Vente à distance grand public
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Vente à distance grand public
Vente à distance grand public Juin 2007 / DDA Zoom 7-DIS-07/X7 unité : % des variations annuelles en valeur / Prévision Xerfi / Source : FEVAD NAF : NACE : CITI : 52.6AB 52.61 5251 Ventes en ligne aux particuliers 70% 60% 50% Prévisions 2008 +2,2% Ventes en ligne aux particuliers (en valeur) +30,0% 30% 30% 20% 10% Prévisions 2007 0% Conso. des ménages (en valeur) +2,3% Ventes en ligne aux particuliers (en valeur) +35,0% 2002 2003 2004 2005 2006 2007(p) 2008(p) A retenir Les chiffres clés (*) Conso. des ménages (en valeur) +2,6% Chiffre d’affaires de la VAD (en valeur) +0,9% Poids du e-commerce dans la VAD 80,0% Chiffre d’affaires du e-commerce (en valeur) +37,0% Nbre d’entreprises de la VPC sur catalogue général (**) 537 Effectifs (**) 14 880 Nbre d’entreprises de la VPC sur catalogue spécialisé (**) 1 916 Effectifs (**) 12 632 (*) données ou estimations 2006 (**) données 2004 Les leaders (*) TROIS SUISSES FRANCE LA REDOUTE FRANCE LOISIRS EDITIONS ATLAS CAMIF PARTICULIERS (*) classement alphabétique 35% 40% Conso. des ménages (en valeur) En constante augmentation, les ventes en ligne représenteront environ 21 milliards d’euros à l’horizon 2008. Si la croissance du e-commerce tend à ralentir, elle n’en reste pas moins dynamique, dopée par un taux d’équipement en micro-informatique et en connexion Internet en forte hausse. Par ailleurs, l’amélioration des services proposés ainsi que la diversification de l’offre soutiendront un peu plus la croissance de l’activité des cybermarchands à court terme. L’explosion du chiffre d’affaires du e-commerce ne doit toutefois pas masquer la complexité de la mise en place d’avantages concurrentiels défendables et d’un business model rentable. Certes, la vente sur Internet a permis la multiplication de nouveaux entrants sur tous les marchés des biens de consommation : sur les segments larges qui apparaissaient saturés comme sur les niches. Pour autant, l’expérience accumulée par les opérateurs révèle que la baisse de certains coûts permise par la vente à distance sur Internet ne saurait être, à elle seule, un facteur décisif de succès. Les économies liées à la dématérialisation de la vente finale sont de fait contrebalancées par un alourdissement de certains postes qu’il est indispensable d’optimiser. L’analyse révèle à ce titre que les click & mortar disposent de réels avantages concurrentiels vis-à-vis des pure players. Vente à distance grand public – Juin 2007 Le tableau de bord économique (source Xerfi) Consommation des ménages unité : % des variations annuelles en valeur Ventes en ligne aux particuliers unité : % des variations annuelles en valeur 4% Nombre de transactions unité : million de paiements par CB 70% 30 60% 25 50% 20 40% 15 30% 10 20% 5 10% 0 3% 2% 1% 0% 20 08 p 20 06 20 07 p 20 05 20 04 20 03 20 02 20 01 20 00 0% Panier moyen unité : en euros 2002 2003 2004 2005 2006 2007p 2008p Nombre de sites marchands unité : nombre 92 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 2005 2005 2005 2005 2006 2006 2006 2006 Répartition des effectifs par secteur unité : part en % 20 000 90 16 000 12 000 86 8 000 84 82 4 000 80 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 2005 2005 2005 2005 2006 2006 2006 2006 Emplois directs VAD et ecom. aux particuliers 45% Emplois indirects 40% 88 0 2003 2004 2005 2006 Emplois directs VAD et ecom. aux professionn els 15% Principales sociétés du secteur Sociétés Activité Chiffre d’affaires non consolidé (KE) Date de clôture Généraliste 1 540 373 31/12/2005 TROIS SUISSES FRANCE Généraliste 914 949 31/12/2004 CAMIF PARTICULIERS Généraliste 416 625 31/12/2005 EDITIONS ATLAS Produits culturels 390 176 31/12/2005 FRANCE LOISIRS Produits culturels 382 414 31/12/2005 QUELLE LA SOURCE Habillement 359 281 31/12/2005 FOTOVISTA EGP 341 326 31/03/2006 MOVITEX (DAXON) Habillement 316 169 31/12/2005 DAMART SERVIPOSTE Habillement 295 038 30/06/2005 SADAS (VERT BAUDET) Généraliste 269 519 31/12/2005 RUE DU COMMERCE Produits culturels, EGP 227 414 31/03/2006 AFIBEL Habillement 167 250 31/12/2005 LA MAISON DE VALERIE Généraliste 143 445 31/12/2005 SERPIE (L'HOMME MODERNE) Généraliste 124 799 31/12/2005 LABORATOIRES DOCTEUR PIERRE RICAUD Cosmétiques 121 888 31/12/2005 LA REDOUTE Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 2 Vente à distance grand public – Juin 2007 Table des matières 0. SYNTHESE 5 1. L’ACTIVITE 9 1.1. Le cadre de l’étude Le champ statistique du secteur 10 10 1.2. Les fondamentaux du secteur Les catégories de produits achetées sur le Net Les opérateurs 12 12 13 1.3. La réglementation VAD : les dispositions générales Réglementation concernant l’utilisation des fichiers 15 15 18 2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 21 2.1. L’environnement Les déterminants de la demande Les acheteurs en ligne 22 22 23 2.2. La demande La consommation des ménages 24 24 2.3. L’offre Le chiffre d’affaires de la VAD Le chiffre d’affaires du e-commerce Nombre de transactions et panier moyen 26 26 28 30 2.4. Les prévisions La consommation des ménages Les ventes en ligne 31 31 32 3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 33 3.1. Structure économique Les circuits de distribution Les chiffres clés de la VAD Les secteurs d’activité des cybermarchands L’emploi dans la VAD et le e-commerce 34 34 35 36 38 3.2. Structure commerciale Les acteurs du e-commerce Les principaux sites de e-commerce 39 39 40 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 3 Vente à distance grand public – Juin 2007 3.3. Les forces en présence Les véadistes traditionnels Les click & mortar Les pure players 42 42 46 53 3.4. Les monographies eBay Groupe Fnac CDiscount Redcats Amazon PriceMinister Rue du Commerce Vente Privée Foto Vista Otto Mistergooddeal La Camif 54 54 55 56 57 59 60 61 62 63 64 66 67 3.5. Vie des entreprises Ephéméride 68 68 3.6. Les compétiteurs Le classement des entreprises par chiffre d’affaires Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée Le classement des entreprises par taux de résultat net 71 71 72 73 4. SOURCES D’INFORMATION 74 5. NOTE METHODOLOGIQUE 77 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 4 Vente à distance grand public – Juin 2007 0. Synthèse Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 5 Vente à distance grand public – Juin 2007 Véadistes traditionnels : 2006 a été une année difficile pour les véadistes traditionnels stagnation de l’activité et (La Redoute, les 3 Suisses…). Leur chiffre d’affaires a stagné effritement des marges après trois années de croissance. Le textile-habillement figure parmi les secteurs les plus durement touchés (-5% en valeur). Les véadistes traditionnels représentent entre 35 et 45% du chiffre d’affaires du e-commerce aux particuliers. Ils se sont lancés dans le e-commerce notamment pour rajeunir leur clientèle vieillissante et ont progressivement fait passer une proportion grandissante de leur clientèle sur la partie « online ». Les leaders de la vente à distance ont néanmoins vu leur rentabilité dégradation se dégrader qui ces s’explique dernières non années. seulement Une par le ralentissement de la croissance des ventes (due à la concurrence d’autres circuits de distribution comme les hypermarchés et les distributeurs spécialisés) mais également par un effritement de leur marge commerciale (conséquence des politiques promotionnelles offensives) et la multiplication des investissements (lancement de catalogues spécialisés, amélioration des systèmes d’information et de la logistique). Pure players : explosion du nombre de sites Les pure players, entreprises exerçant exclusivement leur activité sur Internet (Rue du Commerce, Amazon…), font partie des opérateurs qui gagnent des parts de marché sur les véadistes traditionnels. Très dynamique, la hausse du nombre de sites pure players explique à elle seule l’essentiel de l’augmentation du nombre total de sites marchands (+ 52% entre 2005 et 2006 ; +200% entre 2003 et 2006). Si elle est florissante en termes de population d’entreprises (toujours plus de sites) et de chiffre d’affaires, cette catégorie d’acteurs est également confrontée à des problèmes de rentabilité. De nombreux pure players voient leurs marges mises à mal par l’intensité concurrentielle qui sévit sur Internet et la guerre des prix qui en résulte ainsi que par l’importance des coûts d’acquisition du client (communication, offres promotionnelles, etc.) et des investissements logistiques. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 6 Vente à distance grand public – Juin 2007 Click & mortar : saisir les opportunités offertes par Internet pour renforcer la dimension relationnelle avec le client… Les click & mortar disposent à ce titre de réels avantages concurrentiels, notamment la notoriété (qui réduit les coûts d’acquisition du client) et une taille critique (qui permet de négocier de meilleures conditions d’approvisionnement auprès des fournisseurs). Mais ces avantages ne suffisent pas toujours à convaincre les distributeurs à se lancer dans la vente en ligne, tant les incertitudes qui entourent le ecommerce sont nombreuses. L’analyse des stratégies Internet des enseignes révèle que beaucoup d’entre elles sont encore dans une phase d’attente et d’observation et que le ecommerce est généralement l’aboutissement d’un apprentissage plus ou moins long du Web, au cours duquel les fonctionnalités de leurs sites évoluent. Avant d’être un canal de vente, Internet est un outil marketing puissant qui permet notamment : ¾ -d’étendre le territoire de la marque. La forte pénétration d’Internet dans les foyers représente une opportunité de faire connaître la marque auprès d’un public toujours plus large. Internet est l’un des principaux outils de recherche et d’information préachat pour le consommateur. Il est de fait devenu un outil de communication institutionnel et un outil de présentation des produits et services dont les enseignes peuvent difficilement se passer. ¾ -de développer de nouvelles relations avec le consommateur. Le web 2.0 révolutionne les relations avec le consommateur. Il apparaît comme un outil marketing puissant pour les distributeurs à même d’analyser les besoins et désirs des internautes avec lesquels ils peuvent dorénavant engager le débat. En témoignent les créations de blogs (vousleshommes.com chez Celio…), de rubriques éditoriales, ou encore, de moteurs de recherche comparateurs d’offres (shopoon.fr chez Redcats). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 7 Vente à distance grand public – Juin 2007 … et se lancer dans le e-commerce… L’étude des 60 principales enseignes de distribution françaises (hors alimentaire) a permis de mesurer leur degré d’investissement sur Internet. Une vingtaine d’enseignes parmi les 60 premiers distributeurs français se sont ainsi lancées dans le e-commerce, bien décidées à tirer parti de son dynamisme. Elles sont de plus en plus nombreuses à créer un site marchand. Parmi les dernières à l’avoir fait, figurent entre autres Pier Import, Micromania et La Chaise Longue. … sans surestimer son potentiel Le potentiel du e-commerce ne doit toutefois pas être surestimé. Certes, il est de loin le circuit de distribution le plus dynamique mais il ne représente que 3% du chiffre d’affaires du commerce de détail en France, de même qu’il ne représente encore qu’un faible part de l’activité des enseignes qui se sont lancées dans la vente en ligne. Avec un chiffre d’affaires de 254 millions d’euros en 2006, Fnac.com devrait devenir le 1er magasin de l’enseigne en 2007. Il n’a toutefois représenté « que » 6% à peine du chiffre d’affaires du groupe en 2006. Le site de Darty ne représente que 3% de l’activité de l’enseigne... Le développement d’une enseigne sur Internet implique en outre d’importants changements comme l’apprentissage de nouvelles compétences technologiques et marketing (savoirfaire en matière de création de trafic sur le site, de référencement naturel par exemple) et l’adaptation de la chaîne logistique (qu’il ne faut pas sous-estimer). Au delà des nécessaires ajustements techniques et organisationnels, le distributeur doit veiller à préserver l’équilibre de la relation qui le lie aux consommateurs et aux commerçants qui dépendent de son enseigne. Delphine David, juin 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 8 Vente à distance grand public – Juin 2007 1. L’Activité Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 9 Vente à distance grand public – Juin 2007 1.1. Le cadre de l’étude Périmètre de l’étude Le champ statistique du secteur Le champ de l’étude couvre le e-commerce de biens de consommation. Nous avons exclu du périmètre de l’activité : - le e-commerce de services (exemples : réservation de voyages, tirage de photos, location de vidéos…) ; - le e-commerce de produits alimentaires ; - le e-commerce d’automobile et d’accessoires automobiles. - le e-commerce de biens et services à destination des professionnels (BtoB). Un champ mal couvert par la classification NAF La classification NAF adoptée par l’INSEE (cf. ci après) correspond peu à la réalité du marché. En l’occurrence, elle couvre mal le périmètre de l’étude et ce particulièrement pour les raisons suivantes : - la classification recouvre les sociétés exerçant une activité de vente par correspondance à titre principal (approche en termes de secteurs d’activité et non de branches). Or, le développement du canal d’Internet a accru, pour un nombre significatif d’entreprises, la part de l’activité réalisée à distance, sans que ces mêmes sociétés ne changent pour autant le code NAF qui leur est associé ; - ce code NAF ne distingue ni la nature du produit (bien ou service), ni les catégories de public (professionnel / grand public). Depuis l’instauration de la nouvelle nomenclature NAF en 1993, les entreprises de vente par correspondance sont classées sous deux codes distincts : - le code 52.6A « Vente par correspondance sur catalogue général » regroupe les entreprises qui pratiquent le commerce de détail de tout type de produit par tout média. Les produits sont expédiés à l’acheteur qui fait son choix à l’aide de catalogues ou de tout autre moyen publicitaire (télévision, minitel, Internet, etc.). - le code 52.6B « Vente par correspondance spécialisée » rassemble les sociétés dont l’activité de vente par correspondance est spécialisée dans un ou plusieurs types de produits, à l’exception des véhicules automobiles, des motocycles et de leurs équipements. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 10 Vente à distance grand public – Juin 2007 Nomenclature de la vente à distance (professionnelle et grand public) Code NAF / Intitulé Codes produits concernéss 52.6A Vente par correspondance sur catalogue général 52.61.13 - Vente au détail par correspondance non spécialisée 52.61.11 - Vente au détail par correspondance spécialisée en textiles et habillement 52.6B Vente par correspondance spécialisée 52.61.12 - Vente au détail par correspondance spécialisée en autres biens 52.61.20 - Vente au détail par Internet Sources : INSEE, NAF rév. 1 – CPF rév. 1, édition 2003 Sigle Dénomination usuelle BtoC L’expression business to consumer définit le commerce de professionnels à particuliers. Click & mortar Opérateur cumulant une activité commerciale traditionnelle et une activité commerciale sur Internet. La plupart des click & mortar proviennent du secteur de la distribution de détail traditionnelle (ex : Fnac, Darty). Néanmoins un pure player peut se transformer en click & mortar en ouvrant des points de vente physique (ex : PIXmania) CRM Customer Relationship Management. Gestion de la Relation Client. Système réorientant la stratégie de l’entreprise autour des besoins et des désirs du client. Il suppose une base de données marketing. CtoC L’expression consumer to consumer (du consommateur au consommateur) définit le commerce entre particuliers. EGP Electronique grand public Marketing Direct Ensemble des techniques de communication impliquant une relation personnalisée (ou en tout cas interactive) avec le prospect ou le client, que ce soit dans un but de conquête ou de fidélisation. On peut distinguer : - le marketing direct vendeur (objectif : provoquer l’achat immédiat) ; - le marketing direct de qualification (identification des prospects intéressants, qui seront ensuite traités par d’autres moyens commerciaux) ; - le marketing direct de fidélisation (créer et entretenir des relations suivies et personnalisées avec des prospects et des clients). Pure player Opérateur exerçant son activité uniquement sur Internet. VAD Vente à distance. Toute vente d’un bien ou toute fourniture d’une prestation de services conclue, sans la présence physique des parties, entre un consommateur et un professionnel qui, pour la conclusion de ce contrat, utilisent exclusivement une ou plusieurs techniques de communication à distance. Visiteur unique Individu ayant visité un site au moins une fois pour la période concernée. Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 11 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les catégories de produits achetées sur le Net 1.2. Les fondamentaux du secteur Types d’achats effectués sur Internet : les produits culturels en tête Unité : %, part des foyers enquêtés (1 053 foyers représentatifs de la population française) 35% Livres, CD, jeux, DVD, pdts culturels 29% 28% Vêtements 25% 28% Tourisme 23% 21% Réservation de places de spectacles (1) 11% 2006 2005 19% Produits micro-informatiques 18% 16% Matériel audio, vidéo, électroménager 13% 11% Equipement maison 7% 7% Téléchargement de musique payante 4% 4% Alimentation, produits frais 3% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% (1) Réservation de places de spectacles, cinéma, concert Source : GfK Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 12 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les opérateurs 1.2. Les fondamentaux du secteur Les acteurs du e-commerce : domination des pure players Unité : part en % du chiffre d’affaires du e-commerce Pure players Vépécistes traditionnels Ö Acteurs historiques de la vente Ö Opérateurs exerçant leur activité uniquement sur Internet (Amazon, Rue du Commerce…) sur catalogue qui réalisent une part croissante de leurs ventes sur Internet (La Redoute, les 3 Suisses..) Part de marché : Ò 45 - 50 % Part de marché : Ô 35 - 45 % Click & mortar Ö Opérateurs cumulant une activité commerciale traditionnelles et une activité commerciale sur Internet (La Fnac, Darty…) (*) Part de marché : Ò 10 - 15 % (*) La plupart des click and mortar proviennent du secteur de la distribution de détail traditionnelle. Néanmoins un pure player peur se transformer en click and mortar en ouvrant des points de vente physique Source : Precepta d’après données de la Fevad Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 13 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les principaux sites du e-commerce Titre Millier de visiteurs uniques (*) Activités 1. eBay 9 333 CtoC (intermédiation) 2. Fnac 5 531 Produits culturels, EGP 3. Voyages-sncf.com 5 057 Agence de voyages 4. CDiscount 4 903 Généraliste 5. La Redoute 4 881 Généraliste 6. Amazon 4 694 Produits culturels, EGP 7. PriceMinister 4 012 CtoC (intermédiation) 8. Rue du Commerce 3 463 Produits culturels, EGP 9. Vente-Privée 3 345 Généraliste (vente privée) 10. PIXmania 2 967 Produits culturels, EGP, électroménager 11. 