conseil superieur de l`information sexuelle
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conseil superieur de l`information sexuelle
Conseil supérieur de l'information sexuelle, de la régulation des naissances et de l'éducation familiale Rapport du groupe de travail portant sur L'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle et le conseil conjugal et familial Pilotage : Direction générale de l'action sociale Bureau enfance t famille Octobre 2002 Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 1 Conseil supérieur de l’information sexuelle, de la régulation des naissances et de l’éducation familiale Groupe de travail sur L’ÉDUCATION A LA VIE AFFECTIVE, RELATIONNELLE et SEXUELLE ET LE CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL RAPPORT D’ÉTAPE Le groupe de travail s’est accordé sur les définitions suivantes du conseil conjugal et familial et des activités d’accueil ou d’information relatives à la vie relationnelle, affective, sexuelle et familiale. DÉFINITION DU CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL Le Conseil Conjugal et familial concerne la sexualité dans ses dimensions affectives, relationnelles et sociales. Il vise à aider les personnes, jeunes et adultes, en vue de développer leurs capacités personnelles et relationnelles. Le conseiller conjugal et familial exerce des activités d’information, de prévention, et d’éducation à la vie relationnelle, affective, sexuelle et familiale, par des animations auprès de groupes et des entretiens individuels. Dans des situations de difficulté conjugale, parentale ou familiale, il «tient conseil» avec la ou les personnes en demande lors de consultations-entretiens. DEFINITION DE L’ACCUEIL INFORMATIF VERS UNE EDUCATION A LA VIE RELATIONNELLE, AFFECTIVE, SEXUELLE ET FAMILIALE L’accueil informatif est centré sur la mise en œuvre d’activités d’accueil, d’information et d’orientation dans différents lieux et envers différents publics, dans les champs de la sexualité et de l’affectivité. Ce n’est pas un métier, mais un ensemble d’activités qui s’exercent dans le cadre d’une fonction existante, rémunérée ou bénévole. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 2 Les champs d’activité relatifs au conseil conjugal et familial et à l’accueil informatif vers une éducation à la vie sont décrits en Annexe I. I - ÉTAT DES LIEUX DE L’ÉDUCATION A LA VIE ET DU CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL I – 1 – Historique : Ces fonctions ont leur origine institutionnelle dans la loi Neuwirth du 28 Décembre 1967. L’Éducation à la sexualité et à la vie a été promue par la circulaire du 23 Juillet 1973, la circulaire Éducation Nationale du 19 Novembre 1998 et la loi du 4 Juillet 2001 pour les interventions en milieu scolaire. Le conseil conjugal et familial a été précisé dans le cadre des missions et des personnels habilités pour les Établissements d’information, de consultation ou de conseil familial, ainsi que les centres de planification familiale: décrets du 24 Avril 1972, loi du 17 Janvier 1975. L’Annexe II énumère les textes législatifs et réglementaires qui régissent les lieux, les pratiques et les formations relatifs au conseil conjugal et conjugal. I – 2 - Données de cadrage quantitatives: I – 2 - a . Données sur les lieux et structures où est exercé le conseil conjugal et familial Le conseil conjugal et familial est exercé dans des lieux multiples, listés dans la « Grille des champs d’activité du conseil conjugal et familial ». Ceux qui nous intéressent ici sont les lieux « Employeurs », car ils peuvent recenser l’activité réalisée par leurs conseillers conjugaux et familiaux (CCF) : centres de planification ou d’éducation familiale, établissements d’information, de consultation ou de conseil familial, hôpitaux, établissements sociaux. La DREES a mis en chantier un recensement en une base de données des lieux accessibles au public sur ces sujets. Cette base n’est pour l’instant pas totalement aboutie. Cependant une première estimation fait ressortir un nombre de centres de planification et d’éducation familiale et leurs antennes voisin de 1253 et un nombre d’établissements de conseil conjugal et familial et leurs antennes voisin de 366. Des cartes de densité par département font apparaître des éléments intéressants de comparaison entre départements. Ainsi certains départements semblent être très démunis dans la couverture des activités réalisées par les deux types de structure. Ces statistiques de la DREES figure en Annexe III. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 3 I – 2 – b . Données sur les nombres de conseillers conjugaux et familiaux L’évaluation des nombres de conseillers conjugaux et familiaux aujourd’hui en exercice peut être approchée de façons différentes. On considère que cet effectif doit se situer dans une fourchette de 2000 à 3000 personnes. I – 2 – c . Données sur les activités des CCF en exercice autre que libéral : • Les activités réalisées sont celles qui sont décrites dans la « Grille des champs d’activité » : information individuelle ou collective, entretiens individuels, en couple, en famille, animations de groupes d’adolescents ou d’adultes. • Les nombres d’heures d’activité : Il serait intéressant de disposer d’une évaluation des nombres d’heures réalisées (dans les différentes catégories de lieux décrites dans la grille des champs d’activité) à la charge des principaux types de lieux employeurs ou d’exercice : centres de planification et d’éducation familiale, établissements de conseil conjugal et familial, hôpitaux (en 1999, il y avait 724 établissements hospitaliers pratiquant des interruptions volontaires de grossesse, dont 390 établissements publics ayant pratiqué 140.664 IVG et 334 établissements privés ayant pratiqué 73.078 IVG (source DREES); le nombre d’entretiens pré-IVG serait ainsi de l’ordre de 213.000. Aujourd’hui seules les heures réalisées en établissements de conseil conjugal et familial peuvent donner lieu à estimation : en 2001 les crédits consommés par cette activité dans les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales s’élèvent à 12,4 MF, soit , sur la base d’une subvention de 45 Frs de l’heure réalisée, un total de 275 555 heures d’activité. Il semblerait que ce chiffre doive être au minimum doublé pour une estimation de la totalité de l’activité réalisée en établissements de conseil conjugal et familial, en centres de planification, en hôpitaux et en établissements sociaux ; avec ces hypothèses l’on arriverait à une estimation d’activité de CCF d’au moins 30 heures par jour et par département (à raison d’un nombre de jours ouvrés par an égal à 200). Il apparaît clairement que les données concernant cette activité sont aujourd’hui insuffisantes, et que la réalisation d’un travail de recueil doive être entrepris. I – 2 – d - Des besoins importants encore méconnus : De nombreuses structures font assurer des fonctions qui relèvent des conseillers conjugaux et familiaux par d’autres types de personnels, notamment les hôpitaux dans leurs centres de planification, leurs centres d’orthogénie et leurs centres d’IVG. La mise en œuvre des dispositifs relatifs à l’éducation à la sexualité tout au long du cursus scolaire nécessite également une intervention conséquente de conseillers conjugaux et familiaux en partenariat avec l’éducation nationale. Dans le domaine de la prévention des M.S.T. et du SIDA, de la prévention des Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 4 violences et des maltraitances, il est encore peu fait appel aux compétences reconnues des CCF. I – 3 - Les formations, état de la réglementation : L’article 2 de l’Arrêté du 23 Mars 1993 relatif à la formation des personnels intervenant dans les centres de planification ou d’éducation familiale et dans les établissements d’information, de consultation ou de conseil familial instaure: • une formation «Accueil et information vers une éducation à la vie» de 160 heures pour les personnels devant exercer des activités d’accueil et d’information relative à la vie relationnelle, affective, sexuelle et familiale; • une formation au «conseil conjugal et familial» comprenant 400 heures d’enseignement réparties sur deux années, et deux stages de 40 heures (soit au total 480 heures) pour le personnel devant exercer les activités: d’entretien, de conseil et de soutien sur l’ensemble des problèmes liés à la sexualité, à contraception, à l’IVG, aux maladies sexuellement transmissibles, notamment à l’infection par le VIH, et de façon générale, aux relations conjugales et familiales; d’animation de groupes de réflexion de jeunes, d’adultes, sur les questions relatives à la vie relationnelle, affective, sexuelle et familiale, et sur la prévention de l’infection par le VIH; • une formation continue comprenant des supervisions de la pratique et une actualisation des connaissances. Les articles suivants de l’arrêté définissent les conditions d’accès et les modalité d’admission à ces formations, les modalités de validation, la procédure d’agrément des organismes de formation, l’obligation impartie aux organismes agréés de fournir chaque année des informations quantitatives et qualitatives sur les formations réalisées l’année précédente. I – 4 – Les aspects financiers liés à l’activité du conseil conjugal et familial (Il y a une spécificité de l’activité «Accueil informatif» (vie associative, bénévolat,…) dont on n’examine pas ici les aspects financiers) I – 4 – a . Le financement des structures où s’exerce le conseil conjugal et familial Les centres de planification et d’éducation familiale sont financés par les conseils généraux, y compris ceux qui fonctionnent dans les centres hospitaliers; il n’existe pas au niveau national de totalisation des coûts des centres de planification. Lorsqu’ils ont fait l’objet d’une convention avec la DDASS, les établissements de conseil conjugal et familial reçoivent une aide de l’Etat fixée depuis le 1er Janvier 2002 à 8 Euros par heure réalisée par