Dictionnaire historique de Longueuil Michel Pratt

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Dictionnaire historique de Longueuil Michel Pratt
Dictionnaire historique de Longueuil
Michel Pratt ©
E
East Greenfield
East Greenfield
Territoire de Saint-Hubert qui correspondait aux lots 171 à 173. Ce secteur, à
deux pas du parc industriel Litchfield,
s’étendait du chemin de la Côte noire
(Grande-Allée) jusqu’au boulevard De
Maricourt. Les rues suivantes le traversaient : Cornwall, Wesley, Quévillon,
Kensington, Belmont, Nantel, Campbell.
Perpendiculaires à ces rues, on retrouvait celles de Barlow, Milligan, Viateur,
Lalande, McCrae, Spriggs, Robinson.
Le recensement électoral fédéral de
1935 étend les limites de ce quartier du
lot 170 à 198, soit jusqu’aux limites de
la paroisse de Saint-Joseph de Chambly.
À cet endroit, le 13 avril 1913, eut lieu
une terrible tragédie ferroviaire faisant
huit morts. Les passagers revenaient
d’une excursion à Chambly. Sur le plan
religieux, ce quartier était desservi par
la mission anglicane St. Stephen et la
Wesley United Church.
Le recensement électoral fédéral de
1935, nous a permis d’observer la présence très majoritaire des francophones
sur le chemin de la Grande-Ligne
(Grande-Allée), mais ailleurs une présence anglophone tout aussi importante.
Échangeur Charles-Le Moyne
Ancien viaduc Southwork construit en
1932 à l'intersection des boulevards Sir
Wilfrid-Laurier (route 116) et Taschereau
(route 134). Entièrement reconstruit, au
coût d'environ 15 millions de dollars,
suite à une décision annoncée par le
ministre des Transports, Denis de Belleval
le 26 juin 1980. La première pelletée de
terre eut lieu le 26 janvier 1981.
Échangeur du chemin de Chambly
On l'appelait le « rond-point de la
mort », et en ce sens il constitue un
élément mémorable de l’histoire de
Saint-Hubert. En effet, en sortant du viaduc il y avait un échangeur comme on
en trouve encore aujourd’hui dans certaines régions des États-Unis.
Le nombre d’accidents était très élevé.
À la fin des années 1960, un groupe de
pression, l’Action civique, présidée par
Germain Pitre, en fit son cheval de bataille. En 1970, on apporta des changements importants à cet échangeur.
Ce fut véritablement à partir de ce moment que commença à se développer le
boulevard Cousineau, ainsi nommé en
mémoire du premier curé de la paroisse
catholique de Saint-Hubert, Jean-Baptiste
Cousineau.
École (historique)
Les débuts de l'enseignement à Longueuil datent des premières années
du XVIII e siècle. Dès 1721, le frère
François Simonnet de la Croix enseignait
à Longueuil. Le premier presbytère de la
paroisse de Saint-Antoine servit d'école
de 1816 à 1827. Des lois en 1824, 1829
et 1832 conférèrent aux fabriques des
paroisses et aux syndics la responsabilité
de la gestion de l'éducation. Dès 1827,
nous disent Jodoin et Vincent, « la fabrique avait accordé, dans le but de l'encourager, la somme de 25 louis à Rémi
Béchard, maître d'école ». En 1834, la
fabrique acquit, de Charles Fournier dit
Préfontaine et de François Viau, une
maison en pierre à l'emplacement actuel
de la Caisse populaire de Longueuil et
la convertit en école ; c'est dans cette
maison Marie-Rose-Durocher qu'Eulalie
Durocher, Henriette Céré et Mélodie
Dufresne fondèrent, en 1843, la
congrégation des sœurs des Saints
Noms de Jésus et de Marie. En 1835,
une école fut ouverte dans la résidence
de Joseph Gélineau, au sud du chemin
de Chambly. Il y avait aussi, à la même
École (historique)
époque, une école sur la Côte noire,
aujourd'hui le chemin Tiffin. En 1842,
la fabrique acquit la maison d'Alexis
Fournier dit Préfontaine (père) pour
pallier le manque d'espace. Manquant
toujours de place, elle profita, en 1843,
de la banqueroute d'Henri Mongeau
pour acquérir sa propriété, derrière le
presbytère construit en 1831, l'actuelle
Banque Laurentienne. En 1844, les
sœurs des Saints Noms de Jésus et de
Marie ouvrirent leur couvent à cet emplacement. Les garçons devaient se
contenter de l'école de la maison MarieRose-Durocher, dirigée jusqu'en 1846
par William Benziger. Celle-ci se révéla
rapidement trop petite pour répondre
aux besoins de la clientèle masculine.
La fabrique acquit donc la maison
Chaboillez en 1854 pour en faire un collège pour garçons. Les Clercs de SaintViateur y enseignèrent de 1856 à 1866
et furent remplacés, pendant une
année, par des laïcs. Les frères des
Écoles chrétiennes arrivèrent en 1867 ;
ils enseigneront dans la maison Chaboillez
jusqu'à l'inauguration, en 1910, de leur
nouveau collège, sur le chemin de
Chambly, qu'ils occupèrent jusqu'en
1970.
Lors de l'implantation des installations
du Grand Tronc, on construisit, dans les
années 1850, une école sur la rue
Victoria, côté nord-est de la rue Gagnon
(qui se prolongeait à l'époque).
À compter de 1876, les sœurs Grises
dispensèrent l'enseignement au Jardin
de l'enfance, à l'emplacement du Foyer
Saint-Antoine.
Des écoles de rang furent fondées à la
fin du XIXe siècle : du Bas-du-Fleuve à
Fatima, Sainte-Marie sur le Coteau
rouge, Saint-Vincent sur le chemin De
Gentilly, aujourd'hui le boulevard RolandTherrien, Saint-Isidore sur le chemin de
Chambly.
Les anglophones, surtout regroupés
dans le secteur ouest de la ville, avaient
une école sur la rue Victoria pendant la
prospère période de la présence de la
compagnie de chemin de fer du GrandTronc, entre 1848 et 1860. Il existait une
autre école, dans le Vieux-Longueuil de
1855 à 1876 à l'emplacement du Foyer
Saint-Antoine ; il s'agissait de la Société
évangélique de la Grande Ligne, également nommée l'Institut Feller, dirigée
par des baptistes : Sophie Jonte, de
France, Zélie Cuendet, de Suisse, Lydia
Émond, des États-Unis, et Séraphine
Brochette, de France, y dispensaient
l'enseignement à une quarantaine de
jeunes filles presque toutes venues de
l'extérieur de Longueuil. Les épiscopaliens construisirent une petite école à
côté de l'église St. Mark en 1875. Les
méthodistes implantèrent une petite
école qui servit aussi de chapelle de
1882 à 1886, sur la rue Saint-Charles
Ouest, du côté nord, en face de la
pointe du parc Saint-Jean-Baptiste, à 64
pieds de la rue Saint-Jacques. Cette petite construction de bois n'avait que 16
pieds de front par 24 pieds de profondeur ; elle fut vendue à François Crevier
en 1889. En 1903, l'école protestante
Model School fut construite, à l'emplacement de la Place Longueuil.
Une autre école anglaise était établie
dans une maison de briques rouges de
deux étages, en face du Collège de
Longueuil, sur le chemin de Chambly.
Elle fut abandonnée en 1923 lorsque
l'école de la rue Caroline, baptisée
Hazel-Cross en 1959, ouvrit ses portes.
La vieille école fut alors occupée, pendant quelques années, par la Légion canadienne, avant d'être détruite.
L'augmentation de la population, tant
dans le Vieux-Longueuil qu'à MontréalSud, puis Jacques-Cartier, entraîna l'ouverture d'un grand nombre de nouvelles
École (historique)
écoles. Dans les années 1980 et 1990,
le phénomène inverse se produisit : on
commença à fermer des écoles, à
cause de la baisse de clientèle et des
compressions budgétaires.
Les commissions scolaires
En 1841, le gouvernement du Québec
adopta une loi structurant l'éducation
dans les écoles primaires et institua, en
1845 et 1846, un système de commissions scolaires, basé sur l'appartenance
religieuse, avec droit de perception de
taxes. Dix ans plus tard, la commission
scolaire de la paroisse était divisée en
deux entités administratives distinctes :
celle du Village de Longueuil, ancêtre
de la Commission scolaire de Longueuil, devenue de Saint-Exupéry puis
de l'Eau-Vive, et celle de la Municipalité
de la paroisse de Saint-Antoine, ancêtre
de la Commission scolaire de JacquesCartier.
En 1961, la Commission scolaire régionale de Chambly, fondée l'année précédente sous le nom de Corporation des
écoles secondaires du comté de Chambly, administra les écoles secondaires
du territoire jusqu'à sa fermeture, en
1992.
Actuellement, les écoles de Longueuil
sont administrées par la Commission
scolaire Marie-Victorin pour les francophones et par la Commission scolaire
Riverside pour les anglophones.
École (historique)
L’arrondissement 1, situé dans la partie
nord du chemin de Chambly, avait une
école à proximité de la gare du chemin
de fer du Grand Tronc. Médard Émard
y enseigna de 1860 à 1887. Il devait luimême s’occuper, à ses frais, du chauffage de l’école et du blanchiment du
bâtiment. Il dut, jusqu’en 1870, engager
une auxiliaire pour l’aider à accueillir les
débutants. En 1875, l’école fut transférée sur un terrain de la fabrique. Compte
tenu du couvent à proximité, l’école fut
réservée aux garçons à partir de 1870,
sauf de très rares exceptions. En 1880,
Charles Narbonne construisit une
chambre à l’étage supérieur et en dota
l’école d’un puits. Ce bâtiment est aujourd’hui occupé par le restaurant L’Ancêtre. Joseph Paradis fut instituteur de
1887 jusqu’à son décès, le 15 novembre
1902. Par la suite, plusieurs professeurs
se succédèrent. Georges Brulé, qui se
plaignit de l’eau insalubre et qui réussit
à faire creuser un nouveau puits artésien en 1904. Anna Audette et AlexinaMartin n’eurent pas la vie facile
puisqu’en 1909 une pétition de 50 signataires exigea que l’enseignement
soit dispensé par un maître. P. H. Binet,
Louis Denis et Jeanne Robert se succédèrent tour à tour de 1916 à 1924. Napoléon Beauregard vint redonner un
peu plus de stabilité dans le corps professoral. Il fut remplacé, de 1924 à
1926, par Mercédès Quenneville, de
1926 à 1927 par Delia Houle, puis par
Alexina Martin qui enseigna jusqu’à sa
démission, en 1936, pour maladie grave.
L’école de l’arrondissement 2 était située
dans la partie le plus au sud du chemin
de Chambly, sur le lot 71, à proximité de
la Montée Daniel. En 1868, Jean-Baptiste
Courtemanche, de Chambly, construisit
une école, en bois, de 11 mètres par
7,6. L’étage supérieur comptait trois
pièces, dont deux chambres. En 1879,
quelques propriétaires établis le plus au
sud du chemin de Chambly demandèrent
la création d’un nouvel arrondissement jugeant la localisation de l’école trop éloignée. En 1911, des travaux majeurs de
rénovation furent entrepris. La stabilité
École (historique)
du corps enseignant laissa à désirer, 27
professeurs y ayant enseigné de 1860
à 1941. En novembre 1932, un commissaire scolaire souligna l’importance de
faire installer l’électricité à cette école,
l’institutrice y logeant et les lampes à
pétrole étant dangereuses pour le feu.
En 1935-1936, l’école accueillait des
élèves de la 1re à la 6e année. En 1937,
on projeta de la déplacer avec ses dépendances, en raison de l’élargissement du
chemin de Chambly longeant le terrain
où elle était située. L’école no 2 prit, en
mars 1944, le nom d’école Saint-Alcide.
En 1945, le nombre d’enfants inscrits
s’élevait à 40. Cette école fut fermée en
juillet 1961 et fut vendue en mai 1965.
Dans l’arrondissement 3, de la Grande
Ligne, situé dans la partie le plus à
l’ouest de la paroisse de Saint-Hubert,
une école fut construite sur le lot 166.
Objet de plaintes fréquentes, à peine 4
ou 5 élèves s’y étant inscrits; la Commission scolaire la ferma en 1905. Elle
ne fut rouverte qu’en 1917. Pendant
cette période, l’arrondissement 3 fut
jumelé à l’arrondissement 6. Malgré la
fermeture de l’école pendant plusieurs
années, pas moins de 22 femmes y
enseignèrent. La plus longue carrière
fut celle de Jeanne Eva Ouellet qui y
enseigna de 1931 à 1938. En juillet
1942, une nouvelle école fut érigée sur
une partie du cadastre no 165 des plans
et livre de renvoi officiels de la paroisse
de Saint-Hubert. Au mois de mars 1944,
elle prit le nom d’école Sainte-Thérèse.
Compte tenu de la faible population résidant dans cet arrondissement (seuls
huit enfants y étaient inscrits en 1946),
la commission scolaire ferma l’école en
1947 et songea à vendre l’établissement
scolaire d’une profondeur de 27 mètres
et d’une largeur de 18. En août 1949,
des contribuables demandèrent sa
réouverture, vu le nombre croissant
d’enfants qui pourraient avoir accès à
cette école. En janvier 1957, l’école fut
vendue.
Dans l’arrondissement 4, l’école de rang
était située sur le chemin de la Savane,
sur le lot 19. Elle ne recevait qu’une
demi-douzaine d’enfants.
Dans l’arrondissement 5, les sœurs du
Bon Pasteur avaient réservé une classe
pour les filles dans leur couvent, au
5300, chemin de Chambly. En 1901,
cette classe fut transférée dans la propriété d’Alfred Martin. Au mois de mai
1870, les Sœurs du Bon Pasteur d’Angers s’installèrent à Saint-Hubert dans
une maison de bois de 9 x 6 mètres, appartenant à la fabrique de la paroisse.
Les débuts furent difficiles puisqu’il n’y
avait pas de tableau noir ni assez de
chaises autour des tables.
Le 26 décembre 1870, elles déménagèrent
dans le nouveau couvent en pierres, de
quatre étages, d’une dimension de 18 x
12 mètres.
Au début, elles se chauffaient à la
tourbe, produit abondant à Saint-Hubert.
Mais les murs du couvent devinrent immédiatement noirs, nécessitant un
constant lavage. Elles durent y renoncer
assez rapidement. Dès 1871, le couvent
comptait déjà 72 élèves (36 externes et
36 internes). En 1874, le pensionnat accueillit l’étudiante Alice Fitch, plus tard
Alice Underwood Fitch, peintre de renommée internationale. Protestante à
son arrivée, elle fit son abjuration.
