Groupe Bruxelles Lambert

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Groupe Bruxelles Lambert
Groupe Bruxelles Lambert
Le 8 septembre 2004
Résultat net en augmentation de 63%
à EUR 330 millions contre EUR 202 millions en 2003
Amélioration des performances opérationnelles des participations stratégiques
Le Conseil d'administration du 8 septembre 2004 a arrêté les états financiers consolidés de GBL pour le premier
semestre 2004. Ces comptes sont établis en respect des IFRS et ont été soumis à une revue d’audit limitée.
GBL enregistre au 30 juin 2004 un bénéfice net de EUR 330 millions (EUR 2,50 par action) contre EUR 202
millions (EUR 1,52 par action) sur la même période en 2003. Cette forte progression est la conséquence de
l’amélioration des performances opérationnelles de Bertelsmann et Imerys ainsi que de l’arrêt de l’amortissement
des écarts d’acquisition conformément à l’application par le groupe de l’IFRS 3 à partir du 1er janvier 2004.
Avant résultats sur cessions et dépréciations et hors amortissement des goodwills, le résultat net s’établit à EUR
257 millions (EUR 1,95 par action) contre EUR 149 millions (EUR 1,12 par action), soit une augmentation de 73%.
1 : Résultat consolidé semestriel (établi en respect des normes IFRS)
En EUR millions
Cash
earnings
Résultat net des entreprises
associées
Mark to
market &
autres non
cash
30 juin 2004
Entreprises Eliminations et Consolidé
associées
plus-values
30 juin 2003
Consolidé
-
-
142,5
-
142,5
49,0
279,0
-
64,8
(140,9)
202,9
189,4
Produits et charges d’intérêts
2,9
(2,5)
-
-
0,4
(6,1)
Autres produits et charges
financiers
8,9
(10,0)
-
-
(1,1)
(1,1)
Autres produits et charges
d’exploitation
(9,0)
(0,5)
-
-
(9,5)
(9,5)
-
-
-
(3,6)
(3,6)
(21,5)
Dividendes nets sur
immobilisations financières
Résultats sur cessions et
dépréciations
Impôts
Résultat net
-
(1,8)
-
-
(1,8)
1,8
281,8
(14,8)
207,3
(144,5)
329,8
202,0
Par action de base
2,13
2,50
1,52
Par action dilué
2,11
2,48
1,50
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A.
Cash earnings
Les cash earnings s’inscrivent en légère croissance à EUR 282 millions contre EUR 273 millions en
2003, influencés principalement par l’augmentation des dividendes en provenance de Total (+14,5%)
et Imerys (+16,1%).
Dividendes nets
EUR millions
30 juin
2004
Bertelsmann
Total
Suez
Imerys
Autres
Total
B.
30 juin
2003
120,0
93,8
43,7
20,9
0,6
120,0
81,9
45,0
18,0
1,5
279,0
266,4
Mark to market et autres non cash (EUR – 14,8 millions contre EUR – 21,2 millions)
Cette rubrique comprend essentiellement l’élimination en consolidé des dividendes sur actions propres
(EUR 9 millions) et l’amortissement actuariel de l’écart entre le taux facial des échangeables Suez et le
taux prévalant sur le marché à leur émission.
Les obligations échangeables en actions Suez non encore venues à échéance au 30 juin 2004 ont été
intégralement remboursées en espèces en juillet et août 2004.
C.
Entreprises associées
La contribution des entreprises associées est influencée par la première application en 2004 de
l’IFRS 3 « Business Combinations » qui prescrit de remplacer l’amortissement linéaire des écarts
d’acquisition par un « impairment test » annuel, c’est-à-dire une vérification de la juste valeur des
participations. Si le niveau des écarts d’acquisition est jugé trop élevé, une dépréciation de ceux-ci
doit être constatée et prise en résultat. Au 30 juin 2004, conformément aux normes, aucune
dépréciation significative n’a été constatée.
Hors amortissement des goodwills, la contribution des entreprises associées au résultat net de GBL
passe de EUR 124 millions en 2003 à EUR 143 millions au 30 juin 2004, soit une augmentation de
15%. Cette croissance est générée par la forte amélioration des performances opérationnelles
partiellement compensée par une baisse des résultats sur cessions et dépréciations, qui étaient
marqués en 2003 par la cession de BertelsmannSpringer.
En EUR millions
Résultat net hors
-
Amortissement de goodwills
-
Résultats sur cessions et
dépréciations
Résultat net des entreprises
associées
30 juin 2004
Bertelsmann
Imerys
39,4
Total
30 juin 2003
Bertelsmann
Imerys
Total
30, 6
70,0
-
-
-
72,5
-
72,5
149,7
-
149,7
30,6
142,5
27,6
21,4
49,0
111,9
(51,6)
26,1
(25,5)
(70,5)
(4,7)
(75,2)
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Bertelsmann
Dans un environnement économique plus favorable, en dehors de l’Allemagne qui a encore souffert au
premier semestre, Bertelsmann a atteint un chiffre d’affaires de EUR 8,1 milliards au 30 juin 2004, en
hausse de 3,2 % par rapport au premier semestre 2003. A taux de change et périmètre constants
(depuis le 1er février 2004, M6 est intégré à 100 %) la croissance s’élève à 4 %.
L’excellente performance en particulier de BMG et de RTL Group - outre l’effet de la consolidation
globale de M6 qui s’élève à EUR 60 millions – a permis d’atteindre un EBIT opérationnel de EUR 596
millions, contre EUR 186 millions pour la même période en 2003. Arvato et Random House ont
également connu une belle croissance de résultats, alors que Grüner + Jahr supporte le coût du
lancement de nouveaux magazines TV bi-mensuels en France et que Direct Group maintenait son
résultat stable.
