ROMÉO ET JULIETTE - Orchestre Philharmonique Royal de Liège

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ROMÉO ET JULIETTE - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
1 €
LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE - PRESTIGE
ROMÉO ET JULIETTE
CHOPIN,
Concerto pour piano et orchestre n° 1
en mi mineur op. 11
(1830) → env. 40’
2. Romance (Larghetto)
BERLIOZ,
Roméo et Juliette op. 17,
symphonie dramatique d’après la
tragédie de Shakespeare.
Paroles d’Émile Deschamps (1839)
(extraits) → env. 60’
3. Rondo (Vivace)
PREMIERE PARTIE (extrait)
Benedetto Lupo,
piano
(Combats – Tumulte – Intervention du Prince)
1. Allegro maestoso
1. Introduction
DEUXIEME PARTIE (extraits)
2. Roméo seul (Tristesse – Bruits lointains de
PAUSE
Concert et de Bal – Grande Fête chez Capulet)
3. Scène d’amour
4. La Reine Mab ou la Fée des Songes (Scherzo)
TROISIEME PARTIE (extraits)
5. Roméo au tombeau des Capulet (Invocation –
Réveil de Juliette. Joie délirante, désespoir –
Berlioz
Dernières angoisses et mort des deux amants)
6. Finale* (Serment de réconciliation :
« Jurez donc par l’auguste symbole »)
Roger Joakim*, basse | Marian Taché, concertmeister
Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Patrick Davin, direction
LES SAMEDIS EN FAMILLE
CHOPIN
SAMEDI 19 MARS 2016 (16H)
CHOPIN, Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi mineur op. 11 (1830)
1. Allegro maestoso
2. Romance (Larghetto)
3. Rondo (Vivace)
Benedetto Lupo, piano | Marian Taché, concertmeister
Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Patrick Davin, direction
Pierre Solot, présentation
AVEC LE SOUTIEN DE
VENDREDI 18 ET SAMEDI 19 MARS 2016 ROMÉO ET JULIETTE [PROGRAMME 21]
VENDREDI 18 MARS 2016 (20H)
C
réé au Théâtre de Varsovie, en 1830, le Premier Concerto pour piano de Chopin voit
le jour dans une Pologne révolutionnaire sur le point de s’affranchir de la domination
russe. C’est aussi le dernier concert de Chopin en Pologne : il ne reverra plus sa terre
natale. Son concerto a été repris au cinéma dans The Truman Show de Peter Weir (1998)
comme dans Le pianiste de Roman Polanski (2002).
Un hymne à l’amour « Made in France » : celui de Berlioz, inconditionnel de Shakespeare et de
Roméo et Juliette adapté en 1839 en une gigantesque « symphonie dramatique » avec chœurs
et solistes. Au concert, cette œuvre fiévreuse et expérimentale, à mi-chemin entre cantate et
opéra, est souvent limitée à ses seules composantes orchestrales.
CHOPIN CONCERTO POUR PIANO N° 1 (1830)
TOURNÉE EUROPÉENNE. En 1829, Chopin
PASSION POUR LE PIANO. Comblé par les
sonorités subtiles et délicates du piano, Frédéric
Chopin (1810-1849) n’a pratiquement composé
que pour cet instrument. Les documents de
l’époque louent le lyrisme et la facilité de son
jeu, l’extrême délicatesse de son toucher, son
usage raffiné de la pédale. Au point que toute
son œuvre résulte de son exploration inlassable des ressources de cet instrument. À deux
reprises pourtant, Chopin va tenter d’en élargir
le champ sonore en lui adjoignant une formation
orchestrale.
