revue de presse d`EPA Haute-Normandie 2014-2015

Transcription

revue de presse d`EPA Haute-Normandie 2014-2015
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Forum
2015
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Ent
Pour
Apprendre
www.epa-hautenormandie.fr
Entreprendre pour Apprendre Haute-Normandie
EPAHN276
auffay
Le 20 janvier 2015
Des graines d’entrepreneurs !
Au collège René-Coty d’Auffay, 25 mini-entrepreneurs de la société KitDjeunes
viennent d’inventer le HappyDej. Il s’agit d’un kit d’objets destinés à
vous faciliter la vie lors du petit-déjeuner.
L
a première a été créée en
2008. Depuis, elles se sont
succédé sans discontinuer.
Elles, ce sont les mini-entreprises
du collège René-Coty à Auffay
qui voient le jour à chaque nouvelle rentrée scolaire. L’année
2015 ne déroge pas à la règle :
depuis septembre, 25 mini-entrepreneurs sont à la tête de
KitDjeunes.
Après plusieurs séances de
Brainstorming, autrement dit des
séances de réflexion collective,
une étude de marché et l’élection d’un PDG ainsi que d’une
directrice générale, KitDjeunes
s’est lancée dans le concret, à
savoir la production. Mais de
quoi ? « La fabrication d’un nouveau produit utile, recyclable et
accessible à tous, le HappyDej »
soulignent les jeunes.
Pour le petit-déjeuner
Le HappyDej, c’est un kit d’objets
destinés à vous faciliter la vie au
moment du petit-déjeuner : « Il
est constitué d’un ramasse fin de
pot qui sert à racler et à récupérer ce qui reste dans le pot, d’une
pince à grille-pain pour récupérer les tartines sans se brûler les
doigts et d’une spatule pour étaler la pâte à tartiner » détaillent
les mini-entrepreneurs. En cours
Les mini-entrepreneurs vont fabriquer leur HappyDej.
Il sera commercialisé entre 7 et 9 euros.
de fabrication en partenariat
avec l’entreprise Amada à Auffay,
le HappyDej sera vendu entre 7
et 9 euros. La mini-entreprise du
collège d’Auffay est encadrée par
deux professeurs, Sylvie Lelong
et Isabelle Cornier.
projet, les graines d’entrepreneurs élisent leur PDG et leur
directeur général.
Puis ils se répartissent en cinq
services : administratif, financier,
communication, commercial et
technique. Bref, l’ensemble des
services que l’on retrouve dans
Ce projet pédagogique mené en une véritable entreprise.
partenariat avec Entreprendre
pour apprendre « permet aux
élèves de découvrir le fonctionnement d’une entreprise pendant les trois heures de découverte professionnelle qu’ils ont
par semaine » expliquent les
deux enseignantes. Dans leur
Auffay
Le 04 février 2015
l’HappyDéj des mini-entrepreneurs
du collège René-Coty
L
es élèves du collège RenéCoty participent depuis sept
ans au challenge mini-entreprise organisé par l’association
Entreprendre pour Apprendre
(Haute-Normandie), en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale. L’aventure
s’étend sur la durée de l’année
scolaire avec plusieurs temps
forts : recherche des idées de
produit ou service, création officielle de l’entreprise, fabrication,
vente puis clôture de l’activité au
mois de juin.
Les mini-entrepreneurs ont donc
récemment tenu leur assemblée
générale. À leur tête, Gautier
Lannoy, jeune PDG de la minientreprise, KitDjeunes. « Nous
présentons l’HappyDéj, produit
élaboré par l’équipe de jeunes
mini-entrepreneurs, a-t-il expliqué. Ce kit du petit-déjeuner est
composé notamment d’une spatule en bois pour étaler la pâte à
tartiner sans déchirer le pain ou
la brioche, d’une pince à grillepain pour retirer le pain sans se
brûler et d’un ramasse fin-depot pour éviter le gaspillage,
c’est une longue cuillère en acier
inoxydable avec un design imaginé par l’équipe technique ».
Entourés d’un auditoire très nombreux dont M. Cappoen, principal
du collège, Mme Audouze, principale adjointe et les parents
d’élèves, les mini-entrepreneurs
de KitDjeunes ont dévoilé en
détail, la nature du projet par le
biais d’un diaporama.
En autonomie
Sylvie Lelong et Isabelle Cornier,
les professeurs qui encadrent
les élèves dans leur démarche,
expliquent que « cette expérience permet à des élèves de 3e
de découvrir le fonctionnement
d’une entreprise et de travailler
en autonomie ». Le jeune PDG
et la directrice générale ont énuméré les éléments essentiels à
la création de la mini-entreprise
avec au programme : un brainstorming, une étude de marché,
la constitution d’un capital, l’élaboration du prototype, la fabrication et commercialisation du
produit, le choix des matières
et la recherche de partenaires.
Ces derniers ont à cet égard, remercié notamment l’entreprise
Amada, implantée à Auffay qui
aide les jeunes entrepreneurs à
concevoir le ramasse fin-de-pot.
La moitié des bénéfices de la
vente de l’objet très astucieux,
sera versée à l’association
Bouchons 276, comme chaque
année. Enfin, les créateurs ont
mis en avant le concept du développement durable. La jeune graphiste du groupe a d’ailleurs précisé que « les couleurs du logo
ont une signification. Le vert représente le recyclage, l’écologie
et le développement durable ; le
jaune, le soleil levant du matin et
le rouge, le dynamisme ! ».
auffay
Le 6 février 2015
Leur petite entreprise veut rendre
« happy » vos petits-déjeuners
L
es graines d’entrepreneurs
du collège René-Coty à Auffay ont tenu leur assemblée
générale jeudi 22 janvier « KitDjeunes a organisé cette réunion
pour présenter notre mini-entreprise ainsi que notre produit,
l’HappyDéj », a déclaré le président directeur général, Gauthier Lannoy.
Entourés d’une quarantaine de
personnes parmi lesquelles M.
Cappœn, le principal du collège,
Mme Audouze, la principale adjointe, et des parents, les minientrepreneurs de KitDjeunes ont
dévoilé leur projet sous la forme
d’un diaporama : l’HappyDéj.
Pour éviter le gaspillage
Ce kit du petit-déjeuner est
composé d’une spatule en bois
pour étaler la pâte à tartiner de
manière égale sans déchirer le
pain ou la brioche, d’une pince
à grille-pain pour retirer le pain
sans se brûler et d’un ramasse finde-pot, c’est-à-dire une longue
cuillère en inox avec un design
imaginé par l’équipe technique
pour éviter le gaspillage.
Sylvie Lelong et Isabelle Cornier, les deux professeurs qui
encadrent les élèves dans leur
démarche, expliquent : « Cette
Les jeunes ont présenté leur projet durant l’assemblée générale.
Enfin, ils ont insisté sur l’idée du
développement durable. La graphiste a d’ailleurs précisé la signification des couleurs du logo :
« Le vert représente le recyclage,
Les élèves sont revenus sur les l’écologie et le développement
débuts de la mini-entreprise : le durable ; la couleur jaune, le sobrainstorming, l’étude de mar- leil levant du matin et le rouge, le
ché et l’élaboration du prototype dynamisme et le pep’s ».
puis le choix des matières. Ils ont
précisé quels étaient leurs par- L’assemblée générale du lancetenaires, en remerciant l’entre- ment de KitDjeunes s’est close
prise Amada, située à Auffay qui avec bonne humeur autour d’un
les aide à concevoir le ramasse verre de l’amitié.
fin-de-pot et ont annoncé qu’ils
verseraient la moitié de leurs bénéfices à l’association Bouchons
276 comme chaque année.
expérience permet à des élèves
de 3e de découvrir le fonctionnement d’une entreprise et de travailler en autonomie. »
auffay
Le 27 février 2015
KitDjeunes invité à
l’assemblée du Crédit agricole
Le Crédit agricole a fait venir les collégiens qui ont créé la mini-entreprise pour présenter
leur projet à l’assemblée générale de la caisse locale.
L
ors de l’assemblée générale
du Crédit agricole, qui s’est
tenue il y a quelques jours
à la salle des fêtes d’Auffay, les
jeunes élèves de la mini-entreprise KitDjeunes ont présenté
leur projet à un public visiblement conquis. En présence
d’Agnès Ruette, présidente de
la caisse locale de la banque,
de Frédéric Zammit, directeur
d’agence du Crédit agricole ainsi
que de Bénédicte Routier, directrice de l’agence du Crédit agricole d’Auffay, les mini-entrepreneurs du collège d’Auffay ont
projeté un diaporama pour expliquer les différentes phases de la
mise en place de la mini-entreprise et l’élaboration de leur kit.
L’équipe de KitDjeunes a fait
forte impression et Agnès Ruette
a proposé d’offrir des polos à
la mini-entreprise : « nous l’en
remercions chaleureusement »
souligne l’équipe en charge de la
communication.
Les jeunes collégiens ont su convaincre que leur projet était très porteur.
M. Stable, le directeur général de
l’entreprise Sabre France, invité
ce soir-là, a souhaité aider lui
aussi la mini-entreprise du collège. Par ailleurs, certains maires
ont d’ores et déjà annoncé qu’ils
verseraient une subvention à
KitDjeunes. « Notre mini-entreprise remercie les entreprises et
le Crédit agricole de la confiance
qu’ils peuvent nous témoigner,
mais aussi l’atelier de menuiserie du collège et les élèves de
3e A qui participent à ce projet
en facilitant la production des
ustensiles en bois », ont déclaré
les entrepreneurs en herbe. Leu
kit permet aux jeunes de faciliter
la prise du petit-déjeuner grâce à
des accessoires astucieux.
Ce nouveau projet est une fois
de plus une réussite. Les élèves
et l’équipe enseignante chargée d’encadrer ce projet ont une
fois de plus trouvé un créneau à
succès.
auffay
Le 10 avril 2015
La mini-entreprise à la foire de Rouen
S
amedi 28 mars la mini-entreprise KitDjeunes du collège René-Coty à Auffay a
présenté son Happydéj au 7e
salon des mini-entreprises dans
le cadre de la Foire de Rouen.
Présente dans le hall d’entrée,
KitDjeunes a proposé aux visiteurs un diaporama de la fabrication de son kit de petit-déjeuner
ainsi qu’une démonstration de
l’utilisation des ustensiles : pince
à grille-pain, spatule et ramasse
fin-de-pot.
Durant ce salon, la mini-entreprise KitDjeunes a participé à
Les mini-entrepreneurs se retrouveront en mai pour le passage de l’oral.
la première partie du concours
régional des mini-entreprises : Les candidats se retrouveront
deux jurys ont été chargés de donc au lycée Bartholdi de Banoter le stand mais aussi la com- rentin pour défendre leur projet.
munication autour de l’objet fabriqué, la cohésion du groupe…
À l’issue de cette journée, l’addition des notes permettra de désiLe groupe participe à la première gner les gagnants.
partie du concours régional, la
seconde partie se déroulera le 21
mai pour l’épreuve orale orale.
auffay
Le 03 juillet 2015
Clap de fin sur une bonne note
pour KitDJeunes
Initiative. Avec leur jeu de société sur Rouen, les collégiens des
Cours Saint Joseph - Notre Dame ont remporté le concours de mini-entreprise.
C
ette année, KitDJeunes,
la mini-entreprise du collège René-Coty d’Auffay
constituée par 25 élèves, a créé
et commercialisé l’HappyDej. Un
produit conçu pour faciliter le
petit-déjeuner, composé d’une
spatule en bois pour étaler la
pâte à tartiner sans déchirer les
tartines, d’une pince à grille-pain
pour retirer le pain sans se brûler
les doigts et d’un ramasse fin de
pot, une longue cuillère en inox
avec un design étudié pour éviter le gaspillage.
Le prix régional
Cette année, la mini-entreprise
a participé au concours régional
des mini-entreprises organisé
par l’association Entreprendre
pour apprendre et a remporté le
28 mars dernier le prix des minientrepreneurs.
La vente des kits Happydej a été
un véritable succès et il n’y a
plus de stock. La mini-entreprise
KitDJeunes a décidé de reverser
Les élèves ont clôturé l’année en remerciant tous leurs partenaires.
600 € à l’association Bouchons
276, son principal et plus ancien
partenaire. Vendredi 26 juin, tous
les élèves et enseignants qui ont
encadré le projet s’étaient réunis
pour remercier les partenaires
et pour remettre à chacun des
élèves le diplôme obtenu à l’issue de cette riche expérience.
Rendez-vous maintenant en septembre prochain pour une nouvelle édition de la mini-entreprise avec, à la clé, un nouveau
projet.
PRATIQUE Plus d’informations
sur face-book.com/pages/Kitdjeunes.
aumale
Le 12 février 2015
Les collégiens sont Charlie
L
undi, l’association AFVT (association française des victimes de terrorisme), représentée par Guillaume Denoix de
Saint Marc, est intervenue auprès
des élèves de 3e DP3 (24 au total).
Ces derniers ont, dans le cadre
de leur mini-entreprise créée
cette année (CHD In-dustry pour
collège Henry Dunant Industry),
avec l’aide de l’association EPA
(entreprendre pour apprendre),
eu l’idée, suite aux attentats de
janvier de fabriquer et vendre
des portes clés “je suis Charlie”.
Ils en ont vendu 242 et ont fait
un chèque de 242 euros à l’association.
Par cette opération, ils ont voulu
s’associer à leur manière à cette
tragédie et ainsi défendre la liberté d’expression et la liberté
en général.
Les collégiens ont voulu à leur manière montrer leur solidarité
barentin
Le 30 janvier 2015
Graines d’entrepreneurs
Pour la deuxième année consécutive, le collège Catherine-Bernard accueille en son sein
une mini-entreprise. Elle est gérée par les élèves de troisième de l’établissement,
qui doivent donc créer leur entreprise, concevoir leurs produits, mais aussi les vendre.
Rencontre avec ces jeunes qui ont déjà le sens des affaires.
Q
ui a dit qu’être jeune,
avoir le sens des affaires
et penser développement
durable n’était pas compatible ?
Les élèves de troisième du collège
Catherine-Bernard
démontrent depuis plusieurs mois
le contraire en gérant au sein de
leur établissement une mini-entreprise. Une initiative mise en
place pour la deuxième année
consécutive au sein de l’établissement. Les élèves de troisième
ont, cette année, baptisé leur société Tercero : « Le nom de notre
entreprise a une signification,
souligne la jeune Romane Bad,
P.-D.G. de la mini-entreprise. Il
veut dire tous ensemble collégiens engagés, responsables et
organisés ».
Chacun son rôle
Comme dans toute entreprise,
chacun a un rôle bien défini dans
la société : président-directeur
général, mais aussi directeur
commercial, directeur financier,
services techniques, décorations, assemblages... Le produit
de l’entreprise ? « Un amplificateur, précise Romane Bad. Nous
n’utilisons que des produits recyclables pour les concevoir ».
Les élèves de 3e travaillent au sein de leur mini-entreprise
Chaque semaine, pendant deux
heures, les collégiens vont travailler dans les prochaines semaines à la production de leurs
amplificateurs, sous l’impulsion
de leurs professeurs.
écoles. « S’ils arrivent en tête du
concours régional, ils représenteront la Normandie au concours
national en fin d’année ».
Gageons qu’ils espèrent faire
au moins aussi bien que leurs
prédécesseurs barentinois qui
Un concours régional...
avait terminé vice-champions du
et national
concours régional l’an dernier.
En mars, ils participeront au D’ici là, ils s’attèleront à la vente
Salon des mini-entreprises et de leur amplificateur. Ils ont déjà
devront présenter leur travail au mis en place une adresse mail
cours d’un oral. « Ils seront éva- ([email protected])
lué sur l’aspect commercial, puis pour la clientèle intéressée.
sur l’aspect administratif de leur
projet », explique Magali CresDAVID LEDUC
sy, coordinatrice régionale pour
Entreprendre pour apprendre
Haute-Normandie, qui supervise
les mini-entreprises dans les
barentin
Le 1er février 2015
Tercero, la mini-entreprise créée par
des collégiens de Catherine-Bernard
A
u sein du collège Catherine-Bernard, les vingt-trois
élèves de la classe de 3e 1
ont décidé de créer une mini-entreprise, Tercero, qui signifie trois
en espagnol. « Comme la classe
de 3e », explique Enzo Langlois,
le jeune DGS, directeur général
des services.
Cette création fait suite à un
concours proposé par EPA, « entreprendre pour apprendre »,
une fédération d’associations
loi 1901 à but non lucratif, dont
le but est de favoriser l’esprit
d’entreprendre des jeunes et de
développer leurs compétences
entrepreneuriales. Un réseau qui
accompagne les élèves avec des
professionnels de l’entreprise et
du corps enseignant. Au collège
barentinois, Hélène Turpin et
Mathieu Pied sont les deux professeurs encadrants et Magali
Cressy, la référente, animatrice et
coordinatrice régionale EPA.
Les élèves de 3e auront un stand à la Foire de Rouen
pour présenter leur projet
et l’administration, la production,
la commercialisation. Chacun a
choisi un poste. »
Une assemblée générale s’est tenue en présence de Pascale Absire, principale du collège, pour
expliquer le but de la mini-entreprise, présenter les membres
du conseil d’administration et
adopter les statuts. Ce projet
qui se déroule de septembre
2014 à juin 2015 a été retenu
par EPA qui mettra à disposition
des élèves un stand à la Foire de
Rouen de mars prochain. Leur
produit y sera mis en vente.
Des enceintes
issues du recyclage
« Au sein de la classe, poursuit
Romane Bad, devenue PDG de
Tercero, nous avons réalisé, à
partir de matériaux de récupération, des enceintes pour amplifier le son. Mais cette création
d’entreprise, c’est la gestion
d’un projet, un travail en équipe,
des prises de décision, un esprit Contact en écrivant à l’adresse
d’initiative. Tout le personnel a mail :
été déterminé, avec la direction [email protected]
barentin
Le 21 mai 2015
Finale du championnat régional
des Mini-Entreprises
Le jeudi 21 mai dernier, s’est tenue la finale du championnat régional des
Mini-Entreprises au Lycée professionnel Auguste Bartholdi de Barentin, en présence de
Claudine Schmidt-Lainé, recteur de l’académie de Rouen.
L
e programme des Mini-entreprises a été créé par l’association Entreprendre pour Apprendre (EPA) France. Il s’adresse
à des jeunes volontaires de 14
à 26 ans, issus de tous établissements privés ou publics : collèges, lycées, CFA et structures
d’insertion (Mission locale, EPIDE
…). Pendant une année, les participants, regroupés en équipe,
doivent créer une entreprise et
en assurer son fonctionnement.
Pour cette 7e édition, près de
500 jeunes haut-normands ont
tenté l’aventure. Ils sont venus
défendre leur mini-entreprise
au travers d’une présentation
orale qui s’est déroulée dans la
matinée du 21 mai. Ils ont ainsi
exposé leur communication, leur
stratégie de développement, détaillé leur comptabilité…
Mme Claudine Schmidt-Lainé, recteur de l’académie de Rouen.
Les élèves développent alors des
connaissances sur le monde de
l’entreprise et sur son fonctionnement mais aussi les qualités
essentielles de tout bon entrepreneur comme le savoir-être,
La soutenance orale a permis au
l’autonomie, la prise d’initiatives
jury de compléter la note attriou encore le travail d’équipe.
buée lors de la première prestation des équipes au Salon des
Mini-Entreprises, qui s’est tenu Tout au long de l’année, l’entreen mars et avril derniers durant prise est principalement gérée
la Foire Internationale de Rouen. sur le temps scolaire. Les élèves
et leurs professeurs sont libres
de choisir l’activité de leur entreL’objectif du championnat régio- prise et ont en charge toutes les
nal est de mettre en relation le étapes de réalisation de leurs
monde économique et le monde produits ou services.
gés de la comptabilité, d’autres
sont élus PDG. Chaque équipe
est accompagnée par un conseiller issu du monde de l’entreprise
et d’un membre de l’association
EPA Haute-Normandie.
A l’issue des épreuves du matin,
les mini-entrepreneurs ont été
récompensés lors de la remise
des prix qui a eu lieu à la salle
Pierre de Coubertin de Barentin.
Ponctuée de sketches d’improvisation par la Compagnie RemueMéninges, la cérémonie s’est déroulée en présence de Claudine
Schmidt-Lainé, recteur de l’académie de Rouen, Xavier Prévost,
de l’éducation. Il permet de montrer aux participants que déve- Au sein de l’équipe, chaque président d’EPA Haute-Normanlopper sa propre entreprise est élève se voit confier une tâche die et Dominique Levacher, vicespécifique. Certains sont char- présidente de la MATMUT.
possible.
Bernay
Le 19 novembre 2014
Promo enceinte écolo
Mini-entreprise des BTS première année du lycée Fresnel à Bernay
Voici une mini-entreprise qui
pourrait bien faire un « ma-ximum » de bruit !
L’idée des BTS première année
Assistant de gestion PME/PMI du
lycée Fresnel de Bernay de cette
année paraît simple et efficace :
la fabrication d’enceintes naturelles en bambou pour les smartphones. Nom marketing du produit : sonorwood, of course !
Concrètement, il s’agit d’un bout
de bambou coupé et ouvert à
ses deux extrémités et au milieu
duquel il existe une fente pour
y insérer un smartphone et ainsi
amplifier, naturellement et sans
Les élèves de première année du BTS Assistant de gestion PME/PMI du lycée
électricité, le volume de vos
Fresnel à Bernay commercialisent un produit tendance design et écolo :
playlists préférées.
une enceinte naturelle en bambou qui sert d’amplificateur sonore
Entre avoir l’idée de faire fabri- pour smartphone à un prix attractif.
quer un tel produit et le commer- présentés ; c’est la 6ème année tière première du projet. S’ensuit
cialiser pour rentrer au moins consécutive que la section BTS après toute une démarche clasdans ses frais, il y a quelques de Fresnel s’inscrit dans cette sique d’entrepreneur, à savoir
étapes essentielles à suivre que démarche.
la faisabilité du produit - il sera
les professeurs qui encadrent,
fabriqué par les lycéens de Boisbien évidemment, cette promo L’objectif, et vous l’aurez tout mard à Brionne, établissement
2014 enseignent à leurs élèves. autant compris que les élèves spécialisé dans les métiers du
de BTS eux-mêmes : « Ça nous
apporte de l’expérience profes- bois - , sa fabrication en tant que
sionnelle ». La mise en situa- telle et sa commercialisation en
Plus vrai que nature
tion réelle, pour les élèves, vaut bout de course. Le challenge :
Pour mémoire, une mini-entremieux que des discours théo- suivre tout le process en s’assuprise (en lycée) est une création
rant de garantir les délais et un
riques.
d’entreprise grandeur réelle !
prix attractif.
Cela permet de leur faire décou- Après un grand « brainstorming
vrir, aux élèves, des « savoirs, du », il a été question du recrute- Pas de quoi déboussoler les BTS.
savoir-faire et du savoir-être », ment à chaque poste stratégique « Rien n’est insurmontable »,
expliquent, de concert, les pro- de l’entreprise. Cette répartition lâche un BTS ! Le ton est donné.
fesseurs de BTS. Cela s’inscrit des tâches confère à la création Ou comment revisiter la maxime
d’ailleurs dans le cadre d’Entre- d’une entreprise, même mini. Il « impossible n’est pas français
prendre pour apprendre ; un a ensuite fallu réunir un capital ». Les mauvaises langues pourconcours régional visera à ré- de départ (des actions à 4 euros) raient rétorquer à ces jeunes
compenser les meilleurs projets pour au moins avancer la ma- : doucement les basses. Bah,
bernay
Le 19 novembre 2014
Voici une mini-entreprise qui présentés ; c’est la 6ème année
pourrait bien faire un « ma-xi- consécutive que la section BTS
de Fresnel s’inscrit dans cette
mum » de bruit !
L’idée des BTS première année démarche.
Assistant de gestion PME/PMI du
lycée Fresnel de Bernay de cette
année paraît simple et efficace :
la fabrication d’enceintes naturelles en bambou pour les smartphones. Nom marketing du produit : sonorwood, of course !
Concrètement, il s’agit d’un bout
de bambou coupé et ouvert à
ses deux extrémités et au milieu
duquel il existe une fente pour
y insérer un smartphone et ainsi
amplifier, naturellement et sans
électricité, le volume de vos
playlists préférées.
Entre avoir l’idée de faire fabriquer un tel produit et le commercialiser pour rentrer au moins
dans ses frais, il y a quelques
étapes essentielles à suivre que
les professeurs qui encadrent,
bien évidemment, cette promo
2014 enseignent à leurs élèves.
Plus vrai que nature
Pour mémoire, une mini-entreprise (en lycée) est une création
d’entreprise grandeur réelle !
Cela permet de leur faire découvrir, aux élèves, des « savoirs, du
savoir-faire et du savoir-être »,
expliquent, de concert, les professeurs de BTS. Cela s’inscrit
d’ailleurs dans le cadre d’Entreprendre pour apprendre ; un
concours régional visera à récompenser les meilleurs projets
justement, c’est le contraire qui
devrait se produire avec gain de
volume. « Notre produit fait gagner des décibels », rappelle un
L’objectif, et vous l’aurez tout autre BTS branché technique !
autant compris que les élèves
de BTS eux-mêmes : « Ça nous Infos pratiques
apporte de l’expérience professionnelle ». La mise en situa- Mini-entreprise des BTS première
tion réelle, pour les élèves, vaut année du lycée Fresnel Assistant
mieux que des discours théo- de gestion PME/PMI.
riques.
Pour toute commande, laissez
Après un grand « brainstorming vos coordonnées par courriel :
», il a été question du recrute- [email protected]
ment à chaque poste stratégique
Présence des commerciaux de la
de l’entreprise. Cette répartition
mini-entreprise à l’occasion du
des tâches confère à la création
marché de Noël de Bernay les 5,
d’une entreprise, même mini. Il
6 et 7 décembre.
a ensuite fallu réunir un capital
de départ (des actions à 4 euros)
pour au moins avancer la ma- Prix de vente de l’enceinte « sotière première du projet. S’ensuit norwood » : autour de 22 euros.
après toute une démarche clasUne soixantaine d’exemplaires
sique d’entrepreneur, à savoir
de la sonorwood devrait être fala faisabilité du produit - il sera
briquée et commercialisée. L’enfabriqué par les lycéens de Boisquête préalable de marché (100
mard à Brionne, établissement
questionnaires) tend à prouver
spécialisé dans les métiers du
qu’il y a bien un « marché potenbois - , sa fabrication en tant que
tiel » sur ce secteur.
telle et sa commercialisation en
bout de course. Le challenge :
suivre tout le process en s’assu- Je ne sais pas pour vous, mais moi,
rant de garantir les délais et un j’en veux une de sonorwood !
prix attractif.
Pas de quoi déboussoler les BTS.
« Rien n’est insurmontable »,
lâche un BTS ! Le ton est donné.
Ou comment revisiter la maxime
« impossible n’est pas français
». Les mauvaises langues pourraient rétorquer à ces jeunes
: doucement les basses. Bah,
B. Négrier
bernay
Le 25 février 2015
15 jeunes créent leur mini-entreprise
J
eudi dernier, 15 élèves en
classe Bac pro commerce au
lycée Clément-Ader de Bernay ont présenté le fruit de leur
travail. En effet, dans le cadre de
la structure Entreprendre pour
apprendre, ces lycéens se sont
lancés, dès la rentrée scolaire,
dans la création d’une mini-entreprise.
Première étape : trouver le produit à fabriquer. Leur choix s’est
porté sur un enrouleur en bois,
destiné aux personnes utilisant
des écouteurs (téléphone, radio).
Ensemble, ils ont réalisé une
étude de marché et décliné les
différents services de la future
entreprise : direction, services
techniques, marketing, relations
clients. Les postes ont été distribués suivant affinités. Le service
technique a été chargé de créer
un prototype.
La place de PDG (président-directeur général) a été attribuée
à Mila Upa qui a réalisé les entretiens d’embauche. Les jeunes
Les jeunes font preuve de détermination et d’investissement. Confrontés au
monde du travail, ils auront sans doute beaucoup appris de cette expérience.
ont aussi rédigé les statuts de
l’entreprise. Un nom a été trouvé par une étudiante allemande
en stage au lycée : Holz Roll.
Un logo a été présenté et retenu
à l’unanimité. Au fil du temps,
« le prototype a évolué vers un
dispositif plus simple à fabriquer
», récapitule la jeune PDG, qui
ajoute que tous seront soumis
à des oraux devant des patrons
d’entreprise ainsi que des professionnels. Après la lecture des
statuts, tous passent aux votes.
Holz Roll est officiellement
constituée.
