Des associations antiracistes pas très claires…
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Des associations antiracistes pas très claires…
Ces associations qui manipulent les Français Immigration. Bien qu’elles ne cessent de contrevenir à la loi, ces associations reçoivent tous les ans plus de 200 millions de subventions publiques pour saper ce qu’il reste des frontières nationales. « Des associations antiracistes pas très claires… « Il nous arrive d’enfreindre des lors que « l’acte reproché n’a donné lois injustes », revendique Richard lieu à aucune contrepartie directe ou Moyon, porte-parole de l’association indirecte ». RESF bénéficie du soutien Réseau éducation sans frontières d’apôtres de la bien-pensance comme (RESF). Pour ce prof d’histoire-géo Jeanne Balibar, Mathieu Amalric, qui ressemble comme une goutte d’eau Josiane Balasko, Charles Berling, ou à Raymond Domenech, ces « actes de encore Laurent Cantet. désobéissance civile » sont assimilables à ceux des médecins qui pratiquaient Le soutien de Josiane Balasko l’IVG avant que la loi ne l’autorise. Défense de Leonarda, l’adolescente Créée en 2004 par des enseignants rom expulsée en 2013 ; soutien à un avec le soutien du MRAP, de la LCR, groupe de « jeunes » migrants en du PC, d’ATTAC et autres organismes, Haute-Savoie ; mobilisation en faveur d’extrême gauche, RESF a pour objec- de Cheick Traoré, un lycéen ivoirien tif de régulariser les jeunes clandestins « sans-papiers » en région parisienne ; scolarisés en France. défense de sept familles originaires RESF s’est calcifié autour du slogan d’Albanie, d’Arménie, du Kosovo « Laissez-les grandir ici ». Opposé aux et du Maroc dans le Gers… RESF expulsions, même si les parents font n’est pas la seule association à lutter l’objet d’une décision de reconduite à en faveur de l’accueil des immigrés. la frontière, le collectif organise des De Hors la Rue (fondée par Miloud parrainages de « sans-papiers » en Oukili, un ancien clown de l’Ecole du jouant sur les subtilités de la loi de jan- cirque d’Annie Fratellini), au GISTI, vier 2013 qui a supprimé le délit d’aide sans oublier La Cimade, l’Anafé au séjour irrégulier des étrangers dès (Association nationale d’assistance 30 – Les enquêtes du contribuabLe n°8 – décembre 2014 / janvier 2015 aux frontières pour les étrangers), ou France Terre d’Asile, les associations subventionnées pour organiser le « grand remplacement », selon la formule de l’essayiste Renaud Camus, sont légion. Si l’on se fie au rapport d’un fonctionnaire de la police aux frontières (PAF) cité par Le Figaro en octobre dernier, près de 10 000 migrants en provenance de Syrie, de Lybie, d’Erythrée et d’autres territoires d’Afrique subsaharienne passent en France chaque mois après leur appontage à Lampedusa. Environ 40% de ces clandestins sont appréhendés par la PAF. Le reste essaie de gagner d’autres pays européens, comme l’Allemagne, ou séjourne clandestinement en France. Tous ces arrivants donnent du grain à moudre à ces associations qui demandent au gouvernement d’ouvrir plus largement les bras et de leur donner davantage de moyens. Selon Jean-Paul Gourévitch, spécialiste de l’Afrique et des migrations et auteur de plusieurs études pour Contribuables Associés sur le sujet (lire son entretien page 34), le montant des aides peut être estimé à 200 millions d’euros pour celles qui viennent en aide aux clandestins et de 230 millions pour celles visant l’intégration des migrants. Certains partis politiques soutiennent l’action de ces associations, comme le groupe écologiste au Sénat qui a, par exemple, pioché dans sa réserve parlementaire de 2013 pour verser 20 000 euros à l’Anafé, 15 000 euros à La Cimade, 10 000 euros à Citoyens du Monde ou encore 6000 euros à « Sortir du colonialisme ». Une hémorragie de militants Au fil des ans, ces associations tiersmondistes sont de plus en plus gourmandes, car elles sont victimes d’une hémorragie de militants. Selon des chiffres cités par Le Point, les effectifs Faute de forces vives, les associations antiracistes sont toujours plus demandeuses d’aides publiques. de la Ligue des droits de l’Homme sont ainsi passés de 100 000 (1930) à 10 000 (2013). Même déperdition pour SOS Racisme qui revendique 9000 adhérents, la Licra affirmant de son côté en compter 4000. Le MRAP arrive en queue de peloton avec environ 2000 adhérents revendiqués, un chiffre, dont beaucoup doutent. Faute de forces vives, ces associations ont toujours compté sur les contribuables