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DIALLO, Représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) - Mr. SUBRAMANIAM Iyer, Représentant de la Banque Mondiale (BM) - Mr. Othman BEN ARFA, Président Directeur Général de la STEG (Tunisie) - et Mr. MUTIMA SAKRINI Herman, Secrétaire Général de l’UPDEA L’Atelier qui a connu une forte participation de délégués en provenance des Sociétés d’électricité et organismes en charge de l’électrification rurale des pays africains ainsi que de la BAD, de la Banque Mondiale et de l’UPDEA (voir liste en annexe 1). Parallèlement à l’atelier, une exposition de matériels électriques et de technologies d’électrification rurale a été organisée. Ont pris part à cette exposition la STEG (Tunisie), l’ONE (Maroc) et des industriels tunisiens de fabrication de matériels électriques. Les personnalités présentes à la cérémonie d’ouverture ont unanimement salué l’initiative prise par l’UPDEA d’organiser cet Atelier qui vise le partage des expériences et des nouvelles approches institutionnelles et de financement de l’électrification rurale pour laquelle les défis à relever en Afrique sont immenses. Allocution du Ministre Dans son allocution, SEM le Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME de la Tunisie a vivement remercié les représentants des bailleurs de fonds présents pour leur soutien constant en faveur du développement du secteur électrique africain. Parlant de l’électrification rurale en Tunisie, il a indiqué que le progrès considérable réalisé l’a été grâce à la politique volontariste du gouvernement en la matière. A cet effet, il dira que la réalisation de l’ambitieux programme d’électrification rurale de son pays a été rendu possible grâce au soutien financier de la BAD, aux ressources du Fonds de Solidarité Nationale et du Fonds du Président de la République ainsi qu’à l’engagement effectif de la STEG et des autorités régionales et locales. SEM le Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME de la Tunisie a également relevé les retombées positives de la concrétisation de la volonté politique en matière d’électrification rurale. A ce sujet, il a évoqué le développement de l’industrie des matériels électriques ainsi que de l’expertise de la sous-traitance des travaux, donc la qualification de la main d’œuvre locale. Il a enfin formulé le souhait que les résultats des travaux de l’Atelier aboutissent à des recommandations et à des propositions techniques permettant de développer des programmes durables d’électrification des pays africains en conformité avec les visions et les objectifs du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 2 Allocution du Secrétaire Général de l’UPDEA Intervenant après le Ministre, le Secrétaire Général de l’UPDEA a remercié les autorités de la TUNISIE et la STEG pour leur hospitalité et disponibilité permanente à la cause de l’Afrique. Il a indiqué que le très faible taux d’électrification en Afrique subsaharien (3% pour certains pays), particulièrement en milieu rural doit interpeller tous les acteurs du secteur électrique africain afin d’atteindre les objectifs du millénaire. Allocution de Mr. DIALLO / BAD En l’absence de Monsieur le Vice Président chargé de I’infrastructure, du NEPAD, de l’Intégration Régionale et du Commerce et de M. G. MBESHEREBUSA, Directeur des Infrastructures de la BAD, tous deux empêchés, la représentation de la BAD à l’Atelier a été assurée par Monsieur A. T. DIALLO, Chef de Division Energie. Dans son allocution, Monsieur DIALLO a fait une corrélation entre l’électrification rurale et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ; il a indiqué que le développement de l’électrification rurale relève de la volonté politique et s’est référé, à cet effet, au cas de certains pays africains tels que la Tunisie, le Maroc, le Ghana et l’Afrique du Sud qui ont réalisé un progrès considérable dans ce domaine. Le représentant de la BAD a également indiqué que l’adéquation du cadre juridique et réglementaire et l’assurance d’une rémunération juste à travers des tarifs adéquats sont indispensables pour attirer des investisseurs privés dans le sous-secteur de l’électrification rurale. Il a fait remarquer que l’ampleur des défis à relever exige non seulement ces préalables, mais également des nouvelles technologies adaptées aux besoins. Après avoir donné des exemples d’engagement de la BAD en faveur de projets d’infrastructures électriques dans certains pays et sous-régions africains, Monsieur DIALLO a réitéré le soutien de ladite Institution en faveur des projets de grands aménagements hydroélectriques, notamment intégrateurs, ainsi que pour le développement de l’électrification rurale au sujet de laquelle son Institution attend les conclusions et recommandations de l’Atelier. Allocution de Mr. S. V. IYER / Banque Mondiale Dans son intervention, au nom de la Banque Mondiale, Monsieur SUBRAMANIAM, a abordé la problématique relative au développement des infrastructures électriques, d’une manière générale et de l’électrification rurale, en particulier. Il a indiqué que l’électrification rurale est une nécessité pour le développement socioéconomique du monde rural et par conséquent pour l’éradication de la pauvreté. En encourageant l’inspiration des expériences réussies en matière d’électrification rurale, telle que celle de la Tunisie, Monsieur SUBRAMANIAM a insisté sur la nécessité de recourir aux nouvelles technologies en tenant compte du contexte spécifique de chaque pays. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 3 Allocution de Mr. BEN ARFA / PDG-STEG Quant à Monsieur Othman BEN ARFA, Président Directeur Général de la STEG, il a, dans son allocation souhaité la bienvenue aux participants ; il a vivement remercié la BAD, la BM et l’UPDEA pour leur participation active dans l’organisation de l’Atelier. Parlant de l’électrification rurale en Tunisie, il a indiqué que c’est grâce à l’appui de la BAD, aux solutions innovantes adoptées par la STEG, à la réduction des coûts, à l’efficacité des pratiques commerciales et au recours à la soustraitance pour les travaux, qu’a été réalisé l’ambitieux programme qui a permis de faire passer les taux d’électrification en milieu urbain et en milieu rural de 30% et 5% respectivement en 1979 à 100% et à plus de 98% en 2006. Après avoir ainsi exposé les conditions de la réussite du programme d’électrification rurale de la Tunisie, Monsieur BEN ARFA a déclaré ouvert les travaux de l’Atelier, auxquels il a souhaité pleins succès. II - DEROULEMENT DES TRAVAUX Les travaux se sont déroulés en six sessions, à savoir : Session I : Les Objectifs et le Contexte Global Cette session a été présidée par Mr Rabah JRAD, Directeur Général Adjoint de la STEG Trois exposés ont été présentés respectivement par : i) Mme LEBESA (Banque africaine de Développement) sur le thème « Programme Energétique de l’initiative du NEPAD » ; ii) Mr. SUBRAMANIAM Iyer (Direction Energie et Eau de la Direction région Afrique