Le produit, enfin finalisé, sera mis
en vente 2,50 € dans le lycée,
dans une grande surface de la
ville ainsi qu’à la Foire de Rouen,
en mars, où les jeunes tiendront
un stand. Mais la durée de vie de
l’entreprise a une durée de vie limitée. Tout s’achève en juin. Tous
ont convenu de verser les fonds
restants à la caisse scolaire.
bernay
Le 25 mars 2015
Poufs et coussins prennent forme
« Pouf & Co », tel est le nom donné à la mini-entreprise montée, de toutes pièces, par les
élèves de troisième Aung San Suu Kyi du collège Jeanne-d’Arc de Bernay, aidés de leurs
professeurs de mathématiques et de découverte professionnelle (DP3). Un projet qu’ils ont
engagé il y a déjà plusieurs mois et qu’ils ont officiellement présenté, la semaine passée.
L
es dix-huit élèves (salariés
virtuels de « Pouf & Co »)
dont parmi eux, la direction, le service commercial et la
chargée de communication, ont
donc exposé, pendant une petite
heure, le fonctionnement de leur
société, créée dans le but d’étudier l’approche professionnelle,
le fonctionnement d’une entreprise, et son environnement
social et économique.
Et si l’établissement n’a pas
encore de statut bien défini,
elle a, en revanche, déjà réalisé
quelques prototypes de ses produits, c’est-à-dire, des coussins
et des poufs. Leurs arguments de
vente : « le made in France et la
filière solidaire », assure Nicolas
Repel, commercial. En effet, l’un
de leurs partenaires est une entreprise locale bernayenne qui
leur fournit le tissu destiné au
recyclage aux fabricants.
Une partie de la classe de troisième, avec en mains, les premiers prototypes
de leurs créations, des poufs et des coussins.
Le service technique a reçu la
visite d’une enseignante, Françoise Lavigne, du lycée SaintAnselme, lequel est aussi partenaire. L’établissement leur a
aussi fourni quelques machines
à coudre et les a aidés à apprendre les ficelles de la couture.
Pour les « ouvriers », cette tâche
pose encore quelques difficultés
techniques, certains cherchant
encore à résoudre un problème
de finition. La direction de « Pouf
& Co » souhaite que ce problème
soit résolu pour le salon des mini-entreprises, qui se déroulera à
Rouen, lors de la foire internationale, fin mars.
Une assemblée générale est prévue à la fin de l’année scolaire
pour faire le bilan de cette minientreprise locale.
bernay
Le 22 avril 2015
« N’ayez pas la frousse,
osez acheter nos trousses »
Eclair’Eure, une mini-entreprise au collège Marie-Curie
A
l’instar des élèves du collège Jeanne d’Arc, les 3ès en
option DP3 (classe découverte professionnelle pendant
3 heures) ont créé leur mini entreprise : Eclair’Eure, avec l’aide
de trois enseignants. Catherine
Dentin, professeur d’histoire
géorgraphie, et Jonathan Le Bossé et Karine Prévost, professeur
d’EPS.
Cette création d’entreprise de
confection de trousses et de
pochettes pour téléphones portables est le fruit d’un long travail de remue-méninges préparatoire. Les élèves étaient partis
pour réaliser des T-shirts mais
après une étude de marché et un
« N’ayez pas la frousse, osez
plan comptable, les trousses et
acheter nos trousses », fruit du
les po-chettes se sont révélées
pôle marketing.
plus économiques.
« Les employés de cette petite
entreprise ont travaillé pour faciliter la production et réduire les
coûts », explique le directeur général d’Eclair Eure, Lucas Labbé
avant d’ajouter : « Le tissu est offert par une entreprise de Bernay,
les fermetures éclaires viennent
de Menneval et nos fils sont également fournis par une mercerie
bernayenne partenaire ».
Pour l’heure, une cinquantaine
de produits sont déjà réalisés
et sont disponibles au collège
Marie-Curie. Les employés se
préparent à participer aux marchés et à la prochaine braderie
de Bernay pour vendre et rencontrer leurs futurs clients. Un
magasin de jeu est également
dépôt-vente de leurs articles et
les grandes surfaces du secteur
en seront bientôt dépositaires.
Entreprise à « détrousser »
Gabriel Regrix, directeur commercial et marketing n’est pas
peu fier d’annoncer que son entreprise a également un slogan :
L’objectif de cette mini-entreprise était de participer à la foire
internationale de Rouen, qui s’est
tenue du 27 mars au 6 avril, au
parc expo de la ville. Eclair’Eure y
L’atelier de fabrication d’Eclair Eure
était représentée et les employés
ont ainsi pu présenter leur projet
aux participants.
Pour Karine Prévost, cette expérience est « très riche pour les
élèves. Ils ont gagnés en assurance, en confiance, en autonomie et en responsabilité »
constate l’enseignante.
Le dernier point à régler est de
savoir ce que deviendront les
profits des ventes. Deux choix
sont encore en discussion : organiser une sortie pédagogique
ou si la somme est insuffisante,
réserver le fonds financier à la
prochaine promotion DP3.
bernay
Le 27 mai 2015
Marie-Curie titré !
Championnat des mini-entreprises
L
e 21 mai dernier s’est tenue
la finale régionale du championnat des Mini-Entreprises
au Lycée A. Bartholdi de Barentin.
Près de 600 jeunes, issus des Mini-Entreprises de toute la région
haut-normande, ont défendu les
couleurs de leur équipe devant
un jury composé de personnalités du monde de l’éducation et
de l’entreprise.
Les élèves bernayens se sont
particulièrement illustrés. Dans
la catégorie Collèges, Marie-Curie a largement décroché le titre
de champion, avec son projet
Eclair’Eure (trousses et pochettes
cousues main en tissus recyclés).
Les collégiens iront défendre leur
titre au championnat national à
Paris les 2 et 3 juin prochains.
Leurs aînés du lycée Fresnel n’ont
pas connu la même réussite mais
les « Senteurs d’Augustin » (parfums anti-stress élaborés pour
l’occasion) ont permis à l’établissement de finir sur la troisième
marche du podium.
bernay
Le 10 juin 2015
Une mini-entreprise,
qui ne connaît pas la crise
Eclair’Eure et Marie-Curie au ministère de l’Economie à Paris
P
our la première fois, le collège Marie-Curie de Bernay
a ouvert à la rentrée 20142015 une classe DP3 (découverte professionnelle 3 heures).
Les élèves ont créé en un an,
une mini-entreprise avec un
organigramme. Ils ont défini
des produits à fabriquer et à
vendre. Eclair’Eure, le nom de
la mini-entreprise, réalise des
trousses et des housses pour des
téléphones. Un logo illustre tous
leurs produits. Ils sont visibles
dans différents commerces de
Berna, qui sont des points de
vente jusqu’à la fin de l’année
scolaire.
Suivis depuis la préparation
de cette aventure par l’association EPA (Entreprendre pour
apprendre), les 12 élèves de
DP3, accompagnés de leurs
enseignants, ont passé en avril
dernier, le concours régional
des mini-entreprises de HauteNormandie et ont remporté le
titre de champions.
Entreprendre pour apprendre
Pour parfaire cet élan, 5 employés d’Eclair’Eure, avec Jonathan Le Bossé, professeur de SVT
(Sciences de la vie et de la Terre)
et Karine Prévost, professeur de
sport, se sont rendus au championnat national des mini-entreprises, mercredi 3 juin, pour
briguer le titre de champions
catégorie collège.
Les mini-entrepreneurs auditionnés par l’un des jurys.
Arrivés la veille en fin d’aprèsmidi, nos champions ont passé la
soirée sur une péniche, à la hauteur des Tuileries.
Jean, du syndicat professionnel
SEIMAT, les ont évalués aux alentours de 15 heures.
Pour Pascal Petit-Jean, Eclair’Eure
a « de bons atouts mais de mauA Paris
Le lendemain, c’est dans le car- vais points ». Selon lui, ils n’ont
ré ministériel du ministère de pas eu de chance : « Ils étaient la
l’Economie et des finances, que 6è entreprise de recyclage sur 6
les élèves ont dû prouver leurs visites rendues dans l’après-midi
talents devant trois jurys diffé- » déplore-t-il. « De plus, ils ont
beau être attachants de sincérité,
rents.
leurs arguments de vente restent
Pour ces mini-entrepre-neurs peu développés », ajoute Pascal
qui, selon leur res-ponsable Petit-Jean.
financier, Joseph Lemire, « ne
s’attendaient pas à en arriver là C’est à la fin de la cérémonie de
», l’effort a duré toute la journée remise des prix que les élèves de
et il a fallu convaincre trois jurys Marie-Curie et leurs professeurs
différents. Pauline Carel, contrô- ont eu le regret de constater
leur de gestion à la Fondation qu’ils n’avaient pas gagné le titre
Aubert-Duval et Pascal Petit- de champions nationaux. Mais la
bernay
Le 10 juin 2015
Haute Normandie n’est pas en
reste, puisque c’est le lycée Val
de Seine, qui a remporté le titre
dans la catégorie Post Bac.
Pour le PDG d’Eclair’Eure, Lucas
Labbe, cette expérience sera un
excellent souvenir : « La journée
a été longue mais nous ne regrettons rien. Nous sommes champions de Haute Normandie, c’est
déjà bien. Nous n’imaginions
même pas venir au ministère,
c’est très impressionnant. Les
rêves, c’est bien, mais parfois ça
s’arrête » déclare-il, fatigué mais
poétique. « Il faut que les classes
de l’an-née prochaine osent se
lancer en DP3. Surtout les filles.
Nous n’en avions qu’une et
franchement, il faut qu’elles se
lancent » ajoute-il.
Après un deuxième oral in situ, les mini-entrepreneurs t leurs enseignants se
détendent un peu en attendant la remise de prix.
Nouveau slogan
Si ces petits champions étaient
partis à Paris avec leur slogan :
« N’ayez pas la frousse, achetez
nos trousses », ils sont revenus
avec une autre accroche : « Nous
n’avons pas eu la frousse de présenter nos trousses au ministère
des Finances ».
Chapeau bas.
Retour à Bernay, les participants sont fatigués mais contents de l’aventure
qui fera date au collège Marie-Curie.
Bihorel
Le 19 janvier 2015
Des élèves du collège Michelet
ont monté leur mini-entreprise
C
omme chaque année, des
élèves de 3e du collège
Jules-Michelet s’initient à
la création d’entreprise. Dans
le cadre de l’option « découverte professionnelle », ils expérimentent le processus qui
consiste à lancer un produit et à
le commercialiser.
Cette fois-ci, onze élèves de 3e2
et 3e4 ont arrêté leur choix sur
un détecteur de clés. L’objet est
composé d’une télécommande
et de deux récepteurs, qui
doivent être accrochés à des clés.
Lorsque l’utilisateur a du mal à
retrouver ces dernières, il lui sufLes élèves de 3e 2 et 3e 4 ont présenté leur détecteur de clés lors de l’assemfit d’appuyer sur un bouton de la
blée générale de l’entreprise
télécommande. Le récepteur placé avec les clés émet alors un bip financier. Elle dispose d’un capi- l’assurance et de la confiance en
sonore et permet de les localiser tal de 471 €, obtenu par la vente eux. »
d’actions.
dans un rayon de 35 m.
L’association « Entreprendre
PiTuncqEnterprise, d’un capital
de 471 €
La structure est dénommée PiTuncqEnterprise. Ses différents
membres ont pris la parole lors
de son assemblée générale, vendredi dernier. Hugo Tuncq est le
PDG de la mini-entreprise, qui
est dotée notamment d’un service commercial et d’un service
L’initiative réunit trois enseignantes,
Catherine
Buresi
pour la technologie, Tiphaine
Schraauwers, pour les arts plastiques et Laetitia Brige pour les
sciences de la vie et de la Terre. «
La mini-entreprise renforce la cohésion du groupe », expliquentelles. « En menant à bien un
projet, nos élèves prennent de
pour apprendre » accompagne
les adolescents dans leur démarche. Ils défendront leur produit en mars prochain, au parcexpo à Rouen, à l’occasion du
salon des mini-entreprises.
Leur détecteur de clés, en partie réalisé par une société extérieure, sera bientôt disponible à
la vente.
bihorel
Le 20 janvier 2015
Leur mini-entreprise
Mieux connaître le monde pofessionnel, découvrir des métiers et
des responsabilités autant de bonnes raisons d’opter pour l’option
Découverte Professionnelle 3 heures (DP3) au collège.
T
rois heures par semaine,
les élèves du collège Jules
Michelet, à Bihorel, suivent
un programme de création d’une
mini-entreprise. Un groupe de
11 élèves de 3e 2 et 3e 4 ont
créé Pituncq Enterprise qui fonctionne comme une société sous
le couvert de l’association Entreprendre Pour Apprendre (EPA).
Un rôle à chacun
Pour démarrer, les 11 jeunes ont
collecté 471 euros pour constituer le capital social de leur mini-entreprise, au sein de laquelle
les jeunes entrepreneurs ont
chacun un rôle et des responsabilités. Ils conçoivent, produisent
et commercialisent un détecteur
de clés. Ils assument aussi la
gestion administrative, commerciale, technique et financière.
C’est du concret ! « Diriger une
équipe, c’est gérer des conflits
», explique Hugo Tuncq, PDG, «
c’est aider les services en galère
quand il en manque un, où quand
il y a des absents ».
Encadrée par trois enseignantes,
Catherine
Buresi,
Tiphaine
Schraauwers et Laetitia Brige,
la mini-entreprise permet aux
élèves de découvrir l’organisation d’une entreprise, d’apprendre à travailler en équipe et
à prendre la parole en public.
Les élèves-entrepreneurs avec leur détecteur de clés.
laire complète de septembre à
juin, avec l’aide d’une marraine
entrepreneur et l’intervenant
de l’association Entreprendre
pour Apprendre qui accompagne
les enseignants sur le contenu
pédagogique et les méthodes
d’animation du groupe.
Beudin dir. Commercial, Renaud
Caboulet dir. Financier, Camille
Coaillet designer et packaging,
Dylan Levasseur dir. administratif, assisté de Nathan Duval, Lucas Gona-lard, Joffrey Menguy et
Azzad Mestaoui.
Les trois enseignantes soulignent
que leurs élèves-entrepreneurs
constatent d’eux-mêmes que le
français et les mathématiques
ont finalement une utilité pour
travailler en entreprise et qu’ils
gagnent en assurance.
Après avoir officiellement constitué Pituncq Enterprise lors de
leur première assemblée générale des actionnaires, les jeunes
entrepreneurs du collège Michelet se préparent à participer dès
mars prochain aux championnats
régionaux des mini-entreprises
qui auront lieu à la Foire Expo
de Rouen. Les meilleurs projets
régionaux participeront ensuite
au championnat national à Paris.
L’équipe
L’équipe pédagogique et les Matéo Picot directeur général,
élèves construisent leur projet Simon Roncerel directeur techpas à pas, sur une année sco- nique, Hugo Tuncq PDG, Dylan
Blangy-Sur-Bresle
Le 03 juin 2015
La mini-entreprise du collège
Le Campigny de Bangy-sur-Bresle
primée
L
a mini-entreprise du collège a
obtenu la troisième place du
championnat de Haute-Normandie, parmi plus de soixantedix collèges. « Depuis la création
des mini-entreprises au collège,
c’est le meilleur résultat pour Le
Campigny », se réjouit Patrick
Lentz, un des responsables.
Le jury était composé de chefs
d’établissement, de professeurs,
de chefs d’entreprise et de
représentants d’EPA et du Medef. Pour cette édition 2015, les
collégiens de l’option découverte professionnelle du collège
du Campigny, ont créé, à partir
de bouteilles en plastique, une
boîte de rangement pour stylos,
produits de maquillage, billes,
boutons, etc. Le nom de cette
mini-entreprise : « 3B Campigny Bottle Box ». Son slogan : «
Recycle et zippe ta bouteille ! »
Et effectivement cette « troussebouteille » est zippée pour sa
fermeture.
Les jeunes patrons de 3B Campigny Bottle Box
« Après leur prix spécial remporté à la Foire de Rouen, je suis
très fière que notre mini-entreprise ait obtenu cette troisième
place régionale. C’est une belle
récompense pour un beau projet. J’ai eu le plaisir de voir une
équipe de jeunes motivés par
leurs enseignants. Encore bravo
et merci à toutes celles et ceux
qui ont contribué à ce succès »,
commente la principale, Isabelle
Roussel.
L’assemblée générale de clôture
de la mini-entreprise se déroulera le mardi 23 juin à 18 h au
collège.
brionne
Le 25 mars 2015
Au bout de leurs idées
avec le « vide-tube »
Une quinzaine de collégiens de Brionne s’est lancée dans la création d’une mini-entreprise.
Les membres d’Apla Tube ont réalisé et vont commercialiser un « vide-tube ». Explications.
I
ls sont jeunes (à peine quatorze ans) mais sont déjà PDG,
responsables de services (ressources humaines, marketing,
financier, technique) ou vendeurs. Ces entrepreneurs en
herbe sont aussi - et surtout - des
collégiens. Comme l’an passé,
Etienne Brongniart, professeur
de technologie, a engagé une
quinzaine d’élèves de la 3e D
dans le programme « Mini-entreprise ».
Développé par Entreprendre
pour apprendre (une fédération de vingt associations dont
le but est de favoriser l’esprit
d’entreprendre des jeunes et de
développer leurs compétences
entrepreneuriales, dixit son site
internet), ce projet est tout sauf
un jeu. Il vise à faire découvrir à
des jeunes de 14 à 26 ans (issus
d’établissements scolaires ou de
structures d’insertion) le monde
de l’entreprise, son fonctionnement et la gestion d’une petite
société sur l’année scolaire.
Economies
Après la conception et la vente
de shamballas (bracelets colorés)
l’an passé, les collégiens brionnais ont imaginé un objet pratique. D’un brainstorming, d’un
vote et d’une étude de marché
est née l’idée du «vide-tube»,
sorte de petite pince permettant
de venir à bout d’un fond de den-
L’équipe de la société Apla Tube, autour du stand qu’ils présenteront au
Salon des mini-entreprises ce samedi.
tifrice, de mayonnaise, de colle
ou de gouache (liste non-exhaustive). Un objet du quotidien capable « de faire réaliser des économies substantielles », vantent
leurs concepteurs. Un argument
imparable, comme sa fabrication
100 % française qu’aurait apprécié Arnaud Montebourg.
tis de leur imagination. L’objet
en lui-même a été fabriqué par
une imprimante 3D ou une micro-fraiseuse. Un sponsor, Jean
Larcier, leur a assuré un soutien
financier. Des avances remboursables ont permis de constituer
un matelas de fonds privés, pour
lancer le projet.
Un tube vivant
Les dirigeants et « employés »
de la mini-entreprise Apla Tube
ont tout réalisé, de la création à
la distribution en passant par la
fabrication. Le logo, le slogan («
Chacun fait sa part »), le comptoir de présentation (réalisé par
leurs voisins du lycée Boismard)
ou encore la mascotte (le tube
vivant !) sont également sor-
Huit cents pièces
Huit mini-entrepreneurs iront
vanter et vendre leur produit ce
samedi 28 mars, de 10 h à 18
h, au parc des expositions de
Rouen, à l’occasion du 7e Salon
régional des mini-entreprises,
organisé pendant la Foire internationale. Ils tenteront à cette
occasion d’attirer l’attention des
jurys, composés à parité de re-
brionne
Le 25 mars 2015
présentants de l’Education nationale et du monde de l’entreprise.
Cinq prix et une participation au
championnat régional sont en
jeu.
Le vide-tube sera ensuite mis en
vente sur le marché de Brionne,
et au collège. À un prix -1 € - défiant toute concurrence. Le seuil
de rentabilité (calculé à partir
du coût des salaires, de la location des locaux, du matériel, des
charges, etc.) a été fixé à 300
pièces. Huit cents exemplaires
ont été produits, preuve que
nos mini-entrepreneurs croient
fermement en leur produit !
par Florent Lemaire
L’imprimante 3D accompagnera les élèves. Les visiteurs du salon pourront
voir comment ont été fabriqués les vide-tubes.
Deux modèles de vide-tube ont été fabriqués avec une
micro-fraiseuse et une imprimante 3D.
Quelques centimètres de plastique pour vous permettre
de faire des économies.
brionne
Le 25 mars 2015
LA PHOTO DE LA SEMAINE
O
n connaissait les hommessandwichs. Les élèves de
la 3e D, au collège Pierre
Brossolette de Brionne, ont fait
mieux : ils ont inventé l’hommedentifrice ! Dans les deux cas,
l’objectif est le même : faire
vendre.
Nos collégiens sont engagés dans
un projet de mini-entreprise. La
leur se nomme Apla Tube. Ils ont
imaginé et créé un « vide-tube »,
petit morceau de plastique qui,
comme son nom l’indique, permet de terminer le dentifrice, la
mayonnaise ou la colle, très aisément (lire notre article page 14).
Huit de ces entrepreneurs en
herbe seront présents ce samedi
28 mars de 10 h à 18 h au parc
des expositions de Rouen.
Ils tenteront de vendre leur produit aux visiteurs de la Foire internationale. Ils pourront compter sur leur mascotte, le « tube
vivant », qu’ils ont également
créé, et qui devrait à n’en pas
douter accrocher les curieux.
Souhaitons bon courage à l’élève
qui se cache dessous !
brionne
Le 08 avril 2015
Récompensés
U
n stand professionnel, un
pro-duit pratique et très
bon mar-ché, un marketing
étudié, on se doutait que la minientreprise Apla Tube, créée par
des collé-giens de Brionne, ne
passerait pas inaperçue à la Foire
interna-tionale de Rouen. Son
produit-phare, le « vide-tube »,
conçu en PLA (matière naturelle
à base d’amidon de maïs et totalement biodégradable) a obtenu
le grand prix du développement
durable. « Le chiffre d’affaires a
été exceptionnel et les commandes ont mobilisé le service production toute la journée », se réjouissent les entrepreneurs en
herbe.
brionne
Le 10 juin 2015
Le « vide-tube » au marché !
Vous en avez marre de jeter vos tubes avant la fin, achetez Apla Tube !
D
epuis la rentrée de septembre dernier, une minientreprise grimpe au sein
du collège Pierre Brossolette.
À l’initiative de leur professeur,
Étienne Brongniart, 18 élèves de
la 3ème D se sont lancés dans
leur 1ère expérience professionnelle en créant Apla Tube. Après
s’étre concertés et une étude de
marché, ils ont décidé de fabriquer un «vide-tube», qui permet de réaliser des économies et
d’éviter le gaspillage.
Une fois le logo et le slogan créés,
« chacun fait sa part », Apla Tube
a participé au 7ème Salon des MiLe vide-tube a été réalisé au sein du collège et est 100 % français.
ni-Entreprises de Rouen. Ils y ont
remporté le prix du développe- pour cette raison et parce que oral en fin d’année. C’est notre
ment durable.
notre collège est un exemple 1ère expérience professionnelle
en la matière. Lors du Salon de et on prend beaucoup de plaiLe PDG Simon Fontain, Guilhem Rouen, nous avons beaucoup sir. »
Miraglia et Rémi Recoquillé, des vendu de vide-tube, près de
services administratifs et com- 300 ! Le bouche-à-oreille fonc- Ce dimanche, les collégiens vous
munication rappellent « que le tionne bien et nous espérons attendent donc pour vous faire
côté éco-responsable est primor- réaliser de bonnes ventes au réaliser des économies, et ce en
dial dans notre projet. D’ailleurs, marché de Brionne du 14 juin. ne déboursant qu’un euro. Alors
nous avons choisi ce produit Enfin, nous aurons un examen n’hésitez plus !
Cany-Barville
Le 20 février 2015
Quinze apprentis entrepreneurs
Q
uinze collégiens de 3e du
collège Bouilhet ont créé,
lors de l’option découverte
professionnelle, une entreprise
nommée Lomesa avec l’aide de
leur professeur, Raphaël Marilly,
et de l’association Entreprendre
pour apprendre.
Le capital de cette mini-entreprise a été constitué par l’achat
de parts à 4 € par 78 investisseurs. Les élèves ont tous une
fonction dans les différents services de Lomesa : direction, ressources humaines, services techniques, relations clients... Après
des études de marché, ils ont
décidé de se lancer dans la vente
de savons, qu’ils fabriquent euxmêmes au collège.
Les collégiens apprennent le monde de l’entreprise
Les premiers savons, vendus
pour la Saint-Valentin, étaient
parfumés à la rose. Une série
parfum chocolat est prévue pour
Pâques.
INFOS PRATIQUES
Plus de renseignements :
[email protected]
ou 02 35 97 80 86.
Cormeilles
Novembre 2014
Entrepreneurs à 14 ans
Monter une boite à l‘école, c‘est possible grâce au dispositif innovant de la
mini-entreprise. Du collège au BTS, les élèves deviennent de vrais mini-entrepreneurs en
charge d‘un projet qu’ils auront eux-mêmes choisis. Source d’ambition et parfois
même de vocations, retour sur une expérience synonyme d’aventure.
«
La
mini-entreprise
m’as
fixé sur mon avenir. » Pour
Nicolas, en terminale ES,
devenir mini-entrepreneur à
l’époque de sa 1ere ES c’était avant
tout mettre en pratique la théorie des cours et enrichir son projet d’intégrer une école de commerce. « Directeur marketing »
de l‘équipe soudée qui a remporté le championnat de Normandie et terminé sur la 3e marche
du podium national avec son
Délis‘cup (Lire encadré ci-dessous), Nicolas regrette que cette
option ne soit pas plus valorisée
et donc notée. « Pour moi, c‘est
plus utile que d’apprendre le latin », fait-il remarquer avec une
pointe d‘ironie. En outre, comme
toutes les présentations se font
à l’oral - et même en anglais lors
du championnat national ! -, son
niveau dans Ia langue de Shakespeare s’est considérablement
amélioré. « Si au début de l’année
j’étais angoissé à l’idée de passer
mon oral de bac français, à Ia fin,
parler devant un seul professeur
me paraissant de la rigolade. »
« La mini-entreprise les fait
grandir »
Magali Cressy d’EPA n’est pas
surprise de cette mise en
confiance et de toutes les conséquences positives qui découlent
de la participation des élèves à
la mini-entreprise. En charge de
Encadré au minimum par deux enseignants volontaires, les élèves mettent
au point leur projet de mini-entreprise.
l’animation et de la coordination
sur la région Haute-Normandie
qui compte cette année 72 projets de mini-entreprises, elle ne
compte plus les retours positifs
d‘élèves métamorphosés. « Entre
ceux qui disent avoir trouvé leur
place et ceux qui ne regrettent
pas, la mini-entreprise les fait tous
grandir. »
sentation de projets aux futurs
actionnaires, les mini-entrepreneurs apprennent à respecter les objectifs qu’ils se sont
fixés et s’organisent comme une
vraie entreprise, Autour des 6
départements
que
compte
l’entreprise (Communication, Financier, relation client,...), les mini-entrepreneurs se répartissent
les fonctions en passant des
entretiens avec CV et lettre de
motivation à l’appui. Une mise en
conditions réelles qui stimulent
et valorise leurs qualités personnelles (créativité. solidarité, autonomie, esprit d’initiative, etc.).
Grâce aux 30 à 60 heures de ce
programme pédagogiques réparties sur une année scolaire,
les élèves inscrits (et choisis
quand ils sont trop nombreux)
appréhendent la gestion de projet et acquièrent des réflexes
pour concrétiser une idée. Entre Des profils d‘élèves variés
« brainstorming » (réflexion en À cette période de |’année,
groupe), étude de marché el pré- la classe de 3e du collège de
Cormeilles
Novembre 2014
l’Europe de Cormeilles (27) en
est à la réalisation de questionnaires pour leur étude de marché et l’étude de la concurrence.
Pour ces 16 élèves sélectionnés
dons cette option Découverte
professionnelle sur 30 inscrits,
c’est au rythme d’une matinée
par semaine et encadrés par deux
enseignantes qu’ils découvrent
les joies de l’entreprenariat.
Si l’envie de découvrir autre
chose et de varier des cours
classiques pouvait être la motivation initiale de Pierre, Julien
ou Marie, après seulement trois
sessions tous se prennent ou jeu
et s’investissent dons leur projet
de mini-entrepreneurs. Et pour
Paul, participer à cette aventure, « ça n‘est que du bonus». Et
l‘objectif est en vue : leur première assemblée générale avec
présentation du projet aura lieu
en janvier devant leurs actionnaires pour une commercialisation du produit le mois suivant.
L’animateur EPA du secteur revient dans la mini-entreprise toute les cinq à
six semaines pour s’assurer du bon déroulement du projet.
il était important de varier les
profils d’élèves. « Pour cela, nous
demandons également l’avis
de nos collègues car cela peut
permettre de raccrocher un
élève en difficulté, ou encore à
celui qui est plus timide de s’affirmer. » Équipées d’un support
pédagogique fourni par EPA, les
enseignantes aident les élèves
dans leurs recherches. L’animateur EPA, lui, revient toutes les 5
à 6 semaines mais reste toujours
disponible pour les professeurs
Pour les deux encadrantes vo- en cas de besoin.
lontaires, Marjorie Lapergue,
professeur de SVT et Perrine Quand la fin de l’aventure aura
Caudebec, professeur d’anglais, sonné pour cette classe de 3e,
Une mini-entreprise à la sauce normande
La « success story » d’Art’Gliss a commencé
à la cafétéria de leur lycée de Vernon (Eure).
