Mon amoureux noueux pommier

Transcription

Mon amoureux noueux pommier
théâtre jeune public / à voir en famille
Mon amoureux noueux pommier
Une fable de Jean Lambert-wild & Stéphane Blanquet
Durée : 1h environ
à partir de 7 ans
Catégorie C
Contact secteur éducatif : Sonia Pérez / 03 84 58 67 56 / [email protected]
Réservations : Caroline Diet / 03 84 58 67 67 / [email protected]
Vendredi 24 mai à 19h30
Représentations scolaires : Jeudi 23 mai à 10h et 14h30
vendredi 24 mai 2013 à 10h
au granit
SOMMAIRE
Distribution complète
p. 2
Note d’intention et entretien avec le metteur en scène
p.3
Biographie et parcours de Jean Lambert-wild
p.6
Biographie de Stéphane Blanquet
p.8
Biographie de Chiara Collet
p.8
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DISTRIBUTION
Mon amoureux noueux pommier
Une fable de Jean Lambert-wild et Stéphane Blanquet
Avec Chiara Collet et la participation de la petite Aimée…
Texte et direction Jean Lambert-wild
Musique Jean-Luc Therminarias et Léopold Frey
Images Stéphane Blanquet et François Royet
Lumières Renaud Lagier
Scénographie Jean Lambert-wild et Stéphane Blanquet
Assistant à la scénographie Thierry Varenne
Costumes Annick Serret
Accessoires Olive
Direction technique Claire Seguin
Régie générale Gonzag
Diffusion sonore Léopold Frey
Son Christophe Farion
Images 3 D Loriel Verlomme
Régie vidéo Frédéric Maire
Chef électricien Didier Rolot
Décor et costumes réalisés par les ateliers de la Comédie de Caen sous la direction de
Benoît Gondouin
Photographies Tristan Jeanne-Valès
Production Comédie de Caen – Centre Dramatique National de Normandie
Coproduction Théâtre National de Chaillot, en cours…
Création saison 2012/2013
Spectacle tout public à partir de 7 ans.
La Comédie de Caen-Centre Dramatique National de Normandie est subventionnée par le
Ministère de la Culture/DRAC de Basse-Normandie, la Ville de Caen, la Ville d’Hérouville
Saint-Clair, le Conseil Régional de Basse-Normandie, le Conseil Général du Calvados
(ODACC).
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Note d’intention du metteur en scène
Commençons par une question : qui, du fruit ou de l’arbre, était là le premier ?
Mon amoureux noueux pommier, c’est l’histoire d’un arbre, évidemment. Mais c’est aussi l’histoire
d’un fruit : une pomme qui lui pousse, comme une fille, une pomme qui lui rappelle qui il fut dans
une autre vie… Un arbre semblable à celui né de la bouche de Jessé, rêveur biblique endormi qui
avait eu vent de l’ascendance du Christ en une vision aux ramifications luxuriantes.
C’est donc l’histoire d’un pommier qui sait qu’il entame le dernier cycle de son existence en terre.
Bien décidé à semer les grains de sa vie passée à continuer de pousser, il s’orne au printemps de
fleurs parfumées, puis de lourds fruits juteux comme jamais il n’en a auparavant fait éclore. Mais des
oiseaux aux becs pointus dévorent sa descendance, emportant tous les fruits, sauf un : une pomme,
amoureuse de son pommier, qui l’accompagne plus loin que l’automne et qui, quand vient l’hiver, se
détache pour rouler le long de la terre brûlée par le givre. L’arbre alors peut disparaître, pulvérisé en
un nuage de poussière qui retourne à la terre pour nourrir d’autres arbres.
C’est l’histoire que racontera Chiara Collet au son des Quatre Saisons d’un Vivaldi recomposé par
Jean-Luc Therminarias et Léopold Frey. Par d’habiles jeux d’optique et grâce au génie de Stéphane
Blanquet, dans un effet magique de transsubstantiation, soudain lui pousseront des branches, elle se
couvrira de fruits. On revêtira son corps d’une peau d’écorce au creux de laquelle paraîtra son visage,
devenu sève de cet arbre à songes. Puis la pomme poussera, et dans ses yeux grands ouverts, on
reconnaîtra la conteuse, encore une fois !