3 Suisses 2 836 Généraliste 12. Mistergooddeal 2 717 Généraliste 13. Camif 2 630 Généraliste 14. Alapage 2 438 Produits culturels, EGP, loisirs 15. Last Minute 1 942 Agence de voyages (*) Moyenne mensuelle des mois de janvier/février/mars 2007 / EGP = électronique grand public Source : Mediamétrie//NetRatings, données 1er trimestre 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 14 Vente à distance grand public – Juin 2007 VAD : les dispositions générales 1.3. La réglementation La commande La vente à distance de produits grand public (e-commerce compris) est régie par le Code de la Consommation (en particulier les articles L.121-16 à L.121-20), concernant l’acte de vente et les services afférents (modifié à plusieurs reprises, notamment dans le cadre de la transposition dans le droit français des directives du 20 mai 1997 et du 8 juin 2000). L’article L121-18 prévoit en particulier que le professionnel est tenu d’indiquer les informations commerciales suivantes, en adaptant leur présentation à la technique de communication à distance adoptée. Formation du contrat de vente à distance : les mentions obligatoires L’offre de contrat (art. L121-18) : information préalable du consommateur 1. Le nom du vendeur, son numéro de téléphone, son adresse ou, s’il s’agit d’une personne morale, son siège social et, si elle est différente, l’adresse de l’établissement responsable de l’offre 2. Le cas échéant, les frais de livraison 3. Les modalités de paiement, de livraison ou d’exécution 4. L’existence d’un droit de rétractation 5. La durée de la validité de l’offre et du prix de celle-ci 6. Le coût de l’utilisation de la technique de communication à distance utilisée lorsqu’il n’est pas calculé par référence au tarif de base 7. Le cas échéant, la durée minimale du contrat proposé quand il porte sur la fourniture continue ou périodique d’un bien ou d’un service Les autres informations obligatoires (art. L121-19) : confirmation écrite Le consommateur doit recevoir, par écrit ou sur un autre support durable à sa disposition, en temps utile et au plus tard au moment de la livraison : 1. Confirmation des informations mentionnées aux 1º à 4º de l’article L. 121-18 et de celles qui figurent en outre aux articles L. 111-1 et L. 113-3 ainsi que de celles prévues pour l’application de l’article L. 214-1, à moins que le professionnel n’ait satisfait à cette obligation avant la conclusion du contrat 2. Une information sur les conditions et les modalités d’exercice du droit de rétractation 3. L’adresse de l’établissement du fournisseur où le consommateur peut présenter ses réclamations 4. Les informations relatives au service après vente et aux garanties commerciales 5. Les conditions de résiliation du contrat lorsque celui-ci est d’une durée indéterminée ou supérieure à un an. Source : Code de la Consommation, art L 121-18 via Legifrance Délai de rétractation de 7 jours En vertu de l’article L121-20, pour toutes les opérations de vente à distance, l’acheteur d’un produit dispose d’un délai de rétractation de 7 jours francs à compter de la réception de sa commande, sans justification des motifs, ni paiement de pénalités (à l’exception des frais de retour). Si ce délai expire un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, il est prorogé jusqu’au premier jour ouvrable suivant. Le cas échéant, le professionnel doit rembourser le consommateur au plus tard dans les trente jours suivant la date à laquelle ce droit de rétractation a été exercé. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 15 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les exceptions Un certain nombre de dérogations existent, notamment pour : - les biens personnalisés, susceptibles de se détériorer ou de se périmer rapidement ; - la fourniture d’enregistrements audio ou vidéo ou de logiciels informatiques quand ils ont été descellés par le consommateur ; - la fourniture de journaux, de périodiques ou de magazines. Délai de 30 jours pour l’exécution de la commande Le fournisseur doit exécuter la commande dans un délai de trente jours à compter du jour suivant celui où le consommateur a transmis sa commande au fournisseur du produit ou du service (art. L121.20). Responsabilité Le principe est celui de la responsabilité de plein droit du professionnel à l’égard du consommateur en matière d’exécution du contrat (art. L121-20-3 modifié par l’article 15 de la Loi pour la confiance dans l’économie numérique), « que ces obligations soient à exécuter par le professionnel qui a conclu ce contrat ou par d’autres prestataires de services, sans préjudice de son droit de recours contre ceux-ci ». La société peut s’en exonérer, si elle apporte la preuve que l’inexécution du contrat (ou sa mauvaise exécution) est imputable au consommateur, au fait, imprévisible et insurmontable, d’un tiers au contrat ou enfin à un cas de force majeure. Le cas du téléachat… Les émissions de téléachat sont régies par le décret 92-280 du 27 mars 1992 modifié par le décret 2001-1331 du 28 décembre 2001. La diffusion des offres est réservée exclusivement aux émissions de téléachat, qui doivent par ailleurs respecter les règles communes à l’ensemble des services de télévision (déontologie, interdiction des indications fausses ou trompeuses, des produits relevant de secteurs interdits de publicité télévisée), ainsi que des règles spécifiques pour les chaînes privées parmi lesquelles : - une durée quotidienne totale fixée entre 15 minutes et trois heures ; - des heures spécifiques de programmation (entre minuit et onze heures ; entre quatorze et seize heures pour une heure maximum) ; - l’interdiction d’écrans publicitaires pendant les émissions ; - l’interdiction de la mention des marques … et de la vente par téléphone Le consommateur démarché par téléphone n’est engagé que par sa signature. Le professionnel doit par ailleurs lui adresser une confirmation de l’offre qu’il a faite (Art. L121-27 du code de la consommation). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 16 Vente à distance grand public – Juin 2007 Focus sur les règles du e-commerce L’article 14 de la loi pour la confiance en l’économie numérique (LCEN) définit le commerce électronique comme « l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services ». Les articles suivants de cette même loi définissent un certain nombre de principes tels que : - la responsabilité de plein droit des cybermarchands et plus largement des véadistes (art. 15 de la LCEN) ; - l’opt-in comme mode de prospection par voie électronique (art. 22, cf. réglementation relative à l’utilisation des fichiers) ; un accès facile aux données de la société (raison sociale, adresse, coordonnées, etc. – art. 19) ; - une information claire sur le prix (notamment concernant les éventuels taxes et frais de livraison), même en l’absence d’offre de contrat (art. 19). Un label : L@belsite La Fédération des Entreprises du Commerce et la Fevad ont créé un label : L@belsite, qui vise à rassurer les internautes sur le sérieux des sites sur lesquels il est apposé. Il est en effet accordé aux sites qui respectent des règles (27 au total) fondées sur les grands principes suivants : - réalité et identité du commerçant ; - conformité à la réglementation et à la déontologie de la vente à distance adaptée Internet ; - transparence et protection des données à caractère personnel. Validité des contrats passés par voie de courrier électronique En vertu de l’ordonnance du 16 juin 2005, le courrier électronique peut désormais être un outil légal de conclusion d’un contrat. Il est néanmoins nécessaire que le destinataire ait accepté l’usage de ce moyen au préalable. En revanche « les informations destinées à un professionnel peuvent lui être adressées par courrier électronique, dès lors qu’il a communiqué son adresse électronique ». Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 17 Vente à distance grand public – Juin 2007 1.3. La réglementation Réglementation concernant l’utilisation des fichiers Loi sur l’informatique et la liberté La protection des données personnelles informatisées ou circulant sur Internet est régie par la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Ce texte prévoit notamment la possibilité pour les individus d’exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations les concernant qui sont inexactes, équivoques, périmées, incomplètes ou dont la collecte ou l’utilisation, la communication ou la conservation est interdite. Il fixe également une finalité déterminée, explicitée et légitime à la collecte et au traitement de données à caractère personnel, lesquels doivent être effectués de façon licite et loyale. Loi pour la confiance dans l’économie numérique : l’opt-in Afin de limiter les abus constatés sur Internet et notamment la pratique du spamming (envois massifs d’e-mails non sollicités et la collecte frauduleuse d’adresses), la directive européenne N°2002/58 a privilégié la solution de l’ « opt-in » en juillet 2002 (article 13). Autrement dit, les Internautes devront désormais donner leur accord préalable pour recevoir des courriers commerciaux non sollicités. L’option « Opt-out » (possibilité pour les Internautes de se désabonner de la réception d’emailings indésirables) a donc été abandonnée. Disposition à l’égard de la prospection de personnes physiques Cette directive a été transcrite dans la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) du 21 juin 2004. Ce texte prévoit (article 22) l’interdiction « de la prospection directe, au moyen d’automates d’appel, télécopieurs et courriers électroniques (NDR : les SMS, MMS ainsi que la messagerie instantanée sont aussi concernés), de toute personne n’ayant pas exprimé son consentement préalable ». Les propriétaires de fichiers d’adresses doivent recueillir le consentement de leurs prospects de manière explicite. Les exceptions : la prospection de personnes morales… Il existe deux types de dérogations au principe du consentement préalable. D’une part, pour les personnes morales, c’est l’opt-out qui prévaut. Autrement dit, la prospection directe sans consentement préalable du prospect est donc autorisée (sauf si une adresse e-mail professionnelle permet d’identifier un individu). … et les relations postcontractuelles D’autre part, la prospection directe par e-mail est autorisée quand les coordonnées électroniques du destinataire du courrier ont été directement recueillies auprès de lui lors d’une vente ou d’une prestation de services et que la démarche s’applique à des produits et services analogues à ceux fournis antérieurement à cette même personne. Mais toute campagne de publicité directe par « fax, automates d’appels et SMS » doit être assortie, pour le prospect, d’une possibilité de désabonnement (l’opt-out) aux annonces commerciales envoyées par l’annonceur. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 18 Vente à distance grand public – Juin 2007 A noter que les entreprises avaient jusqu’au 22 décembre 2004 pour se mettre en conformité avec ces nouvelles dispositions, notamment en envoyant des courriers afin d’obtenir le consentement des personnes. Selon le président du Syndicat national de la communication directe (SNCD), les bases de données se sont vidées de 40% à 80% des adresses mails utilisées avant la LCEN. Les différents cas de figure engendrés par la LCEN Opt-out (lien de désinscription) La société prospecte des professionnels x La société prospecte ses clients / abonnés en son nom et pour son propre compte (pour des produits et services analogues) x Opt-in (consentement préalable) La société prospecte ses clients / abonnés en son nom pour le compte d’un tiers (ex : X informe des bons plans de Y) x La société vend ou loue son fichier clients / abonnés à un tiers, qui s’adresse à ces prospects en son nom et pour son compte x Source : Geste Les législations applicables aux différents modes de prospection Texte Principe Sanctions Champ d’application Dérogation (1) Prospection par courrier électronique , télécopie ou automates d’appel Art. L34-5 Consentement Contravention de la 4ème Prospection commerciale Application du droit du code des préalable classe prévue par l’art. R. 10- des personnes physiques d’opposition (opt-out) postes et des 1 du code des postes et des (promotion de biens ou de quand la prospection communications communications électroniques services) concerne des “produits électroniques (amende de 750 euros par ou services analogues” à message expédié) ceux déjà fournis par la Art. L121-20-5 Ou délit prévu par les art. Autres types de prospection même personne physique ou morale qui du Code de la 226-18 et 226-18-1 du code (caritatif, politique, aura recueilli les consommation pénal (5 ans associatif, religieux) : coordonnées d’emprisonnement et 300 000 application des règles électroniques de euros d’amende) relatives à la prospection l’intéressé par voie postale Art. L.34 et R.10 du code des postes et des communications électroniques Art. 38 de la loi du 6 janvier 1978 Prospection par voie postale et par voie téléphonique (2) Droit Délit prévu par les art. 226-18 Prospection des personnes d’opposition et 226-18-1 du code pénal (5 physiques préalable ans d’emprisonnement et et gratuit 300 000 euros d’amende) Contravention(3) de la 4ème classe prévue par l’art. R. 101, al. 1 du code des postes et des communications électroniques (amende de 750 euros par message expédié) ou délit précité. (1) dont SMS et MMS ; (2) avec intervention humaine ; (3) Dans le cas de l’utilisation à partir des annuaires téléphoniques des coordonnées des personnes inscrites sur “liste orange” Source : Cnil Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 19 Vente à distance grand public – Juin 2007 Ephéméride des principaux textes réglementaires relatifs à la vente à distance Dates Texte Evénements 7-juin-2005 21-juin-2004 Délibération n°2005-112 LCEN 12-juill-2002 Directive n° 2002/58 1-juin-2002 Convention 17-janv-2002 23-août-2001 Directive Ordonnance n° 2001-741 Décret Directive 28-déc-2001 8-juin-2000 20-mai-1997 31-déc-1996 6-janv-1988 1-déc-1986 6-janv-1978 Directive 97/7/CE Loi 88-21 Ordonnance n° 86-1243 Loi n° 78 –17 Norme simplifiée « 48 » désormais unique de la Cnil (au lieu de trois précédemment) concernant la gestion des fichiers clients et de prospects. Loi pour la confiance dans l’économie numérique, qui transpose dans le droit français la directive « vie privée et communications électroniques ». Directive « vie privée et communications électroniques » qui vise à étendre, dans un délai de 15 mois, le champ d’application de la directive 97/66 sur la protection des données dans le secteur des télécommunications en y incluant les courriers électroniques et en instituant de nouvelles dispositions applicables à l’ensemble des communications électroniques. A savoir, la confidentialité des communications, le principe du secret dans les données de localisation et de trafic, les droits d’opposition et devoirs de transparence. Mise en place d’une convention européenne de la vente par correspondance et à distance transfrontalière, ratifiée par 17 pays. Directive concernant l’accès à certaines informations sur le fournisseur. Ordonnance qui transpose les directives communautaires et l’adaptation au droit communautaire en matière de droit à la consommation via Internet. Décret relatif au téléachat, qui modifie décret 92-280 du 27 mars 1992 Prolongement de la directive du 20 mai 1997 qui couvre toutes les formes de communication, que ce soit le BtoB ou le BtoC. Directive européenne encadrant la vente à distance et notamment les droits des consommateurs et obligations des fournisseurs. Modification des règlements sur le traitement des données informatiques. Loi donnant au CSA des compétences dans l’encadrement du téléachat par voie hertzienne terrestre. Ordonnance relative à la liberté des prix et de la concurrence. Loi informatique et libertés, qui institue la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), autorité administrative indépendante. