des forêts, des gisements pétroliers) l’impact de la construction sur les milieux en dehors du territoire parisien et donc de limiter globalement l’impact de la ville sur la biodiversité, Considérant que les techniques permettant l’intégration du vivant dans le bâti existent également (végétalisation des façades, utilisation de matériaux non traités, création d’anfractuosités pour les oiseaux et de points d’ancrage pour les végétaux, installation de nichoirs et d’abris, proscription des grandes baies vitrées responsables de collisions pour les oiseaux, etc.), Considérant qu’une végétalisation bien conçue des façades participe à la fois aux performances énergétiques d’un bâtiment et à l’enrichissement de la biodiversité sur un territoire, Considérant qu’un aménagement adapté des espaces libres au sol d’une parcelle peut participer à l’amélioration de la biodiversité en milieu urbain (perméabilisations des sols, végétalisation, établissement de connections avec les espaces végétalisés environnants, etc.), Considérant les nombreux autres services rendus par la végétation en zone urbaine dense (rétention d’eau, amélioration de la qualité de l’air, lutte contre les îlots de chaleur, meilleure qualité paysagère, etc.), Considérant qu’un bâtiment peut être support d’agriculture urbaine dans une logique de circuits courts de production pour réduire les émissions de GES, de renforcement de la résilience de nos villes, de création de nouveaux emplois et de renforcement du lien social, Considérant la nécessité d’expérimenter et d’évaluer ce type de bâtiments dans une perspective de reproduction, Considérant que Paris, et le 14e arrondissement en particulier, se doit d’être exemplaire et à la pointe de l’innovation, Sur proposition du groupe Europe Écologie Les Verts, le Conseil du 14e arrondissement émet le vœu que, dans le cadre de la déclinaison du Cahier d’Adaptation au Territoire du Plan Climat Énergie, soit lancé d’ici la fin 2013 un appel à projet pour la réalisation dans le 14e arrondissement d’un bâtiment exemplaire en matière de performance énergétique, d'émission de gaz à effet de serre et de biodiversité. Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté à la majorité. Votants : 30 dont 4 pouvoirs Pour : 25 dont 4 pouvoirs Contre : Abstentions : 5 M. MARTINS, M. de la MOISSONNIERE, M.VIRY, Mme GIRARD, Mme CARRERE-GEE 45 M. CHERKI Nous passons au vote du vœu quatre sur le programme participatif de végétalisation des murs. DELIBERATION N° 222 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Proposition de vœu de Romain PARIS, René DUTREY, Célia BLAUEL et Marie ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à la création d’un programme participatif de végétalisation des murs ; ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS -------------------------------Considérant que la végétation des villes participe à la diminution des phénomènes d’îlot thermique urbain en créant de la fraîcheur par différents processus (ombrage saisonnier des infrastructures ; évapotranspiration ; minimisation des écarts de température au sol) ; Considérant que la végétation isole et régule la température des murs en créant en été un écran contre la chaleur du soleil et en protégeant en hiver des vents froid - la température maximale des murs végétaux est de 30 °C contre 60° pour les murs classiques en fonction du type de revêtement. Une étude de Sandifer et Givoni (2002) a démontré l’effet rafraîchissant de la vigne vierge sur un mur, avec des réductions de températures allant jusqu’à 20 °C, comparativement à un mur non ombragé ; Considérant que la végétalisation des façades offre une surface végétale supplémentaire et significative pour l'épuration de l'air ; Considérant que la végétalisation fixe de nombreux polluants et poussières en suspension dans l’air (contrairement aux surfaces minérales) et que les plantes grimpantes rendent ainsi l’air plus respirable car moins sec ; Considérant que les murs végétalisés participent à l’essor de la biodiversité floristique et faunistique en milieu urbain, par les plantes utilisées comme par les espèces de faune qui viennent y trouver nourriture et habitat ; Considérant que les murs végétalisés ont des qualités esthétiques indéniables et que sur un bâti existant sans qualité notoire, la plus simple des façades vertes contribuera à changer positivement l’image du bâtiment ; Considérant que, quand les réseaux souterrains le permettent, ces aménagements sont simples, peu consommateurs d’espace (une fosse de 15 cm de largeur est suffisante), peu coûteux et que la gestion des plantations peut être confiée aux habitants qui en font la demande ; Considérant que ces solutions sont par ailleurs d’un coût d’entretien faible ; 46 Considérant que la nature en ville est support de lien social et que l’implication des habitants dans la végétalisation de l’espace public