ROMÉO ET JULIETTE - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
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ROMÉO ET JULIETTE - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
1 € LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE - PRESTIGE ROMÉO ET JULIETTE CHOPIN, Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi mineur op. 11 (1830) → env. 40’ 2. Romance (Larghetto) BERLIOZ, Roméo et Juliette op. 17, symphonie dramatique d’après la tragédie de Shakespeare. Paroles d’Émile Deschamps (1839) (extraits) → env. 60’ 3. Rondo (Vivace) PREMIERE PARTIE (extrait) Benedetto Lupo, piano (Combats – Tumulte – Intervention du Prince) 1. Allegro maestoso 1. Introduction DEUXIEME PARTIE (extraits) 2. Roméo seul (Tristesse – Bruits lointains de PAUSE Concert et de Bal – Grande Fête chez Capulet) 3. Scène d’amour 4. La Reine Mab ou la Fée des Songes (Scherzo) TROISIEME PARTIE (extraits) 5. Roméo au tombeau des Capulet (Invocation – Réveil de Juliette. Joie délirante, désespoir – Berlioz Dernières angoisses et mort des deux amants) 6. Finale* (Serment de réconciliation : « Jurez donc par l’auguste symbole ») Roger Joakim*, basse | Marian Taché, concertmeister Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Patrick Davin, direction LES SAMEDIS EN FAMILLE CHOPIN SAMEDI 19 MARS 2016 (16H) CHOPIN, Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi mineur op. 11 (1830) 1. Allegro maestoso 2. Romance (Larghetto) 3. Rondo (Vivace) Benedetto Lupo, piano | Marian Taché, concertmeister Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Patrick Davin, direction Pierre Solot, présentation AVEC LE SOUTIEN DE VENDREDI 18 ET SAMEDI 19 MARS 2016 ROMÉO ET JULIETTE [PROGRAMME 21] VENDREDI 18 MARS 2016 (20H) C réé au Théâtre de Varsovie, en 1830, le Premier Concerto pour piano de Chopin voit le jour dans une Pologne révolutionnaire sur le point de s’affranchir de la domination russe. C’est aussi le dernier concert de Chopin en Pologne : il ne reverra plus sa terre natale. Son concerto a été repris au cinéma dans The Truman Show de Peter Weir (1998) comme dans Le pianiste de Roman Polanski (2002). Un hymne à l’amour « Made in France » : celui de Berlioz, inconditionnel de Shakespeare et de Roméo et Juliette adapté en 1839 en une gigantesque « symphonie dramatique » avec chœurs et solistes. Au concert, cette œuvre fiévreuse et expérimentale, à mi-chemin entre cantate et opéra, est souvent limitée à ses seules composantes orchestrales. CHOPIN CONCERTO POUR PIANO N° 1 (1830) TOURNÉE EUROPÉENNE. En 1829, Chopin PASSION POUR LE PIANO. Comblé par les sonorités subtiles et délicates du piano, Frédéric Chopin (1810-1849) n’a pratiquement composé que pour cet instrument. Les documents de l’époque louent le lyrisme et la facilité de son jeu, l’extrême délicatesse de son toucher, son usage raffiné de la pédale. Au point que toute son œuvre résulte de son exploration inlassable des ressources de cet instrument. À deux reprises pourtant, Chopin va tenter d’en élargir le champ sonore en lui adjoignant une formation orchestrale. 2 — 19 ans — vient tout juste de s’affranchir de son maître vénéré, Joseph Elsner. Il est sur le point de quitter Varsovie pour se faire entendre à travers l’Europe. Pour vanter ses mérites de compositeur et d’interprète, il décide d’entreprendre un grand Concerto pour piano en fa, lequel sera créé en mars. Fort du succès remporté par ce dernier, il en compose un second en mi, dont les deux premiers mouvements sont achevés au mois de mai 1830, et le finale au mois d’août. Il s’agit du Concerto n° 1, qui sera créé en septembre chez ses parents, avec un quatuor à cordes. Sa virtuosité l’effraye quelque peu : « Devant lui, je me trouve aussi ignorant qu’à l’époque où je ne connaissais rien encore du clavier… Il est tellement original que je crains de ne pas arriver à l’apprendre » (22 septembre 