En 1878, les sœurs fermèrent le pensionnat pour ouvrir celui de l’Académie
Saint-Louis-de-Gonzague, sur la rue
Sherbrooke à Montréal. À la suite de
nombreuses pressions, l’institution de
Saint-Hubert rouvrit son pensionnat en
1884. En 1892, le couvent comptait 66
élèves, dont 22 pensionnaires.
École (historique)
Au mois de juin 1920, on célébra le 50e
anniversaire du couvent de Saint- Hubert.
Drapeaux et de bannières flottaient au
vent. Une vingtaine de prêtres assistèrent
aux célébrations.
On était peu familiarisé avec ces sœurs
qui se réfugiaient dans les profondeurs
de leur cloître loin des regards des
habitants du quartier. Le soir, le village
était illuminé et on fit éclater des feux
d’artifice. Le public, nombreux, put assister
à une séance d’art dramatique. Une
sœur nous laissa un témoignage de la
venue en 1930 du dirigeable R-100 que
ses compagnes pouvaient aisément voir
de leur couvent :
« Pendant que Dieu multipliait ainsi les
dons à ses enfants, le temps précipitait
sa marche. Nous ne voudrions pas passer sous silence les distractions reposantes que nous valut, après la retraite,
l’arrivée du fameux dirigeable R-100.
Cette manifestation grandiose donna
lieu à des évolutions aériennes extraordinaires alors pour notre pays. Le mât
d’ancrage étant situé à proximité de nos
jardins, nous pouvions suivre, dans l’espace, les évolutions magnifiques qui attirèrent des foules innombrables de
spectateurs. Le ballon gigantesque
passa au-dessus de notre couvent
avant de recevoir l’accueil bienveillant
de la tour qui lui tendit les bras au lever
du soleil. Spectacle idéal qui incitait autant à la méditation qu’à l’admiration. Il
nous montrait Dieu agissant dans la
pensée humaine où Il crée des merveilles que le monde, sans penser à
Celui qui en est l’auteur, se plaît à attribuer au génie des savants. Après avoir
intéressé, quinze jours durant, tout un
peuple ému de le contempler, le R-100
reprit sa course aérienne vers Cardington.
Qu’adviendra-t-il, se demandait-on ?
Notre bonne Mère Prieure le confia à
Marie, guide des voyageurs ; peut-être
doit-il à sa prière fervente de n’avoir pas
subi le triste sort de son frère le R-101. »
En 1936, les sœurs du Bon Pasteur
quittèrent la paroisse et leur couvent.
Les Sœurs du Sacré-Cœur prirent immédiatement la relève et le couvent
changea son nom pour celui de couvent
Sacré-Cœur.
L’arrondissement 6 fut créé en 1871 au
détriment de l’arrondissement 3. L’école
était située sur le lot 181. En octobre
1872, il fut décidé qu’une somme de 526
$ serait assumée par tous les propriétaires imposables de l’arrondissement de
la Grande-Ligne afin de faire face à la
construction de la maison d’école. En
1901, vu le mauvais état de l’école, il fut
décidé qu’il était impossible d’y continuer
la classe pour 1901-1902. La même
année, les salles de classe furent jugées trop petites et la ventilation insuffisante. En juillet 1906, l’inspecteur se
plaignit toujours que la salle de classe
était trop petite pour le nombre d’élèves
qui la fréquentaient et il proposa le départ de familles dans d’autres arrondissements afin de faire de la place. La
commission scolaire décida ainsi d’enlever un mur de séparation dans la
maison. Au mois de mai 1921, l’école
fut incendiée. Au mois de juillet suivant,
la décision fut prise non pas de la reconstruire, solution jugée trop dispendieuse, mais de trouver une maison à
louer dans l’arrondissement. En 19351936, l’école accueillait des élèves de la
1re à la 6e année. Au mois de mars 1944,
elle prit le nom de Saint-Viateur. Au mois
de novembre 1946, on y offrait deux
classes dont l’une de langue anglaise
pour 12 élèves. L’école, située au 8600,
chemin de la Côte noire (Grande Allée),
fut mise en vente en 1966.
École Armand-Racicot
L’arrondissement 7 ou Saint-Lambert
Annexe- Croydon.
En mars 1928, des propriétaires résidant dans le territoire de Saint-Lambert
Annexe firent une requête auprès de la
Commission scolaire catholique de
Saint-Hubert, demandant de construire
une école pour accommoder les enfants
catholiques de cette subdivision. L’école
fut ouverte en 1929 sur l'emplacement
actuel du Centre culturel Saint-Thomasde-Villeneuve et elle était fréquentée par
des élèves de langue française et anglaise. En décembre 1933, ceux-ci durent opter pour l’une ou l’autre langue,
car l’institutrice ne pouvait assumer l’enseignement dans les deux langues.
En 1939-1940, deux institutrices furent
donc engagées : l’une enseignant le
français et l’autre l’anglais ; 46 élèves
répartis de la 1re à la 7e année y étaient
alors inscrits ; 34 parlaient le français et
12 l’anglais.
En avril 1941, Mgr Roméo Lauzon de
Saint-Lambert Annexe (Notre-Dame-duSacré-Cœur) exprima le désir de voir
des religieuses enseigner à l’école no 7
à partir de l’année 1941-1942. Des démarches furent entreprises auprès des
Sœurs de Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe ; deux sœurs furent ainsi engagées : une de langue anglaise et l’autre
de langue française. L'école porta alors
le nom de l'école Saint-Joseph.
En juillet 1942, l’école fut agrandie de
7,6 mètres en longueur (côté nord).
En 1946, elle comptait 110 élèves ; il fallait louer des locaux ou construire daredare. Dix ans plus tard, elle n'était
réservée qu'aux garçons et devint
l'école Saint-Thomas.
Elle ferma ses portes en 1967.
École Académie Ave-Maria (PaulChagnon)
Elle fut construite en 1951-1952 au
5295, chemin de Chambly, en face du
couvent Sacré-Cœur, à l’angle de la
Montée Saint-Hubert. À ses débuts,
l’école était réservée surtout aux filles et
était dirigée par les Sœurs du SacréCœur. En 1958, l’école changea de cap
et fut réservée aux garçons.
On l’appelait alors simplement l’école de
Saint-Hubert. Au début des années
1970, on modifia le nom pour celui de
Paul-Chagnon, ancien président de la
commission scolaire de 1960 à 1972 et
décédé en 1974.
École Adrien-Gamache
École primaire, construite en 1971 et
inaugurée le 28 mai 1972, au 2375, rue
Lavallée, dans le secteur de la paroisse
du Sacré-Cœur-de-Jésus.
Elle disposait de 24 classes.
École Anastase-Forget
Située au 2533, rue Cartier, dans le secteur de la paroisse de Saint-Jean-Vianney, elle fut construite au printemps de
1958 et comprenait quatorze classes.
Elle porte le nom de l'évêque du diocèse
de Saint-Jean de 1934 à 1951.
Elle fut fermée en 1994.
École Arc-en-Ciel
Elle ouvrit ses portes en 1953 dans l'arrondissement de Saint-Hubert sous la
direction d’une sœur Ursuline.
École Armand-Racicot
École primaire de 27 classes, réparties
à l'origine sur deux bâtiments, avec un
gymnase, construite en 1952-1953 dans
la paroisse de Saint-Pierre-Apôtre, par
Décarie Construction, au coût de
415 000 $, selon les plans de l'archi-
École Bel-Essor
tecte Marc Cinq-Mars. On la désignait,
avant le décès du célèbre curé, sous le
nom de Catherine-Primot. On y implanta
le concept de parc-école en 1988, grâce
à l'initiative de Diane Reumont. L'école
relève de la Commission scolaire de
l'Eau-Vive et est située au 965, rue
Saint-Thomas. Elle offre des cours du
préscolaire à la 6e année à environ 250
élèves.
École Bel-Essor
École située au 1250, chemin Du Tremblay et spécialisée dans l'éducation des
enfants souffrant d'un handicap intellectuel grave. Elle offre ses services à une
centaine d’élèves.
École Bourgeoys-Champagnat
École primaire, au 2180, rue Brébeuf,
dans le secteur de la paroisse de SaintVincent-de-Paul. Elle ouvrit ses portes
au mois de septembre 1957 et comptait
23 classes. L'école était dirigée, à ses
débuts, par les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. C'est d'ailleurs la
raison pour laquelle elle porte le nom de
Bourgeoys, en souvenir de Marguerite
Bourgeoys, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame.
École Carillon
Située au 1360, rue Laurier, dans le
secteur de la paroisse de Saint-Pie-X.
Construite en 1958, elle comprenait
quatorze classes et coûta 207 810 $.
École Caroline ou Hazel-Cross
École protestante de quatre classes,
construite en 1922, sur la rue Caroline,
du côté est, tout près de la rue SaintLaurent, dans le Vieux-Longueuil, au
coût de 20 500 $. Elle remplaçait l'école
établie dans une vieille maison, sur le
même terrain, mais avec accès au che-
min de Chambly, achetée 7 000 $ en
1916. Le bâtiment de l'ancienne école
fut démoli en 1931 par la Ville de Longueuil. L'école Caroline devint, en 1959,
l'école Hazel-Cross, en l'honneur d'une
enseignante exceptionnelle qui mit fin,
en 1962, à une carrière d'une quarantaine d'années au service de la communauté anglophone de Longueuil.
Le bâtiment fut acquis par la Ville de
Longueuil en 1973 et détruit dans la foulée de la rénovation urbaine.
École Catherine-Primot
Voir École Armand-Racicot.
École Centennial Regional High
School
Située au 880, rue Hudson, cette école
de Greenfield Park fut inaugurée en
1972. Elle fut ainsi nommée dans la foulée de l’esprit du Centenaire de la fédération canadienne célébré en 1967.
Il s’agissait à l’origine d’une école plutôt
technique qui desservait un vaste territoire sur la Rive-Sud et qui offrait des
cours comme la coiffure, la menuiserie,
la mécanique automobile et l’électronique. Aujourd’hui, l’école possède un
auditorium, un laboratoire de biologie,
un laboratoire de sciences, un studio de
danse, une salle d’arts plastiques, une
cafétéria, quatre gymnases, des salles
de détente pour les étudiants, des bureaux administratifs, une bibliothèque,
un bureau pour une infirmière, etc.
École Christ-Roi
Située au 3 000, rue Dumont.
Elle fut construite en 1966.
École Collège Charles-Lemoyne
Institution privée d'enseignement secondaire, fondée en 1975, dont le siège social est situé dans la ville de
École d'administration et de
secrétariat de la Rive-Sud.
Sainte-Catherine, et dont l'un des campus est installé dans l'ancienne Maison
Saint-René-Goupil, sur le chemin Tiffin,
construite pour les Jésuites en 1950. Le
collège agrandit son campus de Longueuil en 1987 au coût d'environ
3 000 000 $, confiant le projet à l'architecte Mario Petrone. Le 25 septembre
1992, il inaugurait son nouveau campus
qui avait exigé des investissements de
plus de 5 millions de dollars, sur le boulevard Fernand-Lafontaine, dans le parc
industriel. Le collège possède actuellement trois campus à Longueuil : le Classique, pavillon de 1er cycle qui offre
notamment le cours de latin, situé au
1430 , rue Patenaude; le Musidanse,
pavillon de 1er cycle qui offre un programme spécialisé en musique ou de
danse, situé au 905, chemin Tiffin et
l'Envol, pavillon de 2e cycle, situé au
2301, boulevard Fernand-Lafontaine, où
l'élève poursuit son programme spécialisé de musique ou de danse mais qui
offre aussi un programme d'enrichissement en informatique et robotique.
Voir aussi Collège de Longueuil, Collège Édouard-Montpetit, Collège
Français, Couvent de Longueuil.
École Collège Notre-Dame-de-Lourdes
Fondée en 1950 par les Filles de la Providence. Une quinzaine de religieuses y
dispensaient l'enseignement, et 28 pensionnaires logeaient dans l'édifice de
105 pieds par 46. En 1954, une nouvelle
aile de 64 pieds par 86 permit d'accueillir
une soixantaine de nouvelles pensionnaires. Cette seconde aile fut construite
par la compagnie Albert Gendron, de
Jacques-Cartier, selon les plans de l'architecte Dumais, de Montréal. Le couvent fut cédé, en 1972, à une
corporation sans but lucratif, dirigée par
Lorenzo Larouche. En 1985, sous la direction générale de Gérard Brodeur et
sous la présidence de Carmen Larose,
l'édifice fut agrandi au coût de 2 200 000
$. Cette école privée fut le dernier externat, exclusivement réservé aux jeunes
filles, de la région. L'école est devenue
mixte pour l'automne 1996 et devint, à
la même occasion, une école d'éducation internationale.
L'école est située au 845, chemin Tiffin.
École du Coteau rouge
Voir École Saint-Ernest.
École Curé-Lequin
École primaire pour filles, de douze
classes, construite en 1948, au 653, rue
Préfontaine, au coin du boulevard Desaulniers, dans le secteur de la paroisse
de Saint-Georges, dans l'ancien Montréal-Sud. Les sœurs des Saints Noms
de Jésus et de Marie y enseignèrent au
début et conservèrent la direction de
l'école jusqu'en septembre 1972. Une
résidence pour ces religieuses occupa
d'ailleurs une partie de l'édifice. L'édifice
fut agrandi en 1961, selon les plans de
l'architecte Gilles Larose; on y ajouta un
gymnase et plusieurs classes. L'école
partage ses locaux avec l'école SaintJude.
Elle abrita autrefois la Commission scolaire catholique de Montréal-Sud. Elle
offre aujourd'hui des cours du préscolaire à la 6e année à environ 250 élèves.
École d'administration et de secrétariat de la Rive-Sud.
Institution privée, fondée en 1972 par
Juliette Laramée et Fernand McDuff et
située au 910, boulevard Curé-Poirier
Ouest.
École de Maricourt (ou Regent Park
ou Immaculée-Conception)
École de Maricourt (ou Regent Park
ou Immaculée-Conception)
Elle fut construite afin de réduire le nombre d’élèves aux écoles Ave Maria et
Saint-Joseph-de-Croydon. En décembre 1953, la Commission scolaire catholique de Saint-Hubert décida d’ériger
une école de huit classes dans le secteur Regent Park. En février 1954, elle
fit l’acquisition des lots 121 à 124 du cadastre 135 ainsi que des lots 109 à 112.
À ses débuts, en janvier 1956, l’institution se nommait Regent Park. Elle était
sous la direction bicéphale d’Alice Ouellet (sœur Marie Salome) et de Réal
Dugas et comptait sept classes. En septembre 1956, on ajouta une 7e année et
le nombre de classes fut porté à neuf.
