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7ème Festival du Cinéma Brésilien de Paris
du 13 au 19 avril 2005
Cinéma L’Arlequin – 76 rue de Rennes – 75 006 Paris
Invités d’honneur : les acteurs Fernanda Montenegro et Paulo José
Depuis 1999, l’association Jangada œuvre à la promotion du cinéma brésilien par l’intermédiaire de son festival.
2005, chacun le sait maintenant, est l’année du Brésil, et le 7ème Festival du Cinéma Brésilien se veut en tous
points exceptionnel.
C’est pourquoi nous avons décidé de rendre hommage à deux acteurs d’exception, deux immenses personnages
qui arpentent depuis quarante ans scènes de théâtre et décors de cinéma brésiliens : Fernanda Montenegro et
Paulo José.
Fernanda Montenegro est devenue célèbre dans le monde entier grâce au film Central do Brasil, pour lequel elle
a reçu le Prix de la meilleure actrice au Festival de Berlin 1999, mais elle a aussi derrière elle une belle carrière qui
lui a permis de côtoyer les plus grands metteurs en scène et réalisateurs brésiliens.
Paulo José, connu de tous les brésiliens, a su lier succès populaires - théâtraux et télévisuels - et films d’auteur,
puisqu’il a inspiré Carlos Diegues, Leon Hirszman, Domingos de Oliveira, Pedro de Andrade ou encore Júlio
Bressane et Paulo Thiago. Il a reçu à trois reprises le Prix Candango du meilleur acteur au Festival de Brasilia.
La rétrospective des grands films dans lesquels ont joué ces deux acteurs est accompagnée de l’autre temps fort
du festival : 9 films inédits en France concourent pour remporter le Prix du Jury et le Prix du Public.
L’occasion de découvrir les nouvelles productions brésiliennes, de tous les styles : deux documentaires (Fabio le
Fabuleux et Justiça), une biographie très musicale (Cazuza, le temps ne s’arrête jamais), un film qui mêle
Histoire et histoires (Le Journal d’Helena Morley), une comédie baroque (Le Rédempteur), une histoire de
passion (Benjamim), un drame social (Presque frères), une comédie sur un quatuor amoureux (Le Diable à
quatre), une étrange rencontre entre une vieille dame et un tueur (De l’autre côté de la rue)…
Des films pour transporter, faire réfléchir et rêver, pour découvrir le Brésil dans sa diversité.
La 7ème édition du Festival du Cinéma Brésilien s’est placée sous les meilleurs auspices en demandant le
parrainage de Constantin Costa-Gavras. Mais les membres du Jury des professionnels de l’audiovisuel
sont eux aussi de grandes figures du monde du cinéma : Sabine Haudepin (dont le dernier film est Vipère au
poing), Rona Hartner (tout le monde se souvient encore de sa prestation dans Gadjo Dilo), Jackie Berroyer
(stupéfiant pour son dernier rôle, dans Calvaire) et Bruno Deloye (Directeur des chaînes Cinécinéma Auteur,
Classic et Famiz).
Les réalisateurs, acteurs ou producteurs des films en compétition seront présents pour échanger avec le public et
parler de leur film, du cinéma, du Brésil... Nous recevrons ainsi les réalisateurs Joel Zito Araújo (Les Filles du
vent), Pedro Cezar (Fabio le Fabuleux), Marcos Bernstein (De l’autre côté de la rue), Lúcia Murat (Presque
frères), Alice de Andrade (Le Diable à quatre), Sandra Werneck (Cazuza, le temps ne s’arrête jamais), Helena
Solberg (Le Journal d’Helena Morley) et Maria Augusta Ramos (Justiça) ; les comédiens Fernando Torres (Le
Rédempteur), Daniel de Oliveira (Cazuza, le temps ne s’arrête jamais), Maria Flor (Le Diable à quatre, Cazuza,
Presque frères) et Ludmila Dayer (Le Journal d’Helena Morley) ; les producteurs Milena Poylo (Presque frères),
David Meyer (Vida de menina), Giselia Martins (Les Cinq vies de Carolina) et Cleber Cruz (Justiça)…
Enfin, pour donner l’importance qu’elle mérite à la jeune génération et aux talents de demain, les courtsmétrages en compétition auront une place de choix. C’est par eux que nous aurons peut-être - qui sait ! une
idée de ce dont seront faits les festivals des prochaines années.
