tex mex et ses nouveaux amis en euskadi

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tex mex et ses nouveaux amis en euskadi
TEX MEX ET SES NOUVEAUX AMIS EN EUSKADI ...
Extrait du
Issoire SportS NATure
http://issnat.free.fr/spip.php?article120
TEX MEX ET SES NOUVEAUX
AMIS EN EUSKADI ...
- Courses -
Date de mise en ligne : mardi 29 mai 2012
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TEX MEX ET SES NOUVEAUX AMIS EN EUSKADI ...
EUSKADI : Pays basque au sens large en tant qu'ensemble politique basque qui comprend les sept provinces
basques (Guipuscoa, Biscaye, Alava, Navarre, Labourd, Basse-Navarre et Soule).
TEX MEX : plus connu dans la famille Sanglier sous le patronyme de DECKS, adorable toutou, adepte de câlins, et
raffolant de quatre quarts Breton, il est parfois victime de déconnexions intempestives. Surnommé TEX MEX par
notre Mouflard Ariégeois.
Tex Mex, était donc du voyage en terre Basque, pour encourager, avec la famille Sanglier, les 4 Mouflards engagés
sur l'Euskal Trail (Mme et Mr Ours sur le 2x25km, Tof et l'oiseau briseur d'os sur le 2x50km), accessoirement, il était
prévu des randonnées, des balades au bord de l'océan et écumer les Ventas du col d'Ibardin, en compagnie des ses
maitres.
C'était sans compter sur la formidable idée de son Sanglier de maitre,de dépanner un coureur local, en remplaçant
son coéquipier blessé 2 jours avant la course. Le dit coureur, local, qui vivait à Paris, adepte du marathon et de
l'asphalte, qui allait découvrir la vitesse légendaire du Sanglier... sa bonne humeur, et ses quelques conseils d'ultra
trailer averti. Il se retrouva donc seul avec madame Sanglier, mais le soir venu, il retrouvait tous ses nouveaux
amis...
Vendredi, 4h45, les réveils sonnent dans les chambres du gite, 3 Mouflards plein de courage et de détermination,
sautent de leurs lits dans leurs shorts, enfilent leurs maillots, massent leurs petits pieds fragiles avec une crème
magique dont je tairai le nom, enfilent leurs chaussettes, d'abord la gauche ... puis leurs chaussures, encore sèches
et propres à cette heure ci. Puis, ils descendent à la cuisine pour ingurgiter un petit déjeuner, plus ou moins
gargantuesque, selon leur appétit respectif (sauf Tof, qui a toujours un gros appétit...). Ils sont rapidement rejoins par
mr Ours, qui, comme à son habitude, ne peut s'empêcher de prendre soin de chacun (ce qui est plutot agréable
d'ailleurs.
5h45, départ pour St Etienne de Baigory (attention prononcer "Baillegory"), avec mr Ours comme chauffeur. Pendant
ce temps, Séverine (mme Ours), et Isabelle (mme Sanglier), terminent leur nuit de sommeil, quand à Tex Mex,lui, il
termine le quatre quart Breton, laissé imprudemment sur la table de la cuisine (à moins que ce ne soit Tof, l'enquête
suit son cours...).
6h00, nous sommes au départ des cars, nous attendons mon coéquipier, c'est d'ailleurs la seule fois où je l'ai
attendu, ensuite, je n'ai vu que son dossard sur le sac à dos (quand il n'était pas trop loin devant). D'ailleurs je me
demandais pourquoi on mettait un dossard sur le sac à dos, on aurait pu penser que c'était pour retrouver son
propriétaire en cas de perte, mais non, c'est pour que le Sanglier connaisse le n° de son coéquipier... Bref, quelques
20 minutes après nous voilà à Urrepel, lieu des départs des courses. Quelques bonjour à quelques connaissances,
et nous voilà prêts pour le départ. Au son du carrillon de l'église, les fauves sont lâchés, et ce que je craignais arriva,
Francis, mon coéquipier, est une vraie mobylette, et pas un vulgaire 103, non non, plutôt un 103 SP, avec un pot
vide et un carbu de 40, un truc qui grimpe aux arbres, quoi, la journée s'annonce dure et longue, c'est bien ça,non ?
