Port Vendres

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Port Vendres
HISTOIRE DE PORT VENDRES:
Fondée par les Phéniciens durant le VIe siècle avant JC, il s'agissait d'un port de commerce reliant le monde occidental
au monde oriental, en l'occurrence le seul du Roussillon. A la lisière maritime des Pyrénées, un caprice de la nature a
formé le port naturel de Port-Vendres, où les navigateurs grecs qui voulaient rallier Agde à Rosas avaient l'habitude de
faire halte par gros temps. Le site était déjà connu au VIII ème siècle avant J.C , comme en témoignent les nombreuses
épaves retrouvées à l'entrée du Port et aux alentours.
La ville doit son nom, Portus Vénéris, à la présence d'un temple dédié à Vénus, qui aurait dominé la crique.
En 1272, dans son testament, Jacques le Conquérant légua à l'enfant Jacques les Baléares, Montpellier, la Cerdagne et
le Roussillon. A propos du Roussillon, Jacques le Conquérant insista pour que son fils aménage un port à Portus
Vénéris. Après sa mort en 1276, le Royaume de Majorque fût constitué et conforment à la volonté de son père les
travaux furent menés à bien par Jacques 1er de Majorque. Mais à la fin du XV ème, tout était en ruines, ce qui a
engendré des travaux durant le XVIIIe siècle.
En 1700, devant la nécessité d'abriter de nombreux bateaux de guerre, il a été décidé de creuser un nouveau port de
galères, mais après les nombreuses difficultés auxquelles se sont retrouvés confrontés ingénieurs et terrassiers, ce
port a été abandonné en l'état en 1709 avant d'être repris en 1772 pour finir sa construction.
La commune de Port vendres a été créée officiellement en 1823 à partir de territoires des communes de Collioure et de
Banyuls sur mer. A la fin du XIXe siècle fut construit sur l'éperon rocheux au nord de Port-Vendres le fort Béar. Dans le
même temps on compléta le défense de la côte par les batteries côtières de la Mauresque et du cap Oullestrell. Ces deux
batteries de 1846 sont les ultimes représentantes, avec leurs mâchicoulis, des fortifications d’inspirations
médiévales. Les dernières fortifications de Collioure datent de 1871, juste après la guerre. On réalisa des routes
stratégiques contrôlant l’arrière pays, sur la fortification de la crête Madeloc, avec les batteries de la Galline, des
500 et de Taillefer, ainsi que la construction du fort Béar de Port-Vendres, au-dessus de cap du même nom.
Au cours de la Guerre de 39-45, Port Vendres failli subir de gros dégâts en 1944. Vers la fin de la guerre les allemands,
qui avaient pris position sur la côte rocheuse, préparaient une éventuelle retraite. La population pensait de plus en plus
fortement qu'un débarquement aurait lieu sur nos côtes, du moins des rumeurs circulaient. Le 19 août 1944 les
allemands fuient la région. Ne voulant pas abandonner des armes derrière eux, ils firent sauter leurs entrepôts de
munitions et d'armes. D'ailleurs le couvent des carmes, à Perpignan, perdit son toit sur un tel évènement. A PortVendres, ce sont les mines marines qui présentaient le plus gros danger. Heureusement pour la ville, toutes
n'explosèrent pas. Si ça avait été le cas, la ville n'existerait peut-être plus. Des leurs fuites les occupants voulurent
couvrir leurs arrières. Ils prirent la décision de faire sauter les quais de façon à compliquer les futurs débarquements
alliées. Ces quais seront reconstruits ultérieurement.
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PATRIMOINE DE PORT VENDRES:
Port Vendres possède plusieurs bâtiments ou monuments célèbres : L'obélisque, un ensemble architectural du XVIIIe
siècle construit par l'architecte Charles de Wailly, exactement commencé le 28 septembre 1780. Il est dédié au roi
Louis XVI. Son socle est orné de bas relief représentant les hauts faits de ce roi : l'abolition de l'esclavage,
l'indépendance de l'Amérique et le développement du commerce maritime.
L'hôtel Pams, l'actuelle mairie, date du XIXe siècle. L'Eglise Notre Dame Bonne Nouvelle fut consacré en 1888. Son
extérieur est de style romano byzantin et sa nef néo-gothique.
Le sémaphore de Port vendres fut fermé le 14 avril 1814, puis rétabli après sa modernisation en 1895 en tant
qu'observatoire météorologique. Il assurait la sécurité de la navigation durant le XIXe siècle.
Le monument Sidi Ferruch, élevé à l'occasion du centenaire de la présence française en Algérie (1830-1930) et ramené
en France en 1962, qui se trouve dans la cour de la redoute Béar.
Le Fort St Elme, est une place forte située au sommet d'une colline entre Collioure et Port Vendres. De part sa position
stratégique, il embrasse les deux villes et a une vue imprenable sur la mer. Au XIVe siècle les rois de Majorque firent
construire une tour de surveillance, la "Guardia" sur ce point de surveillance idéal. Il faut dire que leur château d'été était
à Collioure. Durant le XVe siècle on l'appelle régulièrement tour de St Elme. C'est en 1505 que commence les nouveaux
travaux dont le but est d’adapter le fort aux contraintes nouvelles de l’artillerie. En 1552 ils sont achevés,
l’architecte maître Ramiro livre la place à l'empereur Charles Quint. La tour initiale de St Elme est à présent
entourée d'une redoute. Puis en 1680 Vauban passe dans la région faire un aménagement des structures défensives
sous les ordres du roi de France Louis XIV. A cette époque, le Roussillon est passé à la France depuis 20 ans seulement
et la menace du voisin espagnole est toujours d'actualité malgré le traité des Pyrénées.
Le Fort Béar est une place forte située au sommet d'une colline entre Port Vendres et la baie de Paulilles, en direction
de Banyuls sur mer. Il se trouve donc un peu en arrière du fort St Elme. De part sa position stratégique, il embrasse les
deux villes et a une vue imprenable sur la mer. Il est situé à 206m d'altitude. Sa construction date de la fin du XIXe siècle,
bâti sur un édifice militaire de l'époque de Vauban. Son but était de verrouiller les frontières de la France, suite au plan
de Serré de Rivière. Il remplit sa fonction jusqu'au milieu du XXe siècle, époque durant laquelle fut installé une station
radio goniométrique (1949). En 1960 cette station fut dissoute pour faire place à un radome. Certains éléments
purement défensifs du fort furent détruits à partir de 1949. Ainsi les canons de fort calibre furent découpés et envoyés à
la ferraille. Les portes et fenêtres étaient équipés de crochets permettant de les verrouiller par de lourdes poutres
destinées à empêcher les obus d'y pénétrer. Ces crochets furent peu à peu retirés, inutiles. Le pont-levis, lui, était
toujours en état de marche en 1960. Il faut savoir qu'aujourd'hui ce fort appartient toujours à l'armée.
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Si vous désirez en savoir plus sur Port Vendres et ses environs, cliquez sur http://histoireduroussillon.free.fr/index.php
(Toute l'histoire de la région de la préhistoire à nos jours).
Distances: Port Vendres <->canet en roussillon 34kms/32 minutes
Port Vendres <-> rosas (Espagne) 55kms/1h
Port Vendres <-> carcassonne 154kms/1h40
Egalement vous trouverez toutes les informations pratiques sur le site de l'Office de Tourisme de Port Vendres, en
cliquant sur http://www.port-vendres.com/
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