revue de presse d`EPA Haute-Normandie 2014-2015
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revue de presse d`EPA Haute-Normandie 2014-2015
Revue de presse s e d n o l a eS s e s i r p e r t n E i n i M 7 Forum 2015 e r d n e r p e r Ent Pour Apprendre www.epa-hautenormandie.fr Entreprendre pour Apprendre Haute-Normandie EPAHN276 auffay Le 20 janvier 2015 Des graines d’entrepreneurs ! Au collège René-Coty d’Auffay, 25 mini-entrepreneurs de la société KitDjeunes viennent d’inventer le HappyDej. Il s’agit d’un kit d’objets destinés à vous faciliter la vie lors du petit-déjeuner. L a première a été créée en 2008. Depuis, elles se sont succédé sans discontinuer. Elles, ce sont les mini-entreprises du collège René-Coty à Auffay qui voient le jour à chaque nouvelle rentrée scolaire. L’année 2015 ne déroge pas à la règle : depuis septembre, 25 mini-entrepreneurs sont à la tête de KitDjeunes. Après plusieurs séances de Brainstorming, autrement dit des séances de réflexion collective, une étude de marché et l’élection d’un PDG ainsi que d’une directrice générale, KitDjeunes s’est lancée dans le concret, à savoir la production. Mais de quoi ? « La fabrication d’un nouveau produit utile, recyclable et accessible à tous, le HappyDej » soulignent les jeunes. Pour le petit-déjeuner Le HappyDej, c’est un kit d’objets destinés à vous faciliter la vie au moment du petit-déjeuner : « Il est constitué d’un ramasse fin de pot qui sert à racler et à récupérer ce qui reste dans le pot, d’une pince à grille-pain pour récupérer les tartines sans se brûler les doigts et d’une spatule pour étaler la pâte à tartiner » détaillent les mini-entrepreneurs. En cours Les mini-entrepreneurs vont fabriquer leur HappyDej. Il sera commercialisé entre 7 et 9 euros. de fabrication en partenariat avec l’entreprise Amada à Auffay, le HappyDej sera vendu entre 7 et 9 euros. La mini-entreprise du collège d’Auffay est encadrée par deux professeurs, Sylvie Lelong et Isabelle Cornier. projet, les graines d’entrepreneurs élisent leur PDG et leur directeur général. Puis ils se répartissent en cinq services : administratif, financier, communication, commercial et technique. Bref, l’ensemble des services que l’on retrouve dans Ce projet pédagogique mené en une véritable entreprise. partenariat avec Entreprendre pour apprendre « permet aux élèves de découvrir le fonctionnement d’une entreprise pendant les trois heures de découverte professionnelle qu’ils ont par semaine » expliquent les deux enseignantes. Dans leur Auffay Le 04 février 2015 l’HappyDéj des mini-entrepreneurs du collège René-Coty L es élèves du collège RenéCoty participent depuis sept ans au challenge mini-entreprise organisé par l’association Entreprendre pour Apprendre (Haute-Normandie), en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale. L’aventure s’étend sur la durée de l’année scolaire avec plusieurs temps forts : recherche des idées de produit ou service, création officielle de l’entreprise, fabrication, vente puis clôture de l’activité au mois de juin. Les mini-entrepreneurs ont donc récemment tenu leur assemblée générale. À leur tête, Gautier Lannoy, jeune PDG de la minientreprise, KitDjeunes. « Nous présentons l’HappyDéj, produit élaboré par l’équipe de jeunes mini-entrepreneurs, a-t-il expliqué. Ce kit du petit-déjeuner est composé notamment d’une spatule en bois pour étaler la pâte à tartiner sans déchirer le pain ou la brioche, d’une pince à grillepain pour retirer le pain sans se brûler et d’un ramasse fin-depot pour éviter le gaspillage, c’est une longue cuillère en acier inoxydable avec un design imaginé par l’équipe technique ». Entourés d’un auditoire très nombreux dont M. Cappoen, principal du collège, Mme Audouze, principale adjointe et les parents d’élèves, les mini-entrepreneurs de KitDjeunes ont dévoilé en détail, la nature du projet par le biais d’un diaporama. En autonomie Sylvie Lelong et Isabelle Cornier, les professeurs qui encadrent les élèves dans leur démarche, expliquent que « cette expérience permet à des élèves de 3e de découvrir le fonctionnement d’une entreprise et de travailler en autonomie ». Le jeune PDG et la directrice générale ont énuméré les éléments essentiels à la création de la mini-entreprise avec au programme : un brainstorming, une étude de marché, la constitution d’un capital, l’élaboration du prototype, la fabrication et commercialisation du produit, le choix des matières et la recherche de partenaires. Ces derniers ont à cet égard, remercié notamment l’entreprise Amada, implantée à Auffay qui aide les jeunes entrepreneurs à concevoir le ramasse fin-de-pot. La moitié des bénéfices de la vente de l’objet très astucieux, sera versée à l’association Bouchons 276, comme chaque année. Enfin, les créateurs ont mis en avant le concept du développement durable. La jeune graphiste du groupe a d’ailleurs précisé que « les couleurs du logo ont une signification. Le vert représente le recyclage, l’écologie et le développement durable ; le jaune, le soleil levant du matin et le rouge, le dynamisme ! ». auffay Le 6 février 2015 Leur petite entreprise veut rendre « happy » vos petits-déjeuners L es graines d’entrepreneurs du collège René-Coty à Auffay ont tenu leur assemblée générale jeudi 22 janvier « KitDjeunes a organisé cette réunion pour présenter notre mini-entreprise ainsi que notre produit, l’HappyDéj », a déclaré le président directeur général, Gauthier Lannoy. Entourés d’une quarantaine de personnes parmi lesquelles M. Cappœn, le principal du collège, Mme Audouze, la principale adjointe, et des parents, les minientrepreneurs de KitDjeunes ont dévoilé leur projet sous la forme d’un diaporama : l’HappyDéj. Pour éviter le gaspillage Ce kit du petit-déjeuner est composé d’une spatule en bois pour étaler la pâte à tartiner de manière égale sans déchirer le pain ou la brioche, d’une pince à grille-pain pour retirer le pain sans se brûler et d’un ramasse finde-pot, c’est-à-dire une longue cuillère en inox avec un design imaginé par l’équipe technique pour éviter le gaspillage. Sylvie Lelong et Isabelle Cornier, les deux professeurs qui encadrent les élèves dans leur démarche, expliquent : « Cette Les jeunes ont présenté leur projet durant l’assemblée générale. Enfin, ils ont insisté sur l’idée du développement durable. La graphiste a d’ailleurs précisé la signification des couleurs du logo : « Le vert représente le recyclage, Les élèves sont revenus sur les l’écologie et le développement débuts de la mini-entreprise : le durable ; la couleur jaune, le sobrainstorming, l’étude de mar- leil levant du matin et le rouge, le ché et l’élaboration du prototype dynamisme et le pep’s ». puis le choix des matières. Ils ont précisé quels étaient leurs par- L’assemblée générale du lancetenaires, en remerciant l’entre- ment de KitDjeunes s’est close prise Amada, située à Auffay qui avec bonne humeur autour d’un les aide à concevoir le ramasse verre de l’amitié. fin-de-pot et ont annoncé qu’ils verseraient la moitié de leurs bénéfices à l’association Bouchons 276 comme chaque année. expérience permet à des élèves de 3e de découvrir le fonctionnement d’une entreprise et de travailler en autonomie. » auffay Le 27 février 2015 KitDjeunes invité à l’assemblée du Crédit agricole Le Crédit agricole a fait venir les collégiens qui ont créé la mini-entreprise pour présenter leur projet à l’assemblée générale de la caisse locale. L ors de l’assemblée générale du Crédit agricole, qui s’est tenue il y a quelques jours à la salle des fêtes d’Auffay, les jeunes élèves de la mini-entreprise KitDjeunes ont présenté leur projet à un public visiblement conquis. En présence d’Agnès Ruette, présidente de la caisse locale de la banque, de Frédéric Zammit, directeur d’agence du Crédit agricole ainsi que de Bénédicte Routier, directrice de l’agence du Crédit agricole d’Auffay, les mini-entrepreneurs du collège d’Auffay ont projeté un diaporama pour expliquer les différentes phases de la mise en place de la mini-entreprise et l’élaboration de leur kit. L’équipe de KitDjeunes a fait forte impression et Agnès Ruette a proposé d’offrir des polos à la mini-entreprise : « nous l’en remercions chaleureusement » souligne l’équipe en charge de la communication. Les jeunes collégiens ont su convaincre que leur projet était très porteur. M. Stable, le directeur général de l’entreprise Sabre France, invité ce soir-là, a souhaité aider lui aussi la mini-entreprise du collège. Par ailleurs, certains maires ont d’ores et déjà annoncé qu’ils verseraient une subvention à KitDjeunes. « Notre mini-entreprise remercie les entreprises et le Crédit agricole de la confiance qu’ils peuvent nous témoigner, mais aussi l’atelier de menuiserie du collège et les élèves de 3e A qui participent à ce projet en facilitant la production des ustensiles en bois », ont déclaré les entrepreneurs en herbe. Leu kit permet aux jeunes de faciliter la prise du petit-déjeuner grâce à des accessoires astucieux. Ce nouveau projet est une fois de plus une réussite. Les élèves et l’équipe enseignante chargée d’encadrer ce projet ont une fois de plus trouvé un créneau à succès. auffay Le 10 avril 2015 La mini-entreprise à la foire de Rouen S amedi 28 mars la mini-entreprise KitDjeunes du collège René-Coty à Auffay a présenté son Happydéj au 7e salon des mini-entreprises dans le cadre de la Foire de Rouen. Présente dans le hall d’entrée, KitDjeunes a proposé aux visiteurs un diaporama de la fabrication de son kit de petit-déjeuner ainsi qu’une démonstration de l’utilisation des ustensiles : pince à grille-pain, spatule et ramasse fin-de-pot. Durant ce salon, la mini-entreprise KitDjeunes a participé à Les mini-entrepreneurs se retrouveront en mai pour le passage de l’oral. la première partie du concours régional des mini-entreprises : Les candidats se retrouveront deux jurys ont été chargés de donc au lycée Bartholdi de Banoter le stand mais aussi la com- rentin pour défendre leur projet. munication autour de l’objet fabriqué, la cohésion du groupe… À l’issue de cette journée, l’addition des notes permettra de désiLe groupe participe à la première gner les gagnants. partie du concours régional, la seconde partie se déroulera le 21 mai pour l’épreuve orale orale. auffay Le 03 juillet 2015 Clap de fin sur une bonne note pour KitDJeunes Initiative. Avec leur jeu de société sur Rouen, les collégiens des Cours Saint Joseph - Notre Dame ont remporté le concours de mini-entreprise. C ette année, KitDJeunes, la mini-entreprise du collège René-Coty d’Auffay constituée par 25 élèves, a créé et commercialisé l’HappyDej. Un produit conçu pour faciliter le petit-déjeuner, composé d’une spatule en bois pour étaler la pâte à tartiner sans déchirer les tartines, d’une pince à grille-pain pour retirer le pain sans se brûler les doigts et d’un ramasse fin de pot, une longue cuillère en inox avec un design étudié pour éviter le gaspillage. Le prix régional Cette année, la mini-entreprise a participé au concours régional des mini-entreprises organisé par l’association Entreprendre pour apprendre et a remporté le 28 mars dernier le prix des minientrepreneurs. La vente des kits Happydej a été un véritable succès et il n’y a plus de stock. La mini-entreprise KitDJeunes a décidé de reverser Les élèves ont clôturé l’année en remerciant tous leurs partenaires. 600 € à l’association Bouchons 276, son principal et plus ancien partenaire. Vendredi 26 juin, tous les élèves et enseignants qui ont encadré le projet s’étaient réunis pour remercier les partenaires et pour remettre à chacun des élèves le diplôme obtenu à l’issue de cette riche expérience. Rendez-vous maintenant en septembre prochain pour une nouvelle édition de la mini-entreprise avec, à la clé, un nouveau projet. PRATIQUE Plus d’informations sur face-book.com/pages/Kitdjeunes. aumale Le 12 février 2015 Les collégiens sont Charlie L undi, l’association AFVT (association française des victimes de terrorisme), représentée par Guillaume Denoix de Saint Marc, est intervenue auprès des élèves de 3e DP3 (24 au total). Ces derniers ont, dans le cadre de leur mini-entreprise créée cette année (CHD In-dustry pour collège Henry Dunant Industry), avec l’aide de l’association EPA (entreprendre pour apprendre), eu l’idée, suite aux attentats de janvier de fabriquer et vendre des portes clés “je suis Charlie”. Ils en ont vendu 242 et ont fait un chèque de 242 euros à l’association. Par cette opération, ils ont voulu s’associer à leur manière à cette tragédie et ainsi défendre la liberté d’expression et la liberté en général. Les collégiens ont voulu à leur manière montrer leur solidarité barentin Le 30 janvier 2015 Graines d’entrepreneurs Pour la deuxième année consécutive, le collège Catherine-Bernard accueille en son sein une mini-entreprise. Elle est gérée par les élèves de troisième de l’établissement, qui doivent donc créer leur entreprise, concevoir leurs produits, mais aussi les vendre. Rencontre avec ces jeunes qui ont déjà le sens des affaires. Q ui a dit qu’être jeune, avoir le sens des affaires et penser développement durable n’était pas compatible ? Les élèves de troisième du collège Catherine-Bernard démontrent depuis plusieurs mois le contraire en gérant au sein de leur établissement une mini-entreprise. Une initiative mise en place pour la deuxième année consécutive au sein de l’établissement. Les élèves de troisième ont, cette année, baptisé leur société Tercero : « Le nom de notre entreprise a une signification, souligne la jeune Romane Bad, P.-D.G. de la mini-entreprise. Il veut dire tous ensemble collégiens engagés, responsables et organisés ». Chacun son rôle Comme dans toute entreprise, chacun a un rôle bien défini dans la société : président-directeur général, mais aussi directeur commercial, directeur financier, services techniques, décorations, assemblages... Le produit de l’entreprise ? « Un amplificateur, précise Romane Bad. Nous n’utilisons que des produits recyclables pour les concevoir ». Les élèves de 3e travaillent au sein de leur mini-entreprise Chaque semaine, pendant deux heures, les collégiens vont travailler dans les prochaines semaines à la production de leurs amplificateurs, sous l’impulsion de leurs professeurs. écoles. « S’ils arrivent en tête du concours régional, ils représenteront la Normandie au concours national en fin d’année ». Gageons qu’ils espèrent faire au moins aussi bien que leurs prédécesseurs barentinois qui Un concours régional... avait terminé vice-champions du et national concours régional l’an dernier. En mars, ils participeront au D’ici là, ils s’attèleront à la vente Salon des mini-entreprises et de leur amplificateur. Ils ont déjà devront présenter leur travail au mis en place une adresse mail cours d’un oral. « Ils seront éva- ([email protected]) lué sur l’aspect commercial, puis pour la clientèle intéressée. sur l’aspect administratif de leur projet », explique Magali CresDAVID LEDUC sy, coordinatrice régionale pour Entreprendre pour apprendre Haute-Normandie, qui supervise les mini-entreprises dans les barentin Le 1er février 2015 Tercero, la mini-entreprise créée par des collégiens de Catherine-Bernard A u sein du collège Catherine-Bernard, les vingt-trois élèves de la classe de 3e 1 ont décidé de créer une mini-entreprise, Tercero, qui signifie trois en espagnol. « Comme la classe de 3e », explique Enzo Langlois, le jeune DGS, directeur général des services. Cette création fait suite à un concours proposé par EPA, « entreprendre pour apprendre », une fédération d’associations loi 1901 à but non lucratif, dont le but est de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes et de développer leurs compétences entrepreneuriales. Un réseau qui accompagne les élèves avec des professionnels de l’entreprise et du corps enseignant. Au collège barentinois, Hélène Turpin et Mathieu Pied sont les deux professeurs encadrants et Magali Cressy, la référente, animatrice et coordinatrice régionale EPA. Les élèves de 3e auront un stand à la Foire de Rouen pour présenter leur projet et l’administration, la production, la commercialisation. Chacun a choisi un poste. » Une assemblée générale s’est tenue en présence de Pascale Absire, principale du collège, pour expliquer le but de la mini-entreprise, présenter les membres du conseil d’administration et adopter les statuts. Ce projet qui se déroule de septembre 2014 à juin 2015 a été retenu par EPA qui mettra à disposition des élèves un stand à la Foire de Rouen de mars prochain. Leur produit y sera mis en vente. Des enceintes issues du recyclage « Au sein de la classe, poursuit Romane Bad, devenue PDG de Tercero, nous avons réalisé, à partir de matériaux de récupération, des enceintes pour amplifier le son. Mais cette création d’entreprise, c’est la gestion d’un projet, un travail en équipe, des prises de décision, un esprit Contact en écrivant à l’adresse d’initiative. Tout le personnel a mail : été déterminé, avec la direction [email protected] barentin Le 21 mai 2015 Finale du championnat régional des Mini-Entreprises Le jeudi 21 mai dernier, s’est tenue la finale du championnat régional des Mini-Entreprises au Lycée professionnel Auguste Bartholdi de Barentin, en présence de Claudine Schmidt-Lainé, recteur de l’académie de Rouen. L e programme des Mini-entreprises a été créé par l’association Entreprendre pour Apprendre (EPA) France. Il s’adresse à des jeunes volontaires de 14 à 26 ans, issus de tous établissements privés ou publics : collèges, lycées, CFA et structures d’insertion (Mission locale, EPIDE …). Pendant une année, les participants, regroupés en équipe, doivent créer une entreprise et en assurer son fonctionnement. Pour cette 7e édition, près de 500 jeunes haut-normands ont tenté l’aventure. Ils sont venus défendre leur mini-entreprise au travers d’une présentation orale qui s’est déroulée dans la matinée du 21 mai. Ils ont ainsi exposé leur communication, leur stratégie de développement, détaillé leur comptabilité… Mme Claudine Schmidt-Lainé, recteur de l’académie de Rouen. Les élèves développent alors des connaissances sur le monde de l’entreprise et sur son fonctionnement mais aussi les qualités essentielles de tout bon entrepreneur comme le savoir-être, La soutenance orale a permis au l’autonomie, la prise d’initiatives jury de compléter la note attriou encore le travail d’équipe. buée lors de la première prestation des équipes au Salon des Mini-Entreprises, qui s’est tenu Tout au long de l’année, l’entreen mars et avril derniers durant prise est principalement gérée la Foire Internationale de Rouen. sur le temps scolaire. Les élèves et leurs professeurs sont libres de choisir l’activité de leur entreL’objectif du championnat régio- prise et ont en charge toutes les nal est de mettre en relation le étapes de réalisation de leurs monde économique et le monde produits ou services. gés de la comptabilité, d’autres sont élus PDG. Chaque équipe est accompagnée par un conseiller issu du monde de l’entreprise et d’un membre de l’association EPA Haute-Normandie. A l’issue des épreuves du matin, les mini-entrepreneurs ont été récompensés lors de la remise des prix qui a eu lieu à la salle Pierre de Coubertin de Barentin. Ponctuée de sketches d’improvisation par la Compagnie RemueMéninges, la cérémonie s’est déroulée en présence de Claudine Schmidt-Lainé, recteur de l’académie de Rouen, Xavier Prévost, de l’éducation. Il permet de montrer aux participants que déve- Au sein de l’équipe, chaque président d’EPA Haute-Normanlopper sa propre entreprise est élève se voit confier une tâche die et Dominique Levacher, vicespécifique. Certains sont char- présidente de la MATMUT. possible. Bernay Le 19 novembre 2014 Promo enceinte écolo Mini-entreprise des BTS première année du lycée Fresnel à Bernay Voici une mini-entreprise qui pourrait bien faire un « ma-ximum » de bruit ! L’idée des BTS première année Assistant de gestion PME/PMI du lycée Fresnel de Bernay de cette année paraît simple et efficace : la fabrication d’enceintes naturelles en bambou pour les smartphones. Nom marketing du produit : sonorwood, of course ! Concrètement, il s’agit d’un bout de bambou coupé et ouvert à ses deux extrémités et au milieu duquel il existe une fente pour y insérer un smartphone et ainsi amplifier, naturellement et sans Les élèves de première année du BTS Assistant de gestion PME/PMI du lycée électricité, le volume de vos Fresnel à Bernay commercialisent un produit tendance design et écolo : playlists préférées. une enceinte naturelle en bambou qui sert d’amplificateur sonore Entre avoir l’idée de faire fabri- pour smartphone à un prix attractif. quer un tel produit et le commer- présentés ; c’est la 6ème année tière première du projet. S’ensuit cialiser pour rentrer au moins consécutive que la section BTS après toute une démarche clasdans ses frais, il y a quelques de Fresnel s’inscrit dans cette sique d’entrepreneur, à savoir étapes essentielles à suivre que démarche. la faisabilité du produit - il sera les professeurs qui encadrent, fabriqué par les lycéens de Boisbien évidemment, cette promo L’objectif, et vous l’aurez tout mard à Brionne, établissement 2014 enseignent à leurs élèves. autant compris que les élèves spécialisé dans les métiers du de BTS eux-mêmes : « Ça nous apporte de l’expérience profes- bois - , sa fabrication en tant que sionnelle ». La mise en situa- telle et sa commercialisation en Plus vrai que nature tion réelle, pour les élèves, vaut bout de course. Le challenge : Pour mémoire, une mini-entremieux que des discours théo- suivre tout le process en s’assuprise (en lycée) est une création rant de garantir les délais et un riques. d’entreprise grandeur réelle ! prix attractif. Cela permet de leur faire décou- Après un grand « brainstorming vrir, aux élèves, des « savoirs, du », il a été question du recrute- Pas de quoi déboussoler les BTS. savoir-faire et du savoir-être », ment à chaque poste stratégique « Rien n’est insurmontable », expliquent, de concert, les pro- de l’entreprise. Cette répartition lâche un BTS ! Le ton est donné. fesseurs de BTS. Cela s’inscrit des tâches confère à la création Ou comment revisiter la maxime d’ailleurs dans le cadre d’Entre- d’une entreprise, même mini. Il « impossible n’est pas français prendre pour apprendre ; un a ensuite fallu réunir un capital ». Les mauvaises langues pourconcours régional visera à ré- de départ (des actions à 4 euros) raient rétorquer à ces jeunes compenser les meilleurs projets pour au moins avancer la ma- : doucement les basses. Bah, bernay Le 19 novembre 2014 Voici une mini-entreprise qui présentés ; c’est la 6ème année pourrait bien faire un « ma-xi- consécutive que la section BTS de Fresnel s’inscrit dans cette mum » de bruit ! L’idée des BTS première année démarche. Assistant de gestion PME/PMI du lycée Fresnel de Bernay de cette année paraît simple et efficace : la fabrication d’enceintes naturelles en bambou pour les smartphones. Nom marketing du produit : sonorwood, of course ! Concrètement, il s’agit d’un bout de bambou coupé et ouvert à ses deux extrémités et au milieu duquel il existe une fente pour y insérer un smartphone et ainsi amplifier, naturellement et sans électricité, le volume de vos playlists préférées. Entre avoir l’idée de faire fabriquer un tel produit et le commercialiser pour rentrer au moins dans ses frais, il y a quelques étapes essentielles à suivre que les professeurs qui encadrent, bien évidemment, cette promo 2014 enseignent à leurs élèves. Plus vrai que nature Pour mémoire, une mini-entreprise (en lycée) est une création d’entreprise grandeur réelle ! Cela permet de leur faire découvrir, aux élèves, des « savoirs, du savoir-faire et du savoir-être », expliquent, de concert, les professeurs de BTS. Cela s’inscrit d’ailleurs dans le cadre d’Entreprendre pour apprendre ; un concours régional visera à récompenser les meilleurs projets justement, c’est le contraire qui devrait se produire avec gain de volume. « Notre produit fait gagner des décibels », rappelle un L’objectif, et vous l’aurez tout autre BTS branché technique ! autant compris que les élèves de BTS eux-mêmes : « Ça nous Infos pratiques apporte de l’expérience professionnelle ». La mise en situa- Mini-entreprise des BTS première tion réelle, pour les élèves, vaut année du lycée Fresnel Assistant mieux que des discours théo- de gestion PME/PMI. riques. Pour toute commande, laissez Après un grand « brainstorming vos coordonnées par courriel : », il a été question du recrute- [email protected] ment à chaque poste stratégique Présence des commerciaux de la de l’entreprise. Cette répartition mini-entreprise à l’occasion du des tâches confère à la création marché de Noël de Bernay les 5, d’une entreprise, même mini. Il 6 et 7 décembre. a ensuite fallu réunir un capital de départ (des actions à 4 euros) pour au moins avancer la ma- Prix de vente de l’enceinte « sotière première du projet. S’ensuit norwood » : autour de 22 euros. après toute une démarche clasUne soixantaine d’exemplaires sique d’entrepreneur, à savoir de la sonorwood devrait être fala faisabilité du produit - il sera briquée et commercialisée. L’enfabriqué par les lycéens de Boisquête préalable de marché (100 mard à Brionne, établissement questionnaires) tend à prouver spécialisé dans les métiers du qu’il y a bien un « marché potenbois - , sa fabrication en tant que tiel » sur ce secteur. telle et sa commercialisation en bout de course. Le challenge : suivre tout le process en s’assu- Je ne sais pas pour vous, mais moi, rant de garantir les délais et un j’en veux une de sonorwood ! prix attractif. Pas de quoi déboussoler les BTS. « Rien n’est insurmontable », lâche un BTS ! Le ton est donné. Ou comment revisiter la maxime « impossible n’est pas français ». Les mauvaises langues pourraient rétorquer à ces jeunes : doucement les basses. Bah, B. Négrier bernay Le 25 février 2015 15 jeunes créent leur mini-entreprise J eudi dernier, 15 élèves en classe Bac pro commerce au lycée Clément-Ader de Bernay ont présenté le fruit de leur travail. En effet, dans le cadre de la structure Entreprendre pour apprendre, ces lycéens se sont lancés, dès la rentrée scolaire, dans la création d’une mini-entreprise. Première étape : trouver le produit à fabriquer. Leur choix s’est porté sur un enrouleur en bois, destiné aux personnes utilisant des écouteurs (téléphone, radio). Ensemble, ils ont réalisé une étude de marché et décliné les différents services de la future entreprise : direction, services techniques, marketing, relations clients. Les postes ont été distribués suivant affinités. Le service technique a été chargé de créer un prototype. La place de PDG (président-directeur général) a été attribuée à Mila Upa qui a réalisé les entretiens d’embauche. Les jeunes Les jeunes font preuve de détermination et d’investissement. Confrontés au monde du travail, ils auront sans doute beaucoup appris de cette expérience. ont aussi rédigé les statuts de l’entreprise. Un nom a été trouvé par une étudiante allemande en stage au lycée : Holz Roll. Un logo a été présenté et retenu à l’unanimité. Au fil du temps, « le prototype a évolué vers un dispositif plus simple à fabriquer », récapitule la jeune PDG, qui ajoute que tous seront soumis à des oraux devant des patrons d’entreprise ainsi que des professionnels. Après la lecture des statuts, tous passent aux votes. Holz Roll est officiellement constituée. Le produit, enfin finalisé, sera mis en vente 2,50 € dans le lycée, dans une grande surface de la ville ainsi qu’à la Foire de Rouen, en mars, où les jeunes tiendront un stand. Mais la durée de vie de l’entreprise a une durée de vie limitée. Tout s’achève en juin. Tous ont convenu de verser les fonds restants à la