2
— 19 ans — vient tout juste de s’affranchir de son
maître vénéré, Joseph Elsner. Il est sur le point
de quitter Varsovie pour se faire entendre à travers l’Europe. Pour vanter ses mérites de compositeur et d’interprète, il décide d’entreprendre
un grand Concerto pour piano en fa, lequel
sera créé en mars. Fort du succès remporté
par ce dernier, il en compose un second en mi,
dont les deux premiers mouvements sont achevés au mois de mai 1830, et le finale au mois
d’août. Il s’agit du Concerto n° 1, qui sera créé en
septembre chez ses parents, avec un quatuor
à cordes. Sa virtuosité l’effraye quelque peu :
« Devant lui, je me trouve aussi ignorant qu’à
l’époque où je ne connaissais rien encore du
clavier… Il est tellement original que je crains
de ne pas arriver à l’apprendre » (22 septembre
1830). La première audition avec orchestre a lieu
le 11 octobre à Varsovie, juste avant que Chopin
ne parte en tournée pour Breslau, Vienne,
Munich et Stuttgart.
EN RÉALITÉ, LE SECOND. Les parties orchestrales du Concerto en fa ayant été égarées au
cours du voyage qui le conduisait à Paris, c’est
le Concerto en mi mineur que Chopin est forcé
de publier sous le titre de Premier Concerto, en
1833 chez l’éditeur parisien Schlesinger — le
Concerto en fa ne sera publié que trois ans
plus tard chez Breitkopf. L’œuvre est dédiée
au grand pianiste Kalkbrenner. S’ils portent la
marque du génie, les Concertos pour piano de
Chopin n’en demeurent pas moins des œuvres
de jeunesse dont les faiblesses résident essentiellement dans l’orchestration. Ainsi Fétis écrit-il
en 1832, après l’audition parisienne du Concerto
en fa : « … il y a de l’âme dans ses mélodies,
de l’imagination dans ses figurations et de l’originalité partout » ; en revanche, Berlioz déplore
que « … l’orchestre donne un accompagnement
dont le mieux qu’on puisse en dire est qu’il est
froid et pour ainsi dire inutile ». Si nombre de
compositeurs et de chefs d’orchestre ont tenté
d’en proposer des versions revues et corrigées
— à commencer par André Messager —, l’usage
veut aujourd’hui que l’on respecte davantage la
substance originale voulue par le compositeur.
L’audition parisienne du Concerto en mi fut donnée en 1832 en version pour piano et quintette
à cordes dans les salons de Pleyel. C’était le
premier concert de Chopin devant le tout-Paris.
Y assistaient notamment Liszt, Mendelssohn et
Kalkbrenner.
CÉLÈBRE
ROMANCE. Chopin lui-même
avouait sa prédilection pour le Concerto en mi,
dont il jouait volontiers le deuxième mouvement,
une magnifique Romance, au sujet de laquelle il
écrivit à son ami Titus : « Je n’y ai pas recherché
la force. C’est plutôt une romance calme et mélancolique. Elle doit faire l’impression d’un doux
regard tourné vers un lieu évoquant mille charmants souvenirs. C’est comme une rêverie par
un beau temps printanier, mais au clair de lune.
Aussi l’accompagnement est-il en sourdine… ».
Ce mouvement, éminemment romantique, est
précédé d’un Allegro maestoso dont la très
longue introduction orchestrale — un reproche
parfois adressé à Chopin — énumère tous les
thèmes avant que le piano ne les reprenne à son
compte. Le Concerto s’achève par un brillant
Rondo (Vivace) (refrain/couplets), exubérant
et plein de sève, où passent les accents d’une
« cracovienne », cette danse rapide issue de la
région de Cracovie, dans laquelle les couples
se frappent les talons l’un contre l’autre, crient
et chantent avec entrain.
