"Israël se réserve la possibilité de frapper l`Iran avec des armes
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"Israël se réserve la possibilité de frapper l`Iran avec des armes
« Israël se réserve la possibilité de frapper l’Iran avec des armes nucléaires » « Israël se réserve la possibilité de frapper l’Iran avec des armes nucléaires » Israël News Agency, 18 octobre 2005, « Israël se réserve la possibilité de frapper l’Iran avec des armes nucléaires » (extraits) Par Joel Leyden Tel Aviv, 18 septembre La plus grande menace envers Israël aujourd’hui reste les missiles qui sont pointés sur elle en Iran. Des missiles qui auront bientôt la capacité de frapper Israël, ses voisins et la plus grande partie de l’Europe avec des charges nucléaires. Bien que le régime d’extrêmistes islamistes iraniens ait été prévenu que soit Israël soit les Etats-Unis pourrait le frapper préemptivement à tout moment, comme quand Israël a retiré à l’Irak les armes nucléaires, l’Iran reste obsédé par sa politique nucléaire agressive et incontrôlée. En 2002, un ancien ingénieur nucléaire irakien a déclaré au Sénat lors d’une audition que le pays pourrait posséder des armes nucléaires d’ici 2005. Khidir Hamza, qui s’est enfui d’Irak en 1994, et d’autres experts de l’Irak avaient témoigné auparavant devant la Commission des Affaires Etrangères du Sénat sur la menace irakienne envers les Etats-Unis et les possibles réponses américaines, y compris une attaque militaire. Citant des estimations des services secrets allemands, Hamza a déclaré que l’Irak possédait plus de 10 tonnes d’uranium et une tonne d’uranium légèrement enrichi. Selon Hamza, cela pourrait donner à l’Irak assez d’uranium de qualité militaire pour construire trois armes nucléaires en trois ans. De plus, a ajouté Hamza, l’Irak essayait d’étendre la portée de ses missiles pour atteindre Israël. Cela était un des éléments clés qui ont mené les Etats-Unis à faire la guerre à l’Irak. Il n’a jamais été question de pétrole. Les Irakiens frappaient déjà les bases israéliennes, américaines et saoudiennes avec des missiles Scuds pendant la première guerre du Golfe. En 1981, des bombardiers israéliens F-15 et F-16 détruisaient avec précision le réacteur nucléaire irakien Osirak, à environ 25 km au sud de Bagdad, sur ordre du Premier Ministre Menachem Begin. C’était la première frappe au monde sur une centrale nucléaire. Le réacteur de 70 mégawatt fonctionnant à l’uranium et fourni par les Français était presque terminé mais n’était pas encore doté de combustible nucléaire, donc il n’y avait aucun danger de fuite, selon des sources provenant de l’industrie atomique française. Le gouvernement israélien s’est justifié en expliquant que « Les bombes atomiques que ce réacteur était capable de produire, qu’elles soient à base d’uranium ou de plutonium, auraient été de la taille d’Hiroshima. Par conséquent, un danger mortel à l’encontre du peuple israélien prenait progressivement forme ». Il a agi parce qu’il croyait que le réacteur serait terminé rapidement, début juillet ou début septembre 1981. Une frappe similaire contre l’Iran est paraît-il plus que prête. Israël et les Etats-Unis attaendent le bon moment et le bon endroit. Israël s’est préparé à retirer les missiles offensifs iraniens de ses bases du Hezbollah situées sur la frontières libanaise et syrienne. Le mois dernier, pour la première fois, le Hezbollah a testé ses missiles iraniens de moyenne portée près de la frontière libano-israélienne. C’était la première fois que le Hezbollah tirait des missiles Fajr-3 du Liban. Les sources libanaises disent que le Hezbollah a obtenu les Fajr-3 en 2001, mais qu’ils restaient sous le contrôle du personnel militaire iranien. D’une portée de 43 km et d’une charge de 45 kg, le missile peut frapper le nord des quartiers d’Haifa en partant de la frontière libano-israélienne. Les sources libanaises affirment que les Fajr-3s ont parcouru 6 km avant de tomber à 3 km l’un de l’autre. Selon elles, cela pourrait marquer l’échec du lancement de missiles. Les Etats-Unis ont récemment partagé des informations classées avec l’Inde pour prouver que Téhéran s’efforcent de mettre au point un missile capable de porter une tête nucléaire. Selon le Wall Street Journal, cette décision de partager des informations avec l’Inde et la Chine « est une mesure de résistance prise par les Etats-Unis tandis qu’ils font pression avec les Européens pour que les activités nucléaires de l’Iran soit déférées devant le Conseil de Sécurité ». Pendant que l’Iran teste l’envoi de missiles sur Israël, son Président fait valoir devant les Nations-Unies son « droit inaliénable » à l’énergie nucléaire et a offert aux entreprises et pays étrangèrs un rôle dans son programme d’enrichissement de l’uranium pour prouver que Téhéran n’est pas en train de fabriquer des armes nucléaires. Dans un ardent discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU samedi, le Président Mahmoud Ahmadinejad a rejeté une nouvelle offre de l’Union Européenne, soutenue par les Etats-Unis, de mettre fin à l’enrichissement de l’uranium en échange d’incitations économiques et autres.. Il a prétendu que l’Iran continue de se conformer au Traité de Non-Prolifération et a accusé des « Etats puissants » une référence évidente aux Etats-Unis et à des Européens- de s’engager dans un « apartheid nucléaire » en interdisant aux