caisse scolaire. bernay Le 25 mars 2015 Poufs et coussins prennent forme « Pouf & Co », tel est le nom donné à la mini-entreprise montée, de toutes pièces, par les élèves de troisième Aung San Suu Kyi du collège Jeanne-d’Arc de Bernay, aidés de leurs professeurs de mathématiques et de découverte professionnelle (DP3). Un projet qu’ils ont engagé il y a déjà plusieurs mois et qu’ils ont officiellement présenté, la semaine passée. L es dix-huit élèves (salariés virtuels de « Pouf & Co ») dont parmi eux, la direction, le service commercial et la chargée de communication, ont donc exposé, pendant une petite heure, le fonctionnement de leur société, créée dans le but d’étudier l’approche professionnelle, le fonctionnement d’une entreprise, et son environnement social et économique. Et si l’établissement n’a pas encore de statut bien défini, elle a, en revanche, déjà réalisé quelques prototypes de ses produits, c’est-à-dire, des coussins et des poufs. Leurs arguments de vente : « le made in France et la filière solidaire », assure Nicolas Repel, commercial. En effet, l’un de leurs partenaires est une entreprise locale bernayenne qui leur fournit le tissu destiné au recyclage aux fabricants. Une partie de la classe de troisième, avec en mains, les premiers prototypes de leurs créations, des poufs et des coussins. Le service technique a reçu la visite d’une enseignante, Françoise Lavigne, du lycée SaintAnselme, lequel est aussi partenaire. L’établissement leur a aussi fourni quelques machines à coudre et les a aidés à apprendre les ficelles de la couture. Pour les « ouvriers », cette tâche pose encore quelques difficultés techniques, certains cherchant encore à résoudre un problème de finition. La direction de « Pouf & Co » souhaite que ce problème soit résolu pour le salon des mini-entreprises, qui se déroulera à Rouen, lors de la foire internationale, fin mars. Une assemblée générale est prévue à la fin de l’année scolaire pour faire le bilan de cette minientreprise locale. bernay Le 22 avril 2015 « N’ayez pas la frousse, osez acheter nos trousses » Eclair’Eure, une mini-entreprise au collège Marie-Curie A l’instar des élèves du collège Jeanne d’Arc, les 3ès en option DP3 (classe découverte professionnelle pendant 3 heures) ont créé leur mini entreprise : Eclair’Eure, avec l’aide de trois enseignants. Catherine Dentin, professeur d’histoire géorgraphie, et Jonathan Le Bossé et Karine Prévost, professeur d’EPS. Cette création d’entreprise de confection de trousses et de pochettes pour téléphones portables est le fruit d’un long travail de remue-méninges préparatoire. Les élèves étaient partis pour réaliser des T-shirts mais après une étude de marché et un « N’ayez pas la frousse, osez plan comptable, les trousses et acheter nos trousses », fruit du les po-chettes se sont révélées pôle marketing. plus économiques. « Les employés de cette petite entreprise ont travaillé pour faciliter la production et réduire les coûts », explique le directeur général d’Eclair Eure, Lucas Labbé avant d’ajouter : « Le tissu est offert par une entreprise de Bernay, les fermetures éclaires viennent de Menneval et nos fils sont également fournis par une mercerie bernayenne partenaire ». Pour l’heure, une cinquantaine de produits sont déjà réalisés et sont disponibles au collège Marie-Curie. Les employés se préparent à participer aux marchés et à la prochaine braderie de Bernay pour vendre et rencontrer leurs futurs clients. Un magasin de jeu est également dépôt-vente de leurs articles et les grandes surfaces du secteur en seront bientôt dépositaires. Entreprise à « détrousser » Gabriel Regrix, directeur commercial et marketing n’est pas peu fier d’annoncer que son entreprise a également un slogan : L’objectif de cette mini-entreprise était de participer à la foire internationale de Rouen, qui s’est tenue du 27 mars au 6 avril, au parc expo de la ville. Eclair’Eure y L’atelier de fabrication d’Eclair Eure était représentée et les employés ont ainsi pu présenter leur projet aux participants. Pour Karine Prévost, cette expérience est « très riche pour les élèves. Ils ont gagnés en assurance, en confiance, en autonomie et en responsabilité » constate l’enseignante. Le dernier point à régler est de savoir ce que deviendront les profits des ventes. Deux choix sont encore en discussion : organiser une sortie pédagogique ou si la somme est insuffisante, réserver le fonds financier à la prochaine promotion DP3. bernay Le 27 mai 2015 Marie-Curie titré ! Championnat des mini-entreprises L e 21 mai dernier s’est tenue la finale régionale du championnat des Mini-Entreprises au Lycée A. Bartholdi de Barentin. Près de 600 jeunes, issus des Mini-Entreprises de toute la région haut-normande, ont défendu les couleurs de leur équipe devant un jury composé de personnalités du monde de l’éducation et de l’entreprise. Les élèves bernayens se sont particulièrement illustrés. Dans la catégorie Collèges, Marie-Curie a largement décroché le titre de champion, avec son projet Eclair’Eure (trousses et pochettes cousues main en tissus recyclés). Les collégiens iront défendre leur titre au championnat national à Paris les 2 et 3 juin prochains. Leurs aînés du lycée Fresnel n’ont pas connu la même réussite mais les « Senteurs d’Augustin » (parfums anti-stress élaborés pour l’occasion) ont permis à l’établissement de finir sur la troisième marche du podium. bernay Le 10 juin 2015 Une mini-entreprise, qui ne connaît pas la crise Eclair’Eure et Marie-Curie au ministère de l’Economie à Paris P our la première fois, le collège Marie-Curie de Bernay a ouvert à la rentrée 20142015 une classe DP3 (découverte professionnelle 3 heures). Les élèves ont créé en un an, une mini-entreprise avec un organigramme. Ils ont défini des produits à fabriquer et à vendre. Eclair’Eure, le nom de la mini-entreprise, réalise des trousses et des housses pour des téléphones. Un logo illustre tous leurs produits. Ils sont visibles dans différents commerces de Berna, qui sont des points de vente jusqu’à la fin de l’année scolaire. Suivis depuis la préparation de cette aventure par l’association EPA (Entreprendre pour apprendre), les 12 élèves de DP3, accompagnés de leurs enseignants, ont passé en avril dernier, le concours régional des mini-entreprises de HauteNormandie et ont remporté le titre de champions. Entreprendre pour apprendre Pour parfaire cet élan, 5 employés d’Eclair’Eure, avec Jonathan Le Bossé, professeur de SVT (Sciences de la vie et de la Terre) et Karine Prévost, professeur de sport, se sont rendus au championnat national des mini-entreprises, mercredi 3 juin, pour briguer le titre de champions catégorie collège. Les mini-entrepreneurs auditionnés par l’un des jurys. Arrivés la veille en fin d’aprèsmidi, nos champions ont passé la soirée sur une péniche, à la hauteur des Tuileries. Jean, du syndicat professionnel SEIMAT, les ont évalués aux alentours de 15 heures. Pour Pascal Petit-Jean, Eclair’Eure a « de bons atouts mais de mauA Paris Le lendemain, c’est dans le car- vais points ». Selon lui, ils n’ont ré ministériel du ministère de pas eu de chance : « Ils étaient la l’Economie et des finances, que 6è entreprise de recyclage sur 6 les élèves ont dû prouver leurs visites rendues dans l’après-midi talents devant trois jurys diffé- » déplore-t-il. « De plus, ils ont beau être attachants de sincérité, rents. leurs arguments de vente restent Pour ces mini-entrepre-neurs peu développés », ajoute Pascal qui, selon leur res-ponsable Petit-Jean. financier, Joseph Lemire, « ne s’attendaient pas à en arriver là C’est à la fin de la cérémonie de », l’effort a duré toute la journée remise des prix que les élèves de et il a fallu convaincre trois jurys Marie-Curie et leurs professeurs différents. Pauline Carel, contrô- ont eu le regret de constater leur de gestion à la Fondation qu’ils n’avaient pas gagné le titre Aubert-Duval et Pascal Petit- de champions nationaux. Mais la bernay Le 10 juin 2015 Haute Normandie n’est pas en reste, puisque c’est le lycée Val de Seine, qui a remporté le titre dans la catégorie Post Bac. Pour le PDG d’Eclair’Eure, Lucas Labbe, cette expérience sera un excellent souvenir : « La journée a été longue mais nous ne regrettons rien. Nous sommes champions de Haute Normandie, c’est déjà bien. Nous n’imaginions même pas venir au ministère, c’est très impressionnant. Les rêves, c’est bien, mais parfois ça s’arrête » déclare-il, fatigué mais poétique. « Il faut que les classes de l’an-née prochaine osent se lancer en DP3. Surtout les filles. Nous n’en avions qu’une et franchement, il faut qu’elles se lancent » ajoute-il. Après un deuxième oral in situ, les mini-entrepreneurs t leurs enseignants se détendent un peu en attendant la remise de prix. Nouveau slogan Si ces petits champions étaient partis à Paris avec leur slogan : « N’ayez pas la frousse, achetez nos trousses », ils sont revenus avec une autre accroche : « Nous n’avons pas eu la frousse de présenter nos trousses au ministère des Finances ». Chapeau bas. Retour à Bernay, les participants sont fatigués mais contents de l’aventure qui fera date au collège Marie-Curie. Bihorel Le 19 janvier 2015 Des élèves du collège Michelet ont monté leur mini-entreprise C omme chaque année, des élèves de 3e du collège Jules-Michelet s’initient à la création d’entreprise. Dans le cadre de l’option « découverte professionnelle », ils expérimentent le processus qui consiste à lancer un produit et à le commercialiser. Cette fois-ci, onze élèves de 3e2 et 3e4 ont arrêté leur choix sur un détecteur de clés. L’objet est composé d’une télécommande et de deux récepteurs, qui doivent être accrochés à des clés. Lorsque l’utilisateur a du mal à retrouver ces dernières, il lui sufLes élèves de 3e 2 et 3e 4 ont présenté leur détecteur de clés lors de l’assemfit d’appuyer sur un bouton de la blée générale de l’entreprise télécommande. Le récepteur placé avec les clés émet alors un bip financier. Elle dispose d’un capi- l’assurance et de la confiance en sonore et permet de les localiser tal de 471 €, obtenu par la vente eux. » d’actions. dans un rayon de 35 m. L’association « Entreprendre PiTuncqEnterprise, d’un capital de 471 € La structure est dénommée PiTuncqEnterprise. Ses différents membres ont pris la parole lors de son assemblée générale, vendredi dernier. Hugo Tuncq est le PDG de la mini-entreprise, qui est dotée notamment d’un service commercial et d’un service L’initiative réunit trois enseignantes, Catherine Buresi pour la technologie, Tiphaine Schraauwers, pour les arts plastiques et Laetitia Brige pour les sciences de la vie et de la Terre. « La mini-entreprise renforce la cohésion du groupe », expliquentelles. « En menant à bien un projet, nos élèves prennent de pour apprendre » accompagne les adolescents dans leur démarche. Ils défendront leur produit en mars prochain, au parcexpo à Rouen, à l’occasion du salon des mini-entreprises. Leur détecteur de clés, en partie réalisé par une société extérieure, sera bientôt disponible à la vente. bihorel Le 20 janvier 2015 Leur mini-entreprise Mieux connaître le monde pofessionnel, découvrir des métiers et des responsabilités autant de bonnes raisons d’opter pour l’option Découverte Professionnelle 3 heures (DP3) au collège. T rois heures par semaine, les élèves du collège Jules Michelet, à Bihorel, suivent un programme de création d’une mini-entreprise. Un groupe de 11 élèves de 3e 2 et 3e 4 ont créé Pituncq Enterprise qui fonctionne comme une société sous le couvert de l’association Entreprendre Pour Apprendre (EPA). Un rôle à chacun Pour démarrer, les 11 jeunes ont collecté 471 euros pour constituer le capital social de leur mini-entreprise, au sein de laquelle les jeunes entrepreneurs ont chacun un rôle et des responsabilités. Ils conçoivent, produisent et commercialisent un détecteur de clés. Ils assument aussi la gestion administrative, commerciale, technique et financière. C’est du concret ! « Diriger une équipe, c’est gérer des conflits », explique Hugo Tuncq, PDG, « c’est aider les services en galère quand il en manque un, où quand il y a des absents ». Encadrée par trois enseignantes, Catherine Buresi, Tiphaine Schraauwers et Laetitia Brige, la mini-entreprise permet aux élèves de découvrir l’organisation d’une entreprise, d’apprendre à travailler en équipe et à prendre la parole en public. Les élèves-entrepreneurs avec leur détecteur de clés. laire complète de septembre à juin, avec l’aide d’une marraine entrepreneur et l’intervenant de l’association Entreprendre pour Apprendre qui accompagne les enseignants sur le contenu pédagogique et les méthodes d’animation du groupe. Beudin dir. Commercial, Renaud Caboulet dir. Financier, Camille Coaillet designer et packaging, Dylan Levasseur dir. administratif, assisté de Nathan Duval, Lucas Gona-lard, Joffrey Menguy et Azzad Mestaoui. Les trois enseignantes soulignent que leurs élèves-entrepreneurs constatent d’eux-mêmes que le français et les mathématiques ont finalement une utilité pour travailler en entreprise et qu’ils gagnent en assurance. Après avoir officiellement constitué Pituncq Enterprise lors de leur première assemblée générale des actionnaires, les jeunes entrepreneurs du collège Michelet se préparent à participer dès mars prochain aux championnats régionaux des mini-entreprises qui auront lieu à la Foire Expo de Rouen. Les meilleurs projets régionaux participeront ensuite au championnat national à Paris. L’équipe L’équipe pédagogique et les Matéo Picot directeur général, élèves construisent leur projet Simon Roncerel directeur techpas à pas, sur une année sco- nique, Hugo Tuncq PDG, Dylan Blangy-Sur-Bresle Le 03 juin 2015 La mini-entreprise du collège Le Campigny de Bangy-sur-Bresle primée L a mini-entreprise du collège a obtenu la troisième place du championnat de Haute-Normandie, parmi plus de soixantedix collèges. « Depuis la création des mini-entreprises au collège, c’est le meilleur résultat pour Le Campigny », se réjouit Patrick Lentz, un des responsables. Le jury était composé de chefs d’établissement, de professeurs, de chefs d’entreprise et de représentants d’EPA et du Medef. Pour cette édition 2015, les collégiens de l’option découverte professionnelle du collège du Campigny, ont créé, à partir de bouteilles en plastique, une boîte de rangement pour stylos, produits de maquillage, billes, boutons, etc. Le nom de cette mini-entreprise : « 3B Campigny Bottle Box ». Son slogan : « Recycle et zippe ta bouteille ! » Et effectivement cette « troussebouteille » est zippée pour sa fermeture. Les jeunes patrons de 3B Campigny Bottle Box « Après leur prix spécial remporté à la Foire de Rouen, je suis très fière que notre mini-entreprise ait obtenu cette troisième place régionale. C’est une belle récompense pour un beau projet. J’ai eu le plaisir de voir une équipe de jeunes motivés par leurs enseignants. Encore bravo et merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à ce succès », commente la principale, Isabelle Roussel. L’assemblée générale de clôture de la mini-entreprise se déroulera le mardi 23 juin à 18 h au collège. brionne Le 25 mars 2015 Au bout de leurs idées avec le « vide-tube » Une quinzaine de collégiens de Brionne s’est lancée dans la création d’une mini-entreprise. Les membres d’Apla Tube ont réalisé et vont commercialiser un « vide-tube ». Explications. I ls sont jeunes (à peine quatorze ans) mais sont déjà PDG, responsables de services (ressources humaines, marketing, financier, technique) ou vendeurs. Ces entrepreneurs en herbe sont aussi - et surtout - des collégiens. Comme l’an passé, Etienne Brongniart, professeur de technologie, a engagé une quinzaine d’élèves de la 3e D dans le programme « Mini-entreprise ». Développé par Entreprendre pour apprendre (une fédération de vingt associations dont le but est de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes et de développer leurs compétences entrepreneuriales, dixit son site internet), ce projet est tout sauf un jeu. Il vise à faire découvrir à des jeunes de 14 à 26 ans (issus d’établissements scolaires ou de structures d’insertion) le monde de l’entreprise, son fonctionnement et la gestion d’une petite société sur l’année scolaire. Economies Après la conception et la vente de shamballas (bracelets colorés) l’an passé, les collégiens brionnais ont imaginé un objet pratique. D’un brainstorming, d’un vote et d’une étude de marché est née l’idée du «vide-tube», sorte de petite pince permettant de venir à bout d’un fond de den- L’équipe de la société Apla Tube, autour du stand qu’ils présenteront au Salon des mini-entreprises ce samedi. tifrice, de mayonnaise, de colle ou de gouache (liste non-exhaustive). Un objet du quotidien capable « de faire réaliser des économies substantielles », vantent leurs concepteurs. Un argument imparable, comme sa fabrication 100 % française qu’aurait apprécié Arnaud Montebourg. tis de leur imagination. L’objet en lui-même a été fabriqué par une imprimante 3D ou une micro-fraiseuse. Un sponsor, Jean Larcier, leur a assuré un soutien financier. Des avances remboursables ont permis de constituer un matelas de fonds privés, pour lancer le projet. Un tube vivant Les dirigeants et « employés » de la mini-entreprise Apla Tube ont tout réalisé, de la création à la distribution en passant par la fabrication. Le logo, le slogan (« Chacun fait sa part »), le comptoir de présentation (réalisé par leurs voisins du lycée Boismard) ou encore la mascotte (le tube vivant !) sont également sor- Huit cents pièces Huit mini-entrepreneurs iront vanter et vendre leur produit ce samedi 28 mars, de 10 h à 18 h, au parc des expositions de Rouen, à l’occasion du 7e Salon régional des mini-entreprises, organisé pendant la Foire internationale. Ils tenteront à cette occasion d’attirer l’attention des jurys, composés à parité de re- brionne Le 25 mars 2015 présentants de l’Education nationale et du monde de l’entreprise. Cinq prix et une participation au championnat régional sont en jeu. Le vide-tube sera ensuite mis en vente sur le marché de Brionne, et au collège. À un prix -1 € - défiant toute concurrence. Le seuil de rentabilité (calculé à partir du coût des salaires, de la location des locaux, du matériel, des charges, etc.) a été fixé à 300 pièces. Huit cents exemplaires ont été produits, preuve que nos mini-entrepreneurs croient fermement en leur produit ! par Florent Lemaire L’imprimante 3D accompagnera les élèves. Les visiteurs du salon pourront voir comment ont été fabriqués les vide-tubes. Deux modèles de vide-tube ont été fabriqués avec une micro-fraiseuse et une imprimante 3D. Quelques centimètres de plastique pour vous permettre de faire des économies. brionne Le 25 mars 2015 LA PHOTO DE LA SEMAINE O n connaissait les hommessandwichs. Les élèves de la 3e D, au collège Pierre Brossolette de Brionne, ont fait mieux : ils ont inventé l’hommedentifrice ! Dans les deux cas, l’objectif est le même : faire vendre. Nos collégiens sont engagés dans un projet de mini-entreprise. La leur se nomme Apla Tube. Ils ont imaginé et créé un « vide-tube », petit morceau de plastique qui, comme son nom l’indique, permet de terminer le dentifrice, la mayonnaise ou la colle, très aisément (lire notre article page 14). Huit de ces entrepreneurs en herbe seront présents ce samedi 28 mars de 10 h à 18 h au parc des expositions de Rouen. Ils tenteront de vendre leur produit aux visiteurs de la Foire internationale. Ils pourront compter sur leur mascotte, le « tube vivant », qu’ils ont également créé, et qui devrait à n’en pas douter accrocher les curieux. Souhaitons bon courage à l’élève qui se cache dessous ! brionne Le 08 avril 2015 Récompensés U n stand professionnel, un pro-duit pratique et très bon mar-ché, un marketing étudié, on se doutait que la minientreprise Apla Tube, créée par des collé-giens de Brionne, ne passerait pas inaperçue à la Foire interna-tionale de Rouen. Son produit-phare, le « vide-tube », conçu en PLA (matière naturelle à base d’amidon de maïs et totalement biodégradable) a obtenu le grand prix du développement durable. « Le chiffre d’affaires a été exceptionnel et les commandes ont mobilisé le service production toute la journée », se réjouissent les entrepreneurs en herbe. brionne Le 10 juin 2015 Le « vide-tube » au marché ! Vous en avez marre de jeter vos tubes avant la fin, achetez Apla Tube ! D epuis la rentrée de septembre dernier, une minientreprise grimpe au sein du collège Pierre Brossolette. À l’initiative de leur professeur, Étienne Brongniart, 18 élèves de la 3ème D se sont lancés dans leur 1ère expérience professionnelle en créant Apla Tube. Après s’étre concertés et une étude de marché, ils ont décidé de fabriquer un «vide-tube», qui permet de réaliser des économies et d’éviter le gaspillage. Une fois le logo et le slogan créés, « chacun fait sa part », Apla Tube a participé au 7ème Salon des MiLe vide-tube a été réalisé au sein du collège et est 100 % français. ni-Entreprises de Rouen. Ils y ont remporté le prix du développe- pour cette raison et parce que oral en fin d’année. C’est notre ment durable. notre collège est un exemple 1ère expérience professionnelle en la matière. Lors du Salon de et on prend beaucoup de plaiLe PDG Simon Fontain, Guilhem Rouen, nous avons beaucoup sir. » Miraglia et Rémi Recoquillé, des vendu de vide-tube, près de services administratifs et com- 300 ! Le bouche-à-oreille fonc- Ce dimanche, les collégiens vous munication rappellent « que le tionne bien et nous espérons attendent donc pour vous faire côté éco-responsable est primor- réaliser de bonnes ventes au réaliser des économies, et ce en dial dans notre projet. D’ailleurs, marché de Brionne du 14 juin. ne déboursant qu’un euro. Alors nous avons choisi ce produit Enfin, nous aurons un examen n’hésitez plus ! Cany-Barville Le 20 février 2015 Quinze apprentis entrepreneurs Q uinze collégiens de 3e du collège Bouilhet ont créé, lors de l’option découverte professionnelle, une entreprise nommée Lomesa avec l’aide de leur professeur, Raphaël Marilly, et de l’association Entreprendre pour apprendre. Le capital de cette mini-entreprise a été constitué par l’achat de parts à 4 € par 78 investisseurs. Les élèves ont tous une fonction dans les différents services de Lomesa : direction, ressources humaines, services techniques, relations clients... Après des études de marché, ils ont décidé de se lancer dans la vente de savons, qu’ils fabriquent euxmêmes au collège. Les collégiens apprennent le monde de l’entreprise Les premiers savons, vendus pour la Saint-Valentin, étaient parfumés à la rose. Une série parfum chocolat est prévue pour Pâques. INFOS PRATIQUES Plus de renseignements : [email protected] ou 02 35 97 80 86. Cormeilles Novembre 2014 Entrepreneurs à 14 ans Monter une boite à l‘école, c‘est possible grâce au dispositif innovant de la mini-entreprise. Du collège au BTS, les élèves deviennent de vrais mini-entrepreneurs en charge d‘un projet qu’ils auront eux-mêmes choisis. Source d’ambition et parfois même de vocations, retour sur une expérience synonyme d’aventure. « La mini-entreprise m’as fixé sur mon avenir. » Pour Nicolas, en terminale ES, devenir mini-entrepreneur à l’époque de sa 1ere ES c’était avant tout mettre en pratique la théorie des cours et enrichir son projet d’intégrer une école de commerce. « Directeur marketing » de l‘équipe soudée qui a remporté le championnat de Normandie et terminé sur la 3e marche du podium national avec son Délis‘cup (Lire encadré ci-dessous), Nicolas regrette que cette option ne soit pas plus valorisée et donc notée. « Pour moi, c‘est plus utile que d’apprendre le latin », fait-il remarquer avec une pointe d‘ironie. En outre, comme toutes les présentations se font à l’oral - et même en anglais lors du championnat national ! -, son niveau dans Ia langue de Shakespeare s’est considérablement amélioré. « Si au début de l’année j’étais angoissé à l’idée de passer mon oral de bac français, à Ia fin, parler devant un seul professeur me paraissant de la rigolade. » « La mini-entreprise les fait grandir » Magali Cressy d’EPA n’est pas surprise de cette mise en confiance et de toutes les conséquences positives qui découlent de la participation des élèves à la mini-entreprise. En charge de Encadré au minimum par deux enseignants volontaires, les élèves mettent au point leur projet de mini-entreprise. l’animation et de la coordination sur la région Haute-Normandie qui compte cette année 72 projets de mini-entreprises, elle ne compte plus les retours positifs d‘élèves métamorphosés. « Entre ceux qui disent avoir trouvé leur place et ceux qui ne regrettent pas, la mini-entreprise les fait tous grandir. » sentation de projets aux futurs actionnaires, les mini-entrepreneurs apprennent à respecter les objectifs qu’ils se sont fixés et s’organisent comme une vraie entreprise, Autour des 6 départements que compte l’entreprise (Communication, Financier, relation client,...), les mini-entrepreneurs se répartissent les fonctions en passant des entretiens avec CV et lettre de motivation à l’appui. Une mise en conditions réelles qui stimulent et valorise leurs qualités personnelles (créativité. solidarité, autonomie, esprit d’initiative, etc.). Grâce aux 30 à 60 heures de ce programme pédagogiques réparties sur une année scolaire, les élèves inscrits (et choisis quand ils sont trop nombreux) appréhendent la gestion de projet et acquièrent des réflexes pour concrétiser une idée. Entre Des profils d‘élèves variés « brainstorming » (réflexion en À cette période de |’année, groupe), étude de marché el pré- la classe de 3e du collège de Cormeilles Novembre 2014 l’Europe de Cormeilles (27) en est à la réalisation de questionnaires pour leur étude de marché et l’étude de la concurrence. Pour ces 16 élèves sélectionnés dons cette option Découverte professionnelle sur 30 inscrits, c’est au rythme d’une matinée par semaine et encadrés par deux enseignantes qu’ils découvrent les joies de l’entreprenariat. Si l’envie de découvrir autre chose et de varier des cours classiques pouvait être la motivation initiale de Pierre, Julien ou Marie, après seulement trois sessions tous se prennent ou jeu et s’investissent dons leur projet de mini-entrepreneurs. Et pour Paul, participer à cette aventure, « ça n‘est que du bonus». Et l‘objectif est en vue : leur première assemblée générale avec présentation du projet aura lieu en janvier devant leurs actionnaires pour une commercialisation du produit le mois suivant. L’animateur EPA du secteur revient dans la mini-entreprise toute les cinq à six semaines pour s’assurer du bon déroulement du projet. il était important de varier les profils d’élèves. « Pour cela, nous demandons également l’avis de nos collègues car cela peut permettre de raccrocher un élève en difficulté, ou encore à celui qui est plus timide de s’affirmer. » Équipées d’un support pédagogique fourni par EPA, les enseignantes aident les élèves dans leurs recherches. L’animateur EPA, lui, revient toutes les 5 à 6 semaines mais reste toujours disponible pour les professeurs Pour les deux encadrantes vo- en cas de besoin. lontaires, Marjorie Lapergue, professeur de SVT et Perrine Quand la fin de l’aventure aura Caudebec, professeur d’anglais, sonné pour cette classe de 3e, Une mini-entreprise à la sauce normande La « success story » d’Art’Gliss a commencé à la cafétéria de leur lycée de Vernon (Eure). Inscrits en mini-entreprise dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, ces élèves de 1ere ES et S se sont alors rendus compte qu’il n’existait que des gros pots de sauces peu appétissants. Et l’idée est née d’une coupelle lavable à clipser directement sur l’assiette pour éviter le mélange des sauces aux aliments (voir photo ci-contre). Quelques mois plus tard, le Délis’cup allait voir le jour grâce à Vexin polymère, un industriel situé à 10 km de leur lycée, qui a accepté de développer et de réaliser le produit en échange de cette idée. Elue championne de Normandie, cette mini-entreprise a remporté la 3e place au concours national EPA 2014. ils auront le choix entre des chèques cadeaux, une sortie collective ou un don à une association pour répartir leurs bénéfices. Magali Cressy le sait pour l‘avoir vu maintes fois, « tous les élèves veulent des chèques cadeau en début d’année et finissent en majorité par choisir une sortie collective pour prolonger la mini-entreprise par un moment « corporate » (esprit de groupe, ndlr), rien qu’à eux. » Et la minientreprise qui les a précédés leur a laissé un beau cadeau... un don de 200 euros pour les aider dans leur futur projet. Une classe de Dieppe, elle, a tout offert à l’Hôpital de la Ville car la console Wii des enfants hospitalisés avait été volée... Quand mini-entrepreneurs rime avec grand cœur. JNV Note (l) : EPA, Entreprendre pour apprendre, est une fédération d’associations loi I901agréée par le ministère de l‘Éducation nationale comme activité complémentaire à l’école. 