Les frais de restructuration BMG, repris dans « Special items », s’élèvent au premier semestre 2004 à
EUR 42 millions, contre EUR 53 millions pour la même période en 2003, et la plus-value à EUR 289
millions (vente de l’immeuble de New-York : EUR 177 millions, cession du fonds de capital-risque
Bertelsmann Ventures : EUR 46 millions, extourne dans le cadre du procès lié à AOL Europe : EUR 74
millions). Au premier semestre 2003, les plus-values, d’un montant de EUR 591 millions, reprenaient
principalement le résultat sur la vente de BertelsmannSpringer.
La hausse sensible de la charge fiscale (de EUR 104 millions au premier semestre 2003 à EUR 189
millions au premier semestre 2004) a été compensée par une diminution des charges financières (de
EUR 172 millions à EUR 104 millions).
L’ensemble de ces éléments et en particulier l’amélioration des performances opérationnelles ont
entraîné une hausse du résultat net de EUR 142 millions à EUR 550 millions. Les parts de tiers
augmentent sensiblement (de EUR 32 millions à EUR 104 millions), suite à la consolidation globale de
M6, et le résultat net part du groupe passe de EUR 110 millions au premier semestre 2003 à EUR 446
millions au premier semestre 2004.
Sur base des informations publiées par la société, Bertelsmann enregistre sur le 1er semestre 2004 un
résultat net de EUR 446 millions qui se décompose comme suit :
30 juin 2004
30 juin 2003
En EUR millions
EBIT opérationnel
596
186
« Special items »
(42)
(53)
Résultats sur cessions et dépréciations
289
591
-
(306)
Charges financières
(104)
(172)
Impôts
(189)
(104)
Résultat net
Intérêts des tiers
550
(104)
142
(32)
446
110
Amortissements de goodwills
Total
A la quote-part de GBL dans les résultats de Bertelsmann s’ajoute un montant de EUR 65 millions
(EUR 61 millions en 2003) représentant la partie non éliminée en consolidation du dividende privilégié
total de EUR 120 millions encaissé par GBL.
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Imerys
Sur base des informations publiées par Imerys en respect des normes comptables françaises, le chiffre
d’affaires du semestre s’élève à EUR 1.442 millions pour le premier semestre 2004, en hausse de
4,5% par rapport à la même période en 2003. Bien plus affirmée au second trimestre (+8,4%) qu’au
premier (+0,5%), cette évolution confirme le redressement des ventes après deux années de repli. Le
résultat d’exploitation s’inscrit en progression de 16,7% et traduit l’amélioration significative de la
marge d’exploitation qui passe de 13,3% au premier semestre 2003 à 14,8% au premier semestre
2004. Le résultat net, part du groupe, s’établit à EUR 103 millions contre EUR 85 millions en 2003.
Etant donné qu’Imerys publie ses comptes en respect des normes comptables françaises, la quotepart dans le résultat d’Imerys reconnue dans les comptes de GBL a été retraitée selon les informations
fournies par Imerys pour assurer la cohérence avec les IFRS utilisés par le groupe. Au niveau du
résultat net au 30 juin 2004, ces retraitements concernent essentiellement les amortissements de
goodwill ainsi que les provisions pour pension.
Sur base de ces retraitements, la contribution d'Imerys au résultat semestriel 2004 de GBL s'élève à
EUR 31 millions contre EUR 21 millions au 30 juin 2003. Hors amortissement de goodwills la
contribution en 2003 se serait élevée à EUR 26 millions, soit une croissance à base comparable de
17%.
D.
Eliminations et plus-values (EUR -144,5 millions contre EUR -159,5 millions)
Les résultats sur cessions et dépréciations sont en nette amélioration principalement du fait de
l’enregistrement de pertes moindres sur les titres Rhodia (EUR – 5 millions contre EUR – 22 millions
en 2003) dont le solde a été intégralement cédé au cours des quatre premiers mois de l’exercice
2004.
2: Actif net ajusté
7 septembre 2004
Cours de
bourse (EUR)
Total
Bertelsmann
Suez
Imerys
Rhodia
Autres participations
Portefeuille
Cash net
Actif net ajusté
Actif net ajusté par action (EUR)
Cours de bourse (EUR)
163,00
17,24
50,85
-
(en EUR
millions)
3.828
1.765
1.249
851
49
7.742
602
8.344
60,33
52,90
31 décembre 2003
Cours de
bourse
(EUR)
147,40
15,93
41,73
3,55
(en EUR
millions)
3.462
1.673
1.154
699
31
33
7.052
476
7.528
54,43
44,67
Au 7 septembre 2004 le chiffre de EUR 1.765 millions (EUR 1.673 millions au 31 décembre 2003)
retenu pour Bertelsmann est basé sur la quote-part de GBL dans les fonds propres consolidés IFRS de
Bertelsmann au 30 juin 2004. Ce chiffre ne constitue pas une estimation de la valeur de la
participation mais une simple référence comptable, le marché devant décider de la valeur qu’il entend
lui attribuer.
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3: Perspectives pour l’exercice 2004
L’essentiel des cash earnings a été enregistré au premier semestre avec l’encaissement des dividendes
en provenance de Suez, Total, Bertelsmann et Imerys relatifs à l’exercice 2003. Toutefois, Total a
annoncé, lors de son Assemblée Générale du 14 mai 2004, un changement de sa politique
dividendaire avec la distribution pour la première fois en 2004 d’un acompte sur dividende qui sera,
sauf circonstance exceptionnelle, égal à environ 50% du dividende relatif à l’exercice précédent. Le
Conseil d’administration de Total du 9 novembre fixera le montant exact de l’acompte qui sera mis en
paiement le 24 novembre prochain. Cela devrait se traduire pour GBL par des cash earnings
exceptionnellement élevés pour l’exercice 2004.
Le niveau des résultats consolidés fin décembre 2004 dépendra des résultats sur cessions et
dépréciations ainsi que de l’évolution des résultats des entreprises associées :
-
Etant donné la nature saisonnière de ses activités, Bertelsmann s’attend à des résultats
opérationnels supérieurs au second semestre par rapport au premier semestre.