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 20 Vente à distance grand public – Juin 2007 2. Analyse & perspectives du marché Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 21 Vente à distance grand public – Juin 2007 2.1. L’environnement Les déterminants de la demande 4 piliers de croissance En hausse constante, les ventes en ligne représentent 12 milliards d’euros (Source : Fevad). Si la croissance du ecommerce tend à ralentir, elle n’en reste pas moins dynamique, grâce à la combinaison de plusieurs facteurs : la hausse du taux d’équipement des Français en microinformatique et connexion Internet en haut débit ; le renforcement de la confiance des internautes dans l’achat en ligne ; l’amélioration de la qualité des services proposés par les cybermarchands ; et enfin, la forte augmentation du nombre de sites marchands et la diversité de l’offre qui en résulte. Facteurs de croissance structurels de l’e-commerce Pénétration élevée de l’équipt. ADSL Diversité de l’offre Explosion de l ’e-commerce Hausse de la confiance des ménages Amélioration de la qualité des services Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 22 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les acheteurs en ligne 2.1. L’environnement Un taux de confiance en hausse Certes, le taux de confiance des internautes dans l’achat en ligne progresse. Certes, certains individus « réticents » réalisent tout de même des achats sur le Web (1). Mais la proportion d’internautes n’ayant pas encore confiance dans le e-commerce demeure élevée : 12 millions d’individus, soit autant de personnes à séduire et convaincre pour les cybermarchands. Un potentiel de croissance non négligeable. Hausse du taux d’équipement en ordinateur à domicile, augmentation de la population de personnes ayant accès à un PC sur le lieu de travail ou d’étude, croissance du nombre de foyers connectés à Internet, progression du nombre d’abonnements haut débit, développement de l’Internet mobile… tout favorise la croissance de la population d’internautes et celle du nombre d’acheteurs en ligne, qui s’élèvent respectivement à près de 30 millions et 18 millions de personnes(2) La population de cyberacheteurs augmente en outre plus rapidement que le nombre d’internautes (3 fois plus vite en 2006), ce qui prouve notamment que le taux de confiance des internautes dans l’achat en ligne est en hausse. Il atteignait 58,2% en 2006 (contre 41,3% en 2003). Ils sont donc encore 42% à ne pas avoir confiance dans le e-commerce. Principale raison évoquée par les personnes qui hésitent à effectuer des achats sur Internet : le manque de sécurité des paiements en ligne. Arrivent ensuite l’absence de contact avec les produits et le manque d’informations concernant le cybermarchand. (1) D’après les données de Mediametrie, le nombre d’internautes « réticents » à l’achat en ligne mais effectuant tout de même des achats sur Internet peut être estimé à 1 million de personnes. (2) Données Mediametrie, fin 2006. Nombre d’internautes et d’acheteurs en ligne Unité : million de personnes Nbr. d'internautes Nbr. d'acheteurs en ligne 30 25 28,6 26,2 23,7 21,8 20 17,6 13,4 15 10,6 10 8,3 5 0 T4 2003 T4 2004 T4 2005 T4 2006 Sources : Mediametrie, Observatoire des usages Internet, Tous lieux de connexion Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 23 Vente à distance grand public – Juin 2007 2.2. La demande Des arbitrages La consommation des ménages Les consommateurs sont amenés à faire des arbitrages en période de croissance ralentie du pouvoir d’achat. Certains postes ont la priorité ou la préférence des Français. L’équipement du foyer et l’habillement n’en font pas partie et sont concurrencés par les produits high-tech, les services domestiques, les loisirs et la culture. Les dépenses relatives au logement pèsent de plus en plus lourdement dans le budget des ménages, en particulier, du fait de l’augmentation des loyers et des charges liées à la forte croissance des prix de l’immobilier et de l’énergie. Ces dépenses contraintes incitent les ménages à mener des arbitrages défavorables aux autres postes de consommation liés au logement. Les dépenses d’équipement du foyer (qui incluent notamment l’ameublement et la décoration) font ainsi partie des postes de consommation dont la croissance est la plus faible. Les dépenses consacrées à l’habillement progressent elles aussi très faiblement. Les comportements d’achat évoluent. La consommation devient multiforme, partagée entre les circuits discount pour certains produits et le haut de gamme pour d’autres. Les arbitrages des consommateurs vont en faveur : Ö Des dépenses liées aux nouvelles technologies (microinformatique, matériels et services de télécommunication) qui arrivent en haut du classement en termes de croissance. Ö De la consommation de services domestiques qui fait elle aussi preuve de dynamisme : un dynamisme renforcé par le lancement du CESU (chèque emploi service universel) en début d’année 2006. Ce dernier profite à des marchés aussi divers que l’aide à la personne, la garde d’enfants et le soutien scolaire, les services pour la maison (ménage, petit bricolage…). D’autres marchés ne bénéficiant pas de ce dispositif fiscal se sont en outre simultanément développés dans le domaine de l’accompagnement informatique, du bien-être…. Ö Des dépenses liées au bien-être et aux loisirs (sports et loisirs, soins personnels) qui profitent de l’augmentation du temps libre des Français (et indirectement de la progression des services domestiques, ces derniers soulageant les consommateurs de certaines tâches domestiques). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 24 Vente à distance grand public – Juin 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 25 Vente à distance grand public – Juin 2007 Le chiffre d’affaires de la VAD 2.3. L’offre Stabilité (*) Glissement annuel L’année a été difficile pour les acteurs traditionnels de la vente à distance. Les cataloguistes ont été confrontés à la concurrence livrée par les click & mortar et les pure players. Le chiffre d’affaires réalisé par Redcats en France a reculé de 2,7% en 2006 à données comparables, malgré la performance de ses ventes en ligne. Les véadistes spécialisés dans le textile-habillement comptent d’ailleurs parmi les opérateurs qui ont le plus souffert de la concurrence. D’après les données de l’Institut Français de la Mode, les ventes de textile-habillement réalisées par la VAD ont chuté de 5,4% en valeur en 2006 sur un marché stagnant. En outre, dans un contexte de soldes d’hiver globalement réussis pour l’ensemble des circuits de distribution, la VAD est restée à la traîne avec une baisse de 1,8% de ses ventes de textile-habillement en janvier 2007 (*). Chiffre d’affaires de la vente à distance unité : %, taux de croissance annuelle en valeur 7% 5,8% 6% Le rythme de croissance du chiffre d’affaires des véadistes est tombé à 0,9% en 2006. Cette croissance en valeur s’explique pour moitié par une hausse des volumes, et pour l’autre, par une augmentation des prix. 5,5% 5,4% 5,1% 4,8% 5% 4% 3,1% 3% 2,4% 2,2% 2,0% 2% 1% 0,9% 0,4% 0% 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 Source : INSEE Chiffre d’affaires de la VAD selon le type de catalogue unité : indice de chiffre d’affaires en valeur, base 100 en 2000 Catalogues généralistes Catalogues spécialisés 150 Les véadistes spécialisés ont mieux tiré leur épingle du jeu que les véadistes généralistes en 2006, confirmant ainsi la tendance passée. Le chiffre d’affaires des premiers a progressé de près de 3%, contre une baisse de 2% pour les seconds. 125 100 75 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 Source : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 26 Vente à distance grand public – Juin 2007 Chiffre d’affaires de la vente à distance unités : indice de chiffre d’affaires en valeur, base 100 en 200, taux de croissance annuelle en % VPC sur catalogue général CA Croissance 90,9 nd 89,2 -1,8% 92,3 3,5% 97,6 5,7% 98,0 0,4% 100,0 2,0% 97,7 -2,3% 96,4 -1,3% 99,2 2,9% 100,7 1,5% 101,4 0,7% 99,4 -2,0% 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 VPC spécialisée CA Croissance 80,0 nd 82,2 2,8% 83,2 1,3% 87,4 5,0% 91,1 4,2% 100,0 9,8% 106,3 6,3% 113,8 7,1% 121,6 6,9% 132,1 8,6% 142,5 7,9% 146,6 2,9% Ensemble CA Croissance 85,3 nd 85,6 0,4% 87,7 2,4% 92,4 5,4% 94,5 2,3% 100,0 5,8% 102,0 2,0% 105,2 3,1% 110,6 5,1% 116,6 5,4% 122,3 4,9% 123,4 0,9% Source : INSEE La VAD traditionnelle distancée La montée en puissance du e-commerce s’est confirmée en 2006. Il a assuré 80% du chiffre d’affaires de la vente à distance (VAD). Poids du e-commerce dans la VAD unité : %, part du chiffre d’affaires total de la vente à distance 90% 80% 80% 70% 62% 60% 48% 50% 35% 40% 30% 24% 15% 20% 10% 8% 0% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006(e) Estimation Precepta Source : FEVAD Note méthodologique : Les deux indicateurs de chiffre d’affaires mentionnés ci-dessus concernent les codes de la nomenclature d’activité français (NAF) suivants : - 52.6A vente par correspondance sur catalogue général ; - 52.6B vente par correspondance spécialisée. Ces deux classes concernent aussi bien la vente aux particuliers que la vente aux professionnels. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 27 Vente à distance grand public – Juin 2007 Le chiffre d’affaires du e-commerce 2.3. L’offre Dynamisme confirmé en 2006 Le rythme de progression a certes ralenti mais le taux de croissance du e-commerce affiche toujours 2 chiffres (+37%). Plusieurs facteurs ont contribué au renouvellement de la performance en 2006 : la hausse du taux d’équipement des ménages en ordinateur et en connexion Internet haut débit ; l’amélioration du taux de confiance des internautes dans l’achat en ligne ; la diversification de l’offre avec la forte hausse du nombre de sites marchands ; et enfin, le succès croissant de nouveaux modes de vente en ligne, plus particulièrement les ventes privées et le CtoC (consumer to consumer). Chiffre d’affaires du e-commerce unités : milliard d’euros, taux de croissance en % 14 11,90 12 +37% 10 En hausse de 37%, le chiffre d’affaires du e-commerce a frôlé la barre des 12 milliards d’euros en 2006. Il a été multiplié par plus de 8 sur la période 2001-2006. 8,70 +53% 8 +53% 6 +60% +61% 4 5,69 3,72 2,32 1,44 2 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : FEVAD Croissance du chiffre d’affaires du e-commerce par segments de marché unité : part en % du chiffre d’affaires Produits Services 100% 84% Changement de tendance en 2005. Les ventes en ligne de services sont depuis cette date plus rapide que le e-commerce de produits. Le chiffre d’affaires de ce dernier continue néanmoins de progresser à des rythmes soutenus : +35% en valeur en 2006. 80% 67% 57% 60% 48% 40% 45% 35% 30% 40% 20% 0% 2003 2004 2005 2006(e) Estimation Precepta Source : FEVAD Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 28 Vente à distance grand public – Juin 2007 Ventilation du chiffre d’affaires du e-commerce par segments de marché unité : part en % du chiffre d’affaires Produits Services 100% 80% Le e-commerce est toujours dominé par la vente de produits. Ces derniers ont assuré 61% du chiffre d’affaires en 2006. 65% 64% 62% 61% 60% 36% 40% 35% 38% 39% 20% 0% 2003 2004 2005 2006(e) Estimation Precepta Source : FEVAD Croissance par secteurs (*) unité : %, taux de croissance annuelle du chiffre d’affaires en valeur La meilleure performance a été enregistrée par le e-commerce BtoB en 2006. Les taux de croissance demeurent néanmoins très proches d’un segment de marché à l’autre (entre 28% et 32%). 2004 2005 2006 BtoC produits Tourisme BtoB High-tech 58% 35% 28% 50% 45% 30% 45% 41% 32% nd nd 29% Total 53% 40% 29% (*) Croissance des sites du panel IC 30. Ce panel est composé de 32 sites (cf. note ci-dessous) Source : FEVAD Ventes aux particuliers (17 sites) BtoB (7 sites) Voyages loisirs (8 sites) 3 Suisses, Alapage, Camif, Music&Film, Digibao, Fnac, France Loisirs, M6 Boutique, La Redoute, Ldlc, Mistergooddeal, Pixmania, Quelle, Rue du Commerce, Surcouf, Topachat, Vertbaudet Camif, Ipsopresto, Jm Bruneau, Manutan, Raja, Viking direct, Welcome Office Accor Hotel, Expedia, Anyway, Nouvelles Frontières, Opodo, Vivacances, Voyages-Loisirs, Voyages-Sncf Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 29 Vente à distance grand public – Juin 2007 Nombre de transactions et panier moyen 2.3. L’offre Selon l’indice du e-commerce du Journal du Net, le nombre de transactions en ligne (nombre de paiements par carte bancaire) a progressé de plus de 40% en 2006. Le rythme de croissance de l’indicateur s’est progressivement tassé en cours d’année, passant de 56% au premier trimestre (par rapport au premier trimestre 2005) à 32% au quatrième trimestre. Le panier moyen est, quant à lui, resté stable entre 2005 et 2006 (à près de 88 euros en moyenne annuelle). Des transactions en forte hausse et un panier moyen stable Nombre de transactions en ligne (*) unité : millions de paiements par CB 30 25,693 25 19,405 20 15 13,085 14,066 14,43 T2 2005 T3 2005 20,449 20,208 20,132 T1 2006 T2 2006 T3 2006 10 5 0 T1 2005 T4 2005 T4 2006 (*) Données calculées à partir des chiffres d’Atos Origin, d’Experian, de la Caisse d’Epargne et de PayBox. Ces quatre acteurs représentent 80% des paiements par carte bancaire auprès des e-commerçants français. Source : Journal du Net, 2007 Panier moyen (*) unité : euros 94 92 91 90 90 89 88 86 86 88 88 T3 2006 T4 2006 86 85 84 82 80 T1 2005 T2 2005 T3 2005 T4 2005 T1 2006 T2 2006 (*) Données calculées à partir des chiffres d’Atos Origin, d’Experian, de la Caisse d’Epargne et de PayBox. Ces quatre acteurs représentent 80% des paiements par carte bancaire auprès des e-commerçants français. Source : Journal du Net, 2007 Remarque : Selon les données de la FEVAD, les cartes bancaires représentent 80,6% du chiffre d’affaires du e-commerce (donnée 2005). Les deux autres principaux modes de paiement sont les chèques (12%) et les cartes privatives (5,3%). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 30 Vente à distance grand public – Juin 2007 La consommation des ménages 2.4. Les prévisions La consommation des ménages en biens et services a progressé de 2,6% en 2006, un rythme qui devrait légèrement ralentir en 2007 et 2008. Cependant, le rythme d’expansion restera supérieur à celui du PIB. Ralentissement Le début de l’année 2007 a d’ailleurs été bien orienté. Le dynamisme des dépenses est lié à une conjonction d’éléments particulièrement favorables : vigueur de l’euro, désinflation importée due à la mondialisation (en particulier dans l’électronique grand public) et une vague d’innovations qui stimule la demande des consommateurs. Autrement dit, les ménages profitent à plein des bienfaits de la mondialisation – en tout cas en ce qui concerne leur comportement en magasin. Mais les Français sont bien obligés de faire des choix. Face au poids toujours plus important des dépenses contraintes dans leur budget (avec en premier lieu les loyers), ils choisissent en priorité les biens novateurs, dont les prix baissent. Exit donc l’automobile (pour lequel les dépenses se sont ainsi repliées de 1,4% en janvier 2007) au profit, par exemple, de l’électronique grand public. Or, ces achats en induisent souvent d’autres : abonnements à des services de télévision, décodeur, ordinateur… Autant d’éléments qui dopent les chiffres globaux de la consommation, quitte à creuser les disparités sectorielles. La consommation des ménages : 1998-2008 Unités : milliard d’euros au prix de 2000 (échelle de gauche) ; %, taux de croissance annuelle (échelle de droite) 1 000 3,8% 3,5% 4,0% Léger fléchissement du rythme de croissance en 2007 et 2008 3,6% 940,1 920,0 3,5% 899,1 900 876,3 2,5% 858,7 3,0% 2,6% 2,3% 839,3 2,5% 821,5 803,7 800 1,6% 783,9 1,6% 2,2% 2,2% 2,3% 2,2% 2,0% 2,1% 756,5 1,5% 731,2 700 690,2 701,1 704,2 1,0% 0,5% 0,4% 600 0,0% 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07(p) 08(p) Prévisions Precepta/Xerfi - Source primaire : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 31 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les ventes en ligne 2.4. Les prévisions Il n’y a aucune raison pour que les facteurs qui ont porté la croissance du e-commerce depuis ses débuts cessent de le soutenir dans les années à venir. La diversification de l’offre, la montée en puissance des connexions haut débit, la généralisation du paiement sécurisé et, phénomène plus récent, l’apparition de dispositifs de financement (crédit à la consommation notamment) totalement intégrés au site de ecommerce doperont les ventes en ligne d’ici à 2010. Toujours dynamiques ! Le dynamisme du e-commerce ne s’est d’ailleurs pas démenti au premier trimestre : le nombre d’acheteurs en ligne s’est élevé à 17,9 millions d’internautes (contre 15,1 au premier trimestre 2006) ; le nombre de paiements en ligne effectués par cartes bancaires a progressé de 33% (par rapport au premier trimestre 2006), le panier moyen a augmenté de 7% (passant de 85,7 à 91,8 euros entre le premier trimestre 2006 et les trois premiers mois de 2007). Precepta table néanmoins sur un ralentissement mécanique du marché au cours des prochaines années, l’effet de « nouveauté » due à la jeunesse du marché s’essoufflant progressivement. Les ventes en ligne aux particuliers : 2001-2010 Unités : milliard d’euros (échelle de gauche) ; %, taux de croissance annuel (échelle de droite) 35 70% 61,0% 60,0% 30 31,3 53,0% 25 20 60% 53,0% 50% 26,1 Les ventes en ligne vont progresser de plus de 160% d’ici à 2010. 37,0% 35,0% 40% 20,9 25,0% 15 16,1 10 30,0% 30% 20,0% 20% 11,9 8,7 5 10% 5,7 1,4 2,3 3,7 0 0% 01 02 03 04 05 06 07(p) 08(p) 09(p) 10(p) Prévision Precepta - Source primaire : Fevad Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 32 Vente à distance grand public – Juin 2007 3. Structure de la concurrence Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 33 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les circuits de distribution 3.1. Structure économique Performances comparées des circuits de distribution Ö e-commerce : moteur de la croissance du commerce de détail Unité : %, taux de croissance du chiffre d’affaires du commerce de détail en valeur 60% Tcam 2000-2006 (*) Le e-commerce aux particuliers représente 3% du chiffre d'affaires du commerce de détail (*). 