22 associations EPA couvrent aujourd‘hui l’ensemble du territoire. Cormeilles Novembre 2014 Magali Cressy, animatrice-coordinatrice EPA Haute-Normandie « Transmettre la méthode de réflexion » Qu’est-ce que la mini-entreprise peut apporter à un Quelle est l’influence des adultes encadrants sur la mini-entreprise de ces adolescents ? élève ? Pour ceux qui sont en décrochage, cela permet de les réintroduire dans le système scolaire. À cette occasion, on va croire en eux et leur donner des responsabilités, et cela change tout. Grace à la pédagogie de projet, le rapport au professeur est également différent. Le professeur encadrant doit changer de peau et devient plus un coach. Parfois, les élèves l e tutoient et l’appellent par son prénom tout en maintenant le respect. Les jeunes qui réussissent en mini-entreprises ne sont pas forcément les bons élèves de la classe. L’idée est de transmettre la méthode de réflexion. Nous ne sommes pas là pour faire à leur place. Nous préférons chez EPA des échecs d’élèves plutôt que des réussites de profs mais heureusement, 95 % des projets vont au bout. Notre rôle est aussi de d’insister sur des thèmes comme la parité. Par exemple, on travailler sur la question du sexisme car les préjugés sont encore et toujours d’actualité dans la jeune génération. Les filles sont de très bonnes PDG aussi et on veut qu’elles osent plus ! cormeilles Le 14 avril 2015 Des élèves ont lancé leur entreprise au collège IIs sont jeunes, motivés et volontaires. Seize élèves du collège de l’Europe à Cormeilles ont lancé depuis septembre une mini-entreprise qui fonctionne à merveille. Explications. I ls vendent des carrés en bois pour cultiver des herbes aromatiques, amis également des carrés potagers pour cultiver des légumes. 16 élèves de troisième du collège de l’Europe à Cormeilles ont lancé depuis septembre leur mini-entreprise, Garden Box Family. Et le succès est au rendez-vous puisque les produits sont presque en rupture de stock : « Les petits carrés pour faire pousser les herbes aromatiques ont beaucoup de succès en particulier », expliquent Paul Duval et Raphaël Moutaud, qui travaillent à la fabrication de ces produits. Thomas, le patron Comme dans une véritable entreprise, il existe un service technique, relations humaines, communication et même un P-DG. C’est Thomas Moreau qui a hérité de ce rôle prépondérant après avoir été élu patron par les seize « employés » de la minientreprise : « Je me suis surtout occupé de la création de l’entreprise, des papiers administratifs, etc. Depuis que ce travail est terminé, je donne un coup de main à la fabrica-tion », explique-t-il. Un patron qui vient donner un coup de main à ces ouvriers une fois son travail fini, voilà qui doit faire rêver quelques employés ! Les jeunes élèves de troisième du collège produisent et vendent des carrés en bois pour cultiver herbes aromatiques et légumes chez soi, et même en appartement ! groupe. Tout le monde est très investi car tous sont volontaires pour participer à ce projet », explique Marjorie Lapergue, professeur de SVT qui encadre les jeunes entrepreneurs avec sa collègue Perrine Caudebec, professeur d’anglais. « Cette option découverte professionnelle leur permet d’obtenir une note, qui compte également pour le brevet des collèges », ajoute Marjorie Lapergue. Les élèves consacrent trois heures par semaine à leur entreprise : « Ils sont souvent tellement investis qu’ils ne s’arrêtent « Il y a justement un très bon même pas pour la pause. Ceresprit d’équipe au sein de ce tains prennent confiance en eux en prouvant qu’ils peuvent travailler en équipe et être efficace dans leur domaine. » Les élèves interrogés ne disent pas le contraire : « Nous sommes actifs, on travaille quasiment en autonomie. Cela change des cours traditionnels où l’on reste assis à écouter le professeur », expliquent Paul et Raphaël. Un sens de l’initiative qui leur sera précieux au moment de trouver un emploi dans une « vraie grande entreprise ». par Edouard Kerfriden Page facebook : Garden-Box Family. Dieppe Le 13 février 2015 Une mini-entreprise pour les 3e du collège Braque I ls sont une quinzaine réunis dans une petite salle de cours. Au centre, siège Ophélie Vallée, P.-D.G. À sa gauche, Agathe Regnier, la directrice du service technique. Un à un, la directrice générale, très professionnelle, détaille les différents aspects de leur nouvelle entreprise, Magic Braque. Tout juste créée, la société va produire des portefeuilles magiques en matériaux recyclés. Une demi-heure plus tard, la voix encore mal assurée, Ophélie Vallée annonce : « la séance est levée. » La jeune directrice est une élève de troisième. Avec seize autres camarades, elle s’est inscrite à l’option non obligatoire Découverte professionnelle en trois heures (DP3). En une année, les jeunes entrepreneurs doivent trouver un produit, faire une étude de marché, lancer leur entreprise, produire et promouvoir leur invention. Une tâche pas si simple à seulement quatorze ans... Une présidente et cinq vice-présidents élus mardi bés d’accord sur le portefeuille magique qui permet de ranger simplement et proprement les tickets de caisse. Le leur sera entièrement fabriqué à partir de matériaux issus du recyclage : « brique de lait, papier, tissu... », détaille Agathe Regnier, bluffante en directrice technique. « Dans trois sections différentes : collège, lycée et BTS », affirme Zhor Deboeuf, professeur de technologie, en charge de la classe. Les enfants devront présenter leur projet devant des jurys de professionnels puis des clients mystères viendront tester leur motivation et leur argumentaire de vente au stand du collège, à la foire expo. Le produit fini sera présenté au concours Entreprendre pour apprendre, lors de la foire-expo de Ranger les tickets de caisse Rouen, le dernier week-end de Résultat du concours début avril. Après plusieurs mois de mars. Cette année, une soixanrecherche et avoir interrogé un taine de jeunes entreprises y panel de consommateurs poten- participeront. tiels, les adolescents sont tom- dieppe Le 24 février 2015 La start-up Magic Braque est lancée La mini-entreprise Magic Braque a tenu sa première assemblée générale au collège Braque. A la tête, des élèves de la classe de 3e. E ntreprendre pour apprendre », l’expérience dure depuis huit ans et au vu des résultats, le concept n’est pas près de déposer le bilan ! A l’origine de ce projet soutenu par l’Education nationale et des partenaires privés, une quinzaine de mini-entreprises voyaient le jour dans les collèges et lycées. Aujourd’hui ils sont plus de 60. Un plébiscite. Au collège Braque, ils sont deux classes de 3e à relever le défi pour la création et la viabilité d’une entreprise. Un challenge de taille qui sera examiné par un jury lors de la foire-expo de Rouen le 27 et 28 mars. « Cela fait plusieurs mois qu’ils travaillent sur leur projet » souligne Zhor Debœuf, professeur de technologie et coordinatrice du programme, « l’intérêt n’est pas seulement de développer des aptitudes commerciales, c’est un travail d’expression, de confiance en soi. Ils doivent vendre leurs produits, mais avant tout, ils doivent se vendre ». Les collaborateurs de la Magic Braque ont affiché au pied de la lettre le thème du concours, « entreprendre pour apprendre ». A la première assemblée générale constitutive, c’est la PDG de l’établissement, Ophélie Vallée, qui accueille. A ses côtés, plusieurs directeurs affublés de leur assistant sont présentés au public. Service financier, commercial, technique, sans oublier l’incontournable service de communication et de marketing, toute l’ossature de management est sur le pied de guerre. « Nous avons fait une étude de marché et du coût de revient sur notre produit. Maintenant nous réfléchissons sur d’autres modèles et sur la décoration de notre stand à la Foire-Expo. » Une entreprise ne peut vivre que si elle a des produits à mettre sur le marché. Pour la Magic Braque, les élèves, ou plutôt le bureau d’études et les 17 salariés, ont mis au point un portefeuille magique doublé d’un porte-monnaie à partir de matériaux de Le jury tiendra compte en effet e l’idée du produit, de la maîtrise et récupération. du management de l’entreprise, du développement durable, mais aussi de la conception du stand et de la bonne tenue des représentants de la société Magic Braque. Lors de l’assemblée, chacun présentera son cadre d’action et ses objectifs, le ton est sérieux entre les associés, les problèmes concrets pour la recherche d’investisseurs, pas de doute, nous sommes bien dans une société. doudeville Le 06 février 2015 Treize élèves entreprenants Pour la première fois, le collège André-Raimbourg participe à l’opération Entreprendre pour apprendre. La mini-entreprise de treize élèves de 3e B propose des housses pour téléphone portable à base de lin. « L ‘établissement est vraiment très fier de ce que vous faites ». Véronique Ulas a participé mardi après-midi à l’assemblée générale constitutive de la mini-entreprise du collège André-Raimbourg, Housse’n Caux. La principale a rendu hommage aux treize élèves de 3e B, administrateurs de cette association. Elle ne manquait pas de souligner la participation des enseignantes Carole Izopet (français), Les treize collégiens administrateurs ont tenu l’assemblée générale constituKarine Oudini (arts plastiques), tive de leur mini-entreprise mardi après-midi Véronique Mingot (documenLa mini-entreprise a mené son taliste) ainsi que du professeur Trois services étude de marché sous forme de principal de la classe, Pascale et deux partenaires Trois services ont été créés : com- trois sondages. Une enquête a Frérot (histoire-géographie). munication et commercialisation, été menée sur le site Internet du Avant cette conclusion, les treize services techniques et adminis- collège. Une autre a été réalisée collégiens volontaires ont pré- tration et finance. Deux partena- en face à face auprès des familles senté leur initiative. Les deux riats ont été conclus avec Fimalin, et des amis des élèves. La troiP.-D.G., Héloïse et Julie, ont pris une entreprise qui promeut le lin sième a été effectuée au sein de la parole les premières. La mini- technique, et Karry Annah, coutu- l’établissement. Les résultats ont entreprise Housse’n Caux fabri- rière styliste professionnelle. Le montré la nécessité d’opter pour quera et com-mercialisera des choix du lin s’est imposé de lui- une matière première régionale housses pour téléphone portable même à Doudeville, considérée (c’est le cas du lin) et la préféen lin tissé et en lin technique comme la capitale du... lin. « Ce rence des personnes interrogées imprégné. C’est une association matériau représente la tradition, pour la housse de téléphone type loi 1901 dont le siège social le patrimoine régional et une portable. est basé dans l’établissement technologie moderne en accord avec les principes du dévelopcauchois. pement durable », ont justifié les jeunes. doudeville Le 24 avril 2015 Primés à la Foire de Rouen L a mini-entreprise Housse N’Caux du collège AndréRaim-bourg de Doudeville a été récompensée lors de la Foire internationale de Rouen le ven dredi 3 avril. Avec ses housses de téléphone portable fabriquées en lin technique normand, les 13 élèves de 3e (en option décou verte professionnelle) ont ob tenu le prix du développement du rable, dans le cadre d’En tre prendre Pour Apprendre. Grâce à ses nombreux parte naires (Fimalin, Flax technic, Multimailles, Karry Annah, SCEA Moo nen Van Meer, Neo print), les élèves ont pu pro duire et commercialiser des housses ori ginales, solides et antichocs, 100 % bio-sourcées ! Des ventes s’organiseront au col lège lors des inscriptions et les mini-entrepreneurs tiendront un stand le vendredi 19 juin à Dou deville pour la Fête du lin. Suivez-les sur http: //houssencaux.e-monsite.com ou sur la page Facebook Housse-NCaux. eu Le 15 mars 2015 Brocante réussie pour la mini-entreprise des élèves de La Providence D ix-neuf élèves des classes de 5e, 4e et 3e du collège la Providence, qui ont mis en place dans le cadre d’un atelier proposé dans leur établissement, une mini-entreprise tournée vers l’événementiel, ont organisé, samedi, une brocante dans la cour du collège. « Tout a été réalisé par les élèves, de l’installation des stands à l’affichage en passant par la buvette et le point restauration. Nous accueillons vingt et un exposants. Pour une première c’est assez réussi. En juin, ils proposeront un rallye dans la ville. Les fonds récoltés seront reversés, pour l’essentiel, à une association caritative », explique la conseillère principale d’éducation, Sophie Van D’Huynslager qui pilote cet atelier avec sa collègue, Anne Leprêtre, professeur d’anglais. evreux Le 30 mars 2015 Une balle porte tout Éducation. Les élèves de la DP3 du collège de Navarre présenteront leur création Tentoow au salon des mini-entreprises à Rouen. D ans le cadre du projet de classe de création d’une mini-entreprise, initié par Mme Maurouard, professeur de découverte professionnelle au collège de Navarre à Évreux, les élèves de 3e DP3 présenteront leur projet de balle porte-tout Tentoow au salon régional des mini-entreprises à Rouen. Le projet a vu le jour grâce à l’envie du professeur de sensibiliser ses élèves au monde du travail en passant par l’entretien d’embauche, la prospection de fournisseur jusqu’au démarchage des acheteurs. Les 18 Les élèves de 3e DP3 du collège de Navarre d’Évreux et leurs balles Tentoow élèves de DP3 ont donc pu, en en compagnie de leur professeur Mme Maurouard partenariat avec l’association rouennaise EPA (Entreprendre d’un projet commun. Les élèves avec plaisir, acquièrent plus d’aupour apprendre) monter un pro- ont donc décidé de créer Ten- tonomie et apprennent surtout à toow, une balle de tennis s’accro- compter les uns sur les autres », jet du début jusqu’à la fin. chant n’importe où par le biais nous confie Mme Maurouard. Entretien d’embauche d’une ventouse et bénéficiant Les élèves ont d’abord candi- d’une ouverture centrale pour y À présent, il ne reste plus qu’à se lancer dans la présentation daté pour un poste auprès du mettre ce que l’on souhaite. et commercialisation de leur proviseur et du responsable de l’association EPA. Après la mise Le projet visait avant tout à pro- produit au cours du salon réen place de leur entreprise, cha- mouvoir un esprit d’équipe au gional des mini-entreprises à cun a dû optimiser au mieux son sein de la classe. Résultat, les Rouen dans l’espoir peut être temps en vue de la réalisation jeunes « s’investissent, viennent de remporter le prix des MiniEntrepreneurs. Fecamp Le 12 décembre 2014 Craie Tatasse : le mug qui fait des heureux C ela fait quatre ans que le collège Paul-Bert initie ses élèves de troisième découverte professionnelle (DP 3) au monde de l’entreprise. Le groupe de cette année planche pour développer un concept innovant et ainsi faire prospérer sa société. Après les bougies et autres bijoux fantaisie, la promotion 2014-2015 a opté pour la fabrication de mugs personnalisés. Une idée qui n’est pas le fruit du hasard ni de l’improvisation. Encadrés par les professeurs Dominique Breitner, Olivier Barret et Isabelle Brixy, les dix-sept collégiens ont mené une étude de marché afin de cibler la demande. « Au départ, ils s’étaient lancés dans la confection de saucissons en chocolat, explique Dominique Breitner. Mais si l’idée s’est avérée intéressante, la fabrication, la conservation et la vente de produits alimentaires nous ont semblé compliqué à réaliser ». Après plusieurs tests, la classe a procédé à l’élection du P-DG, Antoine Lelièvre, lequel a retenu les candidatures pour intégrer les services comptabilité, marketing, vente et administratif. Une fois constituée, Craie Tatasse, c’est le nom de l’entreprise, s’est mise en ordre de marche. Les premiers mugs ont tout de suite retenu l’attention Les élèves de DP3 se montrent très investis dans leur projet de la clientèle. « L’idée c’est de recouvrir la tasse d’une peinture ardoise afin que les utilisateurs puissent la personnaliser à leur guise », expliquent des élèves submergés par les sollicitations mais toujours aussi motivés au point d’avoir créé leurs propres cartes de visite et mis en ligne une page Facebook éponyme. « Ils sont particulièrement impliqués, note Dominique Breitner. Il leur arrive de travailler sur le projet sur le temps du midi en plus des trois heures de découverte professionnelle par semaine ». sur le fonctionnement de l’entreprise, l’assistance s’est félicitée de l’engouement autour de Craie Tatasse. Car plusieurs semaines après son lancement officiel, la société compte déjà soixante objets de vendus. « Une centaine est commandée », ajoute Dominique Breitner. Une bonne nouvelle pour une entreprise qui envisage de marquer le coup lors des grands événements du calendrier. On devrait la retrouver au moment de la Saint-Valentin ou encore de Pâques. Des tests purement marketing avant le grand final qu’est la Cette motivation était percep- Foire internationale de Rouen fin tible vendredi dernier lors de la mars-début avril dans le cadre première assemblée générale de- du Salon des mini-entreprises. vant les parents, les partenaires et le principal Samuel Lodde. M.D. Avide de questions en tout genre Fecamp Le 17 décembre 2014 L’apéro sur un plateau A mbiance décontractée dans la salle des profs du lycée Descartes-Maupassant. Une partie de l’équipe enseignante déguste des amuse-gueules disposés sur des plateaux en bois tout en discutant. Il s’agit en fait de la création de la mini-entreprise de la 3e Prépa-pro de l’établissement scolaire. Avec Plato’Mix, la classe souhaite proposer un produit au design élégant tout en répondant à la demande des consommateurs. La production de ce curieux objet est le fruit d’une collaboration avec le CAP Maintenance de bâtiments de collectivités (MBC) de l’EREA Maurice-Genevoix au Havre, lequel a fourni du bois local alimentaire. « Écologique, le hêtre possède l’avantage de se nettoyer facilement », expliquent les directeurs des quatre services qui composent Plato’Mix. La matière première réceptionnée, la classe s’occupe du design, de l’assemblage des cubes de bois et de la vente du produit. Les élèves ont présenté leurs produits au proviseur Didier Pinel et aux professeurs du lycée Descartes-Maupassant rat s’est mis en place entre la mini-entreprise et les BTS, explique Valentin Faroux. Ce qui a permis la création d’un réseau pédagogique interne. Cette année, nous avons exercé le rôle de directeur des ressources humaines. Par la suite, nous les aiderons à travailler l’aspect commercial ». devront exceller les élèves s’ils veulent se qualifier pour la finale nationale du concours des minientreprises qui se tiendra en juin à Paris. Avant cela, il faudra faire bonne figure et obtenir la première place dans la catégorie lors du Salon régional les 27-28 mars et 3 avril à la Foire de Rouen. Ainsi, le projet se veut transversal au sein de la cité scolaire Descartes-Maupassant. « Plato’Mix permet de regrouper différentes formations au sein du lycée mais aussi de balayer plusieurs disciplines telles que le français, les mathématiques (comptabilité), l’art appliqué (design, publicité) ou encore la technologie (modélisation 3D) », explique Caroline Elie, professeur principale et encadrante avec quatre autres collègues. « Les élèves auront l’opportunité d’exposer leur projet devant le public mais aussi d’emmagasiner de l’expérience auprès de chefs d’entreprises, poursuit Caroline Elie. S’ils sont retenus, ils devront passer une soutenance orale devant un jury constitué de professionnels ». Un sacré challenge pour les Prépa-pro. L’occasion de défendre bec et ongles et vendre un produit qui révolutionne apéritifs, goûters et autres brunchs. Projet transversal Derrière le terme mini-entreprise se cache en réalité une vraie société qui fonctionne comme une grande. Les 23 élèves de la Prépa-pro se sont ainsi réparti les tâches entre la production, la vente, le marketing et la comptabilité. Le tout sous le regard attentif des étudiants du BTS Concours en vue Technico-commercial. « Un tuto- Des domaines dans lesquels Fécamp Le 23 janvier 2015 Des élèves de La Providence fabriquent des gîtes à insectes Initiative. Dix-huit élèves âgés de 14 à 16 ans de La Providence ont créé ensemble une mini-entreprise écolo baptisée « Insect’immo ». D es jeunes élèves de 14 à 16 ans du collège et du lycée La Providence se sont lancés dans la production et la vente de « gîtes à insectes ». Ces gîtes en sapin ou en chêne servent à attirer et fixer des insectes, qui, mangeurs de pucerons, permettront d’éviter l’utilisation d’insecticides... Sont attendus des coccinelles, abeilles, et tous ceux qui voudront venir s’établir dans les trous du gîte. Un projet initié par Catherine Pichon, professeur principale des 2des 1, qui s’inscrit dans la lignée suivie par l’établissement de La Providence depuis quatre ans : le développement durable. L’enjeu est aussi de permettre aux jeunes de réaliser tout ce que met en œuvre le montage d’une entreprise. Aussi ont-ils dû nommer un PDG, un responsable qualité, un directeur des ventes, de production, du marketing, de la gestion et des finances, et un responsable qualité... les autres étant les employés. Il leur a fallu chercher des sponsors, ouvrir un compte bancaire, créer une page Facebook et une adresse mail. Didier Pichon encadre les élèves qui fabriquent les gîtes à insectes L’entreprise Paris-Gilles leur fournissant gracieusement tout le bois, il ne leur reste qu’à acheter le grillage, les clous et les chapeaux des gîtes. La confection a déjà démarré dans une salle équipée du lycée : c’est là qu’ils scient, percent et montent leurs produits, encadrés par Didier Pichon, professeur principal des 3e F. Fin mars, ils seront candidats au challenge des minientreprises à la Foire internationale. PRATIQUE Les gîtes sont déjà mis en vente : gîte en sapin : 10 €, gîte en chêne : 15 €, mangeoire : 10 €. Les commandes peuvent être passées à leur adresse mail : [email protected] Fécamp Le 13 février 2015 Les collégiens s’investissent Éducation. Une mini-entreprise avec des collégiens de Fécamp « Craie tatasse », la mini-entreprise des élèves de 3e de Paul-Bert, a tout d’une grande ! I ls sont dix-sept élèves du collège Paul-Bert, de 3e 2, investis dans cette aventure créative et commerciale : le montage d’une mini-entreprise. Ils bénéficient d’un enseignement spécifique de trois heures dans le cadre de l’option DP3 (découverte professionnelle). Leur concept : des tasses recouvertes de peinture ardoise, sur lesquelles on peut écrire à la craie des messages doux ou... utilitaires ! Deux professeurs, Dominique Bretner et Olivier Barret, les ont aidés à monter leur projet, appuyés par l’intervention d’EPA Des tasses fabriquées sur place, de toutes les couleurs (Entreprendre pour apprendre), un organisme qui conseille et Le jeune PDG, Antoine Lelièvre, et l’équipe ne ménage pas ses aide les collégiens à monter des expose le procédé de fabrica- heures pour répondre aux commini-entreprises. tion : « On part de tasses vierges. mandes déjà nombreuses. Ces On choisit les pochoirs, les cou- jeunes seront présents au salon Comme dans la réalité leurs et on utilise une machine des mini-entreprises à la foire inEntre le choix d’un produit pour l’impression à la peinture ternationale de Rouen fin marsattractif et sa réalisation, les ardoise. On peut même réaliser début avril. étapes sont en effet nombreuses des motifs à la demande. Les : élection d’un PDG, d’un direc- bénéfices nous serviront à finan- PRATIQUE teur commercial, technique, des cer notre voyage de fin d’année à Prix des tasses : 5 euros. finances et d’une secrétaire, ou- Besançon. » Commandes à l’adresse : verture d’un compte bancaire, création d’une page facebook... Tout se fait au sein du collège [email protected], ou sur leur page facebook Fecamp Le 13 février 2015 La mini-entreprise ne boit pas la tasse Vendredi dernier, une partie des élèves de la classe de DP3, du collège Paul-Bert, a effectué sa première vente de tasses au sein de l’établissement. Organisée comme dans une vraie entreprise, la petite équipe compte bien persévérer. I ls sont dix-sept volontaires à avoir intégré l’équipe de Craie Tatasse. Avec l’aide de Dominique Breitner et d’Olivier Barret, deux de leurs professeurs, ils contribuent depuis septembre à donner vie à leur mini-entreprise. Achetés vierges, les mugs sont ensuite recouverts de peinture ardoise pour pouvoir y inscrire à l’envi nombre d’inscriptions. Et pour la quatrième année consécutive que l’option découverte professionnelle est proposée, en coopération avec l’association Entreprendre pour apprendre (EPA), le succès est une nouvelle fois au rendez-vous. « Ils sont tous volontaires. Cette année, on a vraiment une équipe très motivée qui possède en plus une très bonne cohésion », se félicite le professeur référent. Comme dans toute entreprise, la hiérarchie est parfaitement structurée. Antoine Lelièvre, d’apparence timide, en est le P.D.G. « J’étais le seul à me présenter, ça aide. Mais il y a quand La moitié de l’équipe n’a même pas eu besoin d e l’aide des professeurs pour préparer la vente même eu un vote. Puis, je n’ai pas hésité, j’adore ce rôle. Je prends beaucoup de plaisir et cela me permet d’apprendre à gérer un projet », explique le jeune homme. Ce jour-là, cinquante et une tasses étaient proposées aux camarades et personnels du collège. Le temps de cette récré, les ventes ne se sont pas envolées. Mais Dominique Breitner, souriante, tenait à relativiser : « À Noël, on a vendu 150 tasses, et il ne s’agissait que de commandes. Là, c’était une première et les prochaines fois ça ira mieux. Les gens découvraient le projet dans l’enceinte même du collège. Puis comme cela, on s’entraîne pour le Salon régional des mini-entreprises de Rouen auquel on participe le 7 avril prochain ». Fecamp Le 20 février 2015 Insect’Immo : des abris 5 étoiles Au lycée La Providence, à Fécamp, leur mini-entreprise dégage déjà es premiers bénéfices. Les adolescents d’Insect’Immo se donnent énormément dans le projet qui les mènera à la foire de Rouen le dernier week-end de mars. I ls sont dix-sept, âgés de quatorze à seize ans, élèves des classes de seconde 1 et de troisième F, répartis en six pôles, et dirigés par Catherine et Didier Pichon. Mathilde Leboucher, élue P.