CONTACT DIFFUSION : Odile Sage D`un Acteur, l`Autre 01 69 49 32

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CONTACT DIFFUSION : Odile Sage D`un Acteur, l`Autre 01 69 49 32
LA COMPAGNIE ASPHALTE PRÉSENTE :
Librement inspiré de « la Conférence des oiseaux » de Farid Attâr
Texte & mise en scène : Aline César
Avec : Caterina Barone, Michaël Maino, Anna Sigalevitch, Stanislas Siwiorek
CHORÉGRAPHIES: CHRYSTEL CALVET / CRÉATION MUSICALE: YOANN LE DANTEC / SCÉNOGRAPHIE: CATHERINE TEILHET
LUMIÈRES: ESTEBAN LOIRAT / SON: ERIC MAURIN / PHOTO & DESIGN AFFICHE: WORK DIVISION, PARIS
CONTACT DIFFUSION :
Odile Sage
D’un Acteur, l’Autre
01 69 49 32 09 / 06 81 91 45 08
9 rue du Clos Fontange - 91330 Yerres
[email protected]
la fin des voyages Présentation
Très librement inspirée de ‘La Conférence des Oiseaux’ de Farid Attâr
et conçue sur le modèle du conte, la pièce propose un voyage où le merveilleux
côtoie nos interrogations les plus fondamentales sur l’identité et les origines.
Des oiseaux qui cherchent leur roi, le Simorgh,
Des rossignols bavards, une Huppe qui leur sert de guide,
Une mésange qui fait le saut de l’ange et plonge dans la vallée de ses ancêtres,
Au loin des hommes qui ont entamé une longue marche et traversé la grande rivière pour trouver un roi,
Madjnun et Laïla, deux amoureux qui jouent à la balle avec le soleil pour créer le jour et la nuit à leur guise,
Dans le désert, les Chevaliers à Courte Culotte qui confondent héroïsme et vantardise,
Des derviches qui montrent la route,
Une oasis qui ouvre ses portes une fois tous les mille ans pour célébrer la renaissance du Phénix,
Des Papillons de Chine égarés entre le palais qu’ils ont fui et le Pays des papillons qui les déçoit,
Et par-delà les sept vallées à traverser, le palais du Simorgh sur le Mont Kâf,
Au bout de cet ultime voyage entre le ciel et la terre, la révélation du Simorgh, et l’espoir, peut-être, d’en finir
avec les voyages.
TEXTE & MISE EN SCENE : ALINE CÉSAR
AVEC :
CATERINA BARONE, LA HUPPE
MICHAËL MAINO, LE FAUCON
ANNA SIGALEVITCH, LA MÉSANGE
STANISLAS SIWIOREK, LE ROSSIGNOL
CHOREGRAPHIES : CHRYSTEL CALVET
MUSIQUE ORIGINALE : YOANN LE DANTEC (ET DEUX CHANSONS ORIGINALES DE GRÉGOIRE HETZEL)
SCENOGRAPHIE : CATHERINE TEILHET
COSTUMES : JACQUELINE VAN MOORTEL , CLEMENCE CABANES, ALINE CESAR
LUMIERES : ESTEBAN LOIRAT
SON : ERIC MAURIN
PHOTO & DESIGN AFFICHE : WORK DIVISION, PARIS
PARTENAIRES : CONSEIL GÉNÉRAL DE SEINE-SAINT-DENIS - ANIS GRAS / LE LIEU DE L’AUTRE (ARCUEIL) - VILLE DE L’ILESAINT-DENIS, ADAMI, SPEDIDAM.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
la fin des voyages Note d’intentions
LE TEXTE ET SON ADAPTATION
La Conférence des oiseaux de Farid Attâr
Farid-ud-Din Attar est un auteur perse qui vécut à la charnière de XIIème et du XIIIème siècle. Il est réputé comme l’un
des plus grands poètes mystique de la tradition du soufisme. ‘La Conférence des oiseaux’ est son œuvre à la fois
la plus accomplie et la plus connue, notamment grâce à l’adaptation théâtrale de Jean-Claude Carrière et la célèbre
mise en scène de Peter Brook il y a presque 30 ans.