Ce festival est parrainé par Petrobrás, Varig et le BNDES.
Lieu
Tarifs
Cinéma L’Arlequin
76 rue de Rennes
75 006 Paris
Le cinéma accueillera les projections et un bar brésilien
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 6 €
Tarif groupes / scolaires : 4,30 €
Passeport :
35 € plein tarif
30 € tarif réduit
Programmation
Mercredi 13 avril
13h30
16h00
19h00
22h00
– Central do Brasil1, de Walter Salles
– La Morte1, de Leon Hirszman - présenté par Fernanda Montenegro
– Ouverture : Le Rédempteur1, de Claudio Torres - en présence de Fernanda Montenegro et Fernando Torres
– Programme de courts métrages
Jeudi 14 avril
13h30 – Les Filles du vent, de Joel Zito Araújo
16h00 – Cazuza, le temps ne s’arrête jamais, de Sandra Werneck et Walter Carvalho - en présence de la réalisatrice et du
comédien Daniel de Oliveira
18h00 – Presque frères, de Lúcia Murat – en présence de la comédienne Maria Flor
20h00 – Justiça, de Maria Augusta Ramos - en présence de la réalisatrice et du producteur
22h00 – De l’autre côté de la rue1, de Marcos Bernstein - en présence du réalisateur
Vendredi 15 avril
13h30
16h00
18h00
20h00
22h00
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Justiça, de Maria Augusta Ramos - en présence de la réalisatrice et du producteur
Fabio le fabuleux, de Pedro Cezar, Ricardo Bocão et Antonio Ricardo - en présence de Pedro Cezar
Le Prêtre et la jeune fille2, de Joaquim Pedro de Andrade - en présence de Paulo José
Benjamim2, de Monique Gardenberg - en présence de Paulo José
Macunaima2, de Joaquim Pedro de Andrade - en présence de Paulo José et d’Alice de Andrade
Samedi 16 avril
13h30
16h00
18h00
20h00
22h00
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Ils ne portent pas de smoking1 2, de Leon Hirszman - en présence de Paulo José
Central do Brasil1, de Walter Salles
Programme de courts métrages
Presque frères, de Lúcia Murat - en présence de la réalisatrice et de la productrice
Le Diable à quatre, d’Alice de Andrade - en présence de la réalisatrice et de la comédienne Maria Flor
Dimanche 17 avril
13h30
16h00
18h00
20h00
22h00
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Le Rédempteur1, de Claudio Torres
Le Prêtre et la jeune fille2, de Joaquim Pedro de Andrade - en présence de Paulo José
La Morte1, de Leon Hirszman
Les Cinq vies de Carolina, de Daniel Filho - en présence de la productrice
Le Journal d’Helena Morley, d’Helena Solberg - en présence de la réalisatrice et de la comédienne Ludmila Dayer
Lundi 18 avril
13h30
16h00
18h00
20h00
22h00
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Les Cinq vies de Carolina, de Daniel Filho - en présence de la productrice
Benjamim2, de Monique Gardenberg - en présence de Paulo José
Le Journal d’Helena Morley, d’Helena Solberg - en présence de la réalisatrice et de la comédienne Ludmila Dayer
Fabio le fabuleux, de Pedro Cezar, Ricardo Bocão et Antonio Ricardo - en présence de Pedro Cezar
Cazuza, le temps ne s’arrête jamais, de Sandra Werneck et Walter Carvalho - en présence de la réalisatrice
Mardi 19 avril
13h30
16h00
18h00
20h00
22h00
– De l’autre côté de la rue1, de Marcos Bernstein
– Le Diable à quatre, d’Alice de Andrade - en présence de la réalisatrice et de la comédienne Maria Flor
– Macunaima2, de Joaquim Pedro de Andrade - en présence de Paulo José
– Clôture : Les Filles du vent, de Joel Zito Araújo - en présence du réalisateur
– Ils ne portent pas de smoking1 2, de Leon Hirszman
Films en compétition / Films hors compétition / 1 Hommage à Fernanda Montenegro / 2 Hommage à Paulo José
Films inédits en compétition
Ces films concourent pour le Prix du Jury et le Prix du Public.
