ASP 2013 APNEE MATERIEL A3
Transcription
ASP 2013 APNEE MATERIEL A3
ASNIERES SUB PLONGEE Section apné apnée Cours « Matériel» A3 Saison 2013-2014 JY Corre Ce support de cours a pour objet de décrire les particularités du matériel utilisé en apnée Ce cours s’adresse principalement aux élèves préparant les niveaux FFESSM N2 ou N3 d’apnée mais concerne tous les élèves de la section. 1 Sommaire 1 2 3 4 5 6 Le masque 7 Le lestage Les lunettes 8 Les combinaisons Les lentilles 9 La longe 10 La gueuse légère Le tuba Le pince-nez Les palmes 11 12 La gueuse lourde Bibliographie 2 1>Le masque - faible volume intérieur sans négliger la vision (notamment pour les chasseurs) - jupe englobant le nez pour permettre l’équilibrage du masque - confortable : le silicone plus souple que le caoutchouc - vitrage solide et non rayable (en verre Securit) - cerclage pas trop important voire même ou absent (frameless) - possibilité d’y ajouter des verres correcteurs Voir dossier masque http://apnee.ffessm.fr/Apnee/materiel/masque.pdf Le masque est nécessaire pour la vision sous-marine mais celle-ci est alors déformée (voir cours de physique) Le faible volume intérieur est nécessaire afin d’avoir à utiliser le moins d’air possible pour éviter le plaquage de masque à la descente (voir cours accident/barotraumatismes). Pour les chasseurs ou les faibles profondeurs il ne faut pas négliger le champ de vision. Il est impératif que le nez soit à l’intérieur du masque afin de pouvoir souffler dedans lors de la descente afin d’éviter un plaquage de masque douloureux Il est préférable d’avoir un masque dont la jupe est composée de silicone, le vieillissement est mieux que le caoutchouc, il ne craquelle pas et ne durcit pas. Attention les jupes en silicone transparente ont tendance à jaunir. Pour le confort (important pour des apnées longues) •il existe des masques dont la surface de contact entre le masque et la peau a été étendue ce qui confère à ces modèles beaucoup de confort afin de profiter des longues plongées sans marques autour du visage. •il existe des masques « frameless » c’est-à-dire sans cerclage avec une jupe surmoulée autour du verre : ça évite d’avoir un masque trop serré sur le visage (Alien chez Omer ou Comfort chez Sporasub ou Xframe de Seacsub) •il doit avoir une taille et une forme qui s’adapte au visage (assure une meilleure étanchéité) •les masques ayant les boucles de serrage sur la jupe sont plus confortables que ceux l’ayant sur le cerclage En conclusion : Un masque binoculaire d’un petit volume est le plus adapté à l’Apnée. 3 1>Le masque / en pratique - vérifier que le masque se pose bien sur le visage à l’achat -buée : produit antibuée (dentifrice ou produit vaisselle si buée persistante) - hygiène : la désinfection n’est pas à négliger - rangement : une boite rigide est conseillée - entretien : rinçage et éviter la chaleur Le confort du masque est très important surtout, bien vérifier que le masque vous convient : un masque peu confortable en magasin peut devenir très inconfortable voire inutilisable après quelques heures de plongée. Pour vérifier qu’un masque vous convient : poser le sur le visage sans la sangle et inspirer par le nez, le masque doit rester collé au visage Buée Les produits antibuée sont très efficaces et évitent les crachats à l’intérieur La buée importante et parfois permanente est due aux produits de démoulage utilisés lors de la fabrication du masque. Pour la supprimer efficacement 2 solutions : •frotter le vitrage avec du dentifrice •passer le masque au lave vaisselle ou frotter avec un produit vaisselle Le masque doit être entretenu et protégé •transport dans une boite solide •rinçage à l’eau douce •non exposition au soleil ou à une source de chaleur •pour les masques fréquemment prêtés (club) une désinfection n’est pas inutile (crachats antibuée) 4 2>Les lunettes de nage - réservées aux apnées très peu profondes (2 à 3 m car équilibrage impossible) - plus hydrodynamiques - champ de