Le texte relate le voyage d’une trentaine d’oiseaux guidés par la huppe, l’oiseau qui symbolise la sagesse, dans leur
quête divine du Simorgh, leur roi. Les oiseaux traversent successivement plusieurs vallées avant d’atteindre le Mont
Kâf où vit le Simorgh : vallée de la quête, vallée de l’amour, vallée de la liberté solitaire…
Le récit se compose dans sa majeure partie de la discussion des oiseaux, tandis que le voyage lui-même occupe
une faible place. Farid Attâr jalonne la narration de multiples contes et références à la tradition perse et orientale : le
Phénix, Madjnun et Laïla, des citations de saints...
La fin du voyage est étonnante et frappe l’imagination : les oiseaux qui arrivent dans le palais du Simorgh se retrouvent finalement face à des miroirs où ils contemplent leur propre reflet.
Adaptation et réécriture
Il y a seize ans, alors que je cherchais depuis près d’un an à connaître mes origines, moi, française et adoptée, il y a
seize ans, j’apprenais que j’avais été conçue en Algérie. Et cette révélation me tombait dessus comme une claque. En
plein lyrisme adolescent, à l’âge de l’idéal, j’apprenais que mon premier nom, que j’avais toujours connu, me venait
d’Algérie. Asmat Algeldeh. Le plus évident n’est pas nécessairement le plus accessible. Au milieu des années 90 la
télévision et les journaux déversaient sans arrêt des images de villages ensanglantés par le FIS, on n’osait pas encore dire ‘guerre civile’, tout comme on ne disait pas encore tout de la Guerre d’Algérie ou d’octobre 1961. Au même
moment, on parlait des échauffourées de Mantes-la-Jolie et des ‘feux de joie’ allumés dans les banlieues. Au même
moment je découvrais Omar Khayyâm, Firdousi, Ibn Arabi, Khalil Gibran, Les Mille et Une Nuits et Farid Attâr.
Depuis, l’Algérie ça va ça vient. Tantôt elle me semble proche, je marche à côté d’elle, elle est posée sur mon épaule. Je
fais presque partie d’elle. Tantôt elle est comme un mirage, inaccessible, comme le souvenir d’un rêve que je n’aurais
pas fait. Elle devient invisible, sans corps et sans réalité tangible. Alors on ne peut même pas en parler. Elle s’absente.
Parler de l’Algérie c’est parler d’une absence. Si j’en parle déjà je plonge en elle, comme on saute dans le vide. Si je ne
peux pas en parler, peut-être puis-je mettre en scène cette absence et le vertige effrayant et délicieux qu’elle suscite...
Après avoir mis en scène ‘1962’ de M. Kacimi sur l’Algérie, j’ai souhaité poser la question de la quête identitaire et du
mythe du retour au pays natal en m’appuyant sur ‘La Conférence des Oiseaux’ d’Attâr. Tout en tentant de rester fidèle
au propos et à l’esprit du texte original, mon adaptation, très libre, opère un déplacement. Dépouillé de la notion de
transcendance religieuse, le texte d’Attâr propose un voyage plein d’audace et de grâce vers la connaissance de soi.
Un ultime voyage aux confins de l’Orient. C’est ce que j’ai voulu raconter.
ALINE CÉSAR.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
la fin des voyages Intentions de mise en scène
INTENTIONS DE MISE EN SCÈNE
J’ai souhaité une esthétique minimaliste laissant la place à l’imagination du spectateur. Ce voyage est
plutôt onirique et poétique, mais s’autorise quelques effets de réel autour du thème des migrations et du
retour au pays.
La mise en scène et la direction d’acteurs mettent en avant le travail corporel et vocal. Les interprètes
jouent plusieurs rôles et peuvent s’adresser directement au public, comme personnage ou comme narrateur.