-D.G., explique en quoi consiste le projet : « On fabrique des gîtes à insectes et des mangeoires en chêne — on a arrêté le sapin, c’était trop dur à travailler. Notre but est de vendre ces abris qui permettront de limiter l’utilisation d’insecticides grâce aux insectes qui viendront manger les pucerons. Et avec l’argent qu’on récoltera, on fera un don à une association ». Créée depuis octobre dernier, la société est sponsorisée par l’entreprise Paris-Gilles qui fournit le bois. Elle dispose également du soutien de la Fédération des chasseurs de Seine-Maritime. Résultat : l’entreprise a déjà vendu une trentaine de ses créations et affiche déjà plus de 300 euros de recettes. Entourés de Catherine et Didier Pichon, les quelques employés de ce jour ont mis du cœur à l’ouvrage tâches officielles et leur proposer un travail d’équipe, voilà les buts principaux. Catherine Pichon, professeur principal de la classe de seconde, rappelle également le dessein écologique : « Depuis quatre ans, le lycée s’inscrit dans une logique écocitoyenne. Donc cette année, j’ai initié l’idée, en lien avec le postulat écologique de départ de l’établissement. Ils Mais au-delà de l’aspect finan- sont tous volontaires et motivés ! cier, l’initiative est tout autre. Leur On se réunit dès qu’on le peut le faire comprendre les rouages mercredi après-midi ». d’une entreprise, leur confier des Il reste alors à souhaiter un bon courage à Insect’Immo qui concourra face à 80 autres minientreprises lors de la Foire internationale de Rouen, fin mars. Gîte en chêne : 15 euros. Mangeoire : 10 euros. Pour toute commande : via Facebook (Insect’Immo) ou à l’adresse : [email protected] Fecamp Le 1er avril 2015 Expérience et grande fierté P our les deux mini-entreprises Insect’immo des élèves de la Providence, et Plato’mix du lycée Maupassant-Descartes, ce vendredi 20 mars était le grand jour : celui de leur participation au Salon des mini-entreprises à la Foire de Rouen. Insect’immo fabrique des gîtes à insectes et des mangeoires, pendant que Plato-mix produit des plateaux modulables, pour l’apéritif ou le café gourmand. Bien préparés mais... Pour ces collégiens et lycéens, l’enjeu était de taille : une sélecDe beaux produits pour l’apéritif ou le café avec les jeunes du lycée Maupastion à l’une des cinq catégories sant-Descartes de prix permet de concourir au le jury : expliciter clairement les À 18 heures, la proclamation niveau national. étapes du montage de l’entre- des résultats était décevante : Tôt le matin, chaque équipe avait prise et de leur produit, le volet aucun de ces deux challengers pris la route de Rouen, la camion- développement durable... ne fut récompensé ! Restent une nette pleine d’articles, d’éléexpérience enrichissante, et une ments de décoration et de pan- Au cours de la journée, outre les grande fierté pour avoir mené neaux expliquant leur démarche. ventes aux visiteurs, les jurés leur entreprise à bien. En amont, les professeurs les ont passèrent, mais aussi des clientspréparés à bien se tenir devant mystère ! Fecamp Le 10 avril 2015 Craie Tatasse, de retour du Salon régional L es élèves de la 3e Découverte professionnelle (DP) du collège Paul-Bert ont participé fin mars et le week-end dernier au 7e Salon régional des minientreprises de Haute-Normandie qui se tenait à l’occasion de la foire internationale de Rouen. Les collégiens ont ainsi présenté Craie Tatasse, entreprise spécialisée dans la conception et la vente de mugs personnalisables, aux jurys composés à parité de personnalités de l’Éducation nationale et du monde de l’entreprise. « Il s’agit de la 1re étape du championnat régional des mini-entreprise en coopération avec l’association Entreprendre pour Apprendre de Haute-Normandie. Le Salon fut une formidable expérience pour les élèves, en charge de tenir un stand et donc de promouvoir leur mini-entreprise auprès des jurys », explique Dominique Breitner, enseignante chargée de l’encadrement des élèves avec Olivier Barret et Isabelle Brixy. Craie Tatasse, la mini-entreprise de la 3eDP du collège Paul-Bert n’est pas passée inaperçue Si elle n’a pas remporté de prix, Craie Tatasse a retenu l’attention lors du Salon. Salués pour leur efficacité, leur enthousiasme et leur autonomie, les mini-entrepreneurs ont réussi à vendre la bagatelle de 50 tasses en une seule journée. Tous se préparent pour la 2e étape du championnat régional qui n’est autre que la soutenance orale. À la suite de cette épreuve, organisée le 21 mai à Barentin, sera désigné le lauréat régional. Le champion aura la lourde tâche de défendre les couleurs de la Haute-Normandie lors du championnat national qui se tiendra à Paris en juin prochain. FEcamp Le 1er avril 2015 Des élèves de 3e du collège Paul-Bert se lancent dans la création d’une mini-entreprise L es élèves de 3e du collège Paul-Bert s’apprêtent à concourir au septième Salon régional des mini-entreprises qui se tient encore au Parc expositions de la Métropole Rouen Normandie ce vendredi 3 avril. Cette manifestation, qui entre dans le cadre des animations temporaires de la Foire internationale de Rouen, rassemble pas moins de 800 jeunes de 14 à 25 ans issus d’établissements scolaires ou de structures d’insertion de la Région HauteNormandie. Un concept original Les dix-sept élèves du collège Paul-Bert sont fébriles à l’approche de cette épreuve faisant partie intégrante du projet. Ils ont planché sur le montage d’une mini-entreprise dans le cadre d’un enseignement spécifique à raison de trois heures par semaine dans le cadre de l’option DP3 découverte professionnelle. « Notre concept se base sur des tasses recouvertes de peinture ardoise, sur lesquelles on peut écrire à la craie des messages doux ou... utilitaires. Il y a possibilité de choisir la couleur de la tasse, du sticker et de son emplacement sur la tasse. » Avant d’en arriver au salon, les collégiens ont franchi de nombreuses étapes à savoir l’élection d’un P.-D.G., Antoine Lelièvre, Les collégiens lors de la promotion du produit dans le hall du collège Paul-Bert d’un directeur commercial, technique, des finances et d’une secrétaire. Ils ont ensuite ouvert un compte bancaire et créé une page facebook qui leur a permis de promouvoir leur produit et de le vendre. « Les bénéfices nous permettront de financer notre voyage de fin d’année à Besançon. » Deux autres établissements, les lycées Maupassant-Descartes et La Providence concourraient au même salon vendredi et samedi derniers (lire ci dessous.) Une première étape régionale C’est dire tout l’enjeu de ce concours qui n’est autre qu’une première étape du championnat régional récompensant les meil- leurs de chaque catégorie : collèges, lycées, post-bac et initiative emploi. Dominique Breitner et Olivier Barret, professeurs accompagnant le projet des collégiens de Paul-Bert rappellent que « chaque mini-entreprise est jugée sur la tenue du stand, l’argumentation commerciale et la présentation du produit. La suite des épreuves, sous forme de soutenance orale, et la remise des prix du championnat régional se dérouleront le 21 mai prochain à Barentin. Les lauréats régionaux de chaque catégorie iront défendre leur titre au championnat national à Paris les 2 et 3 juin prochains. » fecamp Le 29 mai 2015 Les lycéens font mouche E n s’intéressant à la conception et à la commercialisation d’hôtels à insectes et de nichoirs, les lycéens de la Providence ont fait mouche. Leur mini-entreprise, baptisée Insect’immo, a été consacrée vice-championne des lycées de Haute-Normandie. La compétition, dans le cadre de l’action Entreprendre pour apprendre s’est achevée l’autre jeudi à Barentin et a mis en concurrence quatre-vingt-sept projets de mini-entreprises. La vingtaine d’élèves de seconde générale et de troisième à vocation professionnelle a défendu son projet avec brio... tout comme elle a géré sa petite affaire. « Au total, cent quinze unités ont été vendues, et à l’heure actuelle les commandes finissent d’être honorées », a expliqué la présidente d’Insect’immo, Mathilde Leboucher. Les hôtels à insectes et nichoirs, pensés et fabriqués par les élèves, en atelier au lycée, ont, entre autres, été présentés sur un stand lors de la dernière foire de Rouen. La soutenance du projet a enfin eu lieu la semaine passée, avec une partie orale en anglais, devant un jury composé d’enseignants et de professionnels du monde de l’entreprise. « Les élèves ont fait preuve d’autonomie, d’initiative, de sens du développement. Ils ont été brillants lors de l’oral, notés 40/40 sur le questionnaire en anglais », rapportent les enseignants qui ont encadré le projet, Catherine Ils ont fourmillé de bonnes idées pour réussir et Didier Pichon. Mardi dernier, tous les acteurs de la mini-entreprise étaient réunis pour recevoir le diplôme de la réussite à ce concours. Hervé Lecomte, le directeur du lycée de la Providence, a salué le succès de ce projet bien mené, alliant apprentissage de l’économie par l’expérience et la mise en œuvre d’actions de développement durable. Le bénéfice généré par le projet profitera à l’association Karuna Shechen, qui vient en aide aux victimes du récent tremblement de terre au Népal. Le programme Mini-Entreprise Développé par l’association Entreprendre pour Apprendre France, et décliné sur tout le territoire par les entités régionales, le programme Mini-Entreprise s’adresse à des jeunes volontaires de 14 à 26 ans, issus de tous établissements privés ou publics : collèges, lycées, CFA et structures d’insertion (Mission locale, EPIDE..). Cette activité réalisée principalement sur le temps scolaire, offre aux jeunes l’oppor- tunité de créer une entreprise de manière concrète. Chaque équipe participante et leurs professeurs sont accompagnés d’un conseiller issu du monde de l’entreprise et d’un membre de l’association EPA Haute-Normandie. Réparties en services et dotées d’un PDG, les Mini-Entreprises prennent en charge toutes les étapes de réalisation d’un produit ou d’un service de leur choix : de la recherche de l’idée à la conception en passant par la communication à la commercialisation. L’objectif du programme est d’abord la connaissance de l’entreprise, le fonctionnement et la gestion d’une petite société sur l’année scolaire. Il permet l’acquisition de compétences essentielles comme le savoir-être, l’autonomie, la prise d’initiatives et le travail en équipe. FECAmp Le 30 mai 2015 Les lycéens de La Providence se distinguent au championnat des mini-entreprises P etite cérémonie pour la remise du trophée de vicechampion au lycée La Providence, mardi dernier. Dix-sept élèves s’étaient portés volontaires pour monter la mini-entreprise Insect’Immo, productrice d’hôtels à insectes et de gîtes à oiseaux. Catherine Pichon et Didier Pichon, professeurs principaux des secondes pro-langues et 3e à vocation professionnelle, ne cachaient pas leur joie et leur fierté. Le proviseur Hervé Lecomte félicitait chaudement l’équipe pour avoir « porté haut les couleurs de La Providence : la réalisation commune de deux classes à orientations différentes s’est soldée par une belle réussite, prouvant que, comme dans le monde de l’entreprise, c’est ensemble qu’on arrive à faire de belles choses ». 40 points sur... 40 Présents à la finale régionale du 7e championnat des mini-entreprises le 21 mai au lycée Bartholdi, à Barentin, les cinq élèves représentant la mini-entreprise ont Un investissement pour le développement durable bien récompensé décroché une note de 40 points sur 40 à la soutenance orale qui se tenait en anglais. Cette finale faisait suite à la première sélection qui s’était opérée lors de leur représentation à la Foire internationale de Rouen, fin mars. nancier, ouverture de compte bancaire, recherche de sponsors, production et... vente, bien sûr. Insect’Immo a ainsi construit et vendu 115 unités. Les bénéfices de leur vente iront à l’association Karuna-Shechen créée par Matthieu Ricard, soutenant entre Pas moins de soixante projets autres les victimes des séismes étaient présentés, tous soute- au Népal. nus par EPA (Entreprendre pour apprendre), pour apprendre à se constituer comme de véritables entreprises : PDG, directeur fi- gisors Le 11 décembre 2014 Les lycéennes fondent leur micro-entreprise Voilà une façon originale de plonger les élèves de lycée professionnel dans l’univers de l’entreprise. La section gestion et administration vient de créer sa propre micro-entreprise de confection de bijoux. Avec son PDG, ses directrices de services et ses salariés… E n ce lundi après-midi, les élèves de la classe de seconde bac Pro « gestion et administration » du lycée Louise Michel ont rendez-vous avec leur professeur Sarah de la Moissonniere. En poussant la porte, l’ambiance tranche radicalement avec une salle de classe classique. Ici, pas de tableau noir faisant face à un alignement de tables. La pièce est aménagée façon « entreprise ». Aux quatre coins de la salle, des ordinateurs sont groupés par quatre, à la mode des Open space, au centre trône une table de réunion à proximité du bureau du profes- Les collégiens étaient présents au 6e salon régional des mini-entrepreneurs, seur. « C’est la première année à la Foire de Rouen, samedi 29 mars que nous testons ce dispositif », explique le professeur qui ajoute que les élèves soient maîtres soutien du professeur de Préven« C’est un moyen de produire de leur décision avec 51% des tion Santé environnement qui parts » justifie Sarah de la Mois- assure le volet fabrication. Les une rupture pédagogique ». sonniere. Service financier, mar- bijoux seront vendus samedi 13 keting et communication, service décembre de 8h30 à 16h30 dans Un PDG et plusieurs directrices commercial… la galerie du magasin Carrefour C’est dans cette ambiance que Market à Gisors. Les fonds réles seize élèves - toutes des CV et entretiens coltés serviront au financement filles - conçoivent depuis la ren- Le réalisme est poussé au point d’un voyage scolaire qui sera trée dernière l’organisation de de doter chaque pan de l’entre- organisé l’année prochaine. La leur micro-entreprise. Son nom : prise de sa directrice. « Nous micro-entreprise participera par Créat’eure de bijoux. « Nous fa- avons dû postuler aux postes ailleurs au concours régional de briquons des boucles d’oreilles qui nous intéressaient en rédi- l’association entreprendre pour et pendentifs à partir de produits geant un CV et en passant un apprendre en mars prochain. recyclés : des capsules de café et entretien en début d’année », de thé », présente Laury Sebire- explique une élève. Le projet est Matthieu Le Tirant Fefe-vre, PDG de cette micro-en- par ailleurs relayé par plusieurs treprise qui dispose de sa propre autres professeurs, les CV ayant structure juridique. « Nous avons été rédigés en cours d’Anglais ou opté pour une SCOP-SARL afin d’Espagnol ou encore grâce au gisors Le 18 décembre 2014 La petite entreprise… déjà en rupture de stock ! Les lycéennes victimes de leur succès ! L es élèves de seconde bac professionnel Gestion-Administration du lycée Louise Michel, sont entrées de plainpied dans le monde du travail samedi avec la vente de bijoux issus de leur propre entreprise : « Créat’eure de bijoux ». Les lycéennes patronnes qui faisaient la Une de notre titre la semaine dernière avaient installé un stand dans la galerie du supermarché Carrefour samedi. Et les clients étaient au rendezvous… Satisfaire la demande… Le stand était proposé au public toute la journée de samedi. En effet, samedi 13 décembre, elles vendaient leurs bijoux, dans la galerie du magasin Carrefour Market à Gisors et connaissaient leur première rupture de stock ! « Les élèves ont dû fabriquer sur commande, pour notre plus grand plaisir », se félicitait le professeur Sarah de la Moissonnière. Prochaine étape : l’inauguration de la mini-entreprise le lundi 12 janvier au restaurant scolaire du lycée. Les seize lycéennes se sont relayées toute la journée. gisors Le 25 février 2015 Des élèves de 2nde du lycée LouisAragon de Gisors ont créé une mini-entreprise S outenue par sa direction, Sarah de la Moissonnière, professeur au lycée LouisAragon, vient de lancer une initiative avec ses élèves de 2nde bac pro gestion/administration : la création d’une mini-entreprise en milieu scolaire. Nommée directrice par les 15 autres filles du groupe, Laury Sébire Lefevre dirige ainsi « Créat’Eure ». Mais chacune a son rôle dans cette enseigne de bijoux artisanale. Leurs réalisations semblent séduire, puisqu’elles dépassent aujourd’hui les 1 000 € de chiffre d’affaires. Concours régional Maintenant, ces lycéennes vont franchir un cap important, celui du concours régional des minientreprises. « La première étape, c’est une présentation commerciale à la foire de Rouen, avec 3 Ces jeunes filles sont très mobilisées pour leur entreprise 000 visiteurs potentiels. Il va falloir produire en conséquence. On dépasse, là, le cadre de la vente dans le supermarché local. Il va falloir se démarquer. On travaille notamment sur le packaging. » Quatre-vingt-cinq enseignes seront en concurrence, des collégiens jusqu’aux post-bac. Mais les Gisorsiennes veulent représenter la Normandie au niveau national, alors... Gisors Le 02 avril 2015 Le Lycée Louise-Michel ouvre ses portes à ses futurs élèves L e chantier n’est pas encore terminé mais la métamorphose est déjà très visible. Le lycée Louise-Michel de Gisors s’est totalement transformé. La structure s’est modernisée pour relever le défi de l’orientation des jeunes. Mais comment choisir sa filière ? Souvent, ces filles et ces garçons hésitent entre deux formations. Pour cela, l’établissement va tenir sa journée portes ouvertes. Un événement qui se veut être une opération séduction. (...) Au-delà de cette journée portes ouvertes organisée au lycée Louise-Michel de Gisors, l’établissement peut s’enorgueillir d’une réussite de la part de certains de ces élèves. Plus précisément, celles qui sont à la tête d’une mini-entreprise. Tapis rouge pour les lycéennes de Gisors Des bijoux en matériaux recyclés Cette fois, leurs réalisations, des bijoux autour de matériaux recyclés, ont séduit lors de la Foire internationale de Rouen. À tel point que ces 16 jeunes femmes ont même reçu le premier prix C’est une réussite de plus pour des organisateurs. cette mini-entreprise créée au sein du lycée professionnel. Por- Une satisfaction pour celle qui tées par leur professeur, Sarah fait office de P-DG, Laury Sebire de la Moissonnière, les élèves de : « Il y avait 80 autres mini-enbac pro gestion et administration treprises engagées. En fait, on ne cessent de fédérer un attrait devait accueillir les clients, présenter nos objets et essayer de pour leur initiative dans la ville. les vendre aussi. Mais parmi eux, il y avait des clients mystères. Il s’agissait en fait des organisateurs qui devaient juger notre comportement, notre aptitude et notre sérieux. Nous avons eu la meilleure note et nous en sommes très fières. » De quoi leur donner de l’optimisme avant une prochaine soutenance à l’oral qui a pour finalité de sélectionner la mini-entreprise qui représentera la Normandie lors de la finale nationale. Gisors Le 16 avril 2015 La mini-entreprise remporte le premier prix régional Les 16 élèves de seconde Bac Pro récompensées pour Créat’Eure L es 16 élèves de seconde bac pro gestion et administration du lycée Louise Michel raflent toutes les récompenses. À la tête d’une mini-entreprise Créat’Eure bijoux, déjà présentée dans nos colonnes, elles viennent de remporter le premier prix à l’occasion du salon régional des mini-entreprise dans le cadre de la foire de Rouen. Leur strcuture créée dans le cadre d’un cours spécialement dédié, sous le contrôle de leur professeur Sarah de la Moissonière, aura ponctué leur année scolaire avec deux grandes réussites. Car à la récompense que les filles viennent d’obtenir, il faut ajouter le succès des ventes. Réalisées dans la galerie commerciale de Carrefour Market, la mini-entreprise a dû faire face à plusieurs ruptures de stock. L’idée originale repose sur la fabrication de bijoux fantaisie conçus à partir de matières recyclées (capsule de café). Elles ont de quoi être fière… La micro-entreprise de confection de bijoux recyclés a été primée à la foire de Rouen. », de l’établissement. Un succès total donc pour ces élèves très investies qui n’hésitent pas à prendre sur leur temps personnel. Il faut dire que les conditions d’une véritable entreprise ont été recréées avec la nomination d’une directrice, de services commerciaux et marketing, de gestion administrative, comptable, et d’assistance technique. Un travail d’équipe Un présentoir dédié à leurs créa- Les différentes opérations réations a par ailleurs été réalisé par lisées leur ont rapporté 1 200 € la section « technique et usinage qui financeront un voyage en France ou à l’étranger. Belle réussite pour les élèves, leur professeur mais aussi pour le lycée Louise Michel qui prouve que la mise en situation réelle des élèves constitue un véritable moteur, qui a su motiver cette classe de seconde. Parcours Gisors L E S H A U T� N O R M A N D S O N T D U TA L E N T 17 Avril 2015 CRÉAT'EURE Créat’Eure : Leur mini entreprise ne connaît pas la crise ur mini entreprise ne connaît pas la crise nouvelle est née dans A sa tête, quidans se sont lancées ouvelleUne entreprise est entreprise née dans l'Eure. A sa tête,l’Eure. 16 lycéennes qui16 selycéennes sont lancées ception etdans la vente de bijoux fabriqués à partir de matières recyclables. la conception et la vente de bijoux fabriqués à partir de matières recyclables. CC taient en échec scolaire avant grer cette classe. Elles ont eu © Eric Bénard réat’Eure réat'Eure Bijoux est uneBijoux socié- est une société coopérative et parté coopérative et participative ticipative (SCOP) créée par une (SCOP) classe créée par classede du Seconde ondeune professionnelle lycée profesAragon de Gisors.du Cette entresionnelle lycéeLouis Aragon randeur le fruit du de nature Gisors.est Cette entreprise grande 16 deur élèvesnature accompagnées, est le fruit du travail utres,de de leur 16 professeur élèves accompagnées, omie,entre droit etautres, administration. de leur professeur la rentrée, l'équipe adroit tout mis d’économie, et administrace : raison sociale, capital de tion. , statut juridique, réalisation de ypes. L'enseignante à l'origine Depuis la rentrée, l’équipe a tout et, Sarah de la Moissonnière, mis en place : raison sociale, lle depuis deux ans et a fait de départ, du jurycapital du Concours régional statut juridique, réalisation de prototypes. ni-entreprises. Le petit groupe L’enseignante à l’origine du prope d'ailleurs cette année à ce permettait d’acquérir plus de Laury Sébire, directrice jet, Sarah de la Moissonnière, urs, ce qui apporte à toutes les cette fonction, j'ai postulé avec une Laury Sébire, directrice générale connaissances en beaucoup générale y travaille depuis deux ans a gérer ées" une motivation supplélettre de motivation et un entre"Jeet dois les équipes, vérifier moins de temps. Les élèves as- «Je dois gérer les équipes, vérifait partie du jury du Concours re. Cette mini-entreprise est tien d'embauche, nous avions cet leur travail et régler les éventuels similent de façon concrète leur fier leur travail et régler les évenrégional des mini-entreprises. Le ou e au réseau Entreprendre pour exercice à faire en anglais et aussi en conflits absences. Je dois égatuels conflits ou absences. Je programme théorique de l’anpetit groupe participe d’ailleurs ndre, qui a pour but de favoriser lement rédiger des courriers, par espagnol." née. Cette entreprise est réelle, dois également rédiger des courcette année à ce ce qui lorsque d'entreprendre chez lesconcours, jeunes exemple nous avons fait riers, par exemple lorsque nous nous travaillons avec de vrais apporte toutes les «salariées» évelopper leursà compétences Claire Charette, notre inauguration, j'ai dû écrire avons fait notre inauguration, fournisseurs ur un vrai une motivation supplémentaire. reneuriales. directrice commerciale au proviseur pour lui demander de projet, j’ai dû écrire au proviseur pour ce des qui locaux. donne Je dusuis sens age à Gisors pour rencontrer "Mon poste me correspond bien car nous prêter deà l’apprenluinégociation demanderet desuis nous prêter des tissage. équipe… j'aime la quelqu'un nature très timide et cette expéCette mini-entreprise est inscrite locaux. Je suis nature très tide déterminée. L'une dede mes missions rience au réseau Entreprendre pour Ap-m'a fait gagner en confiance." mide et cette expérience m’a est de faire le catalogue des bijoux que fait de laprendre, Moissonnière, qui a pour but de favo- Plusieurs filles étaient en échec gagner en nous vendons. J'aiconfiance.» aussi dû contacter Hillary directrice gnante riser l’esprit d’entreprendre chez Ngah, scolaire avant d’intégrer cette les magasins pour obtenir un stand marketing et communication suis très vite rendu compte les jeunes et de développer leurs classe. Elles ont eu de très de vente. NousNgah, avons directrice eu la chance "Ma mission est de m'occuper de mini-entreprise permettait compétences entrepreneuriales. bonnes notes au 1er trimestre, ce Hillary de vendre deux fois dans un superla page Facebook, faire la revue de érir plus de connaissances qui prouve que cette méthode marketing et communication marché, et avons fait 500 € de de chiffre presse et la conception d'affiches ucoup moins de à temps. Les m’occuper Reportage Gisors pour renconfonctionne bien. Travailler les «Ma mission est ère d'affaires lors de notre 1 pour promouvoir l'entreprise. Pour assimilent de façon concrète vente. trer toute l’équipe… unes avec les autres les motive dela page Facebook, faire la nous aider, une agence de commu- Nous adaptons nos produits selon les ogramme théorique de l'anet les responsabilise, par revue de presse et la concepnication nous a expliqué les ficelles ette entreprise est réelle, nous ventes et avons déjà réalisé plus de Sarah de la Moissonnière, ensei- exemple si l’une est absente, tion d’affiches pour promouvoir ons avec de vrais fournisseurs du métier. J'ai 3 assistantes, je leur 1 000 € de chiffre d'affaires depuis la gnante cela a de lourdes conséquences l’entreprise. Pour nous aider, une donne du travail. Pour occuper vrai projet, ce qui donne du création de l'entreprise." «Je me suis très vite rendu pour les « collègues ». Je les ai agence de communication nous l'apprentissage. Plusieurs compte que la mini-entreprise vu grandir depuis la rentrée.» a expliqué les ficelles du métier. Gisors Avril 2015 J’ai 3 assistantes, je leur donne du travail. Pour occuper cette fonction, j’ai postulé avec une lettre de motivation et un entretien d’embauche, nous avions cet exercice à faire en anglais et aussi en espagnol.» catalogue des bijoux que nous vendons. J’ai aussi dû contacter les magasins pour obtenir un stand de vente. Nous avons eu la chance de vendre deux fois dans un supermarché, et avons fait 500 € de chiffre d’affaires lors de notre 1ère vente. Nous adaptons nos produits selon les ventes Claire Charette, directrice comet avons déjà réalisé plus de merciale 1 000 € de chiffre d’affaires de«Mon poste me correspond bien puis la création de l’entreprise.» car j’aime la négociation et suis quelqu’un e déterminée. L’une de mes missions est de faire le Pour «liker» la page Facebook et découvrir les créations de Créat’Eure tapez Créat’Eure Bijoux Gisors sur les réseaux sociaux. Les bijoux sont fabriqués à partir de matériaux de récupération. Creat’Eure Bijoux prendra fin le 30 juin car les élèves les élèves doivent également apprendre à fermer une entreprise. Gisors Le 2 juillet 2015 L’année de tous les records pour la mini-entreprise Créat’Eure Bijoux tire le rideau J eudi en fin d’après-midi, un air de nostalgie envahissait la salle de restauration du lycée Louise Michel de Gisors. La mini-entreprise Créat’Eure