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N° 3447 – Vendredi 10 septembre 2010 Page 1/17 CONFIDENTIEL ■ ALEXANDRE ASTIER / AGATHE SOFER : création de la société de 1 ENTREPRISES ET MARCHES 4 ■ FRANCE TV / CONVENTIONS COLLECTIVES : prochaine réunion le 21 ■ MARATHON GROUP : Télé Images Kids se diversifie et devient Télé Images Productions EVENEMENTS 8 PRODUCTION 10 ■ CANAL+ / CIPANGO : lancement de production Regular septembre LAGARDERE ENTERTAINMENT / CANAL+ : démarrage du tournage des TV SUR CABLE,… ■ ONZEO : arrivée de 7 nouveaux Borgia le 5 octobre clubs ; devenir "1ère chaîne d'info dédiée exclusivement au foot" ■ FRANSAT : la chaîne locale Mirabelle TV rejoint l'offre satellite la production de la série XIII au Canada. INDUSTRIE DES PROGRAMMES 5 ■ TVFI / CNC : 2009, une année noire NOMINATIONS PROGRAMMES, AUDIENCES ■ PARIS PREMIERE : une grille de ■ A LA UNE 2 ■ CESSION DE FRANCE TELEVISIONS PUBLICITE : Publicis et Lov Group mettent fin aux discussions INSTITUTIONNEL ■ ARRET PUB FRANCE TV : 2 proposition de loi (Morin-Desailly, Belot) pour un report au 1er janvier 2015 ■ HADOPI : décision du Conseil d'Etat le 15/9 sur recours de FDN ■ TRIPLE PLAY : la hausse de la TVA à 19,6 % « hautement probable » selon Christine Lagarde 5 pour l'exportation de programmes français LES ATELIERS DE LA FICTION TV / LA ROCHELLE : les sept propositions des ■ professionnels ■ FRANCE TELEVISIONS : développement de quatre projets de feuilleton quotidien pour l'été 2012 JUSTICE 10 ■ MA CHAINE SPORT / LIGUE 2 : MCS réclame en justice 27 M€ à la LFP 10 11 rentrée « libre, sélective et curieuse" ■ SERIE CLUB : une saison sous le signe des nouveautés VERBATIM REVUE DE PRESSE AGENDA 13 14 16 Bulletin d’abonnement (Voir en dernière page, p. 17) ____________________________________________ Confidentiel ALEXANDRE ASTIER / AGATHE SOFER : création de la société de production Regular Selon nos informations, Alexandre Astier, créateur de la série Kaamelott (Calt, M6) et la productrice Agathe Sofer (ex-Calt) se sont associés et ont créé en juillet la société de production Regular. L'objectif est de disposer d'une structure de production leur permettant de « fabriquer » les projets en télévision, cinéma ou musique d'Alexandre Astier. Parmi les projets de Regular : une série TV, Vinzia, sur les origines italiennes d'Alexandre Astier (sur l'intégration de la communauté italienne en France à travers les générations) et un film de cinéma, actuellement en développement. Agathe Sofer, ex-Calt, conserve également sa propre société, Manaia Production. Elle a par ailleurs quitté la société 27.11 Production (Nous ne sommes pas des saints sur Comédie !) qu'elle avait co-fondée avec Juliette Renaud, cette dernière ayant racheté ses parts. Alexandre Astier tourne actuellement dans Philibert, premier long métrage de Sylvain Fusée, réalisateur de Groland (Canal+). LAGARDERE ENTERTAINMENT / CANAL+ : démarrage du tournage des Borgia le 5 octobre Selon nos informations, le tournage des Borgia (12 x 52'), la série internationale produite par Atlantique Productions (Lagardère Entertainment) et EOS Entertainment pour Canal+, démarrera le 5 octobre pour une durée d'environ sept mois. Lagardère Entertainment et Canal+ devraient prochainement révéler le casting et la réalisation. Rappelons que l'écriture des Borgia, série au budget de 30 M€, est menée par Tom Fontana (créateur notamment de Oz pour HBO, Homicide pour NBC). Vendredi 10 septembre 2010 2/17 A la Une CESSION DE FRANCE TV PUBLICITE : Publicis et Lov Group mettent fin aux discussions Le consortium Lov Group/Publicis, en négociations exclusives avec France Télévisions pour acquérir 70 % du capital de France Télévisions Publicité, a annoncé hier qu'il mettait fin aux discussions. L'annonce intervient au moment où le gouvernement envisage de reporter de 2 ans la suppression totale de la publicité sur les antennes publiques, prévue actuellement pour fin 2011, et alors que deux sénateurs ont déposé hier une proposition de loi pour fixer l'échéance au 1er janvier 2015. Le consortium formé par Publicis et Lov Group Invest, holding dirigé par le producteur Stéphane Courbit, qui était depuis février en négociations exclusives avec France Télévisions pour acquérir 70 % du capital de la régie France Télévisions Publicité, a annoncé hier l'abandon des discussions avec le groupe public. Le consortium, qui avait proposé 20 M€ pour reprendre la régie, affirme avoir « pris l'initiative de proposer à France Télévisions de les libérer des obligations du contrat d'exclusivité et de mettre fin aux négociations sur l'ouverture du capital de France Télévisions Publicité ». Cette annonce intervient alors que, selon des informations de presse, le ministère de l'Economie et des Finances s'apprêterait à prolonger de deux ans l'activité de la régie de France Télévisions (Satellifax de mercredi). L'arrêt de la publicité en journée est actuellement prévu pour fin 2011 - à l'arrêt de l'analogique prévu pour le 30 novembre - par la loi du 5 mars 2009 sur la communication audiovisuelle. Si un tel report de 2 ans était validé, la publicité en journée serait donc maintenue sur les antennes publiques jusqu'à fin 2013. Hier, les sénateurs Catherine Morin-Desailly (UC) et Claude Belot (UMP) ont déposé une proposition de loi fixant l'échéance d'arrêt de la publicité au 1er janvier 2015 (voir rubrique « Institutionnel »). Décision prise « en complet accord » avec France TV « Quelle que soit l'issue des discussions parlementaires en cours, les conditions acceptées lors de l'octroi de l'exclusivité en février 2010, et en particulier les engagements économiques et sociaux, paraissent aujourd'hui incompatibles avec un calendrier déjà retardé de plusieurs mois et qui reste encore flou », estime le consortium Publicis/Lov Group Invest. Soulignant ses « efforts consentis » sur le dossier et « l'appui unanime des salariés (de FTP, ndlr) » qu'il a reçu, le consortium « ne peut que regretter que les incertitudes n'aient pas permis de mener à bien son projet industriel ». « La perspective du maintien de la publicité avant 20 h devrait naturellement conduire au maintien de France Télévisions Publicité au sein de France Télévisions et rendre sans effet son projet de privatisation », ajoute-t-il. « C'est donc en complet accord avec la présidence de France Télévisions que Lov/Publicis met un terme à la négociation », conclut le consortium. Le processus de cession de la régie publique avait été lancé au printemps 2009, dans la perspective de la suppression totale de la publicité fin 2011. Mais plusieurs voix - syndicats, hommes politiques et professionnels du secteur publicitaire - s'étaient élevées contre le projet. Le 13 avril dernier, France Télévisions avait suspendu, lors de son conseil d'administration, les négociations exclusives entamées en février avec le consortium Lov Group Invest/Publicis, expliquant sa décision par « l'incertitude substantielle entourant le maintien ou non de la publicité avant 20 h » (nos informations du 14 avril). Les discussions devaient reprendre en octobre. En mai, le consortium Lov Group Invest/Publicis avait accepté de prolonger jusqu'à fin décembre ces négociations (nos informations du 11 mai). Le nouveau président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, avait quant à lui indiqué le 3 septembre que le groupe public garderait le contrôle de sa régie si la suppression de la publicité en journée était finalement reportée. La direction de France Télévisions a, hier, pris acte « de la proposition de Lov/Publicis de mettre un terme aux négociations ». Elle dit en comprendre les motifs et « souhaite exprimer sa satisfaction pour la qualité des relations entretenues avec Lov Publicis ». Le groupe public souhaite désormais « que le débat ouvert au printemps sur le calendrier de suppression de la publicité en journée trouve une issue prochaine, afin de disposer pour elle-même, ainsi que pour sa filiale et pour les collaborateurs de France Télévisions Publicité, de la visibilité requise sur leurs perspectives économiques et stratégiques à moyen terme ». Dans l'hypothèse où la publicité serait effectivement supprimée à l'arrêt de l'analogique, France Télévisions devrait alors rapidement relancer le processus de cession d'une partie de son capital dans FTP. ___________________________________________ Institutionnel ARRET PUB FTV : proposition de loi (Morin-Desailly, Belot) pour un report au 1er janvier 2015 Les sénateurs Catherine Morin-Desailly et Claude Belot ont déposé hier une proposition de loi repoussant l'arrêt de la publicité en journée sur les chaînes de France Télévisions au 1er janvier 2015, contre fin 2011 dans la loi du 5 mars 2009. Ils prévoient aussi de réintégrer les résidences secondaires dans le dispositif de la redevance et d'abaisser la taxe sur la publicité des chaînes à 0,5 % jusqu'à fin 2014. Enfin, ils souhaitent que la durée des Com des sociétés publiques soit calée sur la durée du mandat de leur président. _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 3/17 La sénatrice Catherine Morin-Desailly (UC) a déposé hier matin une proposition de loi, cosignée par Claude Belot (UMP), qui repousse la suppression de la publicité en journée sur les chaînes de France Télévisions, en métropole comme en outre-mer, au 1er janvier 2015, au lieu de fin novembre 2011 (date de l'arrêt de l'analogique) comme prévu par la loi du 5 