À ÉCOUTER
CHOPIN, CONCERTO POUR PIANO N° 1
wKrystian Zimerman (piano et direction), Orchestre symphonique de Pologne (DGG)
wMartha Argerich, Orchestre symphonique de Londres, dir. Claudio Abbado (DGG)
wEmil Gilels, Orchestre de Philadelphie, dir. Eugene Ormandy (SONY)
wMurray Perahia, Orchestre philharmonique de New York, dir. Zubin Metha (SONY)
wAlexandre Weissenberg, Orchestre des concerts du Conservatoire,
dir. Stanisław Skrowaczewski (EMI)
CHOPIN, ŒUVRES POUR PIANO ET ORCHESTRE
wNelson Goerner, Orchestre du 18e siècle, dir. Frans Brüggen
(INSTITUT CHOPIN)
BERLIOZ, ROMÉO ET JULIETTE
wSeiji Ozawa, Orchestre Symphonique de Boston (DGG)
wColin Davis, Orchestre Symphonique de Londres (LSO)
wColin Davis, Orchestre Philharmonique de Vienne (PHILIPS)
wPierre Boulez, Orchestre de Cleveland (DGG)
wCharles Munch, Orchestre Symphonique de Boston (RCA)
wJohn Eliot Gardiner, Orchestre révolutionnaire et romantique (PHILIPS)
wCharles Dutoit, Orchestre Symphonique de Montréal (DECCA)
wLorin Maazel, Orchestre Philharmonique de Vienne (DECCA)
3
BERLIOZ ROMÉO ET JULIETTE (1839) (EXTRAITS)
tion du Serment final conservant l’intervention
d’une basse soliste.
« Berlioz composa d’autres œuvres inspirées de Shakespeare, telles que l’opéra Béatrice et
Bénédict et l’ouverture Le Roi Lear mais aucune n’est aussi vigoureusement conçue, aussi
pleine d’imagination et de vie que Roméo et Juliette. Son organisation magistrale fait
d’elle le mariage suprême de la symphonie et du drame. » (Philippe Danel)
INTRODUCTION (Combats – Tumulte –
Intervention du Prince). La Symphonie s’ouvre
par un fugato (sorte de fugue moins stricte) à
l’énergie dévastatrice, qui plonge d’emblée l’auditeur au cœur de la haine opposant les deux
familles : les Capulet et les Montaigu. La rixe est
à son comble lorsque retentissent les cuivres
traduisant l’intervention solennelle du Prince de
Vérone, qui bannit Roméo.
C’EST DURANT L’ÉTÉ 1827, alors qu’une
troupe anglaise débarque au Théâtre de
l’Odéon, à Paris, pour représenter Hamlet et
Roméo et Juliette, qu’Hector Berlioz (18031869) éprouve un double coup de foudre pour
Shakespeare et pour l’interprète féminine qui
incarne Ophélie et Juliette, la jeune actrice irlandaise Harriet Smithson. On sait que la passion
pour cette dernière conduira Berlioz à composer sa célèbre Symphonie fantastique en 1830
et à épouser l’actrice en 1833. L’année suivante,
Berlioz reçoit de Paganini la commande de sa
Symphonie concertante « Harold en Italie », destinée à mettre en valeur l’alto Stradivarius que
possédait le virtuose. D’abord déçu, Paganini
prendra finalement pleine conscience de la
valeur de cette œuvre au point de considérer
Berlioz comme le seul symphoniste digne de
reprendre le flambeau de Beethoven. Le 16 décembre 1838, il fait don à Berlioz d’une somme
de 20.000 francs, somme colossale correspondant à peu près à trois fois le salaire annuel d’un
professeur d’université. Cette manne inespérée
permet à Berlioz de réduire ses activités de
critique musical et d’aborder sereinement la
composition d’une grande œuvre symphonique
inspirée du Roméo et Juliette de Shakespeare.
