Partitions-2008-2007-2006

Transcription

Partitions-2008-2007-2006
Tempo flûte
Sélection de partitions pour flûte publiées en 2008 et avant
Concerto classiques
Concertos de Mozart, Quantz et Vivaldi adaptés par Edward Maxwell (niveau intermédiaire)
Éditions Boosey and Hawkes © 2008
Oser publier des concertos simplifiés accessibles dès les premières années de pratique
instrumentale est peu courant. Edward Maxwell a relevé le défi pour les éditions Boosey and Hawkes,
en présentant cette version pour flûte et piano de trois concertos de Mozart (en sol majeur K 313), de
Quantz (n° 29 en sol majeur QV5:174) et de Vivaldi (opus 10 n° 3 en ré majeur Il cardellino). Le but,
est-il précisé, est d’amener l’interprète à jouer un jour la version originale. Le volume est
intelligemment complété par vingt exer-cices destinés au travail spécifique des trois œuvres.
George Gershwin (1898-1937)
Promenade (Walking the dog), pour flûte traversière et piano
Éditions Emerson © 2008
Paru en 1937, Shall we dance est le dernier grand film tourné avec Fred Astaire et Ginger Rogers.
George Gershwin en signa la partition. Transcrite pour flûte et piano par Shirley Denwood, cette
Promenade en est extraite.
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sérénade opus 25, pour flûte, violon et alto
Éditions G. Henle Verlag (Parties séparées : HN 370. Conducteur : HN 9370) © 2008
On ne sait pas quand Beethoven composa sa Sérénade opus 25, publiée en 1802. La raison pour
laquelle il écrivit une œuvre pour une formation si insolite demeure également inconnue. La composat-il ou non de son propre chef ? Quoi qu’il en soit, elle figure en bonne place dans le répertoire de
musique de chambre avec flûte. La présente édition Urtext, très soignée et lisible, s’appuie sur la
dernière édition complète des œuvres de Beethoven. Elle ne change pas beaucoup de la précédente
édition de 1977 (Henle 300).
Michel Folz (1820- ?)
Caprice-étude de concert pour piccolo et piano
Éditions Billaudot G 8506 B © 2008
Michel Folz fut un flûtiste virtuose du XIXe siècle, engagé dès son enfance à Naples avant de
s’illustrer à Paris. Sa brève étude, intitulée Caprice-étude, en triples croches à 6/8, fut à l’origine écrite
pour flûte traversière et piano. Elle a été transcrite pour piccolo par Jean-Louis Beaumadier.
André Chéron (1695-1766)
Sonates en trio pour deux flûtes et basse continue opus 1 (1727)
Éditions Fuzeau 50163 © 2008
Johann Christoph Friedrich Bach (1732-1795)
Sonate pour flûte, violon et basse
Éditions Fuzeau 50163 © 2008
Les deux œuvres, publiées en fac-simile de l’époque dans la collection Facsimusic des éditions
Fuzeau, reprennent le principe de l’éditeur : publiées séparément en volumes inférieurs à 25 pages et
ne contenant pas de préface, elles permettent au plus grand nombre d’interprètes et à faible coût de
jouer sur partition d’époque dans un souci d’authenticité.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Six sonates KV 10-15, pour flûte et clavecin (piano)
Réduction pour flûte et piano, conducteur séparé
Éditions Doblinger – D 19 823 – DM 1422 © 2008
Les Six sonates pour clavecin avec accompagnement de violon ou de flûte ont été composées par
Mozart enfant et publiées en 1765. À nouveau publiées par les éditions Breitkopf plus d’un siècle
après, elles ne rentrèrent dans le répertoire des flûtistes qu’à partir de 1959, date à laquelle le flûtiste
suisse Joseph Bopp les publia en les arrangeant. La présente version, établie par Ingomar Rainer et
Hansgeorg Schmeiser, a pour but de se rapprocher des sources en proposant une version plausible.
Gioacchino Rossini (1792-1867)
Andante, e Tema con Variazioni, pour flûte, clarinette, cor et basson
Conducteur et parties séparées.
Éditions Bärenreiter BA 10542 © 2008
Les œuvres de musique de chambre de Rossini, composées comme ses symphonies durant sa jeunesse,
comprennent sept pièces sans piano, dont son Andante et Thème avec variations composé
vraisemblablement en 1812. Dans le style italien et en deux parties (Andante et Allegretto varié dont le
thème est de la main de Rossini), l’œuvre contient notamment de beaux épisodes de basson.