permet de développer une relation avec leur environnement en général et l’espace public en particulier, en renforçant les liens sociaux ; Considérant que d’autres programmes municipaux participatifs tels que celui de Lille depuis 2003, "Verdissons nos murs", celui de Rennes depuis 2004, "Embellissons nos murs", ou des actions plus récentes de déminéralisation et de végétalisation de parcelles de trottoirs comme à Strasbourg en 2012, sont concluantes et remportent un succès croissant ; Considérant l’important potentiel pour ce type d’opérations à Paris comme le montre l’étude APUR « l’espace public parisien : nouvelles pratiques, nouveaux usages » et les réalisations déjà menées dans le 14e arrondissement (par exemple 75, rue du Père Corentin, rue Émile Richard, rue des Thermopyles, etc.) ; Sur proposition du groupe Europe Écologie Les Verts, le Conseil du 14e arrondissement émet le vœu que, dans le cadre de la déclinaison du Cahier d’Adaptation au Territoire du Plan Climat Énergie, la Ville de Paris mette en place dès 2013 un dispositif offrant la possibilité aux Parisiens (ne) s de végétaliser les fonds de trottoir le long des murs des habitations. Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté à l’unanimité Votants : 30 dont 4 pouvoirs Pour : 30 dont 4 pouvoirs Contre : Abstentions : M. CHERKI Sur les études de faisabilité sur la canopée solaire DELIBERATION N° 223 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Sur proposition de Romain PARIS, René DUTREY, Célia BLAUEL et Marie ATALLAH du groupe Europe Écologie Les Verts relatif à l’installation d’une canopée solaire sur le périphérique ; ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS -------------------------------Considérant la réaffirmation dans le Plan Climat 2012 de l’objectif de porter à 25 % la part d’énergies renouvelables de la consommation énergétique du territoire parisien ; 47 Considérant que l’atteinte de cet objectif nécessite un redoublement des efforts engagés depuis 2007 dans ce domaine et la levée des obstacles posés par le précédent gouvernement et particulièrement ceux mis au déploiement de l’énergie photovoltaïque, secteur traumatisé par les variations brutales des tarifs d’achat de l’électricité produite, qui lui ont fait perdre 15 000 emplois ; Considérant les engagements du nouveau gouvernement pour une évolution positive des tarifs d’achat de l’électricité produite par centrales photovoltaïques ; Considérant que, de ce fait, l’énergie solaire redevient pour Paris une ressource importante d’énergie qu’il convient d’exploiter partout où cela est possible ; Considérant que l’établissement d’un cadastre solaire permettra d’orienter les installations sur les toits de la Capitale ; Considérant néanmoins la rareté des grands espaces disponibles pour installer au sol des centrales solaires et la nécessité de ne pas accroître l’imperméabilisation des sols ; Considérant que des exemples étrangers montrent l’intérêt d’exploiter l’espace au-dessus de voies de circulation : installation photovoltaïque sur une ligne TGV en Flandres Belge ou le pont solaire de Blackfriars station à Londres projet dont le chantier a démarré ; Considérant que, sur les 120 hectares de chaussée du périphérique, 20 hectares à l'ouest comme à l'est de Paris sont bien orientés et sont donc potentiellement favorables à l'installation de panneaux photovoltaïques car en tranchée ; Considérant que ces dispositifs offriraient, comme les caissons acoustiques posés au-dessus de l'A6B vers la porte d'Italie, une protection phonique pour les riverains (- 10 dB pour ces caissons de l’A6) et de l’ombre pour les automobilistes en cas de canicule ; Considérant que ce projet fera de Paris la capitale mondiale du solaire. Aussi, sur proposition du groupe Europe Écologie Les Verts, le conseil d'arrondissement du 14e émet le vœu que soit lancé, dans le cadre de l’élaboration du cahier d’adaptation, une étude de faisabilité quant à la réalisation d’une couverture légère du périphérique, support de panneaux photovoltaïques dans la construction d’une canopée solaire. Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté à l’unanimité Votants : 30 dont 4 pouvoirs Pour : 30 dont 4 pouvoirs Contre : Abstentions : - 2012 DLH 241 Réalisation par ICF LA SABLIÈRE d'un programme de réhabilitation progressive Plan Climat de 105 logements, 2-4 square Auguste Renoir (14e). Rapporteurs : M. Jean-Paul MILLET, M. Romain PARIS M. MILLET Il s’agit d’un programme d’isolation thermique réalisé par ICF LA SABLIÈRE, dans le cadre du Plan Climat, sur les façades du bâtiment construit en 1970 et qui comprend 105 logements. Le coût de l’opération est estimé à 480 000 euros dont 25 % de subventions municipales. 