PUBLICIT\311 : Les pharmaciens

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Mardi 19 janvier 2010
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Publié le 18/12/2009 à 18:40 - Modifié le 18/12/2009 à 18:46
Le Point.fr
08H28 JUSTICE - Prisons : Michèle Alliot-Marie
confie une mission à Pierre Botton
08H06 Réforme territoriale: site internet du PS
pour "défendre les territoires"
PUBLICITÉ
Les pharmaciens s'opposent de nouveau à Leclerc
devant un tribunal
Par Marc Vignaud
07H48 Après Mayotte, Sarkozy à La Réunion pour
ses voeux aux Français d'outre-mer
07H39 La création du très controversé conseiller
territorial devant le Sénat
21H47 Juppé: Sarkozy "a fait beaucoup de choses"
et "globalement, la France bouge"
20H04 RÉFORME - La création du très controversé
conseiller territorial mardi devant le Sénat
19H53 Voile intégral: Lefebvre pour interdire
l'accès aux prestations sociales
19H45 EXPULSIONS - Éric Besson dépasse les
objectifs fixés par Nicolas Sarkozy
Tout le flash info politique
Le deuxième sport de Leclerc sur la vente de médicaments non remboursés a suscité l'indignation des pharmaciens tout
comme le premier lancé en 2008© capture d'écran
VOS OUTILS
Imprimez
Réagissez
Le bras de fer entre le groupe de la grande distribution
Leclerc et les pharmaciens sur les médicaments non
remboursés n'en finit pas de rebondir. Dernier épisode en
date, la procédure engagée devant le tribunal de grande
Instance de Colmar (TGI) pour faire interdire une nouvelle
campagne multimédia du distributeur. Le TGI a mis sa
décision en délibéré au 21 janvier, après une audience
vendredi matin.
L'ACTUALITÉ EN IMAGES
Dans son nouveau spot lancé sur Internet fin novembre,
Leclerc réclame le droit de vendre "tous les médicaments
non remboursés à prix Leclerc". Une opération de lobbying
pour convaincre le gouvernement d'autoriser la vente de médicaments non remboursés en
grande surface, s'insurgent les pharmaciens.
REGARDEZ - Le spot incriminé
Haïti, ces vivants parmi les morts
Haïti dévastée
Guerre de succession au Medef
Le dernier hommage à Philippe Séguin
Les nouveautés high-tech en direct du CES de
Las Vegas
Voir plus de diaporamas
19/01/2010 08:57
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LES MOTS-CLÉS DE L'ACTUALITÉ
VOILE INTEGRAL HAITI
NELSON MANDELA CHINE
CANAL+ CANTAT
PHILIPPE SEGUIN FREE
REGIONALES 2010 VOITURE BELIER
AL QAEDA BRAQUAGE ALBERT II GLNF
MAROC IRAN YVES ROCHER GRIPPE A ALBERT CAMUS
EN VENTE ACTUELLEMENT
Leurs représentants - UDGPO (5.000 officines), Univers Pharmacie et Directlabo (1.800
pharmaciens) - ont donc choisi de tenter d'y mettre un terme en arguant qu'il s'agissait
d'une publicité contraire aux règles de la concurrence et de la communication loyale. Ils
s'appuient notamment sur le fait que la campagne renvoie sur le site Internet "Se soigner
moins cher", un nom qui suggère que les officines pratiquent des prix trop élevés. "Nous
voulons faire cesser cette campagne diffamante pour les pharmaciens. (...) Il faut arrêter de
dire qu'il n'y a pas de concurrence entre les pharmacies, il y a une concurrence farouche",
lâche Me Allouche, l'un des avocats des pharmaciens.
n° 1948 - 14 jan.
Nov.-déc. 2009
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Le gouvernement ne veut pas de la vente de médicaments en grandes surfaces
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La campagne n'est pas une publicité parce qu'elle "ne cite pas de produit et n'en propose pas
à la vente", rétorque le conseil de Leclerc. Conclusion de l'avocate, citée par l'AFP, "c'est de
l'information aux consommateurs".
Derrière cette passe d'armes se cachent en réalité des enjeux économiques et de sociétés
importants. Faut-il autoriser la vente de médicaments non remboursés dans les rayons des
grandes surfaces dans l'espoir de faire baisser les prix ? Pour l'heure, le ministère de la
Santé s'y refuse. Il a choisi, à l'été 2008, une solution alternative en autorisant la vente de
certains d'entre eux en libre-service devant les comptoirs des pharmacies. Des études
d'impact de cette mesure sur les prix doivent encore être menées pour en connaître les
effets réels.