Le vertige, le corps, la musique
Le vertige
Il y a du danger dans ce voyage des oiseaux, comme le montre Farid Attâr dans sa fable : beaucoup renoncent, certains
abandonnent ou se perdent en cours de route, et bien peu
arrivent à destination.
Revenir vers la terre des origines ne va pas de soi. Cela peut
faire tourner ou perdre la tête. Le vertige c’est ce mélange
d’audace, de peur et d’exaltation que l’on éprouve avant de
sauter dans le vide, de se jeter à l’eau.
Mais il ne s’agit pas que du vertige lié au voyage aérien, c’est
aussi le vertige de la révélation.
En arrivant à la fin de leur voyage, sur le Mont Kâf, les oiseaux
sont saisis d’effroi face à ce qu’ils vont découvrir. En pensant
au vertige, je pense nécessairement au film ‘Vertigo’ d’Hitchcock. Dans un entretien sur ce film Chris Marker écrit : « Le
vertige dont il est question ici ne concerne pas la chute dans
l’espace. Il est la métaphore évidente, saisissable et spectaculaire d’un autre vertige, plus difficile à représenter, le vertige du Temps » (« A free replay, notes sur Vertigo », Revue
Positif , n°400, Juin 94).
Cela me donne à penser que le voyage des oiseaux est aussi
un voyage dans le temps, dans le passé des ancêtres, tantôt
renié au nom de l’intégration, tantôt enjolivé par la nostalgie,
et toujours difficile à appréhender au présent.
La musique
Le spectacle a aussi une forte dimension musicale avec des
compositions originales de Yoann Le Dantec. On y trouve des
chansons très rythmiques, à la façon de Kurt Weil, dont une
de style « cabaret berlinois » et des chansons plus intimes
et lyriques.
Le reste de la bande sonore s’inspire de la musique minimaliste américaine (S. Reich, J. Adams, P. Glass) : avec ses suspens, ses silences et ses boucles, cette musique pulsée, en
tension permanente m’évoque le thème du vertige. Et plus
on avance dans le voyage, plus la musique, soutenue par des
guitares de Yan Péchin, devient électrique.
Scénographie et costumes
Le vide, la terre et le ciel
Le motif du vertige suppose dans la scénographie le rapport
au vide. Dans un décor très stylisé, nous avons cherché la
tension entre les espaces vides et les espaces pleins, pour
suggérer la tension entre le ciel et la terre ferme.
Sur un plateau presque nu, on trouve des éléments de décor
non figuratifs, constitués de toiles suspendues qui évoluent
avec les éclairages. Un espace épuré propre à la projection de
l’imaginaire et du rêve.
Le corps
Outre quelques chorégraphies d’ensemble, j’ai eu le souci
d’intégrer la recherche sur le mouvement dans le jeu des acteurs tout au long du spectacle. La recherche a surtout porté
sur l’invention d’une grammaire du vol des oiseaux.
Nous sommes souvent partis du corps et de la parole improvisée, le texte ne venant qu’après. Je me suis appuyée sur
une armature de texte déjà écrit, à l’intérieur duquel j’ai laissé
la place pour une écriture de plateau.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
Costumes
Les interprètes évoluent dans des costumes sobres et
contemporains. Des structures portables pour prolonger ou
transformer le corps sont employées ponctuellement dans
l’esprit d’un théâtre de formes inspiré par le travail de Jacques Lecoq.
la fin des voyages Intentions de mise en scène
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
la fin des voyages Intentions de mise en scène
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
Crédit photos : Nathaniel Baruch
la fin des voyages Extraits du texte
EXTRAITS DU TEXTE
La Mésange : Tu sais ce qui me fait le plus plaisir ?
Le Rossignol : De voir bientôt le Simorgh, ou bien de voler à
mes côtés ?
La Mésange : Non, c’est de survoler le village de mes parents. Bientôt, quand nous aurons contourné les montagnes
du Khirz, nous apercevrons une vallée, et au fond de cette
vallée, il y avait le nid de mes parents, et des parents de leurs
parents. Ils ont dû le quitter à cause de la sécheresse. Quand
le blé a cessé de pousser, tous sont partis, les hommes, les
oiseaux. Tous ceux qui en avaient la force ont tenté leur chance vers l’Occident. Je veux faire une halte dans ce pays .