50% 40% e-commerce 30% 20% Ensemble du commerce de détail (hors e-commerce) 10% Croissance 2005-2006 0% 0% 10% 20% 30% 40% 8% Parfumeries Tcam 2000-2006 (*) Spé. habillement Spé. bricolage Opticiens 6% Spé. électrodomestique Spé. spor) VAD Supermarchés 4% Maroquinerie Spé. meubles Spé. chaussures Spé. équip. du foyer Jardineries, LISA Magasins populaires Librairies, papeteries 2% Hypermarchés Spé. Jouets (1) Horlogeries, bijouteries Grands magasins Spé. textile Croissance 2005-2006 0% -3% -2% -1% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10% (*) Hors commerce et réparation automobile / Spé. = spécialiste / Tcam = taux de croissance annuel moyen / (1) Chiffre d’affaires du commerce de gros en valeur / Source Precepta d’après INSEE et Fevad Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 34 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les chiffres clés de la VAD 3.1. Structure économique Vente à distance : NAF 52.6A et 52.6B Le secteur de la vente par correspondance est répertorié sous deux codes de la nomenclature d’activité française (NAF) : - 52.6A : vente par correspondance sur catalogue général. Cette classe recouvre le commerce de détail de tout type de produits par média. - 52.6B : vente par correspondance spécialisée. Ce code concerne le commerce de détail spécialisé par tout média. Dans les deux cas, les produits et articles sont expédiés à l’acheteur qui fait son choix à l’aide de catalogues ou de tout autre moyen publicitaire (télévision, minitel, Internet…). Selon, les dernières données disponibles de l’INSEE, le secteur de la vente à distance regroupait près de 2 500 entreprises, représentant un chiffre d’affaires de 9,3 milliards d’euros en 2004. VPC sur catalogue général (*) : chiffres clés unités : nombre de magasins, surfaces en m2 Nombre d’entreprises Effectifs salariés au 31 décembre Chiffre d’affaires (M€ HT) Marge commerciale (M€) 537 14 880 4 794 1 758 Ventilation des ventes au détail par produits (**) (% du CA) Meubles (y compris mobilier de jardin et literie) Habillement et accessoires Linge de maison, couvertures, textiles Articles d’équipement du foyer (luminaires, arts de la table…) Autres 23,7% 23,3% 22,7% 4,4% 25,9% (*) Code 52.6A de la nomenclature d’activité française (**) Les ventes au détail représentent 97% du chiffre d’affaires du secteur (le reste relevant de prestation de services) Source : INSEE, Les entreprises du commerce de détail en 2004 (dernières données disponibles, édition juillet 2006) VPC sur catalogue spécialisé (*) : chiffres clés unités : nombre de magasins, surfaces en m2 Nombre d’entreprises Effectifs salariés au 31 décembre Chiffre d’affaires (M€ HT) Marge commerciale (M€) 1 916 12 632 4 474 2 240 Ventilation des ventes au détail par produits (**) (% du CA) Habillement et accessoires Parfumerie, produits de beauté et d’hygiène Livres neufs Micro-informatique Autres 23,7% 8,4% 7,0% 5,9% 55,0% (*) Code 52.6B de la nomenclature d’activité française (**) Les ventes au détail représentent 94% du chiffre d’affaires du secteur (le reste relevant essentiellement de prestation de services et de vente en gros) Source : INSEE, Les entreprises du commerce de détail en 2004 (dernières données disponibles, édition juillet 2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 35 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les secteurs d’activité des cybermarchands 3.1. Structure économique 17 500 sites marchands en 2006 La Fevad a recensé 17 500 sites marchands en 2006. Ils étaient 7 500 en 2004, soit beaucoup plus que le nombre de sociétés recensées par l’INSEE dans le secteur de la vente à distance (dans la grande majorité des cas, une société chapeaute un seul site de e-commerce). De fait, de très nombreux sites Internet sont gérés par des entités qui ne sont pas référencées sous les codes 52.6A ou 52.6B de la nomenclature d’activité française. Outre ces deux codes, les secteurs les plus représentés sont le 52.4Z (commerce de détail divers spécialisé en magasin) et le 52.4L (commerce de détail d’appareils électroménagers, de radio et de télévision). Nombre de sites marchands actifs unité : nombre de sites 20 000 17 500 15 000 11 500 Le nombre de sites marchands a été multiplié par trois entre 2003 et 2006. 10 000 7 500 5 800 5 000 0 2003 2004 2005 2006 Source : iCE/Fevad Principaux codes NAF unité : part en % du nombre total de sociétés (sites) de l’échantillon Les 467 entreprises de l’échantillon font partie de 71 secteurs d’activité différents. Une douzaine de secteurs seulement représentent au moins 2% du nombre total de sociétés recensées. 524L 9% 524Z 11% 526B 14% 526A 9% 518G 7% 514S 6% Autres 27% 514C 2% 721Z 524W 722C 3% 2% 2% 519B 3% 524C 5% Source : Precepta d’après un échantillon de près de 470 sites marchands clients du même prestataire de services dans le domaine de la garantie de paiement Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36 Vente à distance grand public – Juin 2007 Intitulés des codes NAF Codes 514C 514S 518G Intitulés Commerce de gros d'habillement Autres commerces de gros de biens de consommation Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de progiciels Commerce de gros non spécialisé Commerce de détail d'habillement Commerce de détail d'appareils électroménagers, de radio et de télévision Commerce de détail d'articles de sport et de loisir Commerces de détail divers en magasin spécialisé Vente par correspondance sur catalogue général Vente par correspondance spécialisée Conseil en systèmes informatiques Autres activités de réalisation de logiciels 519B 524C 524L 524W 524Z 526A 526B 721Z 722C Source : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 37 Vente à distance grand public – Juin 2007 L’emploi dans la VAD et le e-commerce 3.1. Structure économique Selon une étude Benchmark Group pour la Fevad, le secteur de la VAD et du e-commerce (aux particuliers et aux professionnels) représentait 47 000 emplois directs et 31 100 emplois indirects en 2006. Les emplois dans le e-commerce ont progressé de 61% entre 2004 et 2006. Ils ont augmenté de 62% chez les spécialistes du e-commerce (pure players) et de 59% chez les vépécistes ayant développé une activité ecommerce. VAD et e-commerce : plus de 78 000 emplois Répartition des effectifs de la VAD et du e-commerce par secteurs unité : part en % des effectfs totaux Emplois directs VAD et e-com. aux particuliers 45% 35 500 personnes étaient employées dans le secteur de la VAD et du ecommerce aux particuliers en 2006, soit 45% du total. Emplois directs VAD et e-com. aux professionnels 15% Emplois indirects 40% Source : Etude Benchmark Group pour la Fevad, données 2006 Répartition des effectifs de la VAD et du e-commerce par métiers unité : part en % des effectifs totaux 37% Relation client, commercial (*) 32% Production, logistique 14% Centres d'appels internalisés Finance, compta., contrôle de gestion 4% Marketing 4% Informatique 4% 5% Autres 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% (*) Relation client, commercial, approvisionnement et achats Source : Etude Benchmark Group pour la Fevad, données au 1er janvier 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38 Vente à distance grand public – Juin 2007 3.2. Structure commerciale 3 principales catégories d’opérateurs Les acteurs du e-commerce Les véadistes traditionnels (La Redoute, les 3 Suisses, etc.) représentaient 46% du chiffre d’affaires du e-commerce aux particuliers en 2004 (dernières données disponibles de la Fevad). Leur poids tend à diminuer (essentiellement au profit des pure players). Les vépécistes se sont lancés dans le e-commerce notamment pour rajeunir leur clientèle vieillissante. Ils ont ainsi progressivement fait passer une proportion grandissante de leur clientèle sur la partie « online ». Les leaders de la vente à distance ont néanmoins vu leur rentabilité se dégrader ces dernières années. Une dégradation qui s’explique non seulement par le ralentissement de la croissance de leurs ventes (due à la concurrence d’autres circuits de distribution comme les hypermarchés et les distributeurs spécialisés) mais également par un effritement de leur marge commerciale (conséquence des politiques promotionnelles offensives) et la multiplication des investissements (lancement de catalogues spécialisés, amélioration des systèmes d’information et de la logistique). Les pure players (43% du chiffre d’affaires en 2004) sont des opérateurs qui exercent leur activité uniquement sur Internet. Font partie de cette catégorie des sites tels que Amazon et Rue du Commerce. Très dynamique, la hausse du nombre de sites pure players explique à elle seule l’essentiel de l’augmentation du nombre total de sites marchands (+ 52% entre 2005 et 2006 ; +200% entre 2003 et 2006). Si elle est florissante en terme de population d’entreprises (toujours plus de sites) et de chiffre d’affaires, cette catégorie d’acteurs est également confrontée à des problèmes de rentabilité. De nombreux pure players voient leurs marges mises à mal par l’intensité concurrentielle qui sévit sur Internet et la guerre des prix qui en résulte ainsi que par l’importance des coûts d’acquisition du client (communication, offres promotionnelles, etc.) et des investissements logistiques. Les click & mortar sont des opérateurs qui cumulent une activité commerciale traditionnelle et une activité commerciale sur Internet. La plupart des click & mortar provient du secteur de la distribution de détail traditionnelle (ex : Fnac, Darty). Environ un tiers des 60 principales enseignes « physiques » françaises se sont lancées dans le e-commerce. Elles sont de plus en plus nombreuses à créer un site marchand. Parmi les dernières à l’avoir fait, figurent entre autres Pier Import, Micromania et La Chaise Longue. Il est difficile d’analyser la rentabilité de ces sites dans la mesure où l’activité est rarement filialisée et les résultats rarement communiqués. Les click & mortar bénéficient néanmoins d’avantages concurrentiels sur les pure players et notamment une notoriété (ce qui réduit les coûts d’acquisition du client) et une taille critique (qui leur permet de négocier de meilleures conditions d’approvisionnement auprès des fournisseurs). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les principaux sites de e-commerce 3.2. Structure commerciale Domination des pure players 13 sites marchands de biens de consommation figurent dans le classement du top 15 des sites de e-commerce les plus visités en France. Les deux autres sont des agences de voyages en ligne. Ces sites ont cumulé plus de 60 millions de visiteurs uniques en moyenne par mois au cours du premier trimestre 2007. L’écart entre le leader est le 15ème opérateur est important : eBay a reçu près de 5 fois plus de visiteurs que Last Minute au cours de la période. La répartition consommation distinguer : des par 13 sites marchands de biens catégories d’opérateurs permet de de - 3 véadistes traditionnels : La Redoute, Les 3 Suisses et La Camif ; - 9 pure players : eBay, Cdiscount, Amazon, PriceMinister, Rue du Commerce, Vente Privée, PIXmania, Mistergooddeal et Alapage ; - 1 click & mortar : la Fnac. Les frontières entre les catégories d’opérateurs ne sont pas toujours clairement délimitées. Recensée parmi les véadistes traditionnels, La Redoute pourrait être considérée comme un click & mortar en raison de l’existence d’un réseau de points de vente et de « rendez-vous shopping » (les magasins représentent néanmoins une part marginale du chiffre d’affaires de Redcats). Il en va de même pour PIXmania ; à l’origine pure player, le cybermarchand étend progressivement son réseau de show-rooms. Enfin, le fait que Cdiscount soit contrôlé par Casino pourrait porter à confusion ; racheté par le groupe de distribution en 2000, le site n’a toutefois aucun équivalent « physique ». La répartition des principaux sites de e-commerce par domaine d’activité fait ressortir la domination des généralistes et des spécialistes des produits culturels et de l’électronique grand public (EGP). A noter la présence dans le Top 15 de deux sites d’intermédiation : eBay (numéro 1 des sites marchands avec 9,3 millions de visiteurs uniques par mois au 1er trimestre 2007) et PriceMinister (4 millions de visiteurs). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40 Vente à distance grand public – Juin 2007 Top 15 des sites de « e-commerce » les plus visitées en France unités : millier de visiteurs uniques ; taux de couverture (nombre de visiteurs uniques exprimés en % de la population internaute active pour la période concernée) Rang Site 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. eBay Fnac Voyages SNCF Cdiscount La Redoute Amazon PriceMinister Rue du Commerce Vente Privée 10. PIXmania.com 11. 3 Suisses 12. Mistergooddeal 13. 14. Camif Alapage 15. Last Minute Groupe d’appartenance eBay (Etats-Unis) Fnac / PPR SNCF Groupe Casino Redcats / PPR Amazon (Etats-Unis) FotoVista Otto / 3 Suisses International Home Shopping Service / M6 Camif France Telecom Travelocity / Sabre (Etats-Unis) Activité Visiteurs uniques (*) 9 333 5 531 5 057 4 903 4 881 4 694 4 012 3 463 3 345 Couverture 2 967 12,3% 2 836 11,8% Généraliste 2 717 11,3% Généraliste Produits culturels, EGP, loisirs Agence de voyages 2 630 2 438 10,9% 10,1% 1 942 8,0% CtoC (intermédiation) Produits culturels, EGP Agence de voyages Généraliste Généraliste Produits culturels, EGP CtoC (intermédiation) Produits culturels, EGP Généraliste (vente privée) Produits culturels, EGP, électroménager Généraliste 38,7% 22,9% 21,0% 20,3% 20,2% 19,5% 16,6% 14,4% 13,9% (*) Moyenne mensuelle des mois de janvier/février/mars 2007 Source : Mediamétrie//NetRatings, données 1er trimestre 2007 Top 16 des sites distributeurs de produits high-tech et culturels unités : millier de visiteurs uniques ; taux de couverture (nombre de visiteurs uniques exprimés en % de la population internaute active pour la période concernée) Rang 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. Site Fnac Cdiscount Amazon Rue du Commerce Pixmania Mistergooddeal Alapage Apple LDLC Darty TopAchat Clust Dell Hewlett Packard Boostore Chapitre Surcouf Visiteurs uniques (*) 5 531 4 903 4 694 3 463 2 967 2 717 2 438 1 823 1 757 1 618 1 557 1 524 1 469 1 056 967 957 Couverture 22,9% 20,3% 19,5% 14,4% 12,3% 11,3% 10,1% 7,6% 7,3% 6,7% 6,5% 6,3% 6,1% 4,4% 4,0% 4,0% (*) Moyenne mensuelle des mois de janvier/février/mars 2007 Source : Mediamétrie//NetRatings, données 1er trimestre 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les véadistes traditionnels 3.3. Les forces en présence Trois véadistes traditionnels figurent dans le classement des 15 premiers sites de e-commerce (en termes d’audience) : La Redoute, les 3 Suisses et Camif. Ce ne sont autres que les trois leaders français. Les deux premiers appartiennent aux principaux groupes de VPC européens, respectivement Otto Group (14,6 MdE de chiffre d’affaires en 2005/2006, dont 9,3 dans le commerce de détail) et Redcats (4,3 MdE en 2006). Désengagement de KarstadtQuelle du marché français Les big players de la VPC européenne de 1995 à 2005 (*) unité : milliard d’euros 1995 8,5 7,0 5,5 3,0 1,0 0,15 Otto (1) Quelle/Neckermann Barclays (Littlewoods, GUS) Redcats Klingel Next Directory 2000 10,5 8,0 5,0 4,5 0,9 0,50 2005 9,5 7,0 4,5 4,3 0,8 0,75 (*) Chiffre d’affaires mondiaux vente par correspondance / (1) Dont 3 Suisses International Source : Otto Group Ce classement européen est amené à évoluer compte tenu de la volonté du groupe KarstadtQuelle de se séparer d’une partie de sa branche vente à distance. Dans le rouge depuis 2004, le conglomérat allemand a déployé un vaste plan de restructuration qui s’est non seulement soldé par des suppressions d’emplois mais également par une série de cessions (des activités logistiques, des avoirs immobiliers, des grands magasins, les chaînes de sport Runners Point et Golf House, les enseignes de prêt-à-porter Sinn-Leffers et Wehmyer…). Ces désengagements ont participé à la réduction des pertes du groupe, le résultat net passant de -1,6 milliard d’euros en 2004 à -316 millions d’euros en 2005 (pour un chiffre d’affaires en baisse de 7,9%). Activité de KarstadtQuelle par pôles unité : part en % du chiffre d’affaires CA et résultat net de KarstadtQuelle unité : milliard d’euros CA 17 Grands magasins (1) 29,5% VAD 42,1% Résultat net 16 0,0 15 Services 1,9% Immobilier 2,6% Tourisme (2) 23,9% 0,5 IFRS -0,5 14 -1,0 13 -1,5 12 -2,0 2000 2001 2002 2003 2004 2004 2005 2005 2006 (1) Karstadt / (2) Thomas Cook Source : KarsdtadtQuelle, données 2005 Source : KarsdtadtQuelle Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42 Vente à distance grand public – Juin 2007 Le mouvement de restructuration s’est poursuivi en 2006. Le groupe allemand a annoncé en novembre sa volonté de céder une partie de sa branche vente à distance. Ce pôle qui représente plus de 40% de l’activité du conglomérat a vu son chiffre d’affaires baisser de 8% en 2005 et son résultat d’exploitation (Ebitda) passer dans le rouge (à -4,4 millions d’euros). Au moment de cette annonce KarstadtQuelle entendait se séparer de sa marque Neckermann et se désengager du marché français. Vente de Quelle France au fonds d’investissement allemand Aurelius C’est chose faite concernant son désengagement du marché français puisque le groupe a vendu Quelle France (n°4 Français de la vente à distance) au fonds d’investissement allemand Aurelius en janvier 2007. Cette cession a été accompagnée de la fermeture des activités du vépéciste en Belgique et au Portugal, qui demeure en outre toujours actif en Espagne. Simultanément, KarstadtQuelle a repris deux activités : le véadiste suisse Ackermann (par l’intermédiaire de sa filiale suisse Quelle Versand), et les 50% qu’il ne détenait pas encore dans le tour-opérateur Thomas Cook qu’il avait créé dans les années 90 en partenariat avec Lufthansa. Thomas Cook est aujourd’hui le numéro deux européen du tourisme derrière TUI et représente un quart de l’activité du conglomérat allemand (données 2005). Le conglomérat allemand a publié un chiffre d’affaires de 13,2 milliards d’euros et un bénéfice de 346 millions d’euros au titre de l’exercice 2006. Le groupe a par ailleurs annoncé un changement de nom. Ces activités seront rassemblées sous un holding financier baptisé Arcandor. Le changement devrait s’effectuer à l’automne 2007. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43 Vente à distance grand public – Juin 2007 Le marché est difficile pour les acteurs traditionnels de la vente à distance. Les cataloguistes sont confrontés à la concurrence livrée par les click & mortar et les pure players. Le chiffre d’affaires réalisé par Redcats en France a reculé de 2,7% en 2006 à données comparables, malgré la performance de ses ventes en ligne. Les véadistes spécialisés dans le textilehabillement comptent d’ailleurs parmi les opérateurs qui souffrent le plus de la concurrence. D’après les données de l’Institut Français de la Mode, les ventes de textile-habillement réalisées par la VAD ont chuté de 5,4% en valeur en 2006 sur un marché stagnant. Des vépécistes en difficulté… Les leaders français de la VAD : chiffre d’affaires et résultat unités : millier d’euros pour le chiffre d’affaires ; % pour la marge commerciale (marge commerciale / chiffre d’affaires) et le résultat d’exploitation (résultat d’exploitation / chiffre d’affaires) La Redoute Chiffre d’affaires Marge commerciale Résultat d’exploitation 3 Suisses France Chiffre d’affaires Marge commerciale Résultat d’exploitation Camif (2) Chiffre d’affaires Marge commerciale Résultat d’exploitation Camif Particuliers Chiffre d’affaires Marge commerciale Résultat d’exploitation Camif Collectivités Chiffre d’affaires Marge commerciale Résultat d’exploitation Quelle La Source Chiffre d’affaires Marge commerciale Résultat d’exploitation 2000 2001 2002 2003 2004 2005 1 468 584 1 426 987 1 438 830 1 494 660 1 557 753 1 540 373 38,2% 2,2% 37,0% 1,4% 39,4% 2,4% 40,6% 3,0% 42,4% 4,5% 41,4% 3,0% 989 280 805 523 918 124 912 693 914 949 842 000 (1) 35,0% 0,0% 33,8% 0,2% 35,9% 0,0% 35,0% -0,2% 34,4% -0,4% nd nd 838 012 790 113 757 354 683 171 697 358 679 587 26,8% -5,5% 27,8% -2,4% 33,0% -1,8% 28,4% -2,8% 28,7% -1,8% 28,7% -2,3% 4 169 4 578 1 617 1 360 426 594 416 625 29,1% 16,5% 21,3% 10,7% 9,5% -1,0% 10,4% 7,9% 21,9% -2,8% 28,4% -4,7% 183 014 180 420 155 965 146 551 153 887 150 885 18,0% -1,4% 19,3% -0,8% 21,6% 1,4% 22,2% 0,5% 21,0% 0,3% 20,0% -0,6% 455 989 441 894 423 721 410 969 415 387 359 281 32,4% 1,5% 31,5% 1,3% 31,7% 1,1% 32,1% -0,7% 29,4% -4,0% 30,5% -6,0% (1) Estimation LSA (2) Données consolidées Sources : presse et opérateurs Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44 Vente à distance grand public – Juin 2007 Poids du e-commerce dans le chiffre d’affaires des vépécistes unité : part en % du chiffre d’affaires 40% 35% 35% 30% 30% 25% 25% 20% 20% 15% 10% 5% 0% La Redoute 3 Suisses Camif Particuliers Quelle (*) (*) Données au 4ème trimestre 2006 Sources : presse et opérateurs, données 2005 … mais toujours plébiscités par les consommateurs (*) AACC : Association des Agences Conseils en Communication D’après une enquête AACC-BVA (*) sur la qualité de la gestion de la relation client, trois véadistes traditionnels se placent dans le classement des 10 entreprises françaises les plus performantes : Yves Rocher, La Redoute, les 3 Suisses. Laredoute.fr et 3suisses.fr arrivent en outre en tête de ce même classement pour les sites de e-commerce, devant Amazon.fr, Fnac.com, Ebay.fr et Alapage.com. Les deux vépécistes généralistes sont notamment appréciés pour la qualité de leur service après vente et leur proximité. Les 10 entreprises les plus performantes 1. Maif 2. Yves Rocher 3. La Redoute 4. 3 Suisses 5. Groupama 6. Mercedes-Benz 7. Volkswagen 8. Maaf 9. Super U 10. BMW Source : AACC-BVA Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les click & mortar 3.3. Les forces en présence 1/ Les enseignes françaises non alimentaires Un peu moins d’un tiers des enseignes leaders de la distribution française non alimentaire font du e-commerce Les distributeurs traditionnels sont encore peu représentés dans le e-commerce : 21 des 67 premières enseignes françaises (en termes de chiffre d’affaires ; hors alimentation et automobile) proposent des biens de consommation à la vente en ligne, soit moins d’un tiers d’entre elles. Six autres proposent de la vente en ligne de services tels que la location de ski (Intersport, Sport 2000…) ou le téléchargement de produits culturels (Virgin, Relay…). Parmi les 21 enseignes proposant des biens de consommation sur Internet, figurent les 7 principales enseignes françaises en termes de chiffre d’affaires. Ces enseignes sont actives dans le domaine des loisirs (Fnac, Decathlon), de l’équipement de la maison et de l’habitat (Leroy Merlin, Castorama, Conforama, Darty). Une d’entre elles, Les Galeries Lafeyette, peut être considérée comme un généraliste. Son offre Internet se limite toutefois à quelques articles cadeaux et à des produits traiteurs. Ces enseignes communiquent très peu sur les résultats de leur activité e-commerce (une activité qui est en outre rarement filialisée). Seules quelques données sont disponibles : - Fnac.com a réalisé un chiffre d’affaires de 254 millions d’euros en 2006, un chiffre en hausse de 35% par rapport à 2005. Fnac.com est le deuxième magasin de l’enseigne (derrière le magasin du Forum des Halles à Paris) et le deuxième site de e-commerce français en termes d’audience (juste derrière eBay) avec 5,5 millions de visiteurs uniques en moyenne par mois au premier trimestre 2007 ; - Conforama.fr figure dans le classement des 50 premiers magasins de la chaîne ; - Darty.com, premier magasin de l’enseigne, a représenté 3% des ventes totales de la chaîne en 2006, soit environ 77 millions d’euros ; - Marionnaud.fr a pour objectif de devenir le premier magasin de l’enseigne en 2009 ; - Sephora.fr figure dans le top 20 des points de vente de l’enseigne ; - Joueclub.fr a représenté 55% du chiffre d’affaires 2005 de la société de vente par correspondance de l’enseigne, JoueClub Express, lequel s’est élevé à 5,5 millions d’euros ; - Castorama Direct a dégagé un chiffre d’affaires de 8,9 millions d’euros et un taux de résultat d’exploitation de -46,5% au cours de l’exercice de 12 mois clos le 31 janvier 2006. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les principales enseignes physiques en France (*) Parc de magasins 2006 (**) Surface (m2) Chiffre d’affaires France 2005 (M€) Site marchand (***) Culture, multimédia, jouet 98 intégrés (1) 187 147 3 973 (2) z 1. Fnac (PPR) 2. Leroy Merlin (Adeo/Mulliez) Bricolage, jardin 102 99 intégrés 3 franchisés 958 239 3 408 z 3. Castorama (Kingfisher) Bricolage, jardin 101 intégrés 1 031 298 2 775 z 4. Decathlon (Mulliez) Sport 217 intégrés 636 556 2 770 z 5. Conforama (PPR) Meubles, électro., EGP 178 156 intégrés 22 franchisés 620 448 2 543 z 6. Darty (Kesa) Electromé. EGP 207 intégrés 267 523 2 339 z 7. Galeries Lafayette et Nouvelles Galeries Grands magasins 61 54 intégrés 7 affiliés 454 036 2 239 z 8. Brico Dépôt (Kingfisher) Brico, jardin 71 intégrés 371 138 2 001 9. Bricomarché Entreprises) Brico, jardin 534 adhérents 10. But (Kesa) Meubles, électro., EGP 229 108 intégrés 121 franchisés 688 481 1 650 11. Ikea France Meubles 19 intégrés nd 1 538 (3) 12. Mr Bricolage Brico, jardin 383 75 intégrés 308 adhérents 985 404 1 478 13. Lapeyre (Saint Gobain) Brico, jardin 114 intégrés nd 1 200 z 14. Boulanger (Mulliez) Electromé. EGP 76 intégrés nd 1 176 z 15. Intersport Sport 443 adhérents 346 139 1 020 16. Marionnaud Beauté 558 intégrés 78 313 855 z 17. La Halle ! (Vivarte) PAP 318 intégrés 340 513 800 18. Halle aux Chaussures (Vivarte) Chaussures 500 intégrés nd 788 Grands magasins 22 17 intégrés 5 affiliés 176 669 752 (4) Optique 1 023 adhérents nd 726 et Logimarché 19. Printemps (Borletti) 20. Optic 2000 (Gadol Optic 2000) (ITM 1 150 629 1 761 z (5) (*) Hors distribution alimentaire, VAD et centres auto. Enseignes ayant réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 300 millions d’euros en 2005. (**) Données au 1er septembre 2006. Un z indique que l’enseigne dispose d’un site de vente en ligne de biens de consommation (et éventuellement de services) Un indique que ’enseigne dispose d’un site de vente en ligne de services (tels que la location de ski pour les enseignes d’équipement de sport ou le téléchargement de produits culturels pour des enseignes comme Virgin et Relay). (1) Magasins Fnac et Fnac Eveil & Jeux / (2) Chiffre d’affaires des enseignes du groupe Fnac (Fnac, Fnac Eveil & Jeux, Surcouf) / (3) Chiffre d’affaires Ikea France HT au 31/08/2006 / (4) Ce chiffre d’affaires recouvre l’activité des 17 magasins Printemps intégrés ainsi que celle du pôle sport (1 Citadium et 24 Made In Sport) / (5) L’enseigne dispose de divers services en ligne (billetterie, livraison de fleurs…) Source : Precepta (mars 2007) d’après LSA, presse économique et professionnelle, sociétés et enseignes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47 Vente à distance grand public – Juin 2007 2/ Les groupes français de distribution alimentaire Quelques majors de la distribution alimentaire sont présents dans le ecommerce non alimentaire Sept des 10 premiers groupes français de distribution alimentaire font du e-commerce. 5 d’entre eux chapeautent des sites de e-commerce à dominante non alimentaire. Ces sites ont dans la majorité des cas été créés par leur groupe d’appartenance actuel, les opérations de rachat (Grosbill par Auchan, Cdiscount par Casino) étant plutôt rares. Les groupes français de distribution alimentaire et le e-commerce Chiffre d’affaires 2006 (M€) 1. Carrefour 87 422 (1) Domaines d’activité Alimentaire : Non alimentaire : 2. Aldi (Allemagne) 36 000 (2) Adli - Non alimentaire : Lidl Intermarché, Ecomarché, Restaumarché, Netto Bricomarché, Logimarché, Vêti, Roady Auchandirect.fr Auchan.fr Grosbill.com - 4. Lidl 32 275 (2) Alimentaire : 5. ITM Entreprises 31 550 (1) (3) Alimentaire : Non alimentaire : Alimentaire : Non alimentaire : Alimentaire : 7. Casino (4) 22 505 8. Système U 15 141 (1) (3) 9. Cora (Groupe Louis Delhaize) 11 000 (1) (3) 10. Francap Distribution 5 096 (1) (3) Boostore.com Auchan, Atac 33 600 (3) 28 500 (1) (3) Ooshop.com Alimentaire : Auchan Leclerc Carrefour, Hyper Champion, Champion, 8 à Huit, Shopi, Dia, Ed, Marché Plus, Proxxi, Shopi, Promocash - Site(s) marchand(s) Alimentaire : 3. 6. Principales enseignes en France E.leclerc Le Manège à Bijoux, Agences Leclerc Voyages, Espaces culturels E.Leclerc, Parapharmacies E. Leclerc, Centre Auto E. Leclerc, Brico Jardi E. Leclerc, Parfumeries Une heure pour soi, Espaces Sports et Loisirs E. Leclerc, Centres Optique E. Leclerc Géant, Franprix, Leader Price, C’Asia, Casino, Casitalia, Eco Discount, Eco Service, Petit Casino, Spar, Vival, Monoprix, Cafétérias Casino Non alimentaire : Imagica Alimentaire : Hyper U, Super U, Marché U Non alimentaire : Expressmarche.com - E-leclerc-com Repasburo.fr Casinovacances.fr Imagica.fr Cdiscount.com Traiteur-casino.com Magasins-u.com Alimentaire : Match, Ecomax Houra.fr Non alimentaire : Truffaut, Animalis Truffaut.com Alimentaire : Coccinelle, CocciMarket - (1) Chiffre d’affaires TTC / (2) Chiffre d’affaires 2005, estimation presse / (3) Chiffre d’affaires 2005 / (4) Le groupe Casino est une filiale du groupe Rallye au même titre que le groupe Go Sport. Le groupe Rallye a réalisé un chiffre d’affaires de 23,3 milliards d’euros en 2006. Le chiffre d’affaires du groupe Go Sport (enseignes Go Sport, Courir, Moviesport) s’est quant à lui élevé à 771 millions d’euros. Source : Precepta (mars 2007) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 48 Vente à distance grand public – Juin 2007 3/ Les groupes français de distribution non alimentaire e-commerce : 3% du chiffre d’affaires de PPR L’ensemble constitué des enseignes rattachées à la famille Mulliez et le groupe PPR sont les deux principaux groupes de distribution alimentaire présents dans le e-commerce. Si le chiffre d’affaires Internet du premier n’est pas connu, les ventes en ligne du pôle distribution de PPR ont progressé de 23% en 2006, à 1 629 millions d’euros (soit 11,3% de l’activité totale du pôle). Les groupes français de distribution non alimentaire et le e-commerce Chiffre d’affaires consolidé 2006 (M€) Enseignes en France Parc de magasins 2006 (*) Alinea Brice 12 intégrés 212 intégrés Boulanger 76 intégrés Bricoman (2) 18 intégrés Cadrea Cannelle Cosily Cultura Decathlon (3) Jules 1. Mulliez (enseignes gérées par les membres de la famille Mulliez) Isabelle Atkins 52 000 (1) Leroy Merlin (2) Kiabi Phildar Picwic Pimkie Tape à l’œil Tapis Saint Maclou Top Office Weldom (2) Xanaka Youg’s 15 11 intégrés 4 franchisés 70 27 intégrés 43 franchisés 6 (4) 33 intégrés 217 intégrés 238 190 intégrés 48 franchisés 8 (4) 102 99 intégrés 3 franchisés 123 intégrés 730 40 intégrés 690 franchisés 15 intégrés 270 intégrés 60 54 intégrés 6 franchisés 170 164 intégrés 6 franchisés 25 (4) 269 4 intégrés 265 adhérents 66 intégrés 1 (4) Activité/Off re Site marchand (**) Meubles PAP Electromé. EGP Bricolage, jardin Non Non Décoration Non Lingerie Non Décoration Culture, loisirs Sport Non z z PAP Non Beauté Non Bricolage, jardin z PAP z PAP z Jouets PAP Non z PAP z Décoration Non Fourniture bureau z Bricolage, jardin Non PAP EGP Non z Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) z Non 49 Vente à distance grand public – Juin 2007 Chiffre d’affaires consolidé 2006 (M€) Enseignes en France Parc de magasins 2006 (*) Activité/Off re Site marchand (**) Conforama 178 156 intégrés 22 franchisés Meubles, électro., EGP z Fnac 98 intégrés (6) Made In Sport 22 intégrés Redcats 102 intégrés (7) Surcouf Puma (17) Aquamondo Lapeyre 5 intégrés 3 2 intégrés 114 intégrés Le Bon Marché 1 intégré Sephora 193 intégrés Beauté z 7 790 (10) Intersport La Halle au Sport Shooz Sport Expert Sport Leader 443 adhérents 14 adhérents 7 adhérents 24 adhérents 18 adhérents Non Non Non Non Non CA total (11) : 4 944 BHV 13 intégrés Sport Sport Sport Sport Sport Grands magasins CA distribution : 3 609 (11) (12) Galeries Lafayette CA total : 17 931 2. PPR CA distribution : 14 364 (5) 3. 4. Saint-Gobain Bâtiment Distribution 17 581(8) CA total : 15 306 LVMH CA distribution : 3 891 (9) 5. 6. Groupe Intersport Groupes Galeries Lafayette 7. Sport 2000 8. Hachette Services 4 000 Distribution 3 773 (11) Mondo Velo S2 Sport 2000 Furet du Nord Relais H Relay 61 (13) 54 intégrés 7 affiliés 9 20 adhérents 435 adhérents 12 intégrés 150 intégrés 560 intégrés Virgin Megastore 35 intégrés André 132 intégrés Besson Vivarte 2 100 (11) Grands magasins z z z z z Non z Non Non z Sport Sport Sport Librairie Librairie Librairie Culture, multimédia Chaussure Non Non Non z Non Non Chaussure Non PAP Non Chaussland 61 intégrés 282 138 intégrés 144 affiliés 100 intégrés Chaussure Non Chevignon (14) 19 intégrés PAP Cosmo 8 intégrés 117, 72 intégrés 2 franchisés 43 affiliés Chaussure Non PAP Non Caroll 9. Culture, multimédia, jouet Sport Offre généraliste EGP Sport Bricolage Bricolage Grand magasin Kookaï Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) Non Non 50 Vente à distance grand public – Juin 2007 Chiffre d’affaires consolidé 2006 (M€) Enseignes en France La Halle ! La Halle o Chaussures Liberto Minelli 9. Mosquitos Vivarte (suite) Naf Naf (14) Pataugas San Marina Dr. Pierre Ricaud Petit Bateau 10. Yves Rocher (15) 1 998 (11) Yves Rocher Parc de magasins 2006 (*) 318 intégrés 500 intégrés 13 (4) 85 intégrés 11, 10 intégrés 1 franchisé 144 intégrés 3 (4) 298 188 intégrés 71 franchisés 39 adhérents 8 (4) 90 intégrés 550 44 intégrés 291 franchisés 215 loc-géran. franchise Activité/Off re Site marchand (**) PAP Chaussure PAP Chaussure Non Non Non Chaussure Non PAP Chaussure Non Chaussure Non Beauté PAP z z Beauté z (*) Données au 1er septembre 2006 (**) Site marchand de biens de consommation (hors services tels que billetterie, voyages…) (1) Chiffre d’affaires total 2005 des sociétés contrôlées par les membres de la famille Mulliez. / (2) Les enseignes Bricoman, Leroy Merlin et Weldom constituent le groupe Adeo (anciennement groupe Leroy Merlin), lequel a réalisé un chiffre d’affaires de 7,9 milliards d’euros en 2006. / (3) Le groupe Decathlon a réalisé un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros en 2006. / (4) Données mars 2007. / (5) Ce chiffre inclut également le chiffre d’affaires des magasins Printemps, revendus à la Deutsche Bank et au groupe familial italien Borletti en 2006. / (6) Magasins Fnac et Fnac Eveil & Jeux. / (7) Magasins sous enseignes La Redoute, Cyrillus, Somewhere et Vertbaudet. / (8) Saint Gobain Distribution Bâtiment s’adresse essentiellement aux professionnels du BTP (via des enseignes telles que Point P, Cedeo, La Plateforme du Bâtiment…). D’après les dernières données disponibles, le groupe a réalisé 18% de ses ventes auprès des particuliers en 2005 (soit 2,8 milliards d’euros). / (9) Il s’agit du chiffre d’affaires du pôle distribution sélective. Ce dernier recouvre les réseaux DFS, Miami Cruiseline Services, Sephora, Le Bon Marché et la Samaritaine (le magasin de la Samaritaine est fermé pour travaux de longue durée). / (10) Chiffre d’affaires 2005 TTC. / (11) Chiffre d’affaires 2005. / (12) Chiffre d’affaires des enseignes Galeries Lafayette, BHV et Monoprix (Groupe Galeries Lafayette détient 50% de Monoprix, aux côtés du groupe Casino). / (13) Y compris magasins Nouvelles Galeries. / (14) Enseignes acquises par le groupe Vivarte en janvier 2007. / (15) Le groupe Yves Rocher est à la tête de 8 marques. Seules les enseignes Yves Rocher, Petit Bateau et Docteur Pierre Ricaud sont à la tête d’un réseau de magasins. Source : Precepta (mars 2007) d’après presse économique et professionnelle, sociétés et enseignes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51 Vente à distance grand public – Juin 2007 4/ Les groupes étrangers de distribution non alimentaire Les groupes étrangers de distribution non alimentaire présents en France et le e-commerce 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Ikéa (Suède) Media Markt and Saturn (Allemagne) (2) Kingfisher (Royaume-Uni) AS Wtason Hutchison Whampoa) (Chine) Toys’R’Us (Etats-Unis) Inditex (Espagne) Hennes & Mauritz (Suède) Chiffre d’affaires consolidé 2006 (M€) 17 300 (1) Enseignes en France Parc de magasins 2006 (*) Ikea 19 intégrés Planet Saturn 24 intégrés Brico Dépôt 71 intégrés Castorama 101 intégrés 10 165 (3) Marionnaud 558 intégrés Beauté z 8 900 Toys’R’Us 33 intégrés Jouets Non Bershka 15 intégrés PAP Non Massimo Dutti 10 intégrés PAP Non Pull&Bear 1 intégré PAP Non Stradivarius 1 intégré PAP Non Zara 84 intégrés PAP Non Zara Home 1 intégré Décoration Non H&M 75 intégrés 229 108 intégrés 121 franchisés PAP Non Meubles, électro., EGP Non 15 156 12 726 (9) 8 196 (4) 7 391 (5) But 8. 9. 