tenait sa dernière assemblée générale avant sa dissolution. L’occasion de faire le point sur une année d’exception pour cette classe de seconde, qui, coachée par son professeur Sarah de la Moissonnière a battu tous les records. Plus de 3 000 € Premier succès : la création d’une entreprise, structurée et en état de marche. Les lycéennes s’investissent pour produire dans les conditions d’une véritable entreprise des bijoux réalisés à partir de capsules de café recyclées. Un film retraçant leur histoire, et Les lycéennes peuvent brandir fièrement leurs prix. réalisé par leur professeur, était présenté jeudi égrenant les nombreuses réussites de la mini-entreprise. Outre le premier prix de la foire de Rouen,obtenu au printemps dernier, la structure ter- La présidente de l’antenne locale des Restos du cœur a reçu un chèque de 100 €. mine avec un solde positif d’un peu plus de 3 000 €. Un chèque aux Restos du cœur Un chiffre bien supérieur à la moyenne des autres mini-entreprises de Haute-Normandie qui souvent se limitent à 500 €. Des fonds qui serviront à financer un voyage scolaire l’an prochain, mais aussi mis au service de la bonne cause,puisqu’un chèque de 100 € a été remis aux restos du cœur de Gisors. De quoi associer réussite économique et solidarité. Avant de prendre des vacances méritées, les élèves et leur professeur ont partagé un cocktail – sans alcool ! – en présence du proviseur, Eric Fauque. Matthieu Le Tirant goderville Le 02 février 2015 Une mini-entreprise V ingt-quatre élèves de 3e 1 et 2 de DP3 (découverte professionnelle trois heures) du collège André-Gide ont créé une mini-entreprise dénommée « Pot & Caux ». Depuis septembre dernier, les élèves travaillent sur ce projet et cette mini- entreprise est divisée en cinq services : communication et marketing, financier, technique, administratif et direction générale. Chaque service a un directeur, et une PDG, Manon Basille. Ils ont été choisis suite à leur lettre de motivation et à un entretien d’embauche avec la direction administrative du collège. Mmes Louis, Detret et M. Tabare sont les enseignants qui travaillent tous les jeudis matin sur ce projet avec l’association EPA (entreprendre pour apprendre) représentée par Caroline Bunel. Cette opération plaît énormément aux élèves car ils sont en Les élèves avec leurs professeurs conditions réelles du monde du budget est de 500 € avec l’EPA travail. et des apports extérieurs à qui ils rendront des comptes en assemSuite à une étude de marché, blée générale. ils ont choisi un produit (pot à En mars, ils participeront à la crayons en plastique ) qu’ils ont foire exposition de Rouen, au créé, fabriqué avec deux ma- concours des mini-entreprises chines du collège. Le nom a été organisé par l’académie puis préchoisi « Pot & Caux » tout comme senteront leur projet à un jury au un site Internet et un logo. Leur Havre. goderville Le 20 février 2015 Une mini-entreprise qui tourne plein pot L a mini-entreprise Pot & Caux du collège André-Gide a été créée en septembre dernier, en partenariat avec l’association EPA (Entreprendre pour apprendre). Vingt-quatre élèves, encadrés par trois professeurs (Mme Louis, Mme Detret et M. Tabaré) participent au projet dans le cadre de l’option DP3 (découverte professionnelle 3 heures). En début d’année, les élèves ont cherché un produit à commercialiser. Le 13 novembre, à l’unanimité et à la suite d’une étude de marché, le produit choisi était le pot à crayons décliné sous trois versions et, le 20 novembre, le nom de Pot & Caux pour l’entreprise était retenu. En novembre, les élèves ont rédigé leurs lettres de motivation pour postuler dans deux services au choix (direction générale, communication-marketing, secteur technique, administratif, financier et commercial) et passé des entretiens d’embauche. Les élèves ont présenté leur entreprise et leur projet à des camarades et professeurs intéressés communication...) pour la bonne commercialisation du produit, tout en préparant le concours du Salon régional des minientreprises-EPA dont la première étape se déroulera lors de la Foire expo internationale de Rouen fin mars 2015. Une bien belle manière Depuis décembre, chaque ser- pour ces élèves, en tout vice effectue ses différentes mis- cas, d’aborder le monde du sions (financement, conception, travail et de l’entreprise. Des pots à crayons originaux Goderville Le 05 avril 2015 Entreprendre pour apprendre L a mini-entreprise Pot & Caux du collège André Gide a tenu son premier stand à la foire expo internationale de Rouen. Tous les élèves de cette mini-entreprise se sont relayés toute la journée sur le stand pour présenter et vendre et leurs produits. Des jurés sont passés pour évaluer le stand et ses services et la note attribuée sera communiquée à la fin du challenge EPA (entreprendre pour apprendre) dont la seconde partie se déroulera en Mai. Manon Basille, P. d-g et les directeurs de chaque service de cette mini-entreprise étaient présents lors du passage des jurés. Chaque élève a fait de son mieux pour convaincre les clients de la foire expo d’acheter les produits au cours de la journée qui s’est terminée par la cérémonie de remise des prix de la foire. Les élèves se sont relayés toute la journée pour attirer le chaland goderville Le 10 avril 2015 Pot & Caux à la foire de Rouen L a mini-entreprise Pot & Caux du collège André-Gide de Goderville a tenu son premier stand à la foire exposition internationale de Rouen. Tous les élèves de la mini-entreprise se sont relayés toute une journée sur le stand pour vendre et présenter leurs produits. Différents jurés sont passés pour évaluer le stand et ses services, la note attribuée sera communiquée à la fin du challenge EPA (Entreprendre Pour Apprendre) dont la seconde partie se déroulera en mai. Les directeurs de chaque service et la PDG (Manon Basille) étaient présents lors du passage des jurés. Chaque élève a fait de son mieux pour convaincre les clients de la foire d’acheter les produits. La journée s’est terminée par la cérémonie de remise des prix de la foire au cours d’un cocktail. Convaincre les clients d’acheter leurs produits, tel était le défi des collégiens goderville Le 12 juin 2015 Les objectifs dépassés L es élèves du 3e 1 et 2 de DP3 (découverte professionnelle 3 heures) ont créé avec leurs professeurs une mini-entreprise et mis en création des pots à crayons originaux. Les directeurs de service de la mini-entreprise Pot & Caux du collège AndréGide se sont rendus à une soutenance orale, devant 4 jurys, à Barentin pour participer à la deuxième phase du championnat Entreprendre pour apprendre. En fonction des notes attribuées, la mini-entreprise se classe 18e sur 53 participants (catégorie collège). Actuellement, la mini-entreprise finit d’honorer les commandes des clients, qui ont largement dépassé les objectifs. Classés 18e sur 53 lors de la deuxième phase du championnat Entreprendre pour apprendre Gonfreville-l’Orcher Le 20 avril 2015 Les collégiens créent une mini-entreprise C ’est par le biais de l’association Entreprendre pour apprendre que dix-sept élèves de 3e du collège Gustave-Courbet ont fabriqué une lampe de bureau. Une lampe pas comme les autres, construite en bois recyclé, pour rester dans l’esprit du label Développement durable dont bénéficie le collège. Les pièces métalliques ont été ouvragées par les élèves de Segpa et déclinées en plusieurs exemplaires par la mini-entreprise Green Light. Une mini-entreprise structurée comme une grande, avec un P.D.G., un service commercial et de production... Green Light était présente au Salon des mini-entreprises dans le cadre de la Foire internationale de Rouen, le 3 avril dernier. Les professeurs Mme Chantalou et M. Hervé, qui encadrent le projet, les ont accompagnés. Un projet qui a le soutien d’Éric Vernat, Dix-sept collégiens de Gustave-Courbet ont créé leur mini-entreprise principal du collège. Cette étape du championnat régional des mini-entreprises regroupe 86 collèges et lycées de l’académie de Rouen. En 2014, la mini-entreprise du collège, Patères and Co, avait reçu le prix spécial de l’association Entreprendre pour apprendre. Autre signe positif : les ventes de lampes sont prometteuses et ce projet a permis de mobiliser les élèves autour de la conception, de la création et de la vente. Un pari gagnant pour l’avenir. gonfreville-l’orcher Le 1er mai 2015 Des collégiens entreprenants I nscrits à l’option découverte professionnelle, dix-sept élèves de 3e du collège Gustave-Courbet ont créé cette année une mini-entreprise grâce à l’aide de l’association Entreprendre pour apprendre. Encadrés pour la 2de année consécutive par leurs professeurs, Mme Chantalou et M. Hervé, ils ont réalisé une lampe de bureau en bois recyclé (pour rester dans l’esprit du label développement durable détenu par l’établissement) ; si les pièces métalliques sont ouvragées par les élèves de SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) les lampes ont été fabriquées en de multiples exemplaires par une mini-entreprise fonctionnant sous le vocable Greenlight comme une “grande” avec un conseil d’administration, un service commercial... Des collégiens innovants Soutenus dans leur démarche par le principal, Éric Vernat, les jeunes entrepreneurs ont participé au Salon des mini-entreprises organisé dans le cadre de la Foire internationale de Rouen le 3 avril dernier et, s’il va sans dire que les ventes s’avèrent d’ores et déjà prometteuses, cette action devrait servir de booster pour les collégiens dans la suite de leur cursus. grand quevilly Le 09 juin 2015 « Happy’Do » du lycée Val de Seine championne nationale des mini-entreprises L a mini entreprise Happy’Do du lycée Val de Seine à Grand-Quevilly a été élue Championne nationale catégorie post-bac lors du 7e Championnat national des mini-entrepreneurs EPA (Entreprendre pour Apprendre) qui s’est déroulé à Paris au ministère de l’Économie, le 3 juin dernier. Happy’Do est une mini-entreprise créée en septembre 2014 par les dix-huit élèves de la classe de BTS Assistant de Gestion PME-PMI au lycée Val de Seine à Grand-Quevilly. La minientreprise commercialise des bouillottes sèches à base de graines de lin biologique et parfumées avec des huiles essentielles biologiques ou naturelles telles que la pomme, le lavandin ou l’ylang-ylang. Ces bouillottes ont la particularité d’être à la fois locales, artisanales et originales. De plus, elles apportent du réconfort pour trouver le sommeil et ont un effet antalgique contre les douleurs. Sur le stand, les jurys, les visiteurs et accompagnateurs, ont pu découvrir la grande bouillotte « Happy’Meuh » au prix de 16 euros, la petite bouillotte « Happy’senteur » pour les placards et voitures au prix de 4 euros et le bandeau relaxant pour les yeux « Bandeau Cocooning » au prix de 3 euros. Le 21 mai 2015, les mini-entrepreneurs avaient été sacrés champions régionaux et ils ont pu défendre leur projet à Paris. grand quevilly Le 10 juin 2015 Près de Rouen, une mini-entreprise étudiante championne de France La mini-entreprise Happy’Do, créée par des élèves de BTS de Grand-Quevilly, près de Rouen, a remporté le concours Entreprendre pour apprendre, organisé au ministère de l’Économie. M ercredi 3 juin 2015, des élèves du lycée Val de Seine, à Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), sont allés défendre leur projet de mini-entreprise au ministère de l’Économie, de l’industrie et du numérique, à Paris. Avec succès, puisque Happy’Do, leur création, a remporté le concours national des mini-entrepreneurs, « Entreprendre pour apprendre », dans la catégorie post-bac. À l’œuvre, 18 élèves de BTS assistant de gestion PME-PMI. Le 21 mai 2015, ils avaient eu les faveurs du jury au niveau régional, qui les avaient sacrés champions de Haute-Normandie. Prime au local et à l’artisanal Happy’Do commercialise des bouillottes sèches à base de graines de lin biologique et parfumées avec des huiles essentielles biologiques ou naturelles telles que la pomme, le lavandin ou l’ylang-ylang, détaillent les organisateurs du concours. Ces bouillottes ont la particularité d’être à la fois locales, artisanales et originales. De plus, elles apportent du réconfort pour trouver le sommeil et ont un effet antalgique. Les lycéens de Grand-Quevilly sont allés défendre leur projet au ministère de l’Economie. (Photo Maxime Dufour) Un véritable organigramme Au sein de la mini-entreprise, les élèves se sont répartis les tâches comme dans une « véritable » entreprise. L’organigramme comporte ainsi un présidentdirecteur général, un directeur général, une directrice de la communication, une directrice financière ou encore une directrice de la production. Le jour de la finale, aux côtés d’apprentis entrepreneurs venus de toute la France, les lycéens de Grand-Quevilly se sont fait forts de porter haut les couleurs de la Normandie, sur leur stand. En fin de journée, ils ont reçu leur prix des mains de Thibault Lanxade, vice-président du Medef en charge de TPE-PME. Fabien Massin grand quevilly Le 17 juin 2015 Une mini-entreprise championne de France La mini-entreprise Happy’Do, créée par des élèves de BTS de Grand-Quevilly, a remporté le concours Entreprendre pour apprendre, organisé au ministère de l’Économie. M ercredi 3 juin, des élèves du lycée Val de Seine, à Grand-Quevilly, sont allés défendre leur projet de mini-entreprise au ministère de l’Économie, de l’industrie et du numérique, à Paris. Avec succès, puisque Happy’Do, leur création, a remporté le concours national des mini-entrepreneurs, « Entreprendre pour apprendre », dans la catégorie post-bac. À l’œuvre, 18 élèves de BTS assistant de gestion PMEPMI. Le 21 mai, ils avaient eu les faveurs du jury au Les lycéens de Grand-Quevilly sont allés défendre leur projet au ministère de niveau régional, qui les avaient l’Economie.Photo : © Maxime Dufour sacrés champions de Haute-Normandie. Au sein de la mini-entreprise, les élèves se sont réparti les tâches « Happy’Do commercialise des comme dans une « véritable bouillottes sèches à base de » entreprise. L’organigramme graines de lin biologique et par- comporte ainsi un présidentfumées avec des huiles essen- directeur général, un directeur tielles biologiques ou naturelles général, une directrice de la comtelles que la pomme, le lavan- munication, une directrice finandin ou l’ylang-ylang, détaillent cière ou encore une directrice de les organisateurs du concours. la production. Le jour de la finale, Ces bouillottes ont la particula- aux côtés d’apprentis entreprerité d’être à la fois locales, artisa- neurs venus de toute la France, nales et originales. De plus, elles les lycéens de Grand-Quevilly apportent du réconfort pour se sont faits forts de porter haut trouver le sommeil et ont un les couleurs de la Normandie, sur effet antalgique. » leur stand. grand quevilly Le 17 juin 2015 Happy Do championne nationale des Mini-Entreprises Le 3 juin, la mini-entreprise Happy Do a remporté la finale nationale du championnat des Mini-Entreprises. Q uelques jours auparavant, la mini-entreprise rouennaise avait remporté la finale régionale à Barentin. Happy Do, c’est un projet qui a vu le jour il y a près d’un an, au lycée Val de Seine de Grand Quevilly. La professeur de communication des 1ères années de BTS assistant de gestion propose alors à ses élèves la création d’une minientreprise. De la box beauté à la bouillotte Les 18 élèves de la classe adhèrent immédiatement au projet. « Au début, nous avions pensé à créer une box beauté remplie de produits naturels et un doudou localisable grâce à une puce », explique Florent Gambu, directeur général d’Happy Do. Mais le manque de temps et d’argent - seulement 500€ de capital contraint les étudiants à modifier leur projet. «Nous avons mélangé les deux idées et opter pour la création de bouillottes cousues à la main remplies de graines Le 3 juin, la mini-entreprise a remporté la finale nationale du concours. A retrouver sur www.happydo.fr de lin bio», indique Marie Hannier, élève de BTS. Parfumées aux huiles essentielles bio, les bouillottes peuvent se chauffer au micro-ondes ou se placer au réfrigérateur. Après avoir été conçues à l’aide de produits locaux par les étudiants, les bouillottes ont commencé leur commercialisation. Et même si la mini-entreprise n’est pas pérennisée, l’aventure a suscité des vocations. «Ça nous a donné envie de créer notre propre entreprise.» Pour le professeur, le défi est remporté. le havre Le 16 février 2015 Des collégiens de Jacques-Monod ont créé leur micro-entreprise Enseignement. Des élèves de 3e du collège Jacques-Monod ont créé leur micro-entreprise. Ils seront présents à la foire expo de Rouen C ’est presque une entreprise comme les autres. Il y a un dirigeant avec son assistant, un service communication, un service commercial et un atelier de fabrication. Quatorze élèves de 3e du collège JacquesMonod se sont lancés dans l’aventure de l’entreprise depuis septembre dernier. L’association Entreprendre pour apprendre, affiliée à l’Éducation nationale, est à l’origine du projet. « Cela fait trois ans que cette action est reconduite avec succès. Toutes les initiatives sont prises par les élèves eux-mêmes. C’est quelque chose qui permet de développer leur autonomie », explique Julien Ilef, professeur de physique-chimie qui accompagne les élèves avec deux autres collègues. Horloges et bijoux Toutes les étapes de la création d’entreprise ont été respectées. Des entretiens d’embauche ont été menés par l’équipe de direction préalablement choisie par les élèves. Mathieu, 14 ans, est le patron. Il est accompagné dans sa tâche par Junior, vice-président. « C’est moi qui supervise le travail. Il existe également un service administratif qui m’épaule. Chacun fait son boulot mais c’est surtout un travail d’équipe », confie Mathieu. À l’atelier, les élèves fabriquent des horloges Les élèves consacrent trois heures par semaine à l’élaboration de leurs projets. L’activité de la micro-entreprise consiste à récupérer des touches de claviers pour fabriquer des horloges ou des accessoires de mode de type pendentifs ou bracelets. « Nous avons déjà fabriqué une trentaine d’horloges », indique Mickaël, 15 ans. « La seule contrainte que nous leur avons imposée, c’est de s’inscrire dans une démarche de développement durable », ajoute Vincent Chrétien, professeur d’histoire-géo. « Nous avons réalisé un logo et nous menons des actions de publicité. Notre prochaine étape, c’est la fabrication de nos cartes de visite », rappelle Suméya, 14 ans, du service communication. Le 28 mars, les élèves présenteront leur production à l’occasion de la foire expo de Rouen. « Ils vont bénéficier d’un stand. D’autres micro-entreprises créées par des collégiens seront également présentes. Il leur faudra démarcher des clients », confie Julien Ilef. Puis, une soutenance à l’oral se déroulera au mois de mai. Le projet le plus abouti sera sélectionné et pourra concourir au niveau national. F. H. le havre Le 27 avril 2015 Des lycéens innovants récompensés Éducation. Treize élèves de Schuman ont participé au Salon régional des mini-entreprises où ils ont décroché un prix. P our la 7e année consécutive, le salon régional des minientreprises s’est tenu au Parc des expositions de la métropole Rouen Normandie. La manifestation a été accueillie à l’occasion des animations temporaires de la Foire internationale de Rouen et a rassemblé pas moins de 800 jeunes de 14 à 25 ans issus des établissements scolaires ou de structures d’insertion de la région Haute-Normandie. Dans le cadre d’un projet annuel et en partenariat avec l’association Epa (Entreprendre pour apprendre), treize élèves de la classe de 1re STL du lycée RobertSchuman-Perret, étaient présents avec leur produit phare : le mix lavandé de la mini-entreprise Parfuma’Prod. Une eau mise au point Grâce à leurs expériences dans le monde de la chimie, ces minientrepreneurs ont mis au point une eau. « Les visiteurs ont apprécié l’originalité de notre stand ainsi que la fraîcheur de Une cérémonie de félicitations a eu lieu mardi dernier au lycée Robert-Schuman-Perret nos produits », raconte une des élèves. En effet, tout au long de la journée, des jurys ont visité les stands des mini-entreprises. Plusieurs prix étaient en jeu, comme le prix de la Relation client, le prix du Développement durable ou le prix des Mini-entrepreneurs, qui est revenu à ce groupe d’élèves havrais. Une cérémonie de félicitations a été organisée en présence des personnes qui ont apporté leur soutien aux mini-entrepreneurs. Étaient présents lors de cette manifestation, le proviseur, Mme Robert, M. Lucas, le parrain de Parfuma’Prod, les professeurs accompagnateurs, Mme Delamare Sire et M. Perrottey, et l’ensemble de la classe de 1re STL1 ainsi que le personnel du lycée. le havre Le 30 juin 2015 Les collégiens de Claude-Bernard ont créé leur mini-entreprise Vie scolaire. Les élèves du collège Claude-Bernard ont créé leur mini-entreprise, dans laquelle chacun tenait un rôle bien précis. P our la troisième année, les élèves option DP3 (découverte professionnelle) du collège Claude-Bernard ont créé leur mini-entreprise. Le but est d’initier ces jeunes à la vie économique et au monde de l’entreprise. La mini-entreprise fonctionne sur le modèle d’une société anonyme et développe un produit ou un service en vue de sa commercialisation. Aider les Restos du Cœur Dès la rentrée, ces quinze élèves de 3e, encadrés par leurs enseignants Alexandre Froufe, Simon Jacquin et Maïté Galasso, ont décidé de créer « Corserdia » (nom issu de « cœur » en latin et grec et du mot « service ») afin d’aider l’association des Restos du Cœur. De septembre à juin, ils se sont réunis trois heures par semaine pour gérer leur entreprise en accomplissant un certain nombre de tâches : vente d’actions, étude de marché, rédaction de statuts... Un PDG a été nommé ainsi que des responsables techniques et financiers, des chargés de communication ou de marketing, chaque collégien occupant un poste précis. « C’est une immersion de l’élève dans le concret, déclarait Christophe Dehaudt. Acteur du projet, le jeune découvre le monde de l’entreprise. » Aidés par l’association Entreprendre Pour Apprendre, les jeunes entrepreneurs ont d’abord effectué une collecte au collège après une opération de sensibilisation sur cette grande association d’utilité publique. Ils ont ensuite trouvé un partenaire : Market Sanvic, qui a offert 15 kg de bonbons dont l’intégralité du montant de la revente est allée aux Restos du Cœur. Les élèves ont présenté leur projet sur un stand à la Foire Internationale de Rouen en mars, et ont passé un oral devant des professionnels en mai. « Les gains n’ont pas été que financiers, les jeunes ont acquis autonomie et confiance en eux », expliquait Maïté Galasso, en dressant un bilan très positif du projet Les élèves ont mis les bonbons en sachets pour les vendre à la Foire de Rouen le mesnil-esnard Le 20 février 2015 Des lycéens de La Châtaigneraie créent leur mini-entreprise T rente-deux élèves de première et terminale bac technologique STMG (sciences et technologies de management et de gestion) du lycée La Châtaigneraie se sont lancés dans l’aventure du concours organisé par « Entreprendre pour apprendre », une association dont le but est de favoriser l’esprit de création des jeunes et de développer leurs compétences entrepreneuriales. Un porte-manteau avec une ventouse Les lycéens ont créé une minientreprise avec services techniques, financiers, marketing, commercial, ressources humaines et communication. Dénommée Yoma (Young manager), elle fabrique et commercialise un « porte-tout-partout » un portemanteau avec une ventouse. Il se fixe partout. L’ idée est issue d’un « brainstorming » et a été développée en association avec la filière tôlerie de l’établissement. Jérémy Letestu, Margaux Lebacgz et Audrey Sommier, trois des dirigeants de la mini-entreprise, présentent le logo de Yoma Avec ce projet, les lycéens participeront au salon des mini-entreprises à la prochaine Foire de Rouen et Yoma sera peut-être sélectionnée pour aller en finale au concours national à Paris... le mesnil-esnard Le 10 mars 2015 Le « porte-tout partout » : un prototype créé par les étudiants C Depuis plusieurs années, les jeunes de première et terminale STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) participent au concours « entreprendre pour apprendre ». Pour cela, ils doivent créer leur mini-entreprise. e concours national, délocalisé dans chaque académie, est animé en commun avec le rectorat et des entreprises privées. C’est la Mat-mut, qui parraine la mini-entreprise. La première assemblée générale des actionnaires, qui comprennent directeur, parrain, jeunes du lycée, professeurs et représentants des familles, s’est tenue mercredi 18 février. Une véritable entreprise Cette mini-entreprise dure le temps d’une année scolaire et fonctionne comme une véritable entreprise : avec une présidente directrice générale, Audrey Sommier et une directrice adjointe Hélène Bance. Le service des ressources humaines, des relations clients, du marketing et de la communication, un service des finances et un service technique complètent l’organigramme. Trente-deux salariés sont embauchés avec un contrat de travail en bonne et due forme. « Nous consacrons deux heures tous les mercredis à notre entreprise. Nous avons, avec le service marketing, créé notre logo Yoma (young manager). Le personnage de ce logo représente la réussite. Puis, nous nous sommes penchés sur la problématique du produit : quel type de produit commercialiser ? Nous avions eu l’idée d’un économiseur de dentifrice, mais c’était déjà en vente sur internet. Les mini-entrepreneurs sont motivés De plus nous avions à répondre à certains critères pour le concours : le produit devait être écologique, pratique et répondre à un besoin du consommateur. Nous avons opté pour un petit objet que nous pouvions fabriquer en interne et que nous avons appelé « porte-tout partout ». Il ressemble à un petit porte-manteau, est en métal, se colle au mur par une ventouse et peut porter une charge conséquente », décrit Audrey Sommier. Présentation du prototype Un prototype est présenté aux actionnaires lors de cette réunion. Il a été réalisé avec la section métallerie du lycée. Il sera peint de différents coloris. « Le service financier a calculé le coût de revient : il est de 3 €. Nous devons nous tenir à une enveloppe de 350 €. Après les vacances de février, nous allons pouvoir le commercialiser, d’abord en interne, puis lors des portes ouvertes, et surtout à la Foire de Rouen » explique Audrey. En effet, « le porte-tout partout » sera présenté à la Foire de Rouen, au stand des mini-entreprises, le vendredi 3 avril toute la journée. S’il est retenu, un grand oral aura lieu au mois de mai. La soutenance se fait en anglais, en région puis à Paris si l’entreprise est sélectionnée. À la fin de l’année, si des bénéfices ont été réalisés, les avances seront d’abord remboursées et l’argent restant sera remis pour l’année suivante ou utilisé pour une sortie avec les deux classes. « Ce concours est très enrichissant, il permet de nous confronter au monde réel et aux problématiques de l’entreprise » dit Audrey Sommier. le trait Le 12 avril 2015 Les collégiens de Charcot ont présenté leur « Enroulimax » au salon de la mini-entreprise L ’Enroulimax est un objet conçu, réalisé et commercialisé par la mini-entreprise du collège Charcot, qui était présente à la foire-exposition de Rouen. L’ustensile présenté, et vendu, consiste en un support simple autour duquel on peut enrouler les fils des écouteurs d’un baladeur. L’objet comporte une encoche pour immobiliser les écouteurs avant de commencer l’enroulement des fils. Relativement flexible