Inscrits en mini-entreprise dans le cadre de
l’accompagnement personnalisé, ces élèves
de 1ere ES et S se sont alors rendus compte
qu’il n’existait que des gros pots de sauces peu appétissants. Et
l’idée est née d’une coupelle lavable à clipser directement sur
l’assiette pour éviter le mélange des sauces aux aliments (voir photo
ci-contre). Quelques mois plus tard, le Délis’cup allait voir le jour grâce
à Vexin polymère, un industriel situé à 10 km de leur lycée, qui a accepté de développer et de réaliser le produit en échange de cette idée.
Elue championne de Normandie, cette mini-entreprise a remporté
la 3e place au concours national EPA 2014.
ils auront le choix entre des
chèques cadeaux, une sortie
collective ou un don à une association pour répartir leurs bénéfices. Magali Cressy le sait pour
l‘avoir vu maintes fois, « tous les
élèves veulent des chèques cadeau en début d’année et finissent
en majorité par choisir une sortie collective pour prolonger la
mini-entreprise par un moment
« corporate » (esprit de groupe,
ndlr), rien qu’à eux. » Et la minientreprise qui les a précédés
leur a laissé un beau cadeau... un
don de 200 euros pour les aider
dans leur futur projet. Une classe
de Dieppe, elle, a tout offert à
l’Hôpital de la Ville car la console
Wii des enfants hospitalisés avait
été volée...
Quand mini-entrepreneurs rime
avec grand cœur.
JNV
Note (l) : EPA, Entreprendre pour
apprendre, est une fédération
d’associations loi I901agréée par
le ministère de l‘Éducation nationale comme activité complémentaire à l’école. 22 associations EPA
couvrent aujourd‘hui l’ensemble
du territoire.
Cormeilles
Novembre 2014
Magali Cressy, animatrice-coordinatrice EPA Haute-Normandie
« Transmettre la méthode de réflexion »
Qu’est-ce que la mini-entreprise peut apporter à un Quelle est l’influence des adultes encadrants
sur la mini-entreprise de ces adolescents ?
élève ?
Pour ceux qui sont en décrochage, cela permet de
les réintroduire dans le système scolaire. À cette
occasion, on va croire en eux et leur donner des responsabilités, et cela change tout. Grace à la pédagogie de projet, le rapport au professeur est également
différent. Le professeur encadrant doit changer de
peau et devient plus un coach. Parfois, les élèves l
e tutoient et l’appellent par son prénom tout en
maintenant le respect. Les jeunes qui réussissent
en mini-entreprises ne sont pas forcément les bons
élèves de la classe.
L’idée est de transmettre la méthode de réflexion.
Nous ne sommes pas là pour faire à leur place.
Nous préférons chez EPA des échecs d’élèves
plutôt que des réussites de profs mais heureusement, 95 % des projets vont au bout. Notre rôle
est aussi de d’insister sur des thèmes comme la
parité. Par exemple, on travailler sur la question
du sexisme car les préjugés sont encore et toujours d’actualité dans la jeune génération. Les
filles sont de très bonnes PDG aussi et on veut
qu’elles osent plus !
cormeilles
Le 14 avril 2015
Des élèves ont lancé
leur entreprise au collège
IIs sont jeunes, motivés et volontaires. Seize élèves du collège de l’Europe à Cormeilles ont
lancé depuis septembre une mini-entreprise qui fonctionne à merveille. Explications.
I
ls vendent des carrés en bois
pour cultiver des herbes aromatiques, amis également des
carrés potagers pour cultiver
des légumes. 16 élèves de troisième du collège de l’Europe
à Cormeilles ont lancé depuis
septembre leur mini-entreprise,
Garden Box Family. Et le succès
est au rendez-vous puisque les
produits sont presque en rupture
de stock : « Les petits carrés pour
faire pousser les herbes aromatiques ont beaucoup de succès
en particulier », expliquent Paul
Duval et Raphaël Moutaud, qui
travaillent à la fabrication de ces
produits.
Thomas, le patron
Comme dans une véritable
entreprise, il existe un service
technique, relations humaines,
communication et même un
P-DG. C’est Thomas Moreau qui
a hérité de ce rôle prépondérant
après avoir été élu patron par les
seize « employés » de la minientreprise : « Je me suis surtout
occupé de la création de l’entreprise, des papiers administratifs,
etc. Depuis que ce travail est terminé, je donne un coup de main
à la fabrica-tion », explique-t-il.
Un patron qui vient donner un
coup de main à ces ouvriers une
fois son travail fini, voilà qui doit
faire rêver quelques employés !
Les jeunes élèves de troisième du collège produisent et vendent des carrés
en bois pour cultiver herbes aromatiques et légumes chez soi, et même en
appartement !
groupe. Tout le monde est très
investi car tous sont volontaires
pour participer à ce projet »,
explique Marjorie Lapergue, professeur de SVT qui encadre les
jeunes entrepreneurs avec sa
collègue Perrine Caudebec, professeur d’anglais. « Cette option
découverte professionnelle leur
permet d’obtenir une note, qui
compte également pour le brevet des collèges », ajoute Marjorie Lapergue.
Les élèves consacrent trois
heures par semaine à leur entreprise : « Ils sont souvent tellement investis qu’ils ne s’arrêtent
« Il y a justement un très bon même pas pour la pause. Ceresprit d’équipe au sein de ce tains prennent confiance en eux
en prouvant qu’ils peuvent travailler en équipe et être efficace
dans leur domaine. »
Les élèves interrogés ne disent
pas le contraire : « Nous sommes
actifs, on travaille quasiment
en autonomie. Cela change des
cours traditionnels où l’on reste
assis à écouter le professeur »,
expliquent Paul et Raphaël. Un
sens de l’initiative qui leur sera
précieux au moment de trouver un emploi dans une « vraie
grande entreprise ».
par Edouard Kerfriden
Page facebook :
Garden-Box Family.
Dieppe
Le 13 février 2015
Une mini-entreprise pour
les 3e du collège Braque
I
ls sont une quinzaine réunis dans une petite salle de
cours. Au centre, siège Ophélie
Vallée, P.-D.G. À sa gauche,
Agathe Regnier, la directrice du
service technique. Un à un, la
directrice générale, très professionnelle, détaille les différents
aspects de leur nouvelle entreprise, Magic Braque. Tout juste
créée, la société va produire des
portefeuilles magiques en matériaux recyclés. Une demi-heure
plus tard, la voix encore mal assurée, Ophélie Vallée annonce :
« la séance est levée. »
La jeune directrice est une élève
de troisième. Avec seize autres
camarades, elle s’est inscrite à
l’option non obligatoire Découverte professionnelle en trois
heures (DP3). En une année, les
jeunes entrepreneurs doivent
trouver un produit, faire une
étude de marché, lancer leur entreprise, produire et promouvoir
leur invention. Une tâche pas si
simple à seulement quatorze
ans...
Une présidente et cinq vice-présidents élus mardi
bés d’accord sur le portefeuille
magique qui permet de ranger
simplement et proprement les
tickets de caisse. Le leur sera
entièrement fabriqué à partir de
matériaux issus du recyclage : «
brique de lait, papier, tissu... »,
détaille Agathe Regnier, bluffante en directrice technique.
« Dans trois sections différentes
: collège, lycée et BTS », affirme
Zhor Deboeuf, professeur de
technologie, en charge de la
classe. Les enfants devront présenter leur projet devant des
jurys de professionnels puis des
clients mystères viendront tester
leur motivation et leur argumentaire de vente au stand du collège, à la foire expo.
Le produit fini sera présenté au
concours Entreprendre pour apprendre, lors de la foire-expo de
Ranger les tickets de caisse
Rouen, le dernier week-end de Résultat du concours début avril.
Après
plusieurs
mois
de mars. Cette année, une soixanrecherche et avoir interrogé un taine de jeunes entreprises y
panel de consommateurs poten- participeront.
tiels, les adolescents sont tom-
dieppe
Le 24 février 2015
La start-up Magic Braque est lancée
La mini-entreprise Magic Braque a tenu sa première assemblée générale au collège Braque.
A la tête, des élèves de la classe de 3e.
E
ntreprendre pour apprendre
», l’expérience dure depuis
huit ans et au vu des résultats, le concept n’est pas près de
déposer le bilan ! A l’origine de
ce projet soutenu par l’Education
nationale et des partenaires privés, une quinzaine de mini-entreprises voyaient le jour dans les
collèges et lycées. Aujourd’hui ils
sont plus de 60. Un plébiscite.
Au collège Braque, ils sont deux
classes de 3e à relever le défi
pour la création et la viabilité
d’une entreprise. Un challenge
de taille qui sera examiné par
un jury lors de la foire-expo de
Rouen le 27 et 28 mars.
« Cela fait plusieurs mois qu’ils
travaillent sur leur projet » souligne Zhor Debœuf, professeur
de technologie et coordinatrice
du programme, « l’intérêt n’est
pas seulement de développer
des aptitudes commerciales,
c’est un travail d’expression,
de confiance en soi. Ils doivent
vendre leurs produits, mais avant
tout, ils doivent se vendre ».
Les collaborateurs de la Magic Braque ont affiché au pied de la lettre le
thème du concours, « entreprendre pour apprendre ».
A la première assemblée générale constitutive, c’est la PDG
de l’établissement, Ophélie Vallée, qui accueille. A ses côtés,
plusieurs directeurs affublés de
leur assistant sont présentés au
public. Service financier, commercial, technique, sans oublier
l’incontournable
service
de
communication et de marketing,
toute l’ossature de management
est sur le pied de guerre. « Nous
avons fait une étude de marché
et du coût de revient sur notre
produit. Maintenant nous réfléchissons sur d’autres modèles et
sur la décoration de notre stand
à la Foire-Expo. »
Une entreprise ne peut vivre que
si elle a des produits à mettre sur
le marché. Pour la Magic Braque,
les élèves, ou plutôt le bureau
d’études et les 17 salariés, ont
mis au point un portefeuille magique doublé d’un porte-monnaie à partir de matériaux de Le jury tiendra compte en effet e
l’idée du produit, de la maîtrise et
récupération.
du management de l’entreprise,
du développement durable,
mais aussi de la conception du
stand et de la bonne tenue des
représentants de la société Magic Braque. Lors de l’assemblée,
chacun présentera son cadre
d’action et ses objectifs, le ton
est sérieux entre les associés,
les problèmes concrets pour la
recherche d’investisseurs, pas de
doute, nous sommes bien dans
une société.
doudeville
Le 06 février 2015
Treize élèves entreprenants
Pour la première fois, le collège André-Raimbourg participe à l’opération
Entreprendre pour apprendre. La mini-entreprise de treize élèves de 3e B
propose des housses pour téléphone portable à base de lin.
«
L ‘établissement est vraiment très fier de ce que
vous faites ». Véronique
Ulas a participé mardi après-midi
à l’assemblée générale constitutive de la mini-entreprise du collège André-Raimbourg, Housse’n
Caux. La principale a rendu hommage aux treize élèves de 3e B,
administrateurs de cette association. Elle ne manquait pas de souligner la participation des enseignantes Carole Izopet (français),
Les treize collégiens administrateurs ont tenu l’assemblée générale constituKarine Oudini (arts plastiques),
tive de leur mini-entreprise mardi après-midi
Véronique Mingot (documenLa mini-entreprise a mené son
taliste) ainsi que du professeur Trois services
étude de marché sous forme de
principal de la classe, Pascale et deux partenaires
Trois services ont été créés : com- trois sondages. Une enquête a
Frérot (histoire-géographie).
munication et commercialisation, été menée sur le site Internet du
Avant cette conclusion, les treize services techniques et adminis- collège. Une autre a été réalisée
collégiens volontaires ont pré- tration et finance. Deux partena- en face à face auprès des familles
senté leur initiative. Les deux riats ont été conclus avec Fimalin, et des amis des élèves. La troiP.-D.G., Héloïse et Julie, ont pris une entreprise qui promeut le lin sième a été effectuée au sein de
la parole les premières. La mini- technique, et Karry Annah, coutu- l’établissement. Les résultats ont
entreprise Housse’n Caux fabri- rière styliste professionnelle. Le montré la nécessité d’opter pour
quera et com-mercialisera des choix du lin s’est imposé de lui- une matière première régionale
housses pour téléphone portable même à Doudeville, considérée (c’est le cas du lin) et la préféen lin tissé et en lin technique comme la capitale du... lin. « Ce rence des personnes interrogées
imprégné. C’est une association matériau représente la tradition, pour la housse de téléphone
type loi 1901 dont le siège social le patrimoine régional et une portable.
est basé dans l’établissement technologie moderne en accord
avec les principes du dévelopcauchois.
pement durable », ont justifié les
jeunes.
doudeville
Le 24 avril 2015
Primés à la Foire de Rouen
L
a mini-en­tre­prise Housse
N’Caux du col­lège An­dréRaim-bourg de Dou­de­ville a
été ré­com­pen­sée lors de la Foire
in­ter­na­tio­nale de Rouen le ven­
dredi 3 avril. Avec ses housses de
té­lé­phone por­table fa­bri­quées
en lin tech­nique nor­mand, les 13
élèves de 3e (en op­tion dé­cou­
verte pro­fes­sion­nelle) ont ob­
tenu le prix du dé­ve­lop­pe­ment
du­
rable, dans le cadre d’En­
tre­
prendre Pour Ap­prendre.
Grâce à ses nom­breux par­te­
naires (Fi­ma­lin, Flax tech­nic,
Mul­ti­mailles, Karry Annah, SCEA
Moo­
nen Van Meer, Neo­
print),
les élèves ont pu pro­
duire et
com­mer­cia­li­ser des housses ori­
gi­nales, so­lides et an­ti­chocs,
100 % bio-sour­cées !
Des ventes s’or­ga­ni­se­ront au col­
lège lors des ins­crip­tions et les
mini-en­tre­pre­neurs tien­dront un
stand le ven­dredi 19 juin à Dou­
de­ville pour la Fête du lin.
Sui­vez-les sur http: //houssencaux.​e-monsite.​com ou sur la
page Fa­ce­book Housse-NCaux.
eu
Le 15 mars 2015
Brocante réussie pour la
mini-entreprise des élèves
de La Providence
D
ix-neuf élèves des classes
de 5e, 4e et 3e du collège la
Providence, qui ont mis en
place dans le cadre d’un atelier
proposé dans leur établissement,
une mini-entreprise tournée vers
l’événementiel, ont organisé, samedi, une brocante dans la cour
du collège.
« Tout a été réalisé par les élèves,
de l’installation des stands à l’affichage en passant par la buvette
et le point restauration. Nous accueillons vingt et un exposants.
Pour une première c’est assez
réussi. En juin, ils proposeront un
rallye dans la ville.
Les fonds récoltés seront reversés, pour l’essentiel, à une association caritative », explique la
conseillère principale d’éducation, Sophie Van D’Huynslager
qui pilote cet atelier avec sa collègue, Anne Leprêtre, professeur
d’anglais.
evreux
Le 30 mars 2015
Une balle porte tout
Éducation. Les élèves de la DP3 du collège de Navarre présenteront
leur création Tentoow au salon des mini-entreprises à Rouen.
D
ans le cadre du projet de
classe de création d’une
mini-entreprise, initié par
Mme Maurouard, professeur de
découverte professionnelle au
collège de Navarre à Évreux, les
élèves de 3e DP3 présenteront
leur projet de balle porte-tout
Tentoow au salon régional des
mini-entreprises à Rouen.
Le projet a vu le jour grâce à
l’envie du professeur de sensibiliser ses élèves au monde du
travail en passant par l’entretien d’embauche, la prospection
de fournisseur jusqu’au démarchage des acheteurs. Les 18
Les élèves de 3e DP3 du collège de Navarre d’Évreux et leurs balles Tentoow
élèves de DP3 ont donc pu, en
en compagnie de leur professeur Mme Maurouard
partenariat avec l’association
rouennaise EPA (Entreprendre d’un projet commun. Les élèves avec plaisir, acquièrent plus d’aupour apprendre) monter un pro- ont donc décidé de créer Ten- tonomie et apprennent surtout à
toow, une balle de tennis s’accro- compter les uns sur les autres »,
jet du début jusqu’à la fin.
chant n’importe où par le biais nous confie Mme Maurouard.
Entretien d’embauche
d’une ventouse et bénéficiant
Les élèves ont d’abord candi- d’une ouverture centrale pour y À présent, il ne reste plus qu’à
se lancer dans la présentation
daté pour un poste auprès du mettre ce que l’on souhaite.
et commercialisation de leur
proviseur et du responsable de
l’association EPA. Après la mise Le projet visait avant tout à pro- produit au cours du salon réen place de leur entreprise, cha- mouvoir un esprit d’équipe au gional des mini-entreprises à
cun a dû optimiser au mieux son sein de la classe. Résultat, les Rouen dans l’espoir peut être
temps en vue de la réalisation jeunes « s’investissent, viennent de remporter le prix des MiniEntrepreneurs.
Fecamp
Le 12 décembre 2014
Craie Tatasse :
le mug qui fait des heureux
C
ela fait quatre ans que le
collège Paul-Bert initie ses
élèves de troisième découverte professionnelle (DP 3) au
monde de l’entreprise. Le groupe
de cette année planche pour
développer un concept innovant
et ainsi faire prospérer sa société. Après les bougies et autres
bijoux fantaisie, la promotion
2014-2015 a opté pour la fabrication de mugs personnalisés.
Une idée qui n’est pas le fruit du
hasard ni de l’improvisation.
Encadrés par les professeurs
Dominique Breitner, Olivier Barret et Isabelle Brixy, les dix-sept
collégiens ont mené une étude
de marché afin de cibler la demande. « Au départ, ils s’étaient
lancés dans la confection de saucissons en chocolat, explique
Dominique Breitner. Mais si
l’idée s’est avérée intéressante,
la fabrication, la conservation et
la vente de produits alimentaires
nous ont semblé compliqué à
réaliser ». Après plusieurs tests,
la classe a procédé à l’élection
du P-DG, Antoine Lelièvre, lequel
a retenu les candidatures pour
intégrer les services comptabilité, marketing, vente et administratif.
Une fois constituée, Craie Tatasse, c’est le nom de l’entreprise, s’est mise en ordre de
marche. Les premiers mugs ont
tout de suite retenu l’attention
Les élèves de DP3 se montrent très investis dans leur projet
de la clientèle. « L’idée c’est de
recouvrir la tasse d’une peinture
ardoise afin que les utilisateurs
puissent la personnaliser à leur
guise », expliquent des élèves
submergés par les sollicitations
mais toujours aussi motivés au
point d’avoir créé leurs propres
cartes de visite et mis en ligne
une page Facebook éponyme.
« Ils sont particulièrement impliqués, note Dominique Breitner. Il
leur arrive de travailler sur le projet sur le temps du midi en plus
des trois heures de découverte
professionnelle par semaine ».
sur le fonctionnement de l’entreprise, l’assistance s’est félicitée
de l’engouement autour de Craie
Tatasse. Car plusieurs semaines
après son lancement officiel, la
société compte déjà soixante
objets de vendus. « Une centaine est commandée », ajoute
Dominique Breitner. Une bonne
nouvelle pour une entreprise qui
envisage de marquer le coup lors
des grands événements du calendrier. On devrait la retrouver
au moment de la Saint-Valentin
ou encore de Pâques.
Des tests purement marketing
avant le grand final qu’est la
Cette motivation était percep- Foire internationale de Rouen fin
tible vendredi dernier lors de la mars-début avril dans le cadre
première assemblée générale de- du Salon des mini-entreprises.
vant les parents, les partenaires
et le principal Samuel Lodde.
M.D.
Avide de questions en tout genre
Fecamp
Le 17 décembre 2014
L’apéro sur un plateau
A
mbiance
décontractée
dans la salle des profs
du lycée Descartes-Maupassant. Une partie de l’équipe
enseignante
déguste
des
amuse-gueules disposés sur des
plateaux en bois tout en discutant. Il s’agit en fait de la création de la mini-entreprise de la
3e Prépa-pro de l’établissement
scolaire. Avec Plato’Mix, la classe
souhaite proposer un produit au
design élégant tout en répondant à la demande des consommateurs.
La production de ce curieux
objet est le fruit d’une collaboration avec le CAP Maintenance
de bâtiments de collectivités
(MBC) de l’EREA Maurice-Genevoix au Havre, lequel a fourni du
bois local alimentaire. « Écologique, le hêtre possède l’avantage de se nettoyer facilement
», expliquent les directeurs des
quatre services qui composent
Plato’Mix. La matière première
réceptionnée, la classe s’occupe
du design, de l’assemblage des
cubes de bois et de la vente du
produit.
Les élèves ont présenté leurs produits au proviseur Didier Pinel et
aux professeurs du lycée Descartes-Maupassant
rat s’est mis en place entre la mini-entreprise et les BTS, explique
Valentin Faroux. Ce qui a permis
la création d’un réseau pédagogique interne. Cette année, nous
avons exercé le rôle de directeur
des ressources humaines. Par la
suite, nous les aiderons à travailler l’aspect commercial ».
devront exceller les élèves s’ils
veulent se qualifier pour la finale
nationale du concours des minientreprises qui se tiendra en juin
à Paris. Avant cela, il faudra faire
bonne figure et obtenir la première place dans la catégorie lors
du Salon régional les 27-28 mars
et 3 avril à la Foire de Rouen.
Ainsi, le projet se veut transversal au sein de la cité scolaire Descartes-Maupassant. « Plato’Mix
permet de regrouper différentes
formations au sein du lycée mais
aussi de balayer plusieurs disciplines telles que le français, les
mathématiques (comptabilité),
l’art appliqué (design, publicité)
ou encore la technologie (modélisation 3D) », explique Caroline
Elie, professeur principale et encadrante avec quatre autres collègues.
« Les élèves auront l’opportunité
d’exposer leur projet devant le
public mais aussi d’emmagasiner
de l’expérience auprès de chefs
d’entreprises, poursuit Caroline
Elie. S’ils sont retenus, ils devront
passer une soutenance orale devant un jury constitué de professionnels ». Un sacré challenge
pour les Prépa-pro. L’occasion de
défendre bec et ongles et vendre
un produit qui révolutionne apéritifs, goûters et autres brunchs.
Projet transversal
Derrière le terme mini-entreprise
se cache en réalité une vraie
société qui fonctionne comme
une grande. Les 23 élèves de la
Prépa-pro se sont ainsi réparti
les tâches entre la production, la
vente, le marketing et la comptabilité. Le tout sous le regard
attentif des étudiants du BTS Concours en vue
Technico-commercial. « Un tuto- Des domaines dans lesquels
Fécamp
Le 23 janvier 2015
Des élèves de La Providence
fabriquent des gîtes à insectes
Initiative. Dix-huit élèves âgés de 14 à 16 ans de La Providence ont créé ensemble une
mini-entreprise écolo baptisée « Insect’immo ».
D
es jeunes élèves de 14 à 16
ans du collège et du lycée
La Providence se sont lancés dans la production et la vente
de « gîtes à insectes ». Ces gîtes
en sapin ou en chêne servent à
attirer et fixer des insectes, qui,
mangeurs de pucerons, permettront d’éviter l’utilisation d’insecticides... Sont attendus des
coccinelles, abeilles, et tous ceux
qui voudront venir s’établir dans
les trous du gîte. Un projet initié
par Catherine Pichon, professeur
principale des 2des 1, qui s’inscrit
dans la lignée suivie par l’établissement de La Providence depuis
quatre ans : le développement
durable.
L’enjeu est aussi de permettre
aux jeunes de réaliser tout ce
que met en œuvre le montage
d’une entreprise. Aussi ont-ils dû
nommer un PDG, un responsable
qualité, un directeur des ventes,
de production, du marketing, de
la gestion et des finances, et un
responsable qualité... les autres
étant les employés. Il leur a fallu
chercher des sponsors, ouvrir un
compte bancaire, créer une page
Facebook et une adresse mail.
Didier Pichon encadre les élèves qui fabriquent les gîtes à insectes
L’entreprise Paris-Gilles leur
fournissant gracieusement tout
le bois, il ne leur reste qu’à acheter le grillage, les clous et les
chapeaux des gîtes. La confection a déjà démarré dans une
salle équipée du lycée : c’est là
qu’ils scient, percent et montent
leurs produits, encadrés par Didier Pichon, professeur principal des 3e F. Fin mars, ils seront
candidats au challenge des minientreprises à la Foire internationale.
PRATIQUE
Les gîtes sont déjà mis en vente :
gîte en sapin : 10 €,
gîte en chêne : 15 €,
mangeoire : 10 €.
Les commandes peuvent être
passées à leur adresse mail :
[email protected]
Fécamp
Le 13 février 2015
Les collégiens s’investissent
Éducation. Une mini-entreprise avec des collégiens de Fécamp « Craie tatasse »,
la mini-entreprise des élèves de 3e de Paul-Bert, a tout d’une grande !
I
ls sont dix-sept élèves du collège Paul-Bert, de 3e 2, investis
dans cette aventure créative et
commerciale : le montage d’une
mini-entreprise. Ils bénéficient
d’un enseignement spécifique
de trois heures dans le cadre de
l’option DP3 (découverte professionnelle). Leur concept : des
tasses recouvertes de peinture
ardoise, sur lesquelles on peut
écrire à la craie des messages
doux ou... utilitaires !
Deux professeurs, Dominique
Bretner et Olivier Barret, les ont
aidés à monter leur projet, appuyés par l’intervention d’EPA
Des tasses fabriquées sur place, de toutes les couleurs
(Entreprendre pour apprendre),
un organisme qui conseille et Le jeune PDG, Antoine Lelièvre, et l’équipe ne ménage pas ses
aide les collégiens à monter des expose le procédé de fabrica- heures pour répondre aux commini-entreprises.
tion : « On part de tasses vierges. mandes déjà nombreuses. Ces
On choisit les pochoirs, les cou- jeunes seront présents au salon
Comme dans la réalité
leurs et on utilise une machine des mini-entreprises à la foire inEntre le choix d’un produit pour l’impression à la peinture ternationale de Rouen fin marsattractif et sa réalisation, les ardoise. On peut même réaliser début avril.
étapes sont en effet nombreuses des motifs à la demande. Les
: élection d’un PDG, d’un direc- bénéfices nous serviront à finan- PRATIQUE
teur commercial, technique, des cer notre voyage de fin d’année à Prix des tasses : 5 euros.
finances et d’une secrétaire, ou- Besançon. »
Commandes à l’adresse :
verture d’un compte bancaire,
création d’une page facebook...
Tout se fait au sein du collège [email protected],
ou sur leur page facebook
Fecamp
Le 13 février 2015
La mini-entreprise
ne boit pas la tasse
Vendredi dernier, une partie des élèves de la classe de DP3, du collège Paul-Bert, a effectué
sa première vente de tasses au sein de l’établissement. Organisée comme dans une vraie
entreprise, la petite équipe compte bien persévérer.
I
ls sont dix-sept volontaires à
avoir intégré l’équipe de Craie
Tatasse. Avec l’aide de Dominique Breitner et d’Olivier Barret, deux de leurs professeurs, ils
contribuent depuis septembre à
donner vie à leur mini-entreprise.
Achetés vierges, les mugs sont
ensuite recouverts de peinture
ardoise pour pouvoir y inscrire
à l’envi nombre d’inscriptions. Et
pour la quatrième année consécutive que l’option découverte
professionnelle est proposée, en
coopération avec l’association
Entreprendre pour apprendre
(EPA), le succès est une nouvelle
fois au rendez-vous. « Ils sont
tous volontaires. Cette année, on
a vraiment une équipe très motivée qui possède en plus une très
bonne cohésion », se félicite le
professeur référent.
Comme dans toute entreprise,
la hiérarchie est parfaitement
structurée. Antoine Lelièvre,
d’apparence timide, en est le P.D.G. « J’étais le seul à me présenter, ça aide. Mais il y a quand
La moitié de l’équipe n’a même pas eu besoin d
e l’aide des professeurs pour préparer la vente
même eu un vote. Puis, je n’ai pas
hésité, j’adore ce rôle. Je prends
beaucoup de plaisir et cela me
permet d’apprendre à gérer
un projet », explique le jeune
homme. Ce jour-là, cinquante
et une tasses étaient proposées
aux camarades et personnels du
collège. Le temps de cette récré,
les ventes ne se sont pas envolées. Mais Dominique Breitner,
souriante, tenait à relativiser : « À
Noël, on a vendu 150 tasses, et il
ne s’agissait que de commandes.
Là, c’était une première et les
prochaines fois ça ira mieux. Les
gens découvraient le projet dans
l’enceinte même du collège. Puis
comme cela, on s’entraîne pour
le Salon régional des mini-entreprises de Rouen auquel on participe le 7 avril prochain ».