mars 2009. Ces deux sénateurs sont coauteurs d'un rapport sur les comptes de France Télévisions, rendu public fin juin et établi au nom de leurs commissions respectives, soit la Culture, l'Education et la Communication pour l'une et les Finances pour l'autre (nos informations du 1er juillet). Cette proposition de loi s'inscrit dans la suite logique de ce travail, nous a expliqué Catherine Morin-Desailly. « Nous avons travaillé pendant six mois de façon intensive (afin d'avoir) des chiffres concrets », a-t-elle indiqué. « Je pense qu'il faut apporter des réponses en temps et en heure à France Télévisions, notamment concernant la vente de sa régie, et provoquer le débat là-dessus », a-t-elle ajouté. Interrogée sur le projet du gouvernement de reporter de deux ans la suppression totale de la publicité (Satellifax du 8 septembre), elle a estimé que « deux ans, c'est trop court ». Pour Catherine Morin-Desailly, l'entreprise doit bénéficier d'un délai de « cinq ans », calant ainsi quasiment la date d'arrêt de la pub à la fin du mandat de Rémy Pflimlin, nommé le 22 août pour cinq ans à la tête de France Télévisions. Les sénateurs signataires veulent d'ailleurs aller plus loin dans la cohérence des engagements : la proposition de loi prévoit de mettre en adéquation les Contrats d'objectifs et de moyens (dont le plan d'affaires est l'une des composantes) des entreprises publiques, soit France Télévisions, Radio France, l'AEF et l'Ina avec le mandat de leur président. La loi sur la communication audiovisuelle prévoyait cette possibilité sans la rendre obligatoire. Rappelons d'ailleurs que Rémy Pflimlin a d'ores et déjà annoncé sa volonté de renégocier le Com (qui s'achève en 2012) du groupe pour le caler sur la durée de son mandat. Ce report à 2015 doit offrir à la nouvelle équipe une « période de stabilité » lui permettant de « conduire la réforme », négocier « les conventions collectives » ou encore mettre en place sa stratégie de « média global ». « C'est un gros chantier et, pendant cette période, il faut que les équipes puissent travailler sereinement en sachant précisément comment tout ça est financé » et avoir des « perspectives », a précisé Catherine Morin-Desaissy, rappelant être en harmonie avec la Cour des comptes sur cette question. Dans son rapport publié en octobre 2009, cette dernière avait estimé que France Télévisions « (engageait) cette réforme en situation de fragilité » (nos informations du 16 octobre). Les sénateurs veulent toutefois « (rendre) infiniment plus claire la stratégie de suppression de la publicité après 20 h » en interdisant le parrainage entre 20 h et 6 h, expliquent-ils dans leur exposé des motifs. S'ils reconnaissent que cette disposition aura un coût pour France Télévisions, ils estiment qu'elle « (renforcera) fortement la visibilité de la réforme », ajoutant : « Force est en effet aujourd'hui de constater la tentation du groupe de multiplier les émissions parrainées et l'amalgame qui peut être fait par le public entre publicité commerciale et parrainage. » Parallèlement au report de la suppression de la publicité, ils s'attachent aussi à renforcer le dispositif de financement. Notant que les « 200 M€ » nécessaires pour compenser l'arrêt de la publicité entre 6 h et 20 h n'étaient « pas trouvés, pas imaginés » et que les recettes des taxes ne « sont pas à la hauteur de ce qui était prévu », Catherine Morin-Desailly a ajouté : « On voit bien que le compte n'y est pas. » Poursuivant le travail déjà effectué par le Parlement sur l'évolution de la contribution à l'audiovisuel public (exredevance), dorénavant indexée après une hausse de 2 €, ils proposent de réintégrer les résidences secondaires dans le mécanisme. Celles-ci en avaient été exclues à l'occasion de l'adossement de la redevance à la taxe d'habitation à compter de 2005. A noter toutefois que cette proposition, régulièrement formulée par des parlementaires, s'est toujours heurtée à une forte opposition. En contrepartie également du report de l'arrêt de la publicité sur les antennes publiques, la proposition de loi revient également sur la taxe sur les recettes publicitaires des chaînes et prévoit de l'établir, jusqu'à fin 2014, à 0,5 % de l'assiette au-delà de 11 M€. A compter du 1er janvier 2015, la taxe reviendrait à 3 %. « Si l'ensemble de la publicité n'est pas redéployée (comme prévue initialement), on ne peut prendre le pourcentage imaginé au départ », nous a expliqué Catherine Morin-Desailly. Rappelons qu'après un premier allègement en 2009, la loi du 5 mars 2009 prévoit que, pour 2010, le montant de la taxe ne peut être inférieur à 1,5 %. Enfin, la proposition de loi veut « répondre à l'exigence constitutionnelle de l'indépendance de France Télévisions et au questionnement permanent sur la pertinence (de son) financement ». Il prévoit qu'avant chaque discussion du projet de loi de finances initiale, le CSA remette aux commissions ad hoc, un rapport relatif au financement des entreprises publiques. « Il formule toute recommandation sur l'emploi que (ces) sociétés font des ressources qui leur sont attribuées et sur leurs besoins de financement », ajoute l'article. Catherine Morin-Desailly estime que la proposition de loi sera discutée « dans le courant du trimestre », sans qu'aucun calendrier ne soit encore fixé : elle doit en effet être inscrite à l'agenda dans le cadre de « niches » parlementaires. C'est la seconde proposition de loi émise par un sénateur sur cette question. En mai, le communiste Jack Ralite avait ainsi déposé un texte qui prévoyait le maintien de la publicité diurne et l'arrêt de la privatisation de la régie. La discussion générale n'ayant pu être menée à son terme, le vote sur ce texte, qui fait l'objet d'une motion de renvoi en commission, a été reporté sine die (nos informations du 21 mai). _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 4/17 Rappelons que ce débat devrait aussi être relancé à l'Assemblée nationale : la commission des Affaires culturelles et de l'Education a créé en mai un groupe de travail consacré à l'avenir de la publicité sur les antennes de France Télévisions et au développement de ses activités commerciales (nos informations du 27 mai) et a commandé à TNS Sofres une enquête sur les Français et la pub sur la télévision publique qui devait être réalisée cet été. Cette proposition de loi intervient le même jour que l'annonce par le consortium Publicis / Lov Group Invest de l'arrêt, à leur demande, des discussions sur la reprise de 70 % du capital de France Télévisions Publicité (voir « A la Une »). HADOPI : décision du Conseil d'Etat le 15/9 sur recours de FDN Le Conseil d'Etat a auditionné mercredi le fournisseur d'accès internet FDN, qui avait déposé deux recours contre les décrets fixant la procédure de sanction que l'Hadopi devra mettre en œuvre. La Haute Assemblée rendra sa décision le 15 septembre. FDN avait déposé en mai un premier recours pour contester le décret 2010-236, du 5 mars 2010, qui définit la façon dont l'Hadopi est saisie par les détenteurs de droits d'auteur et la coopération avec les opérateurs télécoms chargés d'identifier les internautes pirates (Satellifax du 7 mai). Le second recours porte sur deux articles d'un nouveau décret, 2010-872, paru le 27 juillet, qui prévoit plus généralement la procédure à suivre pour sanctionner les personnes ayant téléchargé illégalement. TRIPLE PLAY : la hausse de la TVA à 19,6 % « hautement probable » selon Christine Lagarde La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a jugé hier « hautement probable » le relèvement de la totalité de la TVA à 19,6 % pour les offres triple et reconnu le risque d'une « petite play augmentation » des prix. « Cela fait partie des pistes hautement probables », a-t-elle indiqué sur Radio Classique ; la décision doit encore être validée par le président de la République. La moitié de la facture des abonnés à ces offres incluant internet, télévision et téléphone fixe était jusqu'ici soumise à un taux de TVA réduit de 5,5 %, l'autre moitié se voyant affecter un taux normal de 19,6 %. Mais, en mars, la Commission européenne a mis en demeure la France de modifier son dispositif remettant en cause non la taxation à taux réduit de la part télévisions mais la répartition à 50/50 : pour Bruxelles, la télévision ne représente pas la moitié de la facture des offres triple play. Dans un entretien paru hier dans Les Echos, le ministre du Budget, François Baroin, est quant à lui plus définitif : « Les demandes de Bruxelles nous conduisent à relever ce taux à 19,6 % pour les offres triple play », a-til annoncé. Cette mesure suscite la colère des opérateurs et de certaines associations de consommateurs qui craignent une hausse de prix. « Il y aura peut-être une petite augmentation si nous devions prendre cette décision mais je pense qu'elle sera très minime », a admis Christine Lagarde. « La concurrence (entre les opérateurs) est féroce, (...) donc ils vont se faire de la concurrence par les prix », a-t-elle ajouté, promettant de rencontrer les professionnels du secteur à Bercy. ____________________________________Entreprises et marchés FRANCE TV / CONVENTIONS COLLECTIVES : prochaine réunion le 21 septembre La prochaine réunion sur le dossier des conventions collectives à France Télévisions a été fixée au 21 septembre, a-t-on appris hier de sources syndicales, à l'issue d'une rencontre organisée avec la nouvelle direction. La