Entreprise en janvier 1839, l’œuvre est achevée
en septembre et créée le 24 novembre 1839 à
Paris, en présence de Wagner qui déclare avoir
beaucoup appris de cette expérience. Le texte
d’Émile Deschamps (1791-1871) est écrit d’après
une adaptation française de David Garrick
(1717-1779), auteur britannique d’ascendance
française. L’œuvre, qui fait appel à un grand
orchestre, des chœurs et trois solistes (mezzosoprano, ténor et basse), s’inscrit dans le sillage
de la Neuvième Symphonie de Beethoven et
réalise une synthèse parfaite entre l’approche
dramatique et l’approche symphonique. Après
4
l’échec de son opéra Benvenuto Cellini, Berlioz
choisit sciemment de ne pas composer un opéra mais une « symphonie dramatique » dans laquelle les rôles principaux ne sont pas incarnés
par des solistes mais sublimés par la musique
pure : « On ne se méprendra pas sans doute
sur le genre de cet ouvrage. Bien que les voix y
soient souvent employées, ce n’est ni un opéra
de concert ni une cantate, mais une symphonie avec chœur. Si le chant y figure presque
dès le début, c’est afin de préparer l’esprit de
l’auditeur aux scènes dramatiques dont les
sentiments et les passions doivent être exprimés par l’orchestre […] [La] dernière scène de
la réconciliation des deux familles est seule
du domaine de l’opéra ou de l’oratorio […]. Si,
dans les scènes célèbres du jardin et du cimetière, le dialogue des amants, les apartés de
Juliette et les élans passionnés de Roméo ne
sont pas chantés, si enfin les duos d’amour
et de désespoir sont confiés à l’orchestre, les
raisons en sont nombreuses et faciles à saisir.
C’est d’abord […] parce que les duos de cette
nature ayant été traités mille fois vocalement
et par les plus grands maîtres, il était prudent
autant que curieux de tenter un autre mode
d’expression. C’est aussi parce que la sublimité même de cet amour en rendait la peinture si
dangereuse pour le musicien, qu’il a dû donner
à sa fantaisie une latitude que le sens positif
des paroles chantées ne lui eût pas laissée, et
que recourir à la langue instrumentale, langue
plus riche, plus variée, moins arrêtée, et, par
son vague même, [lui parut] incomparablement
plus puissante en pareil cas ».
SANS VOIX. En conséquence, le centre de la
Symphonie — qui concentre le nœud du drame
— est essentiellement confié à l’orchestre sans
les voix. C’est l’intégralité de ces pages symphoniques que nous entendons ce soir, à l’excep-
ROMÉO SEUL (Tristesse – Bruits lointains de
Concert et de Bal – Grande Fête chez Capulet).
Roméo erre « tristement à l’entour du palais »
d’où s’échappent des bribes de musique festive
(hautbois solo). La progression s’établit graduellement au départ de l’introduction lente jusqu’à
l’irruption de la fête au grand jour. Mais cette fête,
aussi vive soit-elle, est traversée par un sentiment
de contrariété qui semble annoncer un funeste
présage. Un motif chromatique, s’insinue jusqu’à
l’obsession, et la fin, bien qu’optimiste en apparence, ressemble à un simulacre.
SCÈNE D’AMOUR. C’est la scène du balcon,
vaste Adagio (tenant lieu de mouvement lent de
la Symphonie) où en dépit de l’absence de toute
parole, la musique semble traduire avec une
infinité de nuances les échanges amoureux :
Juliette confiant à la nuit son secret, la réponse
amoureuse de Roméo, l’animation du dialogue
entre les protagonistes, le grand monologue
de Juliette se déployant sur un nouveau thème,
la transformation du thème d’amour de Roméo
(sous l’angle de l’amour partagé), l’exaltation
réciproque puis l’évanouissement de la scène
dans la nuit…
LA REINE MAB OU LA FÉE DES SONGES.
C’est le Scherzo de la Symphonie, irrationnel,
léger, plein d’humour, traduisant l’atmosphère
fantastique qui baigne l’évocation de cette
« reine des fées », celle qui peuple l’imaginaire
des amants exaltés. Y alternent deux trios avec
le thème tournoyant du scherzo proprement dit.
À la fin, des tenues suraigües des cordes impriment un sentiment étrange, voire lugubre.