circulaire du 24 Janvier 2002 (à noter que depuis la circulaire 95-13 d’Avril 95, cette aide est étendue aux heures consacrées à la préparation et au bilan des interventions auprès des jeunes) ; les établissements peuvent de plus solliciter des subventions auprès d’institutions diverses (CAF, Conseils généraux,…), et, en dehors de certains entretiens rendus obligatoires ou Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 5 conseillés par la loi (entretiens pré et post IVG), demander une participation financière aux personnes qu’ils reçoivent. Il n’existe pas aujourd’hui d’évaluation de la mise en œuvre de ces dispositions au niveau départemental, ni à fortiori national Il serait souhaitable de faire une évaluation des sommes que l’ensemble des structures consacrent à cette activité, c’est à dire une évaluation de son coût pour la collectivité. I – 4 – b – La rémunération des conseillers conjugaux et familiaux : Les situations les plus diverses se rencontrent. D’un état de praticien bénévole engagé dans l’aide aux individus et aux familles dans un cadre associatif, le CCF est passé progressivement à l’exercice d’un métier dans un cadre organisé de manière législative et réglementaire, aspirant à être un salarié comme tout autre. Les CCF salariés le sont généralement sur la grille de rémunération de leur diplôme d’origine, car le métier de conseiller conjugal et familial ne bénéficie pas d’une reconnaissance statutaire dans le cadre d’emploi de la fonction publique territoriale, bien qu’il y soit répertorié, comme il l’est dans la nomenclature de l’ANPE. • Les CCF vacataires reçoivent une rémunération horaire. • Les CCF exerçant en libéral reçoivent des honoraires. Un CCF peut travailler partiellement dans plusieurs structures, et connaître des modes de rémunération différents dans chacune d’entre elles. II - LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES OU EN COURS II – 1 – Des nouvelles lois peuvent avoir une incidence sur le travail et sur les formations (initiale ou continue) des conseillers conjugaux et familiaux : II – 1 – a - Certains textes ont une incidence directe sur la fonction : Loi sur la contraception d'urgence et décret relatif à la délivrance aux mineurs des médicaments ayant pour but la contraception d'urgence (Loi du 13 Décembre 2000 et décret du 9 Janvier 2002). Loi relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception et textes d'application (Loi du 4 Juillet 2001). Cette loi: ⋅ allonge le délai légal de l'IVG de 10 à 12 semaines. ⋅ supprime l'obligation d'entretien social préalable à l'IVG pour une femme majeure, tout en stipulant que celui-ci est systématiquement proposé, et elle le maintient pour les jeunes femmes mineures non émancipées. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 6 ⋅ institue 3 séances annuelles d'information et d'éducation à la sexualité dons les écoles, les collèges et lycées. ⋅ institue une information et une éducation à la sexualité et à la contraception dans toutes les structures accueillant des personnes handicapées . ⋅ légalise la stérilisation volontaire. Ces textes ont d’ores et déjà et vont avoir encore une incidence en volume sur le travail de conseil conjugal et familial. En effet, en ce qui concerne la contraception d’urgence, le nombre de personnes reçues est en forte augmentation. Dans les centres de planification, il y a un effort pour offrir aux femmes et aux couples qui viennent pour cette contraception la possibilité d’avoir un entretien avec la conseillère conjugale, dans la perspective de choisir une contraception qui s’installe dans la durée. D’autre part, si le nombre d’entretiens pré-IVG diminue pour les personnes majeures avec la suppression de son obligation légale, l’incidence des termes de la loi dans les autres domaines de l’information et de l’éducation ne peut manquer d’accroître le volume d’activité. II – 1 – b – D’autres textes ont modifié le droit de la famille et peuvent avoir des incidences dans le domaine d'activité des conseillers conjugaux et familiaux de par leur incidence sur les relations intra-familiales Un nombre important de nouvelles lois sont apparues depuis 1994 dans le champ de la famille. C’est ainsi que plusieurs textes récents abordent les questions de filiations et d’origines : les lois relatives à la bioéthique du 29 Juillet 1994, qui portent sur le don des éléments du corps humain, sur l’assistance médicale à la procréation, sur le diagnostic prénatal et sur les empreintes génétiques, la loi du 5 Juillet 1996 portant modifications des dispositions sur l'adoption, et enfin la loi relative à l'accès aux origines des personnes adoptées et pupilles de l'état du 22 Janvier 2002. D’autres textes ont eu pour objet de modifier et de moderniser le droit de la famille : loi du 30 décembre 1996 instaurant le pacte de solidarité civil, loi sur la prestation compensatoire, loi du 3 Décembre 2001 sur les droits du conjoint survivant et des enfants adultérins, qui vise à protéger les droits du