En attendant, le combat judiciaire entre Leclerc et les pharmaciens va se poursuivre. Initiée
en septembre 2008, une procédure au fond à propos de la première campagne de Leclerc sur
les médicaments n'a toujours pas été tranchée par le TGI. Il a, en revanche, condamné le 21
avril le groupe Leclerc à retirer son premier spot en référé, une condamnation infirmée en
appel le 7 mai. L'affaire doit être tranchée en cassation.
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56 COMMENTAIRE(S)
juju007
sark lundi 21 décembre | 11:06
19/01/2010 08:57
PUBLICITÉ : Les pharmaciens s'opposent de nouveau à Leclerc devant un ... http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-12-18/publicite-les-pharma...
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[...] les études de pharmacie et celle de médecine ne sont pas les mêmes ! Ce sont 2 doctorats
différents ! Par conséquent, tu ne peux pas dire qu'un pharmacien est quelqu'un qui a raté ses
études de médecine ! Et pour ta gouverne je voudrais bien que les médecins sachent le dixième de
ce que savent les pharmaciens sur les médicaments, cela éviterait bien des aberrations ! Quant au
petit bourgois, je dois t'avouer que je ne suis pas forcément contre travailler chez Leclerc... je serais
mieux payé que dans une pharmacie de ville ! et sans payer de crédit de plus ! (la différence est
ailleurs... [...]) Ensuite [...] : le chiffre d'affaires d'une pharmacie est absolument différent de celui
d'un cabinet de médecin, car le pharmacien achète ses médicaments, lui, alors que le médecin lui
n'achète strictement rien ! Il faut que tu parles en bénéfices ! Et là, je crois que actuellement les
médecins sont plus que très bien récompensés... à 22 euros le quart d'heure ;). [...]
Il faut des Leclerc lundi 21 décembre | 06:52
SARK
Un pharmacien c'est un petit bourgeois qui a raté ses études de médecine, disait mon père,
médecin. Quand il a épousé ma mère qui était pharmacienne (le coeur a ses...), il installa son
cabinet juste au-dessus de l'officine de ma mère. Son cabinet médical tournait à plein régime au plus
grand plaisir de ma mère qui se faisait une joie d'accueillir les clients de papa, ce qui a fait dire à
mon père un jour : tu vois mon fils, la France est le seul pays où rater ses études de médecine
rapporte plus que de les réussir car le chiffre d'affaires que fait ta mère dépasse celui de mon
cabinet. Je vais finir par regretter d'avoir réussi les miennes. Mes parents sont en retraite
maintenant et cela n'empêche pas mon père de continuer de temps en temps à tempêter après les
pharmaciens.
je ne suis pas un mouton, MOI !
INSOLITE
23H28 Obama envoie son premier "tweet" en
visitant les locaux de la Croix-Rouge
22H07 Rio: y a t-il un conducteur dans le train?
21H40 La communauté urbaine de Marseille
condamnée pour une crotte
21H40 David Guetta, plus grand succès français à
l'export en 2009
19H38 Deux semaines de prison ferme pour avoir
harcelé les pompiers au téléphone
Tout le flash info insolite
Naïf, re dimanche 20 décembre | 21:33
Un exemple de hausse de prix : Lait: + 40 % Pain: + 30 % Médicaments non remboursés: - 3.3 %
C'est qui le voleur ?
Pemzec
Le juste prix à quand ? dimanche 20 décembre | 16:21
Si les pharmaciens n' avaient pas abusé, s' ils ne s" étaient pas gavés avec les prix des médicaments
en vente libre et non remboursés ils n'en seraient pas là ! Seulement ils ont eu de grandes dérives
pour vouloir vite s' enrichir sur le dos des malades ! Qui sème le vent récolte la tempête non ?