Fecamp
Le 20 février 2015
Insect’Immo : des abris 5 étoiles
Au lycée La Providence, à Fécamp, leur mini-entreprise dégage déjà
es premiers bénéfices. Les adolescents d’Insect’Immo se donnent énormément
dans le projet qui les mènera à la foire de Rouen le dernier week-end de mars.
I
ls sont dix-sept, âgés de quatorze à seize ans, élèves des
classes de seconde 1 et de troisième F, répartis en six pôles, et
dirigés par Catherine et Didier
Pichon. Mathilde Leboucher,
élue P.-D.G., explique en quoi
consiste le projet : « On fabrique
des gîtes à insectes et des mangeoires en chêne — on a arrêté
le sapin, c’était trop dur à travailler. Notre but est de vendre ces
abris qui permettront de limiter
l’utilisation d’insecticides grâce
aux insectes qui viendront manger les pucerons. Et avec l’argent
qu’on récoltera, on fera un don à
une association ».
Créée depuis octobre dernier, la
société est sponsorisée par l’entreprise Paris-Gilles qui fournit
le bois. Elle dispose également
du soutien de la Fédération des
chasseurs de Seine-Maritime. Résultat : l’entreprise a déjà vendu
une trentaine de ses créations et
affiche déjà plus de 300 euros de
recettes.
Entourés de Catherine et Didier Pichon, les quelques employés de ce jour ont
mis du cœur à l’ouvrage
tâches officielles et leur proposer
un travail d’équipe, voilà les buts
principaux. Catherine Pichon,
professeur principal de la classe
de seconde, rappelle également
le dessein écologique : « Depuis
quatre ans, le lycée s’inscrit dans
une logique écocitoyenne. Donc
cette année, j’ai initié l’idée, en
lien avec le postulat écologique
de départ de l’établissement. Ils
Mais au-delà de l’aspect finan- sont tous volontaires et motivés !
cier, l’initiative est tout autre. Leur On se réunit dès qu’on le peut le
faire comprendre les rouages mercredi après-midi ».
d’une entreprise, leur confier des
Il reste alors à souhaiter un
bon courage à Insect’Immo qui
concourra face à 80 autres minientreprises lors de la Foire internationale de Rouen, fin mars.
Gîte en chêne : 15 euros. Mangeoire : 10 euros. Pour toute
commande : via Facebook (Insect’Immo) ou à l’adresse : [email protected]
Fecamp
Le 1er avril 2015
Expérience et grande fierté
P
our les deux mini-entreprises
Insect’immo des élèves de la
Providence, et Plato’mix du
lycée Maupassant-Descartes, ce
vendredi 20 mars était le grand
jour : celui de leur participation
au Salon des mini-entreprises à
la Foire de Rouen.
Insect’immo fabrique des gîtes à
insectes et des mangeoires, pendant que Plato-mix produit des
plateaux modulables, pour l’apéritif ou le café gourmand.
Bien préparés mais...
Pour ces collégiens et lycéens,
l’enjeu était de taille : une sélecDe beaux produits pour l’apéritif ou le café avec les jeunes du lycée Maupastion à l’une des cinq catégories
sant-Descartes
de prix permet de concourir au
le jury : expliciter clairement les À 18 heures, la proclamation
niveau national.
étapes du montage de l’entre- des résultats était décevante :
Tôt le matin, chaque équipe avait prise et de leur produit, le volet aucun de ces deux challengers
pris la route de Rouen, la camion- développement durable...
ne fut récompensé ! Restent une
nette pleine d’articles, d’éléexpérience enrichissante, et une
ments de décoration et de pan- Au cours de la journée, outre les grande fierté pour avoir mené
neaux expliquant leur démarche. ventes aux visiteurs, les jurés leur entreprise à bien.
En amont, les professeurs les ont passèrent, mais aussi des clientspréparés à bien se tenir devant mystère !
Fecamp
Le 10 avril 2015
Craie Tatasse,
de retour du Salon régional
L
es élèves de la 3e Découverte
professionnelle (DP) du collège Paul-Bert ont participé
fin mars et le week-end dernier
au 7e Salon régional des minientreprises de Haute-Normandie qui se tenait à l’occasion de
la foire internationale de Rouen.
Les collégiens ont ainsi présenté
Craie Tatasse, entreprise spécialisée dans la conception et la
vente de mugs personnalisables,
aux jurys composés à parité de
personnalités de l’Éducation nationale et du monde de l’entreprise.
« Il s’agit de la 1re étape du championnat régional des mini-entreprise en coopération avec l’association Entreprendre pour Apprendre
de Haute-Normandie. Le Salon fut
une formidable expérience pour
les élèves, en charge de tenir un
stand et donc de promouvoir leur
mini-entreprise auprès des jurys
», explique Dominique Breitner,
enseignante chargée de l’encadrement des élèves avec Olivier
Barret et Isabelle Brixy.
Craie Tatasse, la mini-entreprise de la 3eDP du collège Paul-Bert n’est pas
passée inaperçue
Si elle n’a pas remporté de prix,
Craie Tatasse a retenu l’attention
lors du Salon. Salués pour leur
efficacité, leur enthousiasme et
leur autonomie, les mini-entrepreneurs ont réussi à vendre la
bagatelle de 50 tasses en une
seule journée. Tous se préparent
pour la 2e étape du championnat régional qui n’est autre que
la soutenance orale. À la suite
de cette épreuve, organisée le
21 mai à Barentin, sera désigné
le lauréat régional. Le champion
aura la lourde tâche de défendre
les couleurs de la Haute-Normandie lors du championnat
national qui se tiendra à Paris en
juin prochain.
FEcamp
Le 1er avril 2015
Des élèves de 3e
du collège Paul-Bert se lancent dans
la création d’une mini-entreprise
L
es élèves de 3e du collège Paul-Bert s’apprêtent
à concourir au septième
Salon régional des mini-entreprises qui se tient encore au
Parc expositions de la Métropole
Rouen Normandie ce vendredi
3 avril. Cette manifestation, qui
entre dans le cadre des animations temporaires de la Foire
internationale de Rouen, rassemble pas moins de 800 jeunes
de 14 à 25 ans issus d’établissements scolaires ou de structures
d’insertion de la Région HauteNormandie.
Un concept original
Les dix-sept élèves du collège
Paul-Bert sont fébriles à l’approche de cette épreuve faisant
partie intégrante du projet. Ils
ont planché sur le montage d’une
mini-entreprise dans le cadre
d’un enseignement spécifique
à raison de trois heures par semaine dans le cadre de l’option
DP3 découverte professionnelle.
« Notre concept se base sur des
tasses recouvertes de peinture
ardoise, sur lesquelles on peut
écrire à la craie des messages
doux ou... utilitaires. Il y a possibilité de choisir la couleur de la
tasse, du sticker et de son emplacement sur la tasse. »
Avant d’en arriver au salon, les
collégiens ont franchi de nombreuses étapes à savoir l’élection
d’un P.-D.G., Antoine Lelièvre,
Les collégiens lors de la promotion du produit
dans le hall du collège Paul-Bert
d’un directeur commercial, technique, des finances et d’une secrétaire. Ils ont ensuite ouvert
un compte bancaire et créé une
page facebook qui leur a permis
de promouvoir leur produit et de
le vendre. « Les bénéfices nous
permettront de financer notre
voyage de fin d’année à Besançon. »
Deux autres établissements, les
lycées Maupassant-Descartes et
La Providence concourraient au
même salon vendredi et samedi
derniers (lire ci dessous.)
Une première étape régionale
C’est dire tout l’enjeu de ce
concours qui n’est autre qu’une
première étape du championnat
régional récompensant les meil-
leurs de chaque catégorie : collèges, lycées, post-bac et initiative emploi.
Dominique Breitner et Olivier
Barret, professeurs accompagnant le projet des collégiens
de Paul-Bert rappellent que «
chaque mini-entreprise est jugée
sur la tenue du stand, l’argumentation commerciale et la présentation du produit.
La suite des épreuves, sous
forme de soutenance orale, et la
remise des prix du championnat
régional se dérouleront le 21 mai
prochain à Barentin. Les lauréats
régionaux de chaque catégorie
iront défendre leur titre au championnat national à Paris les 2 et 3
juin prochains. »
fecamp
Le 29 mai 2015
Les lycéens font mouche
E
n s’intéressant à la conception et à la commercialisation d’hôtels à insectes
et de nichoirs, les lycéens de
la Providence ont fait mouche.
Leur mini-entreprise, baptisée
Insect’immo, a été consacrée
vice-championne des lycées de
Haute-Normandie.
La compétition, dans le cadre de
l’action Entreprendre pour apprendre s’est achevée l’autre jeudi à Barentin et a mis en concurrence quatre-vingt-sept projets
de mini-entreprises. La vingtaine
d’élèves de seconde générale et
de troisième à vocation professionnelle a défendu son projet
avec brio... tout comme elle a
géré sa petite affaire.
« Au total, cent quinze unités ont
été vendues, et à l’heure actuelle
les commandes finissent d’être
honorées », a expliqué la présidente d’Insect’immo, Mathilde
Leboucher. Les hôtels à insectes
et nichoirs, pensés et fabriqués
par les élèves, en atelier au lycée,
ont, entre autres, été présentés
sur un stand lors de la dernière
foire de Rouen. La soutenance du
projet a enfin eu lieu la semaine
passée, avec une partie orale en
anglais, devant un jury composé
d’enseignants et de professionnels du monde de l’entreprise.
« Les élèves ont fait preuve d’autonomie, d’initiative, de sens du
développement. Ils ont été brillants lors de l’oral, notés 40/40
sur le questionnaire en anglais
», rapportent les enseignants qui
ont encadré le projet, Catherine
Ils ont fourmillé de bonnes idées pour réussir
et Didier Pichon. Mardi dernier,
tous les acteurs de la mini-entreprise étaient réunis pour recevoir le diplôme de la réussite à
ce concours. Hervé Lecomte, le
directeur du lycée de la Providence, a salué le succès de ce
projet bien mené, alliant apprentissage de l’économie par l’expérience et la mise en œuvre d’actions de développement durable.
Le bénéfice généré par le projet
profitera à l’association Karuna
Shechen, qui vient en aide aux
victimes du récent tremblement
de terre au Népal.
Le programme Mini-Entreprise
Développé par l’association
Entreprendre pour Apprendre
France, et décliné sur tout le territoire par les entités régionales,
le programme Mini-Entreprise
s’adresse à des jeunes volontaires de 14 à 26 ans, issus de
tous établissements privés ou
publics : collèges, lycées, CFA et
structures d’insertion (Mission
locale, EPIDE..). Cette activité réalisée principalement sur le temps
scolaire, offre aux jeunes l’oppor-
tunité de créer une entreprise
de manière concrète. Chaque
équipe participante et leurs professeurs sont accompagnés d’un
conseiller issu du monde de l’entreprise et d’un membre de l’association EPA Haute-Normandie.
Réparties en services et dotées
d’un PDG, les Mini-Entreprises
prennent en charge toutes les
étapes de réalisation d’un produit ou d’un service de leur
choix : de la recherche de l’idée
à la conception en passant par la
communication à la commercialisation.
L’objectif du programme est
d’abord la connaissance de l’entreprise, le fonctionnement et
la gestion d’une petite société
sur l’année scolaire. Il permet
l’acquisition de compétences essentielles comme le savoir-être,
l’autonomie, la prise d’initiatives
et le travail en équipe.
FECAmp
Le 30 mai 2015
Les lycéens de La Providence
se distinguent au championnat
des mini-entreprises
P
etite cérémonie pour la
remise du trophée de vicechampion au lycée La Providence, mardi dernier. Dix-sept
élèves s’étaient portés volontaires pour monter la mini-entreprise Insect’Immo, productrice
d’hôtels à insectes et de gîtes
à oiseaux. Catherine Pichon et
Didier Pichon, professeurs principaux des secondes pro-langues
et 3e à vocation professionnelle,
ne cachaient pas leur joie et leur
fierté.
Le proviseur Hervé Lecomte félicitait chaudement l’équipe pour
avoir « porté haut les couleurs
de La Providence : la réalisation
commune de deux classes à
orientations différentes s’est soldée par une belle réussite, prouvant que, comme dans le monde
de l’entreprise, c’est ensemble
qu’on arrive à faire de belles
choses ».
40 points sur... 40
Présents à la finale régionale du
7e championnat des mini-entreprises le 21 mai au lycée Bartholdi, à Barentin, les cinq élèves représentant la mini-entreprise ont
Un investissement pour le développement durable bien récompensé
décroché une note de 40 points
sur 40 à la soutenance orale qui
se tenait en anglais. Cette finale
faisait suite à la première sélection qui s’était opérée lors de
leur représentation à la Foire internationale de Rouen, fin mars.
nancier, ouverture de compte
bancaire, recherche de sponsors,
production et... vente, bien sûr.
Insect’Immo a ainsi construit et
vendu 115 unités. Les bénéfices
de leur vente iront à l’association Karuna-Shechen créée par
Matthieu Ricard, soutenant entre
Pas moins de soixante projets autres les victimes des séismes
étaient présentés, tous soute- au Népal.
nus par EPA (Entreprendre pour
apprendre), pour apprendre à se
constituer comme de véritables
entreprises : PDG, directeur fi-
gisors
Le 11 décembre 2014
Les lycéennes fondent
leur micro-entreprise
Voilà une façon originale de plonger les élèves de lycée professionnel dans l’univers de
l’entreprise. La section gestion et administration vient de créer sa propre micro-entreprise
de confection de bijoux. Avec son PDG, ses directrices de services et ses salariés…
E
n ce lundi après-midi, les
élèves de la classe de seconde bac Pro « gestion
et administration » du lycée
Louise Michel ont rendez-vous
avec leur professeur Sarah de
la Moissonniere. En poussant la
porte, l’ambiance tranche radicalement avec une salle de classe
classique. Ici, pas de tableau noir
faisant face à un alignement de
tables. La pièce est aménagée
façon « entreprise ». Aux quatre
coins de la salle, des ordinateurs
sont groupés par quatre, à la
mode des Open space, au centre
trône une table de réunion à
proximité du bureau du profes- Les collégiens étaient présents au 6e salon régional des mini-entrepreneurs,
seur. « C’est la première année
à la Foire de Rouen, samedi 29 mars
que nous testons ce dispositif »,
explique le professeur qui ajoute que les élèves soient maîtres soutien du professeur de Préven« C’est un moyen de produire de leur décision avec 51% des tion Santé environnement qui
parts » justifie Sarah de la Mois- assure le volet fabrication. Les
une rupture pédagogique ».
sonniere. Service financier, mar- bijoux seront vendus samedi 13
keting et communication, service décembre de 8h30 à 16h30 dans
Un PDG et plusieurs directrices commercial…
la galerie du magasin Carrefour
C’est dans cette ambiance que
Market à Gisors. Les fonds réles seize élèves - toutes des CV et entretiens
coltés serviront au financement
filles - conçoivent depuis la ren- Le réalisme est poussé au point d’un voyage scolaire qui sera
trée dernière l’organisation de de doter chaque pan de l’entre- organisé l’année prochaine. La
leur micro-entreprise. Son nom : prise de sa directrice. « Nous micro-entreprise participera par
Créat’eure de bijoux. « Nous fa- avons dû postuler aux postes ailleurs au concours régional de
briquons des boucles d’oreilles qui nous intéressaient en rédi- l’association entreprendre pour
et pendentifs à partir de produits geant un CV et en passant un apprendre en mars prochain.
recyclés : des capsules de café et entretien en début d’année »,
de thé », présente Laury Sebire- explique une élève. Le projet est
Matthieu Le Tirant
Fefe-vre, PDG de cette micro-en- par ailleurs relayé par plusieurs
treprise qui dispose de sa propre autres professeurs, les CV ayant
structure juridique. « Nous avons été rédigés en cours d’Anglais ou
opté pour une SCOP-SARL afin d’Espagnol ou encore grâce au
gisors
Le 18 décembre 2014
La petite entreprise…
déjà en rupture de stock !
Les lycéennes victimes de leur succès !
L
es élèves de seconde bac
professionnel Gestion-Administration du lycée Louise
Michel, sont entrées de plainpied dans le monde du travail
samedi avec la vente de bijoux
issus de leur propre entreprise :
« Créat’eure de bijoux ».
Les lycéennes patronnes qui
faisaient la Une de notre titre la
semaine dernière avaient installé un stand dans la galerie du
supermarché Carrefour samedi.
Et les clients étaient au rendezvous…
Satisfaire la demande…
Le stand était proposé au public toute la journée de samedi.
En effet, samedi 13 décembre,
elles vendaient leurs bijoux, dans
la galerie du magasin Carrefour
Market à Gisors et connaissaient
leur première rupture de stock !
« Les élèves ont dû fabriquer sur
commande, pour notre plus grand
plaisir », se félicitait le professeur
Sarah de la Moissonnière.
Prochaine étape : l’inauguration
de la mini-entreprise le lundi
12 janvier au restaurant scolaire
du lycée.
Les seize lycéennes se sont relayées toute la journée.
gisors
Le 25 février 2015
Des élèves de 2nde du lycée LouisAragon de Gisors ont créé
une mini-entreprise
S
outenue par sa direction,
Sarah de la Moissonnière,
professeur au lycée LouisAragon, vient de lancer une initiative avec ses élèves de 2nde
bac pro gestion/administration :
la création d’une mini-entreprise
en milieu scolaire.
Nommée directrice par les 15
autres filles du groupe, Laury
Sébire Lefevre dirige ainsi «
Créat’Eure ». Mais chacune a son
rôle dans cette enseigne de bijoux artisanale. Leurs réalisations
semblent séduire, puisqu’elles
dépassent aujourd’hui les 1 000
€ de chiffre d’affaires.
Concours régional
Maintenant, ces lycéennes vont
franchir un cap important, celui
du concours régional des minientreprises. « La première étape,
c’est une présentation commerciale à la foire de Rouen, avec 3
Ces jeunes filles sont très mobilisées pour leur entreprise
000 visiteurs potentiels. Il va falloir produire en conséquence. On
dépasse, là, le cadre de la vente
dans le supermarché local. Il va
falloir se démarquer. On travaille
notamment sur le packaging. »
Quatre-vingt-cinq
enseignes
seront en concurrence, des collégiens jusqu’aux post-bac. Mais
les Gisorsiennes veulent représenter la Normandie au niveau
national, alors...
Gisors
Le 02 avril 2015
Le Lycée Louise-Michel ouvre ses
portes à ses futurs élèves
L
e chantier n’est pas encore
terminé mais la métamorphose est déjà très visible.
Le lycée Louise-Michel de Gisors
s’est totalement transformé. La
structure s’est modernisée pour
relever le défi de l’orientation
des jeunes. Mais comment choisir sa filière ? Souvent, ces filles
et ces garçons hésitent entre
deux formations. Pour cela, l’établissement va tenir sa journée
portes ouvertes. Un événement
qui se veut être une opération
séduction.
(...)
Au-delà de cette journée portes
ouvertes organisée au lycée
Louise-Michel de Gisors, l’établissement peut s’enorgueillir
d’une réussite de la part de certains de ces élèves. Plus précisément, celles qui sont à la tête
d’une mini-entreprise.
Tapis rouge pour les lycéennes de Gisors
Des bijoux en matériaux recyclés
Cette fois, leurs réalisations, des
bijoux autour de matériaux recyclés, ont séduit lors de la Foire
internationale de Rouen. À tel
point que ces 16 jeunes femmes
ont même reçu le premier prix
C’est une réussite de plus pour des organisateurs.
cette mini-entreprise créée au
sein du lycée professionnel. Por- Une satisfaction pour celle qui
tées par leur professeur, Sarah fait office de P-DG, Laury Sebire
de la Moissonnière, les élèves de : « Il y avait 80 autres mini-enbac pro gestion et administration treprises engagées. En fait, on
ne cessent de fédérer un attrait devait accueillir les clients, présenter nos objets et essayer de
pour leur initiative dans la ville.
les vendre aussi. Mais parmi eux,
il y avait des clients mystères. Il
s’agissait en fait des organisateurs qui devaient juger notre
comportement, notre aptitude
et notre sérieux. Nous avons
eu la meilleure note et nous en
sommes très fières. »
De quoi leur donner de l’optimisme avant une prochaine
soutenance à l’oral qui a pour
finalité de sélectionner la mini-entreprise qui représentera
la Normandie lors de la finale
nationale.
Gisors
Le 16 avril 2015
La mini-entreprise remporte
le premier prix régional
Les 16 élèves de seconde Bac Pro récompensées pour Créat’Eure
L
es 16 élèves de seconde bac
pro gestion et administration
du lycée Louise Michel raflent
toutes les récompenses. À la tête
d’une mini-entreprise Créat’Eure
bijoux, déjà présentée dans nos
colonnes, elles viennent de remporter le premier prix à l’occasion
du salon régional des mini-entreprise dans le cadre de la foire de
Rouen.
Leur strcuture créée dans le cadre
d’un cours spécialement dédié,
sous le contrôle de leur professeur Sarah de la Moissonière,
aura ponctué leur année scolaire
avec deux grandes réussites. Car
à la récompense que les filles
viennent d’obtenir, il faut ajouter
le succès des ventes. Réalisées
dans la galerie commerciale de
Carrefour Market, la mini-entreprise a dû faire face à plusieurs
ruptures de stock. L’idée originale repose sur la fabrication de
bijoux fantaisie conçus à partir
de matières recyclées (capsule
de café).
Elles ont de quoi être fière… La micro-entreprise de confection de bijoux
recyclés a été primée à la foire de Rouen.
», de l’établissement. Un succès
total donc pour ces élèves très
investies qui n’hésitent pas à
prendre sur leur temps personnel. Il faut dire que les conditions d’une véritable entreprise
ont été recréées avec la nomination d’une directrice, de services
commerciaux et marketing, de
gestion administrative, comptable, et d’assistance technique.
Un travail d’équipe
Un présentoir dédié à leurs créa- Les différentes opérations réations a par ailleurs été réalisé par lisées leur ont rapporté 1 200 €
la section « technique et usinage qui financeront un voyage en
France ou à l’étranger. Belle réussite pour les élèves, leur professeur mais aussi pour le lycée
Louise Michel qui prouve que
la mise en situation réelle des
élèves constitue un véritable
moteur, qui a su motiver cette
classe de seconde.
Parcours
Gisors
L E S H A U T� N O R M A N D S O N T D U TA L E N T
17
Avril 2015
CRÉAT'EURE
Créat’Eure : Leur mini entreprise
ne connaît
pas la crise
ur mini entreprise
ne connaît
pas la crise
nouvelle
est née
dans
A sa tête,
quidans
se sont lancées
ouvelleUne
entreprise
est entreprise
née dans l'Eure.
A sa
tête,l’Eure.
16 lycéennes
qui16
selycéennes
sont lancées
ception etdans
la vente
de bijoux fabriqués
à partir
de matières
recyclables.
la conception
et la vente
de bijoux
fabriqués
à partir de matières recyclables.
CC
taient en échec scolaire avant
grer cette classe. Elles ont eu
© Eric Bénard
réat’Eure
réat'Eure Bijoux
est uneBijoux
socié- est une
société
coopérative
et parté coopérative et participative
ticipative
(SCOP) créée
par une (SCOP)
classe créée par
classede du
Seconde
ondeune
professionnelle
lycée profesAragon
de Gisors.du
Cette
entresionnelle
lycéeLouis
Aragon
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le fruit
du
de nature
Gisors.est
Cette
entreprise
grande 16 deur
élèvesnature
accompagnées,
est le fruit du travail
utres,de
de leur
16 professeur
élèves accompagnées,
omie,entre
droit etautres,
administration.
de leur professeur
la rentrée,
l'équipe adroit
tout mis
d’économie,
et administrace : raison
sociale,
capital
de
tion.
, statut juridique, réalisation de
ypes. L'enseignante à l'origine
Depuis la rentrée, l’équipe a tout
et, Sarah de la Moissonnière,
mis en place : raison sociale,
lle depuis deux ans et a fait
de départ,
du jurycapital
du Concours
régional statut juridique,
réalisation
de prototypes.
ni-entreprises. Le petit groupe
L’enseignante
à l’origine
du prope d'ailleurs
cette année
à ce
permettait d’acquérir plus de Laury Sébire, directrice
jet,
Sarah
de
la
Moissonnière,
urs, ce qui apporte à toutes les
cette fonction, j'ai postulé avec une
Laury Sébire, directrice générale
connaissances en beaucoup générale
y travaille
depuis
deux ans
a gérer
ées" une
motivation
supplélettre de motivation et un entre"Jeet
dois
les équipes, vérifier
moins de temps. Les élèves as- «Je dois gérer les équipes, vérifait
partie
du
jury
du
Concours
re. Cette mini-entreprise est
tien d'embauche, nous avions cet
leur travail et régler les éventuels
similent de façon concrète leur fier leur travail et régler les évenrégional
des mini-entreprises.
Le ou
e au réseau
Entreprendre
pour
exercice à faire en anglais et aussi en
conflits
absences. Je dois égatuels conflits ou absences. Je
programme
théorique
de
l’anpetit
groupe
participe
d’ailleurs
ndre, qui a pour but de favoriser lement rédiger des courriers, par
espagnol."
née. Cette
entreprise est réelle, dois également rédiger des courcette année
à ce
ce qui lorsque
d'entreprendre
chez
lesconcours,
jeunes exemple
nous avons fait
riers, par exemple lorsque nous
nous
travaillons
avec de vrais
apporte
toutes les «salariées»
évelopper
leursà compétences
Claire Charette,
notre inauguration, j'ai dû écrire
avons fait notre inauguration,
fournisseurs
ur un vrai
une motivation supplémentaire.
reneuriales.
directrice commerciale
au proviseur
pour lui demander
de projet,
j’ai dû écrire au proviseur pour
ce des
qui locaux.
donne Je
dusuis
sens
age à Gisors pour rencontrer
"Mon poste me correspond bien car
nous prêter
deà l’apprenluinégociation
demanderet
desuis
nous
prêter des
tissage.
équipe…
j'aime la
quelqu'un
nature très
timide et cette expéCette mini-entreprise est inscrite
locaux. Je
suis
nature
très tide déterminée.
L'une
dede
mes
missions
rience
au réseau Entreprendre pour
Ap-m'a fait gagner en confiance."
mide
et
cette
expérience
m’a
est de faire le catalogue des bijoux que fait
de laprendre,
Moissonnière,
qui a pour but de favo- Plusieurs filles étaient en échec
gagner en
nous vendons.
J'aiconfiance.»
aussi dû contacter
Hillary
directrice
gnante
riser l’esprit d’entreprendre
chez Ngah,
scolaire
avant d’intégrer cette
les
magasins
pour
obtenir
un stand
marketing
et
communication
suis très
vite
rendu
compte
les jeunes et de développer leurs classe. Elles ont eu de très
de vente.
NousNgah,
avons directrice
eu la chance
"Ma mission est de m'occuper
de
mini-entreprise
permettait
compétences
entrepreneuriales.
bonnes notes au 1er trimestre,
ce Hillary
de vendre
deux
fois
dans
un superla page Facebook, faire la revue de
érir plus de connaissances
qui prouve que cette méthode marketing et communication
marché, et avons fait 500 € de
de chiffre
presse et la conception d'affiches
ucoup
moins de à
temps.
Les
m’occuper
Reportage
Gisors
pour renconfonctionne bien. Travailler les «Ma mission est
ère
d'affaires
lors
de
notre
1
pour promouvoir l'entreprise. Pour
assimilent de façon concrète
vente.
trer toute l’équipe…
unes avec les autres les motive dela page Facebook, faire la
nous aider, une agence de commu- Nous adaptons nos produits selon les
ogramme théorique de l'anet les responsabilise, par revue de presse et la concepnication nous a expliqué les ficelles
ette entreprise est réelle, nous
ventes et avons déjà réalisé plus de
Sarah de la Moissonnière, ensei- exemple si l’une est absente,
tion d’affiches pour promouvoir
ons avec de vrais fournisseurs du métier. J'ai 3 assistantes, je leur
1 000 € de chiffre d'affaires depuis la
gnante
cela a de lourdes conséquences l’entreprise. Pour nous aider, une
donne du travail. Pour occuper
vrai projet, ce qui donne du
création de l'entreprise." «Je me suis très vite rendu pour les « collègues ». Je les ai agence de communication nous
l'apprentissage. Plusieurs
compte que la mini-entreprise vu grandir depuis la rentrée.»
a expliqué les ficelles du métier.
Gisors
Avril 2015
J’ai 3 assistantes, je leur donne
du travail. Pour occuper cette
fonction, j’ai postulé avec une
lettre de motivation et un entretien d’embauche, nous avions
cet exercice à faire en anglais et
aussi en espagnol.»
catalogue des bijoux que nous
vendons. J’ai aussi dû contacter
les magasins pour obtenir un
stand de vente. Nous avons eu la
chance de vendre deux fois dans
un supermarché, et avons fait
500 € de chiffre d’affaires lors de
notre 1ère vente. Nous adaptons
nos produits selon les ventes
Claire Charette, directrice comet avons déjà réalisé plus de
merciale
1 000 € de chiffre d’affaires de«Mon poste me correspond bien
puis la création de l’entreprise.»
car j’aime la négociation et suis
quelqu’un e déterminée. L’une
de mes missions est de faire le
Pour «liker» la page Facebook
et découvrir les créations de
Créat’Eure tapez Créat’Eure Bijoux Gisors sur les réseaux sociaux. Les bijoux sont fabriqués
à partir de matériaux de récupération.