vision important - utilisées souvent en mono-palme Ces « masques » sans nez ne doivent pas être utilisés pour la profondeur et restent donc d’un usage piscine ou surface Ils sont utilisés parfois en mono-palme pour leur petitesse et donc leur hydrodynamisme 5 3>Les lentilles -réservées aux apnéistes profonds - économie d’air (pas de compensation) - vision réelle - dures (verres scléraux) air - ou souples (Spectrum) Ces lentilles sont essentiellement utilisés par les apnéistes profonds afin d’économiser au maximum l’air Ces verres de contacts sont de 2 types : Verres scléraux Les verres scléraux sont de grand diamètre et recouvrent presque toute la surface de l’œil. Ils ne sont presque plus utilisés sauf pour des activités particulières comme la plongée sous-marine ou des recherches physiologiques sur l’œil. Il sont durs et plus difficiles à supporter que les souples Ils permettent une vision réelle Verres cornéens Ces lentilles englobent l’œil et sont plus confortables mais fragiles. Vision centrale nette 6 4>Le tuba / caractéristiques - en néoprène ou caoutchouc ou silicone - pour les adultes diamètre de 20 à 23 mm - longueur d’environ 30 cm - attention à son espace mort (le tuba augmente l’espace mort anatomique) - plus petit pour les enfants - simple avec ou sans soupape proscrire les tubas gadget (tuyau annelé..) - frontal : plus hydrodynamique Il est conseillé d’avoir un tuba avec un embout en silicone, plus souple et plus confortable que le caoutchouc. Son diamètre doit être suffisant pour que la ventilation ne soit pas diminuée (espace mort). Pour les enfants un tuba trop grand peut être source d’hypercapnie (maux de tête) Les tuba à soupape Il facilite l’évacuation de l’eau, mais plus encombrant il risque de provoquer des vibrations et une résistance à l’eau. Le tuba frontal Elément indispensable de la nage avec palme(s). Dans la pratique de la nage avec palme(s), pour obtenir un bon hydrodynamisme, il est important de garder un bon alignement de la partie supérieure du corps, les bras sont tendus et bien allongés, les épaules renferment la tête au niveau des oreilles et la fixe, d‘où l'impossibilité d'utiliser un tuba classique . En conclusion Le tuba doit avoir un diamètre adapté à l’utilisateur et doit rester le plus simple possible afin de ne pas nuire à l’hydrodynamisme 7 4>Le tuba / utilisations - peu utilisé - dépend du mode de préparation de la ventilation - pour des apnées entrecoupées de surface - pour l’entrainement de nage - pour la sécurité en surface Le tuba est peu utilisé en apnée sauf dans les situations suivantes : •principalement pour les déplacements en surface (sécurité, exercices de récupération) •préparation ventilatoire sur le ventre en surface •Fartlek (alternance fond/surface) •nage avec palmes pour l’échauffement •randonnées aquatiques •chasse sous-marine 8 5>Le pince-nez - permet de garder ses mains libres, les bras bien devant et donc une position plus hydrodynamique - ne permet pas une compensation du masque - utilisable en apnée statique et dynamique peu profonde profonde avec lentilles - doit pincer fort pour obturer les narines Le pince-nez évite d’avoir à maintenir une main sur le nez pour réaliser la compensation des oreilles, et donc de garder une position plus hydrodynamique. Il sert également aux apnées avec lentilles. Il existe deux types de pince-nez, à ressort et à vis. Utilisé avec un masque il présente l’inconvénient d’empêcher l’équilibrage du masque Il reste réservé à des apnéistes éclairés et capables de le supporter au-delà de quelques minutes 9 6>Les palmes / caractéristiques - bi-palmes ou mono-palme - chaussantes (en apnée) ou réglables - matériau : plastique, fibre de verre ou carbone - voilure : avec flexibilité progressive et décroissante (voilure à épaisseur différenciée) - généralement longue - dureté (selon usage et capacité physique) - temps de réponse (ou effet ressort) Voir dossier palmes http://apnee.ffessm.fr/apnee/materiel/essaipalmes.pdf