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DOSSIER DE PRESSE Mardi 19 janvier 2016 • Conférence de presse de rentrée GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET APPARENTÉ-E-S CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse INTRODUCTION Les élections de décembre ont été profondément marquées par le traumatisme des attentats de 2015. Face à ces événements, les Franciliens se sont montrés dignes et exemplaires. Leur force nous oblige à la même dignité et à la même exemplarité. Cette exigence et ces valeurs, viscéralement républicaines, je les porterai avec l’ensemble du groupe socialiste, républicain et apparentés. En tant que président du principal groupe d’opposition, je serai l’animateur d’un collectif de femmes et d’hommes déterminés veillant au respect de l’ensemble des territoires de la Région. Des élus attachés à la garantie d’un service public qui, sous la précédente majorité, a progressé et bénéficié à l’ensemble des Franciliens, dans tous les domaines de la vie quotidienne. Les premiers signaux envoyés par la nouvelle majorité ont pourtant toutes les raisons de nous inquiéter et de nous mobiliser. C’est là le cœur de notre travail, dans une opposition constructive, franche et exigeante pour les Franciliens, intransigeante sur les valeurs et les avancées obtenues. Un travail mené intelligemment avec nos partenaires et que nous poursuivrons, j’en suis certain, tout au long de ce mandat. Aussi, la première séance plénière est symbolique à plusieurs égards, tant dans ce qu’elle contient, qui éclaire sur les véritables priorités de l’exécutif, que dans ce qu’elle oublie. Après des années de campagne, Valérie Pécresse fait non seulement le choix de se concentrer sur des questions qui ne relèvent pas des compétences de la Région. Mais elle le fait surtout de manière totalement inadaptée et inefficace ! Son « bouclier de sécurité » en est le meilleur exemple. Le problème n’est pas de vouloir améliorer la sécurité des Franciliens. Le problème est que, élaboré dans la précipitation, mal construit et au final totalement vide, son bouclier ne protège rien ni personne. Il ne sert à rien. C’est d’autant plus grave que c’est l’ancien Directeur général de la Police nationale, Frédéric Péchenard, qui le porte ! Elaboré dans la plus grande précipitation, sans tenir compte un seul instant de ce que peut faire la Région, c’est une occasion complètement ratée de répondre à une attente pourtant très forte des Franciliens. En revanche, pas un mot sur l’emploi, ni sur l’indispensable équilibre entre les territoires, du cœur métropolitain aux frontières extérieures de l’Ile-de-France. Rien ou si peu sur les transports ou la formation professionnelle. Rien pour les lycées et les jeunes Franciliens. Une série de petites mesures ne fait pas une politique ambitieuse pour la 1e Région d’Europe. Tout cela manque cruellement d’ambition et d’envergure, tout cela manque cruellement de vision. Tout cela n’est pas à la hauteur de la Région. Difficile de satisfaire une majorité instable qui va des alliés centristes aux ultra-conservateurs de Sens Commun, reliquat des mouvements les plus réactionnaires que compte notre pays. Impossible de se frayer un chemin cohérent entre les engagements pris solennellement et les arrangements bricolés secrètement. C’est finalement un rendez-vous manqué entre la Région et les véritables attentes des Franciliens, qui veulent des transports fiables, des services publics de qualité, un accompagnement dans leur formation. Car les grands absents de cette séance d’installation, ce sont bien les Franciliens. Carlos DA SILVA Président du Groupe socialiste, républicain et apparenté-e-s PAGE 2 DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse TROMBINOSCOPE Les élu-e-s du groupe socialiste, républicain et apparenté-e-s PARIS (75) Marie-Pierre DE LA GONTRIE Maxime DES GAYETS Pierre KANUTY Stéphanie VENEZIANO Fanélie CARREY-CONTE Anne-Claire