En 1957, sous l’initiative d’Eugène Savaria, l’établissement prit le nom d’Immaculée-Conception. Le nombre total
d’élèves à son ouverture était de 148. Il
s’élevait à 173 élèves en 1958-1959 et
à 247 en 1962-1963. Une classe de maternelle ouvrit en 1964. Deux ans plus
tard, on fit agrandir l’école en aménageant quatre classes, une salle de récréation et une maternelle. En 1969,
l’école comptait 14 classes. L’année suivante, elle accueillait les élèves de la
maternelle à la 6e année demeurant
dans la paroisse Immaculée-Conception. En septembre 1971, elle prit le nom
d’École de Maricourt. À l’automne 2005,
un comité de parents manifesta pour
préserver l’école menacée de fermeture
et gagna sa cause. L’école put ainsi célébrer son 50e anniversaire.
École Déclic
Voir école Notre-Dame-de-Fatima.
École d'Éducation internationale
École qui était située située au 7445,
chemin de Chambly dans l'arrondisse-
ment de Saint-Hubert dans les années
1990.
École de la Côte noire
Première école fréquentée par les
élèves du secteur de la ville de LeMoyne. Il s’agit d’une des plus vieilles
écoles de la Municipalité de la paroisse
de Saint-Antoine de Longueuil. En fait,
elle existait même déjà en 1835, alors
que Joseph Manceau y enseignait. Elle
était située dans le secteur de Mackayville, plus tard Laflèche, territoire maintenant intégré à la ville de Saint-Hubert.
Elle fut vendue à l’enchère en 1921 pour
1 150 $, pour faire place à une nouvelle
école.
École de la Nyctale.
Voir École Saint-Jude.
École de Normandie
École primaire de 22 classes située au
450, rue de Normandie, à l'angle de la
rue Saint-Laurent, dans le secteur de la
paroisse de Saint-Antoine, construite en
1961-1962 par J.-R. Bourdages au coût
de 663 000 $, selon les plans de l'architecte Marc Cinq-Mars. L'école fut bénie
par le chanoine Gareau, le 20 octobre
1963. Elle offre de la formation du préscolaire à la 6e année primaire à environ
329 élèves. La Ville de Longueuil loua
depuis 1977, pour la somme de 1$ par
année, le sous-sol pour y entreposer divers documents pendant plus d’une
vingtaine d’années.
École des Mille-fleurs
Elle fut ouverte en 1980 au 1600, Monaco et on y inaugura un parc-école en
1984.
École François-de-Bienville
École des parents de Longueuil
Fondée en 1943, elle administrait une
petite bibliothèque pour enfants et organisait des conférences mensuelles.
En 1956, l'École des parents devint
l'Union des familles de Longueuil.
École des Quatre-Saisons.
Voir École Vincent-Massey
École des Quatre-Vents.
Voir École Jean-XXIII.
École d'Iberville.
Voir École Saint-Joseph.
École du Jardin-Bienville
Située au 8370, rue Gervais elle fut ouverte en 1982.
École du Petit-Bois
École fondée en 1909 dans le secteur
de Saint-Josaphat, à LeMoyne. Elle occupa, jusqu’en 1913, une partie du jubé
de la chapelle. En 1909, il n’y avait
qu’une institutrice; on en ajouta une seconde en 1910, mais elle démissionna
au mois de novembre, de la même
année. Cléophas Côté construisit, en
1915, une véritable école à l’angle des
rues Saint-Alexandre et Saint-François.
Elle porte le nom de Petit-Bois jusqu’en
1919 alors qu’elle devient l’école SaintJosaphat.
École du Sacré-Cœur
École construite en 1948, au 1104, rue
Cartier, pour remplacer l’école SaintMaximilien, et qui accueillait 192 étudiants, en 1949, et 218 en 1951. La
bénédiction de l’école eut lieu le 20 juin
1949. En 1963, l’école du Sacré-Cœur
devint une école primaire et les Clercs
de Saint-Viateur quittèrent l’institution.
De 1969 à 1972, le Collège Français
loua l’école pour 8 000 $ par an, et la résidence de l’école pour 150 $ par mois.
L’école fut détruite par un incendie, le 22
janvier 1977. À cet endroit, on retrouve
aujourd’hui un parc-école grâce à l’initiative de plusieurs résidants de SaintMaxime qui voulaient doter le quartier
d’un espace vert.
École du Sacré-Cœur (ou JardinBienville)
Située au 3500, Mountainview, elle dispensait, en 1951, de l’enseignement
dans quatre classes. En 1973, l’école
ferma ses portes et le bâtiment devint le
Centre culturel Bienville puis en 1982 on
ouvrit l’école Jardin-Bienville.
École Félix-Leclerc
École primaire à vocation musicale,
inaugurée le 14 juin 1990. Elle partagea
ses locaux avec l'école Jean-de-Lalande, au 1711, rue Bourassa.
École François-de-Bienville
École bilingue de 17 classes, construite
en 1957 par L.-P. Thériault au coût de
319 950 $ sur le boulevard Quinn, au
coin de la rue De Gentilly.
Le commissaire Maurice Brault proposa
le nom de cette école. L'école fut bénie
par Mgr Coderre le 1er juin 1958. Elle accueillait les élèves anglophones, garçons et filles, de la première à la
neuvième année; le secteur francophone offrait des cours aux garçons de
la première à la cinquième année et aux
filles de la première à la sixième année.
Elle fut occupée à partir de 1977 par le
siège administratif de la Commission
scolaire de l'Eau-Vive, maintenant disparu. Les élèves anglophones ont été
transférés à l'école St. Francis of Assisi.
École Gentilly
École Gaétan-Boucher
Voir École Saint-Jean-de-La-Lande.
École Gentilly
École primaire construite en 1973 au
1280, rue Beauharnois.
École Georges-Étienne-Cartier
École primaire construite en 1969, selon
les plans de l'architecte Maurice Archambault. Son premier directeur fut
Roland Héon. L'école relève de la Commission scolaire Marie-Victorin et est située au 3455, rue Soissons, dans le
secteur de la paroisse de Saint-Robert.
École Hazel-Cross Voir École Caroline
École Hélène-de-Champlain
Construite en 1949, au coût de 152 754
$, au 2115, rue Gamache, à l'angle de
la rue Dubuc, dans le secteur de la paroisse du Sacré-Cœur-de-Jésus.
La direction relevait des sœurs de la
congrégation de Notre-Dame-des-Missions. Vendue à la Commission scolaire
régionale de Chambly en 1971, elle relève aujourd'hui de la Commission scolaire de l'Eau-Vive et se spécialise dans
l'éducation d'adolescents de 13 à 17
ans qui présentent des problèmes de
comportement.
Elle offre de la formation de la 1ère à la
4e secondaire, à environ 64 élèves.
École Heritage Regional High School
École secondaire anglophone située au
7445, chemin de Chambly dans l'arrondissement de Saint-Hubert. En 2006,
environ 1 780 élèves. La grandeur des
espaces extérieurs permet de mettre
l’accent sur le sport et de compter sur
des terrains de soccer à surface synthétique. Au premier cycle secondaire,
l’école offre le programme de l’Organi-
sation du Baccalauréat International.
Elle offre aussi un programme d’art dramatique. L’établissement relève de la
Commission scolaire Riverside.
À l’origine, la polyvalente, nommée
Macdonald-Cartier, était destinée aux
anglophones catholiques de toute la
Rive-Sud; elle avait ouvert ses portes en
1968 et relevait de la Commission scolaire régionale de Chambly. Dans les
années 1990, elle logeait les élèves
francophones l’École d’éducation internationale.
École Hubert-Perron
Réunion des écoles Lambert-Closse,
construite en 1949, et Élisabeth-Moyen,
construite en 1951, autrefois administrativement et physiquement séparées.
La nouvelle école primaire fut inaugurée
le 26 avril 1974. Un incendie y causa
environ 50 000 $ de dommages en
1987. Située au 1100, rue Beauregard.
École Jacques-de-Sainte-Hélène.
Voir École Saint-Charles.
École Jacques-Ouellette
École pour élèves handicapés visuels,
de 4 à 21 ans. Elle résulte de la fusion,
en 1975, des écoles Nazareth et LouisBraille. L'école, qui relevait de la Commission scolaire régionale de Chambly,
changea de nom en 1986. Elle logea
d'abord au 1255, rue Beauregard, dans
le secteur de la paroisse de Saint-JeanVianney, puis déménagea, en décembre
1992, à l'ancienne école Louis-de-Frontenac au 1240, boulevard Nobert, qui
dut être réaménagée au coût de 2,6 millions de dollars. Elle fut officiellement
inaugurée par la ministre de l'Éducation,
Lucienne Robillard, le 28 mai 1993.
École Jubilee Elementary School
École Jean-XXIII ou École des QuatreVents
Construite en 1959 au 1940, boulevard
Marie dans l'ancienne ville de Laflèche.
Les Frères de l'Instruction chrétienne en
assumaient l'enseignement. À l'origine
on y enseignait de la première à la 11e
année, mais dès 1963 l'école dispensa
uniquement le cycle primaire. De 1973
à 1977, les sœurs des Saints Noms de
Jésus et de Marie y enseignèrent. En
1985, elle devint l’école Quatre-Vents.
École Jean-de-Brébeuf
École de 24 classes construite en 1956
par J.-R. Robillard, selon les plans de
l'architecte Marc Cinq-Mars, au 1863,
rue Brébeuf.
École Jean-de-Lalande
École de 24 classes ouverte en 1956
sous le nom de Notre-Dame-de-Grâces.
L'école fut construite au coût de
362 033 $, au 1711, rue Bourassa.
École Jeanne-Dufresnoy
Construite en 1950, à l'angle du boulevard Curé-Poirier et du chemin de
Chambly, plus précisément rue Wolfe,
dans le secteur de la paroisse de SaintPie-X, sous le nom d'école SaintCharles, section des filles.
Les sœurs des Saints Noms de Jésus
et de Marie y enseignèrent de 1957 à
1959. Les anglophones y possédaient
une section nommée St. Mary's où l'on
enseignait aux enfants de la première à
la septième année. La Ville de Longueuil acquit l'édifice en 1987 au coût
de 575 000 $ et le rénova pour servir
principalement au Service des loisirs.
École Jeanne-Leber
École construite au coût de 204 608 $,
en 1951, au 1600, rue Bourassa, face à
l'église actuelle de la paroisse NotreDame-de-Grâces. Elle fut bénie le 11
novembre 1952 et fut active jusqu'au
mois de juin 1973. Ce sont les Filles de
la Providence qui y enseignèrent.
École Joseph-de-Sérigny
École primaire de 14 classes, située au
1 000, chemin du Lac, dans le secteur
de la paroisse de Saint-François-deSales. Elle fut construite selon les plans
de l'architecte Marc Cinq-Mars, par Désourdy Construction, au printemps de
1958, au coût de 220 570 $. À sa première année, 274 étudiants, formant
onze classes, la fréquentaient. Elle regroupait, à la fin des années 1960, tous
les étudiants du secteur anglophone.
École Jubilee Elementary School
Cette école de Greenfield Park (École
internationale primaire de Greenfield
Park) fut construite en 1957 au 776,
Campbell (angle de la rue Taggart). Au
milieu des années 1960, l’école était dirigée par Ulrich Russell, appuyé par Mme
Weatley. On y comptait 16 classes de la
maternelle à la septième année, soit
deux classes par niveau. Parmi les professeurs de cette époque on note messieurs Caines, Ilieff, Murphy, Tutton,
Rollins et mesdames Baugh, Belcher,
Bishop, Brandeis, Brown, Cillis, Dayton,
Erkkila, Gœrnet, Green, Gregory, Haris,
Hinks, Hoyle, Le Touzel, McIntre, Malony, Moscovitch, Mould, Richards, Rollins, Russell, Smith, Stobrich, Stone.
L’école est maintenant remplacée par
l’École internationale primaire de Greenfield Park/The Greenfield Park Primary
International School, ouverte depuis
1994. Elle profite de la proximité du parc
Jubilee et relève maintenant de la Commission scolaire Marie-Victorin pour les
élèves francophones, et de la Commis-
École Kensington Elementary
sion scolaire Riverside pour les élèves
anglophones. La devise de l’école est
« Je prends conscience et je m’engage. » L’école est membre de la Société
des
établissements
du
baccalauréat international du Québec
(SEBIQ) et elle fait partie du réseau de
l’Organisation du Baccalauréat International (OBI). L’OBI est un organisme
sans but lucratif, établi en Suisse, qui
offre un programme pour les élèves du
primaire, du secondaire et du niveau
collégial.
École Kensington Elementary
Cette école était située au 6905, boulevard Maricourt à Saint-Hubert.
Cette école est devenue la Mosaïque.
École Lajeunesse
École primaire mixte fondée en 1959
dans la paroisse de Saint-Maxime, au
160, rue René-Philippe.
L’école fut construite selon les plans de
l’architecte Dufresne. La levée de la première pelletée de terre eut lieu le 3 juillet
1958. L’école servit aussi de locaux à la
Commission scolaire catholique de Ville
de LeMoyne. En 1970, l’école passa
aux mains des laïcs et les directeurs en
sont successivement Denis Dupont,
Adrien Savoie, Paul Lagacé, Gilles
Côté, Jean-Guy Talbot, Harold Sylvain
et Rachel Lepage. Sœur Gertrude Monpetit enseigna à cette école jusqu’en
1984, et sœur Marie-Rose Desroches
jusqu’en 1986.
École La Mosaïque.
Voir École Kensington.
École Laurent-Benoît
Elle ouvrit ses portes en 1973 au 5905,
Laurent-Benoît, à proximité du secteur
de la Cité-Soleil.
Ce fut pendant une dizaine d’années
une école à aires ouvertes.
École Le Jardin Bienville
Située au 8370, rue Gervais fut ouverte
en 1982.
École Le Moyne-d'Iberville
École anglaise et protestante de niveau
secondaire au 560, rue Le Moyne
Ouest, à l'angle de la rue Montarville.
Construite en 1951 au coût de 45 331 $,
elle ne disposait à l'origine que de trois
classes; mais en 1954 on y ajouta huit
autres classes au coût de 194 000 $.
Le 4 février 1955, les trois classes originales furent détruites par le feu, mais furent rapidement reconstruites.
En janvier 1962, on inaugura une aile de
quinze classes avec bibliothèque et cafétéria.
École Les Petits Castors
École primaire située au 1275, rue Papineau, dans le secteur de la paroisse
de Notre-Dame-de-la-Garde. Fondée en
septembre 1976, cette école dite alternative accepte environ 80 enfants de la
maternelle à la sixième année.
École Lionel-Groulx
École primaire ouverte en 1969 et qui
relève de la Commission scolaire de
Jacques-Cartier. Elle est située au 2725,
rue Plessis, dans le secteur sud de la
paroisse du Sacré-Cœur-de-Jésus.
École Little Red House
École protestante et anglophone ouverte du début des années 1920 à 1948
sur Grande Allée dans Mackayville.
Il n'y avait que deux classes.