Elément de propulsion incontournable, les palmes ont des caractéristiques différentes et le choix devra se faire suivant l’usage et son expérience. Chausson Il vaut mieux choisir des palmes chaussantes et prévoir des chaussons qui protègeront du froid mais surtout du contact entre la peau et le caoutchouc. Des chaussons ou chaussettes de 3 mm sont idéales. Il existe des systèmes de maintien avec scratch (voir palmes Breier) Le matériau Il existe plusieurs types de matériau, le choix devant se faire en fonction de l’usage et de l’expérience •plastique : dure, pas fragile , pas couteux •fibres de verre, carbone, kevlar : souple, fragile, couteux Voilure La voilure évoluera avec la progression du pratiquant. Pour les débuts, une voilure courte ; au bout de quelques mois, les voilures longues vont devenir indispensables et plus efficaces. Longueur Encombrante en plongée bouteille les palmes d’apnée ou de chasse ont des voilures longues (environ 90 cm). Elles permettent alors un rythme de battements lent et économique. Elles ont souvent l’avantage d’avoir la voilure démontable, ce qui permet de changer en fonction de l’évolution du pratiquant. La dureté •plus rigide, plus grande est la force de propulsion, mais attention importante énergie dépensée et demande une musculature importante très consommatrice d’oxygène (nécessité d’un entrainement) •plus souple, économie d’énergie et d’endurance. Le nageur de surface choisira la souplesse suivant son gabarit et la distance initialement choisie car plus la distance est longue plus la voilure sera souple. Le chasseur choisira suivant la profondeur car plus il ira profond plus la voilure sera dure. Le temps de réponse ou effet ressort Une palme en plastique aura moins d’élasticité, c'est-à-dire moins d’effet ressort pour restituer l’énergie, qu’une palme en fibre de verre ou carbone. La stabilité Les grandes voilures « dérapent ». Pour l’éviter certaines palmes sont munies de 10 6>Les bi-palmes / voilure souple (50cm) - pour les jeunes - pour les débutants - pour la piscine - pour les entrainements de nages avec palmes ( > 400 m) - pour l’apnée dynamique Ces palmes sont souvent les palmes du début et ne doivent pas être ni trop grandes, ni trop raides pour passer d’un battement de crawl à un palmage subaquatique. Il suffit d’une voilure moyenne et souple pour trouver ses appuis, un rythme de déplacement et une orientation des poussées. Elles permettent un apprentissage plus aisée du palmage et du canard. Caractéristiques techniques générales (taille 42/43): Matériau : tri-matière, caoutchouc thermoplastique et techno polymères bi-matière, técralène et caoutchouc thermoplastique Type : chaussante Longueur totale : 60cm à 70cm Longueur voilure : 40cm à 50cm Largeur : 20cm à 25cm Poids : 800g à 1kg la palme Souplesse : assez soupe à souple Inclinaison voilure : faible, assez plate, jusqu’à 20° 11 6>Les bi-palmes / voilure dure (90 cm) - pour les plus expérimentés - pour le milieu naturel - pour le poids constant - pour des apnéistes dont la morphologie et l’entrainement le permettent - pour un compromis plongée apnée (longueur moyenne) La voilure évoluera avec la progression du pratiquant. Pour les débuts une voilure courte suffit, au bout de quelques mois les voilures longues vont devenir indispensables et plus efficaces car elles permettent un rythme de battements lent et économique. La longueur plus importante permet une force propulsive plus élevée A noter que ces palmes disposent de rainures longitudinales pour canaliser l’eau et qu’elles ont tendance à «déraper » Attention toutefois, certains modèles un peu durs peuvent être difficile à utiliser car nécessitant un bon entrainement physique Caractéristiques techniques (taille 42/43) : Matériau : bi ou tri-matière chausson : élastomère voilure : polypropylène Longueur totale : 80cm à 95cm Longueur voilure : 60cm à 70cm Largeur voilure : 20cm à 22cm Poids : 900g à 1,1 kg la palme Souplesse : ferme à très ferme