48 M. PARIS C’est un bâtiment qui présente des difficultés structurelles sur le bâton. L’essentielle de l’intervention est donc une isolation par l’extérieur. Les menuiseries avaient déjà été changées. La situation originale du bâtiment par rapport à d’autres construits dans les mêmes années n’est pas catastrophique puisque la consommation actuelle est d’environ 150 kWh par mètre carré et par an. L’objectif est d’atteindre 98 kWh par mètre carré et par an au terme de cette opération. M. VIRY Je vais vous demander d’appliquer le vœu que nous venons d’adopter à l’unanimité dans le cadre du plan Climat en demandant au bailleur ICF LA SABLIÈRE ne pas retirer la vigne vierge qui couvre le mur nord de l’immeuble. Ce quartier représente un équilibre social et esthétique, il a son charme. ICF LA SABLIÈRE entretient son parc de manière aléatoire. Quand j’ai vu la délibération, j’ai cru que nous parlions d’un autre immeuble boulevard Renoir qui a été dangereux pour les habitants. Dans la mesure où vous subventionnez 25 % des travaux, on vous demande de faire pression sur le bailleur pour qu’il trouve une solution afin de préserver l’esthétique générale du quartier et que cet élément de verdure soir préservé. M. MILLET Je suis au courant de ce dossier avec La Sablière. Il faut peut-être réfléchir à d’autres méthodes de végétalisation de ce mur. Mme ATALLAH Je confirme ce que vient de dire M. Millet. Ils sont tout à fait d’accord pour voir comment végétaliser autrement. Mme BLAUEL Il y a en effet un souci sur ce mur et je pense que les contraintes de travaux ne permettent pas de conserver la vigne vierge. Ce qui est ennuyeux c’est que poudres raisons économiques, La Sablière a fait le choix de remplacer la végétalisation par une fresque artistique et compte tenu de nos engagements pris concernant le plan climat, il serait bien de les solliciter à nouveau. Je l’ai fait en tant qu’adjointe mais n’ai pas eu de réponse. Vue l’implication financière de la ville, il faut peutêtre passer à une voie supérieure. M. CHERKI Nous allons les solliciter pour qu’ils trouvent une solution de végétalisation de ce mur. Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 213 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 241, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme de réhabilitation progressive Plan Climat de 105 logements, 2 – 4 Square Auguste Renoir (14e) et d’accorder à ICF LA SABLIÈRE une subvention d’un montant maximum de 120 350 euros ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté et Monsieur Romain PARIS, Adjoint chargé du patrimoine, du développement durable et de la mise en œuvre du plan climat ; 49 Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 30 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DLH 283 Réalisation par Coopération et Famille d'un programme de réhabilitation Plan Climat de 255 logements, 225-231 rue d’Alésia (14 e). Rapporteurs : M. Jean-Paul MILLET, M. Romain PARIS M. CHERKI Nous passons à l’examen de la délibération DLH 283 pour la réalisation par Coopération et Famille d'un programme de réhabilitation Plan Climat de 255 logements, 225-231 rue d'Alésia, pour laquelle j’ai une demande de prise de parole de la Présidente de l’amicale des résidants. M. MILLET Cette délibération résulte de très longues négociations entre le bailleur et l’amicale des locataires représentées par Mme la Présidente ici présente. Cette résidence à 40 ans et avait un grand besoin de travaux de réhabilitation reportés depuis de nombreuses années. Il s’agit de deux immeubles importants : un de huit étages en front de rue et un de quinze étages en fond de parcelle. Ils ont été construits en 1969, avec une majorité de logements T2 et T3. Le programme de réhabilitation devrait permettre d’atteindre l’objectif du plan climat et de ramener les consommations en énergie en deçà de 80 kW par mètre carré et par an. Le projet comporte un ravalement en isolation thermique intérieur et extérieur, les menuiseries et les châssis, les toitures et les terrasses, le remplacement des bornes palières, le remplacement de tous les radiateurs, la rénovation de la VMC ; Le coût de cette opération est de 9 millions d’euros, dont 8,2 millions d’euros de travaux. La ville de Paris subventionne l’opération à hauteur de 3 millions d’euros, soit un tiers des travaux. Au niveau des droits de réservation, 44 logements font l’objet d’une prolongation de leur durée de réservation pour 40 ans, les conventions arrivant à échéance en 2015. La ville disposera d’un droit de réservation sur 58 logements supplémentaires pour 40 ans, dont 34 logements vacants dans les dix ans à compter de la signature de la convention. Les consommations actuelles sont à 274 kW par mètre carré et par an. Pour les émissions de CO², on passe de 44 à 15. C’est une opération de réhabilitation particulièrement intéressante. M. CHERKI Je suspends la séance du Conseil d’arrondissement et donne la parole à Mme la Présidente. Suspension de séance prise de parole de 4 mn dans la salle, non retranscrite en raison d’un problème d’enregistrement. 