École Louis-de-Châteauguay.
Voir École Saint-Ernest.
École Maurice-L. Duplessis
École Louis-de-Châteauguay.
Voir École Saint-Jean-de-Lalande.
École Louis-de-Frontenac
École de 14 classes construite en 1963
au 1240, boulevard Nobert, dans le secteur de la paroisse de Saint-Jean-Vianney, par la compagnie Robert Rosa,
selon les plans de l'architecte Normand
Gagnon. L'école fut fermée en 1990.
École MacDonald-Cartier High School
Inaugurée en 1968, elle était située à
l'emplacement actuel de la Heritage Regional High School, sur le chemin de
Chambly. Elle cohabitait dans les années 1990 avec l'École d'éducation internationale. Elle était ainsi nommée en
l'honneur des premiers ministres John A
Macdonald et George-Étienne Cartier.
École Mackayville Protestant School
École construite au 3480, Mackay dans
Mackayville. Ouverte au début de l’année 1950, en remplacement de la Little
Red House, elle doubla sa superficie en
1954 et compta alors sept classes plutôt
que quatre. C’était la Longueuil Protestant School Commission qui administrait
cette école et les commissaires avaient
arrêté leur choix sur les contracteurs
Iddon & Corneil pour effectuer les travaux. Les coûts de construction s’élevèrent à 44 980 $ et le gouvernement
provincial finança 60% du projet. Les
plans et devis furent conçus par l’architecte Leslie Perry. La Mackayville Protestant School enseigna aussi aux
élèves de la Municipalité de la paroisse
Notre-Dame du Sacré-Cœur, aujourd'hui annexée à Brossard. En 1998,
l'école devint De La Farandole.
En 2001, la décision fut prise de fermer
l'établissement.
École Marie-de-Neuville
Construite en 1950, au coût de 158 839
$ et comprenant douze classes, elle
portait à l'origine le nom de la paroisse,
Notre-Dame-de-la-Garde. Elle devint
vacante en 1988 et fut attribuée, le 29
juin 1989, à la Commission scolaire de
Greenfield Park qui la céda, le 6 septembre 1989, à la Commission scolaire
St. Lawrence. L'école fut nommée La
Sittelle et accueillit les protestants.
École Marie-Victorin
Construite en 1959 au coût de 225 000 $,
selon les plans de René Richard.
Ouverte en 1960 sous la direction de
Raoul Blais puis de M. Giasson, Louis
Bertrand, Laurent Ménard, Jules Gadbois, Albert Raymond et Hélène Côté.
L'école est située au 2190, rue Limoges,
dans le secteur de Fatima.
École Maurice-L. Duplessis
École de 14 classes construites en 1959
au 3225, rue Windsor, entre les rues
Édouard et Cartier dans l'ancienne ville
de Laflèche. Le nom est celui du premier ministre du Québec décédé en
1959. Les Frères du Sacré-Cœur en assumaient l'enseignement à son ouverture en 1960. L'école servit de 1960 à
1969 de local à la Commission scolaire
catholique de Laflèche. À l’automne
1960, il y avait 14 classes comprenant
379 élèves. Cette école de garçons devint mixte à partir de 1969.
C'est aujourd'hui une école primaire.
Le Centre Notre-Dame de Toutes-Aides
était sous la juridiction de l’école. On
installa, au milieu des années 1960, des
classes de maternelle, sous la direction
des Sœurs Ursulines
École Monseigneur-Forget ou Our
Lady Queen of the World
École Monseigneur-Forget ou Our
Lady Queen of the World.
École de 10 classes ouverte dans les
années1950 au 1700, rue de Gaulle,
dans Mackayville. Les sœurs Ursulines
y enseignèrent à son ouverture. L'école
devint rapidement anglophone et catholique et se nomma Our Lady Queen of
the World. En 1958, il y avait 135 garçons et 156 filles. En 1959, l’école
n’avait pas encore l’eau courante,
comme ce fut le cas pour les autres
écoles dans la première moitié des années 1950. Les Presentation Brothers y
enseignèrent. Cependant, à la suite
d’un conflit de travail en 1970, ils démissionnèrent. L’école prit, en 1980, le nom
de Mgr-Forget et cessa d’être une école
uniquement anglophone. C’était la moitié du personnel de l’école Quatre-Saisons qui déménagea dans ce bâtiment.
Les francophones côtoyaient donc les
anglophones, mais, en 1984, avec l’ouverture de l’école Terry Fox, l’école devint uniquement francophone.
École Monseigneur-Parent
École pour filles et garçons construite
dans la paroisse de Notre-Dame-desSept-Douleurs en 1953. L’année suivante, elle comptait 335 élèves. En
1959, quatre sœurs Ursulines y enseignèrent alors que l’école comptait 173
garçons et 298 filles. À la fin des années
1950, et au début des années 1960,
l’école servit de local pour célébrer la
messe du dimanche puisque l’église de
la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs avait été détruite par le feu.
En 1969, les Ursulines, qui demeuraient
sur la rue Walnut, quittèrent Laflèche.
École Monseigneur-Payette
Fondée en 1953 par les Clercs de SaintViateur, dans la paroisse de Saint-Josaphat, par suite de l’expropriation d’un
terrain sur la rue Saint-Georges. L’école
fut construite par R. G. Hamelin, selon
les plans de l’architecte Marc CinqMars. L’école coûta 208 930 $; elle
comptait 9 classes pour garçons. La bénédiction, par Mgr Romain Boulé, eut
lieu le 21 novembre 1954. Le nom de
Mgr-Payette lui fut donné en hommage
au fondateur de la paroisse. Le frère
Gilles Mongenais en a été longtemps le
directeur. Les Clercs de Saint-Viateur
quittèrent la paroisse de Saint-Josaphat
le 27 février 1963. En 1973, les élèves
de l’école Sainte-Agnès déménagent
tous dans l’école Mgr-Payette, qui prendra, en 1983, le nom de Sainte-Agnès.
École Model School
École protestante, également connue
sous le nom de Longueuil High School,
construite, en 1903, au coût de
18 700 $, et située à l'emplacement de
l'actuelle Place Longueuil.
D. M. Gilmour en fut le premier directeur.
L'école fut achetée 25 000 $ en 1945
par le gouvernement fédéral qui possédait une base militaire à cet endroit.
École Notre-Dame-de-Fatima
Construite en 1951 au coût de
197 150 $, l'école accueillait les jeunes
filles de la première à la neuvième
année. Elle fut ensuite achetée par la
Commission scolaire régionale de
Chambly pour en faire un centre spécialisé pour mésadaptés socio-affectifs.
L'école fut alors dénommée Le Déclic et
passa de nouveau sous la responsabilité de la Commission scolaire de
Jacques-Cartier, maintenant Marie-Victorin. Elle sert actuellement, en partie,
de succursale à la bibliothèque municipale de Longueuil.
L'école est située au 45, rue Hémond,
dans le secteur de Fatima.
École Pierre-d'Iberville
École Notre-Dame-de-la-Garde
École pour jeunes filles construite en
1962, sur le boulevard Sainte-Foy, à
l'angle de la rue La Salle, dans le secteur de la paroisse de Notre-Dame-dela-Garde, au coût de 300 000 $, selon
les plans des architectes Papineau,
Gérin-Lajoie et Lalande.
L'école fut fermée en 1994.
École Notre-Dame-de-l'Assomption
(ou Terry-Fox)
École construite en 1951. Elle était située sur la rue Laurier, aujourd’hui Langevin. Les Frères du Sacré-Cœur en
avaient la charge, sous la direction du
frère Martin Jutras.
En 1954, il y avait dans cette école 292
filles et 221 garçons. À l’hiver 1960, la
communauté des Frères se déplaça à
l’école Maurice-L.-Duplessis.
En 1967, l’école ne comprenait que des
enseignants laïcs. En 1984, l’école devint anglophone et porta le nom de
Terry-Fox. Cette institution résultait de
la fusion des écoles catholiques anglophones existantes à Saint-Hubert.
Saint-Jean-Baptiste, dans le secteur de
la paroisse de Saint-Georges, dans l'ancien Montréal-Sud. Il y avait une section
pour les filles, une autre pour les garçons et une troisième, petite, pour les
anglophones. L'école relevait de la
Commission scolaire de Saint-JeanBaptiste de Montréal-Sud. Thérèse Lecours en fut la première directrice. De
1963 à 1972, l'école passa sous l'égide
de la Commission scolaire de Longueuil. En 1972, l'édifice fut loué à la
Commission scolaire Saint-Exupéry.
Le 9 décembre 1975 la Commission
scolaire régionale de Chambly en fit l'acquisition et la transforma en un centre
spécialisé pour déficients moyens.
L'école relève aujourd'hui de la Commission scolaire de l'Eau-Vive et reçoit
environ une centaine d'élèves de 13 à
21 ans, provenant d'une vingtaine de
municipalités de la Rive-Sud, répartis en
dix classes.
École Our Lady Queen of the World
Voir école Monseigneur-Forget
École participative l’Agora
Elle est située au 482, Springfield, à
l’emplacement de l’ancienne école
Royal-George, à Greenfield Park.
École Notre-Dame-de-Lourdes (ou
Charles-Le Moyne)
Elle ouvrit ses portes en 1958 au 2505,
rue Coderre. Il s’y donna des cours de
la première à la onzième année et une
classe de maternelle s’ajouta en 1964.
Le bâtiment servit pendant presque une
décennie de siège social à la Commission scolaire Taillon.
En 1972, l’école adopta le nom de
Charles-Le Moyne. En 2007, l’école de
niveau préscolaire et primaire offrait des
cours à plus de 700 enfants.
École Paul-de-Maricourt
École primaire construite en 1957 par
l'entrepreneur J.-L. Guay. Située au
1275, rue Papineau, dans le secteur de
la paroisse de Notre-Dame-de-laGarde, elle partage aujourd'hui ses locaux avec Les Petits Castors.
Les frères de l'Instruction chrétienne y
enseignèrent jusqu'en 1973.
École Notre-Dame-des-Écoles
École élémentaire bâtie en 1958, au
695, rue Duvernay, en face de l'école
École Pierre-d'Iberville
Ouverte en 1961 au 897, rue Maple
dans le Domaine Bellerive.
École Pierre-Laporte
L'école fut l'objet de travaux majeurs de
rénovation en 1987.
École Pierre-Laporte
École de Greenfield Park de 18 classes,
construite au 1005, du Centenaire, a été
inaugurée le 15 octobre 1972 par Françoise Laporte, la veuve de l’ancien ministre libéral Pierre Laporte. À l’origine,
l’école était à aires ouvertes. En 2006,
l’école possédait une bibliothèque d’environ 3000 livres.
Elle offrait aussi un service de garde.
École Plein Soleil
École primaire dite alternative. Ouverte
par la Commission scolaire de JacquesCartier en septembre 1986, elle occupe
des locaux à l'école Bourgeoys-Champagnat, au 2180, rue Brébeuf.
École Presentation School
Cette école de Greenfield Park (centre
d’Éducation des adultes de 16-18 ans)
de la rue Hubert, vint alléger, au printemps 1949, le poids énorme de la clientèle supportée par la première école
Saint-Edmond. C’était cependant un
très petit bâtiment puisqu’en 1959 on n’y
logeait que 75 élèves de la 5e à la 9e
année, dans seulement trois salles de
cours. L’année précédente, il n’y avait
que 53 élèves. L’école était sous la direction du Frère Vincent.
École Royal-Charles Elementary
Située au 5525, Maricourt dans l’arrondissement de Saint-Hubert.
École Royal-George
L’École Royal-George, de Greenfield
Park, date du début des années 1910.
Les premières classes pour les élèves
protestants se tinrent en 1911 à l’église
St. Paul, à l’angle des rues Victoria et
James E. Davis. On enseigna également dans une maison privée. En 1913,
certaines classes furent transférées sur
la rue Springfield à l’emplacement de
l’église baptiste. L’édifice actuel de
l’école sur la rue Springfield n’a toutefois
été construit qu’en 1914. La population
atteignait alors près de 150 élèves.
L’école fut nommée en l’honneur du roi
George V. Dès 1915, une aile fut
construite pour accueillir plus d’élèves.
En 1916, un relevé fit état de la présence de 218 élèves protestants d’âge
scolaire. L’école servit pour les réunions
du conseil de la ville qui louait l’édifice.
Dans la première moitié des années
1920, la population se rapprochait des
300 élèves. L’agrandissement de 1915
fut donc largement justifié. En 1953,
l’école s’est vue ajouter quatre nouvelles classes aux huit préexistantes, et
un auditorium-gymnase très moderne.
En 1955, une autre extension porta le
nombre à 18 classes. Un troisième
agrandissement eut lieu en 1957. Dans
la seconde moitié des années 1910, la
clientèle scolaire se situait aux alentours
de 160 élèves, mais dans des les années 1920, elle dépassa 270 inscriptions.
École Royal-Oak Elementary
Elle est située au 3555, Rocheleau.
École Saint-Alcide. Voir Écoles de
Saint-Hubert, arrondissement 2.
École Saint-Antoine
École élémentaire et secondaire de 17
classes, au coin de la rue Saint-Charles
et du chemin de Chambly, dans le secteur de la paroisse de Saint-Antoine.
Construite au coût de 363 000 $ par
l'entrepreneur Marcel Rivest, selon les
plans de Marc Cinq-Mars. L'école fut
bénie le 30 octobre 1960 par Mgr Co-
École Saint-Edmond
derre. Vendue par la Commission scolaire Saint-Exupéry à la Commission
scolaire régionale de Chambly en 1979,
elle servit, depuis 1980, de local à la
Maison de l'éducation des adultes.
En 2007, elle fut remplacée par des
condominiums.
École Saint-Arsène ou du Bas-duFleuve.
La première école portant ce nom remonte aussi loin qu'en 1845. Construite
entre les rues Léo et de l'Église, sur l'actuel boulevard Marie-Victorin, dans le
secteur de Fatima.
Une nouvelle école fut construite en
1903 au coût de 1 275 $.
École Saint-Charles
Cette école fut construite en 1926, au
coût de 10 000 $. Située sur le chemin
de Chambly, à l'angle nord-est du boulevard Curé-Poirier, elle disposait d'un
balcon au-dessus de l'entrée principale.
Un moulin à vent fut même installé sur
son toit pour y pomper l'eau.
Avant la construction de l'église SaintCharles-Borromée, en 1942, les gens
assistaient à la messe dans cet édifice.
De 1931 à 1957, la direction de cette
école pour filles fut confiée aux sœurs
des Saints Noms de Jésus et de Marie.
En 1957, les garçons remplacèrent les
filles, puis au milieu des années 1960,
l'édifice devint un centre administratif.
Le bâtiment fut détruit en 1974 pour permettre l'agrandissement du boulevard
Curé-Poirier.