toto
Quelques points qui m'agacent dimanche 20 décembre | 15:34
J'ai lu tous les commentaires et il y a pas mal de choses qui m'agacent. 1_Catherine dans le post
pharmacie épicerie dit qu'elle n'a jamais entendu parler d'intoxication à l'étranger. A t'elle entendu
parler du diantalvic ? Le nombre d'intoxications avec ce médicament est bien supérieure en GB
qu'en France. Une rapide recherche sur internet permet de le vérifier. 2_J'ai lu plusieurs fois que les
pharmaciens ne cherchent que le profit. Évidemment, le pharmacien titulaire souhaite gagner de
l'argent avec son entreprise. Donnez moi le nom d'un entrepreneur qui souhaite avant tout déposer
le bilan... Ensuite, il devient de plus en plus difficile d'acheter une officine pour les jeunes
pharmaciens, il y a un endettement énorme, une charge de travail affolante, et un salaire pas
forcément important dans les premières années. Ça me semble donc pas illogique que le
pharmacien cherche à gagner de l'argent, pour peu qu'il respecte la déontologie du métier. Ensuite,
il ne faut pas s'y méprendre, il existe beaucoup plus de pharmaciens assistants que de pharmaciens
titulaires, et eux ne gagnent pas une fortune. Leur salaire est même règlementé et se trouve
facilement sur le net. Enfin, une officine fait vivre beaucoup de monde (pharmacien titulaire,
assistant, préparateur, femme de ménage, etc). Elle permet également d'accueillir et de former les
futurs pharmaciens et préparateurs via les stages (Leclerc le fera t'il ?). 3_J'en reviens au fait que le
pharmacien souhaite gagner sa vie. Mais que faites vous comme métier pour critiquer cela ?
Êtes-vous donc tous des bénévoles philanthropes ? 4_J'ai lu quelques articles parlant du fait que les
pharmaciens s'entendraient avec la sécurité sociale pour gagner un maximum d'euros. Certes. Mais
lorsque la sécu doit faire des économies, que fait-elle ? Elle dérembourse, et ce sont les
pharmaciens qui trinquent. La théorie qui dit que les médicaments non remboursés ne sont plus des
médicaments car ils sont jugés inefficaces est pour moi fausse. Je citerai juste l'exemple des
veinotoniques. 4_Enfin, je vais conclure sur une anecdote personnelle. Mon père a eu besoin d'un
médicament venant de la réserve hospitalière et ne pouvant pas aller le chercher, c'est le
pharmacien qui y est allé. S'il n'a pas travaillé ici dans l'intérêt du patient je n'y comprends plus rien
! PS : de grâce, arrêtez de dire que les pharmaciens vendent des poisons en étant parfaitement
conscients de cela. Ce n'est pas vrai, sauf si on s'accorde sur le fait que le médicament est un poison
(en fonction de la dose). Que pourrait-on dire des aliments vendus en grande surface dans ce cas
(sel, pesticides, anti-germinatif, etc) ?
chloe
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Pour Patrick dimanche 20 décembre | 13:03
Si vous entriez dans une pharmacie de garde la nuit vous verriez que ce ne sont justement pas les
urgences qui sont là (les vraies urgences vont dans un lieu qui leur est dédié "LES URGENCES" des
hôpitaux). Dans les pharmacies vous trouverez des papas qui n'ont plus de lait en poudre pour leur
enfant de 2 mois, etc. Croyez moi, je suis une grande migraineuse et lorsque je ne trouve plus rien
pour me soulager, mais que je ne veux pas "encombrer" les urgences je suis contente de trouver un
pharmacien, la nuit, qui puisse me conseiller sur les interactions entre tous les médicaments que j'ai
pu prendre pour essayer de calmer la douleur. Les pharmacies de garde, la nuit, délivrent plus de
médicaments sans ordonnance que les prescriptions des médecins.
patrick
Chloé juste questionnement dimanche 20 décembre | 10:32
Chloé, heureusement que les pharmacies ont quelques vertus, sinon elles auraient été balayées
depuis longtemps ! A l'heure de la rationalité, je m'étonne que les cabinets de médecine n'aient pas
sous la main les principaux médicaments, et que des pharmacies d'urgences ne soient pas
accessibles dans les hôpitaux et cliniques. De plus vous êtes de mauvaise foi, car il ne s'agit que de
la parapharmacie, des médicaments non remboursés qui n'entrent pas dans l'urgence ! Que la
19/01/2010 08:57
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profession en position de monopole et de marché captif, qui est principalement rémunérée par les
caisses publiques, qui contribue à une gigantesque consommation de produits chimiques
parfaitement inutiles, se recadre sous la pression , c'est un bien pour tous !