50 Reprise de séance à 4 h 04. M. CHERKI Nous reprenons la discussion. M. ROUSSIER Bien sûr nous voterons cette délibération, en se félicitant que les choses s’améliorent dans cette résidence. On voit une participation des locataires dans le plan de financement, j’ai calculé à peu près 3 300 euros par logement. Dans quelle condition cette participation est-elle demandée ? Va-t-on demander aux locataires de financer cette partie alors que la société n‘apporte pas de fonds propres dans l’opération. Qu’est-ce qui préside à cette différenciation d’un bailleur à l’autre ? M. MILLET Les loyers ne changent pas. C’est au niveau des charges qu’il y aura des évolutions à la baisse. Le cumul loyer + charge va baisser. On demande néanmoins une contribution au locataire de la moitié de l’économie réalisée. C’est comme cela que la contribution des locataires s’explique. On passera de 175 euros de charges à 125 euros, donc une baisse significative des charges. Et c’est comme cela que ce projet a été présenté aux locataires. M. CHERKI La genèse du dossier est simple. Les locataires ont dû engager un rapport de force avec leur bailleur pour faire refaire l’électricité. Comme le dialogue s’est renoué entre le bailleur et l’association, ils ont été prêts à avancer le projet de réhabilitation et nous les avons aidés à monter le dossier. Ce sont des travaux très importants qui font faciliter la vie des locataires au quotidien. Je voudrais remercier l’association des résidants et sa Présidente, car une association structurée et dynamique, ça aide à mener les projets. Mme CARRERE-GEE Juste un mot pour dire que l’intervention de Madame nous a beaucoup touchés mais qu’elle n’a pas à nous remercier, c’est le rôle de la municipalité qui s’applique ici. M. CHERKI Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 214 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 283, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme de réhabilitation Plan Climat de 255 logements 225-231 rue d’Alésia (14e) et d’accorder à Coopération et Famille une subvention d’un montant maximum de 3 060 000 euros ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté et Monsieur Romain PARIS, Adjoint chargé du patrimoine, du développement durable et de la mise en œuvre du plan climat ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE 51 Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 30 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DLH 357 Réalisation par Paris Habitat-OPH d'un programme de réhabilitation Plan Climat progressif de 39 logements, 1/5 rue Bernard de Ventadour - 83/85 rue Pernety (14e). Rapporteurs : M. Jean-Paul MILLET, M. Romain PARIS M. CHERKI Nous passons à l’examen de la DLH 357 : réalisation par Paris Habitat-OPH d'un programme de réhabilitation Plan Climat progressif de 39 logements, 1/5 rue Bernard de Ventadour - 83/85 rue Pernety (14e). M. MILLET Cet ensemble immobilier de six étages et totalisant 39 logements dont un atelier d’artiste. Paris Habitat envisage de réaliser des travaux de réhabilitation sur l’enveloppe du bâtiment, de modifier les menuiseries extérieures. Le coût est de 400 000 euros dont 25 % financés par la ville. Tous les logements sont déjà réservés à des locataires de la ville de Paris et les droits réservataires seront prolongés pour 20 ans. Un gain énergétique de 20 kW par mètre carré et par an est attendu. M. CHERKI Pour arriver à combien ? Ça n’est pas noté dans la délibération. Les délibérations ont été modifiées pour correspondre au Plan Climat. Il nous faudrait un peu plus de rigueur dans la rédaction M. CHERKI À partir du moment où il y a des travaux d’amélioration et d’entretien du patrimoine locatif, c’est de la gestion locative. Si ces travaux débouchent sur des gains thermiques c’est très bien aussi mais le Plan Climat c’est quand on a un objectif substantiel de baisse de la consommation d’énergie. Il y a des normes dans la construction neuve, on doit en avoir dans la réhabilitation également. Je mets cette délibération aux voix. DELIBERATION N° 215 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DLH 357, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris d’approuver la participation de la Ville de Paris au financement du programme de réhabilitation Plan Climat progressif de 39 logements, 1/5 rue Bernard de Ventadour – 83/85 rue 52 Pernety (14e) et d’accorder à Paris Habitat OPH une subvention d’un montant maximum de 97 500 euros ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Jean-Paul MILLET, 1er Adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme de l’habitat et de la propreté et Monsieur Romain PARIS, Adjoint chargé du patrimoine, du développement durable et de la mise en œuvre du plan climat ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 dont 4 pouvoirs 30 dont 4 pouvoirs dont pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont - pouvoirs 2012 DVD 161 Marché relatif à la maintenance des équipements de sécurité des tunnels Tuileries, Vanves, parc des Princes, Pantin, Lilas et Fougères mis en conformité (1er, 14e, 16e, 19e et 20e). Rapporteur : M. Étienne MERCIER M. CHERKI Nous passons à la délibération DVD 161 : marché relatif à la maintenance des équipements de sécurité des tunnels Tuileries, Vanves, parc des Princes, Pantin, Lilas et Fougères mis en conformité M. MERCIER Vous avez dit l’essentiel. On lance une consultation. Les montants sont compris entre 956 000 euros TTC minimum, le montant maximum étant de 2.9 millions d’euros TTC pour les six tunnels. M. VIRY Nous nous abstiendrons dans la mesure où il s’agit d’un acte de délibération sur un marché public. M. CHERKI C’est noté. Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 216 Le Conseil du 14e arrondissement 53 Vu le projet de délibération 2012 DVD 161, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer le Marché relatif à la maintenance et l’évolution des équipements de sécurité des tunnels Tuileries, Vanves, Parc des Princes, Pantin, Lilas et Fougères (1er, 14e, 16e, 19e et 20e) mis en conformité, conformément aux dispositions des articles 16, 33, 40, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Étienne MERCIER, Conseiller de Paris, Conseiller délégué auprès du maire du 14e, chargé des transports, des déplacements et de l’espace public ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à la majorité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : 30 dont 4 pouvoirs 27 dont 4 pouvoirs dont pouvoirs Abstentions : 3 Mme CARREGE-GEE, M.VIRY, Mme GIRARD Ne prennent pas part au vote : dont - pouvoirs 2012 DDEEES 190 Convention de délégation de service public pour la gestion des marchés de la Création Bastille (11e) et Edgar Quinet (14e). Rapporteur : M. Stéphane LOVISA M. CHERKI Nous passons à la délibération DDEEES 190 sur la convention de délégation de service public pour la gestion des marchés de la Création Bastille et Edgar Quinet M. LOVISA Il s’agit de renouveler la délégation de service public pour les marchés de la Création se trouvant à Bastille et sur le Boulevard Quinet et qui se tiennent le dimanche. Nous avions déjà voté le renouvellement de principe de délégation de service public pour ces deux marchés. La procédure d’appel d’offres a été suivie de façon réglementaire. Une seule société a fait une offre, la même que celle qui est délégataire aujourd’hui. La commission a jugé que les propositions de cette société étaient satisfaisantes. Il y a deux modifications importantes : - La superficie de chaque marché de la création. Bastille passera de 1 032 m linéaires à 930 m linéaire, soit 10 % de sa surface en moins. Ce marché ne fonctionne pas très bien. - Pour le marché du 14e en revanche, on a une augmentation pour passer de 330 mètres linéaires à 536 m linéaires. Il y a une forte demande, le marché Quinet fonctionne très bien. M. CHERKI Je mets aux voix cette délibération. 54 DELIBERATION N° 217 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DDEEES 190, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer la convention de délégation de service public avec la Société SOMAREP dont le siège social est situé 3, rue Bassano (16e) afin de lui confier la gestion des marchés de la Création Bastille (11e) et Edgard Quinet ( 14e) ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; Sur le rapport présenté par Monsieur Stéphane LOVISA, Adjoint au Maire du 14e chargé des espaces verts, du commerce, de l’artisanat et des quartiers Montparnasse-Raspail et Montsouris-Dareau ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 30 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs - 2012 DAC 783 Signature de 7 conventions relatives à l'occupation du domaine public pour les théâtres Rapporteure : Mme Danièle POURTAUD M. CHERKI Nous passons à la dernière délibération, la signature de 7 conventions relatives à l'occupation du domaine public pour les théâtres. Dans le 14e arrondissement c’est le théâtre Marc Sangnier. Je mets aux voix cette délibération. DELIBERATION N° 218 Le Conseil du 14e arrondissement Vu le projet de délibération 2012 DAC 783, par lequel Monsieur le Maire de Paris demande au Conseil de Paris de l’autoriser à signer une convention relative à l’occupation du domaine public pour le théâtre Paris 14 – 20 avenue Marc Sangnier pour une durée d’un an. ; Vu l’article L 2511-13 du Code Général des Collectivités Territoriales (G.G.C.T) ; 55 Sur le rapport présenté par Madame Danièle POURTAUD, Conseillère de Paris, Adjointe au Maire de Paris, chargée du patrimoine, Conseillère déléguée auprès du Maire du 14e, chargée de la culture et de l’égalité femme/homme ; Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement ; DÉLIBÈRE Article unique : à l’unanimité avis