L’importance, l’urgence de composer une telle fable pour des enfants, ce public qui entend la poésie
d’une façon secrète, réside selon Jean Lambert-wild dans l’impératif de créer un théâtre populaire,
au cœur duquel se situe une «exigence d’humanité». Explorer les questions de la transmission, de la
conversation, pour découvrir les racines et rameaux qui nous soutiennent.
Composer une fable riche et exigeante, pour semer les grains de cette humanité qui nous unit les uns
aux autres.
Entretien avec Jean Lambert-wild
Mon amoureux noueux pommier est l’histoire d’un arbre. Pourquoi un arbre ?
En premier lieu, parce qu’il s’agit d’un signe, d’un symbole commun à la civilisation occidentale : de
penser la généalogie comme un arbre, à partir de l’arbre de Jessé. Ensuite, c’est que j’ai une certaine
empathie pour les arbres. Il y a une grâce particulière dans les arbres : ils sont extrêmement fragiles,
ils ne peuvent pas bouger, ne peuvent se déplacer. Et en même temps, quoiqu’enracinés dans la
terre, leurs spores, leurs rejetons vont plus loin qu’eux. Ce qui est intéressant dans cette immobilité
de l’arbre, c’est le fait que sa descendance doive aller plus loin. Un arbre est une fixité, et pourtant il
y a du mouvement : les branches bougent, abritent de la vie, des histoires. Nous sommes des êtres
qui nous mouvons; mais en même temps nous restons là. Nous ne pouvons rester que sur cette
planète: nous bougeons beaucoup en espérant que notre descendance ira plus loin ! Les racines aussi
me fascinent, la sève… L’idée de la chlorophylle est extraordinaire ! Notre corps n’a pas la capacité de
créer cet échange d’énergies incroyable qu’est la photosynthèse ! On ne peut se nourrir du soleil.
Enfin, l’arbre est une figure intéressante pour des enfants. Il évoque le père, la mère, l’adulte.
D’ailleurs, les ancêtres sont souvent comparés à des arbres : on dit de quelqu’un qu’il était « un
chêne ».
Cette image possède un potentiel de puissance poétique cathartique incroyable.
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La figure de l’arbre évoque l’idée des racines, de la terre : est-ce lié au lieu où l’on naît, grandit, et
qu’on emporte avec soi, comme la pomme qui roule, nourrie de cette terre de laquelle elle est
née…
Il n’y a pas que ça. Il y a aussi le côté obscur des racines, le fait qu’elles soient comme des pieux qui
s’enfoncent dans l’inconnu. Les racines sont des antennes, des yeux, ce sont des mains, quelque
chose qui nous accroche. Plus que la question de l’origine, de la terre et du retour à la terre, ce que
j’aime dans les racines, c’est qu’elles constituent une part cachée qui nous maintient quelque part.
Un corps sans racines est un corps qui se délite. Quand on compare une feuille d’arbre à une
représentation de la structure nerveuse d’un corps humain, on découvre qu’elles opèrent sur le
même principe : ce sont des réseaux de galeries, à ce détail près que les nôtres restent invisibles tout
en nous retenant à quelque chose.
Voici la façon dont les racines construisent le vivant. Que dire alors de l’influence des éléments
extérieurs qui façonne un arbre, le rendent noueux ?
Les personnes âgées aussi sont noueuses. On est noueux, parce qu’une vie, ce sont des cicatrices, de
la fatigue. Une douleur fait une ride, une joie en fait une autre. Et l’arbre, c’est du vivant ! Il connaît
les mêmes accidents. Il vieillit, souffre, fait l’expérience de sècheresses…
La sculpture d’un arbre, c’est la sculpture de sa vie, tout comme la sculpture d’un corps est la
sculpture de la vie d’un corps. Un corps évolue, et cette évolution se transmet de génération en
génération. C’est la même chose pour les arbres : une graine contient en elle l’histoire de ce qui lui a
permis d’exister. Je suis particulièrement ému par les châtaigniers, ces arbres qui peuvent être
centenaires. Quand on en rencontre un, c’est très émouvant : ils sont noueux, de la vie est passée
par là, ils se sont battus pour être là. Dans L’Ombelle du trépassé, je parle de ceux qui veulent «vivre
sans la douleur de vivre». C’est quelque chose dont un arbre ne peut faire l’économie : un arbre ne
peut pas bouger, donc si la foudre tombe sur lui, et bien la foudre tombera sur lui, il ne pourra pas
l’éviter. Il est enraciné à son destin.