pour les maintenir à flot. SOS Racisme a ainsi reçu, par exemple, 579 000 euros de subventions publiques en 2009, pour seulement 18 669 euros de cotisations (voir notre enquête « SOS Racisme ou la dictature des potes », Les Dossiers du Contribuable n°11, février 2013). Pour mettre du beurre dans les épinards, des organismes comme le MRAP, se sont fait une spécialité des procès en sorcellerie et empochent de confortables pénalités lorsque les tribunaux leur donnent raison. Enfants, adultes, familles, malades : à chaque association sa spécialité. Si RESF se consacre à la défense des jeunes, l’Anafé est plus œcuménique. Son objectif est de veiller au respect des droits des étrangers dès qu’ils pointent le nez à la frontière et de tout faire pour en accueillir le maximum. Ses militants arpentent les zones d’attente où les migrants en situation irrégulière sont cantonnés afin d’y traquer des « dysfonctionnements ». Ils demandent la fin des privations de liberté à la frontière pour tous les mineurs isolés, demandeurs d’asile ou non, en estimant que les zones de retenue constituent « l’angle mort de la République ». En février, l’Anafé a soutenu six femmes honduriennes et uruguayennes qui avaient porté plainte pour violences policières dans la zone d’attente de Roissy. En juillet dernier, l’association a réclamé la Les enquêtes du contribuabLe n°8 – décembre 2014 / janvier 2015 – 31 Ces associations qui manipulent les Français Photo : D.R. Les associations antiracistes plus récents, le groupement s’est joint en 2013 à trois autres associations pour porter plainte contre la Marine nationale que ces belles âmes soupçonnaient de ne pas avoir porté secours aux survivants d’une barcasse de migrants dérivant au large de Tripoli. Motif de la plainte : « Crime de guerre par non-assistance à personne en danger ». Une plainte contre la Marine nationale création d’une permanence d’avocats et des interprètes gratuits dans les zones d’attente afin que les migrants puissent immédiatement faire valoir leurs droits, aux frais du contribuable ! Doté d’un budget d’environ 700 000 euros par an, dont 35% d’aides publiques, le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) est un compagnon de route de l’Anafé mais aussi d’Act Up, de la CGT, de la LICRA, du MRAP, RESF... Outre les subventions qui lui sont allouées par l’Etat et les collectivités locales, il encaisse aussi celles d’organismes soutenus par les pouvoirs publics comme Emmaüs, le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD)… Avec cet argent public ou semi-public, le GISTI propose un service de consultations juridiques par téléphone et édite des livres, dont un « Guide de l’entrée et du séjour des étrangers en France ». Parmi ses faits d’armes les Jusqu’en 2009, La Cimade était le seul organisme autorisé à intervenir au sein des centres de rétention administrative, où elle assurait la défense des droits des étrangers contraints de quitter le territoire. Toujours plus ! En juin dernier, dans une tribune publiée en partenariat avec des universitaires, le GISTI a demandé à l’Union européenne de s’élever contre « la souffrance et la mort d’autres êtres humains », à qui l’on « refuse le droit de circuler librement parce qu’ils n’ont pas eu la chance de naître en Europe ». Bref, un appel à laisser tous les clandestins débarquer sur le Vieux Continent pour profiter des aides communautaires. L’action du GISTI est complétée par celle de La Cimade- Service œcuménique d’entraide, dont le budget est largement subventionné par les contribuables. Cette proportion a même atteint un plus haut historique de 74% avec le budget de 2007 (7,8 millions d’euros). Depuis les fonds publics représentent autour de 40% du total. Jusqu’en 2009, La Cimade était le seul organisme autorisé à intervenir au sein des centres de rétention administrative, où elle assurait la défense des droits des étrangers contraints de quitter le territoire. Elle a notamment cosigné un « courrier d’alerte » au Conseil de l’Europe pour protester contre les expulsions d’étrangers qui arrivent dans les départements d’outre-mer, dont Mayotte. En faisant mine d’oublier que, sous la pression d’une immigration incessante venue des Comores, l’hôpital de Mamoudzou est devenu la première maternité de France. A n’en pas douter, les associations d’aide aux « sans-papiers » sont devenues aussi néfastes que les réseaux de passeurs clandestins ! Fabrice Durtal 32 – Les enquêtes du contribuabLe n°8 – décembre 2014 / janvier 2015