direction remettra la semaine prochaine un calendrier précis des discussions, avec l'ordre des thèmes abordés au cours de prochaines réunions, selon les syndicats. La réunion d'hier s'est traduite « par un tour de table entre la direction et les syndicats, sans déclaration politique » de la part de la nouvelle direction, a indiqué Carole Petit, porte-parole du SNJ de France Télévisions. La direction a réaffirmé que « ce qui a été engrangé lors des discussions précédentes était acquis », a précisé de son côté Jean-François Téaldi, porte-parole de la CGT de France Télévisions. En revanche, le maintien de certains automatismes d'avancement n'est pour l'heure pas envisageable par la direction, a-t-il précisé. Les discussions qui ont repris hier ont débuté il y a un an, sous la présidence de Patrick de Carolis, remplacé depuis août par Rémy Pflimlin. En juin, la cour d'appel, saisie par plusieurs syndicats, avait prolongé les délais de la négociation de cette nouvelle convention collective, qui devait initialement aboutir le 7 juin. Ces délais sont prolongés jusqu'à février 2011 pour les journalistes et octobre 2012 pour les personnels administratifs et techniques (nos informations du 7 juin). La direction a insisté hier sur la nécessité de respecter l'échéance de février 2011, selon les syndicats. www.satellifax.com Vendredi 10 septembre 2010 5/17 TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles ONZEO : arrivée de 7 nouveaux clubs ; devenir « 1ère chaîne d'info dédiée exclusivement au foot » Au moment où la Ligue de football professionnel (LFP) réfléchit à la création de sa propre chaîne TV, la chaîne Onzéo, lancée il y a 4 ans, a annoncé hier, lors d'une conférence de presse, l'arrivée de 7 nouveaux clubs partenaires, et l'évolution de sa grille avec l'objectif de devenir « la première chaîne d'info dédiée exclusivement au football ». Les clubs de l'AS NancyLorraine, de Montpellier Hérault SC, de l'OGC Nice, du Stade Malherbe de Caen, du Havre AC, de l'US Boulogne Côte d'Opale et de l'En Avant Guingamp rejoignent les deux clubs fondateurs de la chaîne, l'AS St-Etienne et le RC Lens. Ces arrivées ont pris plus de temps que prévu. « Le projet initial devait regrouper plusieurs clubs », a reconnu Bernard Caiazzo, président de l'AS St-Etienne, qui espère que d'autres clubs suivront le mouvement. Selon Jean-Michel Roussier, producteur exécutif, « l'arrivée de nouveaux clubs va permettre d'enrichir la chaîne », à la fois financièrement et en images. Chaque club apportera « 40 000 € à 50 000 € », a précisé Gervais Martel, président du RC Lens. Interrogé sur le budget d'Onzéo, Jean-Michel Roussier s'est contenté d'indiquer qu'il était « évolutif ». Il s'élevait à 2 M€ au lancement (nos informations du 25 septembre 2006). Les images apportées par les clubs vont permettre à la chaîne de diffuser, uniquement en différé, à partir du lundi matin suivant le direct, deux matches par semaine, qui seront multidiffusés pendant la semaine. Il s'agira de matchs de Ligue 1, de Ligue 2, et de Nationale. Dans ses magazines, la chaîne diffusera aussi des images de niveau CFA, d'équipes jeunes ou féminines. Un rendezvous quotidien est créé à 18 h, Espace club, avec une édition spéciale le samedi avant les matches. La chaîne, désormais proposée en 16/9, lance également un « fil d'info » et a revu son habillage pour être « en première ligne sur ce qui se passe dans les clubs », a affirmé Bernard Caiazzo. Un nouveau site web est créé, dans lequel les internautes peuvent naviguer avec leur avatar. Alors que la chaîne était diffusée jusqu'alors exclusivement sur le canal 92 de CanalSat, JeanMichel Roussier a indiqué que cette exclusivité était levée, et que la chaîne discutait actuellement avec des opérateurs du câble et de l'ADSL pour être reprise dans leurs offres. Quant à la régie publicitaire, « on discute avec des régies », dit là encore Jean-Michel Roussier. La chaîne est actuellement proposée dans le pack sports de CanalSat, et « ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour la publicité », selon lui. FRANSAT : la chaîne locale Mirabelle TV rejoint l'offre satellite Mirabelle TV, chaîne locale gratuite de la TNT de la Moselle lancée le 10 juin, rejoint aujourd'hui le bouquet Fransat (Eutelsat) sur le canal 105, a-t-elle annoncé hier. S'adressant à un bassin de population de « 2 millions d'habitants » en Lorraine (nos informations du 11 juin), la chaîne estime que sa zone d'attractivité dépasse le cadre strictement hexagonal pour s'étendre « aux régions frontalières de Wallonie, du Luxembourg, de la Sarre et des Ardennes, territoires où la réception classique par voie terrestre se révèle bien souvent imparfaite du fait notamment des interférences avec d'autres réseaux frontaliers », explique-t-elle dans son communiqué. Son arrivée dans l'offre Fransat a pour objectif de pallier ces difficultés de réception, mais pas seulement : il s'agit aussi pour elle d'anticiper le passage au tout numérique en Lorraine le 28 septembre et de profiter elle-même du signal satellite d'Atlantic Bird 3 « comme relais pour alimenter de façon efficace et sans coupure de nouveaux émetteurs hertziens et des réseaux câblés locaux difficiles d'accès par voie terrestre », indique le communiqué. ________________________________ Industrie des programmes TVFI / CNC : 2009, une année noire pour l'exportation de programmes français Deuxième année de baisse consécutive pour l'exportation des programmes audiovisuels français avec un recul, en 2009, de 8,7 % des ventes à 100,4 M€. L'activité a subi l'addition de deux phénomènes : la crise économique (attentisme des distributeurs, utilisation des stocks, baisse des prix...) et un mouvement plus structurel avec un transfert de cases vers des chaînes TNT ou cabsat au coût d'acquisition moindre. Car en volume, 2009 s'est conclu sur une hausse de 10 % pour atteindre 44 000 heures vendues. Seul genre à tirer son épingle du jeu : le format. L'année 2009 a été sombre pour l'exportation des programmes audiovisuels français : le bilan, présenté hier par TV France International et le CNC à l'occasion du Rendez-vous de Biarritz, montre une chute de 8,7 % des ventes à 100,4 M€ et de 9,7 % à 135,9 M€ si l'on y ajoute les préventes. C'est la deuxième année de baisse pour le secteur - après un recul des ventes de 7,3 % en 2008 - qui se retrouve _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 6/17 à un niveau inférieur à celui de 2003 (104,3 M€ de ventes). Deux phénomènes ont concouru à ce résultat : au phénomène conjoncturel « évident » - la crise économique - s'est mêlé un « changement de business modèle » tout aussi « évident », nous a indiqué Mathieu Béjot, délégué général de TVFI. Côté conjoncture, l'année 2009 a été marquée par un très fort attentisme des diffuseurs qui ont puisé au maximum dans leurs stocks, négocié des extensions de droits et reporté la signature de nouveaux contrats. La chute plus forte des préventes (-12,2 %) par rapport aux ventes démontre d'ailleurs bien qu'il y a eu « une inversion du risque très marquée l'an passé », ajoute-til. Au-delà des décisions d'achats plus tardives, la crise a parallèlement favorisé la vente de formats : les diffuseurs ont mis l'accent sur la production locale de programmes ayant fait leur preuve sur d'autres territoires, explique Mathieu Béjot. Ainsi, seul genre à enregistrer une hausse marquée, le format (fiction, jeux, variétés) voit ses ventes bondir de 26,5 %. Elles atteignent ainsi 16,4 M€ en 2009, comblant peu à peu le fossé avec les genres dits « majeurs » et se rapprochant des recettes export de la fiction (21,6 M€), qui elle est en très net retrait (-19,4 %). Parallèlement, le mouvement de baisse des prix amorcé au dernier trimestre 2008 a pris l'an passé toute son ampleur du fait de « la réduction des budgets d'acquisition » : la baisse a ainsi pu atteindre 15 à 20 %, note le bilan. Un mouvement amplifié par l'évolution de la structure même du paysage audiovisuel mondial dont les bouleversements apparus ces dernières années se sont poursuivies. Ainsi, la fragmentation des marchés tend à transférer des cases, notamment en animation et en documentaire, vers les chaînes, moins rémunératrices, de la TNT ou du câble et du satellite. L'effet se fait sentir dans les chiffres : si l'exportation a connu une année noire en valeur, elle progresse en revanche de 10 % en volume. La barre des 40 000 heures, tout juste franchie en 2008, a été largement dépassée à 44 000 heures vendues l'an passé. Par ailleurs, indique le bilan, la multiplication des modes d'exploitation « provoque de nouvelles contraintes en termes d'exclusivité dans la négociation des droits cédés, réduisant ainsi le potentiel de ventes multiples sur un même territoire ». Cette problématique rejoint, au niveau international, les inquiétudes déjà exprimées par les distributeurs du Sedpa sur le manque de fluidité des droits sur le territoire national. Face à ce nouveau modèle économique, les distributeurs doivent donc multiplier les ventes pour maintenir leur chiffre d'affaire : le secteur espère donc qu'au global, la progression du volume finira par compenser la baisse en valeur. Une amorce de reprise s'est dessinée en 2010, certains adhérents de l'association ayant indiqué à Mathieu Béjot avoir réalisé sur le premier semestre de l'année le chiffre d'affaires de l'ensemble de 2009. Mais elle « ne se confirme que très