Creat’Eure Bijoux prendra fin le
30 juin car les élèves les élèves
doivent également apprendre à
fermer une entreprise.
Gisors
Le 2 juillet 2015
L’année de tous les records
pour la mini-entreprise
Créat’Eure Bijoux tire le rideau
J
eudi en fin d’après-midi, un
air de nostalgie envahissait
la salle de restauration du
lycée Louise Michel de Gisors. La
mini-entreprise Créat’Eure tenait
sa dernière assemblée générale
avant sa dissolution. L’occasion
de faire le point sur une année
d’exception pour cette classe
de seconde, qui, coachée par
son professeur Sarah de la Moissonnière a battu tous les records.
Plus de 3 000 €
Premier succès : la création d’une
entreprise, structurée et en état
de marche. Les lycéennes s’investissent pour produire dans les
conditions d’une véritable entreprise des bijoux réalisés à partir
de capsules de café recyclées.
Un film retraçant leur histoire, et
Les lycéennes peuvent brandir fièrement leurs prix.
réalisé par leur professeur, était
présenté jeudi égrenant les nombreuses réussites de la mini-entreprise. Outre le premier prix de
la foire de Rouen,obtenu au printemps dernier, la structure ter-
La présidente de l’antenne locale des Restos du cœur
a reçu un chèque de 100 €.
mine avec un solde positif d’un
peu plus de 3 000 €.
Un chèque aux Restos du cœur
Un chiffre bien supérieur à la
moyenne des autres mini-entreprises de Haute-Normandie qui
souvent se limitent à 500 €. Des
fonds qui serviront à financer un
voyage scolaire l’an prochain,
mais aussi mis au service de la
bonne cause,puisqu’un chèque
de 100 € a été remis aux restos
du cœur de Gisors.
De quoi associer réussite économique et solidarité. Avant de
prendre des vacances méritées,
les élèves et leur professeur ont
partagé un cocktail – sans alcool !
– en présence du proviseur, Eric
Fauque.
Matthieu Le Tirant
goderville
Le 02 février 2015
Une mini-entreprise
V
ingt-quatre
élèves
de
3e 1 et 2 de DP3 (découverte professionnelle trois
heures) du collège André-Gide
ont créé une mini-entreprise dénommée « Pot & Caux ».
Depuis septembre dernier, les
élèves travaillent sur ce projet
et cette mini- entreprise est divisée en cinq services : communication et marketing, financier,
technique, administratif et direction générale. Chaque service a
un directeur, et une PDG, Manon
Basille. Ils ont été choisis suite à
leur lettre de motivation et à un
entretien d’embauche avec la
direction administrative du collège.
Mmes Louis, Detret et M. Tabare
sont les enseignants qui travaillent tous les jeudis matin sur
ce projet avec l’association EPA
(entreprendre pour apprendre)
représentée par Caroline Bunel.
Cette opération plaît énormément aux élèves car ils sont en
Les élèves avec leurs professeurs
conditions réelles du monde du budget est de 500 € avec l’EPA
travail.
et des apports extérieurs à qui ils
rendront des comptes en assemSuite à une étude de marché, blée générale.
ils ont choisi un produit (pot à En mars, ils participeront à la
crayons en plastique ) qu’ils ont foire exposition de Rouen, au
créé, fabriqué avec deux ma- concours des mini-entreprises
chines du collège. Le nom a été organisé par l’académie puis préchoisi « Pot & Caux » tout comme senteront leur projet à un jury au
un site Internet et un logo. Leur Havre.
goderville
Le 20 février 2015
Une mini-entreprise
qui tourne plein pot
L
a mini-entreprise Pot & Caux
du collège André-Gide a été
créée en septembre dernier, en partenariat avec l’association EPA (Entreprendre pour
apprendre). Vingt-quatre élèves,
encadrés par trois professeurs
(Mme Louis, Mme Detret et M.
Tabaré) participent au projet
dans le cadre de l’option DP3
(découverte professionnelle 3
heures).
En début d’année, les élèves ont
cherché un produit à commercialiser. Le 13 novembre, à l’unanimité et à la suite d’une étude de
marché, le produit choisi était le
pot à crayons décliné sous trois
versions et, le 20 novembre, le
nom de Pot & Caux pour l’entreprise était retenu. En novembre,
les élèves ont rédigé leurs lettres
de motivation pour postuler dans
deux services au choix (direction
générale, communication-marketing, secteur technique, administratif, financier et commercial)
et passé des entretiens d’embauche.
Les élèves ont présenté leur entreprise et leur projet à des camarades et
professeurs intéressés
communication...) pour
la bonne commercialisation du produit, tout en
préparant le concours du
Salon régional des minientreprises-EPA dont la
première étape se déroulera lors de la Foire expo
internationale de Rouen
fin mars 2015.
Une bien belle manière
Depuis décembre, chaque ser- pour ces élèves, en tout
vice effectue ses différentes mis- cas, d’aborder le monde du
sions (financement, conception, travail et de l’entreprise.
Des pots à crayons originaux
Goderville
Le 05 avril 2015
Entreprendre pour apprendre
L
a mini-entreprise Pot & Caux
du collège André Gide a tenu
son premier stand à la foire
expo internationale de Rouen.
Tous les élèves de cette mini-entreprise se sont relayés toute la
journée sur le stand pour présenter et vendre et leurs produits.
Des jurés sont passés pour évaluer le stand et ses services et
la note attribuée sera communiquée à la fin du challenge EPA
(entreprendre pour apprendre)
dont la seconde partie se déroulera en Mai. Manon Basille, P.
d-g et les directeurs de chaque
service de cette mini-entreprise
étaient présents lors du passage
des jurés.
Chaque élève a fait de son mieux
pour convaincre les clients de la
foire expo d’acheter les produits
au cours de la journée qui s’est
terminée par la cérémonie de
remise des prix de la foire.
Les élèves se sont relayés toute la journée pour attirer le chaland
goderville
Le 10 avril 2015
Pot & Caux à la foire de Rouen
L
a mini-entreprise Pot & Caux
du collège André-Gide de
Goderville a tenu son premier stand à la foire exposition
internationale de Rouen.
Tous les élèves de la mini-entreprise se sont relayés toute une
journée sur le stand pour vendre
et présenter leurs produits. Différents jurés sont passés pour
évaluer le stand et ses services,
la note attribuée sera communiquée à la fin du challenge EPA
(Entreprendre Pour Apprendre)
dont la seconde partie se déroulera en mai.
Les directeurs de chaque service et la PDG (Manon Basille)
étaient présents lors du passage
des jurés. Chaque élève a fait de
son mieux pour convaincre les
clients de la foire d’acheter les
produits.
La journée s’est terminée par la
cérémonie de remise des prix de
la foire au cours d’un cocktail.
Convaincre les clients d’acheter leurs produits, tel était le défi des collégiens
goderville
Le 12 juin 2015
Les objectifs dépassés
L
es élèves du 3e 1 et 2 de DP3
(découverte professionnelle
3 heures) ont créé avec leurs
professeurs une mini-entreprise
et mis en création des pots à
crayons originaux. Les directeurs
de service de la mini-entreprise
Pot & Caux du collège AndréGide se sont rendus à une soutenance orale, devant 4 jurys, à
Barentin pour participer à la deuxième phase du championnat
Entreprendre pour apprendre.
En fonction des notes attribuées,
la mini-entreprise se classe 18e
sur 53 participants (catégorie
collège).
Actuellement, la mini-entreprise
finit d’honorer les commandes
des clients, qui ont largement
dépassé les objectifs.
Classés 18e sur 53 lors de la deuxième phase du
championnat Entreprendre pour apprendre
Gonfreville-l’Orcher
Le 20 avril 2015
Les collégiens créent
une mini-entreprise
C
’est par le biais de l’association Entreprendre pour
apprendre que dix-sept
élèves de 3e du collège Gustave-Courbet ont fabriqué une
lampe de bureau. Une lampe pas
comme les autres, construite en
bois recyclé, pour rester dans
l’esprit du label Développement
durable dont bénéficie le collège. Les pièces métalliques ont
été ouvragées par les élèves de
Segpa et déclinées en plusieurs
exemplaires par la mini-entreprise Green Light.
Une mini-entreprise structurée
comme une grande, avec un P.D.G., un service commercial et de
production...
Green Light était présente au Salon des mini-entreprises dans le
cadre de la Foire internationale
de Rouen, le 3 avril dernier. Les
professeurs Mme Chantalou et
M. Hervé, qui encadrent le projet, les ont accompagnés. Un projet qui a le soutien d’Éric Vernat,
Dix-sept collégiens de Gustave-Courbet ont créé leur mini-entreprise
principal du collège. Cette étape
du championnat régional des mini-entreprises regroupe 86 collèges et lycées de l’académie de
Rouen.
En 2014, la mini-entreprise du
collège, Patères and Co, avait reçu
le prix spécial de l’association
Entreprendre pour apprendre.
Autre signe positif : les ventes de
lampes sont prometteuses et ce
projet a permis de mobiliser les
élèves autour de la conception,
de la création et de la vente. Un
pari gagnant pour l’avenir.
gonfreville-l’orcher
Le 1er mai 2015
Des collégiens entreprenants
I
nscrits à l’option découverte
professionnelle, dix-sept élèves
de 3e du collège Gustave-Courbet ont créé cette année une
mini-entreprise grâce à l’aide de
l’association Entreprendre pour
apprendre.
Encadrés pour la 2de année consécutive par leurs professeurs,
Mme Chantalou et M. Hervé, ils
ont réalisé une lampe de bureau
en bois recyclé (pour rester dans
l’esprit du label développement
durable détenu par l’établissement) ; si les pièces métalliques
sont ouvragées par les élèves de
SEGPA (section d’enseignement
général et professionnel adapté)
les lampes ont été fabriquées
en de multiples exemplaires par
une mini-entreprise fonctionnant sous le vocable Greenlight
comme une “grande” avec un
conseil d’administration, un service commercial...
Des collégiens innovants
Soutenus dans leur démarche
par le principal, Éric Vernat, les
jeunes entrepreneurs ont participé au Salon des mini-entreprises
organisé dans le cadre de la Foire
internationale de Rouen le 3 avril
dernier et, s’il va sans dire que
les ventes s’avèrent d’ores et
déjà prometteuses, cette action
devrait servir de booster pour les
collégiens dans la suite de leur
cursus.
grand quevilly
Le 09 juin 2015
« Happy’Do » du lycée Val de Seine
championne nationale
des mini-entreprises
L
a mini entreprise Happy’Do
du lycée Val de Seine à
Grand-Quevilly a été élue
Championne nationale catégorie
post-bac lors du 7e Championnat national des mini-entrepreneurs EPA (Entreprendre pour
Apprendre) qui s’est déroulé à
Paris au ministère de l’Économie,
le 3 juin dernier.
Happy’Do est une mini-entreprise créée en septembre 2014
par les dix-huit élèves de la
classe de BTS Assistant de Gestion PME-PMI au lycée Val de
Seine à Grand-Quevilly. La minientreprise commercialise des
bouillottes sèches à base de
graines de lin biologique et parfumées avec des huiles essentielles biologiques ou naturelles
telles que la pomme, le lavandin
ou l’ylang-ylang. Ces bouillottes
ont la particularité d’être à la fois
locales, artisanales et originales.
De plus, elles apportent du réconfort pour trouver
le sommeil et ont
un effet antalgique
contre les douleurs.
Sur le stand, les jurys, les visiteurs et
accompagnateurs,
ont pu découvrir la
grande bouillotte «
Happy’Meuh » au
prix de 16 euros,
la petite bouillotte
« Happy’senteur »
pour les placards et
voitures au prix de
4 euros et le bandeau relaxant pour
les yeux « Bandeau
Cocooning » au prix
de 3 euros.
Le 21 mai 2015, les mini-entrepreneurs avaient été sacrés
champions régionaux et ils ont
pu défendre leur projet à Paris.
grand quevilly
Le 10 juin 2015
Près de Rouen, une mini-entreprise
étudiante championne de France
La mini-entreprise Happy’Do, créée par des élèves de BTS de Grand-Quevilly, près de Rouen,
a remporté le concours Entreprendre pour apprendre, organisé au ministère de l’Économie.
M
ercredi 3 juin 2015, des
élèves du lycée Val de
Seine, à Grand-Quevilly,
près de Rouen (Seine-Maritime),
sont allés défendre leur projet
de mini-entreprise au ministère
de l’Économie, de l’industrie
et du numérique, à Paris. Avec
succès, puisque Happy’Do, leur
création, a remporté le concours
national des mini-entrepreneurs,
« Entreprendre pour apprendre
», dans la catégorie post-bac. À
l’œuvre, 18 élèves de BTS assistant de gestion PME-PMI. Le 21
mai 2015, ils avaient eu les faveurs du jury au niveau régional,
qui les avaient sacrés champions
de Haute-Normandie.
Prime au local et à l’artisanal
Happy’Do commercialise des
bouillottes sèches à base de
graines de lin biologique et parfumées avec des huiles essentielles biologiques ou naturelles
telles que la pomme, le lavandin ou l’ylang-ylang, détaillent
les organisateurs du concours.
Ces bouillottes ont la particularité d’être à la fois locales, artisanales et originales. De plus, elles
apportent du réconfort pour
trouver le sommeil et ont un
effet antalgique.
Les lycéens de Grand-Quevilly sont allés défendre leur projet au ministère de
l’Economie. (Photo Maxime Dufour)
Un véritable organigramme
Au sein de la mini-entreprise, les
élèves se sont répartis les tâches
comme dans une « véritable »
entreprise.
L’organigramme
comporte ainsi un présidentdirecteur général, un directeur
général, une directrice de la communication, une directrice financière ou encore une directrice de
la production. Le jour de la finale,
aux côtés d’apprentis entrepreneurs venus de toute la France,
les lycéens de Grand-Quevilly
se sont fait forts de porter haut
les couleurs de la Normandie, sur
leur stand. En fin de journée, ils
ont reçu leur prix des mains de
Thibault Lanxade, vice-président
du Medef en charge de TPE-PME.
Fabien Massin
grand quevilly
Le 17 juin 2015
Une mini-entreprise
championne de France
La mini-entreprise Happy’Do, créée par des élèves de BTS de Grand-Quevilly, a remporté le
concours Entreprendre pour apprendre, organisé au ministère de l’Économie.
M
ercredi 3 juin, des élèves du lycée Val de Seine,
à Grand-Quevilly, sont
allés défendre leur projet de
mini-entreprise au ministère de
l’Économie, de l’industrie et du
numérique, à Paris. Avec succès,
puisque Happy’Do, leur création,
a remporté le concours national
des mini-entrepreneurs, « Entreprendre pour apprendre », dans
la catégorie post-bac. À l’œuvre,
18 élèves de BTS assistant de
gestion PMEPMI. Le 21 mai, ils
avaient eu les faveurs du jury au
Les lycéens de Grand-Quevilly sont allés défendre leur projet au ministère de
niveau régional, qui les avaient
l’Economie.Photo : © Maxime Dufour
sacrés champions de Haute-Normandie.
Au sein de la mini-entreprise, les
élèves se sont réparti les tâches
« Happy’Do commercialise des comme dans une « véritable
bouillottes sèches à base de » entreprise. L’organigramme
graines de lin biologique et par- comporte ainsi un présidentfumées avec des huiles essen- directeur général, un directeur
tielles biologiques ou naturelles général, une directrice de la comtelles que la pomme, le lavan- munication, une directrice finandin ou l’ylang-ylang, détaillent cière ou encore une directrice de
les organisateurs du concours. la production. Le jour de la finale,
Ces bouillottes ont la particula- aux côtés d’apprentis entreprerité d’être à la fois locales, artisa- neurs venus de toute la France,
nales et originales. De plus, elles les lycéens de Grand-Quevilly
apportent du réconfort pour se sont faits forts de porter haut
trouver le sommeil et ont un les couleurs de la Normandie, sur
effet antalgique. »
leur stand.
grand quevilly
Le 17 juin 2015
Happy Do championne nationale
des Mini-Entreprises
Le 3 juin, la mini-entreprise Happy Do a remporté la finale nationale
du championnat des Mini-Entreprises.
Q
uelques jours auparavant,
la mini-entreprise rouennaise avait remporté la
finale régionale à Barentin.
Happy Do, c’est un projet qui a vu
le jour il y a près d’un an, au lycée
Val de Seine de Grand Quevilly.
La professeur de communication
des 1ères années de BTS assistant de gestion propose alors à
ses élèves la création d’une minientreprise.
De la box beauté à la bouillotte
Les 18 élèves de la classe adhèrent immédiatement au projet.
« Au début, nous avions pensé à
créer une box beauté remplie de
produits naturels et un doudou
localisable grâce à une puce »,
explique Florent Gambu, directeur général d’Happy Do. Mais
le manque de temps et d’argent
- seulement 500€ de capital contraint les étudiants à modifier
leur projet. «Nous avons mélangé les deux idées et opter pour la
création de bouillottes cousues
à la main remplies de graines
Le 3 juin, la mini-entreprise a remporté la finale nationale du concours.
A retrouver sur www.happydo.fr
de lin bio», indique Marie Hannier, élève de BTS. Parfumées
aux huiles essentielles bio, les
bouillottes peuvent se chauffer
au micro-ondes ou se placer au
réfrigérateur.
Après avoir été conçues à l’aide
de produits locaux par les étudiants, les bouillottes ont commencé leur commercialisation.
Et même si la mini-entreprise
n’est pas pérennisée, l’aventure
a suscité des vocations. «Ça nous
a donné envie de créer notre
propre entreprise.»
Pour le professeur, le défi est
remporté.
le havre
Le 16 février 2015
Des collégiens de Jacques-Monod
ont créé leur micro-entreprise
Enseignement. Des élèves de 3e du collège Jacques-Monod ont créé leur micro-entreprise.
Ils seront présents à la foire expo de Rouen
C
’est presque une entreprise
comme les autres. Il y a un
dirigeant avec son assistant, un service communication,
un service commercial et un
atelier de fabrication. Quatorze
élèves de 3e du collège JacquesMonod se sont lancés dans
l’aventure de l’entreprise depuis
septembre dernier. L’association
Entreprendre pour apprendre, affiliée à l’Éducation nationale, est
à l’origine du projet.
« Cela fait trois ans que cette
action est reconduite avec succès. Toutes les initiatives sont
prises par les élèves eux-mêmes.
C’est quelque chose qui permet
de développer leur autonomie »,
explique Julien Ilef, professeur
de physique-chimie qui accompagne les élèves avec deux
autres collègues.
Horloges et bijoux
Toutes les étapes de la création
d’entreprise ont été respectées.
Des entretiens d’embauche ont
été menés par l’équipe de direction préalablement choisie par
les élèves. Mathieu, 14 ans, est le
patron. Il est accompagné dans sa
tâche par Junior, vice-président.
« C’est moi qui supervise le travail. Il existe également un service administratif qui m’épaule.
Chacun fait son boulot mais c’est
surtout un travail d’équipe »,
confie Mathieu.
À l’atelier, les élèves fabriquent des horloges
Les élèves consacrent trois
heures par semaine à l’élaboration de leurs projets. L’activité de
la micro-entreprise consiste à récupérer des touches de claviers
pour fabriquer des horloges ou
des accessoires de mode de type
pendentifs ou bracelets. « Nous
avons déjà fabriqué une trentaine d’horloges », indique Mickaël, 15 ans.
« La seule contrainte que nous
leur avons imposée, c’est de
s’inscrire dans une démarche
de développement durable »,
ajoute Vincent Chrétien, professeur d’histoire-géo.
« Nous avons réalisé un logo
et nous menons des actions de
publicité. Notre prochaine étape,
c’est la fabrication de nos cartes
de visite », rappelle Suméya, 14
ans, du service communication.
Le 28 mars, les élèves présenteront leur production à l’occasion de la foire expo de Rouen.
« Ils vont bénéficier d’un stand.
D’autres
micro-entreprises
créées par des collégiens seront
également présentes. Il leur faudra démarcher des clients »,
confie Julien Ilef. Puis, une soutenance à l’oral se déroulera au
mois de mai. Le projet le plus
abouti sera sélectionné et pourra
concourir au niveau national.
F. H.
le havre
Le 27 avril 2015
Des lycéens innovants récompensés
Éducation. Treize élèves de Schuman ont participé au Salon régional
des mini-entreprises où ils ont décroché un prix.
P
our la 7e année consécutive,
le salon régional des minientreprises s’est tenu au
Parc des expositions de la métropole Rouen Normandie. La manifestation a été accueillie à l’occasion des animations temporaires
de la Foire internationale de
Rouen et a rassemblé pas moins
de 800 jeunes de 14 à 25 ans
issus
des
établissements
scolaires ou de structures d’insertion de la région Haute-Normandie.
Dans le cadre d’un projet annuel
et en partenariat avec l’association Epa (Entreprendre pour
apprendre), treize élèves de la
classe de 1re STL du lycée RobertSchuman-Perret, étaient présents avec leur produit phare :
le mix lavandé de la mini-entreprise Parfuma’Prod.
Une eau mise au point
Grâce à leurs expériences dans
le monde de la chimie, ces minientrepreneurs ont mis au point
une eau. « Les visiteurs ont
apprécié l’originalité de notre
stand ainsi que la fraîcheur de
Une cérémonie de félicitations a eu lieu mardi dernier au lycée Robert-Schuman-Perret
nos produits », raconte une des
élèves. En effet, tout au long de
la journée, des jurys ont visité les
stands des mini-entreprises. Plusieurs prix étaient en jeu, comme
le prix de la Relation client, le
prix du Développement durable
ou le prix des Mini-entrepreneurs, qui est revenu à ce groupe
d’élèves havrais. Une cérémonie
de félicitations a été organisée
en présence des personnes qui
ont apporté leur soutien aux
mini-entrepreneurs.
Étaient présents lors de cette
manifestation, le proviseur, Mme
Robert, M. Lucas, le parrain de
Parfuma’Prod, les professeurs accompagnateurs, Mme Delamare
Sire et M. Perrottey, et l’ensemble
de la classe de 1re STL1 ainsi que
le personnel du lycée.
le havre
Le 30 juin 2015
Les collégiens de Claude-Bernard ont
créé leur mini-entreprise
Vie scolaire. Les élèves du collège Claude-Bernard ont créé leur
mini-entreprise, dans laquelle chacun tenait un rôle bien précis.
P
our la troisième année, les
élèves option DP3 (découverte professionnelle) du
collège Claude-Bernard ont
créé leur mini-entreprise. Le but
est d’initier ces jeunes à la vie
économique et au monde de
l’entreprise. La mini-entreprise
fonctionne sur le modèle d’une
société anonyme et développe
un produit ou un service en vue
de sa commercialisation.
Aider les Restos du Cœur
Dès la rentrée, ces quinze élèves
de 3e, encadrés par leurs enseignants Alexandre Froufe, Simon
Jacquin et Maïté Galasso, ont
décidé de créer « Corserdia »
(nom issu de « cœur » en latin et
grec et du mot « service ») afin
d’aider l’association des Restos
du Cœur. De septembre à juin,
ils se sont réunis trois heures par
semaine pour gérer leur entreprise en accomplissant un certain nombre de tâches : vente
d’actions, étude de marché, rédaction de statuts... Un PDG a été
nommé ainsi que des responsables techniques et financiers,
des chargés de communication
ou de marketing, chaque collégien occupant un poste précis.
« C’est une immersion de l’élève
dans le concret, déclarait Christophe Dehaudt. Acteur du projet,
le jeune découvre le monde de
l’entreprise. »
Aidés par l’association Entreprendre Pour Apprendre, les
jeunes
entrepreneurs
ont
d’abord effectué une collecte au
collège après une opération de
sensibilisation sur cette grande
association d’utilité publique. Ils
ont ensuite trouvé un partenaire
: Market Sanvic, qui a offert 15 kg
de bonbons dont l’intégralité du
montant de la revente est allée
aux Restos du Cœur. Les élèves
ont présenté leur projet sur un
stand à la Foire Internationale de
Rouen en mars, et ont passé un
oral devant des professionnels
en mai. « Les gains n’ont pas été
que financiers, les jeunes ont acquis autonomie et confiance en
eux », expliquait Maïté Galasso,
en dressant un bilan très positif
du projet
Les élèves ont mis les bonbons en
sachets pour les vendre
à la Foire de Rouen
le mesnil-esnard
Le 20 février 2015
Des lycéens de La Châtaigneraie
créent leur mini-entreprise
T
rente-deux élèves de première et terminale bac technologique STMG (sciences
et technologies de management et de gestion) du lycée La
Châtaigneraie se sont lancés
dans l’aventure du concours organisé par « Entreprendre pour
apprendre », une association
dont le but est de favoriser l’esprit de création des jeunes et de
développer leurs compétences
entrepreneuriales.
Un porte-manteau
avec une ventouse
Les lycéens ont créé une minientreprise avec services techniques, financiers, marketing,
commercial,
ressources
humaines et communication. Dénommée Yoma (Young manager),
elle fabrique et commercialise un
« porte-tout-partout » un portemanteau avec une ventouse. Il se
fixe partout. L’ idée est issue d’un
« brainstorming » et a été développée en association avec la
filière tôlerie de l’établissement.
Jérémy Letestu, Margaux Lebacgz et Audrey Sommier, trois des dirigeants de
la mini-entreprise, présentent le logo de Yoma
Avec ce projet, les lycéens participeront au salon des mini-entreprises à la prochaine Foire de
Rouen et Yoma sera peut-être
sélectionnée pour aller en finale
au concours national à Paris...
le mesnil-esnard
Le 10 mars 2015
Le « porte-tout partout » :
un prototype créé par les étudiants
C
Depuis plusieurs années, les jeunes de première et terminale STMG (sciences et
technologies du management et de la gestion) participent au concours
« entreprendre pour apprendre ». Pour cela, ils doivent créer leur mini-entreprise.
e concours national, délocalisé dans chaque académie, est animé en commun
avec le rectorat et des entreprises privées. C’est la Mat-mut,
qui parraine la mini-entreprise.
La première assemblée générale des actionnaires, qui comprennent directeur, parrain,
jeunes du lycée, professeurs et
représentants des familles, s’est
tenue mercredi 18 février.
Une véritable entreprise
Cette mini-entreprise dure le
temps d’une année scolaire et
fonctionne comme une véritable
entreprise : avec une présidente
directrice générale, Audrey Sommier et une directrice adjointe
Hélène Bance. Le service des
ressources humaines, des relations clients, du marketing et
de la communication, un service des finances et un service
technique complètent l’organigramme. Trente-deux salariés
sont embauchés avec un contrat
de travail en bonne et due forme.
« Nous consacrons deux heures
tous les mercredis à notre entreprise. Nous avons, avec le service
marketing, créé notre logo Yoma
(young manager). Le personnage
de ce logo représente la réussite.
Puis, nous nous sommes penchés
sur la problématique du produit :
quel type de produit commercialiser ? Nous avions eu l’idée d’un
économiseur de dentifrice, mais
c’était déjà en vente sur internet.
Les mini-entrepreneurs sont motivés
De plus nous avions à répondre à
certains critères pour le concours
: le produit devait être écologique, pratique et répondre à un
besoin du consommateur. Nous
avons opté pour un petit objet
que nous pouvions fabriquer en
interne et que nous avons appelé « porte-tout partout ». Il ressemble à un petit porte-manteau,
est en métal, se colle au mur par
une ventouse et peut porter une
charge conséquente », décrit Audrey Sommier.
Présentation du prototype
Un prototype est présenté aux
actionnaires lors de cette réunion. Il a été réalisé avec la section métallerie du lycée. Il sera
peint de différents coloris. « Le
service financier a calculé le coût
de revient : il est de 3 €. Nous devons nous tenir à une enveloppe
de 350 €. Après les vacances
de février, nous allons pouvoir
le commercialiser, d’abord en
interne, puis lors des portes ouvertes, et surtout à la Foire de
Rouen » explique Audrey.
En effet, « le porte-tout partout » sera présenté à la Foire de
Rouen, au stand des mini-entreprises, le vendredi 3 avril toute la
journée. S’il est retenu, un grand
oral aura lieu au mois de mai. La
soutenance se fait en anglais, en
région puis à Paris si l’entreprise
est sélectionnée.
À la fin de l’année, si des bénéfices ont été réalisés, les avances
seront d’abord remboursées et
l’argent restant sera remis pour
l’année suivante ou utilisé pour
une sortie avec les deux classes.