École Saint-Edmond
Les débuts de cette école de Greenfield
Park datent du milieu des années 1910.
Après avoir séjourné, de 1914 à 1916,
dans un local loué sur la rue Murray, une
première école catholique fut construite,
en 1916, à l’extrémité de la rue Hubert,
du côté ouest d’un ruisseau. Il n’y avait
qu’une seule classe et l’étage supérieur
était réservé aux services religieux. En
1935, deux institutrices, Winifred Curran
et Hellen Duffy, se partageaient la tâche.
On avait en effet divisé la classe en
deux : celle des petits (1re à 3e) et celle
des grands (4e à 7e). En 1936, on obtint
l’eau courante. Pour l’année scolaire
1937-1938, on confia l’enseignement
aux sœurs des Saints Noms de Jésus
et de Marie. En 1939, on ouvrit une salle
supplémentaire à l’étage supérieur.
En 1945, l’inspecteur, M. Lefrançois, recommanda de dispenser l’enseignement en français et d’offrir des locaux
neufs aux francophones.
Son successeur, Arsène Brillon, fit la
même recommandation en exigeant
que la mesure soit opérationnelle dès
1947, ce qui fut fait. M. Brillon considérait que l’enseignement bilingue nuisait
aux performances académiques des
francophones.
La clientèle se chiffrait alors à 27 francophones et 43 anglophones. En 1949,
la population étudiante était constituée
de 34 francophones et 38 anglophones.
Au mois de septembre 1949, on engagea Marie-Paule Mercille et Mlle Laramée comme institutrices temporaires,
mais dès octobre elles furent remplacées par Lorraine Bandjus et Denise Liboiron. Pauline Moffat fut ensuite
engagée en février 1950. On comptait
alors 64 francophones et 64 anglophones. Sœur Georges-Adélard et
sœur Martha du Sacré-Cœur complétèrent la brochette d’enseignantes.
En 1951, on dénombrait 82 anglophones et 78 francophones. Les classes
étant surchargées, des élèves furent
transférés dans d’autres villes. L’entente
avec les Sœurs des Saints Noms de
École Saint-Ernest ou du Coteau
rouge
Jésus et de Marie se termina au début
de l’automne 1953. La Commission scolaire fit appel à quatre sœurs de la communauté des Filles du Saint-Esprit.
Une nouvelle école Saint-Edmond fut
construite en 1952 et fut bénie le 19 décembre 1954. Elle était située au 346,
rue Hubert. Le terrain mesurait 61 mètres en profondeur par 152 en largeur.
En 1959, elle comptait 218 inscriptions
de la maternelle à la 9e année. En 1996,
la clientèle étudiante était passée à 616
étudiants, dont 420 du niveau secondaire. En 2006, cette école secondaire
offrait une formation d’éducation internationale. L’École possède une bibliothèque, une cafétéria, des gymnases,
un local d’arts plastiques, des laboratoires de sciences et d’informatique, un
salon étudiant et une salle récréative.
École Saint-Ernest ou du Coteau
rouge
Cette école de quatre classes fut
construite en 1942. Elle était située au
1331, rue Sainte-Hélène, à l'angle du
chemin du Coteau rouge, aujourd'hui le
boulevard Sainte-Foy, dans le secteur
de la paroisse Notre-Dame-de-laGarde. Ce sont les frères de l'Instruction
chrétienne qui la prirent en charge.
En 1957, l'école accueillit les anglophones de confession catholique, puis
en 1962, elle adopta le nom de Louisde-Châteauguay. Les sœurs de la communauté Notre-Dame-du-Bon-Conseil y
enseignèrent les « arts familiaux ».
École (ou Académie) Saint-Georges
Construite à l'automne de 1913 par
Guertin et Bouchard, selon les plans
d'Alfred Préfontaine, l'école de 16
classes pour jeunes filles fut administrée
par les sœurs des Saints Noms de
Jésus et de Marie. Suite à une demande
du Club ouvrier de Longueuil, on y implanta une école du soir en 1920; mais
elle dut mettre un terme à ses activités,
faute d'inscriptions. En 1922, la classe
anglaise fut transférée à la nouvelle
école Sainte-Rose. En 1950, l'école fut
agrandie au coût de 150 200 $ par la
firme L.-P. Thériault, selon les plans de
l'architecte Marc Cinq-Mars, et sa
construction fut terminée le 4 avril 1952.
En 1962, une annexe, baptisée école
Saint-Antoine y fut ajoutée, et c'est à ce
moment que l'école Saint-Georges
changea de nom pour celui de Saint-Antoine. Aujourd'hui, des condominiums
ont pris la relève.
École Saint-Isidore
C'est au 3055, chemin de Chambly,
entre les boulevards Des Ormeaux et
Roberval, dans le secteur sud de la paroisse du Sacré-Cœur-de-Jésus, que fut
construite en 1904, au coût de 1 547 $,
cette école, en remplacement de la précédente, construite en 1856, vendue
aux enchères. La particularité de ce
genre d'école, où l'on enseignait aux enfants du cours primaire dans une même
salle, consistait à permettre à l'institutrice de résider en permanence dans
l'édifice, à certaines conditions.
La Commission scolaire ne chargeait
aucun loyer et défrayait même les coûts
d'éclairage et de chauffage. En contrepartie, l'institutrice devait entretenir adéquatement la résidence. À la fin des
années 1950, l'école reçut une partie du
surplus des élèves de la paroisse du
Sacré-Cœur-de-Jésus. De 1964 à 1966,
elle ne reçut que des classes de maternelle, puis l'édifice fut démoli.
École Saint-Jean-Baptiste
Une première école fut construite à
Montréal-Sud par Denis Larivée, au
coût de 3 200 $, sur la rue Victoria, aujourd'hui Saint-Laurent, en 1903, selon
les plans de l'architecte Perrault. Il fallut
cependant construire un bâtiment de
bois à côté de l'école pour y loger les toilettes. Les sœurs des Saints Noms de
Jésus et de Marie en prirent la direction
à partir de 1907. Elle servit d'église catholique et possédait d'ailleurs un clocher, dont la cloche fut donnée par
Antoine Racicot. L'école fut bénie le 25
octobre 1903.
Les frères de l'Instruction chrétienne
remplacèrent, en 1948, les sœurs des
Saints Noms de Jésus et de Marie qui
allèrent enseigner à la nouvelle école
Jean-Lequin. Dès l'année suivante, ils
durent se résoudre à enseigner temporairement à l'école Jean-Lequin puis, en
1950, dans les baraques de l'armée, à
l'emplacement actuel de la Place Longueuil, qui logèrent alors dix classes
dont deux anglaises. L'école fut démolie
au mois d'avril 1958.
Une nouvelle école Saint-Jean-Baptiste,
de 17 classes, fut construite en 1954, au
coût d'environ 400 000 $, au 700, rue
Duvernay, autrefois Hindland, à l'angle
du boulevard Desaulniers, dans le secteur de la paroisse de Saint-Georges,
qui accueillit alors 440 élèves. L'école
fut agrandie en 1961 d'après les plans
des architectes Larose et Larose, au
coût de 316 000 $. En 1963, un gymnase conçu par Rodolphe Lajoie y fut
ajouté.
Les frères de l'Instruction chrétienne y
dispensèrent l'enseignement jusqu'en
1969, alors qu'ils déménagèrent à
l'école secondaire Gérard-Filion. L'école
devint alors un centre d'adaptation scolaire; puis la Commission scolaire régionale de Chambly l'acheta en 1976, et en
fit une école pour les élèves de 1re et 2e
années du cours secondaire à partir de
École Saint-Jean-Eudes
ou Sacré-Cœur)
1980-1981. L'école subit des transformations majeures en 1994 avec la
construction de laboratoires de
sciences, d'un nouveau gymnase et
d'une bibliothèque. Elle accueillit alors
des élèves de tous les degrés du cours
secondaire, sous la responsabilité de la
Commission scolaire de l'Eau-Vive.
L'École secondaire Saint-Jean-Baptiste
accueille aujourd'hui environ 576 élèves
de la 1re à la 5e secondaire provenant de
Longueuil et de Saint-Lambert.
École Saint-Jean-de-La-Lande (ou
Louis-de-Châteaugay ou GaétanBoucher)
Fondée en 1947, cette école de deux
classes était située au 4850, boulevard
Wesley. Ce sont les sœurs de la
Congrégation de Saint-Joseph qui y enseignèrent jusqu'en 1972, année où
cette école devint Louis-de-Châteauguay. En 1984, l’école changea de nom
pour celui de Gaétan-Boucher qui venait
de se distinguer aux Jeux olympiques
d'hiver de Sarajevo.
École Saint-Jean-Eudes (ou SacréCœur)
Ouverte en 1921, l'école située au 860,
Marie ne comptait que quatre classes.
Elle était située dans Mackayville. De
1921 à 1925, l'école porta le nom de
Sacré-Cœur et servit aussi de chapelle.
En 1927, on y ajouta un étage. L'école,
mixte au départ, devint, en 1951, une
institution réservée aux filles; les sœurs
des Saints Noms de Jésus et de Marie
y enseignèrent depuis 1922. L'école
ferma ses portes en 1957 et le bâtiment
servit au Centre hospitalier Régina, aujourd'hui le Centre d'hébergement et de
soins de longue durée Montérégie.
École Saint-Jean-Vianney
École Saint-Jean-Vianney
Nom de la première école de la paroisse
de Saint-Jean-Vianney, en 1946. Elle
était logée à l'étage supérieur de
l'église. On construisit en 1949, sur la
rue Beauregard, à l'angle de la rue Préfontaine, une école de 12 classes au
coût de 158 846 $ qui porta ce nom,
pour ensuite être nommée LambertClosse. Les garçons étaient regroupés
en six classes, à l'étage, et les filles en
six classes, au rez-de-chaussée.
Elle fusionna avec sa voisine, l'école Élisabeth-Moyen, pour devenir l'école Hubert-Perron.
École Saint-Josaphat (école no 6)
Construite en 1915 par Cléophas Côté,
à l’angle des rues Saint-Alexandre et
Saint-François, sur le lot 247-2-1, elle
servit jusqu’en 1929, alors que la Commission scolaire de la Municipalité de la
paroisse de Saint-Antoine de Longueuil
la décréta inadéquate pour l’enseignement. Les premières institutrices y furent R. Roberge, Marguerite Groulx et
Bernadette Fontaine. Cette école servit
aussi de domicile aux sœurs. Ce n’est
qu’en 1919 que la commission scolaire
autorise le changement de nom d’école
du Petit-Bois pour celui d’école SaintJosaphat. Le bâtiment fut vendu, en
1941, à Louis-Stanislas Beaudry pour la
somme de 575 $. Un nouvel immeuble,
le couvent, fut construit sur la rue SaintAlexandre sur les lots 250, 251, 252,
249-7, et 249-8. Ces terrains appartenaient à la veuve de Joseph Charron, à
Alexandre Lamarre et à Alexandre Dumoulin. La nouvelle école servit aussi de
domicile aux sœurs. Elle ouvrit ses
portes le 30 avril 1929. En 1949, elle
comptait 158 élèves et, en 1951, 181.
Elle devint, en 1956, l’école SainteAgnès.
École Saint-Joseph
École pour garçons située au 3855,
boulevard Grande-Allée, au coin de la
rue Pine, qui fut ouverte au mois de septembre 1964.
Les enseignants étaient tous laïcs.
École Saint-Joseph (ou D’Iberville).
Elle fut construite en 1955 au 5035,
Redmond dans le secteur de Croydon.
Cette école pour les filles passa sous la
direction des sœurs de Saint-Joseph.
En 1969, on agrandit l’école et on lui
donna le nom d’école d’Iberville. En
1984, on y annexa l’école Jean-XXIII
que l’on baptisa le pavillon Deslandes.
École Saint-Jude (Nyctale)
Construite dans le secteur de la paroisse de Saint-Jude, en 1958, au coût
de 180 000 $, par l'entrepreneur Robert
Rosa, elle disposait de seize classes.
Elle porta plus tard le nom de La Nyctale, alors que la nouvelle école SaintJude était située au 653, rue
Préfontaine et répondait aux besoins
des élèves déficients auditifs soit environ 200 élèves. L'école de la Nyctale
était située au 1450, rue de Wagram.
Elle offrait des cours du préscolaire à la
6e année à environ 250 élèves.
École Saint-Jude (Greenfield Park).
Construite en 1962 au 781, Miller,
Greenfield Park, offre actuellement un
programme d’immersion en français et
en anglais qui favorise le bilinguisme en
bas âge. On y trouve une garderie et un
gymnase. L’école met l’accent sur la
musique et la littérature tout en ne négligeant pas la science et les technologies. Elle est située à proximité du parc
Saint-Jude.
École Saint-Pie X
École (ou couvent) Saint-Maxime no 7
ou couvent Sainte-Madeleine
École fondée au mois de septembre
1918 dans le secteur de Saint-Maxime,
à LeMoyne. Déjà, en 1911, Élie Charron
avait construit une école qu’il louait à la
commission scolaire 100 $ par année
pour le rez-de-chaussée, et 60 $ par
année pour l’étage. En 1914, il loua
toute la maison pour 300 $ par année.
Ce sont les sœurs des Saints Noms de
Jésus et de Marie qui prirent en charge
l’enseignement dans cette institution,
sous la direction de sœur Marie-Célinie.
Chaque sœur gagnait alors 300 $ par
année.
À la suite de l’incendie de l’église SaintMaxime, en 1941, l’école servit de lieu
de culte jusqu’en 1945.
En 1949, l’école comptait 195 élèves, et
en 1951, 223.
Les sœurs quittèrent le couvent en
1972. L’école Sainte-Madeleine devint
alors une école secondaire. Marie-Rose
Desroches est la dernière religieuse à y
avoir enseigné en 1986.
Voir aussi École Sainte-Madeleine.
École Saint-Maximilien
École fondée en 1934 par les Clercs de
Saint-Viateur, dans la paroisse de SaintMaxime, à LeMoyne. Cette institution
était ouverte aux garçons de SaintMaxime, de Saint-Josaphat et de
Mackayville (Laflèche).
En 1944, l’inspecteur d’école, J. A. Lefrançois, écrit dans son rapport qu’il
« s’y donne une bonne éducation vraiment canadienne...» En 1947, cependant, l’inspecteur A. Brillon fait un
rapport où il s’exprime ainsi : « Le problème du manque d’espace doit être résolu
incessamment,
à
l’école
St-Maximilien, côté des filles où la première année est partagée en deux
groupes qui doivent suivre le cours. Un
groupe fréquente l’avant-midi, et l’autre
l’après-midi. De ce fait, bon nombre
d’élèves ne réussissent pas à voir tout
le programme et devront doubler l’an
prochain. Chez les garçons, une classe
se tient dans un vestiaire. La situation
ne pourra qu’empirer l’an prochain. J’ai
bien hâte de voir votre projet de
construction se réaliser...».