Le Rossignol : Non, il ne faut pas s’arrêter !
La Mésange : Pourquoi ? J’ai toujours rêvé de cette vallée,
ses fontaines, ses prés.
Le Rossignol : Tu vas nous perdre. Ne t’éloigne pas de nous.
La Mésange : C’est comme si j’entendais mes ancêtres m’appeler, je dois y aller.
Le Rossignol : Et si en bas la terre est encore désolée, si tout
est sec et fané, tu seras déçu pour la vie. Reste avec nous. Le
Simorgh vaut mieux que la vallée de tes ancêtres.
La Mésange : Mon voyage s’arrêtera peut-être là, tant pis et
tant mieux.
Le Rossignol : Ne dis pas ça !
(...)
La Mésange : Nous y sommes ! Regarde en bas, derrière le
défilé des montagnes. Tu sens le parfum des baies ? et l’odeur
des cyprès ?
Le Rossignol : Non, je ne sens rien.
La Mésange : Tu dois avoir le bec bouché. Regarde ! C’est ma
vallée ! C’est ma vallée !
Le Rossignol , lui cachant les yeux : Garde-la dans ton imagination, ce n’est pas la peine d’y aller.
La Mésange : Je ne t’écoute plus ! je dois la voir de mes yeux.
Je plonge ! c’est comme un songe ! Je plonge !
Le Rossignol : Non !
La Mésange pique droit vers la terre et quitte le groupe.
III, sc.2, le saut de l’ange
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Premier papillon : Vous n’êtes arrivés nulle part pauvres
oiseaux. Vous êtes perdus, tout comme nous.
La Huppe : D’où venez-vous ?
Deuxième papillon : Nous venons de Chine, nous étions les
amis d’un prince fameux qui nous avait ramenés d’un voyage
en Orient.
Premier papillon : Il nous adorait, il nous traitait avec amour
mais nous avions le mal du pays. Nous étions comme orphelins dans ce beau palais.
Deuxième papillon : Et un jour nous avons décidé de partir
vers notre pays. Pour nous sentir enfin chez nous.
Le Faucon : Et c’est ici le pays des papillons ?
Premier papillon : Non, nous en revenons.
La Huppe : Et pourquoi vous n’êtes pas restés dans votre
pays ?
Deuxième papillon : Parce que nous avons été déçus. Nous ne
nous sentions pas chez nous là-bas non plus. Bien sûr nous
étions émus de voir tant d’autres papillons, libres et joyeux.
Mais soudain nous avons regretté notre prince, et le climat
de la Chine.
Premier papillon : Et les autres papillons ne nous ressemblaient pas. Nous ne comprenions pas tout ce qu’ils disaient,
nous n’aimions pas les mêmes fleurs.
Deuxième papillon : C’est comme si nous étions orphelins des
deux bouts du monde, étrangers à tous les horizons. Depuis
nous ne savons plus où aller.
Premier papillon : Nous avions tellement rêvé d’une terre promise, d’un pays de miel et d’orchidées. Cela fait des jours et
des jours que nous errons dans cette vallée où le soleil nous
brûle les ailes.
Deuxième papillon : Moi j’ai peur de rentrer dans le palais en
Chine. Est-ce que le prince nous aimera autant ? Il va nous
trouver changés. Il ne comprendra pas pourquoi nous sommes revenus.
Le Faucon : Il faut choisir, ou rentrer en Chine ou retourner au
pays des papillons. Vous ne pouvez pas rester entre deux rives.
Premier papillon : Et toi, tu pourrais choisir entre père et
mère ? Les papillons ne savent pas choisir, ils papillonnent,
ils vont où le vent les porte.