Benjamim, de Monique Gardenberg
2004, 100 min., couleur, fiction
Interprètes : Paulo José, Cléo Pires, Danton Mello, Chico Diaz
Lorsque Benjamim Zambraia rencontre la jeune Ariela Masé, qui ressemble extraordinairement à son amour de
jeunesse, il retombe dans les affres de la passion. La “réincarnation” de son aimée Castana Beatriz lui permettra de
régler ses comptes avec sa conscience.
Cazuza, le temps ne s'arrête jamais, de Sandra Werneck et Walter Carvalho
Cazuza, o tempo não pára, 2004, 90 min., couleur, fiction
Interprètes : Daniel de Oliveira, Marieta Severo, Reginaldo Faria, Andréa Beltrão
Un film poétique et fidèle à l’histoire de Cazuza, artiste brésilien disparu à 32 ans, qui mordait la vie à pleines
dents. Son parcours irrévérencieux et lumineux, ses conflits et recherches ont fait de lui l’emblème de toute une
génération.
De l’autre côté de la rue, de Marcos Bernstein
O outro lado da rua, 2004, 93 min., couleur, fiction
Interprètes : Fernanda Montenegro, Raul Cortez, Luis Percy, Laura Cardoso
Regina trompe la solitude de ses 65 ans en s’investissant au sein d’une unité de police composée de retraités qui
dénoncent de petits délits. Un soir, elle assiste à la mort d’une femme par injection létale. Pourtant, le lendemain,
cette mort est déclarée naturelle. Regina décide de prouver qu’il y a eu meurtre. Sa rencontre avec l’assassin
changera leurs deux vies.
Le Diable à quatre, d’Alice de Andrade
O Diabo a quatro, 2004, 103 min., couleur, fiction
Interprètes : Maria Flor, Marcelo Farias, Márcio Libar, Netinho Alves
Les destins de quatre personnages se mêlent dans le petit périmètre d’un quartier de Copacabana, loin des clichés
de Rio. Deux hommes et un petit garçon amoureux d'une même jeune femme. Une comédie sociale loufoque sur
quatre mousquetaires dont la devise serait « chacun pour soi et Dieu contre tous ».
Fabio le fabuleux, de Pedro Cezar, Ricardo Bocão et Antonio Ricardo
Fábio Fabuloso, 2004, 63 min., couleur, documentaire
Sur un ton de fable, ce documentaire sportif retrace avec beaucoup d’humour le parcours au plus haut niveau du
surf mondial de Fabio Gouveia, dit Fabio le Fabuleux, originaire du Nordeste brésilien. Un film qui dévoile les
multiples facettes de ce personnage très charismatique et hors du commun.
Le Journal d’Helena Morley, d’Helena Solberg
Vida de menina, 2004, 101 min., couleur, fiction
Interprètes : Ludmila Dayer, Daniela Escobar, Dalton Vigh, Maria de Sá
Helena Morley rédige son journal intime à l’heure où le Brésil entre dans une nouvelle phase : l’abolition de
l’esclavage, la décadence de l’ère minière et la proclamation de la République. A la recherche de sa liberté et de
son individualité, Helena évolue à l’image de son pays.
Justiça, de Maria Augusta Ramos
2003, 100 min., couleur, documentaire
Cette description du quotidien d’un tribunal de justice de Rio de Janeiro, avec ceux qui ne font qu’y passer et ceux
qui y travaillent, permet au spectateur de ressentir les rouages du pouvoir, le “jeu” social qui s’y joue à chaque
instant, mais aussi d’assister à des tranches de vie fugaces et bouleversantes.
Presque frères, de Lúcia Murat
Quase dois irmãos, 2004, 102 min., couleur, fiction
Interprètes : Caco Ciocler, Flávio Bauraqui, Werner Schünemann, Antonio Pompeo
Miguel, blanc de la classe moyenne, et Jorge, noir des favelas, deux amis d'enfance, se retrouvent en prison, l'un
pour ses idées, l'autre comme délinquant. Vingt ans plus tard, tout sépare l'homme politique du chef de gang...
Evocation en images fortes de l'échec du rêve de fraternité et de ces deux destins, symboles des déchirures du
Brésil.
Le Rédempteur, de Claudio Torres
Redentor, 2004, 100 min., couleur, fiction
Interprètes : Pedro Cardoso, Miguel Falabella, Fernanda Montenegro, Camila Pitanga
Un journaliste accepte d’être le prête-nom d’un ami d’enfance, entrepreneur en faillite mis en cause dans un
scandale immobilier. Suite à l’échec de ce subterfuge, il se croit investi d’une mission divine : faire en sorte que son
ami se rachète en distribuant sa fortune aux pauvres.