favorable est donné au projet de délibération mentionné au visa. Votants : Pour : Contre : Abstentions : 30 30 dont dont dont 4 4 pouvoirs pouvoirs pouvoirs dont pouvoirs Ne prennent pas part au vote : dont pouvoirs Propositions de vœux V14 2012 08 déposé par Jean-François MARTINS, Hervé de la MOISSONIERE du groupe MODEM relatif à la mesure de l’impact des productions de logement social en matière de mixité sociale M. MARTINS J’aimerais que tous les conseillers d’arrondissement puissent disposer du taux d’occupation du logement social au sens SRU dans les quartiers administratifs, et que par ailleurs nous prenions l’habitude d’avoir dans chaque délibération de création de logement social le taux de logement social dans l’IRIS et dans les quartiers administratifs. Il s’agit juste d’une question de bonne information des élus afin de prendre nos décisions en conséquence et faire en sorte que ces décisions s’adaptent au mieux à la mixité sociale. M. CHERKI Je partage votre avis qu’il ne faille pas simplement regarder l’échelon de la ville mais si les obligations SRU concernent l’ensemble de la ville. Mais à titre d’information, nous devons adopter une vision plus rassemblée. C’est la raison pour laquelle je vous propose les amendements suivants : je propose la formulation suivante : - Pour le 4e alinéa : Considérant que le passage des 20 % et bientôt 25 % dans la loi SRU dans une commune ne saurait suffire pour permettre une véritable mixité sociale. - Pour le 5e considérant, je le remplace par : « Que celle-ci doit aussi s’apprécier à un niveau supérieur de l’agglomération métropolitaine et à un niveau inférieur de l’arrondissement voire des quartiers. Je vous propose ensuite de le rédiger de la façon suivante : Qu'un bilan détaillé de la proportion de logement social dans le périmètre de Paris Métropole, de l’arrondissement et par quartier administratif et par IRIS soit transmis à tous les conseillers d'arrondissement Que désormais toutes les délibérations de programme de logement social ou de conventionnement comportent les informations relatives au taux de logement social dans le périmètre de Paris Métropole, de la ville, de l’arrondissement et du quartier d'implantation 56 M. MARTINS Nous acceptons vos amendements. Mme CARRERE-GEE On pourra noter les catégories de logements sociaux ? M. CHERKI On verra, vous connaissez la ville. Il faut déjà que le vœu soit repris au Conseil de Paris. Je mets ce vœu aux voix. DELIBERATION N° 224 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Proposition de vœu de Jean-François MARTINS, Hervé de la MOISSONIERE du groupe MODEM relatif à la mesure de l’impact des productions de logement social en matière de mixité sociale ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS -------------------------------Considérant le bilan du PLU en matière de logement social présenté au conseil de Paris du 12 novembre 2012 Considérant les efforts réels engagés par la ville de Paris depuis 2001 pour garantir une production de logement social ambitieuse Considérant que le développement du parc social est un enjeu de solidarité, un moyen de lutter contre la spéculation immobilière mais aussi un levier majeur de la politique de mixité sociale Considérant que la dimension de la capitale rend la règle des 20 % et bientôt 25 % de la loi SRU trop imprécise pour assurer une véritable mixité sociale Considérant que le bon échelon pour retrouver un vivre ensemble harmonieux et pluriel est l'échelle du quartier administratif voire de l'IRIS et que c'est désormais à l'équilibre de chaque quartier que doit contribuer la politique de logement social Le conseil d'arrondissement du 14e sur proposition de Jean François Martins et Hervé de la Moissonnière émet le vœu Qu'un bilan détaillé de la proportion de logement social par quartier administratif et par IRIS soit transmis à tous les conseillers d'arrondissement. Que désormais toutes les délibérations de programme de logement social ou de conventionnement comportent les informations relatives au taux de logement social dans le quartier et l'IRIS d'implantation Sur proposition de Monsieur Pascal CHERKI, Maire du 14e arrondissement, le vœu est amendé et remplacé par le texte suivant : Considérant le bilan du PLU en matière de logement social présenté au conseil de Paris du 12 novembre 2012 57 Considérant les efforts réels engagés par la ville de Paris depuis 2001 pour garantir une production de logement social ambitieuse Considérant que le développement du parc social est un enjeu de solidarité, un moyen de lutter contre la spéculation immobilière mais aussi un levier majeur de la politique de mixité sociale Considérant que le passage des 20 % et bientôt 25 % de la loi SRU pour une véritable mixité sociale de logements dans une commune ne sauraient suffire à elle seule pour permettre que celle-ci doit aussi s’apprécier au niveau