1830). La première audition avec orchestre a lieu le 11 octobre à Varsovie, juste avant que Chopin ne parte en tournée pour Breslau, Vienne, Munich et Stuttgart. EN RÉALITÉ, LE SECOND. Les parties orchestrales du Concerto en fa ayant été égarées au cours du voyage qui le conduisait à Paris, c’est le Concerto en mi mineur que Chopin est forcé de publier sous le titre de Premier Concerto, en 1833 chez l’éditeur parisien Schlesinger — le Concerto en fa ne sera publié que trois ans plus tard chez Breitkopf. L’œuvre est dédiée au grand pianiste Kalkbrenner. S’ils portent la marque du génie, les Concertos pour piano de Chopin n’en demeurent pas moins des œuvres de jeunesse dont les faiblesses résident essentiellement dans l’orchestration. Ainsi Fétis écrit-il en 1832, après l’audition parisienne du Concerto en fa : « … il y a de l’âme dans ses mélodies, de l’imagination dans ses figurations et de l’originalité partout » ; en revanche, Berlioz déplore que « … l’orchestre donne un accompagnement dont le mieux qu’on puisse en dire est qu’il est froid et pour ainsi dire inutile ». Si nombre de compositeurs et de chefs d’orchestre ont tenté d’en proposer des versions revues et corrigées — à commencer par André Messager —, l’usage veut aujourd’hui que l’on respecte davantage la substance originale voulue par le compositeur. L’audition parisienne du Concerto en mi fut donnée en 1832 en version pour piano et quintette à cordes dans les salons de Pleyel. C’était le premier concert de Chopin devant le tout-Paris. Y assistaient notamment Liszt, Mendelssohn et Kalkbrenner. CÉLÈBRE ROMANCE. Chopin lui-même avouait sa prédilection pour le Concerto en mi, dont il jouait volontiers le deuxième mouvement, une magnifique Romance, au sujet de laquelle il écrivit à son ami Titus : « Je n’y ai pas recherché la force. C’est plutôt une romance calme et mélancolique. Elle doit faire l’impression d’un doux regard tourné vers un lieu évoquant mille charmants souvenirs. C’est comme une rêverie par un beau temps printanier, mais au clair de lune. Aussi l’accompagnement est-il en sourdine… ». Ce mouvement, éminemment romantique, est précédé d’un Allegro maestoso dont la très longue introduction orchestrale — un reproche parfois adressé à Chopin — énumère tous les thèmes avant que le piano ne les reprenne à son compte. Le Concerto s’achève par un brillant Rondo (Vivace) (refrain/couplets), exubérant et plein de sève, où passent les accents d’une « cracovienne », cette danse rapide issue de la région de Cracovie, dans laquelle les couples se frappent les talons l’un contre l’autre, crient et chantent avec entrain. À ÉCOUTER CHOPIN, CONCERTO POUR PIANO N° 1 wKrystian Zimerman (piano et direction), Orchestre symphonique de Pologne (DGG) wMartha Argerich, Orchestre symphonique de Londres, dir. Claudio Abbado (DGG) wEmil Gilels, Orchestre de Philadelphie, dir. Eugene Ormandy (SONY) wMurray Perahia, Orchestre philharmonique de New York, dir. Zubin Metha (SONY) wAlexandre Weissenberg, Orchestre des concerts du Conservatoire, dir. Stanisław Skrowaczewski (EMI) CHOPIN, ŒUVRES POUR PIANO ET ORCHESTRE wNelson Goerner, Orchestre du 18e siècle, dir. Frans Brüggen (INSTITUT CHOPIN) BERLIOZ, ROMÉO ET JULIETTE wSeiji Ozawa, Orchestre Symphonique de Boston (DGG) wColin Davis, Orchestre Symphonique de Londres (LSO) wColin Davis, Orchestre Philharmonique de Vienne (PHILIPS) wPierre Boulez, Orchestre de Cleveland (DGG) wCharles Munch, Orchestre Symphonique de Boston (RCA) wJohn Eliot Gardiner, Orchestre révolutionnaire et romantique (PHILIPS) wCharles Dutoit, Orchestre Symphonique de Montréal (DECCA) wLorin Maazel, Orchestre Philharmonique de Vienne (DECCA) 3 BERLIOZ ROMÉO ET JULIETTE (1839) (EXTRAITS) tion du Serment final conservant l’intervention d’une basse soliste. « Berlioz composa d’autres œuvres inspirées de Shakespeare, telles que l’opéra Béatrice et