coincoin
@JIP445 dimanche 20 décembre | 07:19
Vous dites cela car vous ne connaissez pas le secteur. Quand l'Etat rembourse un soin ou un
médicament, c'est lui qui en fixe le prix et la marge. Seulement l'Etat n'est pas un "patron" honnête
mais un "patron"esclavagiste. Pour certains actes médicaux, l'Etat impose des prix inférieurs à ceux
de la Roumanie ou du Vietnam ! Certaines professions médicales et la pharmacie se trouvent dans
une situation ubuesque. Le coeur de l'activité génère des pertes financières à cause de tarifs
imposés qui ne couvrent même pas la moitié des frais ! Alors pour pouvoir payer l'autre moitié des
frais et dégager un revenu de son travail, le médecin ou le pharmacien sont obligés pour l'un de
pratiquer des dépassements assez conséquents, pour l'autre de vendre plus chers les médicaments
non remboursés et de vendre de la parapharmacie ! Si l'Etat imposait le prix de vente de la Twingo
à Renault ou le prix de la laitue à Leclerc, Renault et Leclerc feraient la même chose que les
médecins et les pharmaciens : ils essaieraient de retrouver l'argent perdu par les prix imposés
ailleurs sur des produits libres. La démarche de Leclerc est foncièrement malhonnête. Leclerc veut
faire de la pharmacie mais uniquement sur la parie bénéficiaire sans avoir à supporter toute
l'activité à perte ou pas rentable de la pharmacie de quartier ! C'est une distorsion de concurrence
insoutenable qui soit aboutirait à la disparition d'un grand nombre de pharmacies de quartier, soit
obligerait à terme les pharmaciens à ne plus respecter les prix imposés sous peine de faillite. Au
final monsieur Leclerc ne ferait rien gagner au consommateur ! N'oublions pas que les grandes
surfaces ne sont pas des philanthropes. Elles nous font l'article sur le commerce équitable mais en
même temps elles imposent aux producteurs agricoles français des prix de marché inférieurs au prix
de revient. Drôle de conception de "l'équitabilité" ! Au final c'est le consommateur, au travers de
l'impôt finançant les subventions agricoles, qui paient la part du prix d'achat que la grande
distribution ne veut pas payer ! Pour rentrer dans le listing et les rayons d'un hyper, le producteur
doit payer. Il doit payer pour la mise en place physique en rayon, les campagnes de promotion et
doit laisser des marges arrières ! Comment voulez-vous dans ces conditions qu'il y ait une
concurrence loyale entre pharmaciens d'officine et grandes surfaces ? Mais là où Leclerc se trompe
c'est qu'il ne pourra pas faire autant pression sur les laboratoires pharmaceutiques. C'est un autre
monde bien plus puissant que la grande distribution française.
patrick
La pharmacie : un vrai binz dimanche 20 décembre | 02:48
On ne va pas jeter l'opprobre sur toute une profession, mais qu'elle fasse son ménage. L'ordre des
pharmaciens est une caste, qui contrôle le marché, beaucoup trop ne donnent jamais aucun conseil,
sont incapables de détecter de mauvaises associations de médicaments, car ce ne sont pas des
pharmaciens qui vendent, mais des salariés non diplômés, désolé, les pharmacies sont des
épiceries, des commerçants ordinaires à 80%, voire des groupes qui font du vrai business, quand ils
vendent des produits paramedicaux, la majorité n'ont jamais lu la composition, ne savent rien des
perturbateurs endocriniens qui rentrent dans leur composition, des nanotechnologies, ne lisent
même pas les revues médicales ou scientifiques. Tous la "para-pharmacie", les "médicaments" dé
remboursés doivent être en vente libre, tant mieux , si Leclerc fait baisser les prix du paracetamol
et oblige cette profession de vendeurs de chimie à revoir leur copie ! C'est étonnant comme les vrais
capitalistes, qui se payent une pharmacie en quelques années sont contre le marché libre, et
protègent leur juteuse distribution... Au demeurant, l'essentiel des médicaments vendus en
pharmacie pourraient simplement etre supprimés, combien de placebos, de comprimé tisanes, de
sirop inutiles, de crèmes polluantes, de gélules extrêmement coûteuses au vu de leur composition,
les pharmacies, c'est un sacré binz!la pensée unique, d'ailleurs, ils ont eu la peau des herboristes, ça
paye plus, les granules !
JIP445
dimanche 20 décembre | 00:30
Les pharmaciens, comme les agents du RER, n'ont rien à faire de l'intérêt des Français, mais
uniquement de leur propre intérêt. Tout ce qui ira dans les caisses de Leclerc n'ira pas dans leurs
caisses.
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