Je lie cette idée de la transmission aux effets de métempsycose que vous souhaitez durant le
spectacle entre la narratrice, l’arbre et la pomme… pourquoi ce même visage qui revient ?
Ce que j’aime au théâtre, c’est le côté merveilleux : on vous raconte une histoire, et soudain la
narratrice devient l’objet de cette histoire, tout en étant toujours elle-même. Cela créé de la
catharsis, en réconciliant deux irréconciliables : un élément végétal et un élément animal.
Il s’agit de nous laisser penser que nous ne sommes pas forcément condamnés à notre enveloppe…
Et puis quand on est un enfant, on a envie d’être un arbre. Sa force, sa majesté, être capable de
défier le temps.
Pour Comment ai-je pu tenir là-dedans, vous aviez déjà collaboré avec Stéphane Blanquet.
Y a-t-il quelque chose, dans son esthétique, qui vous inspire ces spectacles «jeune public» ?
C’est plutôt que j’ai des fidélités. Je travaille depuis quinze ans avec Jean-Luc Therminarias, par
exemple. Ces gens sont ma famille ! Je n’ai pas besoin de changer tout le temps. Il y a des gens avec
qui je m’entends bien, avec qui je travaille bien, nous sommes amis, et nous avons envie de défendre
des idées communes : allons-y ! C’est ça, une compagnie, c’est cela le théâtre. Ce n’est pas un
homme tout seul, mais une compagnie d’individus qui travaillent ensemble.
Vous évoquiez les transformations dont Chiara Collet fera l’objet au cours du spectacle : comment
pousseront les branches, comment naitront les oiseaux ?
Par un système de métempsycose à combinaisons, un vieux procédé optique utilisé dans la magie
auquel j’ajoute une invention qui permettra des transitions et des fondus enchainés étonnants. C’est
toujours cette idée qui m’est chère d’un théâtre du merveilleux. Quant au travail de Chiara Collet, il
s’agira pour elle de rechercher comment créer du mouvement dans sa fixité, une dimension
essentielle pour que le procédé technique fonctionne. Le mouvement est fondamental, parce qu’il y
a de la vie : un bras peut être le début d’une branche, une colonne vertébrale est peut-être un tronc.
Mais comme elle sera un arbre, elle restera plantée… Il y a encore une fois, cette question du point
d’appui, une question qui continue de m’intéresser théâtralement.
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Pourquoi est-il si important que vous racontiez cette histoire de transmission à des enfants, en
évoquant cette dimension tragique de l’existence ?
Ce n’est pas tragique ! L’existence n’est pas tragique ! Les enfants doivent faire l’expérience, et ils le
feront assez tôt, de la mort. Et de cette expérience-là, beaucoup de joie, de vie, peut éclore. Ce n’est
pas détestable de mourir, c’est ainsi. Tout ce qui touche à de telles questions : qu’est-ce que vivre,
qu’est-ce qu’une naissance, qu’est-ce qu’une génération, qu’est-ce qu’une transmission, est un
principe d’éducation. C’est drôle de savoir qu’une pomme contient en elle un pommier. En outre, les
enfants ont des questions, beaucoup de questions. Ils n’attendent pas forcément de réponses, mais
ils attendent que les questions qu’ils posent puissent s’inscrire dans l’enchaînement de celles que
nous avons. Nous n’avons pas de réponse à apporter. Si on essaie de chercher une réponse avec eux,
même si elle n’est pas satisfaisante, il y a quelque chose qui se met en branle. Ils comprennent bien
que cette question, nous nous la posons aussi, et un dialogue est donc possible. C’est ce qui
m’intéresse dans un spectacle comme Mon Amoureux noueux pommier: le fait que les enfants ne
trouveront pas de réponses à leurs questions, mais qu’ils puissent comprendre qu’elles s’inscrivent
dans la chaine des questions que les adultes se posent. Ils vont comprendre aussi que le monde des
adultes essaie de s’en sortir en construisant des signes, des symboles, des mythes, des fables, pour
essayer d’expliquer l’inexplicable, dire l’indicible, montrer l’in-montrable, rendre sensible l’insensible,
d’expliquer le chaos, l’immensité … Et ce qui est intéressant dans un spectacle pour enfants, c’est
que les parents qui voient le spectacle comprennent que les questions de leurs enfants ne sont pas à
séparer des leurs. Tant qu’on se pose des questions on vit ! Est-ce que la vie est une question ?