-
Malgré certaines incertitudes sur le deuxième semestre, Imerys a annoncé que sur l’ensemble de
l’année son résultat courant net devrait connaître une croissance voisine de 15%.
4: Organigramme de GBL au 7 septembre 2004
Pargesa
48,0 %
(50,2 %)
GBL
25,1 %
(25,0 %)
Bertelsmann
3,6 %
(6,7 %)
Total
4,5 %
(0,0 %)
27,1 %
(36,0 %)
7,2 %
(12,3 %)
Suez
26,4%
(34,5 %)
Imerys
( ) % en droits de vote
5: Rapport du Commissaire sur l’information semestrielle
Nous déclarons avoir procédé à la revue limitée de la situation semestrielle consolidée établie en
conformité avec les IFRS et arrêtée au 30 juin 2004. Notre revue a consisté principalement en
l’analyse, la comparaison et la discussion des informations financières; elle a dès lors été moins
étendue qu’une révision qui aurait eu pour objet le contrôle plénier des comptes annuels. Cette revue
n’a pas révélé d’éléments qui impliqueraient des corrections significatives de la situation intermédiaire.
Le Commissaire,
Deloitte & Touche
Réviseurs d’Entreprises SC s.f.d. SCRL
Représentée par Michel Denayer
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Participations
1: Total
Issu des rapprochements successifs des groupes Total, PetroFina et Elf Aquitaine, Total est un groupe
pétrolier et gazier de dimension mondiale et est également un acteur majeur de la chimie.
De manière générale, les activités du groupe au cours du premier semestre 2004 se sont déroulées
dans un environnement globalement plus favorable que celui du premier semestre 2003 ; la hausse du
prix du brent (+ 17 % à 33,7 $/baril) et la progression des marges de raffinage (28,0 $/tonne) ayant
plus que compensé la dépréciation de 11 % du dollar par rapport à l’euro (EUR/$ 1,23) ;
l’environnement (dollar, prix du naphta, …) ayant continué par ailleurs à peser sur le secteur de la
chimie.
Outre l’impact de ces facteurs environnementaux, l’amélioration des résultats de Total entre le
premier semestre 2003 et 2004 a été portée par la poursuite :
•
des efforts internes de l’entreprise et notamment la croissance de 4 % de sa production
d’hydrocarbures ;
• d’une politique de rachats soutenus de ses propres titres conduisant à une relution des bénéfices
par action.
Cette dynamique a permis au groupe de dégager des résultats en hausse sensible d’un semestre sur
l’autre et qui, exprimés en dollar par action, se comparent favorablement à ceux de ses grands
concurrents tout en s’établissant à un nouveau niveau record.
Ainsi, le chiffre d’affaires semestriel s’établit à
8 % par rapport à son niveau du premier semestre 2003.
EUR
56,8
milliards,
en
hausse
de
Le résultat opérationnel, hors éléments non récurrents, des secteurs d’activité est en hausse de 10 %
à EUR 7,6 milliards à comparer à EUR 6,9 milliards pour les six premiers mois de l’exercice précédent.
Cette augmentation résulte de l’impact global positif de l’environnement pour EUR 0,3 milliard, auquel
s’ajoutent notamment les bénéfices retirés des programmes internes de croissance et de productivité
pour un montant de EUR 0,4 milliard.
En particulier :
• Dans l’amont, le résultat opérationnel s’établit à EUR 6,0 milliards en hausse de 12 % par rapport
aux six premiers mois de 2003. Cette augmentation résulte essentiellement de la hausse des prix des
hydrocarbures et de la poursuite de la croissance des productions qui ont largement compensé la
dépréciation du dollar par rapport à l’euro. En dépit de l’impact négatif des prix du brut élevés sur les
volumes provenant des contrats de partage de production et de buy-backs, l’augmentation des
productions au premier semestre 2004 a été de 4 % à 2,6Mbep/j. Elle provient pour l’essentiel des
démarrages de champs au Nigeria et aux Etats-Unis et des hausses de production au Venezuela, en
Indonésie, en Norvège, aux Pays-Bas et en Argentine.
•
Dans l’aval, le niveau élevé des marges de raffinage en Europe dans un contexte de tensions sur le
marché des essences dans le bassin atlantique, a permis de juguler l’effet négatif de la baisse du
dollar et du pincement des marges de marketing. Le résultat opérationnel de cette branche s’établit,
au 30 juin 2004, à EUR 1,3 milliard en augmentation de 3 % par rapport au premier semestre 2003.
La hausse de 4 % des volumes raffinés sur le premier semestre 2004 se compare positivement aux six
premiers mois de 2003.
•
Dans la chimie, les éléments environnementaux et la faiblesse persistante de la conjoncture ont
continué à peser sur le résultat opérationnel de ce secteur, lequel a dégagé, sous l’effet des efforts
internes, un bénéfice de EUR 0,3 milliard au 30 juin 2004 en augmentation de 16 % par rapport à son
niveau du premier semestre 2003. Au cours du semestre, le projet de constitution de l’entité « CIP »
regroupant les actifs de la chlorochimie et des intermédiaires et polymères de performance s’est
poursuivi conformément aux objectifs.
De manière générale, la rentabilité des capitaux employés moyens du groupe, calculée sur une
période de 12 mois, s’établit à 20 % à comparer à 18 % sur la période se terminant le 30 juin 2003.
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Le résultat net courant, part du groupe, de EUR 4,1 milliards au 30 juin 2004 progresse parallèlement
de 7 %. Par action, la progression est supérieure et s’établit à 10 % sous l’effet des rachats d’actions
opérés par le groupe (12,4 millions de titres au premier semestre) ; le bénéfice net courant par action
s’élevant à EUR 6,67 contre EUR 6,05 pour la même période en 2003 et le nombre moyen pondéré
d’actions étant de 620,7 millions au premier semestre 2004.