« Ce concours est très enrichissant, il permet de nous confronter au monde réel et aux problématiques de l’entreprise » dit
Audrey Sommier.
le trait
Le 12 avril 2015
Les collégiens de Charcot
ont présenté leur « Enroulimax »
au salon de la mini-entreprise
L
’Enroulimax est un objet
conçu, réalisé et commercialisé par la mini-entreprise
du collège Charcot, qui était présente à la foire-exposition de
Rouen. L’ustensile présenté, et
vendu, consiste en un support
simple autour duquel on peut
enrouler les fils des écouteurs
d’un baladeur. L’objet comporte
une encoche pour immobiliser
les écouteurs avant de commencer l’enroulement des fils. Relativement flexible et aux angles
arrondis, il présente l’avantage,
dans la poche, de ne pas gêner
ni blesser.
Comme toujours, les jeunes mini-entrepreneurs ont eu à concevoir le produit, à en étudier les
débouchés commerciaux, et à
trouver les financements nécessaires à sa réalisation.
Un peu de trac et beaucoup de bonne humeur à l’heure de vérité
La présentation, avec vente, à la
foire de Rouen, était évidemment
le test ultime pour l’équipe ayant
mené l’opération. Une équipe
bénéficiant aussi de l’expérience
acquise par ses prédécesseurs,
car ce n’est pas la première fois
que le collège du Trait met en
place une mini-entreprise.
louviers
Janvier-Mars 2015
Une brigade au lycée Decrétot
Au sein du lycée Decrétot de Louviers, est née en septembre dernier, la mini-entreprise Allô
la brigade !, à l’initiative des élèves de 1ère année de BTS hôtellerie-restauration. Elle propose des prestations cuisine et service ainsi que des cours de cuisine chez les particuliers.
Avec deux professeurs d’économie-gestion, un professeur d’anglais, et l’appui de l’as- sociation
« Entreprendre pour apprendre »
(EPA), 36 étudiants de 1ère année
de BTS hôtellerie-restauration
ont eu l’opportunité d’apprendre
le fonctionnement d’une en- treprise réelle et son organisation.
La classe a pour cela été divisée
en plusieurs services : opérationnel, commercial, administratif et
financier, avec des direc- teurs
à la tête de chacun d’eux, et a
nommé deux PDG pour superviser l’ensemble.
Cette mini-entreprise a pour objectif principal le perfectionne- contacter les clients potentiels,
ment professionnel des 36 étu- les démarcher,… cela nous perdiants de BTS.
met de connaître bien mieux le
marke- ting, d’associer la théorie
« Nous assurons les services à la pratique », expliquent les
chez nos clients, nous renfor- étudiants.
çons notre savoir-faire en cui- Ces « mini-entrepreneurs »
sine et prenons de l’assurance. se préparent également au
Cette expérience est donc enri- concours académique « Entrechissante pour notre avenir de prendre pour apprendre », qui
futurs restaurateurs ou entrepre- se déroule le 3 avril 2015 à la
neurs. Nous avons pu apprendre foire internationale de Rouen
à gérer des ressources humaines, et qui sélectionnera les minien termes de management nous entreprises retenues au niveau
avons beaucoup évolué. De plus, national.
L’ensemble des mini-entrepreneurs
La création de « Allô, la Brigade ! » est une véritable réussite : les étudiants ont déjà à leur
actif un banquet de 40 couverts,
et leur activité est en pleine essor puisque certaines réservations s’étalent déjà jusqu’à la fin
de l’année scolaire, avant sa fermeture définitive en juin 2015.
Tous les bénéfices récoltés sont
versés à l’association Action
contre la faim.
Louviers
Le 10 février 2015
Allô la Brigade ! mini-entreprise
gérée par des lycéens de Décrétot,
propose ses services
S
i vous souhaitez profiter sur
place des talents des jeunes
élèves du lycée Décrétot
de Louviers, vous pouvez faire
appel à Allô la brigade ! Dans le
cadre de la scolarité, cette minientreprise, gérée par les élèves
de BTS 1re année, peut venir
chez vous dresser une table,
préparer le menu (pour lequel
vous aurez quand même fait les
courses) et assurer le service. La
même équipe donne également
des cours de cuisine à domicile.
Les 36 élèves forment le staff,
encadrés par un professeur de
gestion-mercatique. En fin d’année scolaire, leurs bénéfices
seront versés à une organisation
caritative.
Allô la brigade,
tél. 06 77 79 70 83 ;
http://allolabrigade.wix.com/allolabrigade
Louviers
Le 31 mars 2015
Des étudiants de Decrétot ont créé
leur mini-entreprise, Allô La Brigade !
Original. Les élèves du lycée hôtelier Decrétot, à Louviers, se déplacent à domicile pour
concocter puis servir le dîner. Ils ont créé leur mini-entreprise. Découverte.
V
ous recevez mais n’avez
pas envie de passer la journée derrière les fourneaux
? Les lycéens de Jean-BaptisteDecrétot, à Louviers, vont peutêtre pouvoir vous aider.
Trois menus au choix
Sous l’impulsion de ses enseignantes d’économie et de gestion, Sophie Jannot et Laurence
Leguillon, une classe de BTS du
lycée hôtelier s’est lancée dans
l’aventure d’une mini-entreprise
à l’automne dernier. Allô La Brigade propose aux particuliers ou
entreprises de préparer et servir
à domicile le menu de leur choix.
Trois sont proposés : brasserie,
traditionnel et prestige.
Briefing
Dernièrement un matin, Léanna
Houze, l’une des deux P-DG de
la mini-entreprise, briefe d’abord
ses camarades sur la prochaine
prestation, un dîner « prestige
» (20 €) pour 20 convives. Les
consignes : « éviter les tensions
en cuisine » et « checker », autrement dit vérifier le déroulement de la préparation des mets
et leur service. Les étudiants en
cuisine devront être sur place
dès 14 h, ceux assurant l’accueil
et le service à 16 h.
Etapes enregistrées
que, toutes les étapes de la prestation sont enregistrées : fiches
techniques pour les courses - à
Laurence Leguillon : « Où en est-on ? » Toute intervention de La brigade est
préparée dans les moindres détails
faire par le client -, préparation
et dressage des plats, prix de
revient (les bénéfices de la minientreprise seront reversés à une
œuvre caritative), le commercial
et l’administratif.
groupe doit partir acheter les ingrédients pour faire un test de la
préparation des plats, qui seront
bien sûr goûtés avec le professeur de cuisine et photographiés
pour choisir le dressage. Car l’aspect du plat servi compte aussi
La salle est une vraie ruche où dans l’appréciation du client et
circulent de poste en poste des convives, qui seront invités...
l’autre P-DG, Claire Cauchois, à remplir un questionnaire de
ainsi que l’enseignante présente. satisfaction en fin de soirée.
Son collègue, Laurent Cosseron,
prépare quant à lui les étudiants
qui présenteront, en anglais, la INFOS PRATIQUES
préparation d’un cocktail, le Bo- Pour contacter La Brigade, qui
ra-Bora. Cela se fera à la Foire de propose aussi des cours de cuiRouen, au concours des mini-en- sine à domicile :
treprises, ce vendredi. Comme en
tél. 06 77 79 70 83 ou
cuisine, chacun a sa tâche.
http://allolabrigade.wix.com/allolabrigade ; Facebook.com/AlloUn repas-test
Pas de temps à perdre ! Un petit LaBrigade
Louviers
Le 03 mai 2015
L’association EPA Haute-Normandie
a décerné le prix relation client aux
élèves du BTS du lycée Décretot
L
a classe de BTS du lycée Décretot a participé au 7e Salon
des mini-entreprises à la
foire de Rouen début avril. Sous
le nom de « Allô la Brigade » (voir
notre édition du 1er avril), le projet consistait en la préparation et
le service de dîners à domicile.
Le client avant tout
Les étudiants avaient pour l’occasion monté un stand pour faire
connaître leur activité. Ils ont
proposé des démonstrations de
cocktails, de pancakes, suivis de
dégustation et de pliages de serviettes.
À l’issue du Salon des mini-entrepreneurs, l’association EPA
Haute-Normandie (Entreprendre
pour apprendre) leur a décerné
le prix de la meilleure relation
client.
Gageons que c’est le début d’une
grande aventure.
Les mini-entrepreneurs de La Brigade (photo lycée Décretot)
Maromme
Le 18 mars 2015
Les étudiants en BTS du
lycée Sainte-Thérèse de Maromme
ont créé une mini-entreprise
«
Savoir ver », la mini-entreprise fondée par la classe
de BTS négociation et
relation client du lycée SainteThérèse, a tenu son assemblée
générale. Son objectif, outre le
fait de monter un projet en commun et de se familiariser avec
le monde de l’entreprise, est de
distribuer un produit utile et de
qualité.
Les étudiants se sont donc décidés pour la distribution de gobelets recyclés, recyclables et personnalisables, lavables à la main
et au lave-vaisselle
« Nous avons souhaité associer le caractère écologique du
produit à un aspect festif », explique Thomas Hedde, PDG de
l’entreprise. Les acheteurs de
ces gobelets, vendus 3 € l’unité,
sont les traiteurs, les bars, les
discothèques, mais aussi les particuliers pour leurs fêtes et cérémonies.
La mini-entreprise « Savoir ver » compte trente-trois salariés, dont dix commerciaux
mini-entreprises au Parc-Expo de
Rouen, qui se déroulera les 27,
28 mars et 3 avril.
prendre) finance le projet par le
biais d’avances remboursables.
Émanation d’Epa France, qui
regroupe une vingtaine d’associations, elle a pour but de développer l’esprit d’entreprise des
jeunes et les compétences d’entrepreneurs.
Créée pour ne durer que le
temps d’une année scolaire, la
mini-entreprise a le même fonctionnement et les mêmes objectifs qu’une société ordinaire.
Elle compte trente-trois salariés,
dont dix commerciaux, et cinq « Savoir ver » a, à ce jour, réuni
Présente au
services, tels que le marketing ou 220 € de capital et a aussi déve7e salon des mini-entreprises
loppé un partenariat avec la MatGaëtan Grisel, le directeur com- les ressources humaines.
mut, le Parc-Expo de Rouen et le
mercial, annonce que, pour faire
Crédit Agricole.
connaître le produit, « Savoir L’association Epa Haute-Norver » participera au 7e salon des mandie (Entreprendre pour ap-
Mont Saint aignan
Novembre 2014
Acteurs de la ville
Devenir chef de produit ou directeur marketing alors que l’on est encore sur les bancs de
l’école, c’est possible grâce à Entreprendre pour apprendre, une association régionale
qui a vu le jour il y a six ans et dont l’objectif est de développer l’esprit
d’entreprendre auprès des 14-25 ans.
V
aloriser le savoir-être et
le savoir-faire des jeunes,
leur donner confiance par
la concrétisation d’un projet et
rapprocher l’école et l’entreprise
sont sur la feuille de route d’Entreprendre pour apprendre (EPA),
basée à Mont-Saint-Aignan.
”Nous intervenons de la 4e et
jusqu’à bac+2 via une convention passée avec l’Education
nationale, explique Benoit Gaillard, l’un des trois coordinateurs
régionaux. Deux tiers de notre
public sont des élèves de 3e dans
le cadre de leur parcours découverte professionnelle”.
Chaque classe qui choisit de
créer sa mini-entreprise est soutenue par EPA qui en assure le
cadre juridique et financier.
Un coordinateur intervient une
fois par mois pour donner les
grandes lignes de la création
d’entreprise et encadrer le travail. Organigramme, étude de
marché, conception et faisabilité
du produit, recherche de four-
nisseurs... ont ainsi permis à un
dock de portable en bouteilles
de shampooing recyclées ou à
une coupe à sauce clipsable sur
les assiettes de voir le jour.
À la fin de l’année scolaire, les
mini entreprises sont dissoutes
mais avant cela, elles participent
aux championnats de HauteNormandie qui se déroulent en
EPA travaille aussi avec la Mission deux étapes : elles sont notées
locale, avec un suivi plus régulier par un jury à la Foire de Rouen,
des jeunes qu’elle accompagne puis les créateurs en herbe soudans leur insertion profession- tiennent leur projet. Les lauréats
nelle. ”Il s’agit avant tout de leur régionaux sont ensuite présenfaire reprendre confiance”, pré- tés au jury national.
cise Caroline Bunel, également Et les jeunes hauts-normands se
coordinatrice.
défendent bien puisque récemUn objectif atteint puisqu’à ce ment, les mini entrepreneurs de
jour, 90% de ces jeunes ont, soit la Mission locale de Rouen et
trouvé un travail, soit repris une d’un lycée de Vernon ont respectivement terminé champion de
formation.
France et troisième de leur catégorie. Un résultat qui reflète la
Une activité accrue
qualité du travail quotidien des
De 15 projets à sa création, EPA trois coordinateurs. ”On se sent
- dont l’activité est financée utile !”, concluent-ils.
par des subventions publiques
et des partenaires privés - suit Entreprendre pour apprendre
cette année 84 mini entreprises 26 rue Alfred Kastler
soit entre 1 200 et 1 500 jeunes. tél. 06 26 11 09 71
Chacune est parrainée par un
chef d’entreprise qui apporte haute-normandie.entreprendrepour-apprendre.fr |
son expérience.
neufchâtel en bray
Le 18 décembre 2014
Des lycéens créent leur minientreprise d’objets décoratifs
Julien est le jeune PDG de Garden Steel Metal, une entreprise dédiée à la création d’objets
décoratifs en métal. Particularité de cette société : elle entre dans le cadre des mini-entreprises chapeautées par le lycée Georges-Brassens.
G
arden Steel Metal, un nom
anglais pour une mini-entreprise 100% brayonne.
Depuis quelques semaines, elle
propose des objets décoratifs en
métal personnalisables. Chien (du
berger allemand au caniche en passant par le husky) écureuils, poussins, papillons, hérissons et autres
espèces sont au cœur du projet
personnalisable. « On peut ajouter
un mot sous l’objet à condition qu’il
soit assez court. Le client peut aussi
choisir les couleurs » précise Julien.
Vissé au portail, le décor « chien »
peut ainsi porter la mention Danger.
De la recherche de l’idée jusqu’à
la vente du produit, Julien, le PDG
et son équipe n’ont rien négligé.
« Pour la forme, on utilise un logiciel
spécifique. On propose ensuite une
maquette au client qui valide ou pas
sa commande » poursuit Clément.
Garden Steel Metal est une mini-entreprise gérée par des lycéens volontaires. Elle est spécialisée dans la création d’objets décoratifs en métal
Fin d’activité prévue en juin 2015
La durée de vie de la mini-entreprise
est comptée. A la fin de l’année scolaire 2014-2015, l’activité cessera
et laissera sans doute place à une
nouvelle mini-entreprise. Mais pour
l’heure, les « salariés » et « patron »
de Garden Steel Metal souhaitent
Depuis septembre, chaque jeudi faire prospérer leur petite affaire
après-midi, Audrey la comptable, comme de vrais pros afin de dégager
Kévin, directeur de communication, des bénéfices.
Lucas, chargé du bureau d’études,
dessins et recherches, Anthony, Ils reçoivent également le soutien de
Mathieu et Thibault les opérateurs, leur marraine Gaëlle Forteau de l’enClément le responsable d’atelier treprise AMCS (conception et réalisasont aux côtés de Julien. Tous sont tion métallique) : « On fournit un peu
volontaires. Ils étudient dans les de tôle et on apporte nos conseils
sections Technicien du froid ou pour les aider à déterminer les prix ».
chaudronnerie. Ils ont pu mettre Les élèves sont aussi soutenus par
en place leur projet avec le réseau leurs enseignants ou encore Olivier
Entreprendre pour apprendre. Il Dolé, assistant auprès du chef des
nécessite une à deux heures de tra- travaux et représentant du réseau
vail par semaine.
Entreprendre pour apprendre mais
aussi des entreprises ou commerces
neufchâteloises.
En contrepartie de l’utilisation et
usure des machines, le lycée demande une petite participation financière aux lycéens. Mais il devrait
encore rester une coquette somme
à la fin de l’année scolaire. Une fois
les comptes clôturés, les jeunes
entrepreneurs recevront des bons
ca-deaux à hauteur des bénéfices
réalisés.
Vendus entre 7 et 15 euros pour les
modèles de moyenne taille et environ 20 euros pour les plus grands,
les objets peuvent être commandés
par mail (gardens-teel.metal@gmail.
com) ou téléphone (02.35.94.99.20)
jusqu’en juin 2015. Il faut compter
une semaine de délai après validation du prototype.
neufchâtel-en-bray
Le 16 avril 2015
On craque pour « ConfiCrac »,
la mini-entreprise de 14 collégiens
Framboise-pomme, poire-vanille, orange et caramel - beurre salé sont les quatre saveurs de
confiture proposées par Confi Crac. Particularité de cette société : il s’agit d’une mini-entreprise gérée par des collégiens. Avis aux gourmands.
R
égal des yeux et des papilles, la mini-entreprise a
été lancée à l’automne dernier par quatorze élèves de 3e du
collège Albert Schweitzer. Elle
est spécialisée dans la confection de confitures et se nomme
ConfiCrac.
A ce jour, plus de 120 pots ont
déjà été vendus. Une belle récompense pour ces apprentis patrons. Et elle en cache une autre.
Ils ont en effet eu l’agréable
surprise de recevoir le prix des
mini-entrepreneurs au cours de
la Foire expo de Rouen le 3 avril
dernier alors qu’ils étaient face
à une trentaine de concurrents.
« C’est une surprise. Personne
ne s’y attendait. On a mis du
temps à réagir quand notre nom
a été prononcé », expliquent les
élèves.
La mini-entreprise Confi Crac du collège Albert Schweitzer a obtenu le prix
des mini-entrepreneurs le 3 avril à la Foire-expo de Rouen.
», se souviennent Aurélie, la pdg,
Sabrina, directrice commerciale,
Kevin directeur financier, Elodie
directrice marketing, Emma directrice technique et l’ensemble
« On a fait des mises au point » des « salariés ». Mais ce défi ne
D’ici la fin de l’année scolaire, ils fait pas oublier aux élèves, le breespèrent écouler entre 200 et vet à décrocher dans quelques
300 pots de confiture framboise- semaines.
pomme, poire-vanille auprès des
enseignants et de leurs proches. De la paëlla à la confiture
En bons marmitons, ils ont tra- Pour certains, cette expérience
vaillé la qualité, les associations a été révélatrice. « Cela nous
de saveurs dans la cuisine de la donne une expérience pour plus
SEGPA.
tard dans la vente, » estime Sabrina. Pour Emma, cela confirme
Cours de chimie, dosage, cuisson, son souhait de poursuivre ses
essais, mises en pots, packaging, études en cuisine. C’est l’occacommunication… ont passionné sion aussi de travailler en équipe,
les élèves. « On a fait des mises apprendre à faire des concesau point afin que cela soit parfait sions, se plier à la décision de la
majorité…. Ils ont été rapidement
confrontés à cette réalité, notamment pour le choix de l’activité. A
l’origine, les élèves souhaitaient
se lancer dans la paëlla, un univers bien loin des confitures. Pour
des raisons d’hygiène, le concept
paëlla n’a pas été retenu.
Seul garçon de l’équipe, le timide
Kevin veille sur les finances. Motivé par cette aventure depuis le
lancement, il a adressé, comme
les autres élèves, une lettre de
motivation aux professeurs qui
ont joué les « chasseurs de tête
» pour distribuer les postes à
responsabilité.
Mais pour donner vie à leur
projet, les élèves ont eu besoin
d’argent. Ils ont démarché des
neufchâtel-en-bray
Le 16 avril 2015
commerçants neufchâtelois. « Il
s’agissait d’une avance remboursable. Avec les bénéfices, on va
payer ce que l’on doit et s’accorder une sortie en fin d’année »,
précise Mme Lelong.
Ce projet de mini-entreprise dans
l’établissement est une grande
première et suscite la fierté de
la principale Armelle Laroque
et des professeurs (M. Thuillier,
professeur de physique-chimie,
Mme Letellier en histoire-géographie et Mme Lelong en français) qui encadrent cette minientreprise. Elle a vu le jour dans
le cadre de l’option DP3 (classe
de découverte professionnelle
3 heures), un dispositif qui propose aux élèves des classes de 3e
une approche du monde professionnel par une découverte des
métiers, fonctionnement de l’entreprise et son environnement
économique et social. D’ores et
déjà, Armelle Laroque espère reconduire la mini-entreprise pour
la période 2015-2016 Les futurs
« collégiens-patrons » choisiront
une autre activité.
par Cynthia Lhérondel
Neufchâtel-en-Bray
Le 21 juin 2015
L’esprit d’innovation au lycée Brassens
Les professeurs et les élèves des classes de première industrielle du site professionnel du
lycée Georges-Brassens ont présenté les différents projets mis en œuvre depuis la rentrée.
À
quelques
jours
des
vacances
d’été,
les
professeurs et les élèves
des classes de première industrielle du site professionnel du
lycée Georges-Brassens ont présenté les différents projets mis
en œuvre depuis la rentrée. «
C’est le point final aux actions
menées durant l’année », a expliqué Bertrand Leguérinel, chef de
travaux. Pas moins de cinq projets ont vu le jour.
L’un des plus emblématiques,
appelé Course en cours, avait
pour but de monter une écurie
de F1 afin de concevoir et faire
courir une voiture de course miniature. Deux équipes de trois
élèves ont été constituées : Team
Drag Speed et Electrofive.
« Cent seize équipes étaient inscrites sur l’académie de Rouen
et 36 ont été sélectionnées pour
la finale régionale », expliquent
les lycéens. Team Drag Speed a
obtenu la 5e place régionale et
le trophée de la voiture la plus
rapide dans la catégorie lycée.
L’équipe Electrofive a terminé à
la 33e place de la finale régionale.
Deux prix du Rotary Club
Montage clim a été mené par les
élèves de bac pro TCI et TFCA.
L’objectif était la fabrication d’un
support en acier sur roulettes,
l’installation sur ce support,
d’un climatiseur, type cassette,
et sa mise en service. Ils ont été
récompensés par un prix du Rotary club de Neuchâtel-Forges.
D’autres lycéens ont opté pour le
concours vidéo de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) proposant aux élèves
de présenter leur vision de la
prévention au travail au travers
de films courts. « Le jury a classé
notre projet Superprotector dans
les 20 premiers parmi les 92 en
lice », indiquent les cinéastes
amateurs.
Huit jeunes ont, eux, participé
au 7e championnat des minientreprises, avec l’association
Entreprendre pour apprendre,
en créant Garden steel métal,
proposant des sculptures métalliques peintes ou vernies pour le
jardin. Ceci en partenariat avec
l’entreprise AMCS et sa directrice
des ressources humaines, Gaëlle
Forteau.
« À travers nos produits, notre
objectif est de présenter les métiers de la chaudronnerie encore
mal connus du grand public »,
expliquent les lycéens qui ont
obtenu un prix du Rotary.
Un autre projet concerne la fabrication d’un mannequin de maintenance qui a impliqué six élèves
en formation de technicien en
chaudronnerie industrielle. L’ouvrage constitué d’un plancher,
d’un escalier, d’une plate-forme
de travail et d’un garde-corps
en construction métallique est
destiné à permettre aux élèves
de planifier et réaliser des interventions de maintenance, dans
l’établissement scolaire, dans
les conditions réelles. Le projet
a également été récompensé par
un prix du Rotary.
Notre-dame-de-gravenchon
Le 10 avril 2015
Les enfants ont des projets
U
n tramway, un parc d’attractions, une ludothèque
intercommunale... Des projets originaux ont été présentés
mercredi par les élèves de trois
écoles de Grandcamp, Lillebonne
et Gravenchon dans le cadre
d’un programme d’éducation à la
citoyenneté et de découverte du
monde économique.
Développé par l’association
Entreprendre pour apprendre,
le programme Notre commune
s’adresse à des classes de CM1,
CM2 et 6e des écoles élémentaires et des collèges de France.
Pour la quatrième année consécutive, l’association EPA HauteNormandie, présidée par Xavier
Prévost, et la plate-forme ExxonMobil de Gravenchon se sont
associées pour proposer le programme aux élèves du territoire.
Cinq ateliers
Cette année, les classes de
Grandcamp
(Saint-Exupéry),
de Lillebonne (Le Clairval) et
Gravenchon (Charles-Péguy) ont
souhaité y participer et, au cours
de cinq ateliers d’une heure et
demie, les élèves se sont intéressés au fonctionnement d’une
collectivité avec les différents
secteurs économiques, les métiers...
Un parc accrobranches pour ces élèves de l’école Charles-Péguy
aider à identifier les besoins du
territoire pour y apporter une
réponse, à se mettre en situation
de dirigeants et organiser une
activité », explique l’association
Entreprendre pour apprendre.
matin dans la salle de l’Escale
avec la participation de toutes
les classes. Les élèves ont donc
fait la promotion de leur projet aux parents, aux élus et aux
élèves des autres écoles.
À l’issue des ateliers, les deux
cents enfants étaient ensuite
conviés à inventer un projet pour
leur commune ou leur territoire
et à le concevoir sous la forme
d’une maquette lors des cours
d’arts plastiques. Ils devaient
aussi étudier son fonctionnement, la clientèle potentielle, les
fournisseurs, un slogan... et se
préparer à le présenter de manière orale.
L’école Charles-Péguy a présenté de nombreux projets : une
tyrolienne (« cela fera plaisir aux
gens et donnera des sensations
») et un parc accrobranches pour
le parc du Telhuet (« un endroit
pour s’amuser »), un tramway
reliant Lillebonne à Gravenchon
(« pour réduire la pollution et
permettre aux personnes, qui
n’ont pas le permis, de se déplacer »), un muséum d’histoire
naturelle (« un projet qui réunit
les passionnés d’animaux et les
scientifiques »), une animalerie
vétérinaire (« pour éviter d’aller
« L’objectif est de leur faire Un forum
découvrir le monde écono- En effet, pour la première fois,
mique qui les entoure, de les un forum était organisé mercredi
Notre-dame-de-gravenchon
Le 10 avril 2015
loin ou d’en acheter par Internet
») et un parc animalier et fleuri
(« avec une serre, un espace toilettage et un bain moussant pour
les grands animaux »).
L’école du Clairval a présenté un
musée d’art pour Bolbec (« avec
des tableaux et des sculptures
»), un parc d’attractions Simpson (« avec une grande boule, un
ascenseur, des toboggans et des
animaux ») et un parc multisport
activités (« avec une tyrolienne,
du BMX, du skate, un mur d’escalade et une chute verticale »).
Des idées à reprendre
L’école de Grandcamp a présenté une piste cyclable intercommunale (« avec un monticule
pour faire des acrobaties »), une
ludothèque intercommunale («
qui serait installée près de la MJC
de TrouvilleAlliquerville »), un
centre commercial (« pour éviter
de se déplacer loin et avec des
prix moins chers qu’ailleurs ») et
un bowling express (« c’est marrant et très excitant »).
Les enfants ont fait preuve de
beaucoup de créativité. Certains
projets, qui ne demandent pas
beaucoup
d’investissements,
seront peut-être repris par des
collectivités, comme la piste
cyclable reliant les communes
autour de Grandcamp.
Notre-dame-de-gravenchon
Le 10 avril 2015
Trois classes de CM2 ont participé au
programme « Notre commune »
L
e programme « Notre commune » s’adresse à des
classes de CM1, CM2 et 6e de
toute la France.
Les objectifs sont l’éducation à
la citoyenneté, la découverte du
monde économique local et l’appréhension de la gestion d’un
projet. Cette année, les classes
de l’école Saint-Exupéry de
Grand-Camp, du Clairval de Lillebonne et de Charles-Péguy de
Gravenchon y ont participé.
Les élèves ont présenté leurs
projets lors d’un forum, mercredi matin à l’Escale en présence
de parents, professeurs et élus.
Tyrolienne, tramway, pistes cyclables, musée d’art étaient au
programme.
Offranville
Le 21 mai 2015
Les prix de l’action professionnelle
remis aux lycéens et apprentis
L
e Rotary Club a remis les Prix
de l’action professionnelle
de l’année scolaire 20142015, mardi soir au lycée JeanRostand. Le principe est simple :
les clubs service Rotary (Dieppe,
Dieppe Côte d’Albâtre, Dieppe
Ivoire, Saint-Valery, Neufchâtel,
Tôtes, Eu) et Inner Wheel regroupent leurs moyens pour organiser un concours qui touche
la formation professionnelle. Des
délégués des clubs vont visiter
les équipes d’élèves dont la candidature a été enregistrée, dans
leurs établissements.
Leurs projets s’inscrivent dans
cinq domaines : travaux manuels
collectifs, travaux manuels individuels, sociétal, innovation,
servir d’abord. Chaque établissement peut présenter au maximum trois projets. 4 600 € de
prix sont distribués.
Dans l’esprit des organisateurs,
il s’agit d’encourager les jeunes
à aborder les métiers manuels
sous l’angle de l’excellence.