de la BM ) sur le thème « Objectifs et politique de la BM en matière de développement de l’accès à l’énergie électrique »; et enfin, iii) Mr. MUTIMA SAKRINI Herman (Secrétaire Général de l’UPDEA) sur le thème « Le pourquoi des nouvelles approches institutionnelles et de financement pour l’électrification rurale en Afrique ». Après échanges, il a été noté que, face à la rareté des ressources financières, les Sociétés Nationales d’Electricité n’ont pas pu promouvoir le développement de l’électrification rurale en Afrique et que la création des Agences Nationales d’Electrification Rurale, sans mesures d’accompagnement appropriés, n’a pas permis non plus de relever les défis majeurs. D’où, la faiblesse généralisée de l’électrification en milieu rural en Afrique, plus particulièrement dans les pays du Sud du Sahara (8% en moyenne pour plus de 70% de la population totale de ces pays). Les discussions ont permis de souligner : - La nécessité d’une implication continue et croissante des Etats, des pouvoirs publics, des collectivités rurales et des bénéficiaires directs ainsi que d’une forte mobilisation des bailleurs de fonds en faveur de l’électrification rurale en Afrique, en vue de l’atteinte des OMD. - La nécessité de l’amélioration du cadre juridique et réglementaire du secteur de l’électricité ainsi que de la bonne gouvernance sectorielle a également été reconnue par les participants et a été jugée urgente dans tous les pays afin de favoriser le financement public et privé des infrastructures électriques ; - Le fait que le développement des infrastructures électriques régionales peut réellement contribuer à celui de l’électrification rurale en y favorisant la baisse des coûts et que le NEPAD doit jouer un rôle majeur dans la dynamisation de l’intégration énergétique régionale, notamment à travers les Power Pools ; Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 4 - La nécessité pour les Etats d’intégrer l’électrification rurale dans les programmes de développement ruraux et d’accroître les financements qui lui sont consacrés a été reconnue nécessaire et indispensable pour lutter efficacement contre la pauvreté ; - L’importance de l’adoption des nouvelles technologies appropriées et l’utilisation rationnelle des ressources comme facteur important de la baisse des coûts des ouvrages, actuellement démesurés (en moyenne 30% plus élevés que dans certains pays asiatiques) ; - Le recours à l’électrification transfrontalière comme moyen d’accélération de l’électrification rurale à moindre coût en Afrique ; - La nécessité d’introduire urgemment des nouvelles approches institutionnelles et de financement pour accélérer l’électrification rurale dans les pays africains du Sud du Sahara ; - L’urgence de la création du FADER (Fonds Africain pour le Développement de l’Electrification Rurale) afin de favoriser le financement de l’électrification rurale en Afrique. Session II - Leçons tirées à partir des Expériences Africaines en matière d’Electrification Rurale Cette seconde session a été présidée par M. BABU RAM de la Direction de l’Infrastructure de la Banque Africaine de Développement. Elle a été animée par les représentants du Mali (Madame MALE Fadima SOW et M. AGALASSOU Alssane de l’AMADER), du Sénégal (M. Aliou NIANG, Directeur Général de l’ASER), de la Tunisie, (M. OUNALLI de la STEG ), du Maroc (Mme BOUGHABA de l’ONE), de l’Afrique du Sud (MM Rob STEPHEN et Issac SOKOPO d’ESKOM) et de Madagascar (Hary ANDRANTAVY de l’ADER) ainsi que par M. Dan WADDLE, Consultant à la Banque Mondiale qui a présenté les expériences du Bengladesh et du Chili en matière d’électrification rurale. Après les débats autour des différentes communications, les conclusions suivantes ont été tirées : - Tout comme lors de la première session, l’inadéquation généralisée des cadres institutionnels et réglementaires des différents pays a été reconnue comme l’un des principaux facteurs de blocage de l’engagement des investisseurs privés en faveur du développement de l’électrification rurale, soit seuls, soit en partenariat public-privé; leur amélioration est donc plus que nécessaire. - Par ailleurs, les participants ont également identifié l’inadéquation tarifaire comme facteur de désintéressement des investisseurs privés à l’électrification rurale en Afrique ; par conséquent ils recommandent vivement la libéralisation tarifaire sous le contrôle des Etats et la mise en place de mécanismes de financement qui réduiraient la part effective des fonds privés dans les coûts des projets. - Dans le souci de l’incitation des opérateurs privés à s’engager massivement dans l’électrification rurale, l’Atelier recommande aux Etats de tout mettre en œuvre afin de rendre le régime fiscal incitatif et favoriser la baisse des coûts du service électrique en milieu rural afin de le rendre compatible avec le pouvoir d’achat des populations bénéficiaires à faibles revenus. - Toujours dans le souci de baisser au plus bas possible le niveau de participation des privés dans les investissements et conséquemment les tarifs, il est recommandé de mettre en place des mécanismes de financement permettant de subventionner très fortement les projets d’électrification rurale. - En vue de marquer l’engagement des Etats en faveur de l’électrification rurale, il est recommandé d’inscrire au budget national de chaque pays les projets d’électrification rurale. - Les choix techniques permettant de fournir un service électrique offrant des opportunités de développement d’activités génératrices de revenus doivent être privilégiés dans tous les cas où la rentabilité du projet est garantie. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 5 - Au vu de la rareté des ressources et de l’ampleur des défis à relever, les participants admettent que le développement de l’électrification rurale doit se faire sur la base d’une vision à long terme, d’où la nécessité d’un schéma directeur cohérent et harmonieux. - L’implication des banques locales et des systèmes financiers décentralisés par la création de lignes de financement de projets d’électrification rurale doit être initiée et soutenue par tous les partenaires. - Les participants ont par ailleurs admis que le recours aux PME locales pour la sous-traitance locale serait un moyen efficace de renforcer les capacités nationales de travaux dans le domaine électrique et contribuer ainsi à la lutte contre le chômage. - Au plan des techniques d’électrification rurale ayant fait leur preuve, telle celle de la distribution en monophasé, les participants estiment qu’une transposition pure et simple ne serait pas forcément avantageuse à ceux qui vont vouloir y recourir et qu’il faudrait par conséquent intégrer les spécificités nationales.. - Par ailleurs, il a été noté que la décision de choisir une technique d’électrification rurale doit se prendre le plus tôt possible afin d’optimiser les investissements et éviter d’ avoir à supporter le poids de l’existant. D’où la nécessité de s’inspirer de l’expérience des autres. - Enfin, les participants ont noté avec intérêt que le niveau des investissements affectés à l’électrification rurale dans les pays qui y ont fait une avancée considérable ne l’a pas été sur la base d’une rentabilité économique et financière immédiate. Il a plutôt été tenu compte de l’impact social positif (lutte contre l’exode rural, accès à l’eau potable, amélioration des conditions de santé et d’éducation, accès à l’information, etc) et des opportunités offertes sur le plan du développement des activités génératrices de revenus (création de PME, modernisation de l’artisanat, irrigation, etc). Le tableau repris en annexe 2 présente une synthèse des expériences des pays en matière d’électrification rurale. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 6 Session III - Pré-requis et étapes pour développer les programmes d’électrification rurale La présidence de cette session a été assurée par M. Chedli Jeddi, Directeur des Etudes à la Direction de la Distribution en remplacement de M. Khaled HAMMOU, Directeur de la Distribution de la STEG. Elle a été ponctuée par trois communications qui ont porté sur les thèmes suivants : i) « Techniques d’électrification à coût réduit » (par M. Moncef AISSA, retraité de la STEG, consultant auprès de la Banque Mondiale) ; ii) « Exemple d’électrification par réseau privé à coût bas » (par M. Ian DAVIES consultant auprès de la Banque mondiale) ; et enfin ; iii) Options pour relever les défis financiers et institutionnels (par M. Douglas BARNES de ESMAP/ Banque Mondiale). A l’issue des discussions et échanges qui ont suivi ces communications, les participants ont relevé ce qui suit : - Les techniques d’électrification à coût réduit offrent des opportunités d’accroître le taux d’accès à l’électricité en milieu rural à moindre frais. L’expérience tunisienne en la matière est à capitaliser par les pays africains qui ont le plus de défis à relever dans un contexte peu favorable aux investissements dans l’électrification rurale. - En outre, compte tenu du caractère léger des ouvrages, les délais de réalisation peuvent être considérablement réduits, d’où une source d’économies supplémentaires de ressources financières. - D’une manière générale, l’adoption des techniques des réseaux à coûts bas est un moyen sûr de baisser les coûts d’investissements et par conséquent ceux des services rendus dont l’impact sur les tarifs est certain, notamment pour les systèmes isolés. - Il a été noté que l’adoption des techniques d’électrification à coût réduit, notamment la distribution en monophasé nécessite la prise en compte de la conversion du réseau primaire triphasé de distribution par l’ajout du neutre en tant que 4ème fil, le remplacement des bobines de point neutre dans les postes source et les postes de coupure ainsi que le remplacement de la protection à temps constant par la protection à temps inverse. C’est un coût induit qu’il faudrait intégrer lors des choix, mais une fois la conversion terminée l’extension des réseaux pour l’électrification rurale en monophasé ne posera plus de problème pour l’électrification du pays en totalité. - Ainsi, compte tenu des avantages certains qu’elles offrent, le recours aux techniques d’électrification à coût réduit est donc vivement encouragé. - Le financement de l’électrification rurale se heurtant à des défis majeurs pour des raisons assez variées, les participants à l’Atelier ont pris d’avantage conscience de la nécessité de chercher les voies et moyens afin d’améliorer le cadre global de son développement. - Les opinions s’accordant aujourd’hui également à énoncer que le développement de l’électrification rurale ne peut plus se faire exclusivement dans un cadre tout public, et ce pour diverses raisons, la libéralisation effective et totale du secteur de l’électricité se confirme comme passage obligé pour intéresser les privés au financement des projets dans ce domaine. Bien évidemment le cadre réglementaire devra également être amélioré conséquemment. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 7 Session IV - Expériences des bailleurs de fonds multilatéraux et perspectives de financement des programmes d’électrification rurale Cette quatrième session a été présidée par Mr Philippe Benoît (Direction énergie, Région Afrique Banque Mondiale) Sur ce sujet, trois exposés ont été présentés par : i) ii) iii) Mr. BABU RAM ( Banque Africaine de Développement) ; Mr. Arun SANGHVI (Groupe énergie, Région Afrique Banque Mondiale) ; et, Mr. Bernard TAOUEMA de CEB Togo-Bénin sur la situation et les perspectives du projet de création du Fonds Africain pour le Développement de l’Electrification Rurale (FADER). Les expériences des bailleurs de fonds dans le financement de projets d’infrastructures électriques en Afrique, incluant l’électrification rurale, ont été exposées en détail et comparaison a été faite dans certains cas avec d’autres pays, notamment asiatiques. Après discussions et échanges, il a été retenu ce qui suit : - Les expériences des bailleurs de fonds montrent que l’efficacité des financements des infrastructures électriques en Afrique n’est pas aussi bonne que celle observée en Asie par exemple. A la limite, globalement, l’image de l’Afrique dans le domaine de la gestion des financements des projets serait même négative et qu’elle mérité conséquemment d’être soignée. - A propos du FADER, les participants se réjouissent de l’avancée considérable qui a été faite depuis la prise d’initiative de sa création et croient fermement au rôle de cadre de mobilisation des ressources qu’il peut jouer. - Le Secrétariat Général de l’UPDEA est donc vivement encouragé à poursuivre la noble mission de la conduite du processus de la mise en place de cet organisme, porteur d’espoir, pour aider à sortir les villages africains des ténèbres. - A cet effet, un appel a été lancé aux bailleurs de fonds présents (BAD et Banque Mondiale) pour financer l’étude y relative. Session V - Renforcement des capacités et possibilités de facilitation Cette cinquième session a été présidée par M. BABU RAM, de la Direction de l’Infrastructure de la Banque Africaine de Développement. Quatre exposés ont été présentés au cours de cette session sur les thèmes suivants : i) Le programme FINESSE de la BAD (par MM VIYAS - KLUNNE) ; ii) Le programme ESMAP de la Banque Mondiale (par M. Douglas BARNES de ESMAP, Banque Mondiale) ; iii) Leçons et options pour un partenariat public-privé dans le domaine de l’électrification rurale (par M. Ousmane Tanou DIALLO, de Electricité de Guinée « EDG ») ; et, iv) Expériences et possibilités de coopération entre les pays : formation et échanges d’expertises (par M. Salah CHERIF, Centre de Formation et de Perfectionnement de Klédia (CFPK) de la STEG). A l’issue des discussions et échanges consécutifs à ces communications, les participants ont relevé ce qui suit : - Les participants ont noté que les programmes FINESSE de la BAD et le programme ESMAP de la Banque mondiale offrent non seulement des opportunités de renforcement des capacités des institutions publiques impliquées dans le domaine de l’énergie, mais, ces programmes offrent également des possibilités largement sous-exploitées en matière de financement des actions d’identification et de préparation de projets, notamment dans le domaine de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables pour le FINESSE. - Le soutien aux projets relatifs à l’efficacité énergétique peut également être obtenu à travers ces programmes. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 8 - Il est noté que des enveloppes financières importantes sont disponibles au niveau de ces programmes de la BAD et de la Banque Mondiale pour financer ces activités sous forme de dons. - Ces programmes constituent également des appuis sûrs à la mobilisation des financements des projets viables auprès des Institutions dont ils relèvent. - La priorité que ces programmes donnent à l’accès à l’énergie pour la réduction de la pauvreté est considérée comme un atout majeur pour leur soutien à l’électrification rurale en Afrique. - Les possibilités d’assistance dans les domaines technologiques et de transfert de connaissances tant de la part des deux Institutions ont retenu l’attention des participants à l’Atelier. - Les participants à l’atelier ont pris note des nouvelles initiatives prises pour le développement des énergies propres et de la collaboration BAD – BM pour ce programme ainsi que de l’intérêt que les donateurs accorderaient à ces initiatives qui visent à contribuer à la réduction des effets de la production et de la consommation d’énergie sur la dégradation de l’environnement mondial. - Au vu de l’ampleur des défis à relever, des nouvelles approches en matière d’électrification rurale mériteraient d’être développées et testées ; en même temps, des travaux d’exploration de financement du secteur de l’énergie mériteraient d’être menés. - La nécessité de la mise à jour des stratégies et des politiques sectorielle est également considérée comme urgente pour profiter au mieux des possibilités de financement qui s’offrent. - Les possibilités d’accès à des sources d’informations et à de la documentation tant au niveau de la BAD (www.afdb.org) qu’à celui de la Banque Mondiale (www.esmap.org) dans le cadre des programmes FINESSE et ESMAP ont été notées. - Afin d’accélérer le processus d’électrification rurale en Afrique et créer les conditions de l’atteinte des OMD, une conjonction d’efforts de tous les acteurs et partenaires (Etats, bénéficiaires, secteur privé, partenaires régionaux et internationaux) est indispensable ; l’inversion des tendances actuelles de l’électrification rurale dans différents pays passe nécessairement par cette voie. - Il a été admis que le partenariat public-privé (PPP) pour le développement et la gestion efficace en matière d’électrification rurale, dans un cadre régulé par l'Etat ou l'autorité publique, peut s’avérer être un moyen efficace de l’accroissement rapide du taux l’électrification en milieu rural. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 9 - Dans le souci de la minimisation du coût du service rendu aux usagers, lors du montage financier des projets d’électrification rurale dans le cadre du PPP, les bénéfices socio-économiques nets générés par le projet sur la longue durée doivent être pris en compte ; le niveau de subvention requis sera évalué à cet effet. - L’intégration systématiquement du volet électrification rurale dans les programmes de développement à la base et l’implication effective des bénéficiaires pourrait être un facteur de motivation des investisseurs privés pour les projets y afférent. - Considérant que le grand défi des projets d’électrification rurale est de pouvoir rentabiliser des opérations à logique commerciale durable dans des localités où les revenus sont faibles et souvent irréguliers, les participants retiennent que lors de la préparation des projets, dans le cadre du PPP, l’objectif principal à rechercher sera surtout de garantir le meilleur équilibre possible entre une approche business (bénéfices réalisés par l’opérateur) et une approche socio-économique (respecter la capacité de paiement des usagers). - L’expérience et les opportunités de formation professionnelle adéquate qu’offre la STEG dans son centre ont bien retenu l’attention des participants. La grande diversité des formations offertes a également vivement polarisé leur attention. Ces opportunités devraient ainsi être saisies dans le cadre de la coopération entre pays africains. Session VI - Table ronde Cette session présidée par le Secrétaire Général de l’UPDEA, Mr. MUTIMA SAKRINI Herman a permis de couvrir quatre sous-thèmes. Les participants ont ainsi pu suivre successivement : 1. Mme BOUGHABA de l’ONE (Maroc) qui a traité de la première question du premier sousthème : «Quelles leçons peut-on tirer de l’Atelier en matière d’organisations institutionnelles à mettre en place pour soutenir le développement de l’électrification rurale ?». De l’intervention de Mme BOUGHABA, il a été retenu ce qui suit : i) ii) iii) iv) v) 2. la nécessité de mettre à profit les expériences acquises ; le caractère primordial de la prise en compte des spécificités locales lors de l’inspiration des expériences capitalisées ailleurs au lieu de considérer purement et simplement les modèles comme transposables ; le caractère rigoureux qui doit être accordé au cheminement à suivre dans le processus de la planification, de la programmation du développement de l’électrification rurale ainsi que sur l’exigence de la cohérence de l’ensemble ; la nécessité d’opérer les réformes et privilégier les financements préférentiels ; et, enfin, la nécessité d’éviter les improvisations en identifiant correctement les besoins et en préparant des projets bancables. M. Kahaled HAMMOU de la STEG (Tunisie) dont l’intervention a porté sur la seconde question du premier sous-thème : «Quelles leçons peut-on tirer de l’Atelier en matière de meilleures options techniques à mettre en en oeuvre pour accroître l’accessibilité des projets d’électrification rurale aux populations concernées ? » Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 10 L’intervention de M. K. HAMMOU a permis de retenir ce qui suit : i) ii) iii) iv) v) vi) 3. aux sujet des techniques légères d’électrification rurales, les choix d’un pays ne s’adaptent pas généralement à un autre ; le lancement d’un grand programme d’électrification engendre une industrie électrique et le développement des capacités nationales en matière de soustraitance des travaux électriques ; l’importance des bons choix techniques ; le rôle de la planification en matière d’électrification rurale ; la nécessité de l’électrification rurale qui doit bénéficier d’un soutien politique continu et croissant à la hauteur des défis à relever ; et, enfin, de l’impact de l’électrification rurale sur la stabilité politique d’un pays. M. Bernard TAOUEMA de la CEB (Bénin-Togo) qui a traité