progressivement », selon le bilan. Le Rendez-vous, qui s'achève aujourd'hui, enregistre bien un regain de dynamisme après une édition 2009 marquée par la crise. La manifestation a atteint ainsi un record de participation (nos informations du 3 septembre). Format : un poids inédit dans l'exportation française Le documentaire et la fiction enregistrent des reculs similaires : -19,1 % à 23,2 M€ pour le premier (ventes exclusivement) qui retombe ainsi à son niveau de 2002 (23,5 M€) et -19,4 % à 21,6 M€ pour la seconde. Ces chutes expliquent d'ailleurs « principalement » la baisse générale des ventes de programmes français, selon l'étude. A noter que les deux genres observent en revanche des mouvements opposés en termes de préventes : elles sont en chute libre de 67,6 % (5 M€) pour la fiction - après, il est vrai, une année 2008 particulièrement active dans ce mode de financement quand elles progressent de 26,5 % (7,7 M€) pour le documentaire. L'animation résiste mieux à la crise et enregistre une progression de 3,9 % de ses ventes à 31,9 M€. Toutefois, cette hausse est à relativiser : le genre avait subi l'an passé un recul de 26,5 % de ses ventes. Il reste encore très en deçà des 41,7 M€ enregistrés en 2007, sans parler des 45,3 M€ de 2005. Au global, l'an passé, les cartes ont été redistribuées entre les différents genres : alors que le poids des trois principaux (documentaire, fiction, animation) s'était rééquilibré en 2008, l'animation reprend largement la tête des genres exportés (31,7 % des ventes), devançant largement le documentaire (23,1 %) et la fiction (21,6 %). Parallèlement, le format prend un poids inédit dans les recettes de l'exportation française : il pèse 16,3 % des ventes en 2009 quand il ne représentait encore que 11,8 % en 2008. Le secteur n'a pas connu de grands bouleversements géographiques l'an passé, mais plutôt des « épiphénomènes » comme la hausse des ventes au Japon (+25,6 % à 2 M€) ou le marché australien qui « repart », explique Mathieu Béjot. Il se refuse en tout cas à « parler de tendances de fond ». Malgré une « contraction des marchés européens », l'Europe de l'Ouest - là où les distributeurs négocient les plus hauts tarifs - reste le premier partenaire des exportations de programmes français avec 62,9 M€ (-12,8 %). « Grâce à un sursaut des ventes en Russie en fin d'année 2009 (+32,6 %), l'Europe centrale et orientale demeure stable à 10,5 M€ (10,7 M€ en 2008) », explique aussi l'étude. Le marché Nordaméricain progresse (+12,7 % à 9,5 M€) grâce à « la croissance observée au Canada, surtout francophone, portée par l'animation et le documentaire ». L'Asie/Océanie pèse quasiment le même poids à 8,6 M€ « avec un accroissement important des ventes à destination de l'Australie et une reprise des exportations à destination de la Chine », explique aussi le bilan. _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 7/17 LES ATELIERS DE LA FICTION TV / LA ROCHELLE : les sept propositions des professionnels Au terme des premiers ateliers de la fiction TV, qui se sont déroulés les 7 et 8 septembre en amont du Festival de La Rochelle, les professionnels de l'audiovisuel, réunis en quatre catégories (directeur photo, montage, décoration-costumes-repérage et direction de production-régie), ont formulé sept propositions concrètes pour améliorer le cadre de la production de la fiction française. Les professionnels présents aux ateliers ont tout d'abord évoqué le manque de temps dévolu à la préparation et au tournage d'un film. Ils ont ainsi souhaité qu'un scénario « abouti et définitif », validé par le réalisateur, le producteur et le diffuseur, soit livré le plus en amont possible. Selon eux, une telle validation permettrait « une préparation efficace et maitrisée ». Ce scénario devra par ailleurs être lu avec les chefs de poste pour une meilleure « cohérence entre son exigence et le budget alloué ». Les rapporteurs des ateliers ont également insisté sur la nécessité d'une collaboration étroite entre le réalisateur et la production. Pour eux, un rapport de confiance garantirait en effet « une ligne définie et cohérente, un véritable point de vue ». A l'attention des diffuseurs, les professionnels ont réclamé des conseillers de programmes pérennes « pour éviter un certain nombre de malentendus ». Ils ont aussi souhaité qu'un suivi technique soit instauré jusqu'au PAD (prêt à diffuser), mais surtout que soit nommé un directeur ou un conseiller artistique et un responsable post-prod sur les séries : « Un poste judicieux voire nécessaire, d'autant plus s'il a été impliqué en amont dès l'établissement du devis des finitions », relève la proposition. Enfin, dernière requête de ces ateliers : « Une prise de risque accrue des diffuseurs et une commande de pilotes en plus grand nombre [pour] initier de nouvelles écritures [et] identifier de nouveaux talents. » Au cours du débat qui a suivi, ont notamment été évoqués la place du scénariste, trop souvent isolé, mais surtout le rôle du réalisateur, de plus en plus en retrait. Les professionnels ont par ailleurs regretté le manque de temps pour débattre et l'absence de réalisateurs et de diffuseurs aux ateliers de la fiction TV. Un souhait entendu par le président-fondateur du festival, Quentin Raspail, qui a annoncé que ces ateliers seraient, l'année prochaine, élargis à tous les corps de métier. FRANCE TELEVISIONS : développement de quatre projets de feuilleton quotidien pour l'été 2012 Vincent Meslet, directeur de l'unité de programmes fiction du groupe France Télévisions, a annoncé hier, lors d'un point presse au cours du Festival de la fiction TV de la Rochelle, le lancement de « quatre développements pour un feuilleton quotidien pour l'été 2012 ». Suite à l'appel à projets lancé par le groupe début 2010, quatre pistes très différentes ont en effet été retenues pour le format « nouvelles générations » (nos informations du 7 mai 2010). Ce feuilleton se composera de 30 épisodes de 40', diffusés deux par deux l'après-midi. Parmi les projets choisis, figure notamment celui de Télé Images Productions, nouvelle appellation de Télé Images Kids (lire plus bas). Baptisé Deux vies, il a été écrit par Sylvie Coquart et Christina Arellano, et proposé par Philippe Alessandri et Arnaud Figaret, a indiqué hier la société de production. Vincent Meslet a par ailleurs évoqué d'autres fictions en développement : le pilote d'une série baptisée Carré d'As, centrée autour du personnage d'Arsène Lupin (incarné par Jean-Yves Berthelot), en collaboration avec une chaîne canadienne. Un deuxième pilote, Death in Paradise, codéveloppé avec BBC1, a été tourné aux Antilles françaises et anglaises. MARATHON GROUP : Télé Images Kids se diversifie et devient Télé Images Productions Télé Images Kids, filiale de Marathon Group (Zodiak Entertainment) jusque-là dédiée à la jeunesse (historiquement à l'animation), renforce sa diversification en fiction et, effaçant ainsi toute référence à une cible spécifique, devient Télé Images Productions, a-t-elle indiqué hier. La société a effectué cette annonce à l'occasion de la sélection par France Télévisions de son projet Deux vies dans le cadre de l'appel à idées dit « nouvelles générations » pour une série quotidienne (voir ci-dessus). Présidée par Philippe Alessandri qui l'a fondée en 2002, la société intègre à cette occasion un nouveau producteur, Arnaud Figaret. Déjà producteur au sein de Marathon Group ayant travaillé pour plusieurs structures du groupe (notamment les séries Duo avec Nicole Flipo pour France 2 au sein de Marathon Images et Disparition avec Christian Charret pour France 3 au sein de GéTéVé), il prend également le titre de vice- président fiction. Il devient ainsi le pendant de Giorgo Welter, producteur de toutes les séries d'animation, qui est donc parallèlement nommé vice-président animation. Télé Images Kids a réalisé en 2009 un chiffre d'affaire « de l'ordre de 10 M€ dont environ 50 % en fiction et 50 % en animation », indique la société. Productrice de séries d'animation (Foot2Rue, High 5 Tony Parker, Atomic Betty...), d'un long métrage d'animation (Emilie Jolie), elle a également produit ses dernières années des feuilletons jeunesse pour France 2 : Une fille d'enfer et, plus récemment, Chante !, dont le tournage de la saison 4 s'est achevé en juillet. Ce feuilleton a d'ailleurs été une première collaboration d'Arnaud Figaret avec Télé Images Kids, puisqu'il a produit les 104 épisodes avec Philippe Alessandri. Les deux producteurs « ont d'autres projets de fiction en cours de développement, notamment pour le prime time », indique-t-il. _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 8/17 Evénements FESTIVAL FICTION LA ROCHELLE / ETUDE NPA : le « nouvel élan » de la fiction française L'étude de NPA Conseil présentée aujourd'hui au Festival de la fiction de La Rochelle souligne l'évolution de la fiction française, qui a connu un « nouvel élan » au cours de la saison 2009-2010 avec une progression remarquable de ses audiences, mais aussi un rajeunissement de son public, grâce à une offre renouvelée. Pour les auteurs de l'étude, si la TNT reste un investisseur minoritaire en production, elle est un acteur dynamique sur le second marché. À l'occasion du 12ème Festival de la fiction TV de La Rochelle, NPA conseil dresse, dans une étude, un état des lieux de la fiction française. L'enquête dégage quatre axes de lecture : l'évolution des audiences sur les chaînes