En 1949, une nouvelle école fut
construite et porta le nom d’Académie
du Sacré-Cœur. L’école Saint-Maximilien
fut détruite en 1963.
École Saint-Pie X
Déjà, lors d'une assemblée des commissaires d'école, le 30 avril 1957, le
nom de l'école Saint-Pie X était approuvé et il ne restait qu'à entreprendre
la construction de cette école pour filles,
ce qui fut fait à l'été de 1958. Située au
388, rue Lamarre, cette école était bientôt intégrée au concept du parc-école
Carillon, une entreprise conjointe de
l'OTJ, de la commission scolaire de
Jacques-Cartier et des autorités municipales. Ce parc-école devait en effet
comprendre tout le quadrilatère formé
des rues Lavallée, Lamarre, Laurier et
Rougemont. Ce projet représentait une
première à ville de Jacques-Cartier.
L'école Saint-Pie X, sur la rue Lamarre
près de la rue Lavallée, était en
construction, en juillet 1958, quand
parut, dans le Courrier du Sud, une photographie de A. A. MacNair montrant les
plans de ce fabuleux projet. Cependant
en septembre 1958, l'école n'était toujours pas prête à recevoir les jeunes
filles et celles-ci durent fréquenter
l'école Jeanne-Dufresnoy, l'ancienne
école Saint-Charles pour filles, sise sur
la rue Wolfe, jusqu'au tout début de l'année 1959. En janvier de cette année, les
École Saint-Pierre-Apôtre
jeunes filles qui devaient fréquenter la
nouvelle école Saint-Pie X firent leur entrée dans le nouvel immeuble du 388,
rue Lamarre. C'étaient les sœurs des
Saints Noms de Jésus et de Marie qui
enseignaient à cette nouvelle école
comme elles le faisaient à Jeanne-Dufresnoy. La nouvelle école fut bénie par
Mgr Gérard-Marie Coderre le 28 juin
1959. Les religieuses enseignèrent à
Saint-Pie X jusqu'en 1972. C'est le 20
avril 1977 que l'immeuble fut acheté
pour y accueillir le CLSC de LongueuilEst, mais l'inauguration officielle du
CLSC ne se fit que le 25 mai 1979. C'est
cette nouvelle vocation de l'école SaintPie X qui perdure.
École Saint-Pierre-Apôtre
École élémentaire de la paroisse de
Saint-Pierre-Apôtre située sur la rue
Saint-Jacques, construite en 1951 au
coût de 177 700 $ par Patrick Baillargeon selon les plans de l'architecte
Marc Cinq-Mars. Elle fut vendue, en
1980, et est occupée actuellement par
la Maison Le Réveil.
École Saint-Romain
Construite en 1958, au coût de 268 236
$, elle comprenait sept classes, incluant
la classe de l'école Saint-Vincent.
L'école, située au 1995, rue Bédard,
dans la paroisse de Saint-François-deSales, fut ouverte en 1960.
Elle fut endommagée par un incendie le
29 septembre 1981.
École Saint-Thomas
Voir écoles de Saint-Hubert, arrondissement 7.
École Saint-Viateur
Voir écoles de Saint-Hubert, arrondissement 6.
École Saint-Vincent
Construite en 1899 et située, à l'époque,
au 2315, chemin De Gentilly, aujourd'hui
le boulevard Roland-Therrien, dans le
secteur de la paroisse de Saint-François-de-Sales.
Elle contenait une seule classe à degrés
multiples et était habitée par l'enseignante. L'édifice fut détruit vers 1960.
École Sainte-Agnès
En 1928, l'école, appelée école SaintJosaphat, au coin de Saint-Alexandre,
aujourd’hui de l’Église, et Saint-François, devint trop petite. La commission
scolaire de la paroisse de Saint-Antoine
de Longueuil décida de construire une
nouvelle école de quatre classes. Puis
on construisit une annexe, en 1956, qui
porta le nom d’école Sainte-Agnès, à la
mémoire de sœur Marie-Agnès.
Les sœurs des Saints Noms de Jésus
et de Marie quittèrent le couvent SainteAgnès le 30 juin 1977. Les élèves déménagèrent, en 1973, dans l’école
Mgr-Payette, sur la rue Saint-Georges;
l’école prit le nom de Sainte-Agnès en
1983. Plus tard, les enfants de Saint-Josaphat fréquentaient encore cette école
primaire avant de passer à l’école secondaire Monseigneur-Parent, à SaintHubert. L’ancienne école Sainte-Agnès,
rue de l’Église, fut transformée en une
coopérative d'habitation.
École Sainte-Claire
École catholique à l'origine bilingue de
seize classes, au 805, rue Gardenville,
construite, en 1963, au coût de 412 885
$, selon les plans de l'architecte Gilles
Larose.
Elle dispensait des cours du préscolaire
à la 6e année à environ 270 élèves.
École Saint-Pierre-Apôtre
École Sainte-Louise-de-Marillac
École élémentaire de la paroisse de
Sainte-Louise-de-Marillac, au 902 Gardenville, au sud de la rue Perreault, ouverte au mois de septembre 1960. Elle
fut construite par la compagnie Lecaut,
selon les plans de l'architecte Lajoie.
Elle comprenait une section pour les
garçons, avec un gymnase, et une autre
aile, au sud, pour les filles avec un autre
gymnase. Détruite par un incendie en
1973, elle ne fut pas reconstruite.
Elle fut démolie en 1975 et on y a aménagé le parc Gardenville. La Ville de
Longueuil est propriétaire du terrain.
École Sainte-Madeleine
En 1956, l’école Saint-Maxime prend le
nom de Sainte-Madeleine, à la mémoire
de sœur Marie-Madeleine, compagne
de sœur Marie-Rose, fondatrice du couvent de Longueuil et de la communauté
des sœurs des Saints Noms de Jésus
et de Marie. En 1972, le Collège Français loua l’école. Le personnel déménagea alors à l’école du Sacré-Cœur.
L’école Sainte-Madeleine a été démolie
au mois de novembre 1979 après 61
ans d’existence.
C’est sur ce terrain que se trouve aujourd’hui la maison André-Charpentier.
Voir aussi École Saint-Maxime.
École Sainte-Marie
Construite en 1885 par Joseph Aubertin.
Elle était située au 1222, chemin du Coteau rouge, le boulevard Sainte-Foy,
dans le secteur de la paroisse de NotreDame-de-la-Garde. En 1904, on y
ajouta un vestibule et on modifia le second étage pour y loger l'institutrice.
D'une seule classe, elle en avait deux
lorsque les anglophones ont commencé
à la fréquenter en 1954.
Elle fut démolie en 1965.
École Sainte-Rose
École élémentaire sur la rue Labonté,
dans le secteur de la paroisse de SaintAntoine, ouverte en 1922. Il y eut, dès
la première année, une classe réservée
aux anglophones; en 1956, il y avait
trois classes anglaises. La clientèle anglaise fut déménagée, en 1958, à l'école
François-de-Bienville. La première version de l'école ne contenait qu'un seul
étage qui s'avéra rapidement insuffisant.
Un second étage, comprenant quatre
classes supplémentaires, fut donc
construit en 1923. Ce sont les sœurs
des Saints Noms de Jésus et de Marie
qui avaient la charge de l'enseignement.
En 1946, une annexe fut construite par
Gaspard Archambault au coût de 103
137 $, selon les plans de l'architecte
Marc Cinq-Mars; l'école fut bénie par
Mgr Anastase Forget en 1949. L'école
comptait 438 élèves en 1952. En 1958,
elle offrait des cours aux garçons, de la
première à la cinquième année inclusivement, et aux filles, de la première à la
neuvième année inclusivement.
L'école fut fermée et vendue à la Ville de
Longueuil en 1975, démolie en 1976 et
remplacée par un centre d'accueil pour
personnes âgées, la Maison SainteRose, construit selon les plans de l'architecte Roméo J. Desjardins et
inauguré le 9 juin 1980.
École Samuel-de-Champlain
École primaire de 24 classes située au
2101, rue Lavallée, dans le secteur de
la paroisse du Sacré-Cœur-de-Jésus.
Construite au printemps 1958, au coût
de 250 000 $, elle put accueillir 457 étudiants en 1960.
École secondaire André-Laurendeau
École secondaire francophone inaugurée en 1969 et située au 7450, boule-
École secondaire Gérard-Filion
vard Cousineau. À son ouverture, elle
comptait plus de 3 000 élèves.
En 2007, elle en comptait environ 2 500.
École secondaire Gérard-Filion
École jumelée de 48 classes construite
en 1963 par l'entreprise Désourdy, selon
les plans de l'architecte Marc Cinq-Mars
et sous la supervision des ingénieurs
Barré, Pellerin et Poirier. Une section,
dirigée par Louise Simard, était réservée aux filles, et l'autre, dirigée par Robert Belle-Isle, aux garçons.
L'inauguration officielle eut lieu le 19 janvier 1964. La direction générale de l'établissement avait été, en premier lieu,
confiée à Bernard Jasmin. Rapidement,
les locaux devinrent insuffisants pour les
1 400 élèves des 10e et 11e années. La
concentration étudiante dans ce secteur
augmenta davantage avec l'ouverture
de la South Shore Catholic High School,
à proximité. Il fallut donc faire l'achat de
locaux préfabriqués pour les recevoir.
En 1965, les étudiants fondèrent leur
association. De nouveaux pavillons
s'ajoutèrent d'une année à l'autre. Elle
devint la première polyvalente du Québec et fut inaugurée comme telle en
1968, intégrant la première année du
cours secondaire en 1970. En 1978,
l'Amicale des Anciens fut fondée.
L'école, située au 1330, boulevard
Curé-Poirier Ouest.
École secondaire Jacques-Rousseau
Construite en 1974 selon les plans de
l'architecte Marc Cinq-Mars, par B.G.L
Construction, sous la supervision des ingénieurs Claude Lanthier et Jean Saïa
au coût de 6 122 000 $. Normand Lapointe fut son premier directeur.
Elle innovait par ses aires ouvertes.
On procéda cependant au cloisonnement de ces aires en 1990 et l'école
inaugura ses nouveaux locaux le 12 février 1991, tout en dévoilant un nouveau
logo conçu par Robert Béliveau, alors
enseignant à cette école.
L'école relève de la Commission scolaire Marie-Victorin et est située au 444,
rue De Gentilly Est.
École secondaire Monseigneur-A.-M.Parent
Elle fut ouverte en 1971 au 3875, rue
Grande-Allée dans l'arrondissement de
Saint-Hubert. Elle accueillait, en 2006,
plus de 2 000 élèves. Elle offre notamment un programme de musique-études
et un programme multisports.
École secondaire Notre-Dame-desMissions
Construite en 1954 sur la rue Dubuc, au
coin de la rue Gamache, dans le secteur
de la paroisse du Sacré-Cœur-deJésus. Le couvent fut agrandi en 1963,
selon les plans de l'architecte Gilles Larose, par la firme de Jacques Bouchard,
sous la supervision de l'ingénieur
conseil Guérette. Ce sont les sœurs de
la communauté de Notre-Dame-desMissions, fondée à Lyon en 1861, établie au Canada en 1898, et à
Jacques-Cartier en 1948, qui furent les
responsables de l'enseignement.
En 1973, l'école changea de nom pour
l'Escale et se spécialisa en réadaptation
des enfants souffrant de problèmes
affectifs.
École secondaire Pierre-Dupuy
École de formation professionnelle, située au 1150, chemin Du Tremblay,
dans le secteur de la paroisse de SaintFrançois-de-Sales, ainsi nommée en
l'honneur de Pierre Dupuy, commissaire
général de l'Expo '67. Elle porta,
jusqu'en 1970, le nom d'École des mé-
ÉCRÉMENT
tiers de Jacques-Cartier. Construite en
1965 au coût de 1 774 456 $, l'école, dirigée par Yves Lanouette, fut inaugurée
au mois d'avril 1967. On y ajouta, à partir du 25 octobre 1993, un nouveau pavillon d'une capacité de 440 étudiants,
au coût de 14 millions de dollars.
Cet ajout fut réalisé par Construction
Château St-Marc, selon les plans de
Consortium Rive-Sud.
École secondaire Saint-Jean-Baptiste. Voir École Saint-Jean-Baptiste.
École Springfield Park
Petite école temporaire ouverte en 1915
pour accueillir une douzaine d'élèves
anglophones et protestants.
École St Mark
Petite école protestante originalement
construite en 1876, au coût de 961 $.
Elle était située entre la rue Saint-Jean
et l'église St. Mark.
Elle aurait été remplacée en 1889 par
une autre école, elle-même détruite au
mois d'octobre 1935.
École St Mary's Elementary
Première école anglophone de la Cité
de Jacques-Cartier, fondée en 1959.
Elle déménagea à maintes reprises, notamment à l'école Jeanne-Dufresnoy,
pour finalement s'établir, en 1979, dans
le même bâtiment et sous le même nom
que l'école Jean-de-Brébeuf.
En 1987, elle retrouva son nom original
de St. Mary's.
École Terry-Fox
Voir école Notre-Dame-de-l'Assomption.
École Tournesol
École à aires ouvertes inaugurée le 27
septembre 1975, et située au 2515, rue
de Boulogne, dans le secteur sud de la
paroisse de Saint-Vincent-de-Paul.
Elle devint la première école, en 1991,
à signer une entente de partenariat avec
l'Université du Québec à Montréal, pour
la formation de maîtres de l'école primaire.
École Vincent-Massey
École protestante et anglophone offrant
le cycle primaire dans Laflèche. Ouverture officielle le 30 octobre 1959 au
1640, Walnut. On ferma l'école en 2005
et, en 2007, le bâtiment fut démoli.
École William White School
École anglo-protestante construite en
1927 au 1212, rue de Wagram, à l'angle
sud-ouest de la rue Mercier, à MontréalSud, au coût d'un peu plus de 12 000 $.
En 1948, sa superficie fut doublée au
coût de 60 777 $.
L'école logeait au 770, rue Mercier.
Écrément, J.-Anatole (1876-1950)
Premier curé de la paroisse de SaintMaxime en 1918. Il demeura en poste
jusqu’à sa démission, pour des raisons
de santé, en 1940. Il fut ordonné prêtre
en 1901. Il enseigna au Collège de L’Assomption, de 1901 à 1904, puis fut vicaire de la paroisse de Saint-Antoine, à
Longueuil, de 1905 à 1918.
Fils de Joseph-Arthur Écrément, notaire, et
d’Athala Piché.
ÉDELINE
Édeline, Charles (1641-1711)
Maître cordonnier et premier bedeau de
la paroisse de Saint-Antoine.
Concessionnaire, en 1675, d'une terre
de 2 arpents de front par 20 de profondeur, à l'est du chemin de Chambly.
