ASP 2013 APNEE MATERIEL A3

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ASP 2013 APNEE MATERIEL A3
ASNIERES SUB PLONGEE Section apné
apnée
Cours « Matériel» A3
Saison 2013-2014
JY Corre
Ce support de cours a pour objet de décrire les particularités du matériel utilisé en
apnée
Ce cours s’adresse principalement aux élèves préparant les niveaux FFESSM N2 ou
N3 d’apnée mais concerne tous les élèves de la section.
1
Sommaire
1
2
3
4
5
6
Le masque
7
Le lestage
Les lunettes
8
Les combinaisons
Les lentilles
9
La longe
10
La gueuse légère
Le tuba
Le pince-nez
Les palmes
11
12
La gueuse lourde
Bibliographie
2
1>Le masque
- faible volume intérieur sans négliger la vision
(notamment pour les chasseurs)
- jupe englobant le nez pour permettre
l’équilibrage du masque
- confortable :
le silicone plus souple que le caoutchouc
- vitrage solide et non rayable
(en verre Securit)
- cerclage pas trop important voire même ou
absent (frameless)
- possibilité d’y ajouter des verres correcteurs
Voir dossier masque http://apnee.ffessm.fr/Apnee/materiel/masque.pdf
Le masque est nécessaire pour la vision sous-marine mais celle-ci est alors déformée
(voir cours de physique)
Le faible volume intérieur est nécessaire afin d’avoir à utiliser le moins d’air possible
pour éviter le plaquage de masque à la descente (voir cours
accident/barotraumatismes). Pour les chasseurs ou les faibles profondeurs il ne faut
pas négliger le champ de vision.
Il est impératif que le nez soit à l’intérieur du masque afin de pouvoir souffler
dedans lors de la descente afin d’éviter un plaquage de masque douloureux
Il est préférable d’avoir un masque dont la jupe est composée de silicone, le
vieillissement est mieux que le caoutchouc, il ne craquelle pas et ne durcit pas.
Attention les jupes en silicone transparente ont tendance à jaunir.
Pour le confort (important pour des apnées longues)
•il existe des masques dont la surface de contact entre le masque et la peau a été
étendue ce qui confère à ces modèles beaucoup de confort afin de profiter des
longues plongées sans marques autour du visage.
•il existe des masques « frameless » c’est-à-dire sans cerclage avec une jupe
surmoulée autour du verre : ça évite d’avoir un masque trop serré sur le visage
(Alien chez Omer ou Comfort chez Sporasub ou Xframe de Seacsub)
•il doit avoir une taille et une forme qui s’adapte au visage (assure une meilleure
étanchéité)
•les masques ayant les boucles de serrage sur la jupe sont plus confortables que
ceux l’ayant sur le cerclage
En conclusion :
Un masque binoculaire d’un petit volume est le plus adapté à l’Apnée.
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1>Le masque / en pratique
- vérifier que le masque se pose bien sur le
visage à l’achat
-buée : produit antibuée (dentifrice ou
produit vaisselle si buée persistante)
- hygiène : la désinfection n’est pas à négliger
- rangement : une boite rigide est conseillée
- entretien : rinçage et éviter la chaleur
Le confort du masque est très important surtout, bien vérifier que le masque vous
convient : un masque peu confortable en magasin peut devenir très inconfortable
voire inutilisable après quelques heures de plongée. Pour vérifier qu’un masque vous
convient : poser le sur le visage sans la sangle et inspirer par le nez, le masque doit
rester collé au visage
Buée
Les produits antibuée sont très efficaces et évitent les crachats à l’intérieur
La buée importante et parfois permanente est due aux produits de démoulage
utilisés lors de la fabrication du masque.