Inclinaison voilure : faible à 20 % (pour assurer une meilleure poussée) Caractéristiques possibles : voilure à épaisseur différenciée, chausson interchangeable 12 6>Les bi-palmes/fibres de verre ou carbone - pour les apnéistes confirmées - pour la profondeur - plus performante : légères, nerveuses, temps de réponse court (temps nécessaire à une palme courbée pour retrouver sa position) - fragiles et plus chères Ces palmes sont réservées aux apnéistes confirmés et souvent profonds ainsi qu’aux bons nageurs adeptes de la performance Elles sont •plus performantes que les précédentes en plastique •plus nerveuses (temps de réponse court) •plus fragiles et plus chères Matériau En matière de composites, il y a 3 grandes familles, la fibre de verre, le carbone et le kevlar. La fibre de verre Facile à travailler elle permet une voilure déclive et une découpe aisée. Usage : sa souplesse est destinée à des entrainements fonciers Le carbone Il le meilleur rendement, mais ce n'est pas une fibre qui est censée travailler à la torsion, le tramage est donc important. Il est en diagonale par rapport à l'axe de la palme, c'est ce qu'il y a de mieux pour la durée de vie et pour obtenir quelque chose qui ne soit pas trop dure. Usage : réservé à la vitesse, au sprint (car plus de retour) Le kevlar Il est le plus résistant, très souple, cela donne de bonnes palmes avec un rendement moindre. Un inconvénient, avec le temps. A la longue, il prend l'eau 13 6>Les mono-palmes / 60 cm - matériau identique aux bi-palmes mais généralement en fibre de verre (1,6 à 2 mm) - pour la glisse et la nage en ondulation - chaussons nécessaire (demi chausson) - performante et puissante grâce à une surface importante Uniquement pour l’apnée, elle vous procure une sensation de puissance et de glisse, bref, d’être comme un poisson dans l’eau. En plastique pour les débutants, vous éprouverez vite le besoin de passer à la palme fibre ou en carbone. Attention, si vous ne connaissez pas la technique, un cours s’impose car vous risqueriez de vous faire mal au dos avec un mauvais mouvement. Les chaussons sont particuliers, il s’agit de demi-chausson pour les bouts de pieds Mono palme à ailettes (photo : dernière à droite) Par rapport à une mono palme classique, le chausson est positionné plus en retrait du centre de la voilure. L'avant du pied est surélevé pour aligner le corps dans l'axe de la voilure. L'ensemble associé à des ailettes donne une mono palme beaucoup plus hydrodynamique et le palmage est amélioré de manière très significative. Ce type de mono palme permet un alignement plus facile du pied et de la jambe : la remontée des palmes est facilitée, la trainée diminuée et l’hydrodynamisme meilleur. 14 7>Le lestage - gestion de la flottabilité - utilisé avec une combinaison - en poids constant - le plus léger possible, adapté à la profondeur - plusieurs modèles de ceinture - plusieurs matériaux (caoutchouc, coton) exemples de lestage : Plongeur 70 kg Combinaison Combinaison < 8m 8 à 15m > 15m 5 mm 7 kg 6 kg 4 kg 7 mm 9 kg 7 kg 6 kg Le lestage a pour but d’équilibrer la flottabilité du plongeur avec sa combinaison. Poids constant : le lestage ne varie pas au cours de l’apnée Le lest est la ceinture de plombs (facilement largable). Il devra être le plus faible possible pour assurer une remontée aisée et permettre une flottabilité neutre, voire encore positive à mi-profondeur voire au tiers de la profondeur. Dans la pratique : •2 kg suffisent pour un apnéiste à 5 m • au-delà de 15 – 20 mètres, les apnéistes expérimentés plongent avec un lestage de 1 à 2kg. •Pour une combinaison de 5 à 7 mm il faut compter un lest d’environ égal au 1/10 du poids du plongeur -Pour la sécurité il est préférable de forcer pour descendre et de remonter « facile » Poids variable : le lestage varie au cours de l’apnée Le lest est un poids largable (sans frein) attaché à un filin, en général un disque de fonte (inférieur à 10kg) emporté par le plongeur 15 7>Le lestage / modèles - ceinture marseillaise - ceinture à rabat - ceinture à sacoches => - ceinture à boucle - baudrier – harnais De façon générale il vaut mieux éviter les ceintures en tissu (coton) car elles se détendent dans l’eau (les ceintures en caoutchouc étant élastiques ont l’avantage de s’adapter à la variation du tour de taille par la pression). Ceinture marseillaise Elle offre l’avantage de pouvoir modifier rapidement le lestage et de ne pas tourner autour de la taille Ceinture à rabat Ce type de ceinture permet un réglage facile en cours d’apnée Ceinture à sacoches Permet un lestage précis mais encombrant et peu hydrodynamique Ceinture à boucle Elle offre le largage le plus rapide mais reste difficile à régler Baudrier ou harnais Utilisé par les chasseurs il offre l’avantage d’être moins pénible pour le dos, par contre le largage rapide est moins rapide 16 7>Le lestage / le plomb de cou Son utilité principale est l’apnée dynamique (avec ou sans palmes) en piscine. Un apnéiste est obligé de palmer la tête inclinée vers le fond de la piscine afin de lutter contre la flottabilité de ses poumons. Un effort inutile est donc fourni pour ne pas remonter. Lorsque l'on est allongé dans l'eau poumon plein le centre de gravité est à la base du cou. L'avantage du plomb de cou est de mettre du poids très prés de ce centre de gravité. Ainsi grâce au plomb de cou, l'apnéiste est plat, hydrodynamique et ne force que dans un seul but : avancer ! De façon générale il vaut mieux éviter les ceintures en tissu (coton) car elles se détendent dans l’eau (les ceintures en caoutchouc étant élastiques ont l’avantage de s’adapter à la variation du tour de taille par la pression). Ceinture marseillaise Elle offre l’avantage de pouvoir modifier rapidement le lestage et de ne pas tourner autour de la taille Ceinture à rabat Ce type de ceinture permet un réglage facile en cours d’apnée Ceinture à sacoches Permet un lestage précis mais encombrant et peu hydrodynamique Ceinture à boucle Elle offre le largage le plus rapide mais reste difficile à régler Baudrier ou harnais Utilisé par les chasseurs il offre l’avantage d’être moins pénible pour le dos, par contre le largage rapide est moins rapide 17 8>La combinaison - combinaison dite « humides » - adaptée et moulante « juste au corps » - généralement 2 pièces avec cagoule attenante, sans fermeture, pantalon sans bretelle - néoprène refendu/retranché (chaleur) à l’intérieur et extérieur jersey/nylon ou lycra (robustesse) - épaisseur suivant utilisation • été /Méditerranée : 3/4/5 mm • hiver/ Manche / lac : 5/6/7 mm • poids constant < poids variable Voir dossier combinaison http://apnee.ffessm.fr/Apnee/materiel/Comparatif_combinaisons.pdf Son but essentiel est de protéger contre le froid. Utilisée principalement en milieu naturel, elle doit être adaptée à la température, et ajustée selon la morphologie du plongeur. Epaisseur suivant utilisation -Poids constant : épaisseur minimale (évite de mettre trop de plombs) -Poids variable : plutôt épaisse (pour faciliter la remontée) Le lycra est plus souple que le nylon La combinaison classique est : -Refendu à l’intérieur -Avec tissu à l’extérieur Les combinaisons refendues nécessitent du talc ou un détergent (attention aux allergies, utiliser un savon) pour les enfiler et sont très fragiles côté intérieur (refendu) Le pantalon sans bretelle permet une meilleure ventilation 18 8>Les combinaisons / néoprène - les plus connus: CHEIKO, DAÏWA et YAMAMOTO (le plus souple) - top = néoprène lisse extérieur et intérieur - légèreté : nombre de cellules important - isolation : par l’air contenu dans les cellules - élasticité - résistance : attention à la pression Voir dossier http://www.chasse-sousmarine.com/magazine/pratik/neoprene2.htm Le néoprène est le nom de marque sous lequel la compagnie Du Pont Chemicals commercialise une famille de caoutchouc à base de de polycloroprène : c'est le premier élastomère synthétique. Les néoprènes servant à fabriquer nos