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Sonate en do majeur RV 48, pour flûte et basse continue (guitare)
Arrangé par Rudolf Buttmann
Éditions Doblinger GKM 225 © 2008
La bibliothèque de l’université de Cambridge recèle une copie anonyme d’un manuscrit de Vivaldi
intitulé Sonata a traversa solo. Les éditions italiennes Scelte en ont publié le manuscrit en 1986. Les
éditions Doblinger le publient dans une collection pour guitare. Les articulations et ornements ont été
respectés, mais quelques notes graves sont proposées une octave plus haut pour convenir à la guitare.
Franz Benda (1709-1786)
Concerto en la mineur, pour flûte, cordes et basse continue
Conducteur
Éditions Doblinger D 19 727 – DM 1401 © 2008
Franz Benda est l’un des éminents compositeurs tchèques du XVIIIe siècle et ce concerto en trois
mouvements (Allegretto ma non molto, Affettuoso et Vivace) l’atteste. Composé avant 1762, il nous est
parvenu sous la forme d’un manuscrit comprenant les cinq parties séparées et un troisième mouvement
incomplet à la partie de flûte, deux pages ayant été déchirées. Ann Knipschild en propose le
conducteur ainsi qu’une partie de flûte comprenant un troisième mouvement reconstitué.
Christopher Ball (né en 1936)
Concerto pour flûte et orchestre, réduit pour flûte et piano par Russell Denwood
Éditions Emerson 544a © 2007
Invocations of Pan, pour flûte seule
Éditions Emerson 544 © 2008
En trois parties (Vivace, Idyll, Rondo), le Concerto pour flûte du compositeur, chef d’orchestre et
clarinettiste britannique Christopher Ball, très classique dans sa facture, a été inspiré par une toile
représentant un jeune homme jouant de la flûte au coucher de soleil. Il a été enregistré par le flûtiste
Adam Walker, son dédicataire (CD Quantum QM 7040). Encouragé par le succès de son concerto,
l’auteur a composé en 2008 ses Invocations de Pan, en trois parties (Pagan piper, Pan overhead, Pan
Piping), pour flûte seule.
Frantisek Jan Skroup (1801-1862)
Trio facile en fa majeur opus 28, pour piano, violon ou flûte et violoncelle
Conducteur et parties séparées
Éditions Bärenreiter BA 9522 © 2008
Frantisek Skroup a contribué, au XIXe siècle, au renouveau musical tchèque. Il laisse environ cent
trente compositions, principalement destinées au théâtre et à la voix, et quelques pièces de musique de
chambre, dont ce trio opus 28 en quatre parties (Allegretto, Andante grazioso, Scherzo-Allegro vivace,
Finale-Allegretto appassionato). Éclectique et inspiré, il affirme à plusieurs reprises son caractère
tchèque. Il n’a de facile que son nom.
Pierre-Philippe Bauzin (1933-2005)
Concerto opus 22 pour flûte et orchestre à cordes, réduit pour flûte et piano
Éditions Gérard Billaudot G 8265 B © 2008
Ingénieur du son, pianiste, organiste, chef d’orchestre et compositeur, Pierre-Philippe Bauzin laisse
environ cent dix compositions, pour la plupart à découvrir. Rares sont en effet celles qui ont été
éditées et cette édition du Concerto pour flûte (1960), en trois mouvements, est la première. La flûtiste
Sarah Louvion a enregistré l’œuvre en 2007 pour le label Farao (Farao classics B 1080-32).
Frederic Glesser (né en 1956)
Sonate pour flûte et piano
Éditions Falls House Press © 2008
D’une douzaine de minutes environ, la Sonate pour flûte du compositeur et flûtiste américain Frederic
Glesser a été écrite en 1983 et 1984. Découpée en trois mouvements (Allegretto, Lento, Allegro), elle
utilise abondamment quarts de ton et harmoniques dans le premier et quelques effets dans le
deuxième. Le troisième est particulièrement virtuose et brillant.
Alain Moëne (né en 1942)
Pour piccolo seul
Éditions Gérard Billaudot G 8504 B © 2008
Dédiée au flûtiste et piccoliste Jean-Louis Beaumadier, la pièce d’Alain Moëne utilise, dix minutes
durant et à travers trois épisodes, les ressources de l’instrument et la capacité de l’interprète par des
rythmes complexes et des modes de jeu contemporains. Alain Moëne, qui fut l’élève de Jean Rivier et
d’André Jolivet, est également l’auteur d’un Trio pour flûte, clarinette et alto.
