2 bâtisseurs sur 3 ressentent la crise dans leur budget de construction
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2 bâtisseurs sur 3 ressentent la crise dans leur budget de construction
Communiqué de presse 2 bâtisseurs sur 3 ressentent la crise dans leur budget de construction Les candidats bâtisseurs Belges sont de plus en plus nombreux à devoir se serrer la ceinture du fait de la crise économique, des mesures d’austérité et de la multiplication des impôts. À peine 1 bâtisseur sur 3 affirme disposer d’un budget suffisant pour réaliser le projet souhaité. Pour optimiser leurs maigres moyens, les candidats bâtisseurs vont aux emplettes chez les fournisseurs, font plus eux-mêmes et font la chasse au gaspi dans les dépenses familiales. Seule une faible minorité d’entre eux (6%) diffèrent entièrement leurs projets de construction, 15% hésitent et 21% le font partiellement. La confiance des candidats bâtisseurs dans l’avenir est basse et cela a un impact négatif sur le secteur de la construction. Maisons Blavier plaide dès lors pour une politique du logement forte, simplifiée et durable, assortie de mesures de soutien efficaces. C’est ce qui ressort de l’étude de marché et des résultats d’une enquête réalisée à la demande de Maisons Blavier auprès des bâtisseurs sur les conséquences de la crise sur leur projet ou leurs intentions de construction et la gestion de leur budget. L’enquête a été menée en décembre 2011 et en janvier 2012 auprès d’un échantillon de 300 bâtisseurs dont 57% de néerlandophones et 43% de francophones. Les résultats sont similaires dans les deux régions. Sous la pression de la crise, les candidats bâtisseurs se montrent pessimistes au sujet de l’avenir proche. Aujourd’hui, à peine 1 sur 4 déclare avoir plus confiance que l’année dernière. Les candidats bâtisseurs cherchent donc des alternatives pour alléger la pression sur leur maigre budget et concrétiser malgré tout leurs projets de construction. Le plus fréquemment, ils font du ‘shopping’ auprès des fournisseurs en multipliant les demandes d’offres (50%), ils font davantage eux-mêmes et économisent sur d’autres dépenses de ménage (30%), ils étalent l’’exécution des travaux dans le temps (15%) ou réalisent des économies sur la finition (5%). Une minorité de candidats bâtisseurs reportent totalement (6%) ou partiellement (21%) leurs projets de construction et 15% hésitent. Graphique : impact de la crise sur les bâtisseurs emprunter moins plus d'aide de mes parents emprunter plus réduire mes dépenses postposer certains travaux matériaux de finitions moins cher faire plus moi-même plus de devis étendre le délai de réalisation projet reporté doute à investir 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% « Les pouvoirs publics et le secteur de la construction doivent chercher des solutions et des mesures pour renforcer la confiance des bâtisseurs. Le soutien au budget de construction est indispensable si l’on veut préserver l’accès d’une majorité à la propriété, » dit Louis Amory, administrateur délégué de Maisons Blavier Besoin d’une information plus complète et de meilleure qualité L’enquête révèle également que les bâtisseurs connaissent mal le système des primes, des subsides et des avantages fiscaux existants. A peine 1 bâtisseur sur 5 déclare connaître les primes auquel il a droit. Le graphique ci-après montre par ailleurs que la gestion du budget peut elle aussi être améliorée. Plus de la moitié des personnes interrogées ignorent une partie des coûts liés à un projet de construction, et à peine la moitié d’entre elles maîtrise suffisamment bien son budget. Près des 2/3 disent bien s’informer, mais éprouvent les plus grandes peines à trouver facilement les informations pertinentes en ligne. Graphique : gestion des informations et du budget par les bâtisseurs Je connais toutes les primes et tous les avantages fiscaux qui peuvent me concerner Je connais tous les types de coûts à inclure dans mon budget Je connais parfaitement mon budget Je trouve facilement online toutes les infos Je m'informe en détail sur mon budget 0% 20% 40% 60% 80% « Les candidats bâtisseurs doivent d’urgence être mieux informés, afin qu’ils puissent optimiser leur projet de construction, tant en termes de prestations énergétiques que de budget. C’est un défi de taille à la fois pour le secteur de la construction et pour les pouvoirs publics, » affirme Louis Amory. Les économies d’énergie ont le vent en poupe En dépit du climat économique délétère, de la confiance déficiente et des problèmes budgétaires, les bâtisseurs continuent à investir dans les économies d’énergie. Le graphique ci-dessous montre qu’à peine 17% des bâtisseurs investissent encore dans une habitation standard et que 62% d’entre eux construisent d’une manière plus écologique et plus consciente sur le plan énergétique. On notera au passage qu’ils sont encore toujours moins de la moitié à envisager une habitation passive ou basse énergie. Graphique : prestations énergétiques envisagées de l’habitation Maison passive 4% Je ne sais Maison pas encore standard 17% 17% Maison basse énergie 34% Isolation supplémentaire 28% Les sévères normes énergétiques exercent toutefois une pression non négligeable sur les budgets. D’après les calculs de Maisons Blavier, ces normes gonflent le coût d’un budget de construction moyen de 10.000 à 20.000 €. « Pour mieux aider les bâtisseurs, nous prônons des mesures de soutien plus simples et plus cohérentes qui, outre la situation sociale du bâtisseur, prennent également en compte les performances énergétiques de l’habitation, » ajoute Louis Amory. Transparence et simplification Pour favoriser l’accessibilité tinancière de la construction et l’accès à la propriété au plus grand nombre, Maisons Blavier plaide pour une standardisation plus poussée du secteur par une simplification et une durabilisation de la réglementation. En matière de construction, une standardisation des prescriptions pourrait constituer un levier important dans le secteur et conduire à la réduction des frais fixes d’un projet. « Outre la standardisation, le soutien des pouvoirs publics doit se concentrer sur l’accessibilité du marché de la construction à l’achat, plutôt que sur l’élaboration d’avantages à long terme. En effet, les candidats bâtisseurs ont surtout besoin de soutien dans les premières années de leur projet. Les subsides et les déductions fiscales sont certes cruciales à ce stade, mais il ne faut pas perdre de vue l’aspect des droits d’enrregistrement, » conclut Louis Amory. A propos de Maisons Blavier Maisons Blavier a été fondé par Alain Blavier et repris en 2007 par un groupe piloté par l'administrateur délégué Louis Amory. L'entreprise est aujourd'hui au sommet dans le domaine des habitations unifamiliales : en 15 ans, elle en est devenue la plus grande entreprise belge et délivre en moyenne deux habitations neuves par jour. Maisons Blavier s'appuie sur une équipe de 90 collaborateurs et 485 sous-traitants spécialisés, représentant un millier d'emplois dans le secteur du bâtiment pour un chiffre d'affaires annuel d'environ 40 millions d'euros. Maisons Blavier possède 10 maisons-témoins réparties sur tout le territoire belge et expose son savoir-faire lors de 35 salons et journées portes ouvertes dans les habitations de ses clients. Plus d'informations : www.maisonsblavier.be
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