vêtements subaquatiques sont produits pour la plupart en Asie. Les plus connus sont entre autres CHEIKO, DAÏWA et YAMAMOTO. Il s’agit d’un matériau contenant de fine bulles d’air sous forme de cellules. Légèreté : Plus le pourcentage de cellules closes est élevé plus le néoprène contient d’air et plus il est léger. Isolation : L’air emprisonné dans les cellules closes augmente l’isolation en limitant la perte de chaleur par convection, c’est à dire les mouvements d’air dus aux variations de température. Élasticité : A titre de comparaison les parties les plus élastiques du corps humain sont les aisselles (70% environ). Le néoprène (des combinaisons de chasse) a une élasticité de 500 à 1000% selon les marques Résistance : La pression a un effet néfaste sur le néoprène. Il a tendance à s’écraser à la longue surtout si l’on plonge profond ou qu’on utilise sa combinaison pour faire de la plongée bouteille. Cette tendance conduit à réduire l’épaisseur de votre vêtement jusqu’à 30% de moins. 19 9>La longe - apnéiste attaché à un filin par le poignet - élément de sécurité - indispensable en eaux troubles - impossibilité de perdre un plongeur Mousqueton - rapidité d’intervention Bracelet velcro Butée La longe est un élément de sécurité indispensable pour les apnées •en eaux troubles (lac ..) •en profondeur en milieu naturel Elle est constituée de : •un bracelet en scratch velcro attaché fermement au poignet du plongeur •un mousqueton attaché au bout d’un câble d’environ 1 m •un flotteur d’un côté pour éviter d’emmêler le câble 20 10>La gueuse largable (Niveau 3) - simple masse métallique - apnée dite « poids variable » - système largable sans frein < 10 kg - relié à la surface - inconvénients • • • • sans frein : vitesse non contrôlable verticalité non contrôlable remontée manuelle risque d’emmêler le bout • risque élevé de barotraumatisme Il s’agit d’un poids largable (sans frein) constitué d’une simple masse attachée à un filin, en général un disque de fonte (inférieur à 10kg) Notre système ASP est composé : -d’un bout de 18 m -d’un disque de 5 kg A noter que ce genre d’engin soumet les oreilles à un risque élevé de barotraumatisme en cas d’utilisation non maitrisée et si un échauffement des tympans n’est pas préalablement effectué. 21 11>La gueuse lourde (Niveau 3) - machine à descendre avec frein et système de remontée - utilisation en apnée « no limit » - 3modèles -« tête en bas » -« genoux en bas » -«pieds en bas » - inconvénients • • • • • • • système non homologué complexité de manipulation lourde installation délicate frein à vérifier cadre métallique (choc) remontée rapide en surface (collision) La gueuse lourde est une « machine à descendre » composé d’un cadre métallique et comprenant : •un système de remontée (parachute + bouteille d’air comprimé) •un système de largage •un freinage (taquet coinceur) Une bouteille munie d’un premier étage de détendeur et d’un tube moyenne pression sert à gonfler un parachute pour remonter. Il existe différents modèles, tête en bas, genoux en bas, pieds en bas…. Tête en bas Position normale de descente, mais plus délicate pour les tympans Genoux en bas L’apnéiste pose ses genoux sur le support et relève ses palmes en arrière Pieds en bas L’apnéiste est debout sur le support avec ses palmes (présence d’un déflecteur) ou sans (utilisation de chaussons de ski nautique) A noter que ce genre d’engin soumet les oreilles à un risque élevé de barotraumatisme si son utilisation n’est pas maitrisée et si un échauffement des tympans n’est pas préalablement effectué 22 11>La gueuse lourde (Niveau 3) parachute bouteille pose des genoux en bas 23 12>Bibliographie - Formation initiateur apnée (Comité Est) - Matériel et sécurité (Boris Albert MEF1) - Cours CD78 - Cours initiateurs CD91 (Francis Févre) - Code Vagnon : l’apnée - site www.ffessm.fr - site www.scubaland.com Merci aux auteurs de ces ouvrages qui ont permis d’élaborer ce document et de récupérer de nombreuses photos 24