VI, sc.3, la Vallée de l’anéantissement
la fin des voyages L’équipe artistique
ALINE CÉSAR
CHRYSTEL CALVET
Auteure et metteuse en scène
Chorégraphe
Formée à l’école-atelier Rudra Béjart à Lausanne, elle y travaille avec Maurice Béjart, Michel Garscard, Azari Plissetcki,
Suzan Farell en danse classique, et avec Carolyn Carlson, Larri
EksonPina Bausch, José Montalvo…. en danse moderne. Elle est
aussi diplômée en danse classique et en écriture de la danse.
Elle danse dans le Ballet Béjart, avec lequel elle participe à des
représentations à travers le monde de l’Oiseau de feu, Messe
pour le temps présent, Shéhérazade, l’Art du pas de deux, etc.
Elle est ensuite soliste au Ballet du Grand Théâtre de Tours dans
un répertoire d’opéras, d’opérettes et de ballets classiques.
Parallèlement à une formation littéraire et d’historienne (Hypokhâgne et Khâgne au Lycée Henri IV à Paris, agrégation externe
d’histoire bi-admissible), elle est formée à l’art dramatique
avec la Compagnie du Badar puis aux Conservatoires du Centre
et du 11ème de la Ville de Paris. Elle complète sa formation par
l’Ecole Lecoq (Laboratoire d’Etude du Mouvement), des stages
de courte durée (Renato Giuliani, Gildas Milin, Michel Vittoz,
Hubert Colas, etc.) et des cours de danse contemporaine.
Au théâtre, elle travaille comme comédienne sous la direction d’Anne Lévy, Philippe Perrussel, Jeanne Delafosse et elle
est aussi interprète dans La part de Vénus, pièce qu’elle écrit
et met en scène. En 1998, elle est invitée par Eve Grilliquez à
donner un récital de ses propres poèmes au Cabaret-Théâtre Le
Loup du Faubourg (rue de la Roquette, Paris).
Elle met en scène en 2004 Monsieur chasse ! d’après Feydeau
à Pierrefitte, pièce qui tourne en Seine-Saint-Denis, en Normandie et en région parisienne avant d’être reprise au Vingtième
Théâtre (Paris) en mai-juin 2005. En 2004, elle reçoit un Prix
Défi Jeunes pour la réalisation de 2 courts-métrages. En janvier 2005, elle crée La part de Vénus, comédie en alexandrins,
qui se joue en Seine-Saint-Denis et à Paris. Début 2007, elle
commence un travail d’étapes sur 1962 et rencontre Mohamed Kacimi. 1962 est créé en octobre 2007 dans le cadre du
Festival Villes des Musiques du Monde (93). En 2009, elle écrit
et met en scène Aide-toi le ciel, un spectacle sur la ville et les
inégalités sociales.
Avec sa compagnie, fondée en 2003 et implantée en résidence
Seine-Saint-Denis, elle crée le « Projet Aladin », un travail théâtral centré sur la problématique de la mémoire, l’exil et l’identité
culturelles. Elle écrit et met en scène dans ce cadre 6 pièces
originales.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
Comme chorégraphe, elle crée le ballet Vivaldi et le sculpteur
d’eau avec la Compagnie Pierre Pourpre (création Festival d’Avignon, Big Bang), et signe de nombreuses chorégraphies avant
de créer sa troupe de danse-théâtre Contre-pied. Son dernier
spectacle Contre-pied est programmé au Centre Pompidou en
2009 (festival Vidéo-danse). Depuis 2004, elle signe les chorégraphies des différents spectacles de la Cie Aline César.
Elle enseigne également la danse classique et contemporaine
au Conservatoire du Centre de la Ville de Paris.
YOANN LE DANTEC
Compositeur
Yoann Le Dantec joue dans diverses formations comme
violoncelliste ou contrebassiste avant d’obtenir en 2002
ses Prix d’harmonie (classe de Jean-François Zygel) et de
contrepoint (classe de Jean-Baptiste Courtois) au CNSM
(Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris).
Il s’engage alors dans une démarche créative plus personnelle : il est notamment co-auteur et bassiste du groupe
électro-rock Strix, compose plusieurs pièces, parmi lesquelles Nuit intérieure et Colline aux suicides, inspirées du minimalisme américain.