ROMÉO AU TOMBEAU DES CAPULET
(Invocation – Réveil de Juliette. Joie délirante,
désespoir – Dernières angoisses et mort des
deux amants). Climax du drame, c’est ici que
Roméo se précipitant au tombeau des Capulet,
croit à la mort de Juliette, qui n’est qu’endormie. La musique suit pas à pas l’action : désespéré, Roméo absorbe un poison au moment
où Juliette s’éveille ; un passage d’une exaltation inouïe réunit une dernière fois les deux
amants, avant que le poison ne fasse son effet
sur Roméo et ne conduise Juliette à se poignarder. La musique traduit la vie qui lutte pour se
maintenir, désespérément, puis se fige en soubresauts de plus en plus espacés…
FINALE (Serment de Réconciliation : « Jurez
donc par l’auguste symbole ») (soliste : Roger
Joakim, basse). Entorse à l’histoire originelle,
Berlioz conclut sa symphonie par une grande
fresque où les familles, voulant s’affronter une
dernière fois, sont admonestées par le Père
Laurence, tirant la leçon du drame et exhortant
les familles à se réconcilier.
ÉRIC MAIRLOT
LE PÈRE LAURENCE
Jurez donc par l’auguste symbole
Sur le corps de la fille et sur le corps du fils,
Par ce bois douloureux qui console,
Jurez tous par le saint crucifix,
De sceller entre vous une chaîne éternelle
De tendre charité, d’amitié fraternelle !
Et Dieu, qui tient en main le futur jugement,
Au livre du pardon inscrira ce serment.
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PATRICK DAVIN
DIRECTION
BENEDETTO LUPO
PIANO
ROGER JOAKIM
BASSE
PIERRE SOLOT
PRÉSENTATION
FORMÉ À LIÈGE, ancien élève de Pierre Boulez
DISCIPLE DE MICHELE MARVULLI et Pierluigi
Camicia (au Conservatoire Niccolò Piccinni de Bari,
sa ville natale) et de Nino Rota (au Conservatoire
de Naples), Benedetto Lupo poursuit sa formation auprès d’Aldo Ciccolini, Carlo Zecchi, Nikita
Magaloff, Jorge Bolet et Murray Perahia. En 1989,
sa victoire au Concours Van Cliburn le propulse
sur la scène internationale. Après des débuts en
ltalie à 13 ans dans le Concerto n° 1 de Beethoven,
il se produit en Europe, au Japon, aux États-Unis
(Los Angeles, Baltimore, Chicago, Philadelphie,
Oregon, Seattle, St. Louis, Utah, Virginie…), au
Canada et en Amérique du Sud. Considéré par
la presse internationale comme l’un des talents
les plus intéressants de sa génération, Benedetto
Lupo joue avec des chefs de renom international. Il a enregistré pour Teldec, BMG, VAI, Nuova
Era. Pour Arts, il a enregistré l’intégrale des
œuvres pour piano et orchestre de Schumann
avec l’Orchestre de la Suisse italienne et Peter
Maag, et pour Harmonia Mundi, le Concerto
Soirée de Nino Rota (2005), qui a obtenu cinq
prix internationaux, parmi lesquels un Diapason
d’Or. Benedetto Lupo enseigne le piano à l’Académie Sainte-Cécile de Rome et donne des masterclasses dans le monde entier. Depuis 2015, il
est « Académicien de Sainte-Cécile ». Derniers
concerts à la Salle Philharmonique : Festival
I ♥ Rachmaninov (2013) et Gala Piano (16 octobre
2014, avec Nelson Goerner, Alexander Gurning et
Philippe Cassard).