conjoint survivant et à introduire l’égalité successorale au profit des enfants naturels. Deux lois adoptées le 4 mars 2002 doivent être signalées : la loi relative à l'autorité parentale vise à permettre un exercice équilibré et conjoint de l’autorité parentale, quel que soit le statut des parents, ainsi qu’à renforcer leur rôle dans leur triple mission de protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité ainsi que d’assurer son éducation et de permettre son développement . La loi relative au nom de famille vise à intégrer le nom de la mère dans la détermination du nom patronymique Il convient, de plus, de signaler une loi en préparation sur le divorce. Enfin, il convient de rappeler l’importance que peut revêtir la convention internationale de droits de l’enfants, adoptée par les Nations Unies en 1989 et ratifiée par la France en 1990, et les deux textes fondateurs face au problème de l’enfance Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 7 maltraitée que sont la loi du 10 juillet 1989 sur la prévention des mauvais traitements à l’égard des mineurs et celle du 17 juin 1998 sur la prévention et la répression des infractions sexuelles envers les mineurs. Ainsi l’application de toutes ces nouvelles lois dessine un nouveau paysage dans le droit de la famille. Cela peut donner l’occasion, dans les familles, d’apparition de questions ou de difficultés : le recours à l’appui d’un conseiller conjugal peut aider les personnes à évaluer les implications juridiques de leurs situations, à comprendre où se situent les problèmes ou les difficultés, et à trouver les ressources ou les orientations pour les dépasser. II – 1 – c – Des dispositifs juridiques concernant le viol, les agressions sexuelles, les violences conjugales ont été institués Ces violences sont aujourd’hui mieux repérées. La prise en compte de l’importance de ces phénomènes par le législateur s’est accrue. Dans ces champs là, il existe des textes (dont la liste figure en Annexe IV), une politique et une jurisprudence. Sur l’ensemble de ces champs apparaît la question du secret professionnel. Il y a plusieurs niveaux :la confidentialité, le secret partagé, le signalement .Tout organisme de formation se doit de donner une formation claire et sans équivoque sur ces questions dans le cadre de la loi. II – 2 – De nouveaux dispositifs manifestent l’intégration du conseil conjugal et familial dans un contexte plus large de prise en compte de la famille et des liens de filiation : Le droit de la famille a été, comme on l’a vu, modifié récemment par une série de réformes. Ces textes, visant à favoriser l’exercice de l ’autorité parentale, ont participé à l’émergence de dispositifs tels les réseaux d’écoute, d’appui, et d’accompagnement des parents, la reconnaissance de la médiation familiale, et celle des points rencontre. Les conseillers conjugaux et familiaux ont leur place, et un rôle à jouer dans le développement de ces actions sur la famille, en articulation avec les autres professionnels, dont les médiateurs familiaux. II – 2 – a – Les réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents Suivant une logique de responsabilisation accrue des acteurs, nécessitant parallèlement un accroissement du soutien qui peut leur être apporté, les REEAP suivent les mutations de la société et, de ce fait, participent à la définition d’un nouveau paysage public. Les remontées d’information du terrain sur toutes les actions et les projets réalisés sur le territoire dans le cadre du développement de ces réseaux mettent en lumière la forte implication et le rôle important joué par les conseillers conjugaux et familiaux dans ces projets. II – 2 – b – La médiation familiale Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 8 L’importance croissante de la médiation familiale s’inscrit dans un mouvement qui met au premier plan le partage égal de l’autorité parentale et l’affirmation d’une responsabilité durable des deux parents, quelle que soit l’histoire de leur couple. La médiation familiale est un processus axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparations dans lequel un tiers impartial, indépendant et qualifié, le médiateur familial favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution. II – 2 – c –Les points rencontre Ils ont été créés pour que les enfants et les parents soient mis en situation de garder des liens concrets. Ils se proposent de servir de lieu de rencontre à un parent chez lequel l’enfant ne réside pas ordinairement et de point d’échange de l’enfant entre les parents. Le parent s’y sent sécurisé mais aussi responsabilisé face à son enfant: là encore, un tel dispositif offre aux parents la possibilité de prendre conscience de l’importance de leur rôle vis à vis de l’enfant. II – 3 - Les champs d’intervention du Conseil conjugal et familial s’élargissent: Divers facteurs concourent à amplifier le rôle des conseillers conjugaux et familiaux : • l’accroissement de la coopération et du partenariat avec l’éducation