du second sous-thème portant sur : « l’intervention des gouvernements et des communautés bénéficiaires peut-elle suffisante pour couvrir le financement de l’électrification rurale ? Comment faire meilleur usage des possibilités offertes par les partenaires au développement notamment dans le cadre d’un fonds d’électrification rurale ? » De l’intervention de M. TAOUEMA, il a été retenu ce qui suit : i) la faiblesse généralisée des ressources publiques des Etats prioritairement destinées aux actions de développement dans les secteurs dits prioritaires, dont l’éducation et la santé, limite souvent leur marge de manœuvre, rendant ainsi difficile dans la plus part des cas des engagements dans d’autres domaines ; ii) les communautés bénéficiaires, elles sont souvent caractérisées par un faible pouvoir d’achat qui ne leur permet pas de prendre une part significative dans le financement des projets d’infrastructures de quelque nature que ce soit ; iii) le recours aux partenaires au développement et aux autres créneaux possibles de financement est donc incontournable pour le moment ; iv) les choix doivent donc être portés sur les techniques les plus optimales pour l’électrification rurale ; v) le partenariat public-privé doit être un recours important pour le développement de l’électrification rurale ; vi) la création du FADER, conçu comme un organisme décentralisé de financement avec des relais au niveau des Etats, s’avère donc plus que nécessaire et urgente pour les pays africains ; vii) la combinaison des différentes solutions possibles permettra de mettre en place un plan de financement efficace pour l’électrification rurale. On retiendra aussi que la bonne gouvernance des sociétés d’électricité en ce qu’elle permet la réduction des pertes techniques et commerciales ainsi qu’une bonne coordination des financements accordés par divers bailleurs de fonds peut engendrer des ressources supplémentaires qui peuvent permettre de financer certains projets d’Electrification Rurale. M. Rob STEPHEN de ESKOM (Afrique du Sud) dont l’intervention a porté sur le troisième sous-thème: « l’intervention des privés dans l’électrification rurale dans un partenariat public-privé peut-elle être une solution possible de financement ? Que peut être la durabilité d’un tel schéma ? » viii) 4. L’intervention de M. STEPHEN permet de retenir les éléments fondamentaux suivants : i) l’expérience sud africaine porte sur le modèle d’entreprises fonctionnant avec les municipalités dans le cadre de la concession; ii) l’état de pauvreté des populations n’a pas véritablement favorisé le développement du PPP dans le domaine l’électrification rurale en Afrique du Sud ; Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 11 5. iii) tout en étant, sans aucun doute, un bon moyen de développement de l’électrification rurale (sous réserve que les tarifs soient rémunérateurs), le partenariat public privé exige un bon cadre juridique et réglementaire et une bonne stabilité politique ; iv) en conclusion, il faut donc faire un bon ménage de l’environnement des investissements pour attirer des opérateurs privés. M. Amadou Thierno DIALLO de la BAD et M. SUBRAMANIAM Iyer de la Banque Mondiale dont les interventions ont toutes deux porté sur le quatrième sous-thème: « Que peuvent apporter les Institutions de financement pour impulser les programmes d’électrification rurale dans les pays qui sont au début du processus? » De ces deux interventions, on retient ce qui suit : Pour M. DIALLO : i) la réaffirmation de la nécessité d’une planification rigoureuse et des programmes de développement cohérents ; ii) le handicap d’un bon nombre de pays provient du manque de politique et de stratégie sectorielle; iii) le manque de réaffirmation claire par un pays de la priorité accordée à l’énergie dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) ne permet pas à la banque d’instruire des dossiers de projets d’un tel demandeur ; iv) le DSRP est donc à la base de la préparation des projets ; v) le manque de compétence est souvent un handicap majeur dans la préparation des projets ; vi) la BAD dispose bien de ressources pour le renforcement des capacités des organismes publics ainsi que la préparation des projets (référence au programme FINESSE) ; vii) l’energization des OMD reste indéniablement le moyen le plus sûr de la réduction effective de la pauvreté ; pour cela la BAD est irrévocablement engagée à soutenir les projets d’infrastructures électriques dans les pays africains. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 12 Pour M. SUBRAMANIAM : i) il y a une forte demande de financements pour des ressources limitées ; ii) le scepticisme des bailleurs de fonds ne cesse de s’amplifier quant à la capacité des pays africains à préparer et à mettre en œuvre des projets, d’où un grand défis à relever ; iii) les projets à soumettre aux financements doivent être nécessairement bien formulés et bancables ; iv) l’attrait des bailleurs de fonds passe nécessairement par un engagement politique réel matérialisé sur le plan de la planification et de la budgétisation ; v) l’approche programme est à privilégier ; vi) le déficit d’informations et de documentation pertinentes autour des projets peut leur être préjudiciable lors de leur instruction par la Banque; et enfin, vii) la transposition systématique des modèles n’est pas du tout encouragée, pour cause d’inappropriation du fait des spécificités propres à chaque pays. Enfin, les travaux de la table ronde ont été sanctionnés par une synthèse de Mr. MUTIMA, Secrétaire Général de l’UPDEA qui a invité la BAD et la Banque Mondiale à établir un partenariat fort avec l’UPDEA afin de traduire en programme de travail concret les recommandations issues de cet atelier. Les deux institutions ont donné leur accord de principe à ce sujet. Des contacts seront établis à ce sujet avec l’UPDEA dans les tous prochains jours. III - CLOTURE DE L’ATELIER La séance de clôture qui a suivi la fin de la table ronde a été consacrée à la lecture des Motions de remerciements et de reconnaissance à la STEG, au Gouvernement, au Peuple tunisiens et à Son Excellence Monsieur le Président de la République de Tunisie, pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé aux délégués à l’occasion de la tenue du présent Atelier à Tunis. Allocution de clôture de l’Atelier par le PDG de la STEG, Mr. BEN ARFA Après avoir remercié les participants pour leur présence et la qualité de leurs interventions, Monsieur le Président Directeur Général de la STEG a souligné les exigences fondamentales communes à l’ensemble des pays, à savoir : - l’électrification rurale ne peut être viablement soutenue que si elle émane d’une volonté politique forte et que si elle se place dans un effort constant de long terme, - la justification de l’électrification rurale ne saurait être trouvée dans la seule rentabilité financière à moyen terme, il y a des impacts socio-économiques positifs, - une bonne mise en oeuvre de l’effort