Fort de ces expériences riches et diverses qui l’ont mené
de Bach à Tool, de Monk à Ravel, il compose des musiques
de film, de spectacles vivants, des arrangements et des
orchestrations.
la fin des voyages L’équipe artistique
CATERINA BARONE
MICHAËL MAINO
Comédienne
Comédien
Formée à la Classe Libre du Cours Florent, elle a commencée
dans les Conservatoires du Xème et du Vème arrondissement
de Paris.
Elle a poursuivi sa formation théâtrale avec des stages dirigés
par Ariane Mnouchkine, V.de Muynck (Needcompany - Jan
Lowers), le GITIS Moscou, Nicolas Klotz, Bérangère Jannelle et
Laurent Frechuret.
Formé à l’E.N.S.A.T.T. à Lyon, il a commencé par une licence
d’arts du spectacle parallèlement à l’école du Studio Théâtre
d’Asnières.
ll complète sa formation par des stages avec G.Gotti, A.Vassiliev,
J.Fioramente, J.Klesik, S.Smenstov et I.Zolotovski.
Au théâtre, elle travaille sous la direction de M. Papeschi, J.L.
Bihoreau, E. Czerczuk, G.Morax (Angles in America), V.Ébel
(Les femmes savantes, Pasiphaé) , J-Luc Jéener, J.P. Garnier,
Michel Fau (Médée furieuse), Andrea Liberovici, B.Bernardin,
A. Sorbelli (Tragedia con intervallo), Pamela Edouard (Mir-Mir),
Kadidja Elmahdi (Pacamambo), Eleonora Marino, Christophe
Luthringer, Hervé Petit, Antonia Malinova. Avec Aline César elle
joue successivement dans Monsieur chasse ! de Feydeau et
La part de Vénus d’A.César.
Au cinéma, elle joue dans Uccelli di Terra de Bernardi, Les
Enfants du Siècle de Diane Kuris et dans les courts-métrages
Un seul être de P.Calais et Ligeia de Y. De La Haye.
A la télévision, elle apparaît dans Camera Café (Bruno Solo) et
Je hais les enfants de Lorenzo Gabriele.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
Au théâtre, il travaille sous la direction de Christian Schiaretti
au TNP (Les Visionnaires de Jean Desmaret de St Sorlin),
Jean-Louis Martin Barbaz (Le Songe d’une nuit d’été), Philippe
Delaigue, Olivier Maurin, Simon Delétang. Benoit Weiler (le rôle
de Tcheloutsai dans Gengis Khan la pièce d’Henry Bauchaux),
Mohamed Brikat (Pit Bull de Lionel Spycher).
Actuellement il travaille avec Anne Courel et joue François 1er
dans Le roi s’amuse de Victor Hugo.
A la télévision, il tourne avec José Dayan (Les liaisons dangereuses), Bruno Bontzolakis (La louve), Thibaut Staib, Didier
Delaitre et Thierry Boscheron.
Il vient également de mettre en scène «Une flute enchantée»
de Mozart en collaboration avec l’ensemble Carpe Diem.
la fin des voyages L’équipe artistique
ANNA SIGALEVITCH
STANISLAS SIWIOREK
Comédienne
Comédien
Formée au Conservatoire du Centre de Paris et au Conservatoire du 20ème, elle obtient également le diplôme de Fin d’Etudes de danse classique, de danse contemporaine et de piano
au Conservatoire du Centre.
Formé au Conservatoire du Centre de Paris puis au conservatoire du 5ème, il a été admis au deuxième tour du TNS. En
danse contemporaine, il se forme au Conservatoire du Centre
et à la Ménagerie de Verre.
Au théâtre, elle joue sous la direction de E. Cerckzuk (Bal chez
Witold G, Les Aïeux), P.Parsat (Britannicus), Philippe Perrussel, Aline César (Monsieur chasse ! de Feydeau) et de Alexis
Lamande (le Café de Fassbinder). En 2009, il joue dans Aide-toi
le ciel d’A.César.