nationale (de l’école au lycée) au regard de la loi de Juillet 2001. Déjà en 1999 le groupe de travail du CSIS « Information, éducation des jeunes à la sexualité » avait reconnu « la nécessité d’une éducation à la sexualité qui doit être intégrée progressivement dans le champ éducatif allant de la petite enfance au jeune adulte, pour la fille et pour le garçon, à l’école et hors l’école ». Il avait été souligné que « cette éducation présuppose une cohérence et une capacité de réponses des éducateurs. Une qualification des acteurs de cette éducation est requise : tout intervenant doit avoir suivi une formation spécifique, initiale et continue ». Une copie des trois pages de préconisations du rapport de 1999 figure en Annexe V. • les besoins de lieux de parole concernant la vie familiale, conjugale et personnelle pour les adultes et les jeunes, de rencontres individuelles ou collectives ; • les demandes d’organismes de jeunes ou s’occupant de jeunes, ainsi que des organismes d’adultes, pour la formation des intervenants, et/ou pour des interventions directes auprès des publics concernés ; • Dans le cadre d’une politique de réduction des risques sexuels (MST, grossesses, violences,….), les actions avec les femmes et les jeunes les plus en difficulté de prévention, sur leurs lieux de vie, le travail en partenariat avec les structures susceptibles de toucher ces femmes (centres sociaux, foyers d’hébergement, associations caritatives…) ; Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 9 • le travail en réseau des différents acteurs de prévention concernés. La multiplicité des intervenants dans le domaine de la prévention nécessite un travail de lien. • Les rapports sociaux de sexe et la question de genre pénètrent toutes les sphères de réflexion sur les relations sociales, aussi bien professionnelles que familiales, et les conseillers conjugaux ne peuvent manquer d’y être associés. C’est la prise en compte des rapports sociaux de sexe qui entraîne une prise en compte accrue des violences dans le travail des conseillers conjugaux et familiaux. II – 4 - De nouvelles procédures relatives aux formations en travail social : II – 4 – a - Projet de déconcentration de la procédure d’agrément des organismes de formation en travail social au niveau régional (DRASS) Les formations à l’accueil informatif vers une éducation à la vie et au conseil conjugal et familial sont actuellement agréées par arrêté du ministre chargé des affaires sociales pour une durée de 3 ans, après avis d’une commission nationale composée de personnes qualifiées élues par l’assemblée plénière du CSIS ainsi que des représentants du ministère. Les derniers textes portant agrément ont été pris le 25 novembre 1998 par arrêté du ministre de l’emploi et de la solidarité. Une dizaine d’associations en bénéficiaient. Au terme normal de validité de cet agrément triennal, il a fallu en proroger la validité pour une période d’une année, le CSIS étant alors en phase de renouvellement et de nouvelles dispositions étant en cours d’élaboration. En effet, en vertu d’une disposition de la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre l’exclusion, portant spécifiquement sur la formation, la procédure d’agrément des organismes de formation en travail social doit être déconcentrée au niveau du préfet de région (DRASS). Le décret d’application, en cours d’élaboration, prévoira que l’organisme voulant bénéficier d’un agrément devra en faire la demande au DRASS. Il s’agira de répondre à un certain nombre de critères afin d’obtenir l’agrément qui sera délivré pour une durée de 6 ans par le préfet de région, sur proposition du DRASS. Les formations à l’éducation à la vie et au conseil conjugal et familial seraient ainsi inclues dans un cadre juridique commun à toutes les formations du social. Cela nécessitera une abrogation de l’arrêté de 1993 qui régissait la procédure nationale d’agrément qui leur était propre. Il faudra tenir compte de certaines particularités: notamment, l’existence de formations itinérantes ou ponctuelles en un lieu et à une période donnés, et leurs effectifs relativement restreints. Par ailleurs, il conviendra de veiller à ce que le fait que les agréments seraient désormais délivrés par le préfet de région (DRASS), et non plus au niveau du ministère, ne leur conféreraient pas une moindre considération aux yeux de partenaires extérieurs. Un cahier des charges spécifique à cette formation devra être élaboré. Il est de première importance qu’une partie des formateurs et des évaluateurs soient des praticiens du conseil conjugal et familial. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 10 II – 4 – c – Modalités de validation des acquis En application de la loi de modernisation sociale, il conviendra de prévoir les modalités de validation des acquis de l’expérience dans l’élaboration des textes de refonte de la formation du conseil conjugal et familial. Corrélativement, il est important de déterminer quel pourrait être le contenu du « cœur de métier », non susceptible d’équivalence, de même que, pour les CCF exerçant aujourd’hui, ce qui pourra être reconnu comme des « acquis » pour aller vers d’autres professions. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 11 CONCLUSION PROPOSITIONS AUTOUR DES FORMATIONS«ACCUEIL INFORMATIF VERS UNE ÉDUCATION A LA VIE»ET«CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL» 1 – Devenir de la formation «Accueil informatif vers une éducation à la vie». Le groupe de travail établit une différence entre les fonctions «Accueil informatif » et « Conseil conjugal et familial ». En effet, rappelons que la formation «Accueil informatif vers une éducation à la vie» ne conduit pas à un métier. C’est une formation qui sensibilise aux domaines où se nouent l’affectivité et la sexualité. Elle s’adresse à toute personne intéressée par les questions posées autour des différentes étapes de la vie, depuis son commencement jusqu’à sa fin. Pour toutes les personnes, salariées ou bénévoles, accueillant différents publics, cette formation permet de développer les capacités relationnelles et les savoirs en matière d’accueil et d’information auprès des individus, jeunes et adultes. Elle les initie également à un travail sur leurs propres attitudes et comportements. C’est une formation qui ouvre à la responsabilité pour soi et pour les autres. C’est une formation citoyenne. Dans le contexte actuel, il paraît judicieux que cette formation soit ouverte à un public plus large ( parents, enseignants, adultes relais, etc…) que les seuls personnels travaillant dans les CPEF et les EICCF, ce qui répondrait à une réelle demande. Cette ouverture à un public plus large devrait, pour permettre sa réalisation effective, s’accompagner d’une réduction du volume horaire de la formation. En tout état de cause, le programme de cette formation doit rester fixé par arrêté ministériel, la formation doit continuer à être dispensée par des organismes agréés par les pouvoirs publics, et son suivi validé doit continuer à être sanctionné par une attestation officielle. 2 – La formation «Conseiller conjugal et familial» Cette formation prépare quant à elle à un véritable métier, qui prend régulièrement en compte les évolutions sociétales et réglementaires constatées. Son champ d’intervention concerne les domaines de l’affectivité, de la relation et de la sexualité : il est vaste, puisque transverse par rapport à ceux d’autres professions à vocation sociale, familiale ou éducative. 2 – 1 – Objectifs de la formation Son objectif est multiple : il s’agit de former les futurs titulaires à: • l’animation de groupes de jeunes et d’adultes (éducation à la sexualité et à la vie relationnelle et affective en milieu scolaire, prévue par la loi du 4 Juillet 2001, Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 12 animation de groupes de parole de jeunes et d’adultes sur toutes les questions relatives à la vie affective, relationnelle et familiale, aide à la parentalité, .…) • l’entretien individualisé (IVG, contraception, MST, SIDA, aide psychologique, aide à la prise de décision,…..) • l’entretien de couple et de famille • au partenariat et au montage de projets. 2 –2 – Contenus de la formation Les situations vécues par les personnes rencontrées et le contexte devenant constamment plus complexes, le groupe de travail estime nécessaire d’adapter et améliorer la qualification des CCF en conséquence : il convient de faire une nouvelle appréciation des contenus et du volume de la formation tenant compte des évolutions récentes (lois, mœurs, connaissances, techniques et instruments, …). 2 – 3 – Accès à la formation L’accès direct à cette formation pourrait être ouvert aux personnes titulaires d’un diplôme professionnel ou universitaire de niveau égal ou supérieur à Bac+2 dans les domaines médical, para-médical, social, éducatif, psychologique, juridique ou d’animation, et ayant deux années d’expérience professionnelle, ou associative dans les champs pré-cités, avec une procédure d’entretien préalable. L’accès pourrait être ouvert aux personnes n’ayant pas ce profil. L’obtention de l’attestation d’aptitude à l’accueil informatif vers une éducation à la vie complétée d’au minimum 200 heures d’activité d’application, pourrait permettre l’accès à la formation de personnes ayant une formation de niveau Bac+2, ou bien pouvant faire valider les acquis d’une expérience professionnelle ou associative de 3 ans au moins dans le champ familial, médico-social ou éducatif, avec une procédure d’entretien préalable. 2 – 4 – Validation de la formation La validation de la formation pourrait se faire par étapes : • à la fin de chaque partie homogène • en fin de formation par la production d’un travail de synthèse soutenu devant un jury. Le suivi validé de la formation doit déboucher sur une qualification nationalement reconnue, donnant à ses détenteurs le titre de Conseiller conjugal et familial. 