Le résultat net, part du groupe, ressort à EUR 4,0 milliards à comparer à EUR 3,7 milliards au premier
semestre 2003. Ce bénéfice semestriel comprend des éléments non récurrents pour un montant net
négatif de EUR 0,1 milliard, liés pour l’essentiel à un complément de provision sur le sinistre AZF.
Au total, les investissements bruts du premier semestre 2004 représentent EUR 3,5 milliards dont 72
% pour le secteur amont et sont en ligne avec le programme de l’année ($ 10 milliards). Les
désinvestissements se montent à EUR 0,4 milliard. Le cash flow net du groupe au premier semestre
2004 s’établit à EUR 3,5 milliards (EUR 5,1 milliards pour la même période de 2003). Le ratio
d’endettement net du groupe s’établit à 28,5 % au 30 juin 2004 à comparer à 26 % à fin 2003.
Depuis le début du troisième trimestre 2004, la demande de produits pétroliers reste forte et les
incertitudes sur l’approvisionnement des marchés persistent, maintenant les prix du brut et les
marges de raffinage à un niveau élevé. Le bon déroulement des opérations dans le secteur amont
permet de confirmer l’objectif de croissance de 4 % en moyenne des productions d’hydrocarbures sur
la période 2004-2008.
Dans cet environnement favorable, Total poursuit une politique de croissance rentable combinée à un
fort retour vers l’actionnaire. Ainsi, le groupe entend poursuivre sa politique de rachats de ses propres
actions, lesquels ont porté en juillet et août 2004 sur 3,3 millions de titres, portant à 2,4 % la fraction
du capital racheté depuis le début de l’exercice. Par ailleurs, conformément à sa nouvelle politique de
distribution, Total procédera au quatrième trimestre au versement d’un acompte sur dividende qui
sera, sauf circonstance exceptionnelle, égal à environ 50 % du dividende de l’exercice antérieur (qui
était de EUR 4,70 net par action).
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2: Bertelsmann
Bertelsmann, société internationale de médias, occupe une position de choix dans la plupart de ses
marchés
:
•
Le numéro un européen en radio et télévision,RTL Group, exerce ses activités dans neufs pays et
compte 26 chaînes de télévision et 24 stations de radio. De plus, il est également leader mondial en
production de programme.
• Random House, le premier éditeur de littérature générale au monde, est présent dans 16 pays et
compte plus de 100 maisons d’édition. Random House est l’éditeur d’un très grand nombre de lauréats
de Prix Nobel de littérature, parmi lesquels Toni Morrison, Thomas Mann et William Faulkner.
•
Grüner + Jahr, le premier éditeur européen de magazines, publie plus de 110 revues dont Stern,
Brigitte, Geo, Capital, Financial Times Deutschland et bien d’autres encore.
•
Bertelsmann Music Group (BMG) est une major dans le secteur musical avec quelques 200 labels.
Parmi lesquels les plus connus du groupe, citons Ariola, Arista, J Records, Jive, RCA Records et RCA
Label Group – Nashville. BMG Music Publishing est le troisième éditeur musical au monde. BMG
travaille avec de nombreuses stars mondiales, parmi lesquelles Dido, Avril Lavigne, Christina Aguilera,
Britney Spears, Justin Timberlake, Eros Ramazzotti et Alicia Keys. En 2003, BMG a annoncé son
intention de former une Joint Venture avec Sony. Celle-ci a été approuvée par les autorités de la
concurrence européennes et américaines en juillet 2004 et est effective depuis août 2004.
•
Avarto, un des principaux fournisseurs internationaux de services médias, est actif dans
l’impression offset et en héliogravure avec des systèmes d’impression de pointe, ainsi que dans la
logistique, les services directs (gestion de données, call centers et services financiers) et la production
de supports de stockage.
•
Enfin, Direct Group intègre les activités globales de commerce en ligne direct-to-customer de
Bertelsmann. Avec près de 32 millions de clients, Direct Group compte parmi les premières entreprises
de commerce en ligne. La clé de son succès réside dans les clubs de livres et de musique établis dans
21 pays et comprenant des marques fortes comme France Loisirs (France), Book-of-the-Month-Club
(USA), Der Club (Allemagne), Circulo de Lectores (Espagne) et BMG Music Service (USA).
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Résultats des divisions (en EUR millions)
RTL Group
Random House
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
Grüner + Jahr
BMG
Arvato
Direct Group
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
Corporate
« special
« special
« special
« special
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
Total des divisions
« special
« special
Ventes
EBIT opérationnel avant « special
items » et plus-values
EBIT
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
« special
items » et plus-values
EBIT
Consolidation
Total groupe
Ventes
EBIT
opérationnel
avant
items » et plus-values
EBIT
« special
Ventes
EBIT opérationnel avant « special
items » et plus-values
EBIT
1er janvier 2004
au 30 juin 2004
2.457
1er janvier 2003
au 30 juin 2003
2.212
373
354
250
216
818
747
31
32
12
8
1.223
1.240
96
106
111
116
1.194
1.086
74
34
(135)
(202)
1.695
1.639
80
80
54
37
1.052
1.134
(16)
(17)
(17)
(14)
8.439
8.058
638
589
7
275
161
5
(32)
(58)
264
596
(310)
(180)
(10)
(10)
(31)
(33)
8.138
7.725
596
186
843
724
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3: Suez
Suez est un groupe international industriel et de services présent dans l’Energie (électricité-gaz) et
dans l’Environnement (eau-propreté) au service des entreprises, collectivités et particuliers.
Le premier semestre 2004 du groupe a bénéficié des réalisations du Plan d’Action en 2003, dont les
objectifs visaient particulièrement l’amélioration de la rentabilité et le renforcement de la structure
financière du groupe.
