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CHAMBRE AVEC VUE
Pièces pour quintette
de cuivres
PAUL DUKAS
■
(1865-1935)
Fanfare pour précéder
La Péri
LUDWIG MAURER
(1789-1878)
■ Trois
pièces
VICTOR EWALD
(1860-1935)
■ Quintette
n°1
Pièces pour soprano et
quintette de cuivres
IGOR STRAVINSKY
(1882-1971)
■ Pastorale
(Arrangement : Naoki Tsurusaki)
■ Four
Cat’s Cradle Songs
(Quatre berceuses du chat)
(Arrangement : Eric Le Chartier)
■ Tilimbom
(Arrangement : Naoki Tsurusaki)
■ Mavra
Ouverture
(Arrangement Naoki Tsurusaki,
pour quintette seul)
■ Chanson
de Parasha
ANTHONY PLOG
(né en 1947)
■ Four
Sierra Scenes
Musiciens de l’Orchestre
de l’Opéra de Lyon :
Luc Delbart
Pascal Savignon
trompette
Marianne Tilquin
cor
Eric Le Chartier
trombone
Maxime Duhem
tuba
Sophie Lou
soprano
(Quatre scènes de la sierra)
GEORGE GERSHWIN
(1898-1937)
■ Porgy
and Bess :
deux negro spirituals
(Arrangement : Eric Le Chartier)
JUIN 07
DI 3 11H30
Le quintette de cuivres est à l’honneur pour ce dernier concert de la saison de musique
de chambre de l’Opéra de Lyon : deux trompettes, un cor, un trombone et un tuba, des sonorités
expressives, tour à tour chaudes, brillantes et profondes. Le programme d’aujourd’hui propose de découvrir les deux grandes voies sur lesquelles, au fil du temps, s’est développé le répertoire du quintette
de cuivres : les compositions originales et les transcriptions.
La fanfare qui ouvre La Péri, poème dansé de Paul Dukas est comme le portique de ce concert :
“hiératique, sur la majesté de ses lents accords, elle est puissamment scandée par les cuivres“.
Suivent les œuvres originales de deux compositeurs qui s’inscrivent dans le romantisme, Ludwig
Maurer et Victor Ewald. Tous deux ont écrit pour le quintette de cuivres à une époque – le XIXe
siècle – où cette formation était rarement mise à l’honneur.
Dans le prolongement des représentations du Rake’s Progress à l’Opéra de Lyon, les musiciens proposent un florilège de l’œuvre du “Prince Igor“ qui aimait particulièrement les cuivres : des transcriptions
pour un ensemble tout à fait original puisqu’un soprano se joint au quintette de cuivres.
Une délicieuse Pastorale sans parole (1907) ; les Berceuses du chat (1916) – quatre petites mélodies : Sur le poêle, Intérieur, Dodo, Ce qu’il a dit le chat ; Tilimbom, une des Trois histoires pour enfants (1917), qui évoque des chèvres réfugiées sur l’herbe et chantant avec des poules et des chats,
après l’incendie de leur étable ; deux extraits de Mavra, court opéra-bouffe qui marque la fin de la
période russe et le début de la période néo-classique de Stravinsky. ■
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