Pour la supprimer efficacement 2 solutions :
•frotter le vitrage avec du dentifrice
•passer le masque au lave vaisselle ou frotter avec un produit vaisselle
Le masque doit être entretenu et protégé
•transport dans une boite solide
•rinçage à l’eau douce
•non exposition au soleil ou à une source de chaleur
•pour les masques fréquemment prêtés (club) une désinfection n’est pas inutile
(crachats antibuée)
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2>Les lunettes de nage
- réservées aux apnées très peu profondes (2
à 3 m car équilibrage impossible)
- plus hydrodynamiques
- champ de vision important
- utilisées souvent en mono-palme
Ces « masques » sans nez ne doivent pas être utilisés pour la profondeur et
restent donc d’un usage piscine ou surface
Ils sont utilisés parfois en mono-palme pour leur petitesse et donc leur
hydrodynamisme
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3>Les lentilles
-réservées aux apnéistes profonds
- économie d’air (pas de compensation)
- vision réelle
- dures (verres scléraux)
air
- ou souples (Spectrum)
Ces lentilles sont essentiellement utilisés par les apnéistes profonds
afin d’économiser au maximum l’air
Ces verres de contacts sont de 2 types :
Verres scléraux
Les verres scléraux sont de grand diamètre et recouvrent presque
toute la surface de l’œil. Ils ne sont presque plus utilisés sauf pour des
activités particulières comme la plongée sous-marine ou des
recherches physiologiques sur l’œil.
Il sont durs et plus difficiles à supporter que les souples
Ils permettent une vision réelle
Verres cornéens
Ces lentilles englobent l’œil et sont plus confortables mais fragiles.
Vision centrale nette
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4>Le tuba / caractéristiques
- en néoprène ou caoutchouc ou silicone
- pour les adultes diamètre de 20 à 23 mm
- longueur d’environ 30 cm
- attention à son espace mort
(le tuba augmente l’espace mort anatomique)
- plus petit pour les enfants
- simple
avec ou sans soupape
proscrire les tubas gadget (tuyau annelé..)
- frontal :
plus hydrodynamique
Il est conseillé d’avoir un tuba avec un embout en silicone, plus souple et plus
confortable que le caoutchouc.
Son diamètre doit être suffisant pour que la ventilation ne soit pas diminuée (espace
mort). Pour les enfants un tuba trop grand peut être source d’hypercapnie (maux de
tête)
Les tuba à soupape
Il facilite l’évacuation de l’eau, mais plus encombrant il risque de provoquer des
vibrations et une résistance à l’eau.
Le tuba frontal
Elément indispensable de la nage avec palme(s). Dans la pratique de la nage avec
palme(s), pour obtenir un bon hydrodynamisme, il est important de garder un bon
alignement de la partie supérieure du corps, les bras sont tendus et bien allongés,
les épaules renferment la tête au niveau des oreilles et la fixe, d‘où l'impossibilité
d'utiliser un tuba classique .
En conclusion
Le tuba doit avoir un diamètre adapté à l’utilisateur et doit rester le plus simple
possible afin de ne pas nuire à l’hydrodynamisme
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4>Le tuba / utilisations
- peu utilisé
- dépend du mode de préparation de la
ventilation
- pour des apnées entrecoupées de surface
- pour l’entrainement de nage
- pour la sécurité en surface
Le tuba est peu utilisé en apnée sauf dans les situations suivantes :
•principalement pour les déplacements en surface (sécurité, exercices de
récupération)
•préparation ventilatoire sur le ventre en surface
•Fartlek (alternance fond/surface)
•nage avec palmes pour l’échauffement
•randonnées aquatiques
•chasse sous-marine
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5>Le pince-nez
- permet de garder ses mains libres, les bras
bien devant et donc une position plus
hydrodynamique
- ne permet pas une compensation du masque
- utilisable en apnée
statique et dynamique peu profonde
profonde avec lentilles
- doit pincer fort pour obturer les narines
Le pince-nez évite d’avoir à maintenir une main sur le nez pour réaliser la
compensation des oreilles, et donc de garder une position plus hydrodynamique.
Il sert également aux apnées avec lentilles.
Il existe deux types de pince-nez, à ressort et à vis.
Utilisé avec un masque il présente l’inconvénient d’empêcher l’équilibrage du masque
Il reste réservé à des apnéistes éclairés et capables de le supporter au-delà de
quelques minutes
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6>Les palmes / caractéristiques
- bi-palmes ou mono-palme
- chaussantes (en apnée) ou réglables
- matériau : plastique, fibre de verre ou carbone
- voilure : avec flexibilité progressive et
décroissante (voilure à épaisseur différenciée)
- généralement longue
- dureté (selon usage et capacité physique)
- temps de réponse (ou effet ressort)
Voir dossier palmes
http://apnee.ffessm.fr/apnee/materiel/essaipalmes.pdf
Elément de propulsion incontournable, les palmes ont des caractéristiques
différentes et le choix devra se faire suivant l’usage et son expérience.