2 – 5 – Conditions d’exercice de la pratique Dans l’exercice de la profession, des obligations devraient être impérativement respectées : • une supervision régulière et obligatoire Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 13 • une analyse des pratiques • une formation continue • une remise à niveau en cas d’interruption de la pratique. Une fois officialisés les contenus de la formation de conseiller conjugal et familial et de la formation de médiateur familial, des équivalences doivent exister sur les contenus communs de formation. Des questions sont encore à étudier concernant l’organisation de la formation, en cursus linéaires ou en modules, les types et modalités d’équivalences selon les acquis déjà validés et les formations précédentes suivies, etc… Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 14 ANNEXE I GRILLES DES CHAMPS D’ACTIVITE Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 15 ANNEXE II BASES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES DU CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL • Loi n° 67-1176 du 28 Décembre 1967 modifiée, relative à la régulation des naissances, article 4, alinéa 1 Sur les établissements d’information, de consultation ou de conseil familial : « Un règlement d’administration publique déterminera les conditions de fonctionnement des établissements d’information, de consultation ou de conseil familial ». Sur les centres de planification ou d’éducation familiale : « Un règlement d’administration publique déterminera les modalités de l’agrément, par le ministre des affaires sociales, des centres de planification ou d’éducation familiale ». • Décret n°72-318 du 24 Avril 1972 portant application de l’article 4 de la loi susvisée, modifié par les décrets n°75-315 du 5 Mai 1975 et n°80-756 du 22 Septembre 1980 (Titre 1er). Comme le stipule la loi, - dans son Titre Ier il détermine les conditions de fonctionnement des EICCF, qui est subordonné à une déclaration à la préfecture ; il stipule qu’un arrêté ministériel précise les éléments relatifs à la formation des personnels ; - dans son Titre II il détermine les modalités d’agrément des centres de planification ou d’éducation familiale ; il stipule que les centres doivent « disposer au minimum pour leurs consultations, et de façon permanente, d’une personne compétente en matière de conseil conjugal et familial » ; il stipule qu’un arrêté fixera tous les éléments nécessaires à la demande d’agrément. • Circulaire du 23 Juillet 1973, dite « Circulaire Fontanet » • Loi n°75-17 du 17 Janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 16 • Décret n°92-784 du 6 Août 1992 relatif aux centres de planification ou d’éducation familiale : Ce décret sépare les centres entre ceux qui relèvent d’une collectivité publique et les autres, qui doivent demander un agrément au président du conseil général. • Décret n°93-454 du 23 Mars 1993 relatif aux établissements d’information, de consultation ou de conseil familial : « Les associations qui, dans le cadre des établissements d’information, de consultation ou de conseil familial déclarés selon la procédure visée au décret du 24 Avril 1972 susvisé accomplissent les missions prévues à l’article 2, bénéficient d’une aide financière de l’Etat. Cette aide est versée dans les conditions définies par une convention de cinq ans renouvelable, conclue entre l’Etat, représenté par le préfet du département, et chaque association». Les articles 2,3 et 4 précisent les missions (y compris les activités de médiation familiale) des EICCF et les contenus de la convention quinquennale. • Arrêté du 23 Mars 1993 relatif à la déclaration des EICCF. Il détermine ce que doit comporter la déclaration des EICCF. • Arrêté du 23 Mars 1993 relatif à la formation des personnels intervenant dans les centres de planification et dans les établissement d’information, de consultation ou de conseil familial. Il décrit les formations à l’Education à la vie relationnelle, affective, sexuelle et familiale (160 heures) et au Conseil conjugal et familial (400 heures). • Circulaire n°93-18 du 25 Mars 1993 : Son paragraphe III décrit le financement des conventions. • Circulaire n°95-13 du 28 Avril 1995. Elle précise les activités à développer par les EICCF et fixe le taux horaire de subvention à 45 Francs l’heure d’intervention, taux qui n’a pas été revalorisé depuis. • Loi du 4 Juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse détermine des conditions et des populations nouvelles pour le recours à l’IVG et à la contraception. • Circulaire du 24 Janvier 2002 revalorise le taux horaire de l’aide financière de l’Etat à 8 Euros pour les heures réalisées à partir du 2 Janvier 2002. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 17 ANNEXE III ESTIMATIONS DE LA DRESS Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 18 ANNEXE IV Dispositifs juridiques ayant une incidence sur l’exercice du conseil conjugal et familial Le viol et atteintes sexuelles ⋅ Art. 222-23 du code pénal. ⋅ 15 ans de réclusion criminelle. ⋅ La question de l'existence d'un viol entre époux s'est souvent posée. Les tribunaux ont longtemps estimé que le viol ne pouvait exister entre conjoints, le consentement des époux aux relations sexuelles étant présumé. ⋅ La Cour de cassation a estimé (dans un arrêt du 11 juin 1992) que la présomption de consentement ne vaut que jusqu'à preuve du contraire. ⋅ Il peut donc y avoir viol entre époux. L’inceste ⋅ L'inceste en tant que tel ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. ⋅ Mais: ⋅ le viol commis sur un mineur de moins de 15 ans; ⋅ le viol commis par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, est un viol aggravé. ⋅ L'auteur encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle. En outre: le fait, par un majeur, d'exercer sans contrainte, menace, ni surprise une atteinte sexuelle (autre que le viol) sur la personne d'un mineur de moins de 15 ans constitue une infraction aggravée quand elle est commise par un ascendant légitime naturel ou adoptif, ou par toute personne ayant autorité sur la victime. les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise commises sur un mineur de plus de 15 ans constituent un délit lorsqu'elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute personne ayant autorité sur la victime. Exemples retenus par la jurisprudence de personnes ayant autorité: - concubin de la mère - beau père - oncle à qui les mineurs avaient été confiés par les parents, en ayant une habitation commune avec les victimes. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 19 Violences conjugales Commettre des violences contre son conjoint ou son concubin ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à 8 jours ou n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail constitue délit (art. 222-13 du code pénal). ⋅ Les peines encourues sont: 3 ans d'emprisonnement et / ou 45 000 Euros d'amende Les infractions commises par le conjoint ou le concubin, sont aggravées. Leurs auteurs encourent des peines plus élevées. C'est le cas: Des violences ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours (art. 222-126° du code pénal) ⋅ Les peines encourues sont: 5 ans d’emprisonnement et / ou 75 000 Euros d’amende Des actes de torture et de barbarie (art. 222-3-6° du code pénal) ⋅ Les peines encourues sont: 20 ans de réclusion criminelle Des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner (art. 222-8-6° du code pénal) ⋅ Les peines encourues sont: 20 ans de réclusion criminelle Des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente (art. 222-10-6° du code pénal) ⋅ Les peines encourues sont: 15 ans de réclusion criminelle Il faut préciser que certaines infractions commises sur une victime particulièrement vulnérable notamment en raison d'un état de grossesse, sont aggravés, que la victime soit ou non la conjointe ou la concubine de l'auteur de l'infraction. Exemples: Viol, Agressions sexuelles La loi punit la révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire par état ou par profession. Exemple: médecin, assistante sociale… Mais dans certains cas, la loi impose ou autorise la révélation du secret. Ainsi, le secret n'est pas applicable à celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives, de privation ou de sévices y compris lorsqu'il s'agit d'atteintes sexuelles dont il a eu connaissance et qui ont été infligées à un mineur de 15 ans ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique. (art. 226-14 du code pénal). Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 20 ANNEXE V Eléments sur les projets de diplôme de médiateur familial Diplôme de médiateur familial: Le Conseil national consultatif de la médiation familiale créé par Arrêté du 8 Octobre 2001 a consacré une première phase de son activité à la création du diplôme de médiateur familial. Madame Sassier est venue exposer au groupe du CSIS les projets élaborés par le CNCMF. A partir de la définition retenue de la médiation familiale:«processus axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation dans lequel un tiers impartial indépendant et qualifié favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial, entendu dans sa diversité et son évolution», des principes ont été retenus: la médiation familiale n’est pas un premier métier, la durée de la formation en vue du diplôme serait de 560 heures, la formation devrait comprendre plusieurs blocs, dont 57 jours non susceptibles d’équivalence, avec sélection à l’entrée et à la sortie. Les organismes dispensateurs des formations pourraient organiser des complémentarités entre les formations à la médiation familiale et les formations au Conseil conjugal et familial. Les questions relatives à la médiation familiale et aux points rencontre sont traitées par l’administration des affaires sociales en articulation avec le ministère de la justice. Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 21 ANNEXE VI Préconisations du groupe du CSIS Information, éducation des jeunes à la sexualité Octobre 1999 Bureau Enfance-Famille –16 Octobre 2002 22