Franz Schubert (1797-1828)
Quatuor en sol mineur d’après la Sonate pour violon D. 408, pour flûte ou violon, alto et
violoncelle
Conducteur
Éditions Doblinger D 06774 © 2008
Baptisée Sonatine par Diabelli, la Sonate pour violon et piano D. 408 de Schubert fut composée en
1816, ainsi que deux autres pour la même formation. À l’époque, Schubert se réfère à Mozart, dont on
sent l’esprit ici. La transcription du flûtiste américain Robert Stallman est adaptée au quatuor avec
flûte et respecte l’esprit de l’œuvre.
Johann Wilhelm Wilms (1772-1847)
Deux sonates opus 18 pour flûte et piano
Éditions Breitkopf-Musica rara MR 2289 © 2008
Né en Allemagne et établi aux Pays-Bas, Johann Wilhelm Wilms fut compositeur, pianiste et flûtiste.
Caractéristique du romantisme naissant, ses deux sonates en ré et sol majeur reflète sa profonde
connaissance des deux instruments qu’il utilise au mieux.
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Sonate en do majeur BWV 1033, pour flûte et basse continue
Éditions Breitkopf 8690 © 2008
La Sonate en do majeur BWV 1033 fut attribuée à Jean-Sébastien Bach par son fils Carl Philipp
Emmanuel, qui la recopia. Plusieurs hypothèses ont été formulées au sujet de son authenticité. La
présente édition Urtext s’appuie sur diverses sources remontant à la copie de Carl Philipp Emmanuel
Bach. L’édition est présentée par le flûtiste Barthold Kuijken, qui détaille en érudit, dans une postface,
les hypothèses relatives à son auteur et conseille les exécutants sur l’interprétation.
Vadim Karassikov (né en 1972)
Above the shadow of the candle, pour flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano
Conducteur seul
Éditions Bärenreiter BA 8286 © 2008
Compositeur russe ayant étudié au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou où il fut notamment l’élève
d’Edison Denisov, Vadim Karassikov adopte une technique employant résolument les modes de jeu
les plus contemporains. Hélas pour les lecteurs, la partition de ce quintette de 1999 est une
reproduction du manuscrit difficile à lire en raison de son caractère extrêmement touffu. Une note
d’explications de douze pages, rédigée en anglais, est jointe. Des œuvres du compositeur ont été
publiées par le label Bis.
Lluis M. Bosch i Daniel (né en 1966)
Retrats intims (Portraits intimes), pour flûte et clarinette
Conducteur et parties séparées
Éditions Brotons et Mercadal © 2008
Composés en 1998, ces six Portraits intimes d’une originalité certaine dépeignent, selon leur auteur,
des états capables de modifier une existence comme l’illusion, la passion, le désespoir, la tristesse,
l’optimisme ou l’éternel retour. Inspirée et non dénuée humour (ainsi, l’« éternel retour » final n’est
que la citation du début du premier mouvement), l’œuvre devrait d’autant plus retenir l’attention
qu’elle s’adresse à une formation ne possédant que relativement peu de titres à son catalogue. Les
indications sont données en catalan.
Norman Warren (né en 1934)
Song of the Avon, pour flûte et piano
Éditions Emerson © 2008
Prêtre anglican et ancien archidiacre de Rochester en Grande-Bretagne, Norman Warren a
principalement composé des pièces pour orgue et des hymnes. Quelques-uns de ses titres, faciles
d’accès et abordables dès les premières années de pratique, sont destinés à la flûte, comme cette
chanson de la rivière Avon en sol majeur.
Cleopatra Valentina Perepelita
Rumänische impressionen (Impressions roumaines), pour flûte et piano (existe notamment en
version pour deux ou trois saxophones en mi b et pour deux trois clarinettes en si b)
Éditions Chromatic © 2008
Distribution MGS Loib ou Grahl
Dix compositions de Cleopatra Valentina Perepelita, compositrice et auto-éditrice de Cologne
d’origine roumaine, composent ce recueil de danses populaires roumaines, également disponible en
versions pour piano, violon, violoncelle, clarinette, saxophone, duos et trios. Abordables dès les
premières années instrumentales, elles forment un parcours instrumental à travers différentes
provinces de la Roumanie.