Chausson
Il vaut mieux choisir des palmes chaussantes et prévoir des chaussons qui
protègeront du froid mais surtout du contact entre la peau et le caoutchouc. Des
chaussons ou chaussettes de 3 mm sont idéales. Il existe des systèmes de maintien
avec scratch (voir palmes Breier)
Le matériau
Il existe plusieurs types de matériau, le choix devant se faire en fonction de l’usage
et de l’expérience
•plastique : dure, pas fragile , pas couteux
•fibres de verre, carbone, kevlar : souple, fragile, couteux
Voilure
La voilure évoluera avec la progression du pratiquant. Pour les débuts, une voilure
courte ; au bout de quelques mois, les voilures longues vont devenir indispensables
et plus efficaces.
Longueur
Encombrante en plongée bouteille les palmes d’apnée ou de chasse ont des voilures
longues (environ 90 cm). Elles permettent alors un rythme de battements lent et
économique. Elles ont souvent l’avantage d’avoir la voilure démontable, ce qui
permet de changer en fonction de l’évolution du pratiquant.
La dureté
•plus rigide, plus grande est la force de propulsion, mais attention importante
énergie dépensée et demande une musculature importante très consommatrice
d’oxygène (nécessité d’un entrainement)
•plus souple, économie d’énergie et d’endurance.
Le nageur de surface choisira la souplesse suivant son gabarit et la distance
initialement choisie car plus la distance est longue plus la voilure sera souple. Le
chasseur choisira suivant la profondeur car plus il ira profond plus la voilure sera
dure.
Le temps de réponse ou effet ressort
Une palme en plastique aura moins d’élasticité, c'est-à-dire moins d’effet ressort
pour restituer l’énergie, qu’une palme en fibre de verre ou carbone.
La stabilité
Les grandes voilures « dérapent ». Pour l’éviter certaines palmes sont munies de
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6>Les bi-palmes / voilure souple (50cm)
- pour les jeunes
- pour les débutants
- pour la piscine
- pour les entrainements de nages avec
palmes ( > 400 m)
- pour l’apnée dynamique
Ces palmes sont souvent les palmes du début et ne doivent pas être ni trop grandes,
ni trop raides pour passer d’un battement de crawl à un palmage subaquatique. Il
suffit d’une voilure moyenne et souple pour trouver ses appuis, un rythme de
déplacement et une orientation des poussées.
Elles permettent un apprentissage plus aisée du palmage et du canard.
Caractéristiques techniques générales (taille 42/43):
Matériau :
tri-matière, caoutchouc thermoplastique et techno polymères
bi-matière, técralène et caoutchouc thermoplastique
Type : chaussante
Longueur totale : 60cm à 70cm
Longueur voilure : 40cm à 50cm
Largeur : 20cm à 25cm
Poids : 800g à 1kg la palme
Souplesse : assez soupe à souple
Inclinaison voilure : faible, assez plate, jusqu’à 20°
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6>Les bi-palmes / voilure dure (90 cm)
- pour les plus expérimentés
- pour le milieu naturel
- pour le poids constant
- pour des apnéistes dont la morphologie et
l’entrainement le permettent
- pour un compromis plongée apnée (longueur
moyenne)
La voilure évoluera avec la progression du pratiquant. Pour les débuts une voilure
courte suffit, au bout de quelques mois les voilures longues vont devenir
indispensables et plus efficaces car elles permettent un rythme de battements lent
et économique.
La longueur plus importante permet une force propulsive plus élevée
A noter que ces palmes disposent de rainures longitudinales pour canaliser l’eau et
qu’elles ont tendance à «déraper »
Attention toutefois, certains modèles un peu durs peuvent être difficile à utiliser car
nécessitant un bon entrainement physique
Caractéristiques techniques (taille 42/43) :
Matériau : bi ou tri-matière
chausson : élastomère
voilure : polypropylène
Longueur totale : 80cm à 95cm
Longueur voilure : 60cm à 70cm
Largeur voilure : 20cm à 22cm
Poids : 900g à 1,1 kg la palme
Souplesse : ferme à très ferme
Inclinaison voilure : faible à 20 % (pour assurer une meilleure poussée)
Caractéristiques possibles : voilure à épaisseur différenciée, chausson
interchangeable
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6>Les bi-palmes/fibres de verre ou carbone
- pour les apnéistes confirmées
- pour la profondeur
- plus performante : légères, nerveuses,
temps de réponse court (temps nécessaire à une palme
courbée pour retrouver sa position)
- fragiles et plus chères
Ces palmes sont réservées aux apnéistes confirmés et souvent profonds ainsi qu’aux
bons nageurs adeptes de la performance
Elles sont
•plus performantes que les précédentes en plastique
•plus nerveuses (temps de réponse court)
•plus fragiles et plus chères
Matériau
En matière de composites, il y a 3 grandes familles, la fibre de verre, le carbone et le
kevlar.