10. Kesa (Royaume-Uni) C&A (Pays-Bas) Foot Locker (Etats-Unis) 6 602 (4) DirectGroup (Bertelsmann) (Allemagne) (7) z Non Non z 93 intégrés Non Foot Locker 82 intégrés Sport z Forum Alsatia 21 intégrés 202 130 intégrés 72 adhérents 26 24 intégrés 2 franchisés nd Librairie Non Librairie z Librairie z Librairie Non nd nd 207 intégrés 5 200 (6) C&A 4 580 2 700 Meubles Electromé. EGP Bricolage, jardin Bricolage, jardin Site marchand (**) Electromé. EGP PAP Darty France Loisirs 11. Activité/Off re Le Grand Livre du Mois Les Librairies Privat Place Media z (*) Données au 1er septembre 2006 / (**) Site marchand de biens de consommation (hors services tels que billetterie, voyages…) (1) Chiffre d’affaires au 31 août 2006. / (2) Le groupe Media Markt and Saturn est une filiale du groupe allemand Metro. Ce dernier a réalisé un chiffre d’affaires de 59,9 milliards d’euros en 2006. / (3) Chiffre d’affaires de la division distribution de détail du groupe Hutchison Whampoa. Cette division regroupe diverses enseignes dans le domaine de la beauté mais aussi dans celui de l’électronique en Asie et en Europe. Marionnaud est la seule enseigne du groupe présente en France. Le chiffre d’affaires total de Hutchison Whampoa s’est élevé à 27,4 milliards d’euros en 2006. / (4) Chiffre d’affaires au 31 janvier 2007. / (5) Chiffre d’affaires au 30 novembre 2006. / (6) Chiffre d’affaires 2005 TTC. / (7) DirectGroup France a pris une participation de 49,5% dans le capital de Chapitre.com en début d’année 2007. Taux de change 2006 utilisés : 1 euro = 0,68173 livre sterling / 1 euro = 1,2556 dollar / 1 euro = 9,7545 Hong Kong dollars Taux de change 2005 utilisé : 1 euro = 0,68380 livre sterling Source : Precepta (mars 2007) d’après presse économique et professionnelle, sociétés et enseignes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les pure players 3.3. Les forces en présence 9 pure players dans le top 15 des sites marchands Le nombre de sites pure players n’est pas précisément connu. Cette catégorie d’opérateurs représente néanmoins la majorité des 17 500 sites de e-commerce recensés en 2006. Opérateurs exerçant leur activité uniquement sur Internet, les pure players sont présents dans tous les domaines d’activité. Ils sont en outre majoritaires dans le top 15 des principaux sites marchands français en terme d’audience. Les leaders sont pour la plupart positionnés sur le marché des produits culturels et de l’électronique grand public. Principaux pure players unités : millier de visiteurs uniques ; taux de couverture (nombre de visiteurs uniques exprimés en % de la population internaute active) Rang Site 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. eBay Cdiscount Amazon PriceMinister Rue du Commerce Vente Privée PIXmania.com 8. 9. Mistergooddeal Alapage Activité Chiffre d’affaires Couverture 6,6 M€ (2005) (1) 393 M€ (2005) nd nd 227 M€ (31/03/2006) 247 M€ (2006) 391 M€ (2005/2006) Visiteurs uniques (*) 9 333 4 903 4 694 4 012 3 463 3 345 2 967 CtoC (intermédiation) Généraliste Produits culturels, EGP CtoC (intermédiation) Produits culturels, EGP Généraliste (vente privée) Produits culturels, EGP, électroménager Généraliste Produits culturels, EGP, loisirs 104 M€ (2006) 140 M€ (2006) (2) 2 717 2 438 11,3% 10,1% 38,7% 20,3% 19,5% 16,6% 14,4% 13,9% 12,3% (*) Moyenne mensuelle des mois de janvier/février/mars 2007 / (1) Chiffre d’affaires de la société eBay France (2) Chiffre d’affaires des sites Alapage et Top Achat-Clust, toutes les deux filiales de France Telecom Sources : Mediamétrie//NetRatings, données 1er trimestre 2007, presse économique et professionnelle Quelques pure players Equipement de la personne z z z z Allezdiscount.com Brandalley.com Carestyle.eu Comptoirdelhomme.com z z z z Degrifnet.com Laboutiquedesjoaillers.com Lunettes-de-soleil.fr Marostore.com z z z z Amublia.com Bricommerce.com Delamaison.fr Discounteo.com z z z z Electro-marque.com Electrorapido.com Grandes-marques.fr Interia-meuble.com z z z z Modediscount.com Pharmadiscount.com Rueduprestige.com Rushcollection.com z z z z Sarenza.com Spartoo.com Starbagg.com Tictactime.com z z z z Royal-avenue.com Toutjardindirect.fr Vente-unique.com Version-maison.fr z z z z Nomatica.fr PIXmania.com Rueducommerce.fr Sportshop.fr Equipement de la maison z z z z Matelsom.com Meubles.com Meubleschinois.com Plantes-et-jardins.com Loisirs z z z z Alapage.com Amazon.fr Bdnet.com Chapitre.com z z z z Digibao.fr Digixo.com E-fitness.fr Fl-games.com z z z z Grosbill.com Kelbojouet.com Ldlc.com Maginea.com Généralistes z 2xmoinscher (*) z Cdiscount.com z eBay.fr (*) z Masterprix.fr z Mistergooddeal.com z Priceminister.com (*) z Topachat.com z Vente-privee.com (*) Sites CtoC / Liste non exhaustive Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53 Vente à distance grand public – Juin 2007 eBay 3.4. Les monographies eBay CA consolidé 2006 5,963 milliards de dollars Actionnariat Pierre Omidyar (20,10%) Jeffrey S. Skoll (10,6%) Janus Capital Corporation (5%) Margaret C. Whitman (2,3%) Place de cotation : Nasdaq Stock Market (Etats-Unis) Présentation du groupe Leader mondial des ventes aux enchères sur Internet, eBay a fêté ses 10 ans à la fin de l’année 2005. eBay est une plate-forme commerciale internationale où sont mis en relation plus de 220 millions de membres qui achètent et vendent (aux enchères ou à prix fixe) tous types d’articles. Ces membres sont non seulement des particuliers mais également des professionnels que ces derniers soient des micro entreprises créées à cet effet, des PME pour lesquelles eBay représente un canal de distribution complémentaire ou des grandes marques qui peuvent ouvrir une boutique sur eBay (notamment pour déstocker). Chiffre d’affaires du groupe Ebay unité : milliard de dollars 7 5,97 6 4,55 5 4 3,27 3 2,16 2 1,21 0,75 1 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Ebay Principales filiales ¾ Skype (téléphonie sur Internet). 171 millions de comptes ouverts en 2006. ¾ PayPal (fournisseur de systèmes de paiement sécurisé sur Internet). 133 millions de comptes ouverts en 2006. ¾ Shopping.com (comparateur de prix) ¾ Rent.com (services immobiliers) Activité dans le secteur Créée en 2000, la société eBay France a représenté un chiffre d’affaires de 6,6 millions d’euros en 2006. eBay est le premier site de e-commerce français en terme d’audience avec 9,9 millions de visiteurs uniques en moyenne par mois au premier trimestre 2007. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 54 Vente à distance grand public – Juin 2007 Groupe Fnac 3.4. Les monographies Groupe Fnac CA consolidé 2006 4,538 milliards d’euros Actionnariat PPR Présentation du groupe Créé en 1954 par André Essel et Marc Théret, la Fédération Nationale d’Achats des Cadres propose alors à ses adhérents des rabais dans certains magasins spécialisés agréés. En 1957, le premier magasin Fnac ouvre ses portes à Paris offrant avant tout des produits de photographie. Rapidement, l’enseigne se diversifie et devient une référence dans le secteur de la distribution de produits culturels et de loisirs, dont elle est aujourd’hui leader français. En 1994, le groupe PPR entre dans le capital de la Fnac. Il en devient l’unique actionnaire en 1996. Le groupe Fnac est aujourd’hui constitué de cinq enseignes : Fnac, fnac.com, Fnac Eveil et Jeux (produits culturels et jeux pour les enfants), Fnac Service (magasins de travaux photo dont la fermeture est programmée) et Surcouf (enseigne de micro-informatique adossée au groupe Fnac depuis 2000). Chiffre d’affaires du groupe Fnac unité : million d’euros 5 4,4 4,5 4,1 3,8 4 3,5 3,3 3 2,9 2 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : PPR Principales filiales ¾ Relais Fnac. Chiffre d’affaires 2005 : 1 426 M€ ¾ Fnac Paris. Chiffre d’affaires 2005 : 804 M€ ¾ Codirep. Chiffre d’affaires 2005 : 483 M€ ¾ Surcouf. Chiffre d’affaires 2005 : 282 M€ ¾ Alize. Chiffre d’affaires 2005 : 35 M€ ¾ Fnac Services. Chiffre d’affaires 2005 : 29 M€ Activité dans le secteur Créé en 1999, le portail Internet du groupe Fnac, fnac.com, connaît une croissance rapide. Il a atteint le seuil de rentabilité au 4ème trimestre 2003 et a depuis confirmé ses bons résultats. Fnac.com est aujourd’hui le premier site marchand BtoC en terme d’audience (devant La Redoute et Cdiscount). Il devrait en outre devenir le premier magasin de l’enseigne Fnac en 2007, passant ainsi devant le magasin du Forum des Halles à Paris. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 55 Vente à distance grand public – Juin 2007 CDiscount 3.4. Les monographies CDiscount CA consolidé 2005 393 millions d’euros Actionnariat Groupe Casino (56,7%) Présentation du groupe CDiscount a été lancé en 1998 par les trois frères Charles qui en sont toujours les dirigeants Le groupe de distribution Casino a pris une participation majoritaire dans le capital de CDiscount en 2000 et en est l’actionnaire principal après avoir envisagé, puis abandonné, l’idée d’une introduction en Bourse ou d’une cession de sa filiale en 2003-2004. CDiscount est aujourd’hui, en terme d’audience, le quatrième site de e-commerce français, avec 4,9 millions de visiteurs uniques par mois au premier trimestre 2007. Chiffre d’affaires de CDiscount unité : million d’euros 500 393 400 300 195 200 129 100 41 0 2001 2002 2003 2005 Sources : Groupe Casino et Tribunaux de commerce Principale filiale Discount24.de (codétenu à parité égale avec le vépéciste allemand Otto). Site marchand allemand spécialisé dans la vente de produits de marque en tous genres (high-tech, électroménager, prêt-à-porter, etc.) à prix discount. Activité dans le secteur A l’origine spécialisé dans la vente de produits éditoriaux et de microinformatique, CDiscount a progressivement élargi sont offre. Il a notamment ouvert un magasin de voyages en ligne en 2004. Le site propose aujourd’hui plus de 80 000 références dans les domaines suivants : ¾ DVD ¾ High-tech (MP3, téléphonie, photo, LCD…) ¾ Electroménager ¾ Informatique ¾ Culture (livres, musiques…) ¾ Prêt-à-porter ¾ Sport ¾ Maison (meubles, literie, linge) ¾ Vins ¾ Voyages ¾ Tirage photo CDiscount s’est par ailleurs lancé une offre de vente privée en 2006. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56 Vente à distance grand public – Juin 2007 Redcats 3.4. Les monographies Redcats CA consolidé 2006 4,330 milliards d’euros Actionnariat PPR (100%) Présentation du groupe Filiale de PPR, Redcats est le numéro 3 mondial de la vente à distance derrière Otto Group (3 Suisses International) et Quelle/Neckermann. Il commercialise de l’habillement et des produits d’équipements et de décoration. Présent dans 25 pays, le groupe dispose d’un portefeuille de 17 enseignes : La Redoute (catalogue généraliste), La Maison de Valérie (équipement de la maison), Verbaudet, Somewhere et Cyrillus (les 3 marques du pôle enfantsfamille), Daxon et Edmée (les marques du pôle seniors). Outre ces marques françaises, le groupe chapeaute des marques britanniques (Empire Stores), scandinaves (Ellos, Josefssons) et américaines (Brylane Home, Chadwick’s of Boston, Metro Style, Lane Bryant, Roaman’s, Jessica London et KingSize). Le groupe a fait l’acquisition de The Sportsman’s Guide (vente d’articles de sports et de loisirs sur catalogue et via Internet) en septembre 2006. Redcats réalise près de la moitié de son chiffre d’affaires en France où il est le numéro un de la VAD. Chiffre d’affaires de Redcats unité : million d’euros 5 000 4 834 4 800 4 785 4 636 4 600 4 365 4 400 4 398 4 377 4 332 4 200 4 000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Sources : Rapports annuels et communiqués de presse de PPR Principales filiales ¾ Division La Redoute : La Redoute et ses marques, La Maison de Valérie, services partagés (Mediacible, Diam, Sogep, Redlift) ¾ Division Redcats marques spécialisées européennes : Empirestores, Ellos, Josefssons, Jotex, Ellos, Daxon, Edmée, Celaia, Cyrillus, Somewhere, Vertbaudet ¾ Division Redcats USA : Boston Apparel Group (Chadwick’s, Metrostyle, Jessica London, CCOutlet, La Redoute USA), Special Size Group (Roaman’s, Intimate Promise, Lane Bryant, Kingsize), Lifestyles Group (Brylane Home, Brylane Home Kitchen, BCOutlet), Outdoor (The Sportsman’s Guide, The Golf Warehouse). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57 Vente à distance grand public – Juin 2007 Principales filiales (suite) ¾ Sogep est la filiale logistique et livraison du groupe. Elle est prestataire auprès de Redcats France, Redcats Europe, Fnac.com, Fnac Eveil & Jeux et SFR). Elle assure la livraison des colis à domicile et dans les 3 800 commerces de proximité Relais Colis® ou rendez-vous catalogues. Chiffre d’affaires 2004 : 124,4 M€. ¾ Medicabible est la société de location de bases de données clients. ¾ Redlift est la filiale de gestion de la base de données clients Redcats. ¾ DIAM est la société de gestion et routage mailing Activité dans le secteur : La Redoute Créée en 1873 à Roubaix, La Redoute s’est lancée dans la VPC dès 1922. Leader français de la VAD et du commerce en ligne, la Redoute est également le n°1 Français du PAP féminin et du textile maison. Présente dans une vingtaine de pays, la marque réalise près d’un quart de son activité à l’international. Outre son catalogue principal, elle a développé plusieurs éditions spécialisées dans le domaine de l’habillement (Anne Weyburn, Taillissime) et dans celui de la maison (AM .PM. Solutions Maison, So’Home et Cuisine & Co). Cyrillus Fondée en 1977 par la créatrice Danièle Telinge, Cyrillus a été racheté par La Redoute en 1984. La marque de PAP et de linge pour la maison est positionnée sur le haut de gamme et le style classique. Elle se développe en Europe (France, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Suisse) et au Japon. Daxon La société Movitex est née en 1947. A l’orgine spécialisée dans la fabrication de sous-vêtement pour séniors, elle a progressivement diversifié son offre dans le PAP dans les années 1970 avec la première édition du catalogue Daxon, puis avec la création des marques Célaia (1998), Alpen Nature (2002). Aujourd’hui filiale du groupe Redcats, Daxon est présente en France, Allemagne, Belgique et au Royaume-Uni. La Maison de Valérie Créée dans les années 70, La Maison de Valérie est une filiale de Redcats depuis 1991. Elle est spécialisée dans l’équipement de la maison. La Maison de Valérie a connu quelques difficultés au cours des dernières années. Les axes stratégiques définis pour redresser les ventes s’articulent notamment autour de la refonte de la collection de meubles avec l’introduction de nouveaux styles (exotique, contemporain…), l’introduction de la ligne d’objets de décoration, la mise en place d’un nouveau système de crédit et la création du site Internet de vente en ligne (www.lamaisondevalerie.com). Rushcollection Rushcollection est un site de vente d’articles du prêt-à-porter et des accessoires issus des collections en cours ou passées de grands noms de la mode à des prix cassés. L’enseigne livre dans 90 pays. Elle va en outre bénéficier d’une nouvelle plate-forme logistique à la frontière belge. Somewhere Créé en 1993, Somewhere est un spécialiste du casualwear pour la famille. La marque mise sur le multicanal depuis des années : après le catalogue, elle a lancé un cd-rom interactif en 1995 et un site en 1997. Le réseau de franchises Somewhere a été lancé en mars 2005. Vertbaudet Né en 1964 et reprise par La Redoute en 1998, la marque Vertbaudet est le n°1 du prêt-à-porter enfants en France. Elle est également présente en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni, en Suisse et en Arabie Saoudite. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 58 Vente à distance grand public – Juin 2007 Amazon 3.4. Les monographies Amazon CA consolidé 2006 10,710 milliards de dollars Actionnariat Investisseurs institutionnels (66%) Place de cotation : Nasdaq (Etats-Unis) Présentation du groupe Créé en 1995, Amazon est toujours présidé par son fondateur, Jeff Bezos. A l’origine cyberlibrairie, Amazon.com est devenu un cybermarchand diversifié, premier distributeur de produits de loisirs sur le Web. Le groupe, dont les ventes continuent de croître à un rythme soutenu, a annoncé un net repli de ses résultats en 2006, une contre-performance sanctionnée par les marchés financiers et dont les principales raisons sont le durcissement de la concurrence (notamment sur le marché de l’EGP), la forte hausse des dépenses d’investissements du groupe (dans les nouvelles technologies et le marketing notamment) et le règlement d’un litige avec le distributeur de jouets Toys’R’Us. Chiffre d’affaires d’Amazon.com unité : milliard de dollars 12 10,71 10 8,49 8 6,92 5,26 6 3,93 4 2,76 3,12 2000 2001 2 0 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Amazon Activité dans le secteur Amazon.fr est le premier site marchand de livres en France. Il a été lancé en août 2000. Initialement dédié à la vente en ligne de livres, musique, vidéos et DVD, le site a progressivement élargi son offre, aux produits électroniques, un marché sur lequel il est également confronté à la concurrence de la Fnac et d’Alapage. Amazon.fr a accueilli 4,7 millions de visiteurs uniques par mois au premier trimestre 2007. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59 Vente à distance grand public – Juin 2007 PriceMinister 3.4. Les monographies PriceMinister CA consolidé 2006 nd Actionnariat Fondateurs (contrôle majoritaire) Fonds d’investissement (3i, Quilvets) Présentation du groupe Lancé en 2001, PriceMinister est un site d’intermédiation. Fondé et dirigé par Pierre Kosciusko-Morizet, le site joue le rôle de tiers de confiance non seulement auprès de particuliers mais également auprès de professionnels désireux de faire du déstockage ou de vendre des produits d’occasion à prix fixes. Ces derniers représentent 40% des ventes du site. Activité dans le secteur Initialement dédié aux produits culturels le site se décrit aujourd’hui comme un multispécialiste. Les produits culturels représentaient encore 55% des ventes en 2005. ¾ Livres ¾ Musique ¾ DVD et VHS ¾ Jeux vidéo ¾ Téléphonie et PDA ¾ Informatique ¾ Image et son ¾ Maison et électroménager ¾ Sport & loisirs ¾ Mode ¾ Enfants ¾ Vin & saveurs Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 60 Vente à distance grand public – Juin 2007 Rue du Commerce 3.4. Les monographies Rue du Commerce CA consolidé 2005 227,4 millions d’euros (exercice clos au 31/03/2006) Actionnariat Apax (12,18%) Groupe Alpha (10,57%) Patrick Jacquemin (8,73%) Gauthier Picquart (8,73%) ESD/PESD (7,45%) Galiléo (6,64%) Dirigeants (4,43%) Place de cotation : Euronext Paris Présentation du groupe Le site Rue du Commerce, mis en ligne en août 1999, propose des produits informatiques et d’électronique grand public. L’activité de l’entreprise croît rapidement, et elle rachète en juin 2001 la société CD & Co qui commercialise des logiciels. En 2002, Rue Du Commerce abandonne son activité B to B et réduit ses effectifs. De nouveaux produits (DVD, téléphones mobiles, etc.) sont par la suite ajoutés à l’offre disponible. Rue Du Commerce a été introduit à la Bourse de Paris en septembre 2005 et fait aujourd’hui partie des leaders du e-commerce en France. L’entreprise mise sur la compétitivité de ses prix, ainsi que sur le développement de services étoffés qui facilitent l’acte d’achat (conseils par téléphones, forums de discussion, etc.). Chiffre d’affaires de Rue du Commerce unité : million d’euros 300 227 200 179 110 100 45 0 mars-03 mars-04 mars-05 mars-06 Source : Tribunaux de commerce Activité dans le secteur La part de l’informatique, qui représentait initialement le cœur des ventes de Rue Du Commerce, a été progressivement réduite pour équilibrer le chiffre d’affaires sur les différentes gammes : ¾ Informatique ¾ Image et son ¾ Téléphonie ¾ GPS, accessoires auto ¾ Jeux vidéos ¾ DVD, musique Le site propose en outre un service de petites annonces gratuites ainsi qu’un moteur de recherche de promotions (www.ruedespromotions.com). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 61 Vente à distance grand public – Juin 2007 Vente Privée 3.4. Les monographies Vente Privée CA consolidé 2005 247 millions d’euros Actionnariat Vente-privée est une filiale de la société Oredis, elle-même détenue par Jacques-Antoine Granjon et Julien Sorbac. La société Oredis contrôle également SDML (conditionnement), Cofotex, D2I et Copad (sociétés de négoce de biens de consommation). Présentation du groupe Pionner du concept des ventes privées sur Internet, Venteprivee.com a été créé en 2001 par Jacques Antoine Granjon et Julien Sorbac. Vente Privée est une filiale de la société Oredis dont le métier historique est la revente de fins de série à des soldeurs. La société se définit à ce titre comme un prestataire de services aux marques. Avec un chiffre d’affaires de 247 millions d’euros en 2006, Vente Privée est le leader incontesté sur son secteur (loin devant Achatvip et Linvitedesmaques). Il figure en outre à la 9ème place des sites de e-commerce les plus visités en France, avec plus de 3,3 millions de visiteurs uniques par mois au 1er trimestre 2007. Chiffre d’affaires de Vente Privée unité : million d’euros 300 247 250 200 150 120 100 50 3 19 0 2003 2004 2005 2006 Source : Vente Privée Activité dans le secteur Le textile représente 50% des articles proposés sur le site. L’offre s’est néanmoins élargie au fil du temps aux accessoires de mode (maroquinerie, chaussures, bijoux…), aux soins et produits de beauté, aux jouets, aux produits high-tech, à l’équipement de la maison (électroménager, décoration…), à l’alimentaire (épicerie fine, vins) … et même à l’automobile, Vente-privee.com ayant organisé la vente flash d’une centaine de monospaces Peugeot 1007 en début d’année 2007. Le site compte environ 250 fournisseurs partenaires. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62 Vente à distance grand public – Juin 2007 Foto Vista 3.4. Les monographies Foto Vista CA consolidé 2005/2006 481 millions d’euros Actionnariat DSG International (75%) Steve Rosenblum (25%) Présentation du groupe En 1970 les frères Rosenblum créent le groupe FotoVista à partir du Studio National, une entreprise spécialisée dans les photos scolaires. Ils fondent en 1980 Les Laboratoires Parisiens sur l’idée de la photographie à prix discount. En 1983 est inauguré le concept de la photo à 1 franc par le biais de Press Labo Service. Quelques années plus tard, l’activité de photographie dans les maternités, Primaphot, est mise en place. En 2001, les deux fils d’un des fondateurs reprennent FotoVista avec l’aide d’un fonds LMBO et lancent le site PIXmania. Celui-ci propose du matériel photo et vidéo et effectue des travaux photo sur Internet, avant de se diversifier vers la distribution de produits électroniques grand public. Puis, le groupe acquiert les magasins FOCI et le grossiste Japan Diffusion. En 2002, la centrale d’achat FotoVista est mise en place afin d’assurer la disponibilité des produits et le traitement rapide des commandes. Le groupe se développe à l’international et est aujourd’hui présent dans 25 pays européens. A présent diversifié sur plusieurs activités, sur et en dehors d’internet, il se positionne comme « le partenaire de tous les moments de la vie ». En avril 2006, le groupe DSG International (ex Dixons Group) a pris le contrôle de FotoVista, en acquérant 75% de son capital. Chiffre d’affaires de FotoVista unité : million d’euros 500 481 400 354 300 236 174 200 102 100 0 2001 mars-03 (*) mars-04 mars-05 mars-06 (*) Depuis 2002, clôture des comptes au 31 mars de chaque année Source : FotoVista Activité dans le secteur Le site Internet PIXmania.com est lancé par Steve et Jean-Emile Rosenblum en 2000. Il propose alors du matériel photo, vidéo et son ainsi que des travaux photo en ligne. Dès 2002, il s’implante dans plusieurs pays en Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Portugal, Suède, Danemark, Finlande). PIXmania étend par la suite son offre à l’ensemble des produits électroniques grand public et à l’informatique. Avec 40 000 références disponibles en ligne, PIXmania est aujourd’hui le leader sur les marchés français et européen de la distribution par Internet et produits d’EGP. Il est présent dans 25 pays européens. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63 Vente à distance grand public – Juin 2007 Otto 3.4. Les monographies Otto CA consolidé 2005 14,600 milliards d’euros (exercice clos au 28/02/2006) Nationalité Allemande Présentation du groupe Fondé en 1949, le groupe Otto est le leader mondial de la vente à distance. Il est également le deuxième marchand sur Internet derrière l’Américain Amazon. Implanté dans une vingtaine de pays, il est organisé autour de quatre divisions : distribution de détail, commerce de gros, services financiers et services logistiques. Principal pôle d’activité avec près des deux tiers du chiffre d’affaires, la distribution de détail recouvre la vente par catalogue, le e-commerce et les réseaux de magasins. Chiffre d’affaires d’Otto Group unité : milliards d’euros Distribution de détail multicanale 20 Autres branches 15,993 14,315 14,424 14,570 4,499 4,899 5,246 10,416 9,816 9,525 9,324 2002/2003 2003/2004 2004/2005 2005/2006 16 12 8 4,577 4 Source : Rapports annuels Otto Group Principales filiales ¾ Distribution de détail multicanal : 3 Suisses International, Apart, Alba Moda, Baur, Bonprix, Castro, Crate & Barrel, Freemans, Grattan, Heine, Otto, Schwab, Sieh an !, SportScheck, Witt Weiden et Zara Germany. ¾ Commerce de gros :. Actebis Group, Fegro Selgros. ¾ Services financiers : EOS Group, Cofidis, Covefi ¾ Services : Hermes Logistik Gruppe, Otto Freizeit und Touristik Group. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 64 Vente à distance grand public – Juin 2007 Activité dans le secteur : 3 Suisses 3 Suisses International est une filiale d’Otto Group, leader mondial de la vente à distance. Implanté dans une quinzaine de pays, 3SI est principalement pré sent dans la vente à distance aux particuliers. Il compte également des activités dans les services financiers (avec notamment Cofidis), dans les produits pour le bureau (JM Bruneau entre autres), les services aux entreprises ainsi que dans le CtoC avec le site 2xMoinsCher.com racheté en juillet 2006. 3 Suisses France est le numéro deux de la vente à distance en France, derrière La Redoute. Le vépéciste est positionné sur les marchés du textile, de l’équipement de la maison et des loisirs. Becquet Créée il y a une quarantaine d’années, la société Becquet a été rachetée par le groupe 3 Suisses International en 1987. Becquet est une enseigne de vente par correspondance de linge de maison. Elle s’adresse aux particuliers ainsi qu’aux professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Blanche Porte Blanche Porte est une société de VAD textile qui fait partie du groupe 3 Suisses International depuis 1983. Elle s’adresse aux femmes de 40 à 65 ans en France, en Belgique et en République Tchèque. Bleu Bonheur La marque Bleu Bonheur est exploitée la société Senior & Compagnie qui a rejoint le groupe 3 Suisses International en 1984. Elle s’adresse aux femmes seniors (plus de 55 ans) à la recherche de prix bas. Club des Créateurs de Beauté Implanté en Europe et en Asie, Le Club des Créateurs de Beauté est un acteur majeur de la vente à distance de parfums et produits de beauté. Il a été créé à la fin des années 80 par un leader des produits de beauté, L’Oréal, et un leader de la VPC, les 3 Suisses. Helline Fondé au début des années 90, Helline propose « une mode sophistiquée et raffinée » pour la femme de 45 ans. Vitrine Magique Disponible en France, en Belgique et en Espagne, le catalogue Vitrine Magique propose des gadgets et astuces à petits prix en tous genres pour la maison. Il a été créé au début des années 70. Witt International Présent sur le marché français depuis 2000, Witt International propose du prêt-à-porter féminin. La marque est de dimension européenne. 2xMoinsCher 2xMoinsCher est chapeauté par la société Trokers. Celle-ci a été rachetée en juillet 2006 par le groupe 3 Suisses International, désireux de mettre un pied sur le marché CtoC. Plate-forme d’achatvente de produits neufs et d’occasion, 2xMoinsCher a été créé en 2001. Elle s’adresse aujourd’hui aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Son alliance avec 3 Suisses va lui permettre de profiter du savoir-faire de son groupe d’appartenance notamment en terme de logistique (le site a déjà signé un partenariat avec Mondial Relay pour utiliser les 3 500 points relais du groupe), de services financiers…. et pourquoi pas d’internationalisation. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 65 Vente à distance grand public – Juin 2007 Mistergooddeal 3.4. Les monographies Mistergooddeal CA consolidé 2006 104 millions d’euros Actionnariat M6 via Home Shopping Service (HSS) (95%) Fondateurs (5%) Présentation du groupe Fondé en 2000 par Nicolas Berloty, François Luciano et Guillaume Clavel, Mistergooddeal a été racheté par Home Shopping Service (HSS), filiale de vente à distance du groupe M6 en 2005. Mistergooddeal est le spécialiste du déstockage sur Internet. Il est le 12ème site de e-commerce français en termes d’audience (2,7 millions de visiteurs uniques par mois au 1er trimestre 2007). Chiffre d’affaires de Mistergooddeal unité : million d’euros 150 120 104 90 60 45 30 30 n.c. 0 2003 2004 2005 2006 Sources : Tribunaux de commerce, Groupe M6, presse Principales filiales Mistergooddeal.be. Le site est chapeauté par une société dédiée, enregistrée auprès du registre du commerce belge et implantée près d’Anvers. Activité dans le secteur Le site offrait initialement des produits de marque déstockés dans l’électroménager, l’image et son, la téléphonie, le mobilier et la literie. Il a par la suite étendu son offre à l’informatique, au vin, aux loisirs et même à l’automobile. ¾ Maison (électroménager, mobilier, literie, brico-jardin) ¾ High-tech (plasma, LCD, vidéos, son, MP3, photo, téléphonie) ¾ Automobile (voiture, car audio, GPS) ¾ Vin (caves à vins, vin) ¾ Informatique (PC, écran, PDA, composants, périphériques…) ¾ Loisirs (jeux vidéo, DVD, jouets, instruments de musique, forme et beauté, bijoux, montres, magazines, développement photo…) Le site dispose également d’un catalogue professionnel destiné aux PME et proposant notamment du mobilier, des fournitures de bureau, des consommations informatiques… Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 66 Vente à distance grand public – Juin 2007 La Camif 3.4. Les monographies La Camif CA consolidé 2006 636 millions d’euros Actionnariat A l’origine, La Camif est une coopérative d’enseignants créée en 1947. Elle s’est progressivement ouverte aux autres fonctionnaires grâce à la création d’Unions d’économie sociale avec des mutuelles. Le groupe Camif a fait l’objet en 2003 d’une recapitalisation avec l’aide de la MAIF, la CASDEN Banque Populaire et les 3 Suisses International. La filiale de crédit de celui-ci, Cofidis, a pris 66% du capital de C2C (pôle Crédit de La Camif) en mars 2004 tandis que 3 Suisses International détient une participation de près de 11% dans la nouvelle entité Camif Particuliers. Par ailleurs, depuis 2005, tout client de La Camif peut devenir sociétaire coopérateur en achetant une part sociale. Présentation du groupe La Camif est un multispécialiste de la distribution et le numéro trois Français de la vente à distance. Il est organisé en 5 pôles : particuliers (53% de l’activité en 2005), collectivités, habitat, crédit, épicerie fine. Dans le rouge depuis plusieurs années, La Camif a annoncé un plan de restructuration (avec plan social) fin 2005 et espère retrouver l’équilibre en 2007. Le groupe a en outre envisagé, lors de son assemblée générale en juin 2006, l’hypothèse de trouver un nouveau partenaire financier pour accélérer son développement sur le net où le véadiste rencontre un franc succès. Chiffre d’affaires de La Camif unité : million d’euros 900 800 790 757 683 700 697 679 636 600 500 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Tribunaux de commerce Principales filiales ¾ Pôle particuliers : Camif (équipement de la maison, loisirs) ; Romactis (prestations de voyages, loisirs, presse, offres de services, vente de véhicules) ; activité alimentation avec Léon Fargues, Art Village, Viniphile, Nicole Bernard et Vert Azur. ¾ Pôle collectivités : multispécialiste de l’équipement public ¾ Pôle habitat : prestations de rénovation de l’habitat individuel ¾ Pôle crédit : C2C (solutions de financement à destination des sociétaires et des clients de La Camif) Activité dans le secteur Principal pôle d’activité de La Camif, La Camif Particuliers assure plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe. Elle propose à l’ensemble du grand public une offre généraliste mais néanmoins dominée par l’équipement de la maison et les loisirs. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 67 Vente à distance grand public – Juin 2007 Ephéméride 3.5. Vie des entreprises Dates Evénements Levées de fonds Février 2005 Juin 2005 Mars 2006 Août 2006 Janvier 2007 Avril 2007 PriceMinister réalise une levée de fonds auprès de deux fonds d’investissements : 3i (5,6 millions d’euros) et Quilvest Ventures (1 million d’euros). Cette levée de fonds doit permettre à PriceMinister de se diversifier et de s’internationaliser. Site spécialisé dans la vente en ligne de plantes et de matériel de jardin, Plantes-etjardins.com réalise une levée de fonds de 1 million d’euros auprès d'Alven Capital. Lancé en février 2006, Comptoirdelhomme.com (site spécialisé dans la cosmétique pour homme) lève 110 000 euros auprès de 7 investisseurs privés. Sarenza (pure player spécialisé dans la vente en ligne de chaussures) réalise une levée de fonds de 4 millions d’euros auprès de Galileo Partners, et de la Société Générale Asset Managment (SGAM). Sarenza compte accélérer son processus de développement à l’international. 24h00.fr réalise une levée de fonds de 6 millions d’euros auprès d’AGF Private Equity et de quelques investisseurs pour la plupart anonymes. Créé par Patrick Robin (également fondateur d’Imaginet et de Région On Line), 24h00.fr a organisé sa première vente en septembre 2006. Objectif de 24h00.fr : se placer, moins d’un an après sa création, à la seconde place des sites de ventes privées, derrière vente-privee.com (avec 1 million de membres attendus pour l’été 2007, 2 millions pour le début de l’année 2008 et un chiffre d’affaires 2007 de 20 à 30 millions d’euros). Les fonds devraient être utilisés pour le recrutement (force commerciale et équipe de développement) et l’optimisation de la base de données clients. Olfo annonce une levée de fonds de 3,5 millions d’euros auprès d’Edmond de Rothschild Investment Partners et OTC Assets Management. La société Olfo gère Achatvip.com (vente privée), adsl-facile.com (site comparatif d’offres haut débit), achatfacile.fr (galerie marchande), bijouxfacile.fr (e-commerce de bijoux), fleur-facile.com (achat et livraison de fleurs). Cette levée de fonds devrait notamment permettre à AchatVip de se développer à l’international. Brandalley lève 5,3 millions d’euros auprès de Banexi, A Plus Finance et CDC Entreprise. Il s’agit de la deuxième levée de fonds réalisée par le site spécialisé dans la vente de fins de séries de grandes marques de mode et de décoration. Brandalley envisage d’ouvrir sur son site des shop-in-shops gérés par les marques elles-mêmes. Brandalley prendrait en charge la gestion des stocks et la logistique et se rémunérerait par commission sur les ventes. Introductions en Bourse Septembre 2005 Juin 2006 Rue du Commerce fait son introduction en Bourse sur Eurolist by Euronext. Plus de 3,8 millions d’actions sont mises sur le marché, soit 60 millions d’euros et un plus de 41% du capital. Le guide shopping Leguide.com fait son introduction en Bourse. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 68 Vente à distance grand public – Juin 2007 Dates Evénements Acquisitions, prises de participation Novembre 2005 Avril 2006 Mai 2006 Juillet 2006 Septembre 2006 Février 2007 Mars 2007 Le groupe audiovisuel M6 fait l’acquisition (via sa filiale Home Shopping Service) de 95% du capital de Mistergooddeal. Les 5% restant sont conservés par les fondateurs du site. Le montant de l’acquisition s’élève à 43 millions d’euros. DSG International (ex-Dixons Group) annonce l’acquisition de 75% du groupe FotoVista pour un montant de 266 millions d’euros. La transaction concerne PIXmania, Foci (réseau de 250 magasins photos de proximité en France) ainsi que le pôle prise de vues d’enfants et de nouveaux nés en France et en Belgique. CDiscount annonce la signature d’un accord de partenariat avec le groupe de VPC allemand Otto (3 Suisses, Le Club des Créateurs de Beauté, 2xMoinsCher.com…). Cet accord prévoit une prise de participation, par CDiscount, de 50% dans le capital d’une filiale d’Otto, Discount24.de. Discount24.de est un site de vente de biens de consommation diversifiés (informatique, image-son, équipement de la maison….) à prix discount. 3 Suisses International fait l’acquisition du site de CtoC 2xMoinsCher.com. Redcats fait l’acquisition de l’Américain The Sportsman’s Guide (vente d’articles de sport et de loisirs en ligne). Le Figaro prend une participation de 20% dans le capital du site de ventes privées Bazarchic.com. DirectGroup (groupe Bertelsmann) prend une participation de 49,5% dans le capital de Chapitre.com. PriceMinister fait l’acquisition de la société Mixad (3,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2005). Cette dernière a fusionné en juin 2006 avec le groupe de petites annonces 321Auto (321Auot, AutoEvasion et 321Moto). L’audience cumulée de la rubrique automobile de PriceMinister et de la société Mixad s’élève à 1,65 million de visiteurs uniques en janvier 2007 (source Nielsen Netratings). Le rapprochement des deux entités permet de donner naissance au numéro deux du secteur des petites annonces automobiles, derrière La Centrale/Caradisiac (2,2 millions de visiteurs uniques). Partenariats Octobre 2006 Février 2007 Redcats annonce la conclusion d’un accord de partenariat avec KarstadtQuelle. Cet accord concerne la commercialisation en Allemagne des marques La Redoute et Verbaudet par l’intermédiaire des filiales du groupe allemand (et notamment de Neckermann). Rue du Commerce s’associe avec France Loisirs. Selon les termes de ce partenariat commercial, l’offre de produits high-tech de Rue du Commerce est proposée aux adhérents de France Loisirs. Rue du Commerce propose quant à lui certains services développés par France Loisirs, et notamment son offre de contenus audio (Audible). Rue du Commerce va par ailleurs tester l’ouverture de corner dans une dizaine de magasins France Loisirs. Houra (groupe Cora) conclut un partenariat avec Truffaut. Cet accord permet à Truffaut (qui fait également partie du groupe Cora) de commercialiser certains de ses produits sur le site Houra.fr. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 69 Vente à distance grand public – Juin 2007 Dates Evénements Autres faits marquants Décembre 2005 Mai 2006 Juin 2006 Octobre 2006 Novembre 2006 Décembre 2006 Lancement de Lecentredumonde.com par la société Aicom. Il s’agit d’un centre commercial virtuel qui référence les sites de e-commerce de nombreuses enseignes. Le site fonctionne sur le mode de l’affiliation. Redcats lance Shopoon.fr, un guide shopping (autrement dit un moteur de recherche) spécialisé dans le domaine de la mode et de la décoration et qui fédère les quelque 800 marques référencées dans les circuits de distribution du groupe. Grosbill ouvre un magasin de 3 500 m2 à Colombes dans les Hauts de Seine Ldcl.com (spécialiste de l’électronique grand public) lance Maginea.com, un site de ecommerce spécialisé dans le domaine de la Hi-Fi Vidéo. Le Tribunal de Commerce de Paris ordonne à Leclerc de cesser l’exploitation de son comparateur de prix quiestlemoinscher.com. La centrale d’achat du groupe Darty, Dacem, lance Dateka.com, un site de vente en ligne d’accessoires électro-domestiques. eBay lance un nouveau comparateur de prix : Doorone.fr. Il est déjà propriétaire de shopping.com. La société Olfo, qui chapeaute notamment le site de vente privée AchatVip, inaugure une galerie marchande virtuelle. Achatfacile.fr regroupe les magasins virtuels de différentes marques (Balmain, Cacharel, Krups…). Ces dernières paient un droit d’entrée de 8 000 euros (qui comprend la conception de la boutique et sa mise à jour). La société Olfo gère les stocks et la logistique. Leclerc lance une 2ème version de son comparateur de prix quiestlemoinscher.com. Lancement du site La Redoute Occasion. Janvier 2007 Pier Import (enseigne de mobilier et décoration) se lance dans le e-commerce. Février 2007 Louis Vuitton inaugure sa boutique en ligne en France. Avril 2007 Cash Converters (enseigne d’achat-vente aux particuliers) lance sa boutique en ligne, toutcash.com. Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 70 Vente à distance grand public – Juin 2007 3.6. Les compétiteurs Rang Le classement des entreprises par chiffre d’affaires Sociétés Activité 1 LA REDOUTE 2 TROIS SUISSES FRANCE Généraliste Généraliste Généraliste Produits culturels Produits culturels Habillement EGP Habillement Habillement Généraliste Produits culturels, EGP Habillement 3 CAMIF PARTICULIERS 4 EDITIONS ATLAS 5 FRANCE LOISIRS 6 QUELLE LA SOURCE 7 FOTOVISTA 8 MOVITEX (DAXON) CA non consolidé (KE) Clôture 1 540 373 914 949 416 625 390 176 382 414 359 281 341 326 316 169 295 038 269 519 227 414 167 250 31/12/2005 31/12/2004 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/03/2006 31/12/2005 30/06/2005 31/12/2005 31/03/2006 31/12/2005 9 DAMART SERVIPOSTE 10 SADAS (VERT BAUDET) 11 RUE DU COMMERCE 12 AFIBEL 13 LA MAISON DE VALERIE Généraliste 143 445 31/12/2005 14 SERPIE (L'HOMME MODERNE) Généraliste 124 799 31/12/2005 15 LABORATOIRES DOCTEUR PIERRE RICAUD Cosmétiques 121 888 31/12/2005 16 LDLC.COM Matériel informatique 121 840 31/03/2006 17 CLUB DES CREATEURS DE BEAUTE Cosmétiques 105 688 31/12/2005 18 HOME SHOPPING SERVICE Généraliste 99 997 31/12/2005 19 SELECTION DU READER'S DIGEST Produits culturels 95 013 30/06/2005 20 TELE SHOPPING 21 SENIOR & COMPAGNIE Généraliste Habillement Bijouterie Produits culturels 89 229 88 166 86 561 78 770 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 22 MATY 23 CLUB DIAL 24 LABORATOIRES DANIEL JOUVANCE Cosmétiques 71 070 31/12/2005 25 BECQUET 26 TOP ACHAT CLUST Linge de maison EGP Habillement Linge de maison Généraliste 61 689 61 427 50 424 49 041 44 942 31/12/2005 31/03/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2004 Produits culturels 41 209 31/12/2005 27 LES AUBAINES 28 FRANCOISE SAGET 29 MISTERGOODDEAL 30 LE GRAND LIVRE DU MOIS Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 71 Vente à distance grand public – Juin 2007 3.6. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 30 premières entreprises du secteur. Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires. Rang Sociétés 1 SADAS (VERT BAUDET) 2 MATY 3 FRANCE LOISIRS 4 TELE SHOPPING 5 HOME SHOPPING SERVICE 6 AFIBEL 7 SENIOR & COMPAGNIE 8 CLUB DES CREATEURS DE BEAUTE 9 FRANCOISE SAGET 10 LA REDOUTE 11 BECQUET 12 SELECTION DU READER'S DIGEST 13 MOVITEX (DAXON) 14 MISTERGOODDEAL 15 DAMART SERVIPOSTE 16 EDITIONS ATLAS 17 TROIS SUISSES FRANCE 18 LE GRAND LIVRE DU MOIS 19 LABORATOIRES DOCTEUR PIERRE RICAUD 20 LA MAISON DE VALERIE 21 LDLC.COM 22 CAMIF PARTICULIERS 23 QUELLE LA SOURCE 24 RUE DU COMMERCE 25 FOTOVISTA 26 CLUB DIAL 27 LABORATOIRES DANIEL JOUVANCE 28 TOP ACHAT CLUST 29 LES AUBAINES 30 SERPIE (L'HOMME MODERNE) Taux de valeur ajoutée (%) CA non consolidé (KE) Clôture 23,0% 21,8% 20,7% 17,3% 17,2% 16,9% 16,9% 16,0% 16,0% 15,8% 15,3% 15,1% 14,0% 13,8% 13,6% 13,5% 12,5% 7,7% 269 519 86 561 382 414 89 229 99 997 167 250 88 166 105 688 49 041 1 540 373 61 689 95 013 316 169 44 942 295 038 390 176 914 949 41 209 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 30/06/2005 31/12/2005 31/12/2004 30/06/2005 31/12/2005 31/12/2004 31/12/2005 7,4% 121 888 31/12/2005 6,8% 6,6% 5,8% 5,5% 5,0% 4,7% 3,1% 2,4% 1,8% -1,5% -2,9% 143 445 121 840 416 625 359 281 227 414 341 326 78 770 71 070 61 427 50 424 124 799 31/12/2005 31/03/2006 31/12/2005 31/12/2005 31/03/2006 31/03/2006 31/12/2005 31/12/2005 31/03/2005 31/12/2005 31/12/2005 Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 72 Vente à distance grand public – Juin 2007 3.6. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de résultat net Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 30 premières entreprises du secteur. Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires. Rang Sociétés 1 LES AUBAINES 2 TELE SHOPPING 3 SADAS (VERT BAUDET) 4 LA MAISON DE VALERIE 5 SENIOR & COMPAGNIE 6 MISTERGOODDEAL 7 CLUB DES CREATEURS DE BEAUTE 8 AFIBEL 9 HOME SHOPPING SERVICE 10 FRANCE LOISIRS 11 LA REDOUTE 12 MOVITEX (DAXON) 13 EDITIONS ATLAS 14 FRANCOISE SAGET 15 DAMART SERVIPOSTE 16 LABORATOIRES DOCTEUR PIERRE RICAUD 17 BECQUET 18 MATY 19 RUE DU COMMERCE 20 TROIS SUISSES FRANCE 21 LABORATOIRES DANIEL JOUVANCE 22 TOP ACHAT CLUST 23 LDLC.COM 24 FOTOVISTA 25 QUELLE LA SOURCE 26 SERPIE (L'HOMME MODERNE) 27 CAMIF PARTICULIERS 28 SELECTION DU READER'S DIGEST 29 LE GRAND LIVRE DU MOIS 30 CLUB DIAL Taux de résultat net (%) CA non consolidé (KE) Clôture 119,9% 86,3% 51,3% 50,0% 42,7% 32,0% 31,8% 31,2% 28,9% 23,3% 21,9% 20,8% 19,6% 18,6% 16,3% 50 424 89 229 269 519 143 445 88 166 44 942 105 688 167 250 99 997 382 414 1 540 373 316 169 390 176 49 041 295 038 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2004 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 30/06/2005 7,5% 121 888 31/12/2005 6,2% 1,4% 1,2% 0,8% -22,0% -33,5% -43,9% -52,1% -61,6% -62,1% -78,2% -101,4% -102,2% -187,3% 61 689 86 561 227 414 914 949 71 070 61 427 121 840 341 326 359 281 124 799 416 625 95 013 41 209 78 770 31/12/2005 31/12/2005 31/03/2006 31/12/2004 31/12/2005 31/03/2005 31/03/2006 31/03/2006 31/12/2005 31/12/2005 31/12/2005 30/06/2005 31/12/2005 31/12/2005 Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 73 Vente à distance grand public – Juin 2007 4. Sources d’information Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 74 Vente à distance grand public – Juin 2007 Les organismes officiels ACSEL Association pour le commerce et les services en ligne 15, rue de la Banque 75002 Paris Tél. : 01.49.26.03.04 – Fax : 01.49.26.03.52 www.acsel.asso.fr EMOTA Association européenne de la vente à distance Rue Wiertz 50/28 1050 Brussels Tél. : 003224016195 – Fax : 0032114016868 www.emota.org FEVAD Fédération des entreprises de vente à distance 60, rue de la Boétie 75008 Paris Tél. : 01.42.56.38.86 www.fevad.com Mediametrie Mediametrie 55/63, rue Anatole France 95 532 Levallois-Perret Cedex Tél. : 01.47.58.97.58 www.mediametrie.fr Mission pour l’Economie Numérique Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie Le Bervil 12, rue Villiot 75572 Paris Cedex 12 Tél. : 01.53.44.93.51 – Fax : 01.53.44.92.00 www.men.minefi.gouv.fr UFMD Union française du marketing direct 60, rue de la Boétie 75008 Paris Tél. : 01.42.56.38.86 www.ufmd.org La presse spécialisée 01net 26, rue d’Oradour-sur-Glane 75504 Paris Cedex 15 Fax : 01.44.26.30.14 www.01net.com e-commerce et VAD 13, rue Louis Pasteur 92513 Boulogne Billancourt Cedex Tél. : 01.46.99.93.93 – Fax : 01.41.31.72.62 www.ecommercevad.fr. Le Journal du Net 69/71, avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne Billancourt www.journaldunet.com LSA 12-14, rue Médéric 75815 Paris Cedex 17 Tél. : 01.56.76.43.00 www.lsa.fr Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 75 Vente à distance grand public – Juin 2007 Marketing Direct 13, rue Louis Pasteur 92513 Boulogne Billancourt Cedex Tél. : 01.41.31.72.62 www.emarketing.f Points de Vente 84, boulevard de Sébastopol 75003 Paris Tél. : 01.42.74.28.00 – Fax : 01.42.74.28.98 www.pointsdevente.fr Les sites des groupes Vente Privée Rue du Commerce Redcats Price Minister Otto Mistergooddeal La Camif Groupe Fnac Foto Vista eBay CDiscount Amazon www.vente-privee.com www.rueducommerce.fr www.redcats.com www.priceminister.com www.ottogroup.com www.mistergooddeal.com www.camif.fr www.fnac.com www.fotovista.com www.ebay.com www.cdiscount.com www.amazon.fr Les salons professionnels VAD Expo Les rendez-vous européens du marketing direct, du e-commerce et de la VAD Lille Grand Palais 16,17, 18 octobre 2007 www.vad-expo.com Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 76 Vente à distance grand public – Juin 2007 5. Note méthodologique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 77 Vente à distance grand public – Juin 2007 Traitement statistique et méthodes de prévisions Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF). Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation. Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale : SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale. BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire. Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services. Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique. Nomenclatures d’activité La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales : CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ; Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990. Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires » (secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours d’année 1994. Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations. Traitement des données statistiques Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles d’Entreprises ou des publications professionnelles. Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi : Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 78 Vente à distance grand public – Juin 2007 la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ; le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée. Le traitement de Xerfi sur ces données est double : homogénéisation des séries statistiques par redressement ; calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ; mise en valeur des cycles économiques ; dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels). Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est couramment utilisé. Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en volume. La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice. FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons : les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ; des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables. CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées. La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans. MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit comme suit : MIA = Facturations - Exportations + Importations Cependant, cette notion pourtant très pertinente indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons : doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations, FAB pour les exportations) ; les décalages dans les périodes d’enregistrement ; les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 79 Vente à distance grand public – Juin 2007 TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national. Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN TCAM %= ((Xn/X1) 1/(n-1) -1)*100 où X est la valeur et n le nombre des années LA METHODE DE LISSAGE Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée. Méthodes de prévisions sectorielles Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ; positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ; étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes : - analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ; - analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ; examen du commerce extérieur : - analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ; - analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture économique dans les différents pays ; prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle. Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte. Principales sources officielles statistiques EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par : le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ; le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des transports ; le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ; le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des secteurs non-mentionnés ci-dessus. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 80 Vente à distance grand public – Juin 2007 BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi. BMS : Bulletin Mensuel de Statistique : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits. Traitement Xerfi des données financières Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines de secteurs. L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information financière. La disponibilité des comptes des sociétés Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées. Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de l’article 293. L’identification de l’activité des sociétés Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures. La constitution des échantillons Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles : - des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 81 Vente à distance grand public – Juin 2007 Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles. Méthode de traitement de l’information sur les sociétés La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales. Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire. L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.) Le traitement Xerfi des liasses fiscales : Postes et soldes de gestion CHIFFRE D’AFFAIRES NET Ventes de marchandises - Coût des marchandises. =MARGE COMMERCIALE (*) + production vendue + production stockée + production immobilisée =PRODUCTION (*) - Achats de mat. premières et approvisionnements. - Var. stocks de mat. prem. et approv. (= Coût des matières premières et approv.) =MARGE BRUTE - Autres achats et charges externes +Autres produits - Autres charges = VALEUR AJOUTEE CORRIGEE + Subventions d’exploitation - Impôts et taxes - Frais de personnel corrigés (1) = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions - Dotations aux amortissements EXCEDENT NET D’EXPLOITATION + Solde des opérations en commun + Produits financiers - Charges financières dont intérêts et charges assimilées (Solde des opérations financières) = RESULTAT COURANT AVANT IMPOT + Solde des éléments exceptionnels - Impôt sur les bénéfices RESULTAT NET Correspondance Lignes Cerfa n°30-3398 FL FC -FS-FT FF + FI FM FN FU FV FW FQ GE FO FX FY + FZ + HJ FP - GB - GC - GD GA + GH - GI GP GU GR GV HD - HH HK HN (*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production immobilisée). (1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 82 Vente à distance grand public – Juin 2007 Ratios de gestion Postes et soldes de gestion Correspondance Lignes Cerfa Rotation des stocks (en jours) Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360 Pour tous les autres secteurs Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360 Crédit Client (en jours) (Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360 RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA Crédit fournisseur (en jours) Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360 RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW) Le modèle Mapsis Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels, baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de XerfiMapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur : 1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces pressions. 2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant : l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation concurrentielle du secteur, les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et monétaires, politique budgétaire etc.), les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification des fluctuations potentielles. L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 83 Vente à distance grand public – Juin 2007 Principales pressions concurrentielles qui déterminent le taux de marge brute OPERATEURS AMONT Nouveaux Substituts entrants Nouvelles capacités de production Comportements dissidents W W W · Exportations · MARGE BRUTE · V V V V Importations INDUSTRIES INTERMEDIAIRES et/ou DISTRIBUTION V MARCHES FINAUX Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 84