Prix du Jury
Le Prix du Jury est décerné cette année par quatre grandes personnalités de l’audiovisuel français :
Sabine Haudepin
Jackie Berroyer
A six ans, Sabine Haudepin est la fille de Jeanne
Moreau et Oskar Werner dans Jules et Jim (1962),
avant d'être deux ans plus tard l'enfant de La Peau
douce (1964). Après des études littéraires classiques,
elle se consacre alternativement au théâtre et au
cinéma. Elle obtient deux nominations aux Césars
pour Hôtel des Amériques d’André Téchiné (1981) et
Force majeure de Pierre Jolivet (1989). De Pialat à
Truffaut en passant par Benoît Jacquot et Blier, elle
inspire
de
nombreux cinéastes.
Elle
joue
actuellement Prodige, pièce de Nancy Huston montée
par Gabriel Garran, et répète Célébration de Harold
Pinter, mise en scène par Roger Planchon au Théâtre
du Rond-Point.
Ecrivain ("La Femme de Berroyer est plus belle que
toi, connasse"), auteur de BD ("Raoul Teigneux
contre les Druzes", avec Vuillemin), scénariste, ce
touche à tout arrive de l'autre côté de la caméra un
peu par hasard. De petits rôles au début des années
90 (Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel,
1990) le font remarquer du grand public, qui le
connaît alors plus comme amuseur de « Nulle part
ailleurs », sur Canal +. Il tient son premier rôlevedette dans Encore, de Pascal Bonitzer (1995), puis
enchaîne les films : Je ne vois pas ce qu'on me
trouve (1996), L'Annonce faite à Marius (1997),
Brodeuses (2003). Le dernier film dans lequel il joue,
Calvaire, de Fabrice Du Welz, est sorti en février
2005.
Rona Hartner
Bruno Deloye
D'origine allemande, née en Roumanie, Rona Hartner
est une artiste complète : elle suit des cours d'art
dramatique, mais aussi de chant lyrique et de jazz.
Sa rencontre avec Tony Gatlif, lors d’un casting qu’il
fait en Roumanie pour le film Gadjo Dilo, est un
tournant dans sa carrière : le rôle lui vaut de recevoir
le Léopard de Bronze de la meilleure actrice à
Locarno (1997) et de se faire connaître en France.
Après Toni Gatlif, qu’elle retrouve pour Je suis né
d’une cigogne (1998), elle tourne avec Christian
Vincent (Sauve-moi, 2000), Jean-François Stévenin
(Mischka, 2001), ou encore Michael Haneke (Le
Temps du loup, 2002) et James Ivory (Le Divorce,
2002). Elle continue également une riche carrière
théâtrale et musicale.
Après une Maîtrise en Sciences et Techniques en
Audiovisuel et Télécommunications et un DESS de
Gestion de la télévision et des télécommunications à
l’Université Paris-Dauphine, Bruno Deloye débute sa
carrière
comme
adjoint
au
Directeur
du
développement de Région Câble, où il lance la
première chaîne de Pay per view en 1991. Il rejoint
ensuite MCM-Euromusique pour prendre en charge la
création et le lancement de Muzzik, la chaîne
Classique
et
Jazz.
En
2000,
il
rejoint
Multithématiques, où il occupe successivement les
fonctions de directeur de Cinéclassic en France, en
Italie et en Espagne. Membre de la commission du
Patrimoine Cinématographique du CNC en tant que
personnalité qualifiée, il dirige depuis 2002 les
chaînes Cinécinéma Auteur, Classic et Famiz.
Hommages à Fernanda Montenegro et Paulo José
Fernanda Montenegro
Fernanda Montenegro est l’une des comédiennes les plus primées de son pays. Elle reçoit notamment au Festival
de Berlin 1999 le Prix de la meilleure interprétation féminine pour Central do Brasil, film qui lui vaut également des
nominations à l’Oscar et au Golden Globe. Sa carrière commence dans les années 50 au théâtre et à la télévision.