La fibre de verre
Facile à travailler elle permet une voilure déclive et une découpe aisée.
Usage : sa souplesse est destinée à des entrainements fonciers
Le carbone
Il le meilleur rendement, mais ce n'est pas une fibre qui est censée travailler à la
torsion, le tramage est donc important. Il est en diagonale par rapport à l'axe de la
palme, c'est ce qu'il y a de mieux pour la durée de vie et pour obtenir quelque chose
qui ne soit pas trop dure.
Usage : réservé à la vitesse, au sprint (car plus de retour)
Le kevlar
Il est le plus résistant, très souple, cela donne de bonnes palmes avec un rendement
moindre. Un inconvénient, avec le temps. A la longue, il prend l'eau
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6>Les mono-palmes / 60 cm
- matériau identique aux bi-palmes mais
généralement en fibre de verre (1,6 à 2 mm)
- pour la glisse et la nage en ondulation
- chaussons nécessaire (demi chausson)
- performante et puissante grâce
à une surface importante
Uniquement pour l’apnée, elle vous procure une sensation de puissance et de glisse,
bref, d’être comme un poisson dans l’eau. En plastique pour les débutants, vous
éprouverez vite le besoin de passer à la palme fibre ou en carbone.
Attention, si vous ne connaissez pas la technique, un cours s’impose car vous
risqueriez de vous faire mal au dos avec un mauvais mouvement.
Les chaussons sont particuliers, il s’agit de demi-chausson pour les bouts de
pieds
Mono palme à ailettes (photo : dernière à droite)
Par rapport à une mono palme classique, le chausson est positionné plus en
retrait du centre de la voilure. L'avant du pied est surélevé pour aligner le corps
dans l'axe de la voilure. L'ensemble associé à des ailettes donne une mono
palme beaucoup plus hydrodynamique et le palmage est amélioré de manière
très significative.
Ce type de mono palme permet un alignement plus facile du pied et de la jambe :
la remontée des palmes est facilitée, la trainée diminuée et l’hydrodynamisme
meilleur.
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7>Le lestage
- gestion de la flottabilité
- utilisé avec une combinaison
- en poids constant
- le plus léger possible, adapté à la profondeur
- plusieurs modèles de ceinture
- plusieurs matériaux (caoutchouc, coton)
exemples de lestage :
Plongeur
70 kg
Combinaison
Combinaison
< 8m
8 à 15m
> 15m
5 mm
7 kg
6 kg
4 kg
7 mm
9 kg
7 kg
6 kg
Le lestage a pour but d’équilibrer la flottabilité du plongeur avec sa combinaison.
Poids constant : le lestage ne varie pas au cours de l’apnée
Le lest est la ceinture de plombs (facilement largable). Il devra être le plus faible
possible pour assurer une remontée aisée et permettre une flottabilité neutre, voire
encore positive à mi-profondeur voire au tiers de la profondeur.
Dans la pratique :
•2 kg suffisent pour un apnéiste à 5 m
• au-delà de 15 – 20 mètres, les apnéistes expérimentés plongent avec un lestage de
1 à 2kg.
•Pour une combinaison de 5 à 7 mm il faut compter un lest d’environ égal au 1/10 du
poids du plongeur
-Pour la sécurité il est préférable de forcer pour descendre et de remonter « facile »
Poids variable : le lestage varie au cours de l’apnée
Le lest est un poids largable (sans frein) attaché à un filin, en général un disque de
fonte (inférieur à 10kg) emporté par le plongeur
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7>Le lestage / modèles
- ceinture marseillaise
- ceinture à rabat
- ceinture à sacoches =>
- ceinture à boucle
- baudrier
– harnais
De façon générale il vaut mieux éviter les ceintures en tissu (coton) car elles se
détendent dans l’eau (les ceintures en caoutchouc étant élastiques ont l’avantage de
s’adapter à la variation du tour de taille par la pression).