Au théâtre, il travaille d’abord dans la Compagnie du Hameçon
(Agen, Nantes), puis sous la direction de Yann Denécé, Philippe
Perrussel (les Fausses Confidences de Marivaux), Mélodie
Berenfeld pour la création de Kids de F.Melquiot (théâtre Sylvia
Monfort, Prix Paris Jeune Talent 2004 puis festival d’Avignon
2004, Théâtre du Funambule) puis de Fabrice Melquiot pour
la reprise en 2009, Grégorie Benoît (la Mouette de Tchékhov),
Stanislas Roquette (textes de Jean-Luc Lagarce, et Philippe
Philippe Minyana, colloque « Regards lointains », la Sorbonne)
et Pauline Susini (Visite de Jon Fosse). En 2009, il joue dans
Aide-toi le ciel d’A.César.
Au cinéma, elle interprète Anna dans La Pianiste de Michael
Haneke, et tourne sous la direction d’ Alexis Mital (Raconteznous, Anna), François Bégaudeau (La santé), Yann Schwartz
(Qui de loin semblent des mouches) et Hou Hsiao Hsien (le
ballon rouge). Elle joue également dans des courts-métrages
sous la direction de Omar Dziri, Mia Hansen-Love, Nicolas Fine
et Lolita Chammah.
Elle danse pendant plusieurs années dans la Compagnie des
Elans (dir.Marguaretta Haim). Depuis 5 ans elle est engagée
dans le Projet Aladin avec la Cie Aline César, pour la conduite des
ateliers et la création des spectacles.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
Comme danseur, il intègre la Compagnie des Elans, participe
au projet des « Cartes postales chorégraphiques » pour les «
Francofffonies » au Théâtre national de Chaillot (dir.Dominique Hervieu) et est régulièrement figurant à l’Opéra National
de Paris dans différents ballets. Depuis 1 an, il intervient également dans le Projet Aladin.
la compagnie Asphalte
PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE
Implantée en résidence en Seine-Saint-Denis et à Arcueil, la compagnie Asphalte propose un théâtre visuel,
qui avance par la confrontation des images, par glissement d’un univers à l’autre, d’un genre à l’autre, d’un
langage théâtral à l’autre. L’équipe artistique s’interroge de façon aigue sur les inégalités, l’exil, les représentations de soi et de l’autre, et s’intéresse avant toutes choses à l’individu pris dans la société.
Depuis 2004, la compagnie crée :
Sensibilisation, formation :
• Monsieur chasse ! d’après Feydeau. Création 2004
Reprise en tournée et Vingtième Théâtre en mai-juin 2005
Parallèlement aux créations, la compagnie s’implique dans
des activités de sensibilisation et de formation :
• La part de Vénus d’A.César. Création 2005
• Atelier-spectacles avec les enfants des écoles
( Projet Aladin )
• Ateliers dramaturgiques & pratiques en collège et en Lycée
du 93 & 94
• Diagnostics, suivi et Jury régional Défi Jeunes
• Rencontres et débats autour des spectacles
• Ateliers d’écriture
• 1962 de Mohamed Kacimi. Création 2007
Reprise 2008/2009 .
• Aide-toi le ciel d’A.César. Création 2009
reprise à Arcueil du 4 au 12 décembre 2009
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presse
EXTRAITS DE PRESSE 2009
La Terrasse
L’Humanité
Aide-toi le ciel
Aide-toi le ciel
Une pièce d’Aline César qui remet en question la
croyance en un destin social et les discours dominants qui le définissent comme tous nos conditionnements...