Quelle est la question d’un pommier, quelle est la question de la pomme ? Quelle est celle de
l’oiseau qui vient manger une pomme ? Celle des feuilles qui quittent un arbre, celle de l’ombre d’un
nuage qui passe au-dessus d’un pommier ? Ces éléments posent eux aussi, forcément, des questions,
parce qu’ils vivent. J’aime les questions des enfants, car ce rapport de questionnement est ce qui
construit la poésie.
Propos recueillis par Eugénie Pastor
21/09/2011
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Jean Lambert-wild – Parcours
Jean Lambert-wild commence son parcours artistique comme assistant de Michel Dubois, Jean-Yves
Lazennec, Matthias Langhoff et Philippe Goyard.
Avec Grande Lessive de printemps en 1990, il ouvre la construction de son Hypogée, œuvre complexe
qu’il écrit et dirige sur scène composée de trois confessions, trois mélopées, trois épopées, deux
exclusions, un dithyrambe et 326 Calentures. Il y constitue d’année en année une autobiographie
fantasmée. Ses Calentures, petites formes performatives (de 15 à 45 minutes), questionnent l’espace
théâtral. L’illusion et la magie y tiennent une place importante. Elles sont les fureurs poétiques que
traverse son clown en pyjama rayé.
En 1999, son spectacle Splendeur et Lassitude du Capitaine Marion Déperrier - Épopée en deux
Époques et une Rupture marque le début d’une longue collaboration avec Henri Taquet et le Granitscène nationale de Belfort. Il y est artiste associé de 2000 à 2006. Pour développer son projet, il
fonde avec le compositeur Jean-Luc Therminarias la Coopérative 326. Il en sera le directeur artistique
jusqu’en 2006. Depuis 2007, Jean Lambert-wild dirige la Comédie de Caen- Centre Dramatique
National de Normandie. Centre de création et de production, la Comédie de Caen crée des spectacles
au rayonnement national et international, et accompagne des compagnies théâtrales indépendantes
françaises et européennes.
Pour Jean Lambert-wild, le théâtre est par essence un art multi «médium», le lieu où les signes de
toutes les disciplines peuvent s’exprimer et faire sens. Il constitue pour chacun de ses projets un
phalanstère de création en convoquant autour de lui des identités fortes et diverses dont les
rencontres improbables provoqueront le bouleversement des codes de narration et de
représentations des disciplines représentées. Son Ecmnésie regroupe les confessions, mélopées et
épopées de son Hypogée ainsi que ces projets d’envergure.
Ses origines créoles, ses nombreux voyages en Europe, en Afrique et en Amérique ont dessiné
plusieurs de ses projets (résidences, étapes de travail, invitations à des festivals en Norvège, en
Islande, aux Etats- Unis, au Canada, au Brésil, en Allemagne ou en Bulgarie…).
Il collabore avec des artistes européens et américains (Silke Mansholt, Jeremiah Mc Donald, David
Moss, Jacqueline Humbert...) et, depuis 2009, avec l’auteur et philosophe Michel Onfray avec qui il
crée deux spectacles, Le Recours aux forêts et La Sagesse des abeilles.
Il développe un lien particulier avec l’Afrique en travaillant avec la comédienne Odile Sankara
(accompagnement de la Caravane Thomas Sankara, création de scènes nomades diffusées dans plus
de dix pays africains, soutien d’artistes africains comme Fargass Assandé).
Jean Lambert-wild place au cœur de son projet la mise en réseau de compétences artistiques,
techniques ou scientifiques afin d’explorer de nouvelles perspectives théâtrales, musicales,
scénographiques ou poétiques. L’expérience artistique s’ouvre à la recherche scientifique par le biais
des nouvelles technologies et de leurs applications possibles dans le champ de l’Art. Il mène des
recherches et des expérimentations avec des ingénieurs comme Léopold Frey, Emmanuel MaâBerriet ou Quentin Descourtis et des structures de recherche comme le laboratoire SeT de
l’Université de Belfort-Montbéliard ou le GMEM-Centre national de création musicale de Marseille. Il
soutient le développement d’outils matériels et logiciels pour la création contemporaine.