Bénédict et l’ouverture Le Roi Lear mais aucune n’est aussi vigoureusement conçue, aussi pleine d’imagination et de vie que Roméo et Juliette. Son organisation magistrale fait d’elle le mariage suprême de la symphonie et du drame. » (Philippe Danel) INTRODUCTION (Combats – Tumulte – Intervention du Prince). La Symphonie s’ouvre par un fugato (sorte de fugue moins stricte) à l’énergie dévastatrice, qui plonge d’emblée l’auditeur au cœur de la haine opposant les deux familles : les Capulet et les Montaigu. La rixe est à son comble lorsque retentissent les cuivres traduisant l’intervention solennelle du Prince de Vérone, qui bannit Roméo. C’EST DURANT L’ÉTÉ 1827, alors qu’une troupe anglaise débarque au Théâtre de l’Odéon, à Paris, pour représenter Hamlet et Roméo et Juliette, qu’Hector Berlioz (18031869) éprouve un double coup de foudre pour Shakespeare et pour l’interprète féminine qui incarne Ophélie et Juliette, la jeune actrice irlandaise Harriet Smithson. On sait que la passion pour cette dernière conduira Berlioz à composer sa célèbre Symphonie fantastique en 1830 et à épouser l’actrice en 1833. L’année suivante, Berlioz reçoit de Paganini la commande de sa Symphonie concertante « Harold en Italie », destinée à mettre en valeur l’alto Stradivarius que possédait le virtuose. D’abord déçu, Paganini prendra finalement pleine conscience de la valeur de cette œuvre au point de considérer Berlioz comme le seul symphoniste digne de reprendre le flambeau de Beethoven. Le 16 décembre 1838, il fait don à Berlioz d’une somme de 20.000 francs, somme colossale correspondant à peu près à trois fois le salaire annuel d’un professeur d’université. Cette manne inespérée permet à Berlioz de réduire ses activités de critique musical et d’aborder sereinement la composition d’une grande œuvre symphonique inspirée du Roméo et Juliette de Shakespeare. Entreprise en janvier 1839, l’œuvre est achevée en septembre et créée le 24 novembre 1839 à Paris, en présence de Wagner qui déclare avoir beaucoup appris de cette expérience. Le texte d’Émile Deschamps (1791-1871) est écrit d’après une adaptation française de David Garrick (1717-1779), auteur britannique d’ascendance française. L’œuvre, qui fait appel à un grand orchestre, des chœurs et trois solistes (mezzosoprano, ténor et basse), s’inscrit dans le sillage de la Neuvième Symphonie de Beethoven et réalise une synthèse parfaite entre l’approche dramatique et l’approche symphonique. Après 4 l’échec de son opéra Benvenuto Cellini, Berlioz choisit sciemment de ne pas composer un opéra mais une « symphonie dramatique » dans laquelle les rôles principaux ne sont pas incarnés par des solistes mais sublimés par la musique pure : « On ne se méprendra pas sans doute sur le genre de cet ouvrage. Bien que les voix y soient souvent employées, ce n’est ni un opéra de concert ni une cantate, mais une symphonie avec chœur. Si le chant y figure presque dès le début, c’est afin de préparer l’esprit de l’auditeur aux scènes dramatiques dont les sentiments et les passions doivent être exprimés par l’orchestre […] [La] dernière scène de la réconciliation des deux familles est seule du domaine de l’opéra ou de l’oratorio […]. Si, dans les scènes célèbres du jardin et du cimetière, le dialogue des amants, les apartés de Juliette et les élans passionnés de Roméo ne sont pas chantés, si enfin les duos d’amour et de désespoir sont confiés à l’orchestre, les raisons en sont nombreuses et faciles à saisir. C’est d’abord […] parce que les duos de cette nature ayant été traités mille fois vocalement et par les plus grands maîtres, il était prudent autant que curieux de tenter un autre mode d’expression. C’est aussi parce que la sublimité même de cet amour en rendait la peinture si dangereuse pour le musicien, qu’il a dû donner à sa fantaisie une latitude que le sens positif des paroles chantées ne lui