JARRY-BOUABID Christine FREY Magali ALEXANDRE SEINE-ET-MARNE (77) PAGE 3 Roseline SARKISSIAN Jean-Paul PLANCHOU François KALFON Gilbert CUZOU DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse YVELINES (78) Sandrine GRANDGAMBE Isabelle THIS SAINT-JEAN Benoît HAMON Rama SALL ESSONNE (91) Carlos DA SILVA Hella KRIBI-ROMDHANE Olivier THOMAS Loubna MELIANE HAUTS-DE-SEINE (92 Nadège AZZAZ Benoît MARQUAILLE Roberto ROMERO Catherine LIME-BIFFE Nicolas D’ASTA PAGE 4 DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse SEINE-SAINT-DENIS (93) Yannick TRIGANCE Mélissa YOUSSOUF Viviane ROMANA Corinne BORD VAL-DE-MARNE (94) Dominique BARJOU Sophie TAILLE-POLIAN Julien DRAY Jonathan KIENZLEN VAL-D’OISE (95) Elvira JAOUEN Rachid TEMAL PAGE 5 Isabelle BERESSI DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse Premiers chantiers de la droite, premières désillusions Nous l’avons martelé pendant la campagne, notre vision de l’Île-de-France est très différente de celle de Valérie Pécresse et « ses amis ». Sa cible, ce sont les fraudeurs, les étrangers, et tous ceux qu’elle soupçonne d’être l’un ou l’autre. Sa priorité, se rapprocher de l’électorat qui lui a fait gagner l’élection en virant à droite toute. > Des premières décisions totalement hors du champ des compétences régionales Alors que son discours de campagne annonçait la priorité aux compétences obligatoires : « il faut se concentrer sur les compétences obligatoires de la Région, arrêter la gabegie, recentrer l’action régionale sur son cœur de compétence ! » Valérie Pécresse fait dès la première séance l’exact inverse de ce qu’elle a promis aux Franciliens. Le mandat vient à peine de commencer qu’elle désavoue déjà publiquement ses principales promesses de campagne. Quelle ironie lorsque l’on prétend apporter un souffle nouveau à l’exercice du pouvoir. Est-ce cela la « nouvelle façon de faire de la politique » ? La composition du nouvel exécutif suffit à saisir la compartimentation parfois arbitraire des compétences régionales : • La gestion des lycées, compétence régionale par excellence, est fondu dans un pôle « Education et culture ». Ce qui signifie que personne ne se consacrera pleinement aux lycées franciliens. Cet exemple est le symptôme de l’effritement des promesses de Valérie Pécresse avant même de débuter son mandat. La structure de son exécutif et la compartimentation des secteurs sont autant de freins à l’efficacité de ses politiques publiques à destination des Franciliens. • Parallèlement, la disparition pure et simple du secteur Formation professionnelle et apprentissage intégré au secteur « économie et emploi » s’inscrit dans cette même logique. Quel signal étonnant PAGE 6 lorsque l’on sait qu’elle a fait de l’apprentissage l’un de ses axes de campagne… Où sont les 100 000 stages annoncés ? Cette première séance n’en voit même pas l’amorce. • Émiettement des commissions prévues par le règlement intérieur. Nous avons droit à des rapports transversaux à la charge symbolique amère. Des rapports qui abordent les compétences obligatoires régionales par les marges. Par exemple, nous sommes en droit de nous demander de quelle façon la création du conseil des chefs d’entreprises va directement impacter l’emploi des Franciliens ? Loin d’aller à l’essentiel comme elle l’avait promis, Valérie Pécresse reste à la surface des grands dossiers régionaux. Plus préoccupée par des mesures d’affichage politique très clivantes, elle en oublie ceux qui doivent en bénéficier. > Le choix de mesures étriquées très clivantes pour masquer le manque de vision de la droite Les gesticulations de la nouvelle majorité et ses manœuvres politiciennes n’ont qu’un objectif : donner des gages au Front national, et faire passer la gauche, toute la gauche, pour irresponsable. À quand une grande politique régionale à destination de tous les habitants de notre territoire ? Un plan d’ensemble qui proposerait des solutions collectives