historiques, l'offre des différentes chaînes, les initiatives pour rajeunir le public et le rôle occupé par les chaînes de la TNT. Premier constat de NPA, la fiction française a connu « un nouvel élan » en 2010. En effet, après plusieurs années de recul, son audience progresse sur TF1 (26,9 % de pda en 2009-2010, contre 25,5 % l'année précédente), tandis qu'elle se stabilise sur France 2 (14 % de pda), France 3 (13,5 %), M6 (11 %) et Arte (3,4 %) ». Par ailleurs, sur TF1, France 3, M6 et Arte, l'évolution de la pda est plus favorable pour la fiction que pour la moyenne des programmes de la chaîne. Des séries françaises variées et complémentaires « De par son format ou par ses sujets, la fiction française vient s'inscrire en complémentarité de l'offre de fictions américaines », analyse NPA Conseil. En effet, loin de la thématique policière sur-représentée dans la fiction américaine, on remarque que la cellule familiale apparaît comme l'une des thématiques majeures de la fiction française. Cependant, alors que les productions américaines sont caractérisées par des saisons longues, un format 52' et une thématique policière, la fiction française rassemble surtout avec des fictions au format 90' (pilotes, unitaires ou marques historiques) et peine à installer ses nouvelles séries au format 52'. « En dehors de quelques succès récents (Section de recherche, Un village français) les lancements de séries inédites au format 52' cette saison ont peu fédéré (Le Chasseur sur France 2, L'internat sur M6, La commanderie sur France 3...) », affirme l'étude. Un constat que vient renforcer le classement des audiences des chaînes, publié par Médiamétrie pour les mois de septembre 2009 à juin 2010. En effet, parmi les fictions qui soutiennent le rebond cette saison, celles de TF1 sont largement en tête. Clem a ainsi réuni 9,4 M de téléspectateurs (soit 34,8 % de pda), Joséphine ange gardien, 8,5 M de téléspectateurs (pour 32,6 % de pda) et Une famille formidable, 8,4 M de téléspectateurs (33,6 % de pda). « On note un vrai engouement du public pour la comédie avec notamment des comédies familiales au ton léger », relève NPA qui insiste également sur le pouvoir fédérateur de la chaîne « autour de héros identifiés ». Car au-delà de la spécificité nationale, chaque chaîne présente une offre de fiction française différenciée, liée à son positionnement et à son identité. Sur France 2, ce sont surtout les unitaires qui dominent avec, en tête, Jusqu'à l'enfer (5,9 M de téléspectateurs, 23,4 % de pda). Le feuilleton Plus belle la vie (Telfrance) (5,5 M de téléspectateurs, 20,2 % de pda) reste quant à lui le programme phare de France 3. Louis la brocante (5,4 M de téléspectateurs, 20,5 % de pda) arrive en deuxième position. « La fiction de France Télévisions se différencie à travers 3 axes forts, analyse l'étude : la dimension patrimoniale (reconstitution historique ou adaptation littéraire), la fiction sociétale et le polar. » De son côté, M6 s'est éloignée de la thématique policière, et pris le tournant de la comédie, proposant notamment une fiction transgénérationnelle, avec des héros jeunes qui évoluent dans un environnement adulte. C'est le cas de Victoire Bonnot, incarnée par l'une de ses présentatrices phares de la chaîne, Valérie Damidot, qui arrive en tête des audiences avec 4,7 millions de téléspectateurs (18,8 % de pda). Elle est suivie de L'Amour vache (4,6 M de téléspectateurs, 18,3 % de pda), et de Kaamelott (3 M de téléspectateurs, 14,4 % de pda). Reste Arte, qui a préféré miser sur une « fiction événementielle » et « un casting fort » (Michel Galabru, Gilles Lellouche...). Rajeunir l'audience Selon NPA Conseil, le succès de la fiction française, pour la saison 2010, est particulièrement notable chez les 15-24 ans. Grâce à leur politique de renouvellement de l'offre, TF1 et M6 sont en effet parvenues à attirer davantage les publics jeunes, très friands de nouveautés. Résultat : la performance moyenne des nouvelles fictions est largement supérieure à celle des fictions anciennes, que ce soit sur TF1 (+4,5 points de pda) ou sur M6 (+7,1 points). France 2, elle aussi, a su miser sur les séries jeunesse. Mais loin de renouveler son offre, la chaîne a préféré mettre en valeur ses deux séries à succès : Cœur océan (Scarlett Production, ALP, Terence Films) et Foudre (ALP, Terence Films), des fictions de matinée mettant en scène des ados. Face à leur succès auprès des publics jeunes, Cœur océan et Foudre ont été même sorties de leur case de programmation _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 9/17 initiale KD2A (trop estampillée jeunesse), et sont diffusées, depuis 2009, dans la case « nouvelle génération » qui s'adresse à un public élargi. De son côté, Arte a également tenté de rajeunir son audience avec Les Invincibles (MakingProd), une série innovante diffusée en seconde partie de soirée. Cette stratégie aussi s'est révélée fructueuse puisque « la série a surperformé auprès des 25-34 ans, qui ont représenté 21 % de son public, soit une présence bien supérieure aux programmes habituels de la chaîne sur cette case (8 %) », note NPA. La TNT acteur majeur sur le second marché Enfin l'étude de NPA relève que si la TNT reste un investisseur minoritaire en production, elle est un acteur dynamique sur le second marché. Pour exemple, en 2009, les chaînes de la TNT ont diffusé 85 % de la fiction française (sur l'ensemble des chaînes en clair). Et malgré leur caractère non inédit, les fictions françaises diffusées sur la TNT réalisent de fortes audiences (3,5 % de pda pour TMC, 1,5 % pour France 5, 1,7 % pour Gulli). « On constate que le public prend plaisir à retrouver des héros qu'il connaît (Navarro ou Une femme d'honneur sur TMC, L'instit sur Gulli, Plus belle la vie sur France 4...) », écrit NPA Conseil. Cependant, les volumes engagés en production par les chaînes de la TNT, s'ils sont en progression, restent très faibles comparés à ceux des chaînes historiques : seuls 2 millions d'euros sont consacrés à la production inédite en 2009. MIPCOM : Mad Men et Running Wilde inaugurent les World Premiere TV Screenings Pour son édition 2010, le MipCom (4-8 octobre à Cannes) crée un nouveau rendez-vous, les MipCom World Premiere TV Screenings dont l'objectif est de présenter, en avant-première internationale, des « programmes exceptionnels » aux professionnels accrédités, indique le communiqué. Cette première manifestation se déroulera le jour de l'ouverture du marché, le lundi 4 octobre, avec deux programmes proposés par Lionsgate, dont l'un a déjà une réputation bien assise : Mad Men. La série, créée par Matthew Weiner et diffusée aux Etats-Unis sur AMC, est d'ores et déjà distribuée dans plus de 100 pays dont la France avec Canal+ (saison 3 à partir du 16 septembre) et Série Club (saison 2). Lors des MipCom World Premiere TV Screenings sera présenté un « épisode inédit » de la 4ème saison (dont la programmation sur AMC a débuté en juillet) en présence de certains acteurs. Par ailleurs, sera projeté en « avant-première internationale » le deuxième épisode de la nouvelle série et comédie romantique de Lionsgate Running Wilde, dont l'épisode pilote a été présenté aux LA Screenings. La série est créée et écrite par Mitch Hurwitz et Jim Vallely (Arrested Development) ainsi que par le comédien Will Arnett (Arrested Development) qui en interprète aussi le rôle principal. Running Wilde est produit par Tantamount Studios, Five Hole Pictures et Principato-Young Management, en association avec Lionsgate Television. NPA : colloque le 26 octobre sur les stratégies industrielles pour médias numériques NPA Conseil et Le Figaro organiseront le 26 octobre, à la Maison de la chimie, un colloque en partenariat média avec Satellifax sur le thème : Quelles stratégies industrielles pour les médias numériques ? Parmi les intervenants confirmés annoncés par NPA figurent Yannick Bolloré (groupe Bolloré), Catherine Dutoya (Plurimédia), Pierre de Fouquet (Iris Capital), Laurence Franceschini (DGMIC), Delphine Grison (Lagardère Active), Nathalie Kosciusko-Morizet (Secrétariat d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique), Franck Langrand (TDF), Jérémie Manigne (SFR), Stéphane Richard (France Télécom-Orange), Pascal (SACD), Hervé Rony (Scam), Frédéric (MySkreen), Nicolas de Tavernost (groupe Alain Weill (NextRadioTV). Quatre tables rondes sont prévues, Rogard Sitterlé M6) et sur les thématiques suivantes : le marketing des programmes et des services à l'heure de l'hyper choix ; le droit communautaire et le droit français : l'Europe est-elle encore protectrice des exceptions culturelles ? ; Réseaux ou terminaux : moteurs des innovations technologiques ? ; et le secteur des médias face au double défi de la concentration et de la diversification. Contact : 01 74 71 43 80. ______________________________________________ Production CANAL+ / CIPANGO : lancement de la production de la série XIII au Canada Canal+ lancera avec Cipango (Europacorp), à partir du 13 septembre, la production de la série XIII (13 x 52') au Canada, a annoncé hier la chaîne. La série adaptée de la BD culte de Jean Van Hamme _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 10/17 et William Vance est produite par Cipango et la société canadienne Prodigy Pictures. Le tournage se terminera en février 2011 à Paris. Le casting international réunit notamment Stuart Downsend (Bataille à Seattle, La ligue