supérieur de l’agglomération métropolitaine et à un niveau inférieur de l’arrondissement voir des quartiers. Aussi, le conseil d'arrondissement du 14e sur proposition de Jean François Martins et Hervé de la Moissonnière émet le vœu Qu'un bilan détaillé de la proportion de logement social dans le périmètre de Paris métropole par quartier administratif et transmis à tous les conseillers d'arrondissement. Que désormais toutes les délibérations de programme de logement social ou de conventionnement comportent les informations relatives au taux de logement social dans le quartier Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté à l’unanimité Votants : 30 dont 4 pouvoirs Pour : 30 dont 4 pouvoirs Contre : V14 2012 09 déposé par Paul ROUSSIER, Marie-Thérèse ATALLAH, le groupe Communiste et le groupe EELV relatif au maintien des aides financières de l’Aide Sociale à l’Enfance attribuées au titre de l’hébergement, quand une famille avec enfant mineur, ou une femme enceinte, ou des jeunes majeurs de moins de 21 ans, sont en rupture de logement. M. CHERKI Nous avons un vœu déposé par Paul Roussier et Marie-Thérèse Atallah relatif au maintien des aides financières de l’Aide Sociale à l’Enfance attribuées au titre de l’hébergement, quand une famille avec enfant mineur, ou une femme enceinte, ou des jeunes majeurs de moins de 21 ans, sont en rupture de logement. M. ROUSSIER Le Conseil de Paris avait voté en septembre dernier un vœu de prise en charge de cette aide financière de l’Aide Sociale à l’Enfance pour les familles se retrouvant à la rue. Cette aide finance une partie des frais d’hôtels pour ces familles quand il n’y a pas d’autre solution. Depuis ce vœu voté à l’unanimité par l’exécutif parisien, des difficultés perdurent, les services sociaux devant justifier de caractères particuliers pour percevoir cette aide. Il faudrait qu’il y ait un risque pour l’enfant. Il y a aussi eu un jugement du Tribunal Administratif de Montreuil qui confirme la responsabilité des conseils généraux en la matière. Nous émettons donc le vœu que l’application de l’article 190 paragraphe 7 du règlement parisien d’aide sociale à l’enfance soit effectif dans le 14e arrondissement et dans Paris, conformément au vœu porté par le Conseil de Paris le 24 septembre dernier. Il s’agit donc que la ville continue comme avant de financer cette prise en charge, en l’attente d’une réforme entre l’État et la ville. 58 M. CHERKI C’est une piqûre de rappel bienvenue. Je porte ce vœu aux voix. DELIBERATION N° 225 Le Conseil du 14e arrondissement Vu l’article L.2511-12, aliéna 5 du Code général des collectivités territoriales ; Vu l’article 15 du règlement intérieur du Conseil du 14e arrondissement relatif aux vœux ; Proposition de vœu de Paul ROUSSIER, Marie-Thérèse ATALLAH, le groupe Communiste et le groupe EELV relatif au maintien des aides financières de l’Aide Sociale à l’Enfance attribuées au titre de l’hébergement, quand une famille avec enfant mineur, ou une femme enceinte, ou des jeunes majeurs de moins de 21 ans, sont en rupture de logement. ÉMET LE VŒU À MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS -------------------------------Le 24 septembre dernier « le Conseil de Paris, sur proposition de l’exécutif, a émis le vœu que le Département de Paris assure la mise en œuvre effective du Règlement Départemental d’Aide Sociale à l’Enfance, afin que les services sociaux parisiens continuent à aider financièrement pour leur hébergement les familles qui répondent aux conditions d’éligibilité fixées par ce règlement ». Depuis, des refus continuent à être signifiés à des familles se trouvant dans cette situation, après consultation du siège des services par les Comités locaux de l’Aide sociale à l’Enfance. Certaines situations ont pu être « rattrapées » après recours. Le vœu du Conseil de Paris n’a donc pas été suivi d’une réaffirmation claire de la règle existante du Règlement de l’Aide sociale, voté Par le Conseil de Paris en mars 2011, et les services continuent à se trouver prisonniers d’une consigne non officielle datant de quelques mois, de refuser cette aide au paiement des frais hôteliers » lorsqu’il ne s’agit que d’un problème d’hébergement », ce qui revient à dire que le seul fait d’être à la rue avec un enfant « ne risque pas de compromettre pas l’équilibre et la santé de l’enfant ». Cette situation ne peut pas se prolonger. Elle n’est pas acceptable humainement, socialement et politiquement. Paris affirme maintenir sa politique sociale en dépit du contexte budgétaire. Paris ne peut donc pas supprimer cette aide aux enfants à la rue avec leur famille, et renvoyer sur un Samu social qui n’est pas en mesure aujourd’hui de proposer des hébergements à tous dans les conditions précisées par le Règlement parisien d’aide sociale. L’intervention du Samu social, comme sous –traitant de l’ASE pour gérer les questions