Ceinture marseillaise
Elle offre l’avantage de pouvoir modifier rapidement le lestage et de ne pas tourner
autour de la taille
Ceinture à rabat
Ce type de ceinture permet un réglage facile en cours d’apnée
Ceinture à sacoches
Permet un lestage précis mais encombrant et peu hydrodynamique
Ceinture à boucle
Elle offre le largage le plus rapide mais reste difficile à régler
Baudrier ou harnais
Utilisé par les chasseurs il offre l’avantage d’être moins pénible pour le dos, par
contre le largage rapide est moins rapide
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7>Le lestage / le plomb de cou
Son utilité principale est l’apnée dynamique (avec
ou sans palmes) en piscine.
Un apnéiste est obligé de palmer la tête inclinée vers
le fond de la piscine afin de lutter contre la flottabilité
de ses poumons. Un effort inutile est donc fourni pour
ne pas remonter.
Lorsque l'on est allongé dans l'eau poumon plein le
centre de gravité est à la base du cou. L'avantage du
plomb de cou est de mettre du poids très prés de ce
centre de gravité.
Ainsi grâce au plomb de cou, l'apnéiste est plat,
hydrodynamique et ne force que dans un seul but :
avancer !
De façon générale il vaut mieux éviter les ceintures en tissu (coton) car elles se
détendent dans l’eau (les ceintures en caoutchouc étant élastiques ont l’avantage de
s’adapter à la variation du tour de taille par la pression).
Ceinture marseillaise
Elle offre l’avantage de pouvoir modifier rapidement le lestage et de ne pas tourner
autour de la taille
Ceinture à rabat
Ce type de ceinture permet un réglage facile en cours d’apnée
Ceinture à sacoches
Permet un lestage précis mais encombrant et peu hydrodynamique
Ceinture à boucle
Elle offre le largage le plus rapide mais reste difficile à régler
Baudrier ou harnais
Utilisé par les chasseurs il offre l’avantage d’être moins pénible pour le dos, par
contre le largage rapide est moins rapide
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8>La combinaison
- combinaison dite « humides »
- adaptée et moulante « juste au corps »
- généralement 2 pièces avec cagoule attenante,
sans fermeture, pantalon sans bretelle
- néoprène refendu/retranché (chaleur) à
l’intérieur et extérieur jersey/nylon ou lycra
(robustesse)
- épaisseur suivant utilisation
• été /Méditerranée : 3/4/5 mm
• hiver/ Manche / lac : 5/6/7 mm
• poids constant < poids variable
Voir dossier combinaison
http://apnee.ffessm.fr/Apnee/materiel/Comparatif_combinaisons.pdf
Son but essentiel est de protéger contre le froid. Utilisée principalement en milieu
naturel, elle doit être adaptée à la température, et ajustée selon la morphologie du
plongeur.
Epaisseur suivant utilisation
-Poids constant : épaisseur minimale (évite de mettre trop de plombs)
-Poids variable : plutôt épaisse (pour faciliter la remontée)
Le lycra est plus souple que le nylon
La combinaison classique est :
-Refendu à l’intérieur
-Avec tissu à l’extérieur
Les combinaisons refendues nécessitent du talc ou un détergent (attention aux
allergies, utiliser un savon) pour les enfiler et sont très fragiles côté intérieur
(refendu)
Le pantalon sans bretelle permet une meilleure ventilation
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8>Les combinaisons / néoprène
- les plus connus: CHEIKO,
DAÏWA et YAMAMOTO (le plus
souple)
- top = néoprène lisse extérieur
et intérieur
- légèreté : nombre de cellules important
- isolation : par l’air contenu dans les cellules
- élasticité
- résistance : attention à la pression
Voir dossier http://www.chasse-sousmarine.com/magazine/pratik/neoprene2.htm
Le néoprène est le nom de marque sous lequel la compagnie Du Pont Chemicals
commercialise une famille de caoutchouc à base de de polycloroprène : c'est le
premier élastomère synthétique.