d’électrification rurale nécessite l’adoption d’un cadre institutionnel ayant une définition claire du rôle de chacun des intervenants, - la définition de critères transparents d’identification et de priorisation des zones à électrifier, - les besoins de financement dépassent la capacité d’une institution donnée. Il y aurait donc lieu d’imaginer en fonction de la situation de chaque pays, le mécanisme de financement le plus approprié, - il y a lieu d’adopter une politique tarifaire qui donne le bon signal à l’ensemble des opérateurs et qui assure la viabilité financière de l’opérateur, - la contribution du citoyen doit être suffisante et compatible avec son pouvoir d’achat. Elle doit être souple et inclure entre autre des facilités de paiements, - la politique de subvention doit être suffisante et complémentaire à la contribution des autres partenaires, - l’adoption de techniques adaptées pour les différentes situations qui se présentent dans chaque pays ainsi que l’utilisation de standards appropriés, 13 Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 - l’adoption de méthodes efficientes de gestion des programmes d’électrification, couvrant aussi bien la mise en oeuvre des programmes que les aspects commerciaux, permettant une réalisation au moindre coût, - la promotion de la sous-traitance au secteur privé de toute activité pouvant assurer un meilleur service au moindre coût. Par ailleurs le PDG de la STEG recommande : - la promotion d’une procédure d’échange d’expériences entre les pays, basée sur une identification des bonnes pratiques pour chacun des thèmes évoqués précédemment, - l’étude et la satisfaction des besoins en matière de définition et de préparation des programmes d’électrification rurale à présenter et à défendre auprès des autorités politiques de chaque pays et auprès des bailleurs de fonds, - la mise en place par les bailleurs de fonds d’un programme permettant une assistance technique appropriée pour chaque pays (de type ESMAP), et s’appuyant en particulier sur les capacités africaines en la matière, - la mise en place par les bailleurs de fonds d’un « trust fund » spécifique à l’électrification rurale pour la réalisation des deux précédentes missions, - la mise à disposition par les bailleurs de fonds de sources de financement à des conditions préférentielles compatibles avec les capacités de remboursement des pays bénéficiaires. Monsieur BEN RFA a renouvelé ses remerciements aux participants pour avoir contribué efficacement à la réussite de l’Atelier avant de déclarer la clôture de ce dernier. IV - VISITE TECHNIQUE Dans la journée du jeudi 22 septembre, les délégués ont pu visiter le Centre de Formation et de Perfectionnement de Khlédia (CFPK) de la STEG. La visite du CFPK a été suivie d’une visite touristique à Hammamet. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 14 Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 ANNEXES Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 16 A N N E X E 1 - LISTE DES PARTICIPANTS Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 17 ATELIER SUR LES EXPERIENCES DE L'ELECTRIFICATION RURALE EN AFRIQUE TUNIS, 20-22 SEPTEMBRE 2006 LISTE DES PARTICIPANTS PAYS / SOCIETES NOM / NAMES FONCTION / POSITION TELEPHONE FAX E-MAIL AFRIQUE DU SUD ESKOM 1 Rob Stephen General Manager-Capital Programme Maxwell Drive, Sunninghill, Sandton - Johannesburg 2 Isaac Sokopo Corporate Specialist - Electrificat. & Reg. 27 118 003 871 27 118 003 937 [email protected] ANGOLA EDEL-EP 3 Julieta Do Carmo Ferreira 00 244 923500509 00 244 222 440 267 [email protected] Rua Conego Manuel Das Neves N°234 4 Helder( Caetano Daniel Joao Chef Services Contrats 00 244 222 440 075 00 244 222 440 267 [email protected] CP43 LUANDA 5 Alain Roberto Nsindi Directeur Agence Commerciale 00 244 222 440075 00 244 2 22440267 [email protected] 6 BASILE GBEDJI Armand Polycarpe Chef Projet BAD 00 229 95429716 00 229 21315028 [email protected] SONABEL 7 OUEDRAOGO François de Salle Directeur Distribution 00 226 70 200086 00 226 50 310340 [email protected] BP 54 8 COMPAORE Seni Directeur Centres Extérieurs 00 226 70 200629 00 226 50 310340 [email protected] OUAGADOUGOU 9 KABORE Jean-Baptiste Directeur Financier & Comptable 00 226 50 304970 00 226 50 310340 [email protected] 10 11 BANGUITOUMBA Blaise Chef Service Etudes & Planificat. Coordonnateur 00 236 612029 00 236 508096 00 236 615443 00 236 616381 [email protected] [email protected] Secrétaire Général 00 225 20206053 00 225 20331210 [email protected] BENIN SBEE - 01 BP 123 COTONOU BURKINA-FASO CENTRAFRIQUE ENERCA - BP 880 - BANGUI ARSE -BP890 BANGUI MEKONDONGO Jean-Chrysostome * COTE D'IVOIRE UPDEA 12 MUTIMA SAKRINI Herman 01 BP 1345 13 IYALA KOMBE Assistant Administratif et Financier 00 225 20206363 00 225 20331210 [email protected] ABIDJAN 01 14 Mme KONE Sétou Assistante du Secrétaire Général 00 225 20206056 00 225 20331210 [email protected] 15 Mme AFFOUA Pierrette Chargée des Relations Publiques 00 225 20206360 00 225 20331210 [email protected] SOPIE 16 AHOUSSOU Yves Serge Chef Service Etudes Générales 00 225 20206115 00 225 22427979 [email protected] 01 BP 8529 ABIDJAN 01 17 KAMAGNINI Tio Ingénieur Distribution 00 225 20206082 00 225 22427979 [email protected] 18 CISSE Kader Ingénieur Patrimoine 00 225 20206146 00 225 20206275 [email protected] 19 BEKELE Assefa Raya Director of Engineering Contract 00 251 911 673967 00 251 115 527027 [email protected] [email protected] 20 FANSU M. NYASSY SOGEPE - 01 BP 1345 ABIDJAN ETHIOPIE EEPCO - ADDIS-ABEBA GAMBIE Department of Energy office of the President State House - BANJUL Assist. Commissionel for Petroleum 00 220 9896198 00 220 4224612 Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 [email protected] 18 ATELIER SUR LES EXPERIENCES DE L'ELECTRIFICATION RURALE EN AFRIQUE TUNIS, 20-22 SEPTEMBRE 2006 LISTE DES PARTICIPANTS PAYS / SOCIETES NOM / NAMES FONCTION / POSITION TELEPHONE FAX E-MAIL GUINEE EDG 21 DIALLO Ibrahima Kalil Directeur Planification & Equipement BP 1463 22 SOW Alpha Hafidou Conseiller Technique Direct. Plan. Equip. CONAKRY 23 Ousmane Tanou DIALLO Conseiller Relations Internationales 24 Hary ANDRIANTAVY Secrétaire Exécutif EDM-SA BP 69 - BAMAKO 25 Siraba COULIBALY Chef Service Etudes Générales & Statist. AMADER - BPE 715 - BAMAKO 26 Mme MALE SOW Fadima 27 AGALASSOU Alassane 28 Mme Fatima BOUGHABA 00 224 60252757 00 224 30415147 [email protected] 00 224 60253909 00 224 30415147 [email protected] 00 224 60257520 00 224 30415147 [email protected] 00261 20 2425 81 00 261 20 2453031 [email protected] 00 223 6745804 00 223 2234641 [email protected] Chef Comptable 00 223 2232567 00 223 2238239 [email protected] Chef Service Montage Projet 00 223 2238567 00 223 2238239 [email protected] Chef de la Division Finances et Trésorerie 00 212 61155756 [email protected] MADAGASCAR ADER - Immeuble Espace de Verre 2ème étage ANKORONDRANO - ANTANANARIVO 101 MALI MAROC ONE 29 DAKKA Anass 30 Abdessamad SADDOUQ Chef de la DivisionRéalisation/DER 