Tempo flûte
Sélection de partitions pour flûte publiées en 2007
Heinz Holliger (né en 1939)
(é)cri(t), pour flûte seule (2005-2006) (8 minutes)
Éditions Schott FTR 197 © 2007
Heinz Holliger, compositeur et célèbre hautboïste suisse, a écrit pour flûte seule des pièces
audacieuses, parfois philosophiques ou humoristiques et comprenant de nombreuses allusions, dont la
complexité et les modes de jeu contemporains n’ont éloigné ni les interprètes, ni les auditeurs. (t)air(e)
(1980-1983), créé par Aurèle Nicolet (éditions Ars Viva Verlag AVV 133 – 1988, distribution Schott),
a précédé un morceau de bravoure en treize mouvements allusifs, la Sonate (in)solit(air)e (1995),
dédiée à Aurèle Nicolet (éditions Schott FTR 175 – 1998). Schlafgewölk, pour flûte alto seule avec
cloches de temple japonais ou vibraphone ad libitum (éditions Schott FTR 183 – 2000), est une
version du mouvement Glocken-Alphabet de Turm-Musik (1984), pour flûte, petit orchestre et bande.
Ses changements de mesure sont nombreux et complexes, alors que l’absence de barres de mesure,
dans (é)cri(t), dédié à Aurèle Nicolet, Felix Renggli et Philippe Racine, convient au discours musical
de l’œuvre.
Johann Christoph Friedrich Bach (1732-1795)
Sonate en ré majeur, pour clavecin concertant, flûte ou violon et violoncelle
Conducteur et parties séparées
Éditions Broekmans & Van Poppel – 1734 © 2007
Fils aîné de Jean Sébastien et de Anna Magdalena Bach, Johann Christoph Friedrich Bach,
claveciniste puis Concertmeister à la Cour de Bückeburg, auteur de vingt symphonies, de concertos,
de pièces de clavecin et de musique de chambre, composa vers 1780 ce trio en trois mouvements
(Allegro con spirito, Andante et Rondo-scherzo) représentatif de son style dans le domaine de la
musique de chambre. La partie de violoncelle quitte son rôle de basse continue pour s’émanciper au
profit d’une voix à part entière et le classicisme viennois apparaît.
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sérénade opus 25, arrangée pour flûte, alto et harpe par Ami Maayani
Conducteur et parties séparées
Éditions Bote & Bock – Boosey and Hawkes BB 2356 © 2007
On ne sait ni quand, ni où, ni pourquoi Beethoven composa sa Sérénade opus 25 pour flûte, violon
et alto. La formation était rare à l’époque comme elle l’a été depuis. En 1982, les éditions américaines
Lyra music company ont publié de l’œuvre une version du compositeur israélien Ami Maayani pour
flûte, alto et harpe afin d’élargir le répertoire d’une formation en trio répandue depuis que Claude
Debussy lui attribua sa Sonate. La voici publiée par les éditions Bote und Bock – Boosey and Hawkes.
La partie de violon est reprise et complétée par la harpe, les deux autres parties restant inchangées.
Articulations et dynamiques ont été ajoutées. Si le conducteur n’est pas parfaitement imprimé, les trois
parties sont mieux reproduites, mais pourraient facilement gagner en lisibilité.
Ignaz Pleyel (1757-1831)
Quatuor en ré majeur pour flûte ou violon et trio à cordes B. 381
Éditions Doblinger – DM 1409 © 2007
Les quatuors de Pleyel furent si populaires de son vivant que Mozart les remarqua. Le quatuor avec
flûte en ré majeur, en trois mouvements (Allegro molto, Adagio, Rondo allegro), est publié d’après des
éditions de 1789 contenant trois quatuors. Il ne possède pas de numéro d’opus en raison du trop grand
nombre de numéros qui lui ont autrefois été attribués.
Friedrich Leufgen (né en 1958)
Schattenland (Contrée ombrageuse) (2007), pour flûte seule
Éditions Zimmermann ZM 35610 © 2007
La pièce, utilisant plusieurs modes de jeu contemporains, voit se succéder des épisodes de caractère
mystérieux, une marche funèbre d’inspiration grégorienne, une pastorale, et une section dansante. Une
légende présente les techniques utilisées.
Les cahiers Charlier-Sourisse : flûte
Invité : Stéphane Guillaume
Dix compositions pour flûte avec CD d’accompagnement enregistré par les auteurs
Éditions Alphonse Leduc – AL 29 820 © 2007
Dans les huit volumes d’une collection dirigée par le batteur André Charlier et le pianiste Jean
Sourisse, et destinée à divers instruments, les éditions Leduc s’adressent aux apprentis désirant
s’initier ou se perfectionner à l’improvisation jazz. Dans chaque volume, un CD regroupe les dix
pièces publiées. Le recueil de flûte comprend des conseils d’utilisation, un rappel de la notation des
accords, des notions tonales et modales. Chaque pièce est suivie d’une analyse. Les compositions et
l’enregistrement sont irréprochables.