Ses principales créations depuis 1999 :
Splendeur et lassitude du Capitaine Marion Déperrier - Épopée en deux Époques et une Rupture, Orgia de Pier
Paolo Pasolini, Spaghetti’s Club, Ægri Somnia, Calenture, Le Mur, Crise de nerfs - Parlez-moi d’amour -, Mue, My
story is not a loft, Sade Songs, Le Malheur de Job, Le Recours aux forêts, Comment ai-je pu tenir là-dedans ?, La
Mort d’Adam, L’Ombelle du Trépassé, War Sweet War, , La Sagesse des abeilles, Mon amoureux noueux
pommier
Les Calentures Faites-le taire !, Remember and don’t forget to play, Noyade et Chantons sous la mort
Ses Cahiers
Splendeur et Lassitude du Capitaine Marion Déperrier - Éditions Les Solitaires Intempestifs 1998
Crise de Nerfs - Parlez-moi d’amour - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2003
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Ægri Somnia - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2003
Mue - Première Mélopée - un discours de Sereburã accompagné d’un rêve de Waëhipo junior et des mythes de
la Communauté Xavante d’Etênhiritipa - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2005
Spectres de Printemps - Collection Nervium 2009
Demain Le Théâtre - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2009
Comme disait mon père suivi de Ma mère ne disait rien - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2009
La Mort d’Adam - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2010
L’Ombelle du trépassé - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2011
Ouvrages de référence
Phenomena - Cahiers de l’Espace, Espace Gantner
Se Tenir Debout - Éditions Les Solitaires Intempestifs 2005
Discographie
Drumlike – 326Music CD326001
Spaghetti’s Club «Le point de vue de Lewis Caroll» – 326Music CD326005
Spaghetti’s Club «La Conclusion» – 326Music CD326009
Articles et essais
«Jean Lambert-wild – La scénographie high-tech», par Anne-Marie Lercher, Revue L’OEil, février 2002.
«Le Théâtre ? Une coopérative d’artistes», par Lucille Garbagnati, Revue Coulisses n° 25, janvier 2002.
«Al Dente», par Hervé Pons, Revue Mouvement, novembre 2002.
«Anges et chimères du virtuel», par Corinne Pencenat, Revue d’études esthétiques, janvier 2003.
«Vers un théâtre des interfaces», par Otto Sholtz, Revue d’études esthétiques, juin 2003.
«Le théâtre comme art de la dépossession», par Jean-Yves Lazennec, Revue d’études théâtrales, registre
8 décembre 2003.
L’art numérique, par Edmond Couchot et Norbert Hilaire, Éditions Flammarion 2003 (p. 104-105).
«Le réel, paradis perdu»), par Mari-Mai Corbel, Revue Mouvement, mars-avril 2004.
«Une techno-poétique», par Mari-Mai Corbel, Revue Coulisses n° 33, décembre 2004.
«Énergie du Grotesque – Crise de nerfs – Parlez-moi d’amour», par Mari-Mai Corbel, Revue Coulisses
n° 30, mai 2004.
«Jean Lambert-wild», par Chantal Boiron, Revue UBU – Scènes d’Europe n° 32, juillet 2004.
«Un théâtre d’auteur – L’univers de Jean Lambert-wild», par Corinne Pencenat, Théâtre Public n° 174,
juillet-septembre 2004.
«Environnements virtuels et nouvelles stratégies actantielles», par Valérie Morignat, in Études théâtrales n°
30/2004 - Arts de la scène, scène des arts. Vol. III : «Formes hybrides : vers de nouvelles identités», textes
réunis par Luc Boucris et Marcel Freydefont, avec la collaboration d’Anne Wibo. Actes du colloque des 4 et 5
décembre 2003, organisé par le Centre d’études du XXe siècle de l’Université Paul-Valéry
(Montpellier III). Publication : École d’architecture de Nantes - Centre d’études théâtrales de Louvain.
«Scientifiques de l’égarement», par Judith Martin, Alternatives théâtrales, juillet 2005.
«Théâtre et calamité – Avignon 2005, mise en scène et performance», par Patrice Pavis, Théâtre
Public, mars 2006.
«La mise en scène contemporaine», par Patrice Pavis, Éditions Armand Colin 2008.
«L’écriture à Avignon (2010) : vers un retour de la narration ?» par Patrice Pavis, The IATC
webjournal, 2010.
«L’Acteur et l’intermédialité. Les nouveaux enjeux pour l’interprète et la scène à l’ère technologique» par
Izabella Pluta, Edition L’Age d’homme 2012.