et qui ne laisserait personne au bord de la route. Cette séance est la preuve que le nouvel exécutif a les moyens d’agir ; en sélectionnant ses grands axes de début de mandat, Valérie Pécresse tranche avec son discours de campagne. Quand on a la capacité d’ouvrir son mandat en déployant un bouclier de sécurité, DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse on peut présenter une délibération sur les stagiaires, mesure répétée comme un mantra pendant des mois et annoncée comme l’une des premières à être mise en œuvre. En définitive, les délibérations soumises au vote de l’Assemblée régionale ne sont rien d’autre que des effets d’annonce spectaculaires qui masquent une absence de vision pour notre Région et ses habitants. Où sont les Franciliens dans ces délibérations ? Portés disparus. Où sont leurs intérêts ? Noyés dans une politique qui n’a jamais prouvé son inefficacité. > Un écart saisissant entre les priorités d’hier et les mesures d’aujourd’hui Où sont passées les priorités de campagne ? Les problématiques liées à la jeunesse sont réduites à une lutte contre les addictions. Comme si le décrochage scolaire était la conséquence des effets de la prise de drogue dans nos lycées. En faisant ce raccourci honteux, Valérie Pécresse témoigne de sa méconnaissance des enjeux éducatifs. Les problèmes d’addiction chez les lycéens sont une réalité qu’il faut regarder en face. Croire que c’est en faisant de la répression que l’on va endiguer ce phénomène est un leurre. Croire que la drogue est une cause et non pas une conséquence est une grave erreur d’analyse. PAGE 7 Les transports n’échappent pas à la caricature. Après s’être placée du côté des usagers en colère, n’intervenant que pour signaler les retards des trains et l’état de délabrement du matériel roulant, Valérie Pécresse choisit délibérément de supprimer la réduction tarifaire pour les bénéficiaires de l’AME. Un artifice supplémentaire pour donner corps à l’opposition factice entre usagers « normaux » et ces bénéficiaires de l’AME (perçus en filigrane comme des assistés). Valérie Pécresse réactive l’antienne très sarkozyste de l’assistanat, fléau qui dévalorise le travail, assèche les caisses de l’Etat et se répand au détriment des vrais Français. Par ailleurs, Valérie Pécresse en a profité pour mêler à cette mesure à celle du financement du passe Navigo. Le sous-entendu est limpide, elle veut nous faire croire qu’elle va financer le passe Navigo à tarif unique avec l’argent de l’AME… Enfin, en ouvrant un dialogue avec les entreprises, Valérie Pécresse envoie un signal inquiétant aux salariés franciliens. Pourquoi privilégier ces acteurs ? On peut légitimement s’interroger sur cet angle mort de la séance. Quid des salariés ? Il est loin le temps de la campagne ou Valérie Pécresse nous expliquait à longueur de sortie médiatique qu’elle comptait faire des stagiaires sa priorité pour dynamiser l’emploi francilien. Etrange enfin lorsqu’on se rappelle qu’elle disait en avril dernier que « les solutions pour les entreprises ne pouvaient venir que d’en bas ». La création d’un conseil des chefs d’entreprises est une drôle de manière de créer une dynamique par le bas. DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse FOCUS SUR LA SÉANCE DU 21 & 22 JANVIER 2016 Les grands absents de cette séance d’installation, ce sont les Franciliens > Une séance essentielle qui éclaire sur les priorités du nouvel exécutif mais surtout sur ses grands oublis On attendait des mesures fortes sur l’apprentissage, sur les lycées, sur le développement économique, des mesures de fond, des mesures structurelles. Où sont les nouveaux RER promis ? Les nouvelles rames de métro ? Quid du plan ORSEC dans les transports que Valérie Pécresse annonce depuis plusieurs années ? Quel geste en faveur des équipements défectueux des lycées ? Quel plan d’action pour améliorer la qualité de l’air qui semblait particulièrement préoccuper Valérie