Il était cependant déjà présent à Longueuil depuis au moins 1670, et avait
acheté une terre de Thomas Chertren
(Chartrand) en 1673.
Fils de David Edeline et de Noëlle Lambert.
Époux de Jeanne Braconnier (1675) de qui
il eût 12 enfants. Son fils Charles fut d'ailleurs baptisé dans le manoir du seigneur
Charles Le Moyne, en 1678.
Église Adventiste du 7e jour
Située au 7350, chemin de Chambly,
dans l'arrondissement de Saint-Hubert.
Église anglicane St. Paul
Comme pour toute paroisse qui se met
en branle, les premiers moments de la
paroisse anglicane de Saint-Paul furent
modestes.
Les premières célébrations religieuses
eurent lieu sous une tente en 1909.
Puis la première église fut construite en
1910 sur La Pinière (Devonshire-Victoria), à l’angle de la 3e rue, aujourd’hui la
rue James E. Davis.
L’église actuelle loge au 321 Empire.
Le révérend William J. Dart contribua à
créer, en 1910, la mission anglicane
Saint-Paul; il était alors le recteur de la
paroisse St. Barnabas à Saint-Lambert.
Les premiers officiants étaient des étudiants en théologie. En 1918, Henry Alford Naylor prit en charge la mission. En
1919, Anthony Vyvian Grant prit la relève. Il avait été prêtre à la cathédrale
St. John the Baptist au Belize. Il avait
également fait un séjour au diocèse de
Calgary. Elber Eva Findlay fut responsable de la mission entre 1922 et 1926.
Henry Naylor revint dans la mission
brièvement en 1926. De 1927 à 1931,
Malcom Lidstone prit en charge l’église
St. Paul. De 1932 à 1941, H. K. Ashdown fut le premier à faire une décennie
dans la paroisse. Il fut remplacé en 1941
par A. L. Baldwin, puis entre 1942 et
1944 par W. Noseworthy. John Dove,
assura une nouvelle stabilité dans la paroisse en étant en poste entre 1944 et
1956.Walter Alfred Bockus a dirigé la
paroisse entre 1956 et 1965 après quoi
il démissionna; il fut transféré au diocèse de Fredericton. T. D. Rowe le remplaça de 1965 à 1968. David A. Conliffe
officia à l’église St. Paul entre 1968 et
1977 alors que le poste devint vacant.
En 1978, le révérend Prendergast devint le recteur de St. Paul. Il le demeura
jusqu’en 1992, devenant ainsi celui qui
conserva ce poste le plus longtemps à
Greenfield Park. En 1992, Peter Blunt
prit la relève jusqu’en 2002 alors que
Linda Faith Chalk devint responsable de
la paroisse comme titulaire.
Église baptiste ou South Shore International Baptist Church.
Située au 598, rue Bellevue à Greenfield
Park. L’église actuelle a été construite
en 1965 par Projets Frontenac, selon
les plans de l’architecte Bernard Motola.
Église Évangélique Pain de vie
gélique de Longueuil. Elle occupa un
nouvel édifice, au 839, rue La Salle, au
mois de décembre 1992.
Fondation du patrimoine religieux du Québec; 2003.
En 1989, le bâtiment en pierres et aluminium a été agrandi par Michel SaintAmand. La partie originale sert de salle
communautaire.
Église Baptiste centrale de la RiveSud
Située au 4405, Aurèle.
Église baptiste évangélique de Longueuil Les baptistes s'installèrent à
Longueuil, en 1855, à l'angle nord-ouest
des rues Grant et Sainte-Élizabeth. Ils
se désignaient sous l'appellation La Société évangélique de la Grande-Ligne et
leurs membres étaient francophones.
L'édifice servit à la fois d'école pour
jeunes filles et de chapelle. Ils étaient
arrivés à Longueuil à la suite de l'incendie, l'année précédente, de leur bâtiment à Saint-Pie. En 1876, ils quittèrent
les lieux et le bâtiment devint le Foyer
Saint-Antoine. Il fallut attendre presque
un siècle avant que les membres de
cette église, nommée alors l'Église baptiste évangélique du Sud, ne tinrent une
réunion de fondation, le 10 décembre
1961, dans le Canadian Legion Hall, sur
la rue Mercier. Le 20 mai 1962, ils achetèrent la propriété du 785, boulevard La
Fayette, et y construisirent une nouvelle
église, au mois d'octobre 1967.
En 1990, la communauté modifia son
nom en devenant l'Église baptiste évan-
Pasteurs de 1961 à 1995
1961-1977 Élisée Beau
1977-1987 Claude Laverdière
1987-1994 Richard Houle
1994-1995 Ernest Keefe, intérimaire
1995- Claude Beaulieu
Église Baptiste Évangélique de SaintHubert
Située au 5680, chemin de Chambly.
Église Béthanie de Longueuil
Église évangélique de la Pentecôte
construite par la firme Blanchette et
Amiot en 1946, au 1783, rue Sainte-Hélène. Elle portait alors le nom de Chapelle Béthanie, mais en 1968, son nom
fut modifié.
Pasteurs de 1947 à 1994
1947-1949 Roger Daignault
1949-1954 Lucien Chouinard
1954-1994 Robert Le Brasseur
1994- Vito Sciacca
Église Biblique Baptiste Métropolitaine.
Fondée en 1982. Située au 3395,
Mountainview.
Église Calvin United Church.
Cette église était située au 4405, Aurèle
dans l'arrondissement de Saint-Hubert.
Le bâtiment a par la suite été acquis par
l’Église Baptiste centrale de la RiveSud.
Église évangélique de Saint-Hubert.
Située au 4235, rue Domville.
Église Évangélique Pain de vie
Située au 7125, boulevard Maricourt
dans l'arrondissement de Saint-Hubert.
Église Gardenville United Church
Église Gardenville United Church
Le 10 novembre 1905, le comité directeur de la South Shore Presbyterian
Mission composé de messieurs Porteous, Ferris, McPhee et Jarvis se réunirent chez G. W. Murray pour discuter
de la construction d'une église. Andrew
Hardie donna le terrain et une somme
de 3 000 $ pour mener à terme ce projet. La pierre angulaire de l'église, située
au 250, rue Gardenville, fut installée le
30 juin 1906 et l'office inaugural de la
nouvelle église fut célébré le 16 septembre
1906. L'église fut d'abord prise en
charge par un étudiant en théologie, M.
Campbell, en 1906-1907.
Les ministres de la Gardenville Avenue
Presbyterian Church furent:
1908-1910 C. E. Cameron
1910-1912 Thomas Harrison
1912-1918 G. R. Allan
1918-1919 H. N. Morgan
1919-1922 E. J. Rattlee
1922-1925 J. Hamilton
1925 P. Tanner
En 1925, l'église joignit les rangs de la
United Church et devint la Gardenville
Avenue United Church.
Église Méthodiste (de la rue SaintCharles). Les membres de cette religion
s'installèrent, en 1882, à Longueuil. Il
construisirent une chapelle de bois de
16 pieds de front, sur la rue SaintCharles, et de 24 pieds de profondeur,
à 64 pieds de l'angle nord-ouest de la
rue Saint-Jacques, en face de la pointe
du parc du Triangle (parc Saint-JeanBaptiste), ce qui serait aujourd'hui le bâtiment du Courrier du Sud. Ce terrain
avait été concédé à Pierre Vincent.
Celui-ci y fit construire une maison à
deux logements; la partie située à l'angle des rues Saint-Charles et SaintJacques fut vendue à Georges Kernick
et la partie ouest à Adolphe Cherrier.
James Kyle Urguhart acquit la propriété
d'Adolphe Cherrier et le terrain vacant
sur lequel allait être construite la chapelle. Il vendit le tout au révérend Henry
Wilkes. Ce dernier mourut et son
épouse vendit une partie du terrain et
l'église, le 24 novembre 1887, aux syndics de l'Église méthodiste (Isaac Shaw,
Charles Hanson, Thomas Dawson,
etc.). La propriété fut ensuite vendue en
1889 à François Crevier.
Église Méthodiste de Greenfield Park.
Elle a débuté ses activités à Greenfield
Park en 1914, mais elle prit le nom
Greenfield Park United Church en 1925,
après avoir joint les rangs de l’Église
Unie du Canada. Cette dernière fut
inaugurée le 10 juin 1925; elle regroupait les méthodistes, 70 % des presbytériens et la Congregational Union of
Canada. Les premières réunions de la
congrégation eurent lieu dans les résidences des membres. Le 29 septembre
1914, le pasteur R. W. Armstrong désigna les syndics : Green, Manser, J.
Burchmore, Harry Percy Kipps, John
William Oakley et Frank Frost. La
Église St Aidan Anglican Church
construction d’une église, sur l’avenue
Murray, fut entreprise le 7 février 1915.
Le révérend J.-D. Ellis faisait alors la
prédication du matin, et le révérend Dr
Hart se chargeait de la prédication du
soir. En 1921, la congrégation fit l’acquisition de l’édifice qui avait été occupé
jusqu’alors par l’Église baptiste (Temple
Baptist Church). Cet édifice dut toutefois
être condamné en 1937, après que le
plancher eut cédé. En 1939, une nouvelle église fut construite selon les plans
de l’architecte R. G. Heughan; elle fut
terminée l’année suivante. En 1952, on
y ajouta une extension.
Le 15 septembre 1963, on procéda à la
consécration d’une nouvelle église, au
335, rue Springfield, construite par G.
Burgess, selon les plans de l’architecte
John W. Cooke. L’ancienne église fut
dès utilisée lors pour différents besoins.
Au début des années 2000, la loge maçonnique la loua pour tenir ses réunions.
L’Église méthodiste de Greenfield Park
a vu naître plusieurs organisations
comme The Ladies Aid qui fut créée peu
après la construction de l’église située
sur la rue Murray. Cette organisation faisait des souscriptions pour l’Église méthodiste en organisant des activités
sociales telles que des concerts, des salons de thé, etc. Mme Paterson en était
la présidente en 1916. L’association devint The Women’s Association. Au mois
de mars 1930, Mme Gray fonda The Woman’s Missionary Society. Il y eut également The Young Matrons Group,
connu plus tard sous le nom Friendly
Circle. Les Sunday School furent organisées dès le début de la mission.
Liste des ministres du Culte
R. W. Armstrong 1914-1915
W. Wilding 1915-1916
A. A. Radley 1916-1917
R. D. Mullin 1917-1920
George Francis Lalonde 1920-1921
C. Gaukrodger 1921-1924
Henry E. Curry 1924-1925
Robert Smith 1926-1926
D. A. Lough 1926-1930
Edwin Herbert Gray 1930-1937
John C. Downing 1938-1947
D. A. McCuaig 1947-1957
Église Montreal South United Church
En 1888, un groupe d'hommes d'affaires du secteur de Montréal-Sud achetèrent le lot 158-81, sur la rue
Sainte-Hélène, dans le but d'y ériger un
temple méthodiste. La Montreal South
Methodist Church fut bénie en 1892. En
1890, les services religieux avaient lieu
dans la résidence d'Alfred Humphrey.
En 1891, les méthodistes et les baptistes utilisèrent la gare du Grand Tronc,
à l'intersection des rues Washington et
Sainte-Hélène. L'église avait été
construite selon les plans de l'architecte
W. H. Rosevear Jr. Elle changea son
nom lors de la fusion des églises en
1925. L'église cessa ses activités le 28
juin 1970. Elle est aujourd'hui abandonnée et en voie de disparition.
Église pentecôtiste de Greenfield Park
Elle s’est implantée en 1932 à Greenfield Park. Son local, construit en 1949,
est situé au 30, boulevard Churchill.
Église sans frontières
Située au 4975, Sir Wilfrid Laurier. Cette
église fut fondée à Otterburn Park, déménagea à Saint-Bruno puis s’établit à
Saint-Hubert.
Église St. Aidan Anglican Church
Située au 3785, boulevard Mountainview.
Elle desservait le secteur de Brookline.
Église St. John the Baptist
Église St. John the Baptist
Église grecque orthodoxe située au
4350, Montée Saint-Hubert.
Église St. Margaret of Antioch's
Church
Située au 4955, Montée Saint-Hubert;
elle desservait le quartier de Croydon.
Église St. Marina
Église orthodoxe au 5220, Grande
Allée.
Église St. Mark
À la suite des pressions, en 1841, de
Frederick Broome, pasteur de la paroisse de Saint-Luc de Laprairie, auprès
du baron Charles William Grant, les protestants épiscopaliens obtinrent un terrain et firent construire, par Allen
Robinson, une église de style néoroman en 1842. Les anglophones et
protestants étaient alors fort peu nombreux dans le Village de Longueuil. Au
recensement de 1851, sur 3 021 personnes, 2 947 étaient catholiques et 53
anglicanes. On ne recensa que 7 anglophones, 68 Irlandais et 9 Écossais. Les
anglophones ont traditionnellement habité le quartier de Longueuil-Ouest, du
boulevard Quinn à la rue Gardenville,
àcause des activités ferroviaires.
En 1844, un violent ouragan renversa le
clocher de l'église. Il fut reconstruit par
Jos. Tiffin en 1867.
En 1847, Richard Lonsdell, qui devint
plus tard archidiacre d'Hochelaga, hérita
des paroisses de Laprairie et de Longueuil. En 1852, le baron Grant fit don
de l'église à Francis Fulford, l'évêque du
nouveau diocèse de Montréal. En 1864,
Edmund Wood, de l'Église St. John the
Evangelist, de Montréal, prit la relève.
Excellent musicien, il organisa, en 1865,
un concert au bénéfice de l'église dans
l'entrepôt du Grand-Tronc et put ainsi
acheter un orgue. Suite aux pressions
des citoyens protestants, l'église obtint,
en 1872, un révérend résidant, R. W. B.
Webster, qui était d'ailleurs l'assistant du
révérend Wood. Des transformations
majeures furent alors effectuées à
l'église. On planta plus de 90 arbres et,
en 1876, on construisit une petite école
entre l'église et la rue Saint-Jean, au
coût de 961 $. L'école fut détruite au
mois d'octobre 1935. La Commission
scolaire protestante, dissidente de la
Commission scolaire catholique, avait
été fondée en 1868. Elle obtint sa reconnaissance juridique en 1894.
Suite à la démission du révérend Webster, Thomas Everett le remplaça
jusqu'en 1879, année où il dut laisser
son poste pour des raisons de santé. Ernest Houghton le remplaça le 14 mai
1879. Fred W. Webber succéda à Hougton qui s'était d'ailleurs absenté pendant
presque une année complète entre
1880 et 1881 pour aller solliciter un soutien financier en Angleterre. Webber
préféra retourner aux études et J. Gilbert Baylis prit charge de l'église, le 10
mai 1886. C'est sous son administration
que St. Mark reçut ses titres de paroisse
et que fut construit le presbytère en
1893. Celui-ci fut vendu 135 000 $, en
1987, à une corporation qui le loua à la
station de radio communautaire de la
Rive-Sud. La Ville de Longueuil acheta,
Électricité
en 1990, l'édifice du Vieux-Presbytère.