membres du TNP l’accès au matériel et à l’équipement de la technologie nucléaire pacifique. Selon un diplomate de l’UE, les trois plus gros pays de l’Union Européenne ont commencé à rédiger une résolution aujourd’hui appelant instamment l’organisme de surveillance des Nations Unies à produire un rapport sur l’Iran devant le Conseil de Sécurité pour de possibles sanctions. « La rédaction d’une résolution envoyant l’Iran devant le Conseil de Sécurité a commencé », a déclaré à l’agence Reuters condition d’anonymat un diplomante d’un des trois pays de (France, Grande-Bretagne, Allemgne), connus comme le UE3. soir, les directeurs politiques [de l’UE3] se verront discuter des éléments clés de la résolution » sous l’UE « Ce pour Le Ministre des Affaires Etrangères français Philippe DousteBlazy a accueilli le rejet des armes nucléaires de l’Iran et son adhésion au TNP mais a renouvelé sa demande de voir Téhéran maîtriser son cycle de combustion nucléaire. « Nous ne voyons pas en quoi l’implication de pays tiers contriburait à établir la confiance », a-t-il ajouté. Un haut responsable du Département d’Etat américain a appelé cela « un discours très agressif » qui semble franchir les « lignes rouges » européennes. Un porte-parole du Bureau des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne a jugé que ce discours « n’apportait rien d’utile ». Ahmadinejad a affirmé que les principes religieux iraniens interdisaient au pays de posséder des armes nucléaires. Il a implicitement accusé les Européens et les Américains de « déformer » le désir de l’Iran d’accéder à l’énergie nucléaire civile en le présentant « comme la poursuite d’armes nucléaires ». « Ce n’est rien d’autre qu’un stratagème de pure propagande », a-t-il dit. Ahmadinejad a rejeté les prétentions européennes et américaines selon lesquelles l’Iran n’aurait pas besoin d’enrichir l’uranium parce qu’il peut l’obtenir d’autres pays. Il a insisté maintes fois que l’Iran ne serait dépendant de personne pour ses besoins énergétiques, et que « l’usage pacifique de l’énergie nucléaire sans un cycle de combustion est une proposition vide ». Les Etats-Unis et les Européens ont menacé de déférer le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui pourrait imposer des sanctions, si l’Iran ne cesse pas d’enrichir l’uranium. Ciblant directement les Etats-Unis, Ahmadinejad a accusé « ceux qui ont vraiment utilisé des armes nucléaires, qui continuent de produire, de stocker et de tester Largement de telles armes », d’utiliser des munitions à l’uranium appauvri et d’armer Israël avec des armes de destruction massive. Au lieu de s’occuper de l’Iran, a-t-il dit, une nouvelle comission de l’Assemblée Générale devrait investiguer sur comment Israël a acquis ses armes de destruction massive et proposer des mesures pour parvenir à un désarmement total et une zone dénucléarisée au Moyen-Orient. Pour rassurer la communauté internationale sur les intentions pacifiques de l’Iran, Ahmadinejad a informé que son gouvernement est prêt à prendre des mesures « d’une portée considérable » au-delà des exigences du TNP pour dissiper les craintes des autre pays sur ses intentions. L’AIEA a déjà installé des caméras pour surveiller les activités nucléaires de l’Iran, a-t-il ajouté. Avec de nouvelles « mesures pour renforcer la confiance et pour élever le degré de transparence, la République Islamique d’Iran est prête à s’engager dans des partenariats sérieux avec les secteurs public et privé des autres pays dans la mise en uvre des programmes d’enrichissement de l’uranium en Iran, » a-t-il dit. « Nous travaillerons avec les entreprises privées et publiques dans le cadre des agences juridiques iraniennes », a déclaré Ahmadinejad lors d’une conférence de presse. Il a pris note que le Président des Etats-Unis George W. Bush a déclaré récemment qu’il approuvait que l’Iran ait un programme nucléaire pacifique. « C’est un pas en avant », a-til dit, « mais cela signifie que d’autres doivent produire le combustible et nous le vendre, et que nous serons toujours dépendant des autres. Cela ne fait pas partie du TNP et est inacceptable pour mon pays ». L’action du Conseil de Sécurité s’est trouvée accelérée avec le rejet de Téhéran le mois dernier des carottes offertes par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne (lesquels négociaient au nom de l’UE) et sa reprise de la conversion de l’uranium. Les Européens ont déclaré que Téhéran a manqué à sa parole en reprenant unilatéralement son activité tout en discutant des possibiltiés de réduire la suspicion internationale sur son programme nucléaire. Pour Ahmadinejad, l’Iran a clarifié ses intentions pacifistes et coopère avec l’AIEA. »Donc quand ils nous menacent, cela signifie qu’ils n’ont aucune raison, aucune logique ni soutien et que nous n’allons pas céder à des exigences excessives de certaines puissances » a déclaré le leader iranien à des reporters. « Nous croyons que nous ne devrions pas céder aux intimidations qui ont cours dans les relations internationales, » a-t-il dit. « L’Iran offre en bonne foi ses propositions pour une interaction constructive et un dialogue juste », a-t-il ajouté. « Cependant, si certains essayent d’imposer leur volonté au peuple iranien par le recours à un langage de la force et de menace, nous reconsidérerons entièrement notre approche de la question du nucléaire », a-til mis en garde.