eût pas laissée, et que recourir à la langue instrumentale, langue plus riche, plus variée, moins arrêtée, et, par son vague même, [lui parut] incomparablement plus puissante en pareil cas ». SANS VOIX. En conséquence, le centre de la Symphonie — qui concentre le nœud du drame — est essentiellement confié à l’orchestre sans les voix. C’est l’intégralité de ces pages symphoniques que nous entendons ce soir, à l’excep- ROMÉO SEUL (Tristesse – Bruits lointains de Concert et de Bal – Grande Fête chez Capulet). Roméo erre « tristement à l’entour du palais » d’où s’échappent des bribes de musique festive (hautbois solo). La progression s’établit graduellement au départ de l’introduction lente jusqu’à l’irruption de la fête au grand jour. Mais cette fête, aussi vive soit-elle, est traversée par un sentiment de contrariété qui semble annoncer un funeste présage. Un motif chromatique, s’insinue jusqu’à l’obsession, et la fin, bien qu’optimiste en apparence, ressemble à un simulacre. SCÈNE D’AMOUR. C’est la scène du balcon, vaste Adagio (tenant lieu de mouvement lent de la Symphonie) où en dépit de l’absence de toute parole, la musique semble traduire avec une infinité de nuances les échanges amoureux : Juliette confiant à la nuit son secret, la réponse amoureuse de Roméo, l’animation du dialogue entre les protagonistes, le grand monologue de Juliette se déployant sur un nouveau thème, la transformation du thème d’amour de Roméo (sous l’angle de l’amour partagé), l’exaltation réciproque puis l’évanouissement de la scène dans la nuit… LA REINE MAB OU LA FÉE DES SONGES. C’est le Scherzo de la Symphonie, irrationnel, léger, plein d’humour, traduisant l’atmosphère fantastique qui baigne l’évocation de cette « reine des fées », celle qui peuple l’imaginaire des amants exaltés. Y alternent deux trios avec le thème tournoyant du scherzo proprement dit. À la fin, des tenues suraigües des cordes impriment un sentiment étrange, voire lugubre. ROMÉO AU TOMBEAU DES CAPULET (Invocation – Réveil de Juliette. Joie délirante, désespoir – Dernières angoisses et mort des deux amants). Climax du drame, c’est ici que Roméo se précipitant au tombeau des Capulet, croit à la mort de Juliette, qui n’est qu’endormie. La musique suit pas à pas l’action : désespéré, Roméo absorbe un poison au moment où Juliette s’éveille ; un passage d’une exaltation inouïe réunit une dernière fois les deux amants, avant que le poison ne fasse son effet sur Roméo et ne conduise Juliette à se poignarder. La musique traduit la vie qui lutte pour se maintenir, désespérément, puis se fige en soubresauts de plus en plus espacés… FINALE (Serment de Réconciliation : « Jurez donc par l’auguste symbole ») (soliste : Roger Joakim, basse). Entorse à l’histoire originelle, Berlioz conclut sa symphonie par une grande fresque où les familles, voulant s’affronter une dernière fois, sont admonestées par le Père Laurence, tirant la leçon du drame et exhortant les familles à se réconcilier. ÉRIC MAIRLOT LE PÈRE LAURENCE Jurez donc par l’auguste symbole Sur le corps de la fille et sur le corps du fils, Par ce bois douloureux qui console, Jurez tous par le saint crucifix, De sceller entre vous une chaîne éternelle De tendre charité, d’amitié fraternelle ! Et Dieu, qui tient en main le futur jugement, Au livre du pardon inscrira ce serment. 