J.Gilbert Baylis quitta Longueuil le 30
août 1896 pour devenir secrétaire du
diocèse de Montréal. N. A. F. Bourne lui
succéda jusqu'en 1906. Puis ce fut la
longue administration d'Hector P. Mount,
de 1906 à 1932. C'est lui qui constitua,
à Montréal-Sud, la desserte St. Oswald.
E. H. Waters lui succéda jusqu'en 1935,
alors qu'il choisit de retourner dans sa
famille en Angleterre. Le révérend J. B.
Bonathan prit la relève d'une église endettée par la diminution constante de la
population anglophone à Longueuil et la
crise économique des années 1930.
La dette fut liquidée dès 1942.
En 1945, des rénovations importantes
furent encore entreprises et, en 1956,
on construisit une salle paroissiale au
coût de 30 000 $.
Le révérend Bonathan quitta en 1971.
Révérends
1971-1976 George Long
1976-1982 Reginald M. Turpin
1982-1994 Norman Michael Butwill
1994- Michael J. Robson
En 1994, St. Mark et St. Margaret of Antioch’s de Saint-Hubert s'unifièrent pour
former la nouvelle paroisse de Saint-Hubert et Longueuil.
Au mois de mai 1996, le terrain situé
entre la rue Saint-Charles et l'église fut
aménagé en parc comprenant notamment un kiosque. Le parc fut ouvert officiellement le 26 juin 1996.
Église St. Mary Coptic Orthodox
Church
Située au 6100, Grande-Allée dans l’arrondissement de Saint-Hubert.
Église St. Oswald
Église anglicane de 300 places, à Mont-
réal-Sud, à l'angle sud-est de la rue La
Salle et de la rue Benjamin-Constant.
Elle fut détruite par un incendie en 1959.
À partir de 1970, le responsable de
l'église St. Mark desservait aussi l'église
St. Oswald. Ce fut notamment le cas du
révérend Bonathan. Ce bâtiment fut
également détruit par un incendie en
1979, et vendu à des orthodoxes en
1981, dirigés par M. Kam Rizk. L'église
brûla de nouveau les 6 août et 3 octobre
1990.
Église St. Savior
Située au 3825, rue Adelaide dans l'arrondissement de Saint-Hubert et desservait le quartier de Springfield Park.
Église St. Stephen Anglican Church.
Elle est située au 4275, Wesley.
Église Wesley United Church.
Située au 4675, rue Wesley dans l'arrondissement de Saint-Hubert. La première église fut déménagée en 1918 de
Notre-Dame-de-Grâces, à Montréal. la
communauté était méthodiste. Elle porta
aussi le nom de East Greenfield Methodist Church puis en 1925 East Greenfield United Church. En 1966 l'église se
nomma Wesley United Church.
Électricité
L'électricité fut installée, dans les résidences, commerces et industries du
Vieux-Longueuil, à la suite d'un règlement municipal qui confiait, en 1903,
son implantation à la Royal Electric
Company. Les rues ne furent éclairées
à l'électricité, par la Montreal Light and
Power, qu'à partir de 1910, c'est-à-dire
en même temps que l'implantation des
tramways; l'électricité remplaçait ainsi
les réverbères alimentés par l'huile de
pétrole.
ÉMARD
À Greenfield Park, le réseau électrique
devant assurer l’éclairage des rues et
amener le courant électrique aux résidences de Greenfield Park fut inauguré
le 29 décembre 1917.
Émard, Antoine (1856-1904)
Maire de la Municipalité de la paroisse
de Saint-Antoine de Longueuil de 1900
à 1903, et commissaire scolaire en
1896. Inspecteur de voirie pour son
quartier, il résidait à l'extrémité ouest du
chemin Du Tremblay.
Il était propriétaire des lots 57, de 60 arpents, et 59, de 96 arpents.
Natif de Longueuil; fils de François Émard et
de Philomène Brosseau. Époux d'Azilda
Achim (1881).
Émard, Félix (1876-1964)
Conseiller de la Municipalité de la
paroisse de Saint-Antoine de Longueuil
du 20 avril 1926 au 15 mai 1933, et marguillier de 1935 à 1937.
Cultivateur, il résidait à la limite sud-est
du chemin de Chambly, sur le lot 111,
d'une superficie d'environ 94 arpents,
près de l'actuel aéroport de Saint-Hubert. Son père possédait le lot 60, dans
le fief Du Tremblay, les lots 22 et 23
dans le secteur du Bassin ou du chemin
du Lac et le lot 292, sur une des îles formant les Îlets-Verts (Îlot de la Baronnie).
Fils de Félix Émard, cultivateur sur le chemin
du Lac, et de Joséphine Delage dite Lavigueur. Époux de Émélina Roy (1905).
Émard, Pierre (1859-1924).
Conseiller de la Municipalité de la
paroisse de Saint-Antoine de Longueuil
de 1894 à 1900. Marguillier de la paroisse de Saint-Antoine de 1906 à 1908.
Cultivateur sur le lot 13, d'environ 105 arpents, dans le secteur actuel de Fatima.
Époux d'Anathalie Geoffrion dite St-Jean.
Emery, Frederick James (1868-1929)
Conseiller municipal de Greenfield Park
de 1923 à 1927.
Enfants de Marie de Saint-Josaphat.
Mouvement fondé en 1919.
Entraide Chez-Nous
Organisme communautaire, né en 1971
de la fusion des sociétés de Saint-Vincent-de-Paul, masculine et féminine, de
la paroisse du Sacré-Cœur-de-Jésus,
sous l'initiative d'Yvette Champagne et
de Gabrielle Houde. D'abord nommé
Service d'entraide aux familles, le nouveau nom fut adopté en 1976. L'organisme vient en aide aux individus et
familles démunis en fournissant réconfort, nourriture, vêtements et meubles.
Sa fondatrice, Antoinette Robidoux, distribuait d'ailleurs des vêtements à partir
de son propre logement. Les premiers
locaux furent situés à l'angle des rues
Gamache et King-George. En 1975, le
service d'entraide s'installa au sous-sol
de l'église Sacré-Cœur-de-Jésus. Incorporé en 1978, l'organisme mit l'accent
sur la promotion sociale et l'éducation.
Présidentes et président
1971-1981 Antoinette Robidoux
1981-1988 Pauline Robillard
1988-1993 Bibianne Gemme
1993-1994 Jean-Yves Laverdure
1994-1995 Jacynthe Turcotte
2014- : André Taillefert
Envol (L’)
Organisme fondé à ville LeMoyne en
1989 pour venir en aide aux jeunes
mères célibataires en difficultés.
Premier conseil d’administration
Présidente Paulette Palasse
Vice-présidente Louise Vaillancourt
Secrétaire Colette Lamoureux Sanche
Esclaves
Administratrices
et administrateur Joanne Belle-Isle Bariteau,
Jocelyne Lebeau et Alex Radmanovich.
L’organisme offrait, au début, des ateliers de couture et de cuisine. En janvier
1991, il obtint, pour le travail bénévole
et communautaire, un prix d’excellence
du Conseil régional de la santé et des
services sociaux de la Montérégie. En
1992, l’organisme fusionna avec la Maison Marie-Lucille. Le nouveau conseil
d’administration était composé ainsi :
Président Gérald Savoie
Vice-présidente Louise Mercier
Secrétaire Colette Sanche
Trésorier Anatole Pouliot
Administratrices Lise Giard, Caroline Lauzé
et Paulette Palasse
Administrateur Philippe Lefèvre
Directrice générale Suzanne Charest
En 1993, l’émission Enjeux, de RadioCanada, y tourna un reportage.
Le 5 décembre 1995, L’Envol inaugura
ses nouveaux locaux au 1660, rue de
l’Église. En 2008, Josée Livernoche
remplaça Thérèse Dallaire à la direction
générale. En 2010, ce fut l’ouverture de
la garderie Les Coucous de l’Envol.
Esclaves
L'esclavage ne se pratiquait pas qu'au
sud des États-Unis. Longueuil a eu sa
part d'esclaves. La situation n'avait évidemment rien de comparable à celle de
nos voisins, ni par le nombre, ni par ses
caractéristiques. Les esclaves, au Québec, étaient en majeure partie des Amérindiens et particulièrement des Panis,
c'est-à-dire des Amérindiens originaires
de la Louisiane ou du Mississippi ramenés par les explorateurs français. Posséder un esclave était un grand luxe et
n'était, conséquemment, réservé qu'à la
classe sociale la plus aisée.
Le baron Charles Le Moyne possédait
un couple d'esclaves qui eurent au
moins sept enfants, tous baptisés à Longueuil. Des esclaves noirs figurent d'ailleurs sur les armoiries des Le Moyne.
D'autres esclaves amérindiens vinrent
accroître ce nombre. Au décès du premier baron de Longueuil, la succession
fit le partage des esclaves, quitte à séparer les enfants de leurs parents.
Le notaire seigneurial Cherrier posséda
une esclave amérindienne. André Marsil
en posséda également un du nom de
Joseph; il lui fit notamment faire du
transport en canoë, en 1736, pour un
nommé Bourassa; il est précisé dans
l'acte notarié que Marsil en est le propriétaire. L'année suivante, ses services
furent loués à Nicolas Volant. Adrien
Fournier dit Préfontaine (fils) avait
acheté, en 1757, un esclave de 7 à 8
ans qu'il avait payé 350 livres.
L'historien Marcel Trudel a également
identifié François Collin, vers 1785,
Jacques Desautels, entre 1765 et 1784,
et Toussaint Truteau, vers 1722, comme
propriétaires d'esclaves; il estime de
plus que Charles Surprenant, vers 1734,
aurait pu être le propriétaire de Pierre
Surprenant, de la nation Pacota.
Le dernier cas, et le plus complexe, est
celui de Joseph Panis, né sous le nom
de Joseph Bourdon, qui épousa Marie
Boudau. Dans ce cas, la personne a
modifié son nom d'origine. Qui plus est,
elle reçut une concession du baron de
Longueuil sur la côte d'Adoncourt, en
1724, qu'elle revendit dès le lendemain.
Si l'on se fie à la coutume d'alors, Joseph Panis aurait été l'esclave d'un
Bourdon. Jacques Bourdon, notaire seigneurial de Longueuil de 1675 à 1720,
pourrait avoir été son propriétaire. Joseph Panis étant censitaire en 1724, il
nous apparaît clairement qu'il n'était
plus, à cette époque, esclave.
ÉTHIER
Éthier, Colette
Conseillère municipale élue le 3 novembre
2013 sous l’étiquette d’Action Longueuil
dans la circonscription de LeMoyneJacques-Cartier.
Elle fut directrice de l'Association des
utilisateurs du transport adapté de Longueuil (AUTAL).
Élection du 3 novembre 2013
Colette Éthier
AL
Claude Jr Gladu
Réal Chevalier
1 633 votes
972
776
Éthier, Henri (1904-1977)
Employé du ministère des Postes, il fut
directeur de la chorale de la paroisse de
Saint-Antoine de 1937 à 1949 et de
1968 à 1976.
Il résidait à l'actuel 727, rue SaintAlexandre.
Excel (Club)
Club nautique fondé dans les années en
1936 par l'avocat John Kerry. W. W.
Browning, ancien commodore du Longueuil Boating Club (1928-1934) y fut
également un président fort actif et influent. Son emplacement était situé à
proximité du Longueuil boating Club et
le club possédait un chalet et un club de
tennis à l'angle des rues Excel (anciennement en face du parc Saint-Charles)
et de l'Aqueduc (rue à mi-chemin entre
la rue Saint-Charles et le Bord-de-l'Eau).
Expo 67
Exposition universelle ouverte le 28 avril
1967 sur les îles Sainte-Hélène et
Notre-Dame. Suite à une idée originale
d'Alphonse Barthe, les premières démarches sont imputables au Parti
conservateur du Canada, et en particulier au ministre Pierre Sévigny, à l'Union
nationale de Maurice Duplessis et au
maire de Montréal, Sarto Fournier. Ce
n'est qu'à la suite du désistement de
l'Union soviétique, qui avait obtenu les
droits pour l'Exposition de 1967 que le
maire Jean Drapeau s'impliqua, avec
beaucoup de vigueur, dans le projet. Le
gouvernement canadien y voyait une
bonne occasion de célébrer le centenaire de la fédération canadienne.
L'événement fut grandiose.
Des millions de touristes envahirent les
îles et la région de Montréal. C'était le
premier pas significatif de l'ouverture du
Québec sur le monde.
Externat classique de Longueuil
Le 25 mai 1949, Mgr Forget, évêque du
diocèse de Saint-Jean, autorisait l'ouverture d'un externat classique pour
garçons. Les pères Franciscains acceptèrent l'invitation de prendre en charge
Externat classique de Longueuil
cette institution. À la première année
d'existence, en 1950, les 32 étudiants
recevaient leurs cours à l'étage supérieur de l'église Saint-Jean-Vianney.
Après avoir reçu ses lettres patentes du
gouvernement du Québec le 27 juillet,
elle obtint son affiliation à la faculté des
Arts de l'Université de Montréal le 9 décembre suivant. Le 13 septembre 1951,
la nouvelle bâtisse de 450 pieds de largeur par 60 pieds de profondeur, située
sur le chemin de Chambly, à JacquesCartier, était prête pour loger les étudiants d'Éléments latins et de Syntaxe.
L'école ne devient officiellement un collège classique que le 24 septembre
1952. Elle comprenait notamment 10
classes, une chapelle et un auditorium.
le bâtiment coûta plus de 2 500 000 $.
Le gouvernement provincial accorda un
premier octroi de 400 000 $ en 1954 et
un second de 300 000 $ en 1963.
L'inauguration officielle, par Mgr GérardMarie Coderre, eût lieu le 2 novembre
1952. Le premier recteur entra en fonction le 25 août 1953.
La première promotion des bacheliers
eût lieu au mois de juin 1958.
Clientèle scolaire
1950: 32
1951: 60
1952: 82
1953: 136
1954: 171
1955: 176
1956: 213
1957: 239
1958: 287
1959: 294
1960: 325
1961: 341
Un ciné-club y a diverti toute une génération de jeunes, les samedis aprèsmidi, dans les années 1950 et au début
des années 1960.
En 1965, on ajouta le pavillon Le Caron,
construit par la compagnie Omega,
selon les plans de la firme Larose, Laliberté et Petrucci.
En 1967, suite aux recommandations du
rapport Parent, l'Externat devint le Collège d'enseignement général et professionnel Édouard-Montpetit, qui dispense
l'enseignement à plus de 20 000 personnes annuellement.