A cet égard, Suez a poursuivi la mise en œuvre du plan « Optimax », opération visant essentiellement
l’amélioration de la performance opérationnelle du groupe via :
- des réductions de coûts dont l’objectif, compte tenu des économies réalisées à ce stade, est
confirmé à plus de EUR 0,9 milliard en 2004 à comparer à EUR 0,6 milliard en 2003 par rapport à
une base de coûts 2002 ;
- l’optimisation des capitaux employés par des actions sur les investissements lesquels sont au 30
juin 2004, en diminution de près de moitié d’un semestre à l’autre (à EUR 1,1 milliard) ainsi que
sur le besoin en fonds de roulement dont le niveau à fin juin 2004 est pratiquement en ligne avec
celui de fin d’année malgré la croissance de l’activité.
Par ailleurs, Suez a également amélioré sa rentabilité et son profil de risque en poursuivant la
rationalisation de son portefeuille d’activités aussi bien dans l’Energie que dans l’Environnement ainsi
qu’en finalisant, au cours du semestre, son désengagement du secteur de la Communication avec les
cessions de M6, Noos et Paris Première. La cession de Noos a été finalisée début juillet ; elle
impactera les comptes du second semestre.
Au total, le produit des cessions de la période couplé à la génération de cash a conduit à une réduction
de l’endettement net du groupe qui s’établit au 30 juin 2004 à EUR 13,8 milliards contre
respectivement EUR 15 milliards et EUR 20,3 milliards, six mois et douze mois plus tôt.
Dans ce contexte, Suez affiche au premier semestre 2004 des performances animées par la croissance
organique de ses deux métiers (l’Energie et l’Environnement) qui se traduisent par une progression de
ses résultats opérationnels supérieure à celle du chiffre d’affaires.
Le chiffre d’affaires du groupe, retraité du négoce, atteint EUR 19,9 milliards, niveau quasi stable par
rapport au premier semestre 2003 (EUR 20,7 milliards) nonobstant les cessions intervenues depuis
lors (Nalco, Cespa, Activité Communication, …). La croissance organique, qui s’entend hors effets de
périmètre et de change, est supérieure à 5 %, l’intégralité du chiffre d’affaires de Suez étant
désormais générée par les métiers de l’Energie et de l’Environnement. La quote-part du chiffre
d’affaires réalisé en Europe et en Amérique du Nord représente 89 % du total, dont 80 % pour le seul
continent européen.
Le résultat brut d’exploitation (EBITDA) totalise EUR 3,2 milliards et s’inscrit en repli de 6,2 % par
rapport à son niveau du 30 juin 2003 (+ 8,1 % hors variation des effets de change et de périmètre).
Le pôle Energie contribue pour 73 % à hauteur de EUR 2,4 milliards à ce paramètre ; la progression
brute est de 5,3 % par rapport au premier semestre 2003 ; sur base comparable l’EBITDA du pôle
Energie progresse de 9,4 % sous l’effet, notamment, des performances des entités Electricité Gaz
Europe (EGE) soutenues par une dynamique de prix favorables et Electricité Gaz International (EGI)
tirée par la mise en service de nouvelles centrales et la poursuite du développement des activités GNL.
Le résultat brut d’exploitation de l’Environnement s’élève à EUR 1,0 milliard, globalement en retrait,
d’un premier semestre à l’autre, de EUR 0,2 milliard (- 20,6 %), sous l’effet principal de la cession de
Nalco : sur base comparable, l’EBITDA du pôle Environnement croît de 1,3 %. Cette performance
résulte en particulier de la croissance organique soutenue des métiers de l’Eau en Europe.
Le résultat brut d’exploitation après amortissements et provisions (EBIT) s’établit à EUR 1,9 milliard,
en progression de 6,9 % par rapport au 30 juin 2003. La croissance organique de l’EBIT (+ 12,4 %)
est supérieure à celle de l’EBITDA compte tenu de la baisse des dotations aux amortissements et
provisions résultant des effets conjugués des cessions (Nalco, Communication et Cespa), de la
diminution progressive des dotations aux amortissements du parc nucléaire belge dont la durée
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d’utilisation a été étendue à 40 ans, ainsi que de la moindre intensité capitalistique des activités du
groupe.
Le résultat courant net, part du groupe, s’établit à EUR 0,5 milliard et enregistre une hausse de 32,5
% par rapport au 30 juin 2003. Toutes les divisions du groupe sont bénéficiaires, la croissance étant
portée principalement par la forte hausse du résultat courant net de l’activité Environnement. A
périmètre et changes comparables, le résultat courant net, part du groupe, aurait enregistré une
hausse de 25 %.
Le résultat net, part du groupe, affiche un bénéfice de EUR 1,3 milliard, après prise en compte de la
plus-value exceptionnelle de EUR 0,8 milliard enregistrée sur la cession de M6.
La marge brute d’autofinancement du groupe de EUR 2,3 milliards au 30 juin 2004 est équivalente à
son niveau du 30 juin 2003. Ce chiffre comprend des décaissements exceptionnels à hauteur de EUR
0,2 milliard liés aux restructurations et à des sorties de contrats insuffisamment rentables. Ainsi, la
marge brute d’autofinancement courante s’établit à EUR 2,5 milliards, en croissance de 9,3 % à
périmètre et changes comparables.
L’endettement net du groupe s’élève à EUR 13,8 milliards au 30 juin 2004 (EUR 15,0 milliards fin
2003) pour des fonds propres totaux de EUR 12,3 milliards (EUR 11,7 milliards fin 2003).
Pour l’année 2004, le groupe s’attend à la poursuite d’une croissance organique du chiffre d’affaires
générant une amélioration plus marquée des paramètres financiers tels que le résultat brut
d’exploitation et le résultat courant net part du groupe. De même, la rentabilité des capitaux
employés, la structure financière et la génération de liquidités devraient évoluer favorablement.
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4: Imerys
Imerys, leader mondial de la valorisation des minéraux, a réalisé au premier semestre 2004 un chiffre
d’affaires en progression de 4,5 % par rapport au premier semestre 2003, le résultat d’exploitation
(EUR 213,5 millions) et le résultat courant net (EUR 125,3 millions) progressant quant à eux de
respectivement 16,7 % et 17,3 %.