Tempo flûte
Sélection de partitions pour flûte publiées en 2006
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour flûte en sol majeur KV 313
Réduction pour flûte et piano, conducteur séparé
Éditions Breitkopf & Härtel – EB 08644 (réduction), PB 05295 (conducteur) © 2006
L’édition originale du concerto est ici publiée avec le précieux fac-similé de la première partie de flûte
datant de 1804. Une cadence du second mouvement attribuée à Moritz Fürstenau accompagne d’autres
cadences signées Henrik Wiese dont on peut combiner différemment les phrases. Parallèlement sont
proposés un conducteur d’orchestre et une partition d’étude. Le conducteur, de grand format, est très
lisible. Dans la préface sont rappelés les doutes subsistant quant à l’origine exacte du concerto.
L’édition a été supervisée par le flûtiste et musicologue Henrik Wiese, en collaboration avec Jan Philip
Schulze pour la partie de piano.
Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Neuf sonates TWV 40 :141-149 pour deux flûtes sans basse continue
Éditions Bärenreiter – BA 5888 © 2006
Des archives disparues de Berlin pendant la seconde guerre mondiale furent retrouvées à Kiev en
1999, puis rapatriées. De nombreuses découvertes en ont découlé, dont ces neuf sonates pour deux
flûtes de Telemann, désormais publiées par les éditions Bärenreiter. À quelques fragments près, on
ignorait jusqu’à l’existence de ces pages, qui complètent fort heureusement les autres œuvres du
compositeur pour deux flûtes comme les six Sonates sans basse TWV 40 :101-106, les Canons
mélodieux ou Sonates en duo TWV 40 :118-123, le Second livre de duos TWV 40 :124-129 et les six
Duetti TWV 40 :130-135. Une telle publication est un évènement exceptionnel.
Max Reger (1873-1916)
Sérénades opus 77a et 141a pour flûte (ou violon), violon et alto
Éditions Henle 786 (parties séparées) et HN 9786 (partition de poche) © 2006
En 1904, Max Reger se plaignait du manque de Mozart caractérisant son époque. La même année, il
compose son trio opus 77 dont la forme claire, les progressions harmoniques et le caractère évoquent
plus la Sérénade opus 25 de Beethoven écrite pour la même formation que les œuvres symphoniques
de Reger. En 1915, ce dernier compose une seconde sérénade, l’opus 141a, qu’il qualifie de « simple,
absolument claire ». Les éditions Henle proposent les deux lumineux trios dans une édition
remarquable, accompagnée d’une partition de poche.
Joseph Bodin de Boismortier (1699-1755)
Six concertos pour cinq flûtes traversières
Éditions Fuzeau – Réf. 6223 © 2006
Les éditions Fuzeau sont louées pour la qualité de leur série intitulée La musique française classique
de 1650 à 1800. Le fac-similé de l’édition de 1727 des six concertos de Boismortier pour cinq flûtes
ou autres instruments sans basse, pouvant, comme le mentionne le titre, être joués avec une basse, est
désormais disponible dans cette collection. Le matériel, présentant trois fascicules (flûtes 1 et 2, flûtes
3 et 4, flûte 5 avec chiffrages pour la basse) sans conducteur, est accompagné d’une présentation de
Jean Saint-Arroman offrant repères chronologiques et conseils.
Anna Bon (vers 1740-après 1767)
Sonates pour flûte opus 1, volume 1 : sonates 1 à 3
Éditions Furore – FUE 4690 © 2006
Anna Bon « de Venise », jeune italienne de 16 ans, est engagée en 1756 comme musicienne à la Cour
de Frédéric de Brandenbourg-Bayreuth où elle devient la claveciniste de sa femme, Wilhelmine (voir
ci-dessus). De cette année date la première œuvre de la vénitienne, une série de six sonates pour flûte
dont voici publiées les trois premières, en trois mouvements. Leur style, plus allemand qu’italien,
rappelle ceux de Quantz ou de C. P. E. Bach. Six sonates pour clavecin et six Divertissements pour
flûte et basse paraîtront en 1757 et 1759. On perd la trace de la jeune compositrice après 1767.