Pécresse ? Quid du décrochage scolaire, compétence régionale depuis le vote de la loi NOTRe ? Valérie Pécresse tournoie autour des compétences obligatoires, les prends de revers sans jamais les attaquer frontalement. Le nouvel exécutif nous propose une politique publique de niche qui laisse de côté l’ensemble des Franciliens. > Le triomphe de la démagogie La ligne directrice qui irrigue les rapports est pour le moins inquiétante. La droite n’a pas tardé à montrer son vrai visage. Cette séance est un cas d’école : la nouvelle majorité s’en prend pêle-mêle aux lycéens (projets de mise en œuvre de tests salivaires), aux étrangers en situation irrégulière (suppression de l’AME), aux populations fragilisées (à travers l’arrêt du financement des logements sociaux dans les villes présentant plus de 30% de HLM). PAGE 8 > Une réactivation de la logique du bouc émissaire La ligne politique sous-jacente de la majorité est simple : trouver rapidement des coupables aux difficultés de notre territoire. Identifier les fauteurs de troubles : les jeunes, les lycéens, les étrangers, les pauvres… En entrant dans la logique de stigmatisation du bouc émissaire, Valérie Pécresse tombe dans l’écueil de la simplification des problématiques socio-économiques. Comme si la suppression de la tarification spécifique aux étrangers en situation irrégulière bénéficiaires de l’aide médicale d’Etat allait résoudre les difficultés de notre Région. Comme si la privation d’une aide souvent décisive aux plus fragiles allait améliorer la précarité qui s’étend sur notre territoire. La rhétorique avancée suggère inconsciemment qu’une partie de la population est responsable de tous les maux des Franciliens. Nous n’y voyons qu’une dérive identitaire qui n’honore pas la droite. Une dérive identitaire qui n’aura pour seul effet que crispation et repli. En soufflant de la sorte sur ses braises, en tirant délibérément sur ses cordes fragiles, Valérie Pécresse déséquilibre davantage un édifice déjà fragile. Ce n’est pas en excluant une catégorie de citoyen du corps social que nous réussirons à les intégrer. Ce n’est pas en les excommuniant des dispositifs d’aide régionale que vous renforcerez leur sentiment d’appartenance à la nation. DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse 1 | Tarification spécifique des transports aux bénéficiaires de l’AME Etre étranger et malade, aux yeux d’une partie de l’assemblée régionale, cela fait peut-être beaucoup. Se battre pour maintenir une tarification solidaire dans les transports tout en garantissant la tarification unique du passe Navigo, c’est mener un combat plus que jamais nécessaire alors que Valérie Pécresse, à court d’idées sur le financement de transports en commun accessibles à tous, reprend les positions de l’extrême-droite en visant les mécanismes de solidarité avec les plus fragiles. La loi SRU oblige à mettre en place cette mesure jusqu’à au moins 50% de réduction. La Région ne prend en charge que les 25% restant. Entre 2012 et 2013, le volume des bénéficiaires est resté stable (+1%). Pour rappel, sont potentiellement concernés les bénéficiaires de la CMU-C, du RSA, de l’AME, demandeurs d’emploi titulaires de l’allocation de Solidarité Spécifique. Le dernier rapport régional reconduisant ce dispositif permet d’estimer ce coût à 13 M€ environ pour la Région (puisque 16% des bénéficiaires de la tarification sociale sont bénéficiaires de l’AME et l’ensemble du budget 2014 pour la tarification sociale est de 82M€ environ). Bien loin des 75 M€ de Valérie Pécresse. Qu’on le veuille ou non, les étrangers en situation irrégulière contribuent aux comptes de l’État, à travers la TVA, les cotisations sociales lorsqu’ils ont un travail déclaré, voire dans de plus en plus de cas via l’impôt sur le revenu. Enfin, rappelons que le cadre réglementaire de cette tarification a été décidé par le gouvernement Raffarin en 2004. La droite régionale a d’ailleurs confirmé son