Très rapidement, elle devient une référence incontournable pour le public brésilien. Au cinéma, elle fait sa première
apparition dans le film A Falecida, de Leon Hirszman, qu’elle retrouve pour Eles não usam black-tie (1980), Lion
d’Or du meilleur film au Festival de Venise. Le théâtre demeure néanmoins sa priorité, même si ses succès lui
assurent une belle carrière cinématographique. Son travail est récompensé par cinq Prix Molière, dont le Prix
spécial et le Prix de la meilleure comédienne pour "Les Larmes amères de Petra von Kant" de Fassbinder, mise en
scène par Celso Nunes. Elle a été décorée Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Filmographie sélective : A Falecida, de Leon Hirszman (1964), Marília e Marina, de Luís Fernando Goulart
(1977), Tudo bem, d’Arnaldo Jabor (1978), Eles não usam black-tie, de Leon Hirszman (1981), A Hora da estrela,
de Susana Amaral (1985), Veja esta canção, de Carlos Diegues (1994), O que é isso, companheiro ?, de Bruno
Barreto (1997), Central do Brasil, de Walter Salles (1998), Olga, de Jayme Monjardim (2002), O outro lado da rua,
de Marcos Bernstein (2003), Redentor, de Claudio Torres (2004), Casa de Areia, d’Andrucha Waddington (2005).
Rétrospective :
Central do Brasil, de Walter Salles
1998, 105 min., couleur, fiction
Interprétation : Fernanda Montenegro, Marília Pêra, Vinícius de Oliveira, Sônia Lira
A la gare centrale de Rio de Janeiro, Dora gagne sa vie en écrivant des lettres pour les migrants illettrés. Parmi ses
clients, Ana et son fils Josué. Lorsqu’Ana et Josué reviennent la voir, l’enfant assiste à la mort de sa mère,
renversée par un bus. D’abord insensible, Dora finit par accepter de traverser le pays avec lui pour l’aider à
retrouver son père.
La Morte, de Leon Hirszman
A Falecida, 1964, 85 min., N&B, fiction
Interprétation : Fernanda Montenegro, Ivan Cândido, Paulo Gracindo, Nelson Xavier
Dans les faubourgs populaires de Rio, Zulmira est obsédée par la mort. Elle souhaiterait un enterrement luxueux
pour compenser sa vie de misère. Elle voit enfin son rêve devenir réalité : elle meurt. Son mari, découvrant qu’elle
le trompait, fait chanter son amant afin d’offrir à la défunte des funérailles de luxe. Une fois en possession de
l’argent, il change d’avis…
De l’autre côté de la rue, de Marcos Bernstein
O outro lado da rua, 2004, 93 min., couleur, fiction
Interprètes : Fernanda Montenegro, Raul Cortez, Luis Percy, Laura Cardoso
Le Rédempteur, de Claudio Torres
Redentor, 2004, 100 min., couleur, fiction
Interprètes : Pedro Cardoso, Miguel Falabella, Fernanda Montenegro, Camila Pitanga
Ils ne portent pas de smoking, de Leon Hirszman
Eles não usam black-tie, 1981, 134 min., couleur, fiction
Interprétation : Gianfrancesco Guarnieri, Paulo José, Francisco Milani, Fernanda Montenegro
Paulo José
Paulo José – inoubliable dans le film Macunaíma de Joaquim Pedro de Andrade – est l’un des acteurs les plus
connus de tous les brésiliens, quelle que soit leur génération. En 40 ans de carrière (son premier film, O Padre e a
moça, sort en 1965), il tourne dans une quarantaine de films, sans compter ses succès théâtraux et télévisuels.
Co-créateur de la troupe du Teatro de Arena de São Paulo, acteur, réalisateur, scénographe, habilleur, maquilleur,
traducteur et producteur, il côtoie les plus importants réalisateurs brésiliens : Carlos Diegues, Leon Hirszman,
Domingos Oliveira, Joaquim Pedro de Andrade, Júlio Bressane, Paulo Thiago… Il reçoit trois fois le Prix Candango
du meilleur acteur au Festival de Brasilia, en 1966, 1967 et 1975. Plus récemment, il obtient le Prix Oscarito au
Festival de Gramado en 2000 et son rôle dans le film Benjamim lui vaut le prix du meilleur acteur au 8e Festival de
Cinéma Brésilien de Miami en 2004.