00 212 61155762 [email protected] 31 Noreddine DHAIBY Chef de la Division Planification/DER 00 212 61358662 [email protected] 32 Sidi Med Ould BEDDY EDM 33 Jonas Chitsumba Director of Distribution Network 00 258 21321651 00 258 21304410 [email protected] N°267 - MAPUTO 34 MARCELINO Alberto Director of Electrification & Projects 00 258 21310791 00 258 21301063 [email protected] PHCN 35 Engr. UDEH Simon Osebualim Assistant General Manager 00 234 9 4139632 00 234 9 8033138986 [email protected] PHCN 36 EMENIKE Wilson Electrical Engineering 00 234 9 4139343 00 234 94139343 [email protected] SNEL 37 MALE Cifara Directeur, Resp. Cellule Elect. Rurale 243 817151028 BP 500 - KINSHASA/GOMBE 1 38 NZEKO Mansaga Chef Division Trav. Electrif. Rurale 243 815085725 SENEGAL ASER - BP11131 DAKAR 39 Aliou NIANG Directeur Général 00 221 8494717 00 221 8494720 [email protected] SSER - BP9513 DAKAR 40 KANE Seydina Directeur Général 00 221 8429513 00 221 8429514 [email protected] 41 Ismaïla TRAWARE Directeur Technique 00 221 8429513 00 221 8429514 MAURITANIE SOMELEC - BP 355 NOUAKCHOTT MOZAMBIQUE NIGERIA RDC/CONGO [email protected] Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 19 ATELIER SUR LES EXPERIENCES DE L'ELECTRIFICATION RURALE EN AFRIQUE TUNIS, 20-22 SEPTEMBRE 2006 LISTE DES PARTICIPANTS PAYS / SOCIETES NOM / NAMES FONCTION / POSITION TELEPHONE FAX E-MAIL TCHAD 43 Issa Ngaroudal Directeur Technique Electricité Adjoint 00 235 522347 00 235 522134 CEET - BP 42 LOME 44 WONOU Etuafé Kokou Chef Service Planification 00 228 2212744 00 228 2216498 CEB (Bénin-Togo) - BP 1368 LOME 45 TAOUEMA Bernard Directeur Financier 00 228 2 215795 00228 2 213764 STEE -11, rue Colonel Largeau - BP 44 NDJAMENA TOGO [email protected] TUNISIE STEG 46 Othman BEN ARFA Président Directeur Général 38, Kémal Ataturk Street 47 Jerad Rabeh Directeur Général Adjoint 00 216 71 341438 1080 TUNIS 48 KALLOUCHE Youssef Directeur Général SIS 49 HAMMOU Khaled Directeur Principal Distribution 49 AYED Mekki Directeur Production & Transport 49 EDDAYED Abderazek Directeur Production & Transport 50 MILI Abdelkarim Directeur Ressources Humaines & Affaires Jurid. 51 JEDDY Chedly Directeur DDI 52 MAALEJ Raouf Chef de Département 53 Salah CHERIF Chargé de la Direction du Centre de khlédia 54 HICHEM Chaïbi 55 Aissa MONCEF 56 Mme Grania Rosette RUBOMBORAS REA (Rural Electrification Agency) 57 Engr.Emmanuel Midzi Chief Executive 00 263 4 770666 00 263 4 707667 [email protected] PBAG 250A HARARE 58 Joshua Vunganayi Mashamba Executive Director Business Develop. 00 263 4 770666 00 263 4 707667 [email protected] 00 216 71 366 251 00 216 71 330 904 00 216 71 366 021 [email protected] [email protected] [email protected] UGANDA REA - P.O. Box 7317 KAMPALA Manager, Project Planning 00 256 41 346011 00 256 77 2734365 [email protected] ZIMBABWE [email protected] Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 20 ATELIER SUR LES EXPERIENCES DE L'ELECTRIFICATION RURALE EN AFRIQUE TUNIS, 20-22 SEPTEMBRE 2006 LISTE DES PARTICIPANTS PAYS / SOCIETES NOM / NAMES FONCTION / POSITION TELEPHONE FAX E-MAIL ORGANISMES BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Département de l'Infrastructure 59 DIALLO Thierno Amadou BP 323 - 1002 TUNIS Belvédère 60 BABU RAM 61 VyAS-KLUNNE 62 OUNALLI Ahmed 63 ZAKU Amadou 64 NSABANITA Emmanuel 65 Mike M. B. SALAWOU 66 NGUEMA-OLLO Jean-Baptiste 67 Mme Motselisi LEBESA 1818 H Street, NW 68 SUBRAMANIAM V. IYER Directeur Secteur Energie, Région Afrique 00 1202 4584441 00 1202 4735123 [email protected] WASHINGTON, DC 20433 (USA) 69 Michel LAYEC Economiste Principal, Région Afrique 00 1202 473 3231 00 1202 473 5123 [email protected] NEPAD Division Chef de Division, Energie et TIC 00 216 71 102125 00 216 71 332695 [email protected] [email protected] [email protected] Chargé de projets/Energie 00 216 71 102211 Analyste Financier Supérieur des Infrast. 00 216 71 103077 [email protected] [email protected] 00 216 71 333680 [email protected] [email protected] Economiste des Equipements Collectifs [email protected] BANQUE MONDIALE COMELEC 70 Dan Waddle Consultant 71 Ian Davies Consultant 72 Doug BARNES Senior Energy Specialist 73 Philippe Benoit Expert Principal, Région Afrique 74 Arun Sanghvi Economiste Principal, Région Afrique 00 1202 4582504 00 1202 4735123 [email protected] 75 Samuel O'Brien-Kumi Senior Energy Economist 00 1202 473 2690 00 1202 473 5123 [email protected] 76 Kyran O'Sulivan Senior Energy Specialist - Energy Unit 00 1202 473 2722 77 Koffi Ekouevi Senior Economist 00 1202 4584375 00 1202 4735123 [email protected] 78 Kwawu Mensan Gaba Senior Power Engineer 00 12024582873 00 12024735123 [email protected] 79 Wendy Hughes Senior Energy Specialist 80 Robert Mills Energy Specialist 81 CHOUIREB Lakhdar Secrétaire Général 00 213 21 724335 00 213 21 724335 [email protected] [email protected] 00 1202 4731412 [email protected] [email protected] [email protected] Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 21 ANNEXE 2 SYNTHESE DES EXPERIENCES DES PAYS EN MATIERE D’ELECTRIFICATION RURALE Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 22 SYNTHESE DES EXPERIENCES DES PAYS EN MATIERE D’ELECTRIFICATION RURALE Institutionnel Financier Technique Sénégal - Arrangement institutionnel : création de l’ASER (Agence d’ER) et la Commission de Régulation du Secteur de l’électricité - Création par décret d’un Fonds d’ER un organe de l’ASER - Découpage du territoire en 12 concessions d’ER à octroyer à des sociétés de projet de droit local par voie d’AO international - Options techniques : extension de réseau MT, diesel décentralisé, micro-centrale solaire avec micro-réseau, et équipement solaire individuel. - Le choix de ou des techniques sera laissé à l’initiative de l’opérateur dans chacun des concessions. Maroc - Arrangement institutionnel : la réalisation du Plan d’ER Global (PERG) 1995-2007 a été confié à l’ONE (Office National de l’Electricité). - Ouverture à la participation d’autres partenaires (Associations, agences …) - Arrangement financier : Subvention limitée à 80 % max, Autofinancement opérateur 20% max, participation de l’abonné aux frais de branchement - Financement mobilisé 2005-2009 51 millions de $ répartis entre la BM (29,9 M$US) et BAD (14 M$US) et la Coopération Allemande 7 M$US. - Arrangement financier : 55% ONE, 25% Bénéficiaires et 20 Communes : - Financement 1500 MEuros (56% FP, 13% AFD, 9% BID, 8% JBIC, 6% BEI, 4% FADES, 3% FK et 1% KFW) - Objectif : Porter le taux d’électrification(*) de 18% en 1995 à 98% en 2007 (*) selon la définition adoptée par l’UPDEA Mali Les intervenants dans le cadre institutionnel de l’ER : – MMEE : Ministère des Mines de l’Eau et de l’Energie - Création AMADER (Agence Malienne du Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale) en 2003 - Opérateurs - communauté bénéficiaire La régulation est assurée par la Commission de régulation Le pays a été divisé en une dizaine de zones d’Electrification Multisectorielle appelées ZEM Financement : -subvention : 80% max - Participation de l’opérateur : 20% max Projets de candidature spontanée -Nombre de conventions signées : 51 - Taux de participation AMADER : 75,36% Apport personnel des opérateurs : 25,51% Coût total des investissements : environ 24 millions d’Euros - Options techniques : extension de réseau MT, diesel décentralisé (sans encouragement), micro-centrale solaire avec micro-réseau, et équipement solaire individuel. - Le choix de ou des techniques sera laissé à l’initiative de l’opérateur dans chacun des concessions. - NB : Le poids du réseau MT existant a découragé l’introduction de la technique monophasée - taux(*) d'électrification ( à fin juillet 2006) . urbain : 94% . rural : 85% (*) selon la définition adoptée par l’UPDEA Techniques utilisées : - Photovoltaïque - Plateformes multisectorielles - Groupes diesel - Extension réseau - Eolien Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 SYNTHESE DES EXPERIENCES DES PAYS EN MATIERE D’ELECTRIFICATION RURALE Institutionnel Tunisie Madagascar Bengladesh Financier Technique - Ministère de Développement Economique et Commissariat Général de Développement Rural (CGDR) - Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME - Les Gouvernorats (échelle régionale) - STEG - ANME (Agence de Maîtrise de l’Energie) - Fond National de Solidarité (FNS), Fond Présidentiel - Les abonnés (200 à 600 TND/abonné) - Réseau urbain et interurbain en 4 fils dont 3 phases et 1 - STEG (200 TND/abonné) neutre - Bailleurs de fonds (5 prêts BAD 183,7 Millions TND, 1 prêt Fonds - Electrification rurale : Koweitien 5.3 M TND et 1 prêt AFD 16 M TND) : Subventions des ● Lignes monophasées 17.32 kV projets programmés (total 205 M TND sur la période 1979-2001). ● Lignes monophasées 4.16 kV ● Lignes SWER - Fond National de Solidarité (FNS) et Fond Présidentiel pour les ● Postes MT/BT monophasés projets non programmés. ● Réseaux BT monophasés Taux de desserte rurale (selon définition adoptée par UPDEA) 98.1 % à fin 2005 dans les zones rurales. NB : Le parc éolien (20 MW) n’est pas destiné à l’électrification rurale - Zonage en attente de textes réglementaires Fonds National d’Electricité : 2,5 millions USD (Etat malgache et - JIRAMA pour l’extension des réseaux - Objectif JIRAMA : affermage de 67 centres isolés de capacité < redevance sur kWh). - Diesel thermique pour les projets décentralisés 500 kW - Taux d’électrification 4%, objectif 10% en 2010 – AO sur des zones plus étendues - projet pilote en monophasé – Candidatures spontanées - projet pilote en SWER - PPP non comprise par les communautés NB : Absence de plan directeur d ‘électrification • REB a adopté les normes de conception des réseaux à - REB: Le modèle REB est base sur l’établissement des coopératives Modèle financier: d’électrification rurale • treize donateurs bilatéraux et multilatéraux ont participé au coût réduit de REA aux Etats Unis - PBSs : Coopératives d’électrification rurale. 67 PBSs actuellement financement d’environ 1.2 milliards de $. Le financement de GOB • Adaptation des équipement aux besoins propres du pays opérationnelles alimentent plus 6,5 millions de consommateurs. & la Communauté représentent environ 30% des coûts des • Utilisation de poteaux bois locaux traités localement, et projets/programmes, encouragement à l’utilisation de matériel électrique de - Les PBSs sont des organisations regroupant des membres de la • Les Prêts de GOB sont consentis à REB à un taux de 2%, REB. fabrication locale communauté locale • REB a formé les firmes d’ingénierie et les entreprises de Les responsables de la direction des PBSs sont recrutés par la REB REB prête aux PBSs au taux de 3% sur une période de 30 ans et il n’est pas nécessaire qu’ils soient des membres de la • Les PBSs reçoivent une aide dégressive de cash-flow durant les construction pur faciliter l’implantation de la philosophie de communauté. 7 premières années et bénéficient d’une période de grâce de 5 conception à coût réduit NB: Le Programme d’étend à un rythme d’environ 600 000 ans sur le paiement du principal. • REB consolide l’achat de puissance par les PBSs. Les PBSs nouveaux consommateurs et 12 000 km of de lignes MT par an. reçoivent la puissance à des taux préférentiels mais non subventionnés. Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 24 SYNTHESE DES EXPERIENCES DES PAYS EN MATIERE D’ELECTRIFICATION RURALE Chili Institutionnel Financier Technique - Le programme a été conçu pour encourager la compétition entre coopérative et privé en tant que les fournisseurs de services, et pour encourager l’extension de couverture d’électrification. - Le modèle de Partenariat Public/ Privé a été appliqué. - Le programme a été réalisé pratiquement sans implication politique. - L’implication de la communauté bénéficiaire dans les activités des coopératives a été faible. Modèle financier • Partenariat Public/ Privé: GOC finance environ 80% du coût des projets, les participants financent le reste. • Le fonds de PER alloue des ressources à chaque région répondant approximativement à leurs besoins, en se basant sur des critères (indices) d’électrification rurale • Chaque année, une enveloppe de subvention maximale est déterminée et des allocations de subventions sont effectuées sur la base d’un processus objectif d’évaluation de chaque projet • La compétition entre fournisseurs de services est utilisée pour alléger les subventions sur les premières années du programme • Les normes de conception de techniques à coût réduit sont appliqués à tous les projets du programme • Une participation au coût est exigée à tous les bénéficiaires. • Encouragements financiers aux participants _ Les fournisseurs de services autorisent la revente de l’énergie ainsi que la réalisation des projets par des entreprises de construction de réseaux _ Les fournisseurs de service sont autorisés à profiter des bénéfices fiscaux sur la totalité du coût du projet (incluant la part du coût du capital pour lequel la subvention a été allouée). PER a été initié en 1994 avec comme objectif d’accroître le taux d’accès à l’électricité de 50 à 75% du rural chilien en 2000 (120 000 manages ruraux). - Les Subventions ont relativement baissé mais elles sont restées à un niveau élevé (60-70%). Nouvel objectif: 90% est le taux de couverture prévu pour l’horizon 2008. Conception de réseau • PER a établi des critères de conception au moindre coût, utilisant la technique SWER comme une approche principale de conception. • Toutes les propositions de projet doivent utiliser les critères de conception du programme. • Comme les projets étaient relativement de petite taille les économies d’échelle n’ont pas été réalisées. Les coûts de construction étaient relativement élevés ($1500-$2200 par branchement en comparaison à environ 500 $ au Bengladesh à REB). Rapport des travaux de l’Atelier sur les Expériences en Electrification Rurale et les Nouvelles Approches Institutionnelles et de Financement pour l’Afrique Tunis, 20-22 septembre 2006 25