Les effets de périmètre ayant été limités et l’impact de change négatif, cette évolution reflète la
contribution positive importante de la reprise des volumes, la bonne tenue du couple prix/mix produits
et les programmes de réduction des coûts. Les quatre branches d’activités, particulièrement les
Matériaux de Construction et les Minéraux de Spécialités, y ont participé.
Le semestre a également été marqué par un niveau substantiel, et en croissance, de cash flow
opérationnel. Parallèlement, le programme d’investissements stratégiques annoncés par le groupe,
principalement dans les carbonates de calcium pour papier, est en cours de déploiement
conformément aux plans.
Le chiffre d’affaires s’élève à EUR 1.442,1 millions au premier semestre 2004, en hausse de 4,5 % ; à
périmètre et changes comparables, il progresse de 7,2 %. Cette croissance reflète l’évolution positive
des volumes de vente et du couple prix/mix produits dans chacune des quatre branches d’activités.
Les marchés des Minéraux de Spécialités ont été dans l’ensemble bien orientés et les efforts de
restructuration, engagés en 2003, se sont poursuivis. Le chiffre d’affaires s’établit à EUR 405,6
millions (+ 3,3 % par rapport au premier semestre 2003). A périmètre et changes comparables, il
progresse de 7,1 %.
Sur les marchés du Papier, la croissance de la production s’est accélérée tout au long du semestre (+
5,0 % par rapport à la même période de 2003). Les tendances ont été assez homogènes d’une zone
géographique à l’autre. Le chiffre d’affaires atteint EUR 376,2 millions (+ 0,7 %) ; hors effets de
change toujours sensibles (- 3,0 %), il enregistre une croissance significative (+ 3,7 %).
Les marchés de la branche Matériaux de Construction se sont bien comportés sur le semestre
enregistrant un chiffre d’affaires de EUR 365,6 millions (+ 11,5 %). Hors effets de périmètre, la
croissance a été très nette tout au long du semestre (+ 10,6 %).
L’environnement de marché de la branche Réfractaires & Abrasifs a globalement été favorable, les
marchés des réfractaires ont été dynamiques tout au long de la période, les marchés des abrasifs ont
quant à eux connu un début de semestre difficile avant de se redresser tant en Europe qu’en
Amérique du Nord. Le chiffre d’affaires atteint EUR 309,6 millions (+ 3,1 %). Cette évolution prend
en compte un effet devises négatif et un impact de périmètre très légèrement négatif reflétant la
réduction progressive des activités de négoce de minéraux réfractaires aux Etats-Unis. A périmètre et
change comparables, les ventes progressent de 8,3 % sur la période.
Malgré certaines incertitudes pour le second semestre, liées notamment à la vigueur de la reprise des
marchés, au cours du dollar US par rapport à l’euro et aux coûts de l’énergie, le groupe devrait
enregistrer sur l’ensemble de l’année une croissance de son résultat courant net de l’ordre de 15 %.
Les éléments chiffrés de cette note sont basés sur les comptes publiés en normes françaises. La
quote-part d’Imerys reconnue dans les comptes de GBL a été retraitée selon les informations fournies
par Imerys pour assurer la cohérence avec les IFRS utilisés par le groupe.
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Comptes consolidés IFRS
1: Compte de résultats consolidé
EUR millions
Notes
30 juin 2004
30 juin 2003
Résultat net des entreprises associées
Résultat net hors
Amortissements de goodwill
Résultats sur cessions et dépréciations
C1
142,5
70,0
72,5
Dividendes nets sur immobilisations financières
Dividendes bruts
Retenues à la source
C2
202,9
227,3
(24,4)
189,4
212,0
(22,6)
0,5
0,9
4,2
(4,6)
(6,1)
0,5
12,4
(19,0)
Autres produits et charges financiers
Résultats sur actions et produits dérivés
Autres
(1,2)
0,2
(1,4)
(1,1)
0,0
(1,1)
Autres produits et charges d’exploitation
(9,5)
(9,5)
(3,6)
(21,5)
(1,8)
1,8
329,8
202,0
-
-
329,8
202,0
2,50
2,48
1,52
1,50
Produits et charges d’intérêts
Immobilisations financières
Actifs courants
Dettes
Résultat sur cessions de
immobilisations financières
E
et
Impôts sur le résultat
Résultat des activités ordinaires
Intérêts minoritaires
Résultat net de l’exercice
Résultat par action de base
Résultat par action dilué
dépréciations
sur
F
(25,5)
(75,2)
149,7
49,0
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2: Bilan consolidé
EUR millions
Actifs non courants
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Participations dans les entreprises
associées
Autres participations
Créances à long terme
Impôts différés actifs
Actifs courants
Avances à court terme
Titres de placement
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Autres actifs courants
30 juin 2004
31 décembre 2003
7.142,7
17,5
7.120,8
6.777,6
17,3
6.754,2
2.151,4
4.968,8
0,6
4,4
2.075,2
4.678,4
0,6
6,1
465,0
0,0
46,0
381,4
37,6
594,2
0,3
31,3
514,9
47,7
Total actif
7.607,7
7.371,8
Capitaux propres
Capital
Primes d’émission
Réserves de consolidation
7.416,4
559,8
2.023,3
4.833,3
6.966,4
559,8
2.023,3
4.383,3
-
-
24,6
19,4
3,1
2,1
24,4
18,6
3,1
2,7
166,7
126,0
1,4
1,8
9,5
28,0
381,0
331,6
1,3
22,5
6,9
18,7
7.607,7
7.371,8
Intérêts de tiers
Passifs non courants
Dettes financières à long terme
Impôts différés passifs
Provisions
Passifs courants
Dettes à plus d’un an échéant dans l’année
Dettes financières
Dettes fiscales
Produits dérivés
Autres dettes
Total passif