d’hébergement, voir comme financeur de cet hébergement, pourrait être retenue si un accord intervenait avec l’État donnant au Samu social les moyens nécessaires lui permettant de répondre quantitativement et qualitativement au cahier des charges de l’ASE. Dans l’immédiat, en attente d’un tel accord, les familles doivent continuer à bénéficier des aides de l’ASE en l’absence d’autres solutions. Et ce d’autant plus que cela est conforme à la loi comme l’affirme le jugement du 6 novembre 2012 du tribunal administratif de Montreuil, annulant la décision Conseil général de Seine-Saint-Denis d’interrompre l’aide de l’ASE, au motif que c’était à l’État de pourvoir à l’hébergement de la famille : "si les prestations d'aide sociale à l'enfance versées au titre de l'aide à domicile n'ont pas vocation à remédier structurellement aux éventuelles défaillances du système d'hébergement d'urgence, comme 59 à la durée de traitement des demandes de logement prioritaire, le département ne peut légalement refuser le bénéfice de ces prestations en se bornant à se référer à des obligations distinctes pesant sur l’État au titre de la mise en œuvre du droit à l'hébergement d'urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri qui se trouve en situation de détresse médicale, psychique et sociale, dans les conditions prévues par les articles L. 345-2, L. 345-2-1 et L. 345-2-2 du code de l'action sociale et des familles. DECIDE: Article 1er : La décision en date du 6 août 2011 par laquelle le président du conseil général de la Seine-Saint-Denis a refusé d’octroyer à Mme F. l’aide financière qu’elle sollicitait au titre de l’allocation mensuelle d’aide sociale à l’enfance est annulée. Article 2 : Il est enjoint au département de la Seine-Saint-Denis de procéder à un nouvel examen des droits de Mme F. au titre de l’aide à domicile dans le délai d’un mois à compter de la notification du jugement à intervenir. Aussi le Conseil d’arrondissement du 14e émet le vœu que l’application de l’article 190 § 7 du Règlement parisien d’aide sociale à l’enfance soit effective dans le 14e et l’ensemble de Paris, conformément au vœu voté par le Conseil de Paris le 24 septembre dernier sur la proposition de l’Exécutif Parisien. Après discussion générale, ce vœu est mis au vote et est adopté à l’unanimité Votants : 30 dont 4 pouvoirs Pour : 30 dont 4 pouvoirs Contre : Abstentions : ***** Question orale au Maire du 14e Q14 2012 o2 posée par Paul ROUSSIER et Aline ARROUZE, groupe communiste relative à la vente à ICF la Sablière du 1 rue de Gergovie. M. CHERKI M. Roussier pour la question. M. ROUSSIER Le dernier conseil a voté une délibération pour la vente à ICF LA SABLIÈRE d’un immeuble sis 1 rue de Gergovie. Lors de la discussion, les conséquences financières pour les locataires en place n’ont pas pu être précisées. Depuis les locataires ont reçu par lettre recommandée un nouveau bail à signer avant le transfert de propriété prévu le 1er janvier 2013. Le loyer est inchangé dans ce nouveau bail. Mais il n’est pas précisé dans ce nouveau bail, l’immeuble devant être conventionné, que la loi sur les surloyers sera applicable et qu’il pourra en résulter de très fortes hausses notamment pour les locataires les plus anciens dont le bail actuel était accessoire au contrat de travail. L’information faite aux locataires semble donc très partielle. Aussi, je vous demande si suite aux délibérations votées par le conseil du 14e puis par le conseil de Paris, vous pouvez demander à la SNCF de proposer à ces locataires une réunion d’information en présence de la municipalité vent la date de transfert de propriété. 60 M. CHERKI On va demander cela à ICF LA SABLIÈRE et pas à la SNCF. Il faut déjà bien vérifier qu’une information soit faire auprès des représentants des locataires, on va leur suggérer très fortement de faire une réunion publique. Si ça n’est pas avant le 1er janvier, ce sera après, on ne maîtrise pas tous les agendas. M. ROUSSIER Les locataires doivent renvoyer leurs contrats signés avant le 1er janvier. Donc avant le 1er janvier, ce n’est pas ICF LA SABLIÈRE qui pourra informer les locataires. L’amicale des locataires a demandé cette réunion d’information à ICF et la réponse a été négative. M. CHERKI Vous apportez un élément nouveau. M. ROUSSIER Je soulève le problème car il est dommage que dans des opérations de qualité et de conventionnement, on ne se donne pas les moyens de faire en sorte que les principaux concernés soient totalement informés des conséquences des décisions prises. M. CHERKI Je suis d’accord avec vous et vous m’apprenez que ce qui a été demandé par l’amicale a été refusé. S’il y a ce besoin, on va le faire, on va demander à ICF d’avoir cette réunion avec les locataires. Je vous souhaite de Bonnes Fêtes et vous retrouve pour le conseil d’arrondissement à la rentrée. Bonne soirée. La séance est levée à 23 h 30. 61