des gentlemen extraordinaires) dans le rôle titre, Virginie Ledoyen dans l'un des rôles féminins principaux (Irina) et Catherine Murino. Initiée et développée pour la Création originale de Canal+, ce tournage fait suite au succès de la mini-série (2 x 105'), XIII, la conspiraton déjà produite par Cipango et Prodigy Pictures, rappelle la chaîne. Canal+ précise avoir fait appel à « la nouvelle génération de réalisateurs français : Philippe Haïm (Secret défense), Xavier Palud (The Eye) et Gérard Pirès (Taxi) » ainsi qu'à Duane Clarke (Les experts : Manhattan). La série, tournée en langue anglaise, sera diffusée dès 2011 en exclusivité sur Canal+ pour la France et sur Showcase au Canada. D'autres diffusions sont prévues en France sur M6, Jimmy et W9. __________________________________________________ Justice MA CHAINE SPORT / LIGUE 2 : la chaîne réclame en justice 27 M€ à la LFP Selon L'Equipe, Ma Chaîne Sport (MCS) a déposé une plainte contre la Ligue de football professionnel (LFP) devant le tribunal de commerce de Paris. La chaîne réclame 27 M€ à la LFP pour ne pas avoir renouvelé son contrat sur la Ligue 2. La LFP avait attribué, début mai, le match du lundi soir à Eurosport, jusqu'en 2012, pour 10 M€/an, et avait repoussé l'offre de Ma Chaîne Sport pour les 9 autres matches de Ligue, pour lesquels la chaîne proposait 5 M€/an. Alors que MCS avait protesté, la LFP lui avait proposé un contrat d'un an, qui pouvait être ramené à 6 mois si la LFP décidait de créer sa propre chaîne. Une offre jugée « inacceptable » par la chaîne. Le tribunal de commerce doit rendre sa décision le 13 octobre. DIDIER PORTE : procès en diffamation intenté par Arthur reporté au 17 mars Le procès devant le tribunal correctionnel de Paris de l'humoriste Didier Porte, poursuivi par Arthur, animateur et propriétaire de Oüi FM, à la suite d'un article publié en janvier 2010 dans l'hebdomadaire satirique Siné hebdo, a été reporté au 17 mars. Arthur a assigné Didier Porte en injure et diffamation pour l'avoir qualifié de « truqueur » et accusé d'avoir fait fortune grâce au service public. Arthur demande 15 000 € de dommages et intérêts. Le procès devait se tenir hier après-midi devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris mais l'audience a été reportée, en raison du mauvais état de santé de Siné. Le directeur de publication de Siné Hebdo souhaite en effet assister au procès. L'hebdomadaire satirique fondé en septembre 2008 a cessé de paraître fin avril. ____________________________________________ Nominations I>TELE : arrivée d'Albert Ripamonti (France 24) à la direction de la rédaction Albert Ripamonti, directeur adjoint de la rédaction de France 24, a été nommé directeur de la rédaction d'i>télé (Groupe Canal+), a annoncé hier la chaîne dans un communiqué. Il succède à Thierry Thuillier, nommé fin août directeur général adjoint en charge des rédactions de France Télévisions. Albert Ripamonti a exercé à France 3 en tant que rédacteur en chef adjoint, en charge du 19/20 en 1996 puis, en 2004, en tant que directeur adjoint de la rédaction nationale de la chaîne publique. En 2005, il a participé au projet de lancement de la chaîne d'information internationale France 24 dont il était devenu le directeur adjoint de la rédaction. FRANCE 24 : des remous autour du départ d’Albert Ripamonti ? Le départ de France 24 d'Albert Ripamonti pour i>télé intervient quelques jours après les questions posées, au sein de la chaîne d'information internationale, par le projet de la directrice générale déléguée, Christine Ockrent, de nommer Stéphane Dubin, secrétaire général des antennes, au poste de directeur adjoint de la rédaction. Il n'apparaît pas clairement si la nomination de Stéphane Dubin devait entraîner le départ d'Albert Ripamonti, directeur adjoint de la rédaction, ou si Stéphane Dubin devait être nommé directeur adjoint à ses côtés. Reste qu'Albert Ripamonti aurait alors interprété cette décision comme un licenciement, déclenchant une protestation de la part de la Société des journalistes (SDJ) de France 24. La décision de nommer Stéphane Dubin aurait ensuite été contredite par le pdg, Alain de Pouzilhac. Les syndicats avaient peu après voté une motion de confiance en faveur d'Albert Ripamonti qui était finalement resté en poste. _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 11/17 ALEXANDRE MICHELIN : directeur de MSN Europe Alexandre Michelin, directeur éditorial et des contenus de MSN France depuis 3 ans, est nommé directeur de MSN Europe, a confirmé le groupe Microsoft hier (Satellifax du 19 juillet). « A la manière d'un directeur général des antennes du secteur audiovisuel, Alexandre Michelin est désormais en charge du positionnement des contenus et de la stratégie éditoriale de MSN pour l'Europe, mais aussi de l'économie du média », précise Microsoft. Dans ses nouvelles fonctions, « il apportera un savoirfaire développé dans l'univers audiovisuel en termes de développements de partenariats et de programmation de contenus originaux », ajoute le groupe. Parmi ses priorités, Alexandre Michelin s'est fixé l'objectif de développer l'offre vidéo lancée sur plusieurs marchés dont la France, et de renforcer les alliances locales telles que celles développées avec M6 en France. Avant de rejoindre MSN France, Alexandre Michelin a notamment occupé les fonctions de directeur général de Paris première, directeur des programmes de CanalSatellite France, directeur des programmes du Groupe Canal+ et directeur de l'antenne et des programmes de France 5. ___________________________________Programmes, audiences PARIS PREMIERE : une grille de rentrée « libre, sélective et curieuse » Rentrée spectaculaire pour Paris Première qui a présenté hier sa « collection » 2010-2011 en organisant un véritable défilé de mode avec l'ensemble de ses animateurs et personnalités de l'antenne. Un show très largement applaudi par l'assistance. Une manière pour la filiale du groupe M6 d'afficher sa liberté de ton et d'annoncer une grille « libre, sélective et curieuse » marquée notamment par la création de trois nouveaux magazines destinés à la tranche en clair (sur la TNT payante). « La chaîne, qui fêtera bientôt ses 25 ans, a toujours occupé une place singulière dans le paysage audiovisuel et entend bien conserver cette différence », a fait valoir Karine Blouët, secrétaire générale du groupe M6, nommée présidente de Paris Première en février dernier. « Paris Première a la plus forte notoriété dans l'univers cabsat », a souligné Karine Blouët, ajoutant que « la chaîne a multiplié par trois son audience en six ans ». « Elle est la première chaîne payante en audience (cabsat et ADSL - Mediamat Thematik / mars-juin 2010) », a-t-elle précisé saluant le travail de Jacques Expert, dga de la chaîne, qui a « su inventer un ton et une exigence ». Evoquant le modèle économique, Karine Blouët a souligné : « Nous ne sommes pas obsédés par la ménagère de moins de 50 ans. La chaîne accueille les jeunes, les vieux, les ménagères de moins de 50 ans, les ménagers aussi... » Elle a également évoqué deux chantiers prioritaires : l'accompagnement de l'évolution de la chaîne sur les nouvelles technologies avec notamment la refonte du site internet fin 2010 et le renforcement de la tranche en clair (18 h 30-20 h 30) sur la TNT payante (canal 31), où seront exposés la quasi-totalité des magazines (en première diffusion le week-end). « Nous croyons au développement de la TNT payante », a-t-elle indiqué, précisant que la chaîne comptait sur ce support, « autour de 500 000 abonnés ». Trois nouveaux magazines hebdomadaires S'agissant de la grille de rentrée, Paris Première lance trois nouveaux magazines hebdomadaires soit 14 au total. « Ils constituent l'identité de la chaîne », a souligné Jacques Expert, ajoutant qu'ils incarnent « les valeurs » de la chaîne qui sait être « impertinente et mordante quand il le faut ». Première nouveauté : Mon beau miroir, un magazine politique produit par Téléparis et présenté par Xavier de Moulins (ex-Paris dernière) tous les dimanches à 18 h 15. Objectif : remettre en question le discours bien rodé de nos élus. L'invité politique, placé derrière un miroir sans tain, assistera aux discussions d'un panel de Français qui ignorent sa présence. Ils seront ensuite mis en présence de l'invité... Autre nouveauté : Le Comité de la Carte, produit par Eléphant & Cie et animé par Philippe Vandel (ex-Pif Paf) tous les samedis à 19 h 30 en clair. Chaque semaine, les membres du Comité (humoristes, éditorialistes...) statuent sur le cas d'une dizaine de personnalités présentes dans l'actualité et décernent ou non la fameuse « carte ». Enfin, tous les dimanches à 19 h 20 en clair, ce sera Pierre Lescure... tôt ou tard, un talk-show façon David Letterman, orchestré à la française par Pierre Lescure entouré de deux invités. « Le late show à l'américaine, c'est le serpent de mer de la télévision française mais on ne se plantera pas », a assuré Jacques Expert. « J'en rêve depuis toujours », a commenté Pierre Lescure, précisant qu'il y aura « un édito et des auteurs, parmi les meilleurs ». Produite par Nagui (Air Production), l'émission, dont l'habillage sonore sera signé DJ Zebra, se conclura sur un live musical. Le coup d'envoi sera donné le 7 novembre. _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 12/17 Modern Family à partir du 20 septembre Par ailleurs, Eric Naulleau, chroniqueur dans Ça