Filmographie sélective : O Padre e a moça, de Joaquim Pedro de Andrade (1965), Todas as mulheres do
mundo, de Domingos Oliveira (1966), Macunaíma, de Joaquim Pedro de Andrade (1969), O Rei da noite, d’Hector
Babenco (1975), Dias melhores virão, de Carlos Diegues (1989), A Grande arte, de Walter Salles (1990), Anahy de
las Misiones, de Sérgio Silva (1997), Policarpo Quaresma, herói do Brasil, de Paulo Thiago (1998), Outras estórias,
de Pedro Bial (1999), Dias de Nietzche em Turim, de Júlio Bressane (2001), O Vestido, de Paulo Thiago (2003),
Benjamim, de Monique Gardenberg (2004).
Rétrospective :
Ils ne portent pas de smoking, de Leon Hirszman
Eles não usam black-tie, 1981, 134 min., couleur, fiction
Interprétation : Gianfrancesco Guarnieri, Paulo José, Francisco Milani, Fernanda Montenegro
São Paulo, 1980. Tião, un jeune ouvrier, apprend que sa petite amie Maria est enceinte et décide de l’épouser. Au
même moment, un mouvement de grève divise les métallos. Craignant de perdre son emploi, Tião trahit ses
compagnons grévistes et rentre alors en conflit avec son père, ancien syndicaliste qui a passé trois ans en prison
sous la dictature militaire.
Macunaima, de Joaquim Pedro de Andrade
Macunaíma, 1969, 108 min., couleur, fiction
Interprétation : Grande Otelo, Paulo José, Dina Sfat, Milton Gonçalves
Macunaima évolue avec désinvolture à travers le pays en changeant de couleur - né noir d’une mère indienne, il
devient blanc sous une pluie magique… Adaptation du roman classique de Mário de Andrade, le film renouvelle
l’esthétique du Cinema Novo en mêlant la parodie des « Chanchadas » (comédies populaires des années 50) et
l’expérimentation de l’avant-garde tropicaliste.
Le Prêtre et la jeune fille, de Joaquim Pedro de Andrade
O Padre e a moça, 1965, 90 min., N&B, fiction
Interprétation : Paulo José, Helena Ignez, Mário Lago, Fauzi Arap, Rosa Sandrini
L’épuisement des ressources minières a plongé la région du Minas Gerais, autrefois prospère, dans une grande
misère sociale et morale. Dans le décor d’un village déserté, un jeune prêtre et la dernière jeune femme présente
vivent leur amour interdit.
Benjamim, de Monique Gardenberg
2004, 100 min., couleur, fiction
Interprètes : Paulo José, Cléo Pires, Danton Mello, Chico Diaz
Courts métrages en compétition
Pour la troisième année consécutive, l’un des courts
métrages récents en lice, représentatifs de l’œuvre
de la jeune génération brésilienne, remportera le
prix décerné par les étudiants de Louis Lumière
et de la Femis.
The Big Boy Show, de Leandro Petersen et Claudio Dager
2003, 20 min., N&B, documentaire
Enregistrements historiques, photographies, témoignages
retracent le parcours de Big Boy, disc-jockey brésilien des
années 60 et 70 au langage radiophonique innovateur,
précurseur révolutionnaire du funk de Rio.
Entrez sans frapper, d’Emilio Gallo
Entre sem bater, 2003, 18min.45, couleur, documentaire
Un hommage irrévérencieux à Aparício Torelly et son alter
ego, le Baron d’Itararé. Considéré comme le père des
humoristes politiques brésiliens, il est évoqué, entre autres,
par les politiciens Sérgio Cabral et Leandro Konder.
Point de vue, de Betânia Furtado
Ponto de vista, 2003, 17 min., N&B, fiction
Jusqu’à quel point peut-on voir l’amour ? Point de vue de
trois personnages : Valdir, 45 ans, chauffeur de taxi, João,
aveugle qui passe son temps à enregistrer des sons sur son
magnétophone, et une chanteuse qui touche João au plus
profond de son cœur.
Sushi Man, de Pedro Iuá
2003, 20 min., couleur, animation
Enfermées dans un appartement, trois personnes essaient
de résoudre leur triangle amoureux munies de logique, de
sushis, de rationalité et de saké !
La Véritable histoire de Tião Coió, d’André Amparo
A verdadeira história de Tião Coió, 2003, 6 min., couleur,
fiction
Durant les années 80, plus de 400 antennes paraboliques
artisanales, les “Coioboliques”, ont été fabriquées et
vendues par Coió dans le nord du Minas Gerais...