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3: Tableau des flux de trésorerie
EUR millions
30 juin 2004
30 juin 2003
Flux de trésorerie provenant des activités ordinaires
258,2
271,7
Résultat avant intérêts et impôts
Ajustement pour :
Résultat net des entreprises associées
Dividendes encaissés des entreprises associées
Réévaluations à la valeur de marché
Résultat sur cessions de et dépréciations sur
immobilisations financières
Produits et charges d’intérêts encaissés (payés)
Impôts effectivement payés
331,1
206,3
(142,5)
76,1
(0,4)
3,6
(49,0)
77,0
(0,4)
(1,2)
0,3
21,5
2,6
(1,2)
(11,8)
3,0
14,9
8,7
0,2
(0,3)
(22,4)
(0,6)
-
31,4
0,8
(400,6)
(185,2)
(196,8)
2,6
(208,0)
1,6
(188,4)
10,5
(7,3)
(133,7)
86,7
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice
515,1
909,4
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice
381,4
996,1
Variation des instruments financiers de trading
Variation du besoin en fonds de roulement
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
Acquisitions de :
Entreprises associées, participations et intérêts de tiers
Autres actifs incorporels et corporels
Autres placements et actifs financiers
Cessions d’immobilisations financières
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
Dividendes versés
Encaissements provenant d’emprunts
Remboursements d’emprunts
Mouvements nets sur actions propres
Augmentation (diminution) nette de trésorerie et équivalents de
trésorerie
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4: Tableau de variation des capitaux propres
EUR millions
Capital
souscrit
Solde au 31
décembre 2002
Primes
d’émission
Réserves de
réévaluation
Ecarts de
conversion
Actions
propres
Réserves de
consolidation
Total
559,8
2.023,3
913,0
10,8
(193,6)
3.459,0
6.772,3
Dividendes
-
-
-
-
-
(188,4)
(188,4)
Actions propres
-
-
-
-
(7,1)
(0,2)
(7,3)
Valeur de marché
-
-
(304,2)
-
-
-
(304,2)
-
-
-
(10,0)
-
-
(10,0)
Autres variations
-
-
-
-
-
(5,9)
(5,9)
Résultat net de la
période
-
-
-
-
-
202,0
202,0
559,8
2.023,3
608,8
0,8
(200,7)
3.466,5
6.458,5
Actions propres
-
-
-
-
(19,7)
0,1
(19,6)
Valeur de marché
-
-
533,2
-
-
-
533,2
-
-
-
(14,3)
-
-
(14,3)
Autres variations
-
-
-
-
-
0,2
0,2
Résultat net de la
période
-
-
-
-
-
8,4
8,4
559,8
2.023,3
1.142,0
(13,5)
(220,4)
3.475,2
6.966,4
-
-
-
39,5
-
(74,1)
(34,6)
559,8
2.023,3
1.142,0
26,0
(220,4)
3.401,1
6.931,8
Dividendes
-
-
-
-
-
(196,8)
(196,8)
Actions propres
-
-
-
-
2,4
0,8
3,2
Valeur de marché
-
-
326,0
-
-
-
326,0
-
-
-
22,1
-
-
22,1
Autres variations
-
-
-
-
-
0,3
0,3
Résultat net de la
période
-
-
-
-
-
329,8
329,8
559,8
2.023,3
1.468,0
48,1
(218,0)
3.535,2
7.416,4
Ecarts de conversion
Solde au 30 juin
2003
Ecarts de conversion
Solde au 31
décembre 2003
Ecart Imerys (IFRS 1)
Solde au 1er janvier
2004
Ecarts de conversion
Solde
2004
au
30
juin
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5: Notes
A.
•
Principes comptables
1 – Continuité des principes
Les comptes consolidés sont conformes aux normes comptables internationales (IFRS) publiées par
l’International Accounting Standards Board (IASB) et aux interprétations des IFRS publiées par
l’International Financial Reporting Interpretations Committee de l’IASB (IFRIC).
Les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les états financiers intermédiaires sont
identiques à celles utilisées dans les états financiers annuels relatifs à l’exercice 2003 à l’exception de
l’IFRS 3 appliqué depuis le 1er janvier 2004 qui prescrit de remplacer l’amortissement linéaire des écarts
d’acquisition par un « impairment test » annuel, c’est-à-dire une vérification de la juste valeur des
participations. Si le niveau des écarts d’acquisition est jugé trop élevé, une dépréciation de ceux-ci doit
être constatée et prise en résultat. L’IFRS 3 doit être appliqué de manière prospective.
Les comptes de l’exercice 2003 n’ont dès lors pas été modifiés et il convient d’en tenir compte lors de
l’analyse de l’évolution des résultats.
•
2 – Application de l’IFRS 1 par Imerys
Lors de son passage officiel aux normes IFRS, Imerys doit appliquer l’IFRS 1 (First-time Application of
International Financial Reporting Standards) qui offre une série d’options facilitant la transposition des
comptes vers l’IFRS et génère des écarts affectant les fonds propres d’Imerys.
Etant donné que GBL publie des comptes consolidés IFRS depuis 2001, l’IFRS 1 ne peut pas être appliqué.
Toutefois, afin de garantir l’uniformité et la cohérence entre les chiffres IFRS d’Imerys et de GBL,
l’ensemble de ces écarts est repris tel quel dans les capitaux propres de GBL.
Ces écarts (EUR -35 millions comptabilisés pour la quote-part de GBL au 1er janvier 2004) concernent
essentiellement les provisions pour pensions : l’écart entre la valeur actuelle des actifs des fonds de
pension et la valeur actuelle des engagements pour pensions est entièrement imputé sur les fonds propres
au 1er janvier 2004.
B.
Saisonnalité des résultats
Etant donné la saisonnalité des cash earnings (l’essentiel des dividendes nets en provenance des
participations est encaissé au premier semestre) et des résultats des entreprises associées ainsi que la
volatilité de l’impact de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers, les résultats du
premier semestre ne permettent pas d’extrapoler ceux du reste de l’année.
C.