balance à Paris (Troisième Œil), succédera à Pierre Lescure pour présenter cette émission culturelle, le samedi à 18 h 30 en clair. La mécanique reste la même. Principale nouveauté : l'édito de Naulleau. L'écrivain Philippe Tesson succède quant à lui à Xavier de Moulins aux commandes de Paris Dernière (Ardis SA), le samedi à 23 h 30. Le magazine Otto (Froggies) présenté par Tom Novembre passe en quotidien à partir de lundi à 20 h 25 en clair. Rappelons que la chaîne a confié sa case Art de vivre du week-end (Paris Première Style) à Alexandra Golovanoff (nos informations du 30 août). La spécialiste mode de la chaîne sera, à partir du 18 septembre, aux commandes des matinées du week-end (le samedi à partir de 10 h et le dimanche dès 9 h 20) enrichies de deux nouveaux rendezvous produits par Story Box Press : Très très bon ! (6') présenté par François-Régis Gaudry et Le parfaitomètre (5'). Autres points forts de cette rentrée : l'arrivée dès le 20 septembre de la sitcom Modern Family (24 x 26', Fox TV Studios pour ABC) tous les lundis à 20 h 35 et la diffusion, à partir de janvier, des quatre saisons de Californication (la 4ème étant inédite). Enfin, Paris Première, qui rappelle avoir initié la retransmission de théâtre en direct, souligne maintenir sa politique d'événements et de spectacles vivants en direct. SERIE CLUB : une saison sous le signe des nouveautés Série Club, codétenue par TF1 et M6, reste fidèle à son concept d'origine : « 100 % fictions », maintenant son ouverture à tous les genres de séries. Unique chaîne sur ce positionnement, elle annonce une saison 2010-2011 marquée par des séries événements, des nouveautés prometteuses, des intégrales et des classiques de référence. En 17 ans, la chaîne a su affiner son exigence dans le choix de ses séries, avec une montée en puissance de son offre premium (Mad Men, En analyse, Damages, Hung...), servie par une diffusion en 16/9ème, majoritairement en version multilingue. L'une des nouveautés très attendues est l'arrivée, en première diffusion, de la nouvelle franchise de la saga Stargate : SG-U Stargate Universe, avec l'acteur britannique Robert Carlyle. Dans la catégorie « nouveautés prometteuses », la chaîne annonce trois acquisitions : FBI : duo très spécial (titre original White Collar, 14 épisodes), tous les mardis à 20 h 40 à partir du 21 septembre. Créée par Jeff Eastin, cette série, produite par Fox Television Studios et diffusée sur USA Network aux Etats-Unis, suit les aventures d'un duo improbable, réunissant un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années. Egalement : Hawthorne, une série médicale avec Jada Pinkett Smith (Matrix), également productrice de la série, aux côtés de Michael Vartan (Alias). Elle est diffusée sur la chaîne TNT aux Etats-Unis. Enfin, The Cleaner (A&E, 26 x 42') créée par Jonathan Prince et Robert Munic, avec Benjamin Bratt. Inspirée d'une histoire vraie, la série suit le quotidien d'un ex-taulard consommateur de drogues, qui aide les gens à combattre leurs dépendances. Au chapitre des séries événements, Série Club annonce l'arrivée de Hung (saison 1, HBO), une série provocatrice qui retrace le quotidien d'un entraîneur de basket-ball (interprété par Thomas Jane) qui décide de profiter de son unique atout, son anatomie, et devient gigolo (en première fenêtre sur Orange cinéma séries). Egalement annoncée : En analyse (In Treatment), autre série HBO, avec Gabriel Byrne dans le rôle d'un psy que son métier ne laisse pas indemne (en première fenêtre sur Orange cinéma séries). Par ailleurs Série Club poursuit la diffusion de Mad Men (AMC) avec la saison 2 ; Damages (Fox) saison 2, Sons of Anarchy (FX), et la série australienne Underbelly (Screentime) sur la guerre des gangs à Melbourne. Point fort de Série Club : la diffusion d'intégrales. Cette saison, la chaîne diffusera l'ensemble des saisons de 24 heures chrono (Fox) et de Lost (ABC). Restent enfin, les « classiques de référence » avec Eureka (Syfy, saison 4), Entourage (HBO, saison 5) ou encore New York 911. TELETHON : Anne Roumanoff marraine de la 24ème édition L'humoriste Anne Roumanoff sera la marraine de la 24ème édition du Téléthon, qui sera organisé cette année les 3 et 4 décembre au profit de la recherche contre les maladies rares, a annoncé hier l'Association française contre les myopathies (AFM). Elle sera aux côtés de Juline, 6 ans, atteinte d'une maladie rare. Selon l'AFM, la collecte précédente a rapporté près de 95,2 M€, en baisse de 10 % sur un an. En décembre 2009, le 23ème Téléthon avait enregistré 90,1 M€ de promesses de dons. _________________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Commission paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris www.satellifax.com Abonnements : Véronique Olasz - Tél 01 40 29 47 48 - Fax 01 73 72 70 36 - [email protected] Publicité : REMICS Régie, Remi Collard 06 09 77 37 22 - [email protected] ; abonnement : 3 mois 605 € HT, 1 an 2 230 € Rédaction : Tél 01 44 78 04 78 - [email protected] – Directeur de la publication et de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant - Rédaction : Arnaud Grellier, Thierry Noisette, Tiphaine Saliou, Virginie Sengès - Collaboratrices : Pascale Paoli Lebailly, Carole Villevet. Secrétaire de rédaction : Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 15e année de publication - © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 13/17 Verbatim VERBATIM : Didier Quillot, Rémy Pflimlin, Jacques Expert, Christopher Baldelli, Georges Lang, Jacques Pradel, Flavie Flament, Cyril Hanouna, Christophe Hondelatte, Estelle Denis, Lio « C'est spectaculaire le nombre de candidatures spontanées que j'ai reçues (après l'annonce du départ d'Emmanuelle Guilbart), y compris de gens en poste. Mais ne comptez pas sur moi pour donner des noms. » Didier Quillot, président du directoire de Lagardère Active, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée des chaînes du groupe, mercredi 8 septembre « La télévision publique n'a pas pour mission de se réserver un certain nombre de programmes que les autres ne voudraient pas. » Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée du groupe, vendredi 3 septembre « L'organisation actuelle se poursuit (en attendant la nouvelle) : on n'entre pas dans une période de glaciation de quelques mois ! » Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée du groupe, vendredi 3 septembre « Le Late Show de David Letterman, tout le monde en a rêvé et tout le monde s'est planté. Nous, avec Pierre Lescure, on ne se plantera pas. » Jacques Expert, dga de Paris Première, annonçant le nouveau talk show animé par Pierre Lescure de la chaîne, lors de la conférence de presse de rentrée, jeudi 9 septembre « Heureusement pour le mercato de cette année qu'il y avait la radio ! » Christopher Baldelli, président du directoire de RTL, lors de la conférence de presse de rentrée, mercredi 8 septembre « On enchaîne en musique avec notre ami Jack... euh... Georges Lang. » Christopher Baldelli, président du directoire de RTL, lors de la conférence de presse de rentrée de RTL, mercredi 8 septembre « Le mot lassitude n'existe pas pour moi. » Georges Lang, animateur sur RTL pour la 38ème saison consécutive, lors de la conférence de rentrée de la station, mercredi 8 septembre « J'avais envie de rejoindre cette radio parce que, entre autres, elle est leader. Déjà 3 semaines de bonheur absolu. » Jacques Pradel, transfuge de Europe 1 vers RTL, lors de la conférence de rentrée de RTL, mercredi 8 septembre « J'ai la chance d'être mise en orbite tous les jours par Jacques Pradel. » Flavie Flament, présentatrice de la tranche 15 h-16 h sur RTL, lors de la conférence de presse de rentrée de RTL, mercredi 8 septembre « Jean-Pierre Foucault ? J'étais pas favorable au départ. Avant moi, c'était un wagon sans locomotive. » Cyril Hanouna, co-animateur avec Jean-Pierre Foucault de La bonne touche sur RTL, lors de la conférence de rentrée de la station, mercredi 8 septembre « Il ne faut pas me faire passer pour un révolutionnaire. J'aurais beaucoup d'amis à Libération si j'étais un révolutionnaire ! » Christophe Hondelatte, présentateur de la tranche 18 h-20 h sur RTL, lors de la conférence de presse de rentrée, mercredi 8 septembre « Le fait d'être leader n'empêche pas de bouger et de prendre des risques ; nous sommes leader avec un esprit de challenger. » Christopher Baldelli, président du directoire de RTL, lors de la conférence de presse de rentrée, mer 8 septembre « Je suis à RTL depuis un an et je salue Nicolas de Tavernost qui m'a laissé partir. » Christophe Baldelli, président du directoire de RTL et précédemment président de M6 Thématiques, ouvrant la conférence de presse de rentrée de la station, mercredi 8 septembre (NDLR : il avait dit presque la même chose ouvrant la conférence de RTL il y a un an : « Je voudrais remercier Nicolas de Tavernost qui est là, et qui m'a laissé partir de M6 », cf. nos Verbatim du 4 septembre 2009 - On attend la conf. 2011 avec impatience) _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 14/17 « Je n'ai reçu aucune proposition venant d'ailleurs et je suis heureuse sur cette chaîne. » Estelle Denis, présentatrice de 100 % Mag sur M6, dans Le Parisien, mercredi 8 septembre « Oui la Nouvelle Star est morte. Ça ne reviendra pas, mais M6 ne peut pas dire la vérité »... Lio, dans C à vous, sur France 5, 7 septembre (via compte twitter d'Emmanuel