5 PATRICK DAVIN DIRECTION BENEDETTO LUPO PIANO ROGER JOAKIM BASSE PIERRE SOLOT PRÉSENTATION FORMÉ À LIÈGE, ancien élève de Pierre Boulez DISCIPLE DE MICHELE MARVULLI et Pierluigi Camicia (au Conservatoire Niccolò Piccinni de Bari, sa ville natale) et de Nino Rota (au Conservatoire de Naples), Benedetto Lupo poursuit sa formation auprès d’Aldo Ciccolini, Carlo Zecchi, Nikita Magaloff, Jorge Bolet et Murray Perahia. En 1989, sa victoire au Concours Van Cliburn le propulse sur la scène internationale. Après des débuts en ltalie à 13 ans dans le Concerto n° 1 de Beethoven, il se produit en Europe, au Japon, aux États-Unis (Los Angeles, Baltimore, Chicago, Philadelphie, Oregon, Seattle, St. Louis, Utah, Virginie…), au Canada et en Amérique du Sud. Considéré par la presse internationale comme l’un des talents les plus intéressants de sa génération, Benedetto Lupo joue avec des chefs de renom international. Il a enregistré pour Teldec, BMG, VAI, Nuova Era. Pour Arts, il a enregistré l’intégrale des œuvres pour piano et orchestre de Schumann avec l’Orchestre de la Suisse italienne et Peter Maag, et pour Harmonia Mundi, le Concerto Soirée de Nino Rota (2005), qui a obtenu cinq prix internationaux, parmi lesquels un Diapason d’Or. Benedetto Lupo enseigne le piano à l’Académie Sainte-Cécile de Rome et donne des masterclasses dans le monde entier. Depuis 2015, il est « Académicien de Sainte-Cécile ». Derniers concerts à la Salle Philharmonique : Festival I ♥ Rachmaninov (2013) et Gala Piano (16 octobre 2014, avec Nelson Goerner, Alexander Gurning et Philippe Cassard). NÉ À LIÈGE dans une famille de musiciens, PIANISTE, MUSICOLOGUE, conférencier et Roger Joakim étudie le piano et les percussions au Conservatoire de Liège, et le chant avec Jules Bastin au Conservatoire de Bruxelles. Il se perfectionne ensuite avec Michel Trempont et travaille en masterclasse avec Ruggero Raimondi. Lauréat des Concours de Verviers et Marmande (près de Bordeaux), il fait ses débuts à l’Opéra Royal de Wallonie en 1996 et y chante dans L’Or du Rhin, Don Giovanni, Faust, Ariane à Naxos, Carmen, Manon, La Fanciulla del West, Tosca (2015). On a pu l’entendre au Grand Théâtre de Luxembourg dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, ainsi qu’à l’Opéra de Monte-Carlo dans La Forza del destino de Donizetti et Salomé de R. Strauss. En février 2012, il faisait ses débuts à l’Opéra de Bordeaux dans le La Petite Renarde rusée de Janáček, et dans Salomé de R. Strauss pour l’ouverture du nouvel auditorium. Parallèlement, Roger Joakim se produit régulièrement en concert en Belgique. Son répertoire s’étend de la musique ancienne à celle d’aujourd’hui. Y figurent différents oratorios, les Requiem de Mozart, Verdi, Fauré, ainsi que le rôle d’Hérode dans L’Enfance du Christ de Berlioz, la Passion selon saint Matthieu de Bach, Le Messie de Haendel… Avec l’OPRL et Jean-Pierre Haeck, il a enregistré la Cantate « Comala » de Joseph Jongen (Musique en Wallonie). Il a également chanté dans la Grande Messe en do mineur de Mozart sous la baguette de Louis Langrée.. écrivain, Pierre Solot collabore régulièrement avec l’OPRL. Diplômé du Conservatoire Royal de Bruxelles et du Centre européen de maîtrise pianistique Eduardo Del Pueyo (Genval), il a étudié le piano avec Véronique Delemazure, Teresa Escudero, Burkard Spinnler et JeanClaude Vanden Eynden. Nanti d’un Premier Prix de piano, d’un Master de piano et d’un Premier Prix de musique de chambre, il enseigne le piano au Conservatoire Balthasar-Florence de Namur. Il est aussi diplômé en musicologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (recherches sur la musique nord-américaine du début du XXe siècle et mémoire de fin de Master sur le compositeur russe Alexandre Scriabine). Il est également l’auteur de La Balade de Stiva Leko (Prix du premier roman de l’association « Edit’O Les éditions oléronaises », 2011) et d’un conte pour comédien et orchestre à cordes (Comme une larme sur un sourire), joué à de multiples reprises en Belgique et en France. Pierre Solot joue en Europe et en Asie (Belgique, France, Royaume-Uni, Iran…). En plus de nombreux concerts donnés seul, en musique de chambre ou avec orchestre, il travaille et participe à divers projets théâtraux avec le comédien Emmanuel De Candido. Les spectacles qu’ils créent ensemble sont joués en Europe et jusqu’au MoyenOrient. Avec la pianiste Stéphanie Salmin, il forme le Duo