et aux angles arrondis, il présente l’avantage, dans la poche, de ne pas gêner ni blesser. Comme toujours, les jeunes mini-entrepreneurs ont eu à concevoir le produit, à en étudier les débouchés commerciaux, et à trouver les financements nécessaires à sa réalisation. Un peu de trac et beaucoup de bonne humeur à l’heure de vérité La présentation, avec vente, à la foire de Rouen, était évidemment le test ultime pour l’équipe ayant mené l’opération. Une équipe bénéficiant aussi de l’expérience acquise par ses prédécesseurs, car ce n’est pas la première fois que le collège du Trait met en place une mini-entreprise. louviers Janvier-Mars 2015 Une brigade au lycée Decrétot Au sein du lycée Decrétot de Louviers, est née en septembre dernier, la mini-entreprise Allô la brigade !, à l’initiative des élèves de 1ère année de BTS hôtellerie-restauration. Elle propose des prestations cuisine et service ainsi que des cours de cuisine chez les particuliers. Avec deux professeurs d’économie-gestion, un professeur d’anglais, et l’appui de l’as- sociation « Entreprendre pour apprendre » (EPA), 36 étudiants de 1ère année de BTS hôtellerie-restauration ont eu l’opportunité d’apprendre le fonctionnement d’une en- treprise réelle et son organisation. La classe a pour cela été divisée en plusieurs services : opérationnel, commercial, administratif et financier, avec des direc- teurs à la tête de chacun d’eux, et a nommé deux PDG pour superviser l’ensemble. Cette mini-entreprise a pour objectif principal le perfectionne- contacter les clients potentiels, ment professionnel des 36 étu- les démarcher,… cela nous perdiants de BTS. met de connaître bien mieux le marke- ting, d’associer la théorie « Nous assurons les services à la pratique », expliquent les chez nos clients, nous renfor- étudiants. çons notre savoir-faire en cui- Ces « mini-entrepreneurs » sine et prenons de l’assurance. se préparent également au Cette expérience est donc enri- concours académique « Entrechissante pour notre avenir de prendre pour apprendre », qui futurs restaurateurs ou entrepre- se déroule le 3 avril 2015 à la neurs. Nous avons pu apprendre foire internationale de Rouen à gérer des ressources humaines, et qui sélectionnera les minien termes de management nous entreprises retenues au niveau avons beaucoup évolué. De plus, national. L’ensemble des mini-entrepreneurs La création de « Allô, la Brigade ! » est une véritable réussite : les étudiants ont déjà à leur actif un banquet de 40 couverts, et leur activité est en pleine essor puisque certaines réservations s’étalent déjà jusqu’à la fin de l’année scolaire, avant sa fermeture définitive en juin 2015. Tous les bénéfices récoltés sont versés à l’association Action contre la faim. Louviers Le 10 février 2015 Allô la Brigade ! mini-entreprise gérée par des lycéens de Décrétot, propose ses services S i vous souhaitez profiter sur place des talents des jeunes élèves du lycée Décrétot de Louviers, vous pouvez faire appel à Allô la brigade ! Dans le cadre de la scolarité, cette minientreprise, gérée par les élèves de BTS 1re année, peut venir chez vous dresser une table, préparer le menu (pour lequel vous aurez quand même fait les courses) et assurer le service. La même équipe donne également des cours de cuisine à domicile. Les 36 élèves forment le staff, encadrés par un professeur de gestion-mercatique. En fin d’année scolaire, leurs bénéfices seront versés à une organisation caritative. Allô la brigade, tél. 06 77 79 70 83 ; http://allolabrigade.wix.com/allolabrigade Louviers Le 31 mars 2015 Des étudiants de Decrétot ont créé leur mini-entreprise, Allô La Brigade ! Original. Les élèves du lycée hôtelier Decrétot, à Louviers, se déplacent à domicile pour concocter puis servir le dîner. Ils ont créé leur mini-entreprise. Découverte. V ous recevez mais n’avez pas envie de passer la journée derrière les fourneaux ? Les lycéens de Jean-BaptisteDecrétot, à Louviers, vont peutêtre pouvoir vous aider. Trois menus au choix Sous l’impulsion de ses enseignantes d’économie et de gestion, Sophie Jannot et Laurence Leguillon, une classe de BTS du lycée hôtelier s’est lancée dans l’aventure d’une mini-entreprise à l’automne dernier. Allô La Brigade propose aux particuliers ou entreprises de préparer et servir à domicile le menu de leur choix. Trois sont proposés : brasserie, traditionnel et prestige. Briefing Dernièrement un matin, Léanna Houze, l’une des deux P-DG de la mini-entreprise, briefe d’abord ses camarades sur la prochaine prestation, un dîner « prestige » (20 €) pour 20 convives. Les consignes : « éviter les tensions en cuisine » et « checker », autrement dit vérifier le déroulement de la préparation des mets et leur service. Les étudiants en cuisine devront être sur place dès 14 h, ceux assurant l’accueil et le service à 16 h. Etapes enregistrées que, toutes les étapes de la prestation sont enregistrées : fiches techniques pour les courses - à Laurence Leguillon : « Où en est-on ? » Toute intervention de La brigade est préparée dans les moindres détails faire par le client -, préparation et dressage des plats, prix de revient (les bénéfices de la minientreprise seront reversés à une œuvre caritative), le commercial et l’administratif. groupe doit partir acheter les ingrédients pour faire un test de la préparation des plats, qui seront bien sûr goûtés avec le professeur de cuisine et photographiés pour choisir le dressage. Car l’aspect du plat servi compte aussi La salle est une vraie ruche où dans l’appréciation du client et circulent de poste en poste des convives, qui seront invités... l’autre P-DG, Claire Cauchois, à remplir un questionnaire de ainsi que l’enseignante présente. satisfaction en fin de soirée. Son collègue, Laurent Cosseron, prépare quant à lui les étudiants qui présenteront, en anglais, la INFOS PRATIQUES préparation d’un cocktail, le Bo- Pour contacter La Brigade, qui ra-Bora. Cela se fera à la Foire de propose aussi des cours de cuiRouen, au concours des mini-en- sine à domicile : treprises, ce vendredi. Comme en tél. 06 77 79 70 83 ou cuisine, chacun a sa tâche. http://allolabrigade.wix.com/allolabrigade ; Facebook.com/AlloUn repas-test Pas de temps à perdre ! Un petit LaBrigade Louviers Le 03 mai 2015 L’association EPA Haute-Normandie a décerné le prix relation client aux élèves du BTS du lycée Décretot L a classe de BTS du lycée Décretot a participé au 7e Salon des mini-entreprises à la foire de Rouen début avril. Sous le nom de « Allô la Brigade » (voir notre édition du 1er avril), le projet consistait en la préparation et le service de dîners à domicile. Le client avant tout Les étudiants avaient pour l’occasion monté un stand pour faire connaître leur activité. Ils ont proposé des démonstrations de cocktails, de pancakes, suivis de dégustation et de pliages de serviettes. À l’issue du Salon des mini-entrepreneurs, l’association EPA Haute-Normandie (Entreprendre pour apprendre) leur a décerné le prix de la meilleure relation client. Gageons que c’est le début d’une grande aventure. Les mini-entrepreneurs de La Brigade (photo lycée Décretot) Maromme Le 18 mars 2015 Les étudiants en BTS du lycée Sainte-Thérèse de Maromme ont créé une mini-entreprise « Savoir ver », la mini-entreprise fondée par la classe de BTS négociation et relation client du lycée SainteThérèse, a tenu son assemblée générale. Son objectif, outre le fait de monter un projet en commun et de se familiariser avec le monde de l’entreprise, est de distribuer un produit utile et de qualité. Les étudiants se sont donc décidés pour la distribution de gobelets recyclés, recyclables et personnalisables, lavables à la main et au lave-vaisselle « Nous avons souhaité associer le caractère écologique du produit à un aspect festif », explique Thomas Hedde, PDG de l’entreprise. Les acheteurs de ces gobelets, vendus 3 € l’unité, sont les traiteurs, les bars, les discothèques, mais aussi les particuliers pour leurs fêtes et cérémonies. La mini-entreprise « Savoir ver » compte trente-trois salariés, dont dix commerciaux mini-entreprises au Parc-Expo de Rouen, qui se déroulera les 27, 28 mars et 3 avril. prendre) finance le projet par le biais d’avances remboursables. Émanation d’Epa France, qui regroupe une vingtaine d’associations, elle a pour but de développer l’esprit d’entreprise des jeunes et les compétences d’entrepreneurs. Créée pour ne durer que le temps d’une année scolaire, la mini-entreprise a le même fonctionnement et les mêmes objectifs qu’une société ordinaire. Elle compte trente-trois salariés, dont dix commerciaux, et cinq « Savoir ver » a, à ce jour, réuni Présente au services, tels que le marketing ou 220 € de capital et a aussi déve7e salon des mini-entreprises loppé un partenariat avec la MatGaëtan Grisel, le directeur com- les ressources humaines. mut, le Parc-Expo de Rouen et le mercial, annonce que, pour faire Crédit Agricole. connaître le produit, « Savoir L’association Epa Haute-Norver » participera au 7e salon des mandie (Entreprendre pour ap- Mont Saint aignan Novembre 2014 Acteurs de la ville Devenir chef de produit ou directeur marketing alors que l’on est encore sur les bancs de l’école, c’est possible grâce à Entreprendre pour apprendre, une association régionale qui a vu le jour il y a six ans et dont l’objectif est de développer l’esprit d’entreprendre auprès des 14-25 ans. V aloriser le savoir-être et le savoir-faire des jeunes, leur donner confiance par la concrétisation d’un projet et rapprocher l’école et l’entreprise sont sur la feuille de route d’Entreprendre pour apprendre (EPA), basée à Mont-Saint-Aignan. ”Nous intervenons de la 4e et jusqu’à bac+2 via une convention passée avec l’Education nationale, explique Benoit Gaillard, l’un des trois coordinateurs régionaux. Deux tiers de notre public sont des élèves de 3e dans le cadre de leur parcours découverte professionnelle”. Chaque classe qui choisit de créer sa mini-entreprise est soutenue par EPA qui en assure le cadre juridique et financier. Un coordinateur intervient une fois par mois pour donner les grandes lignes de la création d’entreprise et encadrer le travail. Organigramme, étude de marché, conception et faisabilité du produit, recherche de four- nisseurs... ont ainsi permis à un dock de portable en bouteilles de shampooing recyclées ou à une coupe à sauce clipsable sur les assiettes de voir le jour. À la fin de l’année scolaire, les mini entreprises sont dissoutes mais avant cela, elles participent aux championnats de HauteNormandie qui se déroulent en EPA travaille aussi avec la Mission deux étapes : elles sont notées locale, avec un suivi plus régulier par un jury à la Foire de Rouen, des jeunes qu’elle accompagne puis les créateurs en herbe soudans leur insertion profession- tiennent leur projet. Les lauréats nelle. ”Il s’agit avant tout de leur régionaux sont ensuite présenfaire reprendre confiance”, pré- tés au jury national. cise Caroline Bunel, également Et les jeunes hauts-normands se coordinatrice. défendent bien puisque récemUn objectif atteint puisqu’à ce ment, les mini entrepreneurs de jour, 90% de ces jeunes ont, soit la Mission locale de Rouen et trouvé un travail, soit repris une d’un lycée de Vernon ont respectivement terminé champion de formation. France et troisième de leur catégorie. Un résultat qui reflète la Une activité accrue qualité du travail quotidien des De 15 projets à sa création, EPA trois coordinateurs. ”On se sent - dont l’activité est financée utile !”, concluent-ils. par des subventions publiques et des partenaires privés - suit Entreprendre pour apprendre cette année 84 mini entreprises 26 rue Alfred Kastler soit entre 1 200 et 1 500 jeunes. tél. 06 26 11 09 71 Chacune est parrainée par un chef d’entreprise qui apporte haute-normandie.entreprendrepour-apprendre.fr | son expérience. neufchâtel en bray Le 18 décembre 2014 Des lycéens créent leur minientreprise d’objets décoratifs Julien est le jeune PDG de Garden Steel Metal, une entreprise dédiée à la création d’objets décoratifs en métal. Particularité de cette société : elle entre dans le cadre des mini-entreprises chapeautées par le lycée Georges-Brassens. G arden Steel Metal, un nom anglais pour une mini-entreprise 100% brayonne. Depuis quelques semaines, elle propose des objets décoratifs en métal personnalisables. Chien (du berger allemand au caniche en passant par le husky) écureuils, poussins, papillons, hérissons et autres espèces sont au cœur du projet personnalisable. « On peut ajouter un mot sous l’objet à condition qu’il soit assez court. Le client peut aussi choisir les couleurs » précise Julien. Vissé au portail, le décor « chien » peut ainsi porter la mention Danger. De la recherche de l’idée jusqu’à la vente du produit, Julien, le PDG et son équipe n’ont rien négligé. « Pour la forme, on utilise un logiciel spécifique. On propose ensuite une maquette au client qui valide ou pas sa commande » poursuit Clément. Garden Steel Metal est une mini-entreprise gérée par des lycéens volontaires. Elle est spécialisée dans la création d’objets décoratifs en métal Fin d’activité prévue en juin 2015 La durée de vie de la mini-entreprise est comptée. A la fin de l’année scolaire 2014-2015, l’activité cessera et laissera sans doute place à une nouvelle mini-entreprise. Mais pour l’heure, les « salariés » et « patron » de Garden Steel Metal souhaitent Depuis septembre, chaque jeudi faire prospérer leur petite affaire après-midi, Audrey la comptable, comme de vrais pros afin de dégager Kévin, directeur de communication, des bénéfices. Lucas, chargé du bureau d’études, dessins et recherches, Anthony, Ils reçoivent également le soutien de Mathieu et Thibault les opérateurs, leur marraine Gaëlle Forteau de l’enClément le responsable d’atelier treprise AMCS (conception et réalisasont aux côtés de Julien. Tous sont tion métallique) : « On fournit un peu volontaires. Ils étudient dans les de tôle et on apporte nos conseils sections Technicien du froid ou pour les aider à déterminer les prix ». chaudronnerie. Ils ont pu mettre Les élèves sont aussi soutenus par en place leur projet avec le réseau leurs enseignants ou encore Olivier Entreprendre pour apprendre. Il Dolé, assistant auprès du chef des nécessite une à deux heures de tra- travaux et représentant du réseau vail par semaine. Entreprendre pour apprendre mais aussi des entreprises ou commerces neufchâteloises. En contrepartie de l’utilisation et usure des machines, le lycée demande une petite participation financière aux lycéens. Mais il devrait encore rester une coquette somme à la fin de l’année scolaire. Une fois les comptes clôturés, les jeunes entrepreneurs recevront des bons ca-deaux à hauteur des bénéfices réalisés. Vendus entre 7 et 15 euros pour les modèles de moyenne taille et environ 20 euros pour les plus grands, les objets peuvent être commandés par mail (gardens-teel.metal@gmail. com) ou téléphone (02.35.94.99.20) jusqu’en juin 2015. Il faut compter une semaine de délai après validation du prototype. neufchâtel-en-bray Le 16 avril 2015 On craque pour « ConfiCrac », la mini-entreprise de 14 collégiens Framboise-pomme, poire-vanille, orange et caramel - beurre salé sont les quatre saveurs de confiture proposées par Confi Crac. Particularité de cette société : il s’agit d’une mini-entreprise gérée par des collégiens. Avis aux gourmands. R égal des yeux et des papilles, la mini-entreprise a été lancée à l’automne dernier par quatorze élèves de 3e du collège Albert Schweitzer. Elle est spécialisée dans la confection de confitures et se nomme ConfiCrac. A ce jour, plus de 120 pots ont déjà été vendus. Une belle récompense pour ces apprentis patrons. Et elle en cache une autre. Ils ont en effet eu l’agréable surprise de recevoir le prix des mini-entrepreneurs au cours de la Foire expo de Rouen le 3 avril dernier alors qu’ils étaient face à une trentaine de concurrents. « C’est une surprise. Personne ne s’y attendait. On a mis du temps à réagir quand notre nom a été prononcé », expliquent les élèves. La mini-entreprise Confi Crac du collège Albert Schweitzer a obtenu le prix des mini-entrepreneurs le 3 avril à la Foire-expo de Rouen. », se souviennent Aurélie, la pdg, Sabrina, directrice commerciale, Kevin directeur financier, Elodie directrice marketing, Emma directrice technique et l’ensemble « On a fait des mises au point » des « salariés ». Mais ce défi ne D’ici la fin de l’année scolaire, ils fait pas oublier aux élèves, le breespèrent écouler entre 200 et vet à décrocher dans quelques 300 pots de confiture framboise- semaines. pomme, poire-vanille auprès des enseignants et de leurs proches. De la paëlla à la confiture En bons marmitons, ils ont tra- Pour certains, cette expérience vaillé la qualité, les associations a été révélatrice. « Cela nous de saveurs dans la cuisine de la donne une expérience pour plus SEGPA. tard dans la vente, » estime Sabrina. Pour Emma, cela confirme Cours de chimie, dosage, cuisson, son souhait de poursuivre ses essais, mises en pots, packaging, études en cuisine. C’est l’occacommunication… ont passionné sion aussi de travailler en équipe, les élèves. « On a fait des mises apprendre à faire des concesau point afin que cela soit parfait sions, se plier à la décision de la majorité…. Ils ont été rapidement confrontés à cette réalité, notamment pour le choix de l’activité. A l’origine, les élèves souhaitaient se lancer dans la paëlla, un univers bien loin des confitures. Pour des raisons d’hygiène, le concept paëlla n’a pas été retenu. Seul garçon de l’équipe, le timide Kevin veille sur les finances. Motivé par cette aventure depuis le lancement, il a adressé, comme les autres élèves, une lettre de motivation aux professeurs qui ont joué les « chasseurs de tête » pour distribuer les postes à responsabilité. Mais pour donner vie à leur projet, les élèves ont eu besoin d’argent. Ils ont démarché des neufchâtel-en-bray Le 16 avril 2015 commerçants neufchâtelois. « Il s’agissait d’une avance remboursable. Avec les bénéfices, on va payer ce que l’on doit et s’accorder une sortie en fin d’année », précise Mme Lelong. Ce projet de mini-entreprise dans l’établissement est une grande première et suscite la fierté de la principale Armelle Laroque et des professeurs (M. Thuillier, professeur de physique-chimie, Mme Letellier en histoire-géographie et Mme Lelong en français) qui encadrent cette minientreprise. Elle a vu le jour dans le cadre de l’option DP3 (classe de découverte professionnelle 3 heures), un dispositif qui propose aux élèves des classes de 3e une approche du monde professionnel par une découverte des métiers, fonctionnement de l’entreprise et son environnement économique et social. D’ores et déjà, Armelle Laroque espère reconduire la mini-entreprise pour la période 2015-2016 Les futurs « collégiens-patrons » choisiront une autre activité. par Cynthia Lhérondel Neufchâtel-en-Bray Le 21 juin 2015 L’esprit d’innovation au lycée Brassens Les professeurs et les élèves des classes de première industrielle du site professionnel du lycée Georges-Brassens ont présenté les différents projets mis en œuvre depuis la rentrée. À quelques jours des vacances d’été, les professeurs et les élèves des classes de première industrielle du site professionnel du lycée Georges-Brassens ont présenté les différents projets mis en œuvre depuis la rentrée. « C’est le point final aux actions menées durant l’année », a expliqué Bertrand Leguérinel, chef de travaux. Pas moins de cinq projets ont vu le jour. L’un des plus emblématiques, appelé Course en cours, avait pour but de monter une écurie de F1 afin de concevoir et faire courir une voiture de course miniature. Deux équipes de trois élèves ont été constituées : Team Drag Speed et Electrofive. « Cent seize équipes étaient inscrites sur l’académie de Rouen et 36 ont été sélectionnées pour la finale régionale », expliquent les lycéens. Team Drag Speed a obtenu la 5e place régionale et le trophée de la voiture la plus rapide dans la catégorie lycée. L’équipe Electrofive a terminé à la 33e place de la finale régionale. Deux prix du Rotary Club Montage clim a été mené par les élèves de bac pro TCI et TFCA. L’objectif était la fabrication d’un support en acier sur roulettes, l’installation sur ce support, d’un climatiseur, type cassette, et sa mise en service. Ils ont été récompensés par un prix du Rotary club de Neuchâtel-Forges. D’autres lycéens ont opté pour le concours vidéo de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) proposant aux élèves de présenter leur vision de la prévention au travail au travers de films courts. « Le jury a classé notre projet Superprotector dans les 20 premiers parmi les 92 en lice », indiquent les cinéastes amateurs. Huit jeunes ont, eux, participé au 7e championnat des minientreprises, avec l’association Entreprendre pour apprendre, en créant Garden steel métal, proposant des sculptures métalliques peintes ou vernies pour le jardin. Ceci en partenariat avec l’entreprise AMCS et sa directrice des ressources humaines, Gaëlle Forteau. « À travers nos produits, notre objectif est de présenter les métiers de la chaudronnerie encore mal connus du grand public », expliquent les lycéens qui ont obtenu un prix du Rotary. Un autre projet concerne la fabrication d’un mannequin de maintenance qui a impliqué six élèves en formation de technicien en chaudronnerie industrielle. L’ouvrage constitué d’un plancher, d’un escalier, d’une plate-forme de travail et d’un garde-corps en construction métallique est destiné à permettre aux élèves de planifier et réaliser des interventions de maintenance, dans l’établissement scolaire, dans les conditions réelles. Le projet a également été récompensé par un prix du Rotary. Notre-dame-de-gravenchon Le 10 avril 2015 Les enfants ont des projets U n tramway, un parc d’attractions, une ludothèque intercommunale... Des projets originaux ont été présentés mercredi par les élèves de trois écoles de Grandcamp, Lillebonne et Gravenchon dans le cadre d’un programme d’éducation à la citoyenneté et de découverte du monde économique. Développé par l’association Entreprendre pour apprendre, le programme Notre commune s’adresse à des classes de CM1, CM2 et 6e des écoles élémentaires et des collèges de France. Pour la quatrième année consécutive, l’association EPA HauteNormandie, présidée par Xavier Prévost, et la plate-forme ExxonMobil de Gravenchon se sont associées pour proposer le programme aux élèves du territoire. Cinq ateliers Cette année, les classes de Grandcamp (Saint-Exupéry), de Lillebonne (Le Clairval) et Gravenchon (Charles-Péguy) ont souhaité y participer et, au cours de cinq ateliers d’une heure et demie, les élèves se sont intéressés au fonctionnement d’une collectivité avec les différents secteurs économiques, les métiers... Un parc accrobranches pour ces élèves de l’école Charles-Péguy aider à identifier les besoins du territoire pour y apporter une réponse, à se mettre en situation de dirigeants et organiser une activité », explique l’association Entreprendre pour apprendre. matin dans la salle de l’Escale avec la participation de toutes les classes. Les élèves ont donc fait la promotion de leur projet aux parents, aux élus et aux élèves des autres écoles. À l’issue des ateliers, les deux cents enfants étaient ensuite conviés à inventer un projet pour leur commune ou leur territoire et à le concevoir sous la forme d’une maquette lors des cours d’arts plastiques. Ils devaient aussi étudier son fonctionnement, la clientèle potentielle, les fournisseurs, un slogan... et se préparer à le présenter de manière orale. L’école Charles-Péguy a présenté de nombreux projets : une tyrolienne (« cela fera plaisir aux gens et donnera des sensations ») et un parc accrobranches pour le parc du Telhuet (« un endroit pour s’amuser »), un tramway reliant Lillebonne à Gravenchon (« pour réduire la pollution et permettre aux personnes, qui n’ont pas le permis, de se déplacer »), un muséum d’histoire naturelle (« un projet qui réunit les passionnés d’animaux et les scientifiques »), une animalerie vétérinaire (« pour éviter d’aller « L’objectif est de leur faire Un forum découvrir le monde écono- En effet, pour la première fois, mique qui les entoure, de les un forum était organisé mercredi Notre-dame-de-gravenchon Le 10 avril 2015 loin ou d’en acheter par Internet ») et un parc animalier et fleuri (« avec une serre, un espace toilettage et un bain moussant pour les grands animaux »). L’école du Clairval a présenté un musée d’art pour Bolbec (« avec des tableaux et des sculptures »), un parc d’attractions Simpson (« avec une grande boule, un ascenseur, des toboggans et des animaux ») et un parc multisport activités (« avec une tyrolienne, du BMX, du skate, un mur d’escalade et une chute verticale »). Des idées à reprendre L’école de Grandcamp a présenté une piste cyclable intercommunale (« avec un monticule pour faire des acrobaties »), une ludothèque intercommunale (« qui serait installée près de la MJC de TrouvilleAlliquerville »), un centre commercial (« pour éviter de se déplacer loin et avec des prix moins chers qu’ailleurs ») et un bowling express (« c’est marrant et très excitant »). Les enfants ont fait preuve de beaucoup de créativité. Certains projets, qui ne demandent pas beaucoup d’investissements, seront peut-être repris par des collectivités, comme la piste cyclable reliant les communes autour de Grandcamp. Notre-dame-de-gravenchon Le 10 avril 2015 Trois classes de CM2 ont participé au programme « Notre commune » L e programme « Notre commune » s’adresse à des classes de CM1, CM2 et 6e de toute la France. Les objectifs sont l’éducation à la citoyenneté, la découverte du monde économique local et l’appréhension de la gestion d’un projet. Cette année, les classes de l’école Saint-Exupéry de Grand-Camp, du Clairval de Lillebonne et de Charles-Péguy de Gravenchon y ont participé. Les élèves ont présenté leurs projets lors d’un forum, mercredi matin à l’Escale en présence de parents, professeurs et élus. Tyrolienne, tramway, pistes cyclables, musée d’art étaient au programme. Offranville Le 21 mai 2015 Les prix de l’action professionnelle remis aux lycéens et apprentis L e Rotary Club a remis les Prix de l’action professionnelle de l’année scolaire 20142015, mardi soir au lycée JeanRostand. Le principe est simple : les clubs service Rotary (Dieppe, Dieppe Côte d’Albâtre, Dieppe Ivoire, Saint-Valery, Neufchâtel, Tôtes, Eu) et Inner Wheel regroupent leurs moyens pour organiser un concours qui touche la formation professionnelle. Des délégués des clubs vont visiter les équipes d’élèves dont la candidature a été enregistrée, dans leurs établissements. Leurs projets s’inscrivent dans cinq domaines : travaux manuels collectifs, travaux manuels individuels, sociétal, innovation, servir d’abord. Chaque établissement peut présenter au maximum trois projets. 4 600 € de prix sont distribués. Dans l’esprit des organisateurs, il s’agit d’encourager les jeunes à aborder les métiers manuels sous l’angle de l’excellence. Le palmarès Innovation : 1. lycée Neruda (Programmation robotique d’un système élévateur) ; 2. lycée du Vimeu (casque de réalité virtuelle à partir d’un smartphone) ; 3. lycée de la Côte d’Albâtre (système de fermeture automatique de portes et volets en fonction de la lumière et de la température) Les lauréats sont venus de très nombreux établissements Travail manuel collectif : 1. CFA Côte d’Albâtre (création d’une girouette de clocher, qui cherche une installation permanente) ; 2. Émulation Dieppoise (quatre chaises métalliques) et lycée du Vimeu (conception de symboles en métal représentant l’activité du territoire, robinetterie et serrurerie, ainsi que le V de Vimeu pour aménager un rond-point) ; 3. lycée Rostand (draisienne pour la décoration d’une entreprise paysagère au passage du tour de France). 