•
Mise en équivalence de Bertelsmann et Imerys
1 - Quote-part dans le résultat net
En EUR millions
Résultat net hors
-
Amortissement de goodwills
-
Résultats sur cessions et
dépréciations
Résultat net des entreprises
associées
30 juin 2004
Bertelsmann
Imerys
39,4
Total
30 juin 2003
Bertelsmann
Imerys
Total
30,6
70,0
-
-
-
72,5
-
72,5
149,7
-
149,7
30,6
142,5
27,6
21,4
49,0
111,9
(51,6)
26,1
(25,5)
(70,5)
(4,7)
(75,2)
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•
2 - Dividendes
Les dividendes encaissés en provenance des sociétés mises en équivalence sont éliminés et remplacés par
la quote-part de GBL dans leur résultat.
Dans le cas de Bertelsmann, GBL reçoit un dividende supérieur à sa quote-part dans les fonds propres.
Dès lors, dans les résultats consolidés seule la partie "ordinaire" de ce dividende (EUR 55 millions) est
éliminée et un montant de EUR 65 millions est maintenu au niveau des dividendes bruts.
•
3 - Valeur de mise en équivalence
EUR millions
Valeur de mise
en équivalence
Goodwill
Total
2.040,1
35,1
2.075,2
(34,6)
142,5
(76,2)
22,1
(9,2)
22,1
0,3
9,2
-
(34,6)
142,5
(76,2)
22,1
0,0
22,1
0,3
2.107,1
44,3
2.151,4
Solde au 31 décembre 2003
Ecart Imerys (IFRS 1)
Résultat de l’exercice
Distribution
Ecarts de conversion
Variation du pourcentage d’intégration
Variation des réserves de réévaluation
Autres
Solde au 30 juin 2004
D.
•
•
Suez, Total et autres participations
1 - Dividendes bruts
EUR millions
30 juin 2004
Total
Suez
Bertelsmann
Autres
Total
110,4
51,4
64,8
0,7
227,3
30 juin 2003
96,3
52,9
61,0
1,8
212,0
2 - Valeur de marché et variation
EUR millions
Total
Suez
Rhodia
PAI Europe III
Sagard
Viventures 2
Divers
Valeur de
marché totale
31 décembre
2003
Acquisition
Résultats
fonds d’
investissement
Cessions
Dépréciation
Variation de la
valeur de marché
30 juin
2004
3.461,6
1.154,3
31,0
17,3
0,8
3,2
10,2
9,0
13,6
0,2
-
4,1
(0,8)
-
(31,0)
(4,6)
(0,6)
(3,4)
-
218,5
85,4
-
3.680,1
1.239,7
0,0
25,8
13,6
0,0
9,6
4.678,4
22,8
3,3
(36,2)
(3,4)
303,9
4.968,8
Les participations dans les sociétés cotées sont évaluées sur base des cours de bourse aux clôtures.
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•
3 - Réserves de réévaluation sur participations
EUR millions
Suez
Total
Autres
Total
Solde au 31 décembre 2003 :
(128,0)
1.308,0
(38,0)
1.142,0
Variation de la valeur de marché
85,4
218,5
22,1
326,0
(42,6)
1.526,5
(15,9)
1.468,0
Solde au 30 juin 2004
E.
Charges d’intérêts sur dettes
EUR millions
Intérêts sur emprunts convertible et échangeables
Convertible en actions GBL
Echangeables en actions Suez
Intérêts sur dettes financières à long terme
Intérêts sur dettes à court terme
Total
30 juin 2004
(4,2)
(4,2)
(0,3)
(0,1)
(4,6)
30 juin 2003
(5,7)
(10,6)
(16,3)
(2,4)
(0,3)
(19,0)
Les intérêts sur emprunts convertible et échangeables comprennent un montant de EUR 3 millions
(EUR 11 millions en 2003) d’amortissement actuariel de l’écart entre le taux facial de l’emprunt et le taux
prévalant sur le marché à la date d’émission.
F.
Résultat sur cessions de et dépréciations sur immobilisations financières
EUR millions
30 juin 2004
30 juin 2003
(4,9)
4,3
0,4
0,8
Plus et moins-values sur cessions de titres
(0,2)
0,8
Rhodia
Viventures
Dépréciations
(3,4)
(3,4)
(21,6)
(0,7)
(22,3)
Total
(3,6)
(21,5)
Rhodia
PAI Europe III
Divers
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G.
•
Capital
1 – Dividende de GBL
Le 7 mai 2004, un dividende brut de EUR 1,49 par action (EUR 1,42 en 2003) a été versé aux actionnaires
de GBL.
•
2 – Détermination du résultat par action
Le calcul du résultat par action de base et dilué résulte des données suivantes :
Résultat net de l’exercice utilisé pour le résultat par
action de base
Influence des instruments financiers à effet dilutif :
Intérêts sur emprunt convertible (net d’impôts)
Résultat net utilisé pour le calcul du résultat par
action dilué
30 juin 2003
329,8
202,0
-
5,7
329,8
207,7
Nombre d’actions
30 juin 2004
30 juin 2003
Actions émises
Actions propres
138.300.053
(6.313.032)
76.272
138.300.053
(5.647.376)
(5.111)
132.063.293
132.647.566
1.188.990
4.767.522
1.215.900
133.252.283
138.630.988
à l’ouverture
mouvements pondérés de l’exercice
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires utilisé pour
le résultat par action de base
Influence des instruments financiers à effet dilutif :
Emprunt convertible
Options sur actions
Nombre moyen pondéré d’actions utilisé pour le résultat
par action dilué
•
30 juin 2004
3 – Actions propres
Ce poste comprend le coût d’acquisition des actions GBL détenues par des sociétés du groupe. Au 30 juin
2004, le groupe détient 6.234.556 actions propres.
Actions détenues au 31 décembre 2003
Acquisitions de l’exercice
Cessions de l’exercice
Actions détenues au 30 juin 2004
6.313.032
25.100
(103.576)
6.234.556
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