Solot. www.duo-pianistes.com et de Peter Eötvös, invité régulier de l’OPRL, Patrick Davin a été chef attitré de l’ensemble L’Itinéraire (Paris), de l’ensemble Musiques Nouvelles et du Chœur de Chambre de Namur, et premier chef invité de l’Opéra de Marseille. Il est Premier Chef invité de l’Opéra Royal de Wallonie, Directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et professeur de direction d’orchestre au Conservatoire de Bruxelles (section néerlandophone). Il dirige des orchestres en Allemagne (Francfort, Brême, Stuttgart, Munich, Mannheim, Mayence, Ludwigshafen, Düsseldorf), en France (Paris, Lille, Rennes, Rouen, Lyon, Nice, Montpellier, Toulouse), en Suisse (Genève, Winterthur), aux Pays-Bas, en Espagne (Madrid, Bilbao), en Autriche (Vienne)… Avec l’OPRL, il a enregistré An die Nacht de Mernier (avec la soprano Laure Delcampe, CYPRES) et l’intégrale des Concertos pour violon de Vieuxtemps (avec des solistes issus de la Chapelle Musicale Reine Élisabeth, FUGA LIBERA). Il dirige des productions d’opéras à Bruxelles, Liège, Anvers, Paris, Lyon, Marseille, Rennes, Toulouse, Monte-Carlo, Genève, Berlin, Vienne, Hambourg… et collabore avec des solistes comme Natalie Dessay, José Cura, José van Dam… Derniers concerts avec l’OPRL : 21 novembre 2014 (Ars Musica : Bernstein, Glass, Vermeersch, Adams) et 5 juin 2015 (L’Orchestre à la portée des enfants : Pinocchio). 6 7 AGENDA LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE GRANDS INTERPRÈTES LALOUM / MOZART VENDREDI 25 MARS 2016 (20H) ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE CRÉÉ EN 1960, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) est la seule formation symphonique professionnelle de la Belgique francophone. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la Loterie Nationale), la Ville de Liège et la Province de Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans tout le pays et dans les grandes salles d’Europe. Sous l’impulsion de ses Directeurs musicaux Fernand Quinet, Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée, Pascal Rophé et Christian Arming (depuis 2011), l’OPRL s’est forgé une identité sonore au carrefour des traditions germanique et française. À une volonté marquée de soutien à la création, de promotion du patrimoine franco-belge, d’exploration de nouveaux répertoires s’ajoute une politique discographique forte de plus de 80 enregistrements. Depuis près de 15 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur de la musique au plus grand nombre, avec des formules originales comme les Music Factory, les Samedis en famille ou les Concerts du chef. L’OPRL est également soucieux de son rôle citoyen tout au long de l’année, en allant vers des populations plus éloignées de la culture classique. Ses saisons permettent d’inscrire des collaborations importantes et régulières avec les autres formations orchestrales de Belgique ou d’Europe et tous les acteurs culturels majeurs du quotidien. www.oprl.be • www.facebook.com/orchestreliege • www.twitter.com/orchestreliege 8 HAYDN, Symphonie n° 48 « Maria Theresia » MOZART, Concerto pour piano n° 21 RESPIGHI, Vitraux d’église Adam Laloum, piano OPRL | John Neschling, direction MUSIC FACTORY COUP DE COLÈRE MERCREDI 13 AVRIL 2016 (18H30) CHOSTAKOVITCH, Symphonie n° 8 (extrait) Œuvres de MOZART, BEETHOVEN, STRAVINSKY, JOHN WILLIAMS OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation AVEC LE SOUTIEN D’ETHIAS MUSIQUES ANCIENNES LA FONTAINE DE VÉNUS DIMANCHE 17 AVRIL 2016 (16H) MARAIS, LAMBERT, BATAILLE, BOËSSET La Fenice Saskia Salembier, soprano, violon Francisco Mañalich, viole de gambe Nicolas Achten, clavecin Jean Tubéry, cornets, flûtes, direction ÉVÉNEMENT PRÉSENTATION DE LA SAISON 2016-2017 MARDI 26 AVRIL 2016 (20H) Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction Daniel Weissmann, présentation GRATUIT DISTRIBUTION DES TICKETS DÈS LE 21 MARS