dure et longue,les filles ? (désolé, je n'ai pas pu m'empêcher, un vrai sanglier quoi). Mais rapidement il a découvert la
vitesse de croisière du Sanglier en mode "très long", et il a levé le pied. Pendant ce temps, à l'arrière, très à l'arrière,
à l'arrière des serres files, Tof et Jacques, après une pause technique improvisée, remontent tranquillement vers
votre serviteur. Le temps est bouché, très bouché, on ne voit rien, Francis, enfant du pays, me dit que la vue est
formidable, je le crois sur parole. Après le premier col,Tof et Jacquot, me doublent, je ne les reverrais qu'au gîte.
Pour moi, la journée c'est bien passée, pour Francis, il a passé la journée à m'attendre, un bel équilibre, quoi.
Pendant ce temps, la famille Ours, a bouclé sa première étape du "Trail Gourmand", en ingurgitant 25 km et 1250
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D+.
Le soir venu, après un repas de sportif, nous choisissons, à la majorité absolue, de regarder la final du challenge
européen, Toulon / Biarritz. Mais après une première mi - temps triste, pendant laquelle nous avons tous lutter pour
ne pas dormir, nous décidons d'aller au dodo, un dodo bien mérité que nous espérons réparateur.
Samedi, 4h45, les réveils sonnent dans les chambres du gite, 3 Mouflards plein de courage et de détermination,
sautent de leurs lits dans leurs shorts, enfilent leurs maillots, massent leurs petits pieds fragiles avec une crème
magique dont je tairai le nom, enfilent leurs chaussettes, d'abord la gauche ...
Après un petit déjeuner frugal,grâce à notre Lolo, qui prends particulièrement soin de notre Tof national (tartines
grillées, café), nous regagnons le départ, et à notre grande surprise, pas si mal que ça. La pluie est au rendez vous,
la journée s'annonce longue est dure, c'est une habitude, dites donc...
Les premiers mètres de D+ se font lentement, tout le monde parait satisfait de ce bouchon, qui permet aux
organismes de se mettre en route, gentiment. On fait plus de la moitié du D+ dans les 15 premiers km, Francis me
conte les histoires de son pays avec passion.Dans les descentes j'arrive à être devant, mais dans les cotes "dré
dans le pentu", il s'envole vers les sommets, me laissant, groin à terre, me démener avec la pente. Malgré tout, je me
sens bien, ce qui n'est pas le cas de notre malheureux Jacquot, dont le genou le fait atrocement souffrir, tant et si
bien, qu'il est contraint à l'abandon à 20 km de l'arrivée. On vient d'affronter un orage terrible,et au bas de la
descente, dans laquelle il a souffert le martyre, je le vois sous un parapluie prété par l'organisation, il m'annonce qu'il
a abandonné. Tof, le coeur meurtri, est reparti seul, pour terminer cette aventure, qu'il dédit, j'en suis sur, à son ami
Jacques. Je repars, avec mon compagnon de route, pour affronter le dernier col, et la terrible dernière descente,
dans laquelle j'ai failli , moi aussi, y laisser un genou. La pluie est toujours là, ça glisse, on patauge, mais l'écurie est
proche, et plus rien ne peut nous arrêter. Enfin, le dernier ravitaillement, le cousin de Francis, est là et nous
accompagne jusqu'à l'arrivée, où Jacquot et Laurent m'attendent. Tof est arrivé depuis déjà quelques temps, il est au
gite, frais et dispo.
Nous échangeons nos adresses avec mon coéquipier, et nous voilà parti pour le gite.
Pendant ce temps, la famille Ours, a bouclé sa deuxième étape du "Trail Gourmand", en dévorant les 25 km et 1250
D+, de cette superbe course.
J'ai passé un très agréable moment avec vous tous, et comme dirai Tof, ce fut un bel EUSKAL RAIDE.
Bises à vous tous, et caresse à mon DECKS.
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