Les néoprènes servant à fabriquer nos vêtements subaquatiques sont produits pour
la plupart en Asie. Les plus connus sont entre autres CHEIKO, DAÏWA et YAMAMOTO.
Il s’agit d’un matériau contenant de fine bulles d’air sous forme de cellules.
Légèreté :
Plus le pourcentage de cellules closes est élevé plus le néoprène contient d’air et
plus il est léger.
Isolation :
L’air emprisonné dans les cellules closes augmente l’isolation en limitant la perte de
chaleur par convection, c’est à dire les mouvements d’air dus aux variations de
température.
Élasticité :
A titre de comparaison les parties les plus élastiques du corps humain sont les
aisselles (70% environ). Le néoprène (des combinaisons de chasse) a une élasticité
de 500 à 1000% selon les marques
Résistance :
La pression a un effet néfaste sur le néoprène. Il a tendance à s’écraser à la longue
surtout si l’on plonge profond ou qu’on utilise sa combinaison pour faire de la
plongée bouteille. Cette tendance conduit à réduire l’épaisseur de votre vêtement
jusqu’à 30% de moins.
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9>La longe
- apnéiste attaché à un filin
par le poignet
- élément de sécurité
- indispensable en eaux troubles
- impossibilité de perdre un plongeur
Mousqueton
- rapidité d’intervention
Bracelet velcro
Butée
La longe est un élément de sécurité indispensable pour les apnées
•en eaux troubles (lac ..)
•en profondeur en milieu naturel
Elle est constituée de :
•un bracelet en scratch velcro attaché fermement au poignet du plongeur
•un mousqueton attaché au bout d’un câble d’environ 1 m
•un flotteur d’un côté pour éviter d’emmêler le câble
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10>La gueuse largable (Niveau 3)
- simple masse métallique
- apnée dite « poids variable »
- système largable sans frein < 10 kg
- relié à la surface
- inconvénients
•
•
•
•
sans frein : vitesse non contrôlable
verticalité non contrôlable
remontée manuelle
risque d’emmêler le bout
• risque élevé de barotraumatisme
Il s’agit d’un poids largable (sans frein) constitué d’une simple masse attachée à un
filin, en général un disque de fonte (inférieur à 10kg)
Notre système ASP est composé :
-d’un bout de 18 m
-d’un disque de 5 kg
A noter que ce genre d’engin soumet les oreilles à un risque élevé de
barotraumatisme en cas d’utilisation non maitrisée et si un échauffement des
tympans n’est pas préalablement effectué.
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11>La gueuse lourde (Niveau 3)
- machine à descendre avec frein et système
de remontée
- utilisation en apnée « no limit »
- 3modèles
-« tête en bas »
-« genoux en bas »
-«pieds en bas »
- inconvénients
•
•
•
•
•
•
•
système non homologué
complexité de manipulation
lourde
installation délicate
frein à vérifier
cadre métallique (choc)
remontée rapide en surface (collision)
La gueuse lourde est une « machine à descendre » composé d’un cadre métallique et
comprenant :
•un système de remontée (parachute + bouteille d’air comprimé)
•un système de largage
•un freinage (taquet coinceur)
Une bouteille munie d’un premier étage de détendeur et d’un tube moyenne pression
sert à gonfler un parachute pour remonter.
Il existe différents modèles, tête en bas, genoux en bas, pieds en bas….
Tête en bas
Position normale de descente, mais plus délicate pour les tympans
Genoux en bas
L’apnéiste pose ses genoux sur le support et relève ses palmes en arrière
Pieds en bas
L’apnéiste est debout sur le support avec ses palmes (présence d’un déflecteur) ou
sans (utilisation de chaussons de ski nautique)
A noter que ce genre d’engin soumet les oreilles à un risque élevé de
barotraumatisme si son utilisation n’est pas maitrisée et si un échauffement des
tympans n’est pas préalablement effectué
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11>La gueuse lourde (Niveau 3)
parachute
bouteille
pose des genoux en bas
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12>Bibliographie
- Formation initiateur apnée (Comité Est)
- Matériel et sécurité (Boris Albert MEF1)
- Cours CD78
- Cours initiateurs CD91 (Francis Févre)
- Code Vagnon : l’apnée
- site www.ffessm.fr
- site www.scubaland.com
Merci aux auteurs de ces ouvrages qui ont permis d’élaborer ce document et de
récupérer de nombreuses photos
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