Je veux être Jack White, de Charly Braun
Quero ser Jack White, 2004, 18 min., couleur, fiction
Un après-midi d’été, deux adolescents se rencontrent dans
un magasin de disques. Ensemble, ils découvrent leur
sexualité au son du rock n’ roll.
Films hors compétition
Les Cinq vies de Carolina, de Daniel Filho
A Dona da história, 2004, 89 min., couleur, fiction
Interprètes : Marieta Severo, Débora Falabella,
Antônio Fagundes, Rodrigo Santoro, Fernanda Lima,
Giulia Gam
Rio de Janeiro, 1968. Carolina fait de la danse
classique, participe aux manifestations politiques,
découvre l’amour et rêve d’un avenir parfait. Trentedeux ans plus tard, elle est toujours mariée à son
premier amour, ses quatre enfants ont grandi et sont
partis vivre leur vie. A 55 ans, Carolina revient sur
ses choix, son parcours, ses attentes.
Les Filles du vent, de Joel Zito Araújo
Filhas do Vento, 2004, 85 min., couleur, fiction
Interprètes : Milton Gonçalves, Ruth de Souza, Léa
Garcia, Taís Araújo, Maria Ceiça, Thalma de Freitas
Ce film est le premier de l’histoire du cinéma brésilien
à réunir un nombre aussi important d’acteurs noirs.
Dans une petite ville du Minas Gerais, hantée par les
fantômes de l’esclavage, deux sœurs se retrouvent
après plusieurs années de séparation. L’une est
partie à la grande ville tenter sa chance comme
actrice alors que l’autre est restée auprès de leur
père.
Expositions
Brasilia. De Chair et d’Ame
Peintures de Jacques Benoît
En partenariat avec la
« La terre rouge de Brasilia, les cieux immenses du
cerrado ont habillé d'une chair flamboyante - celle du
Brésil -, les lignes noires qui courraient sur le papier nu
des paper-boards d'Oscar Niemeyer. Oscar le poète et
Niemeyer l'architecte ont rêvé cette architecture
blanche, unique, immatérielle, et la chair colorée des
hommes et des femmes l'a peu à peu habitée.
Qui ne s'est jamais approché des Tours Jumelles de
Brasilia,
qui ne les a jamais vues accompagnées de leurs
coupoles paisibles, n'a finalement rien vu des
splendeurs de cette Terre. »
Jacques Benoît
Jacques Benoît est né à Alger en 1955. Peintre, il vit et travaille à Paris, où il a déjà exposé, ainsi qu'à New-York.
Outre les musiques et les textes de Joni Mitchell, sa principale source d’inspiration est depuis toujours l'œuvre
d’Oscar Niemeyer, qu'il a rencontré et interviewé en 2004 à propos d’un film qu'il souhaite réaliser sur Brasilia.
A la Maison du Brésil du 8 au 23 avril. Cité Universitaire – 7L bd Jourdan – 75 014 Paris
Bahia rituels
Photos de Stéphane Herbert
En partenariat avec le
Bahia, cœur du Brésil africain.
Après des siècles d'oppression, la plus importante
descendance d'africains des Amériques a profondément
imprégné la jeune civilisation brésilienne. Le peuple de
Bahia, aujourd'hui métissé, en invente les rituels : la
capoeira, le candomblé et le carnaval.
Trois thématiques pour entrer dans le rythme, la magie
et l'allégresse de la "Baie de tous les Saints". Trois
dynamiques, ou trois manifestations de l’« axé »,
l’énergie vitale afro-brésilienne.
Stéphane Herbert : Photographe depuis une quinzaine d'années pour la presse magazine (Géo, GrandsReportages, Equinox, etc.), il rencontre Pierre Verger lors d'un premier voyage à Bahia en 1995. Depuis, il y
séjourne régulièrement pour approfondir les thèmes majeurs de la culture afro-brésilienne.
Au Printemps Italie du 7 au 23 avril. 230 av d’Italie – 75 013 Paris
Au Printemps Nation du 25 avril au 7 mai. 21 cours de Vincennes – 75 020 Paris
En partenariat avec
Association Jangada
182 rue du Fbg. Saint-Denis
75 010 Paris
Tel. : 01 55 26 98 50 Fax : 01 55 26 98 58
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