Le palmarès
Innovation : 1. lycée Neruda (Programmation robotique d’un système élévateur) ; 2. lycée du Vimeu (casque de réalité virtuelle
à partir d’un smartphone) ; 3. lycée de la Côte d’Albâtre (système
de fermeture automatique de
portes et volets en fonction de la
lumière et de la température)
Les lauréats sont venus de très nombreux établissements
Travail manuel collectif : 1. CFA
Côte d’Albâtre (création d’une
girouette de clocher, qui cherche
une installation permanente) ;
2. Émulation Dieppoise (quatre
chaises métalliques) et lycée du
Vimeu (conception de symboles
en métal représentant l’activité
du territoire, robinetterie et serrurerie, ainsi que le V de Vimeu
pour aménager un rond-point)
; 3. lycée Rostand (draisienne
pour la décoration d’une entreprise paysagère au passage du
tour de France). 1er accessit :
lycée Brassens (objets pour les
jardins en chaudronnerie dans
le cadre d’une mini-entreprise)
; 2e : CFA Côte d’Albâtre (puzzle
en mosaïque sur le thème du
19 août 42) ; 3e : lycée Brassens
(support didactique mobile en
climatisation, objet de démonstration dans les forums) ; 4e :
CFA Marcel-Sauvage (création
d’un banc de dépannage pour
un brûleur fuel) ; 5e : lycée Brassens (mannequin de maintenance représentant une unité
de fabrication de fibre de verre).
Encouragements : MFR du Vimeu
(conception et aménagements
paysagers d’un rond-point, en
partenariat avec le lycée du Vimeu) Travail manuel individuel :
1, 2 et 3 : lycée du Golf (confection d’un vêtement sur le thème
de l’impressionnisme)
pacy-sur-eure
Le 25 février 2015
Des collégiens créent
Pacy’on massage,
leur mini-entreprise
A
vec le soutien de trois
professeurs et de l’association Entreprendre pour
apprendre, 15 élèves de la classe
DP3 (découverte professionnelle
trois heures) du collège GeorgesPompidou de Pacy-sur-Eure ont
créé leur mini-entreprise.
« En groupe, nous avons cherché
des idées, examiné plein d’activités différentes. Et après élimination, quatre ont été sélectionnées, souligne Chloé, P.-D.G.
Nous avons opté pour la promotion de kits de massage car
prendre soin de soi, c’est dans
l’air du temps ! Les gens sont
fatigués, ils ont besoin de se détendre, de faire une pause. »
Après concertation, la mini-entreprise a été baptisée Pacy’on
massage. Des recherches ont
été réalisées sur Internet, « une
étude de marché », pour trouver
les meilleurs produits. « Nous
avons aussi interrogé des gens
afin de connaître leurs envies,
ce qui plaît le plus. » À l’issue de
ce travail, le kit massage a pris
forme.
Les acteurs de la mini-entreprise baptisée Pacy’on massage
9,50 € ou 12 €
« Nous avons sélectionné des
produits bio et naturels : des
huiles de massage, un massetête, un oreiller chauffant et une
bouillotte pour le cou fabriquée
par nos couturières. »
Une petite centaine de coffrets
vont être produits, « avec deux
formules : l’une à 9,50 € et l’autre
aux alentours de 12 €», informe
Mathilde, P.-D.G. adjointe.
La vente est annoncée sur le marché de Pacy-sur-Eure, au Salon
des entreprises de Rouen, via le
site du collège et au sein même
de l’établissement. « Les parents
seront également sollicités. Nous
sommes très motivés et ferons
tout pour écouler le stock ! »
pacy-sur-eure
Le 03 mars 2015
L’esprit d’entreprise !
C
haque élève de la DP3 (Découverte Professionnelle
3 heures) du collège Pompidou bénéficie d’un poste bien
défini au sein de la mini-entreprise créée au début de l’année
scolaire.
Chloé a été nommée à la direction générale, assistée de Mathilde, directrice adjointe. Au
service marketing, on trouve Juliette qui a sous ses ordres Léa,
Maxence et Paul, à l’administratif,
Eloïse et Laureen, aux finances
Margot, soutenue par deux
comptables Célia et Anthony, au
service technique, Lorélia et ses
trois collaboratrices Camille, Coline et Marie.
« Dans l’air du temps »
Très motivés, les élèves se sont
d’abord réunis pour trouver le
bon filon. Ils ont procédé par
élimination « on avait pas mal
d’activités différentes possibles
». À la fin des discussions, il ne
restait que quatre choix en lice
dont un « coffret touristique sur
la Haute-Normandie. Mais nous
avons pensé que le thème de la
détente du corps était plus vendeur, dans l’air du temps ».
Pour en avoir le cœur net, ils
ont effectué des recherches sur
Internet ainsi qu’une étude de
marché dans la rue, « on a interrogé des gens afin de connaître
leurs désirs, ce qui pouvait leur
plaire ».
« Que du naturel »
Confirmation reçue et ayant tous
les éléments en mains, la direc-
Quand les collégiens lancent leur mini-entreprise…
tion a décidé de la stratégie à
suivre.
Le service marketing a détecté
des lieux favorables pour écouler le stock : le marché de Pacy (le
« Nous diffusons des kits de jeudi), le salon de la mini-entremassage comprenant un flacon prise à Rouen « où nous aurons
d’huile essentielle, un masse- un stand », le site Internet du
tête, une bouillotte pour le cou collège et « une page Facebook
et un oreiller chauffant », an- créée qui a déjà pas mal de vinonce Chloé, la PDG de l’entre- siteurs. Nous avons l’intention
prise. Des produits de qualité « de proposer les coffrets au sein
et que du naturel, du bio.
même de l’établissement et aux
Les bouillottes, avec du riz à l’in- parents ».
térieur, sont fabriquées par nos Afin d’être encore plus visible,
couturières dans notre local de des flyers et des cartes de visite
production. Et les huiles de mas- sont en projet. « On a appris pas
sage ont été sélectionnées sur mal de choses sur la gestion de
Internet ».
l’entreprise, qu’il fallait être sérieux et rigoureux pour que cela
Marketing
marche bien ! ».
La vente est sur les rails, avec
une production en cours d’une - “Pacy on massage”, infos par
centaine de kits de massage avec mail : pacyonmassage@laposte.
deux formules, l’une attractive à net
9,50 € et l’autre plus complète
aux alentours de 12 €.
pays de caux
Le 27 mars 2015
Des Cauchois dans le coup
Salon régional de la Mini Entreprise
L
e Salon régional de la minientreprise se tient pendant
trois jours, dans le cadre de
la Foire Exposition de Rouen,
au Parc des Expositions de la
Métropole. Quatre-vingt-six projets sont proposés cette année
par huit cents jeunes de 14 à
25 ans issus des établissements
scolaires ou des structures
d’insertion de Haute-Normandie. Plusieurs collèges et lycées
cauchois seront présents sur les
stands afin de présenter leurs
réalisations, ainsi que les structures qui les fabriquent et les
commercialisent.
Trois années
Ce vendredi 27 mars, une classe
du lycée professionnel Descartes
montrera ses plateaux apéritifs
avec socles en bois créés par la
mini-entreprise Plato Mix. Insect
Immo, portée par une classe de
seconde du lycée privé La Providence de Fécamp, dévoilera ses
hôtels à insectes. La troisième
découverte professionnelle du
collège André-Gide de Goderville exposera les pots à crayons
en forme de loup ou autres little
monsters de Pot and Caux.
Le lendemain, samedi 28 mars,
les troisième du collège RenéCoty d’Auffay, établissement
spécialiste du concours, viendront avec leur kit pour petit
déjeuner Kit D jeunes. Ils seront
accompagnés, entre autres, par
des élèves du collège Cathe-
rine-Bernard, dont
la mini-entreprise
Tercero
fabrique
des enceintes passives en boîtes de
Pringles.
Le vendredi 3 avril,
les collégiens doudevillais
d’AndréRaimbourg dit Bourvil
présenteront
Housse n’Caux et
ses housses pour
téléphone portable
en lin thermoformé.
Leurs
camarades
du collège LouisBouilhet de CanyBarville ont lancé
Lomesa, qui réalise
des savons senteur
pomme d’Api ou
pomme
d’amour.
Les Fécampois du
collège
Paul-Bert
ont imaginé Craie
Les produits de la mini-entreprise
Tatasse, des tasses décorées de
Craie Tatasse du collège Paul-Bert de
motifs à la peinture ardoise. Le
Fécamp
collège Gustave-Courbet de Gonfreville-l’Orcher commercialisera prises dont la deuxième et derGreen Light, des lampes en métal nière partie se déroulera le 21
et bois de palettes recyclées.
mai à Barentin. Les lauréats hautLes participants recevront la vi- normands de chaque catégorie
site du jury composé de person- (collèges, lycées, post-bac et ininalités de l’Éducation nationale tiatives emplois) sont qualifiés
et du monde de l’entreprise. Ils pour le championnat national,
pourront décrocher un des cinq les 2 et 3 juin, au ministère des
prix en jeu. C’est également pour Finances et de l’Industrie à Paris.
eux la première phase du champar Gh.a.
pionnat régional des mini-entre-
Pays de caux
Le 29 mai 2015
Pas de cauchois à Paris
Le 21 mai s’est tenue la finale régionale du championnat des Mini-Entreprises au lycée
A. Bartholdi de Barentin. Près de 600 jeunes, issus des Mini-Entreprises de toute la région
haut-normande, ont défendu les couleurs de leur équipe devant un jury composé
de personnalités du monde de l’éducation et de l’entreprise.
L
es lauréats régionaux de
chaque catégorie iront défendre leur titre au championnat national à la capitale
les 2 et 3 juin prochains mais le
jury a tranché : il n’y aura pas de
Cauchois à Paris. Les mini-entrepreneurs se sont pourtant distingués. Dans la catégorie collège,
les vice-champions sont les doudevillais du collège André-Raimbourg avec le projet Houss’N
Caux, des housses de téléphone
portable en tissu de lin thermoformé. Autre équipe cauchoise
sur la deuxième marche du podium, dans la catégorie lycée
cette fois, les lycéens d’une Vice-champions catégorie Lycée : Insect’Immo, Lycée La Providence, Fécamp
classe de seconde de La Provi(259,25 pts) - Hôtel à insectes en bois
dence à Fécamp terminent vicesoutenance orale devant un jury Pour Houss’N Caux, les colléchampions grâce à Insect’Immo,
composé de personnalités du giens de Doudeville ont obtenu
un produit hôtelier pour insectes.
monde de l’éducation et de l’en- 250,75 points (à moins de 9
treprise. Les participants ont pré- points des vainqueurs). Dans la
Notés à l’oral sur 300 points
senté leur produit et/ou service, catégorie Lycées, les fécampois
Pour cette seconde et dernière
expliqué leurs choix en termes et leurs hôtels à insectes en bois
épreuve du championnat (la derde communication ou stratégies décrochent 259,25 points avec
nière étape se déroulait les vende développement, détaillé leur un éccart de moins de 3 points
dredis 27 mars et 3 avril à la Foire
comptabilité….
derrière les vainqueurs.
exposition de Rouen, NDLR), les
équipes de Mini-Entrepreneurs Leur note, sur 300 points, a comont présenté leurs projets et plété celle attribuée lors de leur
réalisations à l’occasion d’une première prestation à Rouen.
pays de caux T E R R I TO I R E
Des projets
pour leur
Des projets pour leurcommune
commune
juillet - septembre 2015
Juillet -
Les enfants aiment leur ville. La preuve : ils ont
des projets pour elle.
Les enfants aiment leur ville. La preuve : ils ont des
On l’a découvert lors de la quatrième édition de l’opération
« notre
qui leur
quatrième
éditioncommune
de l’opération»,« notre
commune »,
propose d’imaginer les entreprises de demain
territoire.
demainsur
surle
le territoire.
ACTUALITÉS
L’opération « notre commune » c’est en quelque
sorte un échange de bons procédés : pendant
5 semaines, à raison d’une séance d’une heure
trente chaque fois, les enfants de primaire et
de 6e de différents établissements du territoire
planchent sur un projet de création d’entreprise
locale. Ils se projettent ainsi dans leur futur de
façon concrète, en se frottant aux réalités de la vie
locale économique. En retour, leur commune et les
entreprises locales peuvent s’inspirer de leurs idées,
si elles sont retenues.
L’opération « notre commune »
c’est en quelque sorte un échange
de bons procédés : pendant 5
semaines, à raison d’une séance
d’une heure trente chaque fois,
les enfants de primaire et de 6e
de différents établissements du
territoire planchent sur un projet
de création d’entreprise locale.
T E Ils
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frottant aux réalités de la vie locale économique. En retour, leur
commune et les entreprises locales peuvent s’inspirer de leurs
idées, si elles sont retenues.
Idées folles bienvenues
Pour la 4e édition de cette opération, organisée
comme les années précédentes par l’association
régionale EPA (Entreprendre pour apprendre en
Haute-Normandie) avec l’appui d‘ExxonMobil
de Notre-Dame-de-Gravenchon, trois classes de
CM2 des écoles de Notre-Dame-de-Gravenchon
(Charles Péguy), Grandcamp (Saint-Exupéry) et
Des projets
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Idées folles bienvenues
Pour la 4e édition de cette opé- Les projets, y compris les
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Notre-Dame- tyrolienne de fou géante »
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Juillet - Août - Septembre 2015
musée d’artTelhuet,
», etc. •« le roi des tramways » (où l’on accepte les
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Ils se projettent ainsi dans leur futur de animaux), le « parc de la faune fleurie », le « musée
façon concrète, en se frottant aux réalités de la vie
locale économique. En retour, leur commune et les
entreprises locales peuvent s’inspirer de leurs idées,
si elles sont retenues.
Idées folles bienvenues
Pour la 4e édition de cette opération, organisée
comme les années précédentes par l’association
régionale EPA (Entreprendre pour apprendre en
Haute-Normandie) avec l’appui d‘ExxonMobil
d’art », etc.
•
La science, ils aiment
Pendant que les « petits » s’investissaient pour leurs
communes, leurs aînés tentaient leur chance au 6è
« Sci-Tech Challenge ». Ce challenge européen
organisé avec les lycées situés à proximité des sites
industriels d’ExxonMobil a pour objectif
d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études
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(Saint-Exupéry) et
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organisé avec les lycées situés à proximité des sites
industriels d’ExxonMobil a pour objectif
pays de caux
d’encourager
les jeunes à poursuivre leurs études
supérieures
dans le domaine des mathématiques,Juillet juillet - septembre 2015
des sciences et des technologies. A chaque étape,
des volontaires des sociétés du groupe en France
partagent leur expérience professionnelle et
conseillent les élèves lors des différentes épreuves.
La 6e édition a réuni une centaine d’élèves dont
ceux du Lycée Guillaume le Conquérant, de
Lillebonne, en finale le 11 mars.
La science, ils aiment
P
endant que les « petits »
s’investissaient pour leurs
communes, leurs aînés tentaient leur chance au 6e « SciTech Challenge ». Ce challenge
européen organisé avec les lycées situés à proximité des sites
industriels d’ExxonMobil a pour
objectif d’encourager les jeunes
à poursuivre leurs études supérieures dans le domaine des mathématiques, des sciences et des
technologies.
A chaque étape, des volontaires des sociétés du groupe en
France partagent leur expérience
professionnelle et conseillent
les élèves lors des différentes
épreuves. La 6e édition a réuni
une centaine d’élèves dont ceux
du Lycée Guillaume le Conquérant, de Lillebonne, en finale le
11 mars.
pont-audemer
Le 21 avril 2015
Des élèves de 1ère ont lancé
leur mini-entreprise
Lycée Jacques Prévert de Pont-Audemer
D
es élèves de 1ère STMG
(sciences et technologie
du management et de la
ges-tion) au lycée Prévert de
Pont-Audemer viennent de créer
une mini-entreprise dans le but
d’acquérir une expérience professionnelle.
L’entreprise
est
baptisée
« Prévert saveurs », dirigée
par Dwayne Lecornu et Marine
Langendoërfer. Elle propose des
paniers de fruits et légumes ainsi
que du miel, de la confiture et du
jus de pommes. Tous les produits
vendus proviennent de producteurs locaux. Les élèves vendent
également des paniers qu’ils ont
fabriqués. Ils les vendent sur
commande tous les vendredis
(sauf ceux où ils participent au
concours des mini-entreprises).
Ces élèves de 1ère scolarisés au lycée Jacques Prévert ont lancé leur
mini-entreprise qui fabrique notamment des paniers.
Leur entreprise concourt pour le
championnat régional des minientreprises. Les élèves ont déjà
participé au septième salon des
Mini-entreprises situé à la Foire
de Rouen le 3 avril dernier. La
deuxième phase du championnat
Les jeunes entrepreneurs se ré- régional aura ieu le 21 mai à
unissent tous les jeudis après- Barentin.
midi pendant une 1 h 30 afin de
préparer les commandes pour
le lendemain. Ils font appel à un
maraîcher qui livre le vendredi
pour assurer la fraîcheur des produits vendus.
Pour contacter et commander
des paniers, contactez :
[email protected]
ou par leur page Facebook :
Prévert Saveurs Pont-Audemer.
Cette expérience leur aura permis de découvrir le monde du
travail et les différents métiers
d’une entreprise.
Rouen
Juillet 2014
Mémoville :
une année de mini-entreprise
Depuis juin 2011, la Matmut s’est engagée aux côtés de l’Association « Entreprendre pour
Apprendre ». Des managers du Groupe Matmut accompagnent des élèves de la région
Haute-Normandie dans la création de mini-entreprises.
Participe
Présent
a
suivi
Thierry
Néel,
Responsable
du Service Groupe MicroAssistance, parrain des élèves
de la classe de 3e « Découverte
Professionnelle 3 h » du collège
Cours Saint-Joseph-Notre-Dame
à Rouen. Découverte d’une démarche innovante qui rappelle
l’importance de transmettre l’envie essentielle d’apprendre et
d’entreprendre aux générations
futures.
20 décembre 2013
Depuis la rentrée scolaire,
Thierry est déjà intervenu 3 fois
auprès de la vingtaine d’élèves
et de leurs professeurs Frédéric Lachot et Virginia Paploray.
Chaque service (Direction, Administratif, Comptabilité, Informatique, Technique et Communication) a été constitué dès le début
de l’aventure et travaille son
concept. La mini-entreprise a ouvert un compte bancaire, déposé
des statuts…
Le brainstorming a porté ses
fruits. Mémo Tech, le nom retenu pour la mini-entreprise, veut
créer un jeu de 7 familles intergénérationnel sur le thème de
Rouen.
Les missions sont multiples, il
faut :
• définir un budget,
• concevoir les cartes,
• trouver un imprimeur,
• envisager un support…
L’équipe de MémoVille fait la promotion de son produit
lors du salon des mini-entreprises.
Les différents services sont
orientés et épaulés par Thierry.
avant le salon, deux avant la soutenance…
18 février 2014
Mémo Tech est devenu MémoVille, un nom plus en phase avec
le produit. En 2 mois, les jeunes
ont passé la vitesse supérieure :
musées, ponts, parcs, personnages illustres de la ville de
Rouen composent les 7 familles.
Le prototype des cartes a aussi
été réalisé.
Une équipe technique a réfléchi
aux présentoirs ainsi qu’au « packaging » du jeu. Une autre envisage le stand qui sera déployé
sur le salon des mini-entreprises.
Les visiteurs pourront y tester
le jeu. L’idée séduit Thierry et
les professeurs. Plus qu’un mois
29 mars 2014
Courant mars, une bonne nouvelle a motivé les troupes : sollicitée et informée de la création
d’un jeu sur le thème de Rouen,
la municipalité a décidé d’acheter 200 exemplaires à MémoVille
pour les distribuer dans les maisons de retraite. Le 29 mars, les
jeunes arrivent sur le salon des
mini-entreprises très motivés.
Sur leur stand, ils sont de plus en
plus à l’aise. Face au jury également. De quoi remporter le prix
Matmut de la Relation Client ?
Pas sûr. Car toutes les mini-entreprises de la Région sont représentées et défendent leurs
Rouen
Juillet 2014
créations. Le jury passe de stand
en stand. MémoVille et son jeu
de 7 familles font leur effet. 49
jeux sont vendus, 3 réservés et
le discours commercial s’est rodé
au fur et à mesure de la journée.
Si bien que MémoVille remporte
le Prix de la Foire Exposition de
Rouen ! Une bonne répétition
avant la soutenance du 22 mai…
22 mai 2014
Depuis un mois, Agathe, la Présidente, et ses Directeurs de
service, Charline (Administratif), Chloé (Finances), Houdayfa
(Technique) et Romain (Communication) répètent leur présentation devant Thierry jouant le
rôle du jury. La soutenance du
projet a lieu à Louviers au lycée
Thierry Néel a apporté son aide au professeur Frédéric Lachot
et son expérience aux jeunes élèves.
Decrétot. MémoVille présente
son projet. Devant les instances
officielles, avec les teeshirts offerts par les parents d’élèves, ils
font défiler le diaporama préparé
pour l’occasion. Les réponses
sont claires et précises. Le ton
rassuré par le prix récolté sur le
salon. La soutenance se passe
bien. Malheureusement, l’équipe
La Matmut, un partenaire engagé
Sous l’impulsion d’Olivier Dufour, Responsable du pôle « Partenariat-Écoles » (DGA RHRS),
une vingtaine de collaborateurs
sont intervenus auprès de jeunes
élèves des collèges et lycées
haut-normands dans le cadre du
partenariat avec l’association «
Entreprendre Pour Apprendre »
en 2013-2014. Une relation privilégiée s’est développée entre
l’ensemble des acteurs et les
personnels engagés dans l’opération. Les élèves se sont en effet montrés très reconnaissants
envers leurs « parrains » qui leur
ont dispensé conseils et bonnes
idées en tous genres.
nés Josy Faucoeur-Cobert/MPJ,
Justine Billiard/Direction Communication, Annick Friess/DGA
IS, Romuald Turquer/DMGTI, Valérie Dermit/Marketing, Grégory
Procquez/DGA RC, Jean- Marc
Duwiquet/DGA RC, Sébastien
Saidane/Contrôle Interne) en
intervenant directement auprès
des élèves. Mais la Matmut était
également représentée dans
l’opération EPA par d’autres
biais. Frédéric Berquez (DGA OSI)
et Camille Lenoir (DGA RHRS)
ont composé le jury destiné à
attribuer le Prix Matmut de la
Relation Client lors du salon des
mini-entreprises le 29 mars.
Neuf collaborateurs Matmut se
sont ainsi investis dans la vie des
mini-entreprises (outre Thierry
Néel, étaient également concer-
Emmanuelle Drouilly (Contrôle
Interne), Isabelle Fernandes
(DGA IS), Mathilde Roy-Dhalluin
(DGA RHRS) et Stéphane Lan-
glois (MPJ) étaient, quant à eux,
membres du jury le 22 mai au lycée Decrétot de Louviers. Enfin,
pour sensibiliser ce jeune public
à l’univers assurantiel, deux collaborateurs (David Lemonnier
et Sophie Gaulain – Inter Mutuelles Entreprises) se tenaient à
leur disposition tout au long de
l’année pour réaliser des simulations d’assurance de leurs minientreprises.
Rouen
Juillet 2014
termine à 5 points de la première
place (286/300). La déception
est de mise, même si l’aventure
s’avère au final une réussite.
Épilogue
Au total, MémoVille aura vendu
quelques 470 jeux de 7 familles
et obtenu 350 promesses d’achat
supplémentaires. La mini-entreprise a récolté près de 3 800 €.
300 € ont été offerts au collège
Cours Saint- Joseph-Notre-Dame
pour couvrir les frais d’inscription de la prochaine mini-entreprise. Le pécule restant a servi à
l’organisation d’une sortie scolaire et chaque élève a disposé
d’un bon Fnac. Le jeu de carte,
déclinable dans plusieurs langues à destination des touristes,
mais également dans toutes les
villes de France, va devenir propriété du collège. Il a été présen-
té à de nombreuses structures
rouennaises (office de tourisme,
musée des Beaux-Arts, Museum
d’Histoire Naturelle, service département et culture de la ville…)
et est même arrivé au sommet
de l’État ! Les élèves ont en effet
Dernière minute !
Le championnat national des minientreprises regroupant les lauréats
régionaux des différentes catégories (Collèges, Lycées, Post-bac et
Demandeurs d’emploi) s’est tenu les 4 et 5 juin derniers.
Les mini-entrepreneurs de la région ont été particulièrement brillants
avec une 3e place récoltée par « Art Gliss » (lycée Saint-Adjutor) dans la
catégorie « Lycées » et surtout un titre de champion de France pour la
mini-entreprise de la Mission locale de l’Agglomération Rouennaise
« Tidy up » dans la catégorie « Initiative emploi ». Cette mini-entreprise n’a pas oublié de remercier sa marraine Josy Faucoeur-Cobert qui est régulièrement intervenue pour « soutenir et motiver les
troupes ».
eu la bonne idée d’offrir un jeu
au plus célèbre des Rouennais :
le Président de la République
François Hollande. Ce dernier
les a chaleureusement remerciés
et félicités pour leur excellente
initiative !
Rouen
Le 16 septembre 2014
Ils créent des mini-entreprises
Présente depuis six ans dans l’agglomération, l’association “Entreprendre pour Apprendre”
entame sa septième année en grande forme. Implantée dans de nombreux collèges
et lycées, elle s’engage à proposer aux élèves, sur une année, un aperçu du monde du travail
par la création d’une mini-entreprise.
L
es élèves sont encadrés par
une équipe pédagogique
qui met à disposition leurs
savoirs d’orientation et de suivi.
Ils leurs permettent une autonomie presque complète dans
la réalisation du projet. Comme
le précise Magali, animatrice de
l’association, “l’élève est le pilier
essentiel sur le plan créatif”.
Cette nouvelle forme de pédagogie privilégie au sein des établissements un travail en équipe.
Les élèves, à travers les différentes étapes de l’élaboration
de l’entreprise démarchent les
investisseurs et les sponsors. Ils
sont alors en contact direct avec
des entrepreneurs, et modifie
la relation école-entreprise peu
existante.
Les collégiens étaient présents au 6e salon régional des mini-entrepreneurs,
à la Foire de Rouen, samedi 29 mars
Magali souligne l’attractivité de
l’association : “63 projets ont été
mis en place l’année dernière.”
Cette année, 85 collaborations
sont envisagées. Pour découvrir
le résultat final, rendez-vous au
salon de la foire de Rouen en
mars 2015 où les élèves présenteront leur création.
Rouen
Le 7 octobre 2014
La mission locale recrute pour son
prochain projet de mini-entreprise
E
Initiative. La mission locale recrute des jeunes
de 16 à 25 ans pour son prochain projet.
n collaboration avec la structure « entreprendre pour apprendre », la mission locale
de l’agglomération rouennaise
organise le montage de « minientreprises » qui consistent, le
temps d’une année, à mettre en
situation d’entrepreneurs des
personnes à la recherche d’un
emploi mais aussi des élèves de
collège, lycée ou post-bac.
Mercredi, une réunion d’information était organisée en présence
de Christelle Roland, conseillère mission locale et référente
de l’action « mini-entreprise »,
accompagnée d’Amandine, ancienne « mini-entrepreneuse ».
« L’avis des autres »
Amandine, qui a l’année dernière
participé à la création de supports pour téléphone portable
en plastique recyclé (« l’Insuportable », projet primé à Paris),
garde un bon souvenir de cette
expérience qui lui a, dit-elle,
beaucoup apporté : « Je me suis
découverte dans un métier que
je n’aurais pas forcément fait
avant et ça m’a donné le goût
du travail en équipe. C’est très
enrichissant d’être confronté aux
avis des autres. »
L’an dernier, la mini-entreprise rouennaise Tidy up a été désignée champion
national de l’innovation dans la catégorie initiative emploi
La seule différence avec une
vraie entreprise, explique Christelle Roland, réside dans le fait
qu’« il y a une date de début et
une date de fin, et vous ne prenez aucun risque financier ». La
mini-structure est dotée de son
propre compte en banque et
Tout projet semble aussi un bon d’un capital de départ que les
moyen de se responsabiliser : participants devront gérer par
c’est en effet aux participants eux-mêmes.
de mener à bien toutes les opérations, de A à Z : les démarches Plus d’infos sur :
nécessaires à la création de l’entreprise, le choix du produit, le http://missionlocalerouen.blogsservice à offrir, jusqu’au marke- pot.fr/
ting et à la vente de leur idée.
Mais encore, « c’est un plus sur
nos CV. J’ai eu des entretiens que
je n’aurais sûrement pas décrochés sans ça. Notre secrétaire,
dans la mini-entreprise, a trouvé
un poste dès sa sortie car ça lui
donnait l’expérience recherchée. »
Rouen
Le 27 mars 2015
Le salon des mini-entreprises connaît
de plus en plus de succès
Initiative. Pour sa 7e édition, le salon Entreprendre pour apprendre accueille 86 minisociétés. Un record qui illustre l’intérêt croissant des jeunes pour le monde de l’entreprise.