Contredisant l’adage, s’en fout le ciel
Inscrite dans un projet artistique centrée sur la problématique « inégalités hommes-femmes et inégalités
sociales », cette création de la compagnie Asphalte,
dont Aline César signe le texte et la mise en scène, prend
le contre-pied des petites phrases habituelles, lapidaires et définitives sur le destin social comme « on n’a que
ce qu’on mérite », « si tu veux tu peux », « aide-toi le
ciel t’aidera », etc. Elaborée en partie à partir d’un atelier
de recherche avec les six comédiens et d’une collecte
de paroles d’habitants à Arcueil et à l’Ile-Saint-Denis, la
pièce urbaine et familiale inclut un personnage extraordinaire permettant aux individus en détresse d’échanger
un organe identifié comme la cause de leurs maux :
cœur, yeux, cerveau... Un échange qui questionne la
perception du monde et de soi et qui devrait ici permettre de décrypter avec finesse comment des croyances
sociales profondément ancrées font passer les inégalités sociales pour un destin. Question complexe, à la fois
politique et éthique, explorée par de multiples sociologues, à commencer par Bourdieu, que le théâtre peut
éclairer avec pertinence tant les situations métaphoriques peuvent en dire long sur le réel. « Le ciel a bon
dos »... et déjouer les justifications faciles des inégalités est un programme stimulant et vivifiant. A découvrir !
Dans Aide-toi, le ciel, Aline César met en scène le thème des
inégalités sociales.
Après une résidence en Seine-Saint-Denis, la compagnie Asphalte œuvre désormais sur le terrain du Val-de-Marne où elle
a rencontré des publics à la marge. Leurs paroles ont inspiré
le texte Aide-toi, le ciel...
On connait la suite de l’adage chrétien, ici amputé net pour
désigner la violente culpabilisation qu’il assigne aux plus démunis, lesquels souvent « voudraient » bien réussir, comme
on dit, s’extirper d’un quotidien frustrant, mais ne le « peuvent » pas : pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le ciel et
sa fatalité. Ce postulat en tête, Aline César a imaginé les heures et les jours d’une famille, recomposée, et logée provisoirement chez la première épouse du père. Les parents, sous
pression financière, et leurs grands adolescents, hagards par
rapport à un avenir précaire ou obnubilés par un examen, s’arrangent de l’étroitesse d’une maison et surtout évoluent dans
une ville géante, dévorante. Ville, non matéialisée ici, tout en
ruptures, quadrillée de codes et de contraintes sonores, qui
se pose judicieusement en métaphore de la vie, corsetée de
toutes parts, et du social. Adepte d’un the a tre visuel dont les
images cherchent à percuter, la compagnie est dotée de comédiens expressifs au bel abattage, parmi lesquels Catherine
Rétoré se distingue par sa grâce et sa vérité. Dans Aide-toi,
le ciel, plusieurs instants enlevés résonnent de sincérité et
analysent avec sensibilité le combat ordinaire, intime ou plus
collectif, de ceux à qui rien n’est dû d’emblée.
Agnès Santi / novembre 2009 - n°172
Aude Brédy / 8 décembre 2009
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny
la fin des voyages Petite fiche technique
FICHE TECHNIQUE MINIMUM
Le spectacle peut être produit dans une version petit plateau avec un plan de feux réduit ou dans une
version grand plateau avec un plan de feux plus étoffé.
DURÉE DU SPECTACLE :
1h10
DIMENSION MINIMALE D’UN PLATEAU NU POUR LA REPRÉSENTATION :
4m de profondeur sur 6m d’ouverture, 4m de hauteur.
MONTAGE :
lumières, décor, son : 3 services. Raccords : 1 service.
LUMIÈRE :
au minimum 20 PC 1 Kw, 13 PAR cp61, 5 PAR cp62, 3 découpes.
Un plan de feux peut être fourni.
Défraiements, transports et voyages en sus du prix d’une représentation pour 6 personnes.
SENSIBILISATION DES SCOLAIRES
Nous proposons une sensibiliation pour les classes des écoles élémentaires (CM1 – CM2) et de collège
(6ème – 3ème ) en amont du spectacle.
L’équipe artistique se déplace dans la classe pour une intervention d’1heure environ : présentation du spectacle pour donner aux élèves les clés de compréhension nécessaires, et découverte d’extraits et chansons
de la pièce.
Un dossier pédagogique pour les enseignants et une plaquette pour les élèves sont mis à disposition.
Compagnie Asphalte – 7 place du 11 novembre 1918 – 93000 Bobigny