NÉ À LIÈGE dans une famille de musiciens,
PIANISTE, MUSICOLOGUE, conférencier et
Roger Joakim étudie le piano et les percussions
au Conservatoire de Liège, et le chant avec Jules
Bastin au Conservatoire de Bruxelles. Il se perfectionne ensuite avec Michel Trempont et travaille
en masterclasse avec Ruggero Raimondi. Lauréat
des Concours de Verviers et Marmande (près de
Bordeaux), il fait ses débuts à l’Opéra Royal de
Wallonie en 1996 et y chante dans L’Or du Rhin,
Don Giovanni, Faust, Ariane à Naxos, Carmen,
Manon, La Fanciulla del West, Tosca (2015). On
a pu l’entendre au Grand Théâtre de Luxembourg
dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, ainsi
qu’à l’Opéra de Monte-Carlo dans La Forza del
destino de Donizetti et Salomé de R. Strauss.
En février 2012, il faisait ses débuts à l’Opéra
de Bordeaux dans le La Petite Renarde rusée
de Janáček, et dans Salomé de R. Strauss pour
l’ouverture du nouvel auditorium. Parallèlement,
Roger Joakim se produit régulièrement en
concert en Belgique. Son répertoire s’étend
de la musique ancienne à celle d’aujourd’hui.
Y figurent différents oratorios, les Requiem de
Mozart, Verdi, Fauré, ainsi que le rôle d’Hérode
dans L’Enfance du Christ de Berlioz, la Passion
selon saint Matthieu de Bach, Le Messie de
Haendel… Avec l’OPRL et Jean-Pierre Haeck, il
a enregistré la Cantate « Comala » de Joseph
Jongen (Musique en Wallonie). Il a également
chanté dans la Grande Messe en do mineur de
Mozart sous la baguette de Louis Langrée..
écrivain, Pierre Solot collabore régulièrement
avec l’OPRL. Diplômé du Conservatoire Royal
de Bruxelles et du Centre européen de maîtrise pianistique Eduardo Del Pueyo (Genval), il
a étudié le piano avec Véronique Delemazure,
Teresa Escudero, Burkard Spinnler et JeanClaude Vanden Eynden. Nanti d’un Premier Prix
de piano, d’un Master de piano et d’un Premier
Prix de musique de chambre, il enseigne le piano
au Conservatoire Balthasar-Florence de Namur. Il
est aussi diplômé en musicologie de l’École des
Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (recherches sur la musique nord-américaine du début du XXe siècle et mémoire de fin de Master sur
le compositeur russe Alexandre Scriabine). Il est
également l’auteur de La Balade de Stiva Leko
(Prix du premier roman de l’association « Edit’O
Les éditions oléronaises », 2011) et d’un conte
pour comédien et orchestre à cordes (Comme
une larme sur un sourire), joué à de multiples
reprises en Belgique et en France. Pierre Solot
joue en Europe et en Asie (Belgique, France,
Royaume-Uni, Iran…). En plus de nombreux
concerts donnés seul, en musique de chambre
ou avec orchestre, il travaille et participe à divers
projets théâtraux avec le comédien Emmanuel
De Candido. Les spectacles qu’ils créent ensemble sont joués en Europe et jusqu’au MoyenOrient. Avec la pianiste Stéphanie Salmin, il forme
le Duo Solot. www.duo-pianistes.com
et de Peter Eötvös, invité régulier de l’OPRL,
Patrick Davin a été chef attitré de l’ensemble
L’Itinéraire (Paris), de l’ensemble Musiques
Nouvelles et du Chœur de Chambre de Namur, et
premier chef invité de l’Opéra de Marseille. Il est
Premier Chef invité de l’Opéra Royal de Wallonie,
Directeur musical de l’Orchestre Symphonique
de Mulhouse et professeur de direction d’orchestre au Conservatoire de Bruxelles (section
néerlandophone). Il dirige des orchestres en
Allemagne (Francfort, Brême, Stuttgart, Munich,
Mannheim, Mayence, Ludwigshafen, Düsseldorf),
en France (Paris, Lille, Rennes, Rouen, Lyon,
Nice, Montpellier, Toulouse), en Suisse (Genève,
Winterthur), aux Pays-Bas, en Espagne (Madrid,
Bilbao), en Autriche (Vienne)… Avec l’OPRL, il
a enregistré An die Nacht de Mernier (avec la
soprano Laure Delcampe, CYPRES) et l’intégrale
des Concertos pour violon de Vieuxtemps (avec
des solistes issus de la Chapelle Musicale Reine
Élisabeth, FUGA LIBERA). Il dirige des productions d’opéras à Bruxelles, Liège, Anvers, Paris,
Lyon, Marseille, Rennes, Toulouse, Monte-Carlo,
Genève, Berlin, Vienne, Hambourg… et collabore avec des solistes comme Natalie Dessay,
José Cura, José van Dam… Derniers concerts
avec l’OPRL : 21 novembre 2014 (Ars Musica :
Bernstein, Glass, Vermeersch, Adams) et 5 juin
2015 (L’Orchestre à la portée des enfants :
Pinocchio).