L
a mini-entreprise Entreprendre
pour apprendre est un dispositif pédagogique qui permet de
découvrir concrètement la vie en
entreprise. Pour cette 7e édition,
86 dossiers ont été déposés en
Haute-Normandie. Un record ! Le
salon hébergé par la Foire internationale a donc pris de l’ampleur et se déroule désormais
sur trois journées.
À l’entrée principale du site, hier,
les collégiens et lycéens et BTS
venus de tout le département
avaient revêtu les tee-shirts et
tenues aux couleurs de leurs
établissements scolaires. Bijoux
naturels, poufs et coussins faits à
la main, pochettes en tissu... les
idées étaient de sortie avec des
réalisations plus ou moins abouties. Mais quel intérêt pour les
élèves ? Et une très bonne idée
peut-elle aboutir à la création
d’une véritable entreprise ?
Pour les étudiantes du lycée Porte Océane, participer au concours des minientreprises représente un véritable enjeu (photo Stéphanie Péron)
ser des entretiens « d’embauche
» à tous les volontaires pour
attribuer à chacun une tâche et
ses responsabilités. « Les élèves
ont trouvé une motivation, une
aisance à aller vers les autres »,
estime Catherine Pichon, professeur d’anglais qui a mené le proEsprit d’équipe et responsabili- jet.
tés
Sur le stand du lycée de la Pro- Pour le lycée Porte Océane du
vidence (Fécamp), les élèves de Havre, les élèves de BTS assisseconde ont travaillé avec ceux tant de gestion ont travaillé avec
de troisième techno pour réa- le lycée Jules-Siegfried et le lyliser des gîtes à insectes et des cée Saint-Vincent-de-Paul. Dans
mangeoires. Mathilde, élève de ce dernier établissement, un
seconde, raconte avoir appris, concours artistique lancé auprès
au fil de cette année, « l’esprit d’une classe de trente élèves a
d’équipe et le fait d’avoir des res- permis à Boris Lembicz de créer
ponsabilités ». Dans son lycée, le un logo LH en 3D intégrant tous
professeur a choisi de faire pas- les symboles du Havre (paque-
bot, Volcan, salamandre...). Puis le
Fab’Lab de Jules-Siegfried (technologie industrielle) a créé une
imprimante 3D - avec des objets
de récupération - qui a permis de
réaliser en plusieurs tailles et en
amidon de maïs le logo (25 et 35
euros). Les neuf étudiantes de
BTS se chargent, dans le cadre de
leur mini-entreprise, de la commercialisation de l’objet. Sur le
stand 3D’Eco, l’imprimante fonctionne en continu. « Nos élèves
ont découvert le relationnel, l’organisation, reconnaît leur professeur d’économie-gestion, Valérie Ledentu. La mini-entreprise
leur a fait rencontrer le maire et
des représentants de la Codah
[communauté d’agglomération
havraise, NDLR]. Des pourparlers
Rouen
Le 27 mars 2015
sont en cours pour que le LH en
3D soit acheté en vue des festivités des 500 ans de la ville du
Havre, en 2017. » Le lycée Porte
Océane pourrait avoir besoin de
pérenniser sa mini-entreprise
afin de commercialiser l’objet à
moyen terme.
D’autres aventures similaires arrivent régulièrement. « Les vainqueurs de l’an dernier, de Vernon,
avaient créé la Délice’cup, ustensile qui se clipse sur une assiette
dans un cocktail, raconte Magali
Cressy, animatrice régionale
d’Entreprendre pour apprendre.
Les élèves avaient été contactés
par un industriel qui avait proposé de créer le moule nécessaire
à la fabrication de l’objet (environ 10 000 euros). En échange, il
gardait le brevet pour commercialiser l’objet ». À Louviers, des
élèves de BTS restauration qui
proposent des prestations culinaires à domicile dans le cadre
de leur mini-entreprise Allô la
Brigade cherchent aussi à pérenniser leur société. « La règle
demeure l’arrêt de la mini-entreprise en fin d’année, pour des
questions de concurrence. Il faut
que cela reste un projet pédagogique », conclut Magali Cressy.
Les mini-entreprises à la foire-expo (photo Stéphanie Péron)
PRATIQUE
Le salon des mini-entreprises se
Ces six dernières années, 312 poursuit aujourd’hui samedi et
mini-entreprises ont été créées le vendredi 3 avril au parc des
dans le cadre de ce salon (dont expositions.
84 l’an dernier) par 3 527 jeunes.
66 projets ont été menés à bien. Plus d’informations,
Pour cette action, 119 profeswww.entreprendre-poursionnels sont mobilisés.
apprendre.fr
68,56 % des mini-entrepreneurs
sont des collégiens. Quatre catégories s’affrontent : collèges,
lycées, post-bac et initiative emploi.
Différents prix seront décernés
Patricia Buffet vendredi 3 avril : relation client,
mini-entrepreneurs, prix de
Rouen expo Événements, le prix
spécial EPA Haute-Normandie,
et du développement durable.
routot
Le 27 mars 2015
La mini-entreprise Flow’Eure Box
s’expose au salon de Rouen
E
ntourés de leurs trois enseignants (M. Mouillard, professeur de technologie, Mme
Simeon, professeur d’anglais, et
M. Perrier, professeur de SVT), les
élèves auront l’honneur d’exposer leur savoir-faire et leur projet
pédagogique au salon régional
des mini-entreprises aujourd’hui
samedi au parc des expositions
de la Métropole de Rouen sur le
stand n° 10 de 10 h à 18 h.
La mairie déjà cliente
Lors de cette journée, la mini-entreprise Flow’Eure Box présentera ses jardinières extérieures en
bois. « Ils ont créé deux tailles,
des carrées et des rectangulaires.
Cette initiative est récurrente
dans ce collège, et cela permet
ainsi de faire comprendre aux
jeunes le monde de l’entreprise,
puisqu’ils doivent eux-mêmes
tout faire de la création, au financement, jusqu’à la vente et
la communication. Je suis ravie
Dans le cadre scolaire de l’option découverte professionnelle, 19 élèves de
3e ont créé une mini-entreprise qui réalise et vend des jardinières en bois.
Celle-ci se nomme Flow’Eure Box.
pour eux qu’ils puissent être mis
à l’honneur durant ce salon et
j’espère qu’ils auront un prix »,
indique Thi Hoa Phuong Lefevre,
la principal du collège. La mairie de Routot a fait savoir qu’elle
serait d’ores et déjà cliente pour
acheter des jardinières, tout
comme l’an passé où des hôtels
à insectes avaient été conçus et
créées dans le cadre d’une autre
mini-entreprise.
routot
Le 08 avril 2015
Des élèves dans la peau
de jeunes entrepreneurs
Le 7e salon régional 2015 des mini-entreprises a eu lieu fin mars à Rouen. Des élèves de
3e du collège Le Roumois de Routot y participaient pour présenter leur production de jardinières en bois commercialisées jusqu’en mai.
P
our la troisième année
consécutive, des élèves
de 3e suivant l’option “Découverte professionnelle”, au
collège Le Roumois de Routot,
ont monté leur propre petite entreprise.
Encadrés par leurs professeurs,
une vingtaine d’élèves se sont
lancés tout au long de l’année
dans la production de jardinières
en bois. Celles-ci vont être prochainement
commercialisées.
« Les commandes peuvent se
faire jusqu’aux vacances de printemps. Les clients potentiels
sont les parents d’élèves, les
Les élèves de 3e option « Découverte professionnelle », ont créé leur entrefamilles... mais pas seulement. La prise « Flow’Eure Box » spécialisée dans la fabrication de jardinières en bois.
municipalité de Routot en a par
gérer un budget... », détaille leur de mini-entreprise est très enriexemple acheté deux », explique
professeur.
chissant pour eux. On sort du
Olivier Mouillard, professeur de
cadre scolaire classique », assure
technologie.
Comme dans une véritable en- Olivier Mouillard.
treprise, les élèves se sont réparBien plus qu’un simple exer- ti des postes. Des services admipar Stéphane Fouilleul
cice scolaire, ce projet a néces- nistratif, marketing, production
sité beaucoup d’investissement ou encore financier ont été créés.
personnel et un vrai travail Un directeur et ses adjoints ont
d’équipe : « La fabrication d’une même été nommés. C’est le
seule jardinière demande deux cas d’Alexis, le “grand chef” de
à trois heures de travail pour un l’entreprise baptisée “Flow’Eure
groupe de trois élèves. »
Box” : « Cette expérience nous
permet déjà de voir comment on
“Des élèves autonomes”
gère une vraie entreprise. »
L’objectif de créer une mini-entreprise au sein d’un collège est Les élèves ont aussi l’impression
avant de découvrir le monde de quitter le quotidien scolaire
adulte et professionnel. « Ils jugé parfois ennuyeux. Aucune
sont autonomes, apprennent à notation, mais beaucoup d’autoprendre des décisions, doivent nomie et de liberté : « Ce projet
SAint-SAens
Le 30 juin 2015
Les élèves de 3e
s’essaient à l’entreprise
C
Ils sont 16 à avoir décidé de se frotter à la mini-entreprise. De l’étude de
marché à la vente, en passant par la conception du produit, certains
se sont découverts des talents cachés. Explications…
’est une option qui leur permet de devenir ouvrier, chef
de produits, chef d’équipe,
jusqu’à président directeur général de leur propre mini-entreprise. Une sorte de Scop (société
coopérative) pour élèves de 3e.
C’est la seconde année que le
collège Guillaume-le-Conquérant propose cet atelier.
Sur les 42 élèves volontaires en
classe de 4e, seulement 16 ont
été retenus. « Ils nous ont fait
des lettres de motivations et on
leur a bien expliqué que le critère n’était pas celui du niveau
scolaire. Il y a un élève en grande
difficulté qui m’a écrit en précisant qu’il avait l’esprit créatif,
qu’il aimait travailler en équipe,
etc. Il avait compris », détaille
Dorothée Deliez, professeur de
mathématiques.
Le groupe d’élèves s’est structuré comme dans une vraie entreprise, avec un
PDG, un directeur général, un service comptabilité.
Au fil des réflexions, ils décident
de fabriquer des organiseurs de
bureau stylisés. L’étude de marché est lancée ; « auprès des parents, des copains, ils sont allés
sur le marché de Saint-Saëns à
la rencontre de clients potentiels pour déterminer un prix de
C’est en septembre qu’ils ont créé
vente et l’élan de sympathie »,
leur mini-entreprise « avec un
explique Bruno Vleeschouwers.
compte bien à part. Le capital de
départ a été apporté par un sys- Grâce aux données recueillies,
tème d’actions remboursables ils ont pu lancer leur petite usine,
», précise Bruno Vleeschouwers, salle 105 du collège. Pour vendre
autre enseignant-accompagna- leur production, les élèves se
teur. Avec les 350 euros récol- sont même rendus à la Foire
tés, ils ont pu lancer la machine expo de Rouen, avec le souci de
entrepreneuriale. D’abord, il fal- communication, de marketing. Il
lait concevoir un produit porteur y a également eu une confrontaet réalisable au collège, avec les tion orale, puisque les mini-enmoyens mis à disposition. « On a trepreneurs ont dû défendre leur
eu des projets délirants, comme projet à Barentin, face à un jury
la fabrication de scooters », notamment com-posé de dirigeants d’entreprises.
sourit Bruno Vleeschouwers.
25e de l’académie
Des épreuves qui ont placé ces
élèves de Saint-Saëns à la 25e
place, sur les 53 collèges de
l’académie participants. Une
bénéfique pour les enseignants.
« Rien que pour faire la comptabilité, des statistiques, ont fait
des maths », argumente Dorothée Deliez. « On a des élèves
qui ne parlaient pas. Ça leur a
fait un déclic. Certains ont pris de
l’aisance à l’oral, renchérit Bruno
Vleeschouwers. L’objectif est de
leur offrir un lien d’expression,
car même si on n’est pas bon à
l’école, on a des choses à dire ».
Sotteville-lès-Rouen
Le 14 avril 2015
Des élèves de l’ÉREA Françoise-Dolto
ont créé une mini-entreprise
D
epuis deux ans, la classe
de Chantal Baudribos participe à la Foire internationale de Rouen dans le cadre
du salon des mini-entreprises.
Dépendant de l’établissement
régional d’enseignement adapté
(Érea) Françoise- Dolto, à Sotteville-lès-Rouen, cette section
prépare les élèves au CAP fleuriste. Elles reçoivent une formation professionnelle et de management avec le soutien de la
Matmut.
À l’occasion de la foire expo,
les apprenties ont présenté des
bijoux confectionnés avec du
bambou, sous le label « Naturéa création », avec aussi un kit
de fabrication maison « pour
faire vos colliers vous-même »,
ont précisé les élèves. Outre les
bijoux, elles proposent toute
l’année des compositions florales, « cela leur permet d’être
Une approche de la vie active pour ces jeunes fleuristes
en contact avec des clients aux « Naturéa création », Érea Frangoûts différents, une approche çoise-Dolto, 43 rue Eugène-Tilavec le monde du commerce loy, à Sotteville-lès-Rouen.
qu’elles côtoieront dans l’avenir », commente Chantal.
Contact : 02.35.73.26.25.
Courriel : [email protected]
vernon
Décembre 2014
Minots créateurs, maxi énergie
Depuis sept ans est organisé en France un concours de jeunes entrepreneurs de
11 à 20 ans. Rencontre avec les Steve Jobs et les James Dyson de demain.
«
Bonjour, puis-je vous présenter notre support universel et écologique pour
smartphone ? » propose tout
sourire la directrice de communication de Cap & Go. Elle nous
montre son ingénieux système
pour fixer son téléphone sur le
guidon d’un vélo. Son stand, à
l’écart du hall principal, n’a pas le
meilleur emplacement du salon,
mais il est situé juste à côté de
l’espace presse. Elle a donc saisi
tout le parti qu’elle pouvait tirer
de la situation, et, du haut de ses
14 ans, apostrophe les journalistes passant à proximité. Astucieuse et dynamique, comme les
64 autres exposants de ce salon
original.
Original pourquoi ? Parce que
les chefs d’entreprise réunis en
juin dernier dans les locaux du
104, un centre culturel parisien,
ont tous entre 11 et 20 ans. Ils
participent à la finale du sixième
Championnat de France des
mini-entreprises organisé par
l’association Entreprendre pour
Apprendre (la septième édition a
démarré à la rentrée scolaire de
2014). Ces entrepreneurs sont
donc au collège, au lycée ou en
BTS. Ils ont monté leur boite en
classe, épaulés par un ou deux
professeurs et accompagnés,
tout au long de l’année, par un
chef d’entreprise. Et si, statutairement parlant, lesdites boites
Ils ont créé le beurre en stick
Les élèves de 3 de l’école Jeannine-Manuel, à Marcq-enBarœul (59) ont remporté l’an dernier le Championnat de
France des mini-entreprises dans la catégorie Collège. Leur
produit, le Butter Stick (du beurre placé dans un stick afin
d’être étalé plus facilement), pourrait bientôt être commercialisé par Auchan.
« Nous sommes très fiers de l’intérêt que nous a porté l’enseigne », s’exclame Auguste Honoré, 15 ans, l’ex gérant (accroupi à droite sur la photo).
e
sont en fait des associations, certains de leurs produits n’ont rien
à envier à ceux des vraies entreprises.
En pourpalers avec Auchan
La preuve : le Butter Stick, du
beurre présenté dans un stick
façon déodorant pour faciliter le
tartinage, a séduit Auchan. L‘enseigne, qui envisage de racheter le produit, négocie avec les
collégiens de Marcq-en-Barœul
(près de Lille) qui l’ont imaginé.
Autre exemple : le Délis’Cup,
conçue par l’équipe d’Art’Gliss,
en première au lycée SaintAdjutor de Vernon (dans l‘Eure).
Cette coupelle en plastique,
que l’on clippe sur le rebord de
son assiette avant de la remplir
de ketchup ou de moutarde, a
été reprise et commercialisée
par Vexin Polymères, la société
qui avait réalisé le moule. Enfin,
le Stop limace, un piège à base
d’oxyde de fer, inventé il y a cinq
ans par des élèves de Jarville-la-
vernon
Décembre 2014
Malgrange (près de Nancy], est
toujours vendu dans des grandes
surfaces locales. Pourtant, ce
championnat n’a pas pour objectif de former des créateurs de
société ou de futurs lauréats du
concours Lépine. « Son but est
de développer la capacité des
jeunes à créer des projets pour
les aider at s’épanouir plus tard
clans leur vie professionnelle »,
précise Jérôme Gervais, coprésident d’Entreprendre pour apprendre. En montant une boite,
ils découvrent le fonctionne-
En chiffres
22
000
C’est le nombre d’élèves qui par-
ticipent au championnat 2015.
L’an dernier, ils étaient 20 000
(soit 1 005 mini entreprises).
ment des entreprises : les « minis » ont un président, un DRH,
un responsable marketing, etc.,
mais aussi un logo, un site Web
et un compte Twitter pour les
plus abouties. Selon les enseignants, l’expérience les fait murir
en leur apprenant l’autonomie.
« En début d’année, ils comptaient beaucoup sur moi. A la fin,
ils effectuaient les tâches avant
même que je le leur demande»,
confirme Maxime Dupire, le professeur d’arts plastiques qui a
accompagné les élèves de Butter
Stick. « On s‘est bien pris au jeu,
remarque Nicolas Magne, 16 ans,
directeur marketing d’Art’Gliss.
On a passé des nuits blanches
pour être prêts pour le concours
national. Deux heures de cours
par semaine, ce n’était pas assez
pour tout préparer. »
Bien vu sur un CV
Normalement, l’aventures’achève
à la fin de l’année scolaire. Mais
certains inventeurs se piquent
au jeu. Cinq des jeunes à l’origine du Stop limaces ont ainsi
transformé Hortensys, leur mini
entreprise, en société par action
simplifiée (SAS). « La procédure
a été longue et laborieuse mais
nous avions vécu tant de choses
que nous ne voulions pas que ça
s’arrête », déclare Mathilde Guénin, 20 ans, l’actuelle PDG. Les
associés ont constitué un petit
capital et confié la production
de leurs pièges écolos a un fabricant. « On ne gagne pas encore
assez d’argent, tout est réinvesti
dans la société. Pour se payer nos
études, on a tous un job à côté »,
poursuit Mathilde, elle-même en
deuxième année de BTS. Pour la
jeune fille, la mini-entreprise a
été déterminante. Elle lui a appris
« la rigueur et l’organisation ». «
La limace ne leur dit pas merci !
Les ex-collégiens de Jarville-laMalgrange (54) ont continué l’aventure et vendent toujours leur produit
anti-limace.
« Créer une entreprise à 15 ans, c’est
dur mais super enrichissant », se félicite Mathilde Guénin, l’actuelle PDG
(2e en partant de la gauche).
Qui peut participer ?
Le Championnat de France des mini
entreprises est organisé tous les
ans par l’association Entreprendre
pour apprendre, soutenue par le
ministère de l’Éducation nationale.
Il est destiné aux élèves des classes
de troisième jusqu‘au BTS.
Encadrés par des enseignants, les
jeunes (une vingtaine) fondent une
société clans le secteur de leur choix
et participant à la finale de leur région. Les vainqueurs accèdent à la
finale nationale où les pitchs se font
en anglais.
www.entreprendre-pour-apprendre.
fr
Sur le CV, ajoute-t-elle, ce n’est
pas mal. Et cela nous a permis
de rencontrer beaucoup d’autres
créateurs.» Le championnat a
donc beaucoup d’aspects positifs. « Ce type d’initiative se multiplie dans l’Hexagone. Mais il est
difficile d’en mesurer l’ampleur,
faute de coordination », regrette
Olivier Toutain, professeur à l’ESC
Dijon, chercheur en éducation
entrepreneuriale. Ce qui est sûr,
c’est que la France est en retard
par rapport aux autres pays européens. « Et c’est dommage, poursuit-il, car ces actions renforcent
la confiance en eux des jeunes. »
Or, le manque d’assurance serait
justement l’un des principaux
freins à la création, selon le Global Entrepreneurship Monitor, un
observatoire international qui se
consacre à ce sujet.
Sébastien Pierrot
vernon
Le 8 avril 2015
Les collégiens remportent
le prix de la foire de Rouen
Des collégiens de 3e de l’établissement privé Saint-Adjutor, à Vernon, présentaient leur
mini-entreprise à Rouen la semaine passée, lors du salon des mini-entrepreneurs. Ils ont
décroché le prix de la foire internationale de Rouen.
L
a mini-entreprise Book’Idées
a présenté, le 28 mars, lors
du 7ème salon régional des
mini-entrepreneurs, son produit
phare : L’Op’n’book qui a remporté un grand succès. « Il s’agit d’un
objet pratique, stylisé permettant à son utilisateur de lire en
toute simplicité avec une seule
main » expliquent les collégiens.
Cet objet a été réalisé en partenariat avec M Ode gérant de
la société Prodemmia située à
Bonnières-sur-Seine et commercialise des pro-duits de moulage,
modelage industriels et artistiques.
Les collégiens présentaient le produit de leur mini-entreprise lors de la foire
de Rouen, au salon des mini-entrepreneurs
Cette mini-entreprise est composée d’élèves de troisième suivant Ils ont, grâce à la démarche de
l’option DP3 au collège Saint-Ad- clients mystères, décerné le
jutor de Vernon.
prix de la foire internationale
de Rouen à la mini-entreprise
Book’Idées.
Le prix de la foire
Tout au long de la journée, des
jurys composés en parité de per- Le salon représente la première
sonnalités de l’Education natio- épreuve dans laquelle chaque
nale et de l’entreprise ont visité mini-entreprise a été jugée sur
les stands des mini-entreprises. la tenue du stand. La suite des
épreuves, sous forme de soutenance orale, et la remise des prix
se tiendra le 21 mai prochain à
Barentin.
Le lauréat régional de la catégorie collège ira défendre son titre
au championnat à Paris les 2 et 3
juin prochains.
vernon
Le 27 mai 2015
Les lycéens vernonnais lauréats
Un concours régional de la Mini Entreprise
L
e 21 mai dernier, s’est tenue
la finale régionale du championnat des Mini-Entreprises
au lycée A. Bartholdi de Barentin.
Près de 600 jeunes, issus des
Mini-Entreprises de toute la région haut-normande, ont défendu les couleurs de leur équipe,
en français et en anglais, devant
un jury composé de personnalités du monde de l’éducation
et de l’entreprise. Et parmi les
quatre équipes sacrées championnes régionales dans différentes catégories, on retrouve les
lycéens de 1ères de Saint-Adjutor.
Les Vernonnais se distinguent
avec leur produit Easy Squeeze.
Ils ont imaginé un petit objet qui
permet de vider tout le contenu
des tubes (dentifrice, crèmes
et au-tres contenant). Les voilà
candidats pour la finale nationale qui se tient à Paris les 2 et 3
juin prochains.
Les lycéens de l’établissement vernonnais Saint-Adjutor se sont classés
premier de la région, ce qui leur ouvre les portes du concours national
Yvetot
Le 13 mars 2015
Inventer la ville de demain
Une centaine de lycéens du secteur étaient réunis mercredi à Gravenchon pour participer a
u Challenge Sci-Tech qui a pour but d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études
supérieures dans le domaine des sciences et des technologies. Cette année, i
ls devaient imaginer la ville de demain en tenant compte des enjeux écologiques.
Les deux lycées yvetotais sont sur le podium.
E
n 2014-2015, il s’agit de la
6e édition de ce Challenge
européen Sci-Tech organisé
avec les lycées situés à proximité de deux sites d’ExxonMobil
(la raffinerie de Fos-sur-Mer et la
plate-forme de Gravenchon) et
la 5e participation de la France.
Sur les quatre premières années
du Challenge, plus de 10.000
jeunes ont pris part à ce projet,
soutenus par 360 enseignants et
180 volontaires du groupe.
Monter un projet
Le Challenge se déroule en
quatre étapes : visite en classe
de jeunes ingénieurs, constitution d’un dossier répondant à
une problématique liée à l’énergie dans leur vie quotidienne
(pour sélectionner les élèves),
finale nationale et la finale européenne.
En Haute-Normandie, la finale eut
lieu mercredi à Gravenchon avec
L’équipe gagnante du lycée Jean-XXIII d’Yvetot avec Jean Van Praet,
directeur de la chimie chez ExxonMobil
la participation de 100 élèves,
issus des lycées Guillaume-leConquérant de Lillebonne, SaintOuen et Jacques-Prévert de PontAudemer, Jean-XXIII et Queneau
d’Yvetot et Pierre-de-Coubertin
de Bolbec.
Durant une journée, les équipes
de quatre à cinq élèves, aidées
par des élèves-ingénieurs de
l’INSA de Rouen, devaient développer un projet sur un thème
précis. Cette année, il s’agissait
de proposer une solution innovante et originale pour une ville
d’un million d’habitants qui devra minimiser sa consommation
d’énergie.
yvetot
Le 25 mars 2015
Cinq lycéennes remportent
le challenge d’ExxonMobil
Cinq lycéennes du lycée Jean-XXII ont remporté le challenge annuel d’ExxonMobil. Une
épreuve sur le thème de la ville de demain, stressante mais fructueuse.
E
lles s’appellent Jehanne, Helena, Juliette, Laura et Thérèse. Promis à des filières
scientifiques où les garçons sont
souvent les plus nombreux, les
cinq membres de la seule équipe
exclusivement féminine ont été
victorieux de la finale haut-normande du Sci-Tech Challenge, à
Gravenchon, dans une salle de
l’Arcade bien chauffée par les
copains.
Voilà 6 ans qu’ExxonMobil convie
des élèves d’établissements
proches de ses sites européens
au concours pour promouvoir
les études supérieures en maths,
sciences et technologies et les
métiers de l’ingénieur.
La plate-forme gravenchonnaise, avec ses jeunes ingénieurs et l’association Entreprendre pour apprendre, est
allée cet hiver rencontrer 357
élèves de 1re scientifique des
lycées
Guillaume-le-Conquérant (Lillebonne), Pierre-de-Coubertin (Bolbec) Jacques-Prévert,
Saint-Ouen (Pont-Audemer) et
Jean-XXIII et Queneau (Yvetot).
Elle leur a expliqué son univers
industriel, présenté le challenge
et a convaincu 180 groupes ou
individuels souhaitant concourir.
Autant de copies à évaluer après
des épreuves sélectives : réaliser un dossier sur une problématique liée à l’énergie au quotidien. Celle d’un anniversaire
Les cinq Yvetotaises lauréates, « surprises » mais ravies
écolo !
découvrir leur excellent résultat.
Avant que l’une de ces cinq «
Atomics » (chaque équipe devait
se trouver un nom) de Jean-XXIII
n’avoue au micro : « On était
pas mal motivées pour aller
loin. Déjà, venir jusqu’à Gravenchon... On était contentes », faisait-elle sourire l’animateur de
la cérémonie. D’Yvetot, c’est un
grand saut à Bucarest qu’elles
vont désormais faire. Pour représenter la France, aux côtés de
lycéens de la région de Fos-surMer, en finale continentale du
challenge, les 22 et 23 avril. Elles
En route pour Bucarest
feront face ou équipe avec des
Comme souvent, diraient un brin Allemands, Norvégiens, Italiens,
jaloux certains garçons, les filles Polonais, Russes... La Roumanie
qui ont le mieux travaillé se sont ? « Du bonus », commentait une
montrées surprises à l’heure de lauréate. Ça fait « peur », glissait
Les élus se sont retrouvés ce
11 mars, à Gravenchon, d’abord
à l’Escale, pour bûcher ferme. Il
leur fallait imaginer la structure
d’une ville d’un million d’habitants. Une ville de demain, la
moins énergivore possible. Trois
heures de réflexion pour trois
minutes d’exposé en anglais et
quelques questions du jury, composé d’élus locaux, membres du
rectorat et d’Exxon. Les deux établissements yvetotais ont raflé
les trois premiers prix.
yvetot
Le 25 mars 2015
une autre, ajoutant que la soute- INFOS +
nance orale avait été « très stres- Les autres prix
sante ». Mais l’esprit d’équipe a
Sans doute moins oppressant
certainement compté.
que le baccalauréat, le challenge
a aussi été pris à cœur par un
Certains de ces élèves de la ré- autre groupe du lycée Jean-XXIII,
gion, dont les profs ne sont pas les « Ecologists », qui a décroché
peu fiers, travailleront-ils sur la la troisième place.
plate-forme de Gravenchon, qui La deuxième a été attribuée aux
fait ailleurs parler d’elle en rai- « Non connus » de Raymondson d’une moins joyeuse pers- Queneau.
pective, celle de la disparition
Le coup de cœur des élèves ind’une unité ?
génieurs de l’Insa (Institut national des sciences appliquées) de
« Nous cherchons en perma- Rouen, qui aidaient les particinence des ingénieurs partout pants, est allé aux « Cledilipi »
dans le monde », répondait Na- du lycée Saint-Ouen.
thalie Guégaden-Lefort, respon- Lillebonne et Bolbec seront un
sable de la communication du peu plus attendus l’année prosite d’ExxonMobil.
chaine.
Arnaud Rouxel