1er accessit : lycée Brassens (objets pour les jardins en chaudronnerie dans le cadre d’une mini-entreprise) ; 2e : CFA Côte d’Albâtre (puzzle en mosaïque sur le thème du 19 août 42) ; 3e : lycée Brassens (support didactique mobile en climatisation, objet de démonstration dans les forums) ; 4e : CFA Marcel-Sauvage (création d’un banc de dépannage pour un brûleur fuel) ; 5e : lycée Brassens (mannequin de maintenance représentant une unité de fabrication de fibre de verre). Encouragements : MFR du Vimeu (conception et aménagements paysagers d’un rond-point, en partenariat avec le lycée du Vimeu) Travail manuel individuel : 1, 2 et 3 : lycée du Golf (confection d’un vêtement sur le thème de l’impressionnisme) pacy-sur-eure Le 25 février 2015 Des collégiens créent Pacy’on massage, leur mini-entreprise A vec le soutien de trois professeurs et de l’association Entreprendre pour apprendre, 15 élèves de la classe DP3 (découverte professionnelle trois heures) du collège GeorgesPompidou de Pacy-sur-Eure ont créé leur mini-entreprise. « En groupe, nous avons cherché des idées, examiné plein d’activités différentes. Et après élimination, quatre ont été sélectionnées, souligne Chloé, P.-D.G. Nous avons opté pour la promotion de kits de massage car prendre soin de soi, c’est dans l’air du temps ! Les gens sont fatigués, ils ont besoin de se détendre, de faire une pause. » Après concertation, la mini-entreprise a été baptisée Pacy’on massage. Des recherches ont été réalisées sur Internet, « une étude de marché », pour trouver les meilleurs produits. « Nous avons aussi interrogé des gens afin de connaître leurs envies, ce qui plaît le plus. » À l’issue de ce travail, le kit massage a pris forme. Les acteurs de la mini-entreprise baptisée Pacy’on massage 9,50 € ou 12 € « Nous avons sélectionné des produits bio et naturels : des huiles de massage, un massetête, un oreiller chauffant et une bouillotte pour le cou fabriquée par nos couturières. » Une petite centaine de coffrets vont être produits, « avec deux formules : l’une à 9,50 € et l’autre aux alentours de 12 €», informe Mathilde, P.-D.G. adjointe. La vente est annoncée sur le marché de Pacy-sur-Eure, au Salon des entreprises de Rouen, via le site du collège et au sein même de l’établissement. « Les parents seront également sollicités. Nous sommes très motivés et ferons tout pour écouler le stock ! » pacy-sur-eure Le 03 mars 2015 L’esprit d’entreprise ! C haque élève de la DP3 (Découverte Professionnelle 3 heures) du collège Pompidou bénéficie d’un poste bien défini au sein de la mini-entreprise créée au début de l’année scolaire. Chloé a été nommée à la direction générale, assistée de Mathilde, directrice adjointe. Au service marketing, on trouve Juliette qui a sous ses ordres Léa, Maxence et Paul, à l’administratif, Eloïse et Laureen, aux finances Margot, soutenue par deux comptables Célia et Anthony, au service technique, Lorélia et ses trois collaboratrices Camille, Coline et Marie. « Dans l’air du temps » Très motivés, les élèves se sont d’abord réunis pour trouver le bon filon. Ils ont procédé par élimination « on avait pas mal d’activités différentes possibles ». À la fin des discussions, il ne restait que quatre choix en lice dont un « coffret touristique sur la Haute-Normandie. Mais nous avons pensé que le thème de la détente du corps était plus vendeur, dans l’air du temps ». Pour en avoir le cœur net, ils ont effectué des recherches sur Internet ainsi qu’une étude de marché dans la rue, « on a interrogé des gens afin de connaître leurs désirs, ce qui pouvait leur plaire ». « Que du naturel » Confirmation reçue et ayant tous les éléments en mains, la direc- Quand les collégiens lancent leur mini-entreprise… tion a décidé de la stratégie à suivre. Le service marketing a détecté des lieux favorables pour écouler le stock : le marché de Pacy (le « Nous diffusons des kits de jeudi), le salon de la mini-entremassage comprenant un flacon prise à Rouen « où nous aurons d’huile essentielle, un masse- un stand », le site Internet du tête, une bouillotte pour le cou collège et « une page Facebook et un oreiller chauffant », an- créée qui a déjà pas mal de vinonce Chloé, la PDG de l’entre- siteurs. Nous avons l’intention prise. Des produits de qualité « de proposer les coffrets au sein et que du naturel, du bio. même de l’établissement et aux Les bouillottes, avec du riz à l’in- parents ». térieur, sont fabriquées par nos Afin d’être encore plus visible, couturières dans notre local de des flyers et des cartes de visite production. Et les huiles de mas- sont en projet. « On a appris pas sage ont été sélectionnées sur mal de choses sur la gestion de Internet ». l’entreprise, qu’il fallait être sérieux et rigoureux pour que cela Marketing marche bien ! ». La vente est sur les rails, avec une production en cours d’une - “Pacy on massage”, infos par centaine de kits de massage avec mail : pacyonmassage@laposte. deux formules, l’une attractive à net 9,50 € et l’autre plus complète aux alentours de 12 €. pays de caux Le 27 mars 2015 Des Cauchois dans le coup Salon régional de la Mini Entreprise L e Salon régional de la minientreprise se tient pendant trois jours, dans le cadre de la Foire Exposition de Rouen, au Parc des Expositions de la Métropole. Quatre-vingt-six projets sont proposés cette année par huit cents jeunes de 14 à 25 ans issus des établissements scolaires ou des structures d’insertion de Haute-Normandie. Plusieurs collèges et lycées cauchois seront présents sur les stands afin de présenter leurs réalisations, ainsi que les structures qui les fabriquent et les commercialisent. Trois années Ce vendredi 27 mars, une classe du lycée professionnel Descartes montrera ses plateaux apéritifs avec socles en bois créés par la mini-entreprise Plato Mix. Insect Immo, portée par une classe de seconde du lycée privé La Providence de Fécamp, dévoilera ses hôtels à insectes. La troisième découverte professionnelle du collège André-Gide de Goderville exposera les pots à crayons en forme de loup ou autres little monsters de Pot and Caux. Le lendemain, samedi 28 mars, les troisième du collège RenéCoty d’Auffay, établissement spécialiste du concours, viendront avec leur kit pour petit déjeuner Kit D jeunes. Ils seront accompagnés, entre autres, par des élèves du collège Cathe- rine-Bernard, dont la mini-entreprise Tercero fabrique des enceintes passives en boîtes de Pringles. Le vendredi 3 avril, les collégiens doudevillais d’AndréRaimbourg dit Bourvil présenteront Housse n’Caux et ses housses pour téléphone portable en lin thermoformé. Leurs camarades du collège LouisBouilhet de CanyBarville ont lancé Lomesa, qui réalise des savons senteur pomme d’Api ou pomme d’amour. Les Fécampois du collège Paul-Bert ont imaginé Craie Les produits de la mini-entreprise Tatasse, des tasses décorées de Craie Tatasse du collège Paul-Bert de motifs à la peinture ardoise. Le Fécamp collège Gustave-Courbet de Gonfreville-l’Orcher commercialisera prises dont la deuxième et derGreen Light, des lampes en métal nière partie se déroulera le 21 et bois de palettes recyclées. mai à Barentin. Les lauréats hautLes participants recevront la vi- normands de chaque catégorie site du jury composé de person- (collèges, lycées, post-bac et ininalités de l’Éducation nationale tiatives emplois) sont qualifiés et du monde de l’entreprise. Ils pour le championnat national, pourront décrocher un des cinq les 2 et 3 juin, au ministère des prix en jeu. C’est également pour Finances et de l’Industrie à Paris. eux la première phase du champar Gh.a. pionnat régional des mini-entre- Pays de caux Le 29 mai 2015 Pas de cauchois à Paris Le 21 mai s’est tenue la finale régionale du championnat des Mini-Entreprises au lycée A. Bartholdi de Barentin. Près de 600 jeunes, issus des Mini-Entreprises de toute la région haut-normande, ont défendu les couleurs de leur équipe devant un jury composé de personnalités du monde de l’éducation et de l’entreprise. L es lauréats régionaux de chaque catégorie iront défendre leur titre au championnat national à la capitale les 2 et 3 juin prochains mais le jury a tranché : il n’y aura pas de Cauchois à Paris. Les mini-entrepreneurs se sont pourtant distingués. Dans la catégorie collège, les vice-champions sont les doudevillais du collège André-Raimbourg avec le projet Houss’N Caux, des housses de téléphone portable en tissu de lin thermoformé. Autre équipe cauchoise sur la deuxième marche du podium, dans la catégorie lycée cette fois, les lycéens d’une Vice-champions catégorie Lycée : Insect’Immo, Lycée La Providence, Fécamp classe de seconde de La Provi(259,25 pts) - Hôtel à insectes en bois dence à Fécamp terminent vicesoutenance orale devant un jury Pour Houss’N Caux, les colléchampions grâce à Insect’Immo, composé de personnalités du giens de Doudeville ont obtenu un produit hôtelier pour insectes. monde de l’éducation et de l’en- 250,75 points (à moins de 9 treprise. Les participants ont pré- points des vainqueurs). Dans la Notés à l’oral sur 300 points senté leur produit et/ou service, catégorie Lycées, les fécampois Pour cette seconde et dernière expliqué leurs choix en termes et leurs hôtels à insectes en bois épreuve du championnat (la derde communication ou stratégies décrochent 259,25 points avec nière étape se déroulait les vende développement, détaillé leur un éccart de moins de 3 points dredis 27 mars et 3 avril à la Foire comptabilité…. derrière les vainqueurs. exposition de Rouen, NDLR), les équipes de Mini-Entrepreneurs Leur note, sur 300 points, a comont présenté leurs projets et plété celle attribuée lors de leur réalisations à l’occasion d’une première prestation à Rouen. pays de caux T E R R I TO I R E Des projets pour leur Des projets pour leurcommune commune juillet - septembre 2015 Juillet - Les enfants aiment leur ville. La preuve : ils ont des projets pour elle. Les enfants aiment leur ville. La preuve : ils ont des On l’a découvert lors de la quatrième édition de l’opération « notre qui leur quatrième éditioncommune de l’opération»,« notre commune », propose d’imaginer les entreprises de demain territoire. demainsur surle le territoire. ACTUALITÉS L’opération « notre commune » c’est en quelque sorte un échange de bons procédés : pendant 5 semaines, à raison d’une séance d’une heure trente chaque fois, les enfants de primaire et de 6e de différents établissements du territoire planchent sur un projet de création d’entreprise locale. Ils se projettent ainsi dans leur futur de façon concrète, en se frottant aux réalités de la vie locale économique. En retour, leur commune et les entreprises locales peuvent s’inspirer de leurs idées, si elles sont retenues. L’opération « notre commune » c’est en quelque sorte un échange de bons procédés : pendant 5 semaines, à raison d’une séance d’une heure trente chaque fois, les enfants de primaire et de 6e de différents établissements du territoire planchent sur un projet de création d’entreprise locale. T E Ils R R I se TO Iprojettent RE ainsi dans leur futur de façon concrète, en se frottant aux réalités de la vie locale économique. En retour, leur commune et les entreprises locales peuvent s’inspirer de leurs idées, si elles sont retenues. Idées folles bienvenues Pour la 4e édition de cette opération, organisée comme les années précédentes par l’association régionale EPA (Entreprendre pour apprendre en Haute-Normandie) avec l’appui d‘ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon, trois classes de CM2 des écoles de Notre-Dame-de-Gravenchon (Charles Péguy), Grandcamp (Saint-Exupéry) et Des projets pour leur commune Idées folles bienvenues Pour la 4e édition de cette opé- Les projets, y compris les ration, organisée comme les plus fous, ont été préLesannées enfantsprécédentes aiment leur par ville.l’assoLa preuve : ils ont projets sentés aux des parents et pour aux elle. On l’a découvert lors de la quatrième de l’opération « notre communesous », quiforme leur propose d’imaginer les entreprises de entreprises de ciation édition régionale EPA (Entredemain sur lepour territoire. prendre apprendre en maquettes. Parmi les réaHaute-Normandie) avec l’appui lisations remarquées : la « L’od‘ExxonMobil pération « notredecommune » c’est en quelque Lillebonne (Le Clairval) étaient réunies. Notre-Dame- tyrolienne de fou géante » projets, «y compris les plus fous, ont été sorte un échange de bons procédés : pendant le parc Les du Telhuet, de-Gravenchon, trois classes de dans présentés»aux 5 CM2 semaines, à raison séance d’une le roiheure des tramways (oùparents et aux entreprises sous forme des écoles de d’une Notre-Dametrente chaque fois,(Charles les enfants de primaire et de l’on accepte lesmaquettes. animaux),Parmi les réalisations remarquées : de-Gravenchon Péguy), e « tyrolienne deGrandcamp 6 de différents établissementset duleterritoire « parc de lalafaune fleurie de », lefou géante » dans le parc du (Saint-Exupéry) Juillet - Août - Septembre 2015 musée d’artTelhuet, », etc. •« le roi des tramways » (où l’on accepte les Lillebonne Clairval) étaient d’«entreprise planchent sur (Le un projet de création réunies. locale. Ils se projettent ainsi dans leur futur de animaux), le « parc de la faune fleurie », le « musée façon concrète, en se frottant aux réalités de la vie locale économique. En retour, leur commune et les entreprises locales peuvent s’inspirer de leurs idées, si elles sont retenues. Idées folles bienvenues Pour la 4e édition de cette opération, organisée comme les années précédentes par l’association régionale EPA (Entreprendre pour apprendre en Haute-Normandie) avec l’appui d‘ExxonMobil d’art », etc. • La science, ils aiment Pendant que les « petits » s’investissaient pour leurs communes, leurs aînés tentaient leur chance au 6è « Sci-Tech Challenge ». Ce challenge européen organisé avec les lycées situés à proximité des sites industriels d’ExxonMobil a pour objectif d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études Li Le pré de la Te an d’a pour apprendre en ppui d‘ExxonMobil hon, trois classes de me-de-Gravenchon (Saint-Exupéry) et 15 organisé avec les lycées situés à proximité des sites industriels d’ExxonMobil a pour objectif pays de caux d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études supérieures dans le domaine des mathématiques,Juillet juillet - septembre 2015 des sciences et des technologies. A chaque étape, des volontaires des sociétés du groupe en France partagent leur expérience professionnelle et conseillent les élèves lors des différentes épreuves. La 6e édition a réuni une centaine d’élèves dont ceux du Lycée Guillaume le Conquérant, de Lillebonne, en finale le 11 mars. La science, ils aiment P endant que les « petits » s’investissaient pour leurs communes, leurs aînés tentaient leur chance au 6e « SciTech Challenge ». Ce challenge européen organisé avec les lycées situés à proximité des sites industriels d’ExxonMobil a pour objectif d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études supérieures dans le domaine des mathématiques, des sciences et des technologies. A chaque étape, des volontaires des sociétés du groupe en France partagent leur expérience professionnelle et conseillent les élèves lors des différentes épreuves. La 6e édition a réuni une centaine d’élèves dont ceux du Lycée Guillaume le Conquérant, de Lillebonne, en finale le 11 mars. pont-audemer Le 21 avril 2015 Des élèves de 1ère ont lancé leur mini-entreprise Lycée Jacques Prévert de Pont-Audemer D es élèves de 1ère STMG (sciences et technologie du management et de la ges-tion) au lycée Prévert de Pont-Audemer viennent de créer une mini-entreprise dans le but d’acquérir une expérience professionnelle. L’entreprise est baptisée « Prévert saveurs », dirigée par Dwayne Lecornu et Marine Langendoërfer. Elle propose des paniers de fruits et légumes ainsi que du miel, de la confiture et du jus de pommes. Tous les produits vendus proviennent de producteurs locaux. Les élèves vendent également des paniers qu’ils ont fabriqués. Ils les vendent sur commande tous les vendredis (sauf ceux où ils participent au concours des mini-entreprises). Ces élèves de 1ère scolarisés au lycée Jacques Prévert ont lancé leur mini-entreprise qui fabrique notamment des paniers. Leur entreprise concourt pour le championnat régional des minientreprises. Les élèves ont déjà participé au septième salon des Mini-entreprises situé à la Foire de Rouen le 3 avril dernier. La deuxième phase du championnat Les jeunes entrepreneurs se ré- régional aura ieu le 21 mai à unissent tous les jeudis après- Barentin. midi pendant une 1 h 30 afin de préparer les commandes pour le lendemain. Ils font appel à un maraîcher qui livre le vendredi pour assurer la fraîcheur des produits vendus. Pour contacter et commander des paniers, contactez : [email protected] ou par leur page Facebook : Prévert Saveurs Pont-Audemer. Cette expérience leur aura permis de découvrir le monde du travail et les différents métiers d’une entreprise. Rouen Juillet 2014 Mémoville : une année de mini-entreprise Depuis juin 2011, la Matmut s’est engagée aux côtés de l’Association « Entreprendre pour Apprendre ». Des managers du Groupe Matmut accompagnent des élèves de la région Haute-Normandie dans la création de mini-entreprises. Participe Présent a suivi Thierry Néel, Responsable du Service Groupe MicroAssistance, parrain des élèves de la classe de 3e « Découverte Professionnelle 3 h » du collège Cours Saint-Joseph-Notre-Dame à Rouen. Découverte d’une démarche innovante qui rappelle l’importance de transmettre l’envie essentielle d’apprendre et d’entreprendre aux générations futures. 20 décembre 2013 Depuis la rentrée scolaire, Thierry est déjà intervenu 3 fois auprès de la vingtaine d’élèves et de leurs professeurs Frédéric Lachot et Virginia Paploray. Chaque service (Direction, Administratif, Comptabilité, Informatique, Technique et Communication) a été constitué dès le début de l’aventure et travaille son concept. La mini-entreprise a ouvert un compte bancaire, déposé des statuts… Le brainstorming a porté ses fruits. Mémo Tech, le nom retenu pour la mini-entreprise, veut créer un jeu de 7 familles intergénérationnel sur le thème de Rouen. Les missions sont multiples, il faut : • définir un budget, • concevoir les cartes, • trouver un imprimeur, • envisager un support… L’équipe de MémoVille fait la promotion de son produit lors du salon des mini-entreprises. Les différents services sont orientés et épaulés par Thierry. avant le salon, deux avant la soutenance… 18 février 2014 Mémo Tech est devenu MémoVille, un nom plus en phase avec le produit. En 2 mois, les jeunes ont passé la vitesse supérieure : musées, ponts, parcs, personnages illustres de la ville de Rouen composent les 7 familles. Le prototype des cartes a aussi été réalisé. Une équipe technique a réfléchi aux présentoirs ainsi qu’au « packaging » du jeu. Une autre envisage le stand qui sera déployé sur le salon des mini-entreprises. Les visiteurs pourront y tester le jeu. L’idée séduit Thierry et les professeurs. Plus qu’un mois 29 mars 2014 Courant mars, une bonne nouvelle a motivé les troupes : sollicitée et informée de la création d’un jeu sur le thème de Rouen, la municipalité a décidé d’acheter 200 exemplaires à MémoVille pour les distribuer dans les maisons de retraite. Le 29 mars, les jeunes arrivent sur le salon des mini-entreprises très motivés. Sur leur stand, ils sont de plus en plus à l’aise. Face au jury également. De quoi remporter le prix Matmut de la Relation Client ? Pas sûr. Car toutes les mini-entreprises de la Région sont représentées et défendent leurs Rouen Juillet 2014 créations. Le jury passe de stand en stand. MémoVille et son jeu de 7 familles font leur effet. 49 jeux sont vendus, 3 réservés et le discours commercial s’est rodé au fur et à mesure de la journée. Si bien que MémoVille remporte le Prix de la Foire Exposition de Rouen ! Une bonne répétition avant la soutenance du 22 mai… 22 mai 2014 Depuis un mois, Agathe, la Présidente, et ses Directeurs de service, Charline (Administratif), Chloé (Finances), Houdayfa (Technique) et Romain (Communication) répètent leur présentation devant Thierry jouant le rôle du jury. La soutenance du projet a lieu à Louviers au lycée Thierry Néel a apporté son aide au professeur Frédéric Lachot et son expérience aux jeunes élèves. Decrétot. MémoVille présente son projet. Devant les instances officielles, avec les teeshirts offerts par les parents d’élèves, ils font défiler le diaporama préparé pour l’occasion. Les réponses sont claires et précises. Le ton rassuré par le prix récolté sur le salon. La soutenance se passe bien. Malheureusement, l’équipe La Matmut, un partenaire engagé Sous l’impulsion d’Olivier Dufour, Responsable du pôle « Partenariat-Écoles » (DGA RHRS), une vingtaine de collaborateurs sont intervenus auprès de jeunes élèves des collèges et lycées haut-normands dans le cadre du partenariat avec l’association « Entreprendre Pour Apprendre » en 2013-2014. Une relation privilégiée s’est développée entre l’ensemble des acteurs et les personnels engagés dans l’opération. Les élèves se sont en effet montrés très reconnaissants envers leurs « parrains » qui leur ont dispensé conseils et bonnes idées en tous genres. nés Josy Faucoeur-Cobert/MPJ, Justine Billiard/Direction Communication, Annick Friess/DGA IS, Romuald Turquer/DMGTI, Valérie Dermit/Marketing, Grégory Procquez/DGA RC, Jean- Marc Duwiquet/DGA RC, Sébastien Saidane/Contrôle Interne) en intervenant directement auprès des élèves. Mais la Matmut était également représentée dans l’opération EPA par d’autres biais. Frédéric Berquez (DGA OSI) et Camille Lenoir (DGA RHRS) ont composé le jury destiné à attribuer le Prix Matmut de la Relation Client lors du salon des mini-entreprises le 29 mars. Neuf collaborateurs Matmut se sont ainsi investis dans la vie des mini-entreprises (outre Thierry Néel, étaient également concer- Emmanuelle Drouilly (Contrôle Interne), Isabelle Fernandes (DGA IS), Mathilde Roy-Dhalluin (DGA RHRS) et Stéphane Lan- glois (MPJ) étaient, quant à eux, membres du jury le 22 mai au lycée Decrétot de Louviers. Enfin, pour sensibiliser ce jeune public à l’univers assurantiel, deux collaborateurs (David Lemonnier et Sophie Gaulain – Inter Mutuelles Entreprises) se tenaient à leur disposition tout au long de l’année pour réaliser des simulations d’assurance de leurs minientreprises. Rouen Juillet 2014 termine à 5 points de la première place (286/300). La déception est de mise, même si l’aventure s’avère au final une réussite. Épilogue Au total, MémoVille aura vendu quelques 470 jeux de 7 familles et obtenu 350 promesses d’achat supplémentaires. La mini-entreprise a récolté près de 3 800 €. 300 € ont été offerts au collège Cours Saint- Joseph-Notre-Dame pour couvrir les frais d’inscription de la prochaine mini-entreprise. Le pécule restant a servi à l’organisation d’une sortie scolaire et chaque élève a disposé d’un bon Fnac. Le jeu de carte, déclinable dans plusieurs langues à destination des touristes, mais également dans toutes les villes de France, va devenir propriété du collège. Il a été présen- té à de nombreuses structures rouennaises (office de tourisme, musée des Beaux-Arts, Museum d’Histoire Naturelle, service département et culture de la ville…) et est même arrivé au sommet de l’État ! Les élèves ont en effet Dernière minute ! Le championnat national des minientreprises regroupant les lauréats régionaux des différentes catégories (Collèges, Lycées, Post-bac et Demandeurs d’emploi) s’est tenu les 4 et 5 juin derniers. Les mini-entrepreneurs de la région ont été particulièrement brillants avec une 3e place récoltée par « Art Gliss » (lycée Saint-Adjutor) dans la catégorie « Lycées » et surtout un titre de champion de France pour la mini-entreprise de la Mission locale de l’Agglomération Rouennaise « Tidy up » dans la catégorie « Initiative emploi ». Cette mini-entreprise n’a pas oublié de remercier sa marraine Josy Faucoeur-Cobert qui est régulièrement intervenue pour « soutenir et motiver les troupes ». eu la bonne idée d’offrir un jeu au plus célèbre des Rouennais : le Président de la République François Hollande. Ce dernier les a chaleureusement remerciés et félicités pour leur excellente initiative ! Rouen Le 16 septembre 2014 Ils créent des mini-entreprises Présente depuis six ans dans l’agglomération, l’association “Entreprendre pour Apprendre” entame sa septième année en grande forme. Implantée dans de nombreux collèges et lycées, elle s’engage à proposer aux élèves, sur une année, un aperçu du monde du travail par la création d’une mini-entreprise. L es élèves sont encadrés par une équipe pédagogique qui met à disposition leurs savoirs d’orientation et de suivi. Ils leurs permettent une autonomie presque complète dans la réalisation du projet. Comme le précise Magali, animatrice de l’association, “l’élève est le pilier essentiel sur le plan créatif”. Cette nouvelle forme de pédagogie privilégie au sein des établissements un travail en équipe. Les élèves, à travers les différentes étapes de l’élaboration de l’entreprise démarchent les investisseurs et les sponsors. Ils sont alors en contact direct avec des entrepreneurs, et modifie la relation école-entreprise peu existante. Les collégiens étaient présents au 6e salon régional des mini-entrepreneurs, à la Foire de Rouen, samedi 29 mars Magali souligne l’attractivité de l’association : “63 projets ont été mis en place l’année dernière.” Cette année, 85 collaborations sont envisagées. Pour découvrir le résultat final, rendez-vous au salon de la foire de Rouen en mars 2015 où les élèves présenteront leur création. Rouen Le 7 octobre 2014 La mission locale recrute pour son prochain projet de mini-entreprise E Initiative. La mission locale recrute des jeunes de 16 à 25 ans pour son prochain projet. n collaboration avec la structure « entreprendre pour apprendre », la mission locale de l’agglomération rouennaise organise le montage de « minientreprises » qui consistent, le temps d’une année, à mettre en situation d’entrepreneurs des personnes à la recherche d’un emploi mais aussi des élèves de collège, lycée ou post-bac. Mercredi, une réunion d’information était organisée en présence de Christelle Roland, conseillère mission locale et référente de l’action « mini-entreprise », accompagnée d’Amandine, ancienne « mini-entrepreneuse ». « L’avis des autres » Amandine, qui a l’année dernière participé à la création de supports pour téléphone portable en plastique recyclé (« l’Insuportable », projet primé à Paris), garde un bon souvenir de cette expérience qui lui a, dit-elle, beaucoup apporté : « Je me suis découverte dans un métier que je n’aurais pas forcément fait avant et ça m’a donné le goût du travail en équipe. C’est très enrichissant d’être confronté aux avis des autres. » L’an dernier, la mini-entreprise rouennaise Tidy up a été désignée champion national de l’innovation dans la catégorie initiative emploi La seule différence avec une vraie entreprise, explique Christelle Roland, réside dans le fait qu’« il y a une date de début et une date de fin, et vous ne prenez aucun risque financier ». La mini-structure est dotée de son propre compte en banque et Tout projet semble aussi un bon d’un capital de départ que les moyen de se responsabiliser : participants devront gérer par c’est en effet aux participants eux-mêmes. de mener à bien toutes les opérations, de A à Z : les démarches Plus d’infos sur : nécessaires à la création de l’entreprise, le choix du produit, le http://missionlocalerouen.blogsservice à