«Raconter des Histoires – Quelle narration au théâtre aujourd’hui ?», Arielle Meyer, MacLeod et Michèle
Pralong, Édition Métis Presses, avril 2012
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Stéphane Blanquet, dessinateur, scénographe
Naissance le 15 mai 1973 à Conflans-Sainte-Honorine.
Etudes d’art plastique de 1990 à 1993.
Stéphane Blanquet débute très jeune dans le dessin et la bande dessinée. Il se fait connaître par ses
autos publications dès 1990, puis par son collectif La Monstrueuse 1995, dans lequel il fait preuve
d’un talent graphique précoce et complexe. Il publie à cette époque dans la presse en France et à
l’étranger et participe à de nombreuses expositions.
En 2001, il publie un de ses albums de bande dessinée les plus marquants, La Nouvelle aux pis, roman
graphique tout en ombre, salué par la critique. Dans la même veine, mais en encore plus sombre,
suivra en 2007, La Vénéneuse aux deux éperons (sélectionné comme un des lauréats du Concours des
plus beaux livres français).
En 2003, il remplace le papier par la peau humaine avec Sur l’épiderme, un ouvrage très singulier de
peinture sur corps. En 2009, il poursuit cette recherche graphique avec La Chair nue s’articule. En
dehors de la bande dessinée et du dessin, Blanquet développe au fil des années son univers dans la
création d’objets, de jouets et de films d’animation. Depuis 2004, il conçoit par ailleurs des
installations : Chambre avec vue sur mes cauchemars (2004), Beauty City (2006)…
Après avoir collaboré en 2006 avec le metteur en scène Jean Lambert-wild sur la pièce de théâtre
Sade Songs (adaptation musicale du Marquis de Sade, dont il a pensé les décors et les costumes), il
occupe, à partir de 2007, le poste de directeur oculaire de la Comédie de Caen-Centre Dramatique
National de Normandie. Cette collaboration se poursuit avec Comment ai-je pu tenir là-dedans ? créé
en février 2009 à la Comédie de Caen et repris au festival d’Avignon 2010, War Sweet War créé en
février 2012 à la Comédie de Caen et Mon amoureux noueux pommier qui sera créé en octobre 2012
au Théâtre National de Chaillot. En 2009, il présente une nouvelle installation pour l’exposition
collective «Quintet» au musée d’art contemporain de Lyon.
En mars-avril 2010, il expose à Tokyo à la Span Art Gallery et continue à collaborer avec de nombreux
éditeurs dans le monde. Parallèlement à son œuvre plastique, Stéphane Blanquet crée en 2007 les
éditions United Dead Artists qui regroupe toute la scène graphique internationale.
Chiara Collet, comédienne
En 1998 Chiara Collet suit la formation d’art dramatique des Cours Florent.Parallèlement elle travaille
avec la Compagnie L’Amour-Fou dirigée par Hélène Darche. Elle joue dans Légère en août de D.
Bonnal mis en scène par H. Darche.
Suite à ses études, elle joue dans J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de J-.L.
Lagarce, mis en scène par L. Salama, durant une tournée d’un mois en Corse.
De 2001 à 2003 elle joue dans Ruy Blas, mis en scène par Brigitte Jacques Wajeman à la ComédieFrançaise. De 2002 à 2004, elle suit les deux années de formation de l’Ecole Internationale de
Mouvement Jacques Lecoq. En 2005 elle participe aux créations Tea-time, comédie absurde de la Cie
Lilith et Arsenic et vieux dentiers, comédie masquée de la Cie La Folie en L.
En 2006 elle joue Les 2 gredins de Roald Dahl, spectacle masqué pour jeune public.
Elle suit des stages dirigés entre autres par Eloi Recoing et Lionel Spycher.
Elle travaille avec la compagnie Pseudonymo et participe au spectacle Un phénomène tout à fait
ordinaire mis en scène par David Girondin Moab. En 2008 on la voit dans Variations mis en scène par
David Girondin Moab. Elle rejoint la compagnie Succursale 101 dirigée par Angélique Friant et joue
dans Petit-Bleu, Petit-jaune présenté à la Comédie de Caen en février 2011.
Elle rejoint l’équipe de création de Jean Lambert-wild avec Comment ai-je pu tenir là-dedans ? une
fable de Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wild d’après La Chèvre de M. Seguin d’Alphonse Daudet,
spectacle nominé pour le Molière jeune public 2010, puis présenté au festival d’Avignon 2010 et
repris en tournée nationale et internationale (Corée, Japon...).
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