soutien à cette politique tarifaire en 2012, avant de la dénoncer 2 ans plus tard. Rien dans les propositions de la droite ne tient compte de la réalité. Les chiffres sont grossiers. C’était une opération électorale populiste, un gage donné à l’extrême-droite, mais au final ça ne tient pas la route. Il y a là deux conceptions de la puissance publique : celle qui accompagne, qui protège, qui permet d’améliorer ses conditions de vie. Et celle qui pointe du doigt, qui désigne des pseudo-coupables, qui jette de l’huile sur un feu qu’elle a elle-même allumé. PAGE 9 DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse 2 | Le bouclier de sécurité Au-delà de la dimension strictement répressive qui structure l’approche des questions sécuritaires, ici totalement hors champ de compétences, nous faisons face à un raccourci flagrant. Le discours de la droite passe des jeunes aux sans papiers en passant par les délinquants. En associant ces trois catégories arbitrairement, elle laisse penser qu’elles sont liées. Où est passée la prévention ? Là devrait être le véritable rôle de la Région quand on parle de sécurité. Mettre sur un même plan la question du terrorisme et celle des cambriolages comme elle le fait dans sa délibération, c’est considérer que tout se vaut et ne pas se donner les moyens d’être efficace. C’est aussi méconnaître le champ d’intervention de la région. Très clairement, ces propositions de Valérie Pécresse sont hors compétences. Présider une région, fût-ce l’Île-de-France, ce n’est pas être ministre de l’Intérieur. Ce n’est pas non plus « jouer au sheriff ». Dès lors qu’elle est incapable de définir une politique qui tienne la route tout en essayant de contenter ses encombrants soutiens politiques, Valérie Pécresse atterrit sur du grand n’importe quoi. Construire des prisons et des centres de dé-radicalisation ? Cela peut être utile mais est-ce le sujet de la région ? On peut reprocher à F. Péchenard sa ligne, voire son bilan, mais nul ne remet en cause sa connaissance des sujets. Cela devait pourtant être LE sujet « identitaire » de la droite. Or, on remarque très vite avec ce « bouclier », que tout cela est bricolé à la dernière minute. Le chemin emprunté par Valérie Pécresse est à la fois dangereux, stigmatisant, illégal et profondément inefficace. Au cœur de cette première séance, cette délibération est symbolique de la dérive droitière de l’équipe Pécresse qui cherche à diviser les Franciliens pour mieux les opposer. Confusion, mélanges malvenus, enfumage : au final, tout cela ne sert qu’à remercier l’encombrant FN sans qui la victoire n’aurait pas été possible. PAGE 10 DOSSIER DE PRESSE • Mardi 19 janvier • Conférence de presse 3 | Règlement intérieur > Si l’on regarde les résultats après plusieurs réunions de travail, tout cela n’aura été qu’un simulacre de concertation, tant les avancées proposées par les différents groupes sont absentes de ce RI. Nos propositions : créer un droit d’initiative populaire sur le modèle du référendum d’initiative populaire par l’art 11 de la Constitution ; maintenir le principe d’une commission des finances présidée par l’opposition ; créer un budget participatif à hauteur de 5% du budget d’investissement, hors transport. > Pas besoin de « nouvelle éthique », que la droite s’emploie déjà à respecter les lois sur la transparence votées par le Parlement. Par ailleurs, un gros travail a déjà été mené par la précédente majorité. On ne peut pas faire tout et n’importe quoi, certains points sont assez dérisoires (conjoints, compagnons, etc). Ce n’est pas en jetant le soupçon sur tous les élus, par principe, que nous améliorerons le quotidien des franciliens. Créer de la défiance ne peut pas être un objectif politique, sauf à vouloir diviser un peu plus. PAGE 11 CONTACT PRESSE Couriel : [email protected] GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET APPARENTÉ-E-S CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE