LYCEENS ET APPRENTIS AU CINEMA EN ILE-DE

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Compte-rendu de la réunion bilan avec les salles de cinéma ayant participé au dipositif
Lycéens et Apprentis au cinéma en Ile-de-France pour l’année scolaire 2006/07
La réunion s’est tenue au Ciné 104 à Pantin le 26 juin 2007.
Etaient présents :
Salles de cinéma :
Emmanuelle Anfreville – Louis Daquin au Blanc-Mesnil
Aldric Bostfföcher – Jean Renoir à Trappes
Stéphanie Chayla – Le Sélect à Antony
Stéphanie Debaye – Espace 1789 à Saint-Ouen
Isabelle Delavallée – La Bergerie à Nangis
Pénélope Digan – Le Cyrano à Montgeron
Hélène Dussart – 3 Cinés Robespierre à Vitry-sur-Seine
Anne-Laure Gérard – Le Kosmos à Fontenay-sous-Bois
Philippe Guyard - La Ferme du Buisson à Noisiel
Arnold Henriot – Les 4 Clubs à Colombes
Frédéric Henry – Cinéma du Palais à Créteil
Emilie Houdmon – La Ferme du Buisson à Noisiel
Elodie Larie-Vinet – Le Luxy à Ivry-sur-Seine
Elsa Matocq – UFFEJ/ Jacques Prévert à Gonesse
Jean-Serge Pennetier – Jean Vigo à Gennevilliers
Laurent Pierronnet – Jaques Tati à Tremblay-en-France
Bertrand Pinsac – Cinéma de Châtillon à Châtillon
Myriam Pinson – Le Village à Neuilly-sur-Seine
Priscilla Piot – Jaques Prévert aux Ulis
Virginie Pouchard – Magic Cinéma à Bobigny
Gilbert Pouret – François Truffaut à Chilly-Mazarin
Natalia Ratel Lombard – Concorde à Mitry-Mory
Christian Richard – Le Studio à Aubervilliers
Association départementale :
Mélanie Hurey – Cinessonne
ACRIF :
Hélène Jimenez, Laurence Deloire, Céline Berthod, Natacha Juniot et Nicolas
Chaudagne de la coordination régionale.
*****
Coordination régionale
ACRIF - Association des Cinémas recherche d’Ile-de-France
57 rue de Châteaudun 75009 Paris . Tél 01 48 78 14 18 Fax 01 48 78 25 35 . [email protected] . www.acrif.org
en partenariat avec les Cinémas Indépendants Parisiens
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Hélène Jimenez débute en annonçant le départ de Céline Berthod de l’ACRIF et
présente son remplaçant Nicolas Chaudagne.
Le dispositif Lycéens et Apprentis au cinéma en Ile-de-France pour l’année scolaire
2006/2007 a regroupé 111 salles de cinéma en Ile-de-France (hors Paris) pour accueillir
23 397 lycéens et 1 532 apprentis répartis sur 234 lycées et 24 CFA (hors Paris).
56 salles sur 111 ont répondu au questionnaire bilan envoyé par la coordination
régionale, soit un retour de 50,5%.
La Carte Lycéens et Apprentis au cinéma
ou comment faire émerger le désir chez les jeunes ?
Cette carte, distribuée en début d’année scolaire aux élèves des classes inscrites au
dispositif via l’enseignant coordinateur de l’établissement, doit permettre aux élèves de
bénéficier du tarif le plus bas de la salle.
Seules 22 salles sur 56 ont vu les élèves revenir dans leur salle avec cette carte. Le
retour reste donc assez faible et on ne note pas de progression depuis son lancement en
2004-2005.
Nous cherchons donc les moyens pour la rendre plus attractive.
Certains enseignants pensent qu’il serait intéressant de recevoir le programme de la
salle.
Anne-Laure Gérard explique que le Kosmos à Fontenay-sous-Bois envoie le
programme au CDI des établissements, mais elle n’enregistre pas de retour significatif
de cette carte pour autant. Peut-être faut-il remettre directement le programme aux
élèves quand ils viennent ?
Jean-Serge Pennetier pense qu’il faudrait plutôt s’adapter aux pratiques des jeunes et
envisager l’envoi du programme de la salle ou d’événements particuliers, non seulement
par support papier, mais aussi sur les adresses mail et téléphones portables du public
ciblé.
Frédéric Henry précise qu’il y a des formules d’abonnement pour l’envoi de SMS en
nombre et que cela peut-être moins coûteux.
D’autre part, il estime que si la carte se réduit uniquement à l’offre cinématographique,
elle marche peu. En effet, les chèques cultures lancés par la Région, qui proposent une
offre plus large (cinéma – théâtre – concerts..), fonctionnent relativement bien. Il
envisage pour sa part un partenariat avec la Maison des Arts de Créteil.
Frank Sescousse explique que les retours de questionnaires du service jeunesse de
Pantin renvoient à l’idée que si les jeunes viennent peu au Ciné 104, c’est qu’il a pour
eux une image scolaire, c’est la salle où ils viennent voir les films que l’on a choisi pour
eux, avec leurs enseignants. Lorsqu’ils vont au cinéma sur leur temps de loisirs, ils
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préfèrent généralement se rendre en groupe dans des salles où l’on peut manger du pop
corn, choisir le film et payer avec sa carte illimitée.
Franck Sescousse pense qu’il faut néanmoins continuer à proposer la carte Lycéens et
Apprentis au cinéma, car elle fonctionne tout de même sur certains, mais qu’il ne faut
pas s’acharner à vouloir cibler le plus grand nombre.
Frédéric Henry : Il existe tout de même une demande sous-jacente de la part des jeunes.
Quand la salle de cinéma devient autre chose qu’un lieu de diffusion, un lieu de vie par
exemple avec des activités autres que la sortie cinéma, les jeunes sont au rendez-vous.
Ils ont également une ouverture cinématographique notamment par la forte pratique du
téléchargement et de l’usage du dvd.
Hélène Jimenez précise que la coordination régionale a établie une enquête sociologique
sur les Pratiques et représentations des lycéens et apprentis en fin d’année scolaire
2005-2006. Cette enquête a été rédigée par la sociologue Sabine Lacerenza.
Vous la trouverez en pièce jointe. Elle est également téléchargeable sur notre site
internet à l’adresse suivante : http://www.acrif.org/fr/rubrique.asp?rubid=19
Franck Sescousse estime qu’il est difficile pour les jeunes de passer le seuil et que les
sorties au multiplexe offrent plus d’anonymat que celles dans les salles art et
essai/recherche.
Gilbert Pouret : Les jeunes ne veulent pas être reconnus ; dans nos salles, ils risquent de
croiser leurs parents ou leurs enseignants.
Christian Richard précise quant à lui, qu’au Studio d’Aubervilliers – salle mono-écran
donc anti-sortie dans l’esprit des jeunes – la carte Lycéens et Apprentis au cinéma ne
sert à rien puisqu’il applique déjà le tarif le plus bas pour les jeunes.
Laurent Pierronnet ne connait pas la même situation. Le cinéma Jacques Tati de
Tremblay-en-France a trois écrans, une très grande salle, n’a pas de multiplexes aux
allentours et se situe loin de Paris. Les jeunes peuvent ainsi voir Pirates des Caraïbes et
Spiderman III dans la même salle où ils ont découvert Monika.
Natalia Ratel Lombard ne s’étonne pas de ne pas voir revenir les jeunes avec cette carte.
En effet, le cinéma Concorde de Mitry-Mory se situe à environ 30 km du lycée
partenaire, en rase campagne, à la limite de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-etMarne.
Hélène Jimenez : Devant l’hétérogénéité des situations, on ne peut pas généraliser et
chaque salle a certainement sa réponse appropriée. Mais la coordination régionale reste
à l’écoute de chacun. D’autre part, nous souhaitons continuer à resserer les liens avec
vous, à vous aider à communiquer vos soirées exceptionnelles à notre réseau
d’enseignants avec lesquels nous travaillons depuis cinq ans. Nous pouvons également
essayer de collecter les mails des élèves pour leur communiquer vos événements.
La carte Lycéens et Apprentis au cinéma est symbolique mais reste tout de même
importante. A nous d’être incitatifs aussi.
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Problèmes rencontrés avec certains établissements
75% des salles qui ont répondu au questionnaire, déclarent ne pas avoir rencontré de
difficultés avec leurs établissements partenaires.
Cependant 13 salles sur 56, soit 23% rencontrent des problèmes avec certains
établissements :
-
Annulation de séances à la dernière minute
Problèmes d’effectifs : de moins en moins d’élèves au fur et à mesure de
l’année.
Il faut nous signaler ces problèmes dès qu’ils se produisent et pas seulement en fin
d’année.
Nous faisons remonter ces informations aux DAAC (Déléguations Académiques à
l’Action Culturelle) de Créteil et de Versailles qui appellent directement les chefs
d’établissements.
Nous en tiendrons également compte pour les prochaines inscriptions au dispositif.
Hélène Jimenez : Ces problèmes posent la question du contrat entre l’établissement,
l’équipe pédagogique des enseignants, la salle de cinéma et la coordination régionale et
donc celle de l’engagement. Rappellons que la participation au dispositif repose sur le
volontariat de la part des enseignants à un degré plus ou moins élevé de quasi militance.
Certains enseignants sont considérés comme des “profs de projets” par leurs collègues.
Il y a toutefois un cahier des charges à respecter : 3 séances pour les lycées et 2 pour les
CFA avec tous les élèves.
Nous pouvons donc, si vous le souhaitez et suite à votre demande, venir dans vos salles
pour rencontrer les enseignants en début d’année afin de placer le dispositif dans un
cadre un peu plus institutionalisé. Cette forme de légalisation fera peut-être davantage
s’engager les enseignants.
Christian Richard demande s’il est possible pour les salles de ne prendre qu’un numerus
clausus d’élèves avec un turn-over chaque année. En effet, pour les mono-écran,
accueillir les trois dispositifs (Ecole – Collège – Lycée) et un festival relève du cassetête, engendre des problèmes matériels, des pertes financières ainsi qu’un décalage de
programmation avec les films d’actualité. Il introduit la notion de mérite du dispositif.
On ne peut pas tout donner quand on manque d’équipement et de personnel.
Céline Berthod précise que certaines salles sont à saturation en terme d’accueil de
classes. Elle rappelle qu’il ne faut pas hésiter à le signaler, en précisant le nombre
d’élèves maximum, à la coordination régionale, qui en tiendra compte et pourra
rediriger les classes sur un autre cinéma. Cinq salles sont actuellement à saturation :
-
Cinéma Jacques Tati à Tremblay-en-France
L’Ecran à Saint-Denis
La Bergerie à Nangis
Cinétampes à Etampes
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-
Cinéma Abel Gance à Courbevoie.
Pour Christian Richard, le problème n’est pas la régularité mais la gratuité. En effet,
toutes les séances ont lieu mais avec 16 élèves au lieu de 70. Les places sont prises en
charge par le lycée, c’est gratuit pour les élèves mais le cinéma perd de l’argent alors
que le lycée a le budget nécessaire. Il facture donc au lycée 40 entrées pour ne pas
perdre d’argent, et a remarqué par la suite qu’une quarantaine d’élèves se déplaçaient
effectivement. Il estime que l’on ne peut pas multiplier ces pertes d’effectifs de
fréquentation et qu’il faut revoir la notion de jauge.
Anne-Laure Gérard observe le même problème à Fontenay-sous-Bois. Parfois, il y a des
séances pour 6 élèves seulement, alors qu’elle va à la rencontre des enseignants en
début, au milieu et en fin d’année scolaire.
Hélène Jimenez indique que la salle peut également dire non. Elle rappelle que le cahier
des charges stipule que les séances doivent comporter un minimum de 60 élèves et un
maximum de 120 élèves.
Attention : le tarif d’entrée pour chaque séance du dispositif Lycéens et Apprentis au
cinéma en Ile-de-France pour l’année scolaire 2007/08 sera de 2,50€ par élève dès la
rentrée 2007.
Laurent Pierronnet indique que certains enseignants ne connaissent pas du tout le
fonctionnement d’une salle de cinéma.
Hélène Jimenez répond que l’année dernière, lors des formations des enseignants, un
temps a été consacré à l’explication du fonctionnement d’une salle de cinéma par
différents exploitants et qu’il y a eu des propositions d’interventions en classe du même
ordre. Il faudrait peut-être trouver un autre moyen d’information.
Séverine Rocaboy pense que les responsables des salles peuvent également organiser ce
type d’intervention. Les élèves comprennent nos choix de programmation quand on leur
explique notre travail ainsi que les modalité financières (partage des recettes, système
de subventions…) et nous regardent de façon différente ensuite. Cela a un impact dans
leur perception et reste facile à organiser. On est toujours gagnant à le faire et ça forme
également les enseignants.
Frédéric Henry partage l’avis de Séverine. Il explique que dans sa salle, il y a également
une obligation de visiter la cabine lors de la première séance. Il y accueille toutes les
classes au complet (enseignants et élèves). Il s’agit d’une séance institutionalisée dans
un cadre obligatoire mais qui permet de créer un lien de respect. Il fait également
découvrir les métiers du cinéma. Les élèves cherchent aussi leurs voies et cela peut leur
permettre de découvrir des métiers qu’ils n’avaient même pas imaginés. Evidemment
cela suppose une certaine organisation de la salle et il reconnait qu’il a la chance d’être
dans une salle avec du personnel et de l’espace.
Céline Berthod : Afin de répondre au problème de communication qu’il peut parfois y
avoir entre les enseignants et les responsables ou animateurs jeune public des salles, la
coordination régionale réexpliquera le partenariat salle/établissement lors de la réunion
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avec les enseignants coordinateurs, qui aura lieu cette année début décembre 2007.
Nous pouvons également organiser une réunion dans votre salle avec les enseignants en
début d’année.
Le cinéma Majestic de Meaux ne veut plus continuer le dispositif en 2007/08. Il
accueillait environ 600 élèves. Natalia Ratel Lombard du Concorde à Mitry-Mory et
Myriam Pinson du Cinéma Le Village à Neuilly-sur-Seine se proposent d’accueillir
quelques classes l’année prochaine, dans la mesure du possible.
Aldric Bostfföcher demande s’il y a un nombre limité de classes pendant les
inscriptions. Pour sa part, il n’est pas du tout à saturation au contraire.
Hélène Jimenez précise que pour la coordinatination régionale, il n’y a pas de limite,
mais que Marie-Christine Brun-Bach limite l’inscription à trois classes par
établissement sur l’Académie de Versailles, sauf en cas de projet spécifique des
enseignants.
Laurence Deloire précise que sur la fiche d’inscription des salles de cinéma, il faut bien
indiquer les moments de l’année où les salles ne peuvent pas accueillir le dispositif.
Laurent Pierronnet signale le problème des séances mixtes, c’est-à-dire des séances
communes à des établissements de villes différentes, qui sont parfois “ennemis” selon
une guerre des territoires. Il cite l’exemple d’une séance avec des établissements de
Tremblay-en-France et de Villepinte, où un élève s’est retrouvé dans le coma. Il ne
souhaite plus faire de séances mixtes.
Jean-Serge Pennetier précise que dans les Hauts-de-Seine, les séances mixtes n’existent
plus.
Natalia Ratel Lombard agit en connaissance de cause. Elle ne mélange pas les
établissements de certaines communes quand elle sait qu’il peut y avoir des problèmes,
mais essaye de le faire avec d’autres cas.
Les points positifs de cette année
Les séances publiques
Les salles de cinéma peuvent exploiter les copies des films du dispositif pour trois
séances publiques au tarif habituel de la salle.
On note une augmentation des séances publiques sur les films du dispositif : cette
année, plus de 1 000 entrées ont été réalisées, ce qui est le meilleur score depuis la mise
en place du dispositif. Cela est certainement dû à la programmation de 2006/07 et qui
laisse donc présager de bons espoirs pour 2007/08 (Vertigo – Dead Man – Tout sur ma
mère).
Hélène Jimenez : N’oubliez pas que vous êtes en mesure d’organiser trois séances
publiques avec les films du dispositif. Vous pouvez instaurer une sorte de ciné-club, de
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manière informelle. Il est également possible de faire organiser une séance publique de
A à Z : (programmation – création d’un document de communication – diffusion de
l’information – présentation du film – animation du débat…) par les élèves eux-mêmes,
sur le film qu’ils ont préféré dans le cadre du dispositif. La coordination peut être
facilitatrice quant à ce genre de projet, faire venir un intervenants, etc…
L’importance des débats et discussions en salle après la projection
Le cas de Monika
En janvier 2007, la coordination régionale s’est aperçue que la réception du film Monika
était parfois mauvaise chez les lycéens et apprentis. Nous avons donc réuni notre équipe
d’intervenants afin de trouver un viatique pour les enseignants. De plus, une
cinquantaine d’interventions supplémentaires, prenant la forme de débat après la
projection, en salle de cinéma pour la plupart, ont été réalisées et prises en charge par la
coordination. De ce fait, il y a eu une inversion dans la réception du film chez les
jeunes.
Gilbert Pouret témoigne de deux beaux débats sur le film, très différents l’un de l’autre
en raison de la personnalité des intervenants, mais tous deux de qualité, instaurant un
dialogue participatif avec les élèves, de vrais moments de plaisirs.
Hélène Jimenez précise que lors des formations des enseignants en début d’année, nous
avons jusqu’à présent consacré deux heures sur une question de cinéma (les genres
cinématographiques – la notion de plan…). En 2007/08, nous prévoyons de travailler
sur la manière de susciter le désir chez les jeunes avec simplicité. Il s’agit de trouver les
quelques mots à dire pour que leur perception change vis-à-vis des films.
Nous avons privilégié ces dernières années les interventions en classe. En effet, les
interventions en salle de cinéma juste après la projection ne permettent pas de revenir
sur des extraits du film et peuvent comporter un nombre d’élèves trop important pour
une réception optimale. Cependant, il faut se reposer la question de ces interventions en
salle, de ces débats à chaud, qui certes nécessitent de l’organisation et du temps (au
moins une heure après la projection) mais qui fonctionnent bien aussi, où il se passe
quelque chose.
Le seul inconvénient, c’est qu’en 2007/08, les films programmés sont assez longs (en
tout cas pour Vertigo ; Dead Man et La Question humaine) qui font plus de deux heures
chacun.
Jean-Serge Pennetier précise qu’il est difficile qu’un débat en salle excède une demieheure pour des questions techniques de disponibilité des salles et des raisons de temps
de concentration des élèves.
Séverine Rocaboy précise qu’il faut que ces débats se basent sur des échanges, des
questions et des réponses.
Gilbert Pouret indique que lors des débats sur Monika dans sa salle, il y avait à chaque
fois quatre classes et que cela n’a pas posé de problèmes.
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Christian Richard raconte son expérience sur la projection des courts métrages
d’animations, où après chaque film, il discutait avec les élèves, parlait de chaque film,
parlait de cinéma avec eux. Ce rapport avec les élèves permet également de créer un lien
de respect.
Hélène Jimenez fait observer que d’après les retours des enseignants et des élèves, il n’y
a pas toujours de présentation du film en salle et pas nécessairement d’identification de
la salle pour les élèves. Si vous n’avez pas toujours le temps de présenter ces séances,
vous pouvez faire appel à la coordination régionale. N’hésitez pas à nous contacter.
Les enseignants nous font remarquer que que lorsqu’une personne extérieure à
l’établissement intervient (l’expoitant ou l’animateur jeune public de la salle – un
intervenant ou une personne de la coordination), cela légitime la parole des enseignants
face aux élèves. D’autre part, les jeunes sont toujours friands de rencontrer des
personnes extérieures à leur établissement.
Laurence Deloire signale également que certains enseignants voudraient faire des débats
en salle, même si la personne du cinéma n’est disponible.
Le film régional
Depuis 2006/2007, la coordination choisit un film régional dans sa programmation. Les
autres films sont issus de la liste nationale et le film régional (choisi par la Région Ilede-France) est généralement un film aidé par ladite région. Nous avons choisi pour
l’année 2007/08, le film de Nicolas Klotz, La Question humaine.
Hélène Jimenez pense qu’il n’y a pas de film difficile, que tout est affaire de travail. La
coordination régionale va éditer un dossier pédagogique, une fiche élève ainsi qu’un
dvd pédagogique sur le film, dont le concepteur et rédacteur sera Antoine De Baecque.
Elle précise également que l’ACRIF, qui avait initié un parcours de cinéma avec le
cinéaste, est plutôt proche du couple Nicolas Klotz / Elisabeth Perceval et que l’on
pourra monter des rencontres avec eux sur le film, dans la mesure du possible, qui chose
assez inédite dans un dispositif, viendra de sortir.
En effet, le film sortira le 12 septembre 2007. Nous vous avons communiqué dans un
précédant mail les dates de projections de presse auxquelles nous vous invitons
vivement à participer. D’ailleurs à ce titre pour les trois séances publiques de ce film, il
faudra reverser non pas 30% mais 50% au distributeur du film, Sophie Dulac selon le
contrat établi avec lui.
Franck Sescousse pense qu’il serait bien de montrer également aux enseignants le film
d’Eléna Klotz, fille de Nicolas et d’Elisabeth intitulé Les Amants cinéma.
Laurence Deloire précise que le dvd pédagogique comportera probablement des extraits
des Amants cinéma.
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Rappel sur la circulation des copies
Chaque cinéma doit récupérer les copies dans la salle qui le précède, suivant la
circulation établie et communiquée à chaque salle par la coordination régionale. Ce
transport est à la charge de la salle de cinéma. Pour les salles en fin de circulation, c’est
la coordination qui prend en charge le transport de la copie pour le retour au stock ou le
démontage à Saint-Gratien.
Nous vous rappellons que la circulation de chacun des films est également mise en
ligne sur le site de l’ACRIF (www.acrif.org/fr/rubrique.asp?rubid=18
ou
Rubrique Lycéens et apprentis au cinéma puis Salles de cinéma) et réactualisée
chaque semaine. N’hésitez pas à nous contacter en cas de doute.
En aucun cas (même pendant les vacances scolaires), les copies ne doivent
retourner aux stocks !
D’autre part, n’hésitez pas à nous informer d’éventuels problèmes d’état des copies.
Autre point
Il arrive parfois que des élèves non inscrits au dispositif se présentent aux projections
Lycéens et Apprentis au cinéma. Stéphanie Chayla en a fait l’expérience sur Shining où
des copains d’élèves se sont rajoutés à la séance ; ou bien encore des élèves
cambodgiens avaient accompagné une classe inscrite au dispositif pour aller voir S21.
De son côté, Christian Richard, indique qu’il a refusé des élèves qui n’étaient pas
inscrits au dispositif.
La coordination régionale explique qu’il n’y a pas de film à la carte, mais que l’on peut
étudier ce genre de demande au cas par cas, en motivant sa demande à l’ACRIF au
préalable dans la mesure du possible. Ceci doit rester exceptionnel et faire l’objet d’une
communication entre le partenaire salle et la coordination régionale.
Rappel sur les documents d’information et les documents pédagogiques
La brochure d’information ainsi que l’affiche du dispositif pour 2007/08 a été envoyée :
-
à tous les cinémas d’Ile-de-France (avec charte d’engagement et fiche
d’inscription)
aux chefs d’établissements de tous les lycées publics et privés et des CFA.
aux CDI de tous les établissements franciliens
aux enseignants inscrits les années précédantes
aux CRDP et CDDP d’Ile-de-France
aux associations départementales
aux partenaires institutionnels
Une relance téléphonique auprès des établissements franciliens sera opérée à la rentrée
par la coordination régionale, ce qui n’exclu pas que vous pouvez également tenter
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d’inscrire d’autres classes ou d’autres établissements dans votre salle, si vous le
souhaitez.
Si vous avez besoin d’autres brochures d’information du dispositif, nous pouvons vous
en envoyer sur simple demande.
Vous recevrez à la rentrée un exemplaire du dossier pédagogique et de la fiche élève sur
chacun des cinq films au programme. La coordination régionale se charge de distribuer
aux enseignants les dossiers pédagogiques lors des formations. Les fiches élèves et les
cartes Lycéens et Apprentis au cinéma seront envoyées directement dans chaque
établissement par la coordination régionale.
Les projections et formations pour 2007/08
Auxquelles vous êtes cordialement invités.
Trois journées de projections des cinq films au programme 2007/08 auront lieu à
l’Espace 1789 à Saint-Ouen, les 9, 11 et 12 octobre 2007.
Cinq sessions de formations de deux jours chacune auront lieu au Ciné 104 à Pantin :
-
18 et 19 octobre 2007
22 et 23 octobre 2007
24 et 25 octobre 2007
12 et 13 novembre 2007
15 et 16 novembre 2007.
Bel été à vous en attendant l’année prochaine…
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