6
7
AGENDA
LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE
GRANDS INTERPRÈTES
LALOUM / MOZART
VENDREDI 25 MARS 2016 (20H)
ORCHESTRE
PHILHARMONIQUE
ROYAL DE LIÈGE
CRÉÉ EN 1960, l’Orchestre Philharmonique
Royal de Liège (OPRL) est la seule formation
symphonique professionnelle de la Belgique
francophone. Soutenu par la Fédération
Wallonie-Bruxelles (avec le concours de
la Loterie Nationale), la Ville de Liège et la
Province de Liège, l’OPRL se produit à Liège,
dans tout le pays et dans les grandes salles
d’Europe. Sous l’impulsion de ses Directeurs
musicaux Fernand Quinet, Manuel Rosenthal,
Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée,
Pascal Rophé et Christian Arming (depuis 2011),
l’OPRL s’est forgé une identité sonore au carrefour des traditions germanique et française. À
une volonté marquée de soutien à la création,
de promotion du patrimoine franco-belge, d’exploration de nouveaux répertoires s’ajoute une
politique discographique forte de plus de 80
enregistrements. Depuis près de 15 ans, l’OPRL
a pris le parti d’offrir le meilleur de la musique
au plus grand nombre, avec des formules originales comme les Music Factory, les Samedis
en famille ou les Concerts du chef. L’OPRL est
également soucieux de son rôle citoyen tout au
long de l’année, en allant vers des populations
plus éloignées de la culture classique. Ses saisons permettent d’inscrire des collaborations
importantes et régulières avec les autres formations orchestrales de Belgique ou d’Europe et
tous les acteurs culturels majeurs du quotidien.
www.oprl.be • www.facebook.com/orchestreliege • www.twitter.com/orchestreliege
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HAYDN, Symphonie n° 48 « Maria Theresia »
MOZART, Concerto pour piano n° 21
RESPIGHI, Vitraux d’église
Adam Laloum, piano
OPRL | John Neschling, direction
MUSIC FACTORY
COUP DE COLÈRE
MERCREDI 13 AVRIL 2016 (18H30)
CHOSTAKOVITCH, Symphonie n° 8 (extrait)
Œuvres de MOZART, BEETHOVEN,
STRAVINSKY, JOHN WILLIAMS
OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation
AVEC LE SOUTIEN D’ETHIAS
MUSIQUES ANCIENNES
LA FONTAINE DE VÉNUS
DIMANCHE 17 AVRIL 2016 (16H)
MARAIS, LAMBERT, BATAILLE, BOËSSET
La Fenice
Saskia Salembier, soprano, violon
Francisco Mañalich, viole de gambe
Nicolas Achten, clavecin
Jean Tubéry, cornets, flûtes, direction
ÉVÉNEMENT
PRÉSENTATION
DE LA SAISON
2016-2017
MARDI 26 AVRIL 2016 (20H)
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Christian Arming, direction
Daniel Weissmann, présentation
GRATUIT
DISTRIBUTION DES TICKETS DÈS LE 21 MARS