offrir, jusqu’au marke- pot.fr/ ting et à la vente de leur idée. Mais encore, « c’est un plus sur nos CV. J’ai eu des entretiens que je n’aurais sûrement pas décrochés sans ça. Notre secrétaire, dans la mini-entreprise, a trouvé un poste dès sa sortie car ça lui donnait l’expérience recherchée. » Rouen Le 27 mars 2015 Le salon des mini-entreprises connaît de plus en plus de succès Initiative. Pour sa 7e édition, le salon Entreprendre pour apprendre accueille 86 minisociétés. Un record qui illustre l’intérêt croissant des jeunes pour le monde de l’entreprise. L a mini-entreprise Entreprendre pour apprendre est un dispositif pédagogique qui permet de découvrir concrètement la vie en entreprise. Pour cette 7e édition, 86 dossiers ont été déposés en Haute-Normandie. Un record ! Le salon hébergé par la Foire internationale a donc pris de l’ampleur et se déroule désormais sur trois journées. À l’entrée principale du site, hier, les collégiens et lycéens et BTS venus de tout le département avaient revêtu les tee-shirts et tenues aux couleurs de leurs établissements scolaires. Bijoux naturels, poufs et coussins faits à la main, pochettes en tissu... les idées étaient de sortie avec des réalisations plus ou moins abouties. Mais quel intérêt pour les élèves ? Et une très bonne idée peut-elle aboutir à la création d’une véritable entreprise ? Pour les étudiantes du lycée Porte Océane, participer au concours des minientreprises représente un véritable enjeu (photo Stéphanie Péron) ser des entretiens « d’embauche » à tous les volontaires pour attribuer à chacun une tâche et ses responsabilités. « Les élèves ont trouvé une motivation, une aisance à aller vers les autres », estime Catherine Pichon, professeur d’anglais qui a mené le proEsprit d’équipe et responsabili- jet. tés Sur le stand du lycée de la Pro- Pour le lycée Porte Océane du vidence (Fécamp), les élèves de Havre, les élèves de BTS assisseconde ont travaillé avec ceux tant de gestion ont travaillé avec de troisième techno pour réa- le lycée Jules-Siegfried et le lyliser des gîtes à insectes et des cée Saint-Vincent-de-Paul. Dans mangeoires. Mathilde, élève de ce dernier établissement, un seconde, raconte avoir appris, concours artistique lancé auprès au fil de cette année, « l’esprit d’une classe de trente élèves a d’équipe et le fait d’avoir des res- permis à Boris Lembicz de créer ponsabilités ». Dans son lycée, le un logo LH en 3D intégrant tous professeur a choisi de faire pas- les symboles du Havre (paque- bot, Volcan, salamandre...). Puis le Fab’Lab de Jules-Siegfried (technologie industrielle) a créé une imprimante 3D - avec des objets de récupération - qui a permis de réaliser en plusieurs tailles et en amidon de maïs le logo (25 et 35 euros). Les neuf étudiantes de BTS se chargent, dans le cadre de leur mini-entreprise, de la commercialisation de l’objet. Sur le stand 3D’Eco, l’imprimante fonctionne en continu. « Nos élèves ont découvert le relationnel, l’organisation, reconnaît leur professeur d’économie-gestion, Valérie Ledentu. La mini-entreprise leur a fait rencontrer le maire et des représentants de la Codah [communauté d’agglomération havraise, NDLR]. Des pourparlers Rouen Le 27 mars 2015 sont en cours pour que le LH en 3D soit acheté en vue des festivités des 500 ans de la ville du Havre, en 2017. » Le lycée Porte Océane pourrait avoir besoin de pérenniser sa mini-entreprise afin de commercialiser l’objet à moyen terme. D’autres aventures similaires arrivent régulièrement. « Les vainqueurs de l’an dernier, de Vernon, avaient créé la Délice’cup, ustensile qui se clipse sur une assiette dans un cocktail, raconte Magali Cressy, animatrice régionale d’Entreprendre pour apprendre. Les élèves avaient été contactés par un industriel qui avait proposé de créer le moule nécessaire à la fabrication de l’objet (environ 10 000 euros). En échange, il gardait le brevet pour commercialiser l’objet ». À Louviers, des élèves de BTS restauration qui proposent des prestations culinaires à domicile dans le cadre de leur mini-entreprise Allô la Brigade cherchent aussi à pérenniser leur société. « La règle demeure l’arrêt de la mini-entreprise en fin d’année, pour des questions de concurrence. Il faut que cela reste un projet pédagogique », conclut Magali Cressy. Les mini-entreprises à la foire-expo (photo Stéphanie Péron) PRATIQUE Le salon des mini-entreprises se Ces six dernières années, 312 poursuit aujourd’hui samedi et mini-entreprises ont été créées le vendredi 3 avril au parc des dans le cadre de ce salon (dont expositions. 84 l’an dernier) par 3 527 jeunes. 66 projets ont été menés à bien. Plus d’informations, Pour cette action, 119 profeswww.entreprendre-poursionnels sont mobilisés. apprendre.fr 68,56 % des mini-entrepreneurs sont des collégiens. Quatre catégories s’affrontent : collèges, lycées, post-bac et initiative emploi. Différents prix seront décernés Patricia Buffet vendredi 3 avril : relation client, mini-entrepreneurs, prix de Rouen expo Événements, le prix spécial EPA Haute-Normandie, et du développement durable. routot Le 27 mars 2015 La mini-entreprise Flow’Eure Box s’expose au salon de Rouen E ntourés de leurs trois enseignants (M. Mouillard, professeur de technologie, Mme Simeon, professeur d’anglais, et M. Perrier, professeur de SVT), les élèves auront l’honneur d’exposer leur savoir-faire et leur projet pédagogique au salon régional des mini-entreprises aujourd’hui samedi au parc des expositions de la Métropole de Rouen sur le stand n° 10 de 10 h à 18 h. La mairie déjà cliente Lors de cette journée, la mini-entreprise Flow’Eure Box présentera ses jardinières extérieures en bois. « Ils ont créé deux tailles, des carrées et des rectangulaires. Cette initiative est récurrente dans ce collège, et cela permet ainsi de faire comprendre aux jeunes le monde de l’entreprise, puisqu’ils doivent eux-mêmes tout faire de la création, au financement, jusqu’à la vente et la communication. Je suis ravie Dans le cadre scolaire de l’option découverte professionnelle, 19 élèves de 3e ont créé une mini-entreprise qui réalise et vend des jardinières en bois. Celle-ci se nomme Flow’Eure Box. pour eux qu’ils puissent être mis à l’honneur durant ce salon et j’espère qu’ils auront un prix », indique Thi Hoa Phuong Lefevre, la principal du collège. La mairie de Routot a fait savoir qu’elle serait d’ores et déjà cliente pour acheter des jardinières, tout comme l’an passé où des hôtels à insectes avaient été conçus et créées dans le cadre d’une autre mini-entreprise. routot Le 08 avril 2015 Des élèves dans la peau de jeunes entrepreneurs Le 7e salon régional 2015 des mini-entreprises a eu lieu fin mars à Rouen. Des élèves de 3e du collège Le Roumois de Routot y participaient pour présenter leur production de jardinières en bois commercialisées jusqu’en mai. P our la troisième année consécutive, des élèves de 3e suivant l’option “Découverte professionnelle”, au collège Le Roumois de Routot, ont monté leur propre petite entreprise. Encadrés par leurs professeurs, une vingtaine d’élèves se sont lancés tout au long de l’année dans la production de jardinières en bois. Celles-ci vont être prochainement commercialisées. « Les commandes peuvent se faire jusqu’aux vacances de printemps. Les clients potentiels sont les parents d’élèves, les Les élèves de 3e option « Découverte professionnelle », ont créé leur entrefamilles... mais pas seulement. La prise « Flow’Eure Box » spécialisée dans la fabrication de jardinières en bois. municipalité de Routot en a par gérer un budget... », détaille leur de mini-entreprise est très enriexemple acheté deux », explique professeur. chissant pour eux. On sort du Olivier Mouillard, professeur de cadre scolaire classique », assure technologie. Comme dans une véritable en- Olivier Mouillard. treprise, les élèves se sont réparBien plus qu’un simple exer- ti des postes. Des services admipar Stéphane Fouilleul cice scolaire, ce projet a néces- nistratif, marketing, production sité beaucoup d’investissement ou encore financier ont été créés. personnel et un vrai travail Un directeur et ses adjoints ont d’équipe : « La fabrication d’une même été nommés. C’est le seule jardinière demande deux cas d’Alexis, le “grand chef” de à trois heures de travail pour un l’entreprise baptisée “Flow’Eure groupe de trois élèves. » Box” : « Cette expérience nous permet déjà de voir comment on “Des élèves autonomes” gère une vraie entreprise. » L’objectif de créer une mini-entreprise au sein d’un collège est Les élèves ont aussi l’impression avant de découvrir le monde de quitter le quotidien scolaire adulte et professionnel. « Ils jugé parfois ennuyeux. Aucune sont autonomes, apprennent à notation, mais beaucoup d’autoprendre des décisions, doivent nomie et de liberté : « Ce projet SAint-SAens Le 30 juin 2015 Les élèves de 3e s’essaient à l’entreprise C Ils sont 16 à avoir décidé de se frotter à la mini-entreprise. De l’étude de marché à la vente, en passant par la conception du produit, certains se sont découverts des talents cachés. Explications… ’est une option qui leur permet de devenir ouvrier, chef de produits, chef d’équipe, jusqu’à président directeur général de leur propre mini-entreprise. Une sorte de Scop (société coopérative) pour élèves de 3e. C’est la seconde année que le collège Guillaume-le-Conquérant propose cet atelier. Sur les 42 élèves volontaires en classe de 4e, seulement 16 ont été retenus. « Ils nous ont fait des lettres de motivations et on leur a bien expliqué que le critère n’était pas celui du niveau scolaire. Il y a un élève en grande difficulté qui m’a écrit en précisant qu’il avait l’esprit créatif, qu’il aimait travailler en équipe, etc. Il avait compris », détaille Dorothée Deliez, professeur de mathématiques. Le groupe d’élèves s’est structuré comme dans une vraie entreprise, avec un PDG, un directeur général, un service comptabilité. Au fil des réflexions, ils décident de fabriquer des organiseurs de bureau stylisés. L’étude de marché est lancée ; « auprès des parents, des copains, ils sont allés sur le marché de Saint-Saëns à la rencontre de clients potentiels pour déterminer un prix de C’est en septembre qu’ils ont créé vente et l’élan de sympathie », leur mini-entreprise « avec un explique Bruno Vleeschouwers. compte bien à part. Le capital de départ a été apporté par un sys- Grâce aux données recueillies, tème d’actions remboursables ils ont pu lancer leur petite usine, », précise Bruno Vleeschouwers, salle 105 du collège. Pour vendre autre enseignant-accompagna- leur production, les élèves se teur. Avec les 350 euros récol- sont même rendus à la Foire tés, ils ont pu lancer la machine expo de Rouen, avec le souci de entrepreneuriale. D’abord, il fal- communication, de marketing. Il lait concevoir un produit porteur y a également eu une confrontaet réalisable au collège, avec les tion orale, puisque les mini-enmoyens mis à disposition. « On a trepreneurs ont dû défendre leur eu des projets délirants, comme projet à Barentin, face à un jury la fabrication de scooters », notamment com-posé de dirigeants d’entreprises. sourit Bruno Vleeschouwers. 25e de l’académie Des épreuves qui ont placé ces élèves de Saint-Saëns à la 25e place, sur les 53 collèges de l’académie participants. Une bénéfique pour les enseignants. « Rien que pour faire la comptabilité, des statistiques, ont fait des maths », argumente Dorothée Deliez. « On a des élèves qui ne parlaient pas. Ça leur a fait un déclic. Certains ont pris de l’aisance à l’oral, renchérit Bruno Vleeschouwers. L’objectif est de leur offrir un lien d’expression, car même si on n’est pas bon à l’école, on a des choses à dire ». Sotteville-lès-Rouen Le 14 avril 2015 Des élèves de l’ÉREA Françoise-Dolto ont créé une mini-entreprise D epuis deux ans, la classe de Chantal Baudribos participe à la Foire internationale de Rouen dans le cadre du salon des mini-entreprises. Dépendant de l’établissement régional d’enseignement adapté (Érea) Françoise- Dolto, à Sotteville-lès-Rouen, cette section prépare les élèves au CAP fleuriste. Elles reçoivent une formation professionnelle et de management avec le soutien de la Matmut. À l’occasion de la foire expo, les apprenties ont présenté des bijoux confectionnés avec du bambou, sous le label « Naturéa création », avec aussi un kit de fabrication maison « pour faire vos colliers vous-même », ont précisé les élèves. Outre les bijoux, elles proposent toute l’année des compositions florales, « cela leur permet d’être Une approche de la vie active pour ces jeunes fleuristes en contact avec des clients aux « Naturéa création », Érea Frangoûts différents, une approche çoise-Dolto, 43 rue Eugène-Tilavec le monde du commerce loy, à Sotteville-lès-Rouen. qu’elles côtoieront dans l’avenir », commente Chantal. Contact : 02.35.73.26.25. Courriel : [email protected] vernon Décembre 2014 Minots créateurs, maxi énergie Depuis sept ans est organisé en France un concours de jeunes entrepreneurs de 11 à 20 ans. Rencontre avec les Steve Jobs et les James Dyson de demain. « Bonjour, puis-je vous présenter notre support universel et écologique pour smartphone ? » propose tout sourire la directrice de communication de Cap & Go. Elle nous montre son ingénieux système pour fixer son téléphone sur le guidon d’un vélo. Son stand, à l’écart du hall principal, n’a pas le meilleur emplacement du salon, mais il est situé juste à côté de l’espace presse. Elle a donc saisi tout le parti qu’elle pouvait tirer de la situation, et, du haut de ses 14 ans, apostrophe les journalistes passant à proximité. Astucieuse et dynamique, comme les 64 autres exposants de ce salon original. Original pourquoi ? Parce que les chefs d’entreprise réunis en juin dernier dans les locaux du 104, un centre culturel parisien, ont tous entre 11 et 20 ans. Ils participent à la finale du sixième Championnat de France des mini-entreprises organisé par l’association Entreprendre pour Apprendre (la septième édition a démarré à la rentrée scolaire de 2014). Ces entrepreneurs sont donc au collège, au lycée ou en BTS. Ils ont monté leur boite en classe, épaulés par un ou deux professeurs et accompagnés, tout au long de l’année, par un chef d’entreprise. Et si, statutairement parlant, lesdites boites Ils ont créé le beurre en stick Les élèves de 3 de l’école Jeannine-Manuel, à Marcq-enBarœul (59) ont remporté l’an dernier le Championnat de France des mini-entreprises dans la catégorie Collège. Leur produit, le Butter Stick (du beurre placé dans un stick afin d’être étalé plus facilement), pourrait bientôt être commercialisé par Auchan. « Nous sommes très fiers de l’intérêt que nous a porté l’enseigne », s’exclame Auguste Honoré, 15 ans, l’ex gérant (accroupi à droite sur la photo). e sont en fait des associations, certains de leurs produits n’ont rien à envier à ceux des vraies entreprises. En pourpalers avec Auchan La preuve : le Butter Stick, du beurre présenté dans un stick façon déodorant pour faciliter le tartinage, a séduit Auchan. L‘enseigne, qui envisage de racheter le produit, négocie avec les collégiens de Marcq-en-Barœul (près de Lille) qui l’ont imaginé. Autre exemple : le Délis’Cup, conçue par l’équipe d’Art’Gliss, en première au lycée SaintAdjutor de Vernon (dans l‘Eure). Cette coupelle en plastique, que l’on clippe sur le rebord de son assiette avant de la remplir de ketchup ou de moutarde, a été reprise et commercialisée par Vexin Polymères, la société qui avait réalisé le moule. Enfin, le Stop limace, un piège à base d’oxyde de fer, inventé il y a cinq ans par des élèves de Jarville-la- vernon Décembre 2014 Malgrange (près de Nancy], est toujours vendu dans des grandes surfaces locales. Pourtant, ce championnat n’a pas pour objectif de former des créateurs de société ou de futurs lauréats du concours Lépine. « Son but est de développer la capacité des jeunes à créer des projets pour les aider at s’épanouir plus tard clans leur vie professionnelle », précise Jérôme Gervais, coprésident d’Entreprendre pour apprendre. En montant une boite, ils découvrent le fonctionne- En chiffres 22 000 C’est le nombre d’élèves qui par- ticipent au championnat 2015. L’an dernier, ils étaient 20 000 (soit 1 005 mini entreprises). ment des entreprises : les « minis » ont un président, un DRH, un responsable marketing, etc., mais aussi un logo, un site Web et un compte Twitter pour les plus abouties. Selon les enseignants, l’expérience les fait murir en leur apprenant l’autonomie. « En début d’année, ils comptaient beaucoup sur moi. A la fin, ils effectuaient les tâches avant même que je le leur demande», confirme Maxime Dupire, le professeur d’arts plastiques qui a accompagné les élèves de Butter Stick. « On s‘est bien pris au jeu, remarque Nicolas Magne, 16 ans, directeur marketing d’Art’Gliss. On a passé des nuits blanches pour être prêts pour le concours national. Deux heures de cours par semaine, ce n’était pas assez pour tout préparer. » Bien vu sur un CV Normalement, l’aventures’achève à la fin de l’année scolaire. Mais certains inventeurs se piquent au jeu. Cinq des jeunes à l’origine du Stop limaces ont ainsi transformé Hortensys, leur mini entreprise, en société par action simplifiée (SAS). « La procédure a été longue et laborieuse mais nous avions vécu tant de choses que nous ne voulions pas que ça s’arrête », déclare Mathilde Guénin, 20 ans, l’actuelle PDG. Les associés ont constitué un petit capital et confié la production de leurs pièges écolos a un fabricant. « On ne gagne pas encore assez d’argent, tout est réinvesti dans la société. Pour se payer nos études, on a tous un job à côté », poursuit Mathilde, elle-même en deuxième année de BTS. Pour la jeune fille, la mini-entreprise a été déterminante. Elle lui a appris « la rigueur et l’organisation ». « La limace ne leur dit pas merci ! Les ex-collégiens de Jarville-laMalgrange (54) ont continué l’aventure et vendent toujours leur produit anti-limace. « Créer une entreprise à 15 ans, c’est dur mais super enrichissant », se félicite Mathilde Guénin, l’actuelle PDG (2e en partant de la gauche). Qui peut participer ? Le Championnat de France des mini entreprises est organisé tous les ans par l’association Entreprendre pour apprendre, soutenue par le ministère de l’Éducation nationale. Il est destiné aux élèves des classes de troisième jusqu‘au BTS. Encadrés par des enseignants, les jeunes (une vingtaine) fondent une société clans le secteur de leur choix et participant à la finale de leur région. Les vainqueurs accèdent à la finale nationale où les pitchs se font en anglais. www.entreprendre-pour-apprendre. fr Sur le CV, ajoute-t-elle, ce n’est pas mal. Et cela nous a permis de rencontrer beaucoup d’autres créateurs.» Le championnat a donc beaucoup d’aspects positifs. « Ce type d’initiative se multiplie dans l’Hexagone. Mais il est difficile d’en mesurer l’ampleur, faute de coordination », regrette Olivier Toutain, professeur à l’ESC Dijon, chercheur en éducation entrepreneuriale. Ce qui est sûr, c’est que la France est en retard par rapport aux autres pays européens. « Et c’est dommage, poursuit-il, car ces actions renforcent la confiance en eux des jeunes. » Or, le manque d’assurance serait justement l’un des principaux freins à la création, selon le Global Entrepreneurship Monitor, un observatoire international qui se consacre à ce sujet. Sébastien Pierrot vernon Le 8 avril 2015 Les collégiens remportent le prix de la foire de Rouen Des collégiens de 3e de l’établissement privé Saint-Adjutor, à Vernon, présentaient leur mini-entreprise à Rouen la semaine passée, lors du salon des mini-entrepreneurs. Ils ont décroché le prix de la foire internationale de Rouen. L a mini-entreprise Book’Idées a présenté, le 28 mars, lors du 7ème salon régional des mini-entrepreneurs, son produit phare : L’Op’n’book qui a remporté un grand succès. « Il s’agit d’un objet pratique, stylisé permettant à son utilisateur de lire en toute simplicité avec une seule main » expliquent les collégiens. Cet objet a été réalisé en partenariat avec M Ode gérant de la société Prodemmia située à Bonnières-sur-Seine et commercialise des pro-duits de moulage, modelage industriels et artistiques. Les collégiens présentaient le produit de leur mini-entreprise lors de la foire de Rouen, au salon des mini-entrepreneurs Cette mini-entreprise est composée d’élèves de troisième suivant Ils ont, grâce à la démarche de l’option DP3 au collège Saint-Ad- clients mystères, décerné le jutor de Vernon. prix de la foire internationale de Rouen à la mini-entreprise Book’Idées. Le prix de la foire Tout au long de la journée, des jurys composés en parité de per- Le salon représente la première sonnalités de l’Education natio- épreuve dans laquelle chaque nale et de l’entreprise ont visité mini-entreprise a été jugée sur les stands des mini-entreprises. la tenue du stand. La suite des épreuves, sous forme de soutenance orale, et la remise des prix se tiendra le 21 mai prochain à Barentin. Le lauréat régional de la catégorie collège ira défendre son titre au championnat à Paris les 2 et 3 juin prochains. vernon Le 27 mai 2015 Les lycéens vernonnais lauréats Un concours régional de la Mini Entreprise L e 21 mai dernier, s’est tenue la finale régionale du championnat des Mini-Entreprises au lycée A. Bartholdi de Barentin. Près de 600 jeunes, issus des Mini-Entreprises de toute la région haut-normande, ont défendu les couleurs de leur équipe, en français et en anglais, devant un jury composé de personnalités du monde de l’éducation et de l’entreprise. Et parmi les quatre équipes sacrées championnes régionales dans différentes catégories, on retrouve les lycéens de 1ères de Saint-Adjutor. Les Vernonnais se distinguent avec leur produit Easy Squeeze. Ils ont imaginé un petit objet qui permet de vider tout le contenu des tubes (dentifrice, crèmes et au-tres contenant). Les voilà candidats pour la finale nationale qui se tient à Paris les 2 et 3 juin prochains. Les lycéens de l’établissement vernonnais Saint-Adjutor se sont classés premier de la région, ce qui leur ouvre les portes du concours national Yvetot Le 13 mars 2015 Inventer la ville de demain Une centaine de lycéens du secteur étaient réunis mercredi à Gravenchon pour participer a u Challenge Sci-Tech qui a pour but d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études supérieures dans le domaine des sciences et des technologies. Cette année, i ls devaient imaginer la ville de demain en tenant compte des enjeux écologiques. Les deux lycées yvetotais sont sur le podium. E n 2014-2015, il s’agit de la 6e édition de ce Challenge européen Sci-Tech organisé avec les lycées situés à proximité de deux sites d’ExxonMobil (la raffinerie de Fos-sur-Mer et la plate-forme de Gravenchon) et la 5e participation de la France. Sur les quatre premières années du Challenge, plus de 10.000 jeunes ont pris part à ce projet, soutenus par 360 enseignants et 180 volontaires du groupe. Monter un projet Le Challenge se déroule en quatre étapes : visite en classe de jeunes ingénieurs, constitution d’un dossier répondant à une problématique liée à l’énergie dans leur vie quotidienne (pour sélectionner les élèves), finale nationale et la finale européenne. En Haute-Normandie, la finale eut lieu mercredi à Gravenchon avec L’équipe gagnante du lycée Jean-XXIII d’Yvetot avec Jean Van Praet, directeur de la chimie chez ExxonMobil la participation de 100 élèves, issus des lycées Guillaume-leConquérant de Lillebonne, SaintOuen et Jacques-Prévert de PontAudemer, Jean-XXIII et Queneau d’Yvetot et Pierre-de-Coubertin de Bolbec. Durant une journée, les équipes de quatre à cinq élèves, aidées par des élèves-ingénieurs de l’INSA de Rouen, devaient développer un projet sur un thème précis. Cette année, il s’agissait de proposer une solution innovante et originale pour une ville d’un million d’habitants qui devra minimiser sa consommation d’énergie. yvetot Le 25 mars 2015 Cinq lycéennes remportent le challenge d’ExxonMobil Cinq lycéennes du lycée Jean-XXII ont remporté le challenge annuel d’ExxonMobil. Une épreuve sur le thème de la ville de demain, stressante mais fructueuse. E lles s’appellent Jehanne, Helena, Juliette, Laura et Thérèse. Promis à des filières scientifiques où les garçons sont souvent les plus nombreux, les cinq membres de la seule équipe exclusivement féminine ont été victorieux de la finale haut-normande du Sci-Tech Challenge, à Gravenchon, dans une salle de l’Arcade bien chauffée par les copains. Voilà 6 ans qu’ExxonMobil convie des élèves d’établissements proches de ses sites européens au concours pour promouvoir les études supérieures en maths, sciences et technologies et les métiers de l’ingénieur. La plate-forme gravenchonnaise, avec ses jeunes ingénieurs et l’association Entreprendre pour apprendre, est allée cet hiver rencontrer 357 élèves de 1re scientifique des lycées Guillaume-le-Conquérant (Lillebonne), Pierre-de-Coubertin (Bolbec) Jacques-Prévert, Saint-Ouen (Pont-Audemer) et Jean-XXIII et Queneau (Yvetot). Elle leur a expliqué son univers industriel, présenté le challenge et a convaincu 180 groupes ou individuels souhaitant concourir. Autant de copies à évaluer après des épreuves sélectives : réaliser un dossier sur une problématique liée à l’énergie au quotidien. Celle d’un anniversaire Les cinq Yvetotaises lauréates, « surprises » mais ravies écolo ! découvrir leur excellent résultat. Avant que l’une de ces cinq « Atomics » (chaque équipe devait se trouver un nom) de Jean-XXIII n’avoue au micro : « On était pas mal motivées pour aller loin. Déjà, venir jusqu’à Gravenchon... On était contentes », faisait-elle sourire l’animateur de la cérémonie. D’Yvetot, c’est un grand saut à Bucarest qu’elles vont désormais faire. Pour représenter la France, aux côtés de lycéens de la région de Fos-surMer, en finale continentale du challenge, les 22 et 23 avril. Elles En route pour Bucarest feront face ou équipe avec des Comme souvent, diraient un brin Allemands, Norvégiens, Italiens, jaloux certains garçons, les filles Polonais, Russes... La Roumanie qui ont le mieux travaillé se sont ? « Du bonus », commentait une montrées surprises à l’heure de lauréate. Ça fait « peur », glissait Les élus se sont retrouvés ce 11 mars, à Gravenchon, d’abord à l’Escale, pour bûcher ferme. Il leur fallait imaginer la structure d’une ville d’un million d’habitants. Une ville de demain, la moins énergivore possible. Trois heures de réflexion pour trois minutes d’exposé en anglais et quelques questions du jury, composé d’élus locaux, membres du rectorat et d’Exxon. Les deux établissements yvetotais ont raflé les trois premiers prix. yvetot Le 25 mars 2015 une autre, ajoutant que la soute- INFOS + nance orale avait été « très stres- Les autres prix sante ». Mais l’esprit d’équipe a Sans doute moins oppressant certainement compté. que le baccalauréat, le challenge a aussi été pris à cœur par un Certains de ces élèves de la ré- autre groupe du lycée Jean-XXIII, gion, dont les profs ne sont pas les « Ecologists », qui a décroché peu fiers, travailleront-ils sur la la troisième place. plate-forme de Gravenchon, qui La deuxième a été attribuée aux fait ailleurs parler d’elle en rai- « Non connus » de Raymondson d’une moins joyeuse pers- Queneau. pective, celle de la disparition Le coup de cœur des élèves ind’une unité ? génieurs de l’Insa (Institut national des sciences appliquées) de « Nous cherchons en perma- Rouen, qui aidaient les particinence des ingénieurs partout pants, est allé aux « Cledilipi » dans le monde », répondait Na- du lycée Saint-Ouen. thalie Guégaden-Lefort, respon- Lillebonne et Bolbec seront un sable de la communication du peu plus attendus l’année prosite d’ExxonMobil. chaine. Arnaud Rouxel