Maubert, rédacteur en chef à Europe 1) _________________________________________ Revue de presse LFP/CHAINE TV : les deux scénarios à l'étude (Etienne Moatti, L'Equipe, jeudi 9 septembre) Ce « document confidentiel » dont la « communication est interdite », a été édité par la Ligue de football professionnel (LFP) sur la base d'études menées par Orange et Canal+. Pour sauver les clubs du « tsunami » redouté par le président (Frédéric) Thiriez, il détaille les perspectives financières des deux options envisagées : la reprise d'Orange sport par la LFP ou la création d'une chaîne à partir d'une feuille blanche. [...] Dans le premier cas, qui a aujourd'hui les faveurs de Frédéric Thiriez, la Ligue reprend à son compte la chaîne orange sport et ses 300 000 abonnés pour démarrer dès janvier 2011. Très vite, selon les « projections » reproduites dans le business plan, les abonnés doivent arriver en masse : 1,2 million en 2012-2013, 1,47 million en 20132014, 1,71 million en 2014-2015 et 1,95 million en 2015-2016. En moyenne, la Ligue est censée encaisser 95 millions d'euros par saison, alors que les recettes seront de 129 millions d'euros lors de la dernière année. Un vrai jackpot ! Dans l'étude réalisée par Canal+, qui deviendrait l'un des distributeurs de la chaîne de la LFP, par le biais de CanalSat, les perspectives sont tout aussi alléchantes. Notamment grâce à une association avec Foot+, le service de paiement à la séance de Canal+ : entre 2012 et 2015, la Ligue encaisserait « entre 100 et 105 millions d'euros annuels ». En résumé, comme il est indiqué dans le document de travail censé convaincre les présidents de clubs de sauter le pas, « les deux distributeurs majeurs du marché estiment qu'une chaîne LFP disposant des droits de Ligue 1 (a minima un match en direct) et distribuée sur toutes les plates-formes (question de la TNT en suspens) permet à terme de générer un complément significatif de recettes ». Reste maintenant à passer à l'action. Dès janvier 2011, il est prévu que la LFP entre au capital d'Orange en apportant les droits de Ligue 2 disponibles. Puis « elle devient éditrice de la chaîne qui change de nom et devient 100 % Foot », tout en « élargissant sa distribution aux opérateurs (CanalSat, Numericable, SFR, Free...) ». Ensuite, « le 1er juillet 2012, la LFP prend 100 % du capital de la chaîne (sans coût), qui propose 100 % de la Ligue 2 (reprise du match Eurosport) et les droits de la Ligue 1 (à la suite d'une négociation avec le Groupe Canal+) ». Mais avant, il faut qu'en « septembre-octobre 2010, la LFP signe une LOI (lettre d'intention) avec Orange » afin de sceller un accord. [...] Pour l'heure, les présidents de clubs ne sont pas convaincus. [...] QUADRILLE : 1,5 M€ levés auprès du fonds Siparex (Nicolas Rauline, Les Echos, jeudi 9 septembre) Quadrille (société spécialisée dans le push-VoD, ndlr) vient de boucler une levée de fonds de 1,5 million d'euros auprès du fonds d'investissement Siparex. Celui-ci prend 38 % du capital de la société, valorisant Quadrille à 4 millions d'euros (pour un chiffre d'affaires stable en 2009 à environ 1,8 M€, à l'équilibre). « De quoi nous donner une vision à 18 mois et financer nos projets de déploiement, notamment à l'international », précise Yann Sully (pdg de Quadrille, ndlr). Quadrille a en effet postulé au déploiement de systèmes de vidéo à la demande en Hongrie et en Russie. D'autres expérimentations pourraient avoir lieu en France avec des groupes médias. [...] EUROPACORP : participation de 40 % dans la société Pass La Cam' Selon La Tribune, EuropaCorp (Luc Besson) a pris une participation de 40 % dans la société de production Pass La Cam'. Cette société produit notamment des web-séries humoristiques sur le thème de la banlieue. En plus d'EuropaCorp, la société est détenue à 10 % par Slimane Bouacha, et les frères Hicham et Adnane Tragha (25 % chacun). _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 15/17 CANAL+ : le système Grand journal (Marc Baudriller, Challenges, jeudi 19 septembre) (Au sujet du Grand journal de Canal+) « C'est tout bête, il y a beaucoup de communication, mais ces événements sont bien mis en avant, on en parle », explique Estelle Boutière, consultante chez NPA Conseil. [....] « Le public compte un tiers de cadres », admire Philippe Nouchi, directeur de l'expertise média à Relaod (Publicis). « C'est un créneau intéressant en publicité ». Le Grand journal est rentable depuis dixhuit mois sur ses seuls revenus publicitaires. Un vrai luxe pour une chaîne à péage. Tant de succès consensuel devait attirer tôt ou tard une correction. En avril, la journaliste Isabelle Poitte, dans un décryptage de Télérama baptisé « Météo, promo, dodo », soulève des exemples précis pour stigmatiser le système Grand journal, « épicentre de l'agitation médiatique [...], cocktail de promo très pro, de show politique et d'impertinence labellisée « esprit Canal » [...] Un pur produit, un prêt-à-penser pour fin de journée fatiguée ». « Nos abonnés sont plus durs avec nous que Télérama », réplique Rodolphe Belmer (dg délégué du Groupe Canal+, ndlr), plus affecté qu'il n'en a l'air. « On programme de l'actualité générale face au divertissement sur les chaînes concurrentes », rappelle-til. « La politique sous une forme de communication austère et radicale, ça ne marcherait pas ». Le succès du Grand journal, c'est beaucoup lui. [...] « Le Grand journal est un véhicule d'image », explique Rodolphe Belmer. « Il doit rendre Canal+ désirable pour l'ensemble des Français et stimuler l'adhésion auprès des leaders d'opinion, de ceux qui vont diffuser l'aspect désirable de la chaîne ». Ces leaders d'opinion ? Les CSP+ et les jeunes, les deux populations les plus présentes dans l'audience du Grand journal. [...] CANAL+ : Philippe Manœuvre deviendrait chroniqueur dans l'émission de Bruce Toussaint Selon Ozap, Philippe Manoeuvre, qui officiait comme juré de la Nouvelle Star sur M6 la saison dernière, rejoint Canal+ pour devenir chroniqueur dans la nouvelle émission de Bruce Toussaint. Appelée Tout le monde il est gentil, elle doit être diffusée le dimanche à midi, et revisitera l'actualité de la semaine avec un ton caustique. HAIER : le roi du frigidaire vise le marché des écrans TV (Marc Cherki, Le Figaro, jeudi 9 septembre) Devenu l'empereur chinois du réfrigérateur en 2009, grâce aux aides de Pékin en faveur des ménages, Haier vise un autre marché, celui des téléviseurs. « Nous sommes déjà crédités d'environ 1 % du marché français des téléviseurs. Dès le début de l'année, nous avons été le premier à proposer de petites tailles d'écrans utilisant un rétro éclairage LED », souligne le Français René Aubertin, directeur général de Haier en Europe. « C'est exact, confirme un concurrent. Nous l'avons vu débarquer dès la fin de l'an dernier, avec des téléviseurs de petites tailles proposés dans la grande distribution, notamment en France et en Allemagne. » Dans l'Hexagone, des téléviseurs sous la marque Haier sont distribués notamment chez Darty, But et Auchan. Le groupe chinois a utilisé les tendances du moment : le rétro éclairage de l'écran avec des diodes électroluminescentes (LED), ce qui rend le téléviseur moins gourmand en énergie, fin, et moins polluant que la technologie à tubes qui intègre des métaux lourds, difficiles à recycler. [...] TF1 / MASTERCHEF : Carole Rousseau a « un peu froid » (Carole Rousseau, présentatrice de Masterchef, interrogée par Aude Dassonville, Le Parisien, jeudi 9 septembre) Q : Pourquoi arborer cet air sévère alors que la cuisine évoque plutôt la générosité ? - Carole Rousseau : A ma décharge, dans toute la partie qui précède l'Atelier (ndlr : lors des présélections), il faisait... un peu froid. [...] Et puis, le lieu-même avait une solennité qui m'habitait un peu. Q : N'auriez-vous pas préféré être davantage dans l'empathie avec les candidats ? - CR : Ce n'était pas prévu comme ça dans l'adaptation qui en a été faite. Mon rôle, c'est l'arbitre : je me dois d'être neutre, de recadrer les candidats, de les rappeler à l'ordre s'il le faut... Mais c'est une réflexion que nous aurons, avec la production pour la saison prochaine. On n'a peutêtre pas besoin d'être tous, avec les jurés, dans le même rôle... _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Vendredi 10 septembre 2010 16/17 TF1 : une nouvelle émission de téléréalité produite par Julien Courbet ? TF1 est en train de préparer une nouvelle émission de téléréalité produite par Julien Courbet, selon jeanmarcmorandini.com. Le concept mélangerait les programmes sur la restauration et les émissions de solidarité. « Le projet est de créer un « Restaurant » grâce à la solidarité de la région et de venir en aide à des chômeurs de la restauration afin de les relancer dans la vie active », selon le site internet. Le tournage devrait débuter prochainement. _________________________________________________ Agenda LES EMISSIONS ET INVITES MEDIA DU WEEK-END Médias le magazine (France 5), dimanche 12 h 35 - Telle est ma télé (TPS Star), dimanche 13 h 30 - Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (Canal+), dimanche 11 h 55 - Planète medias (BFM Radio), samedi 7 h (et dimanche 18 h) - Les dessous de l'écran (RTL), dimanche 13 h 10 Masse critique (France Culture), dimanche 19 h (en direct) : Catherine Barma, productrice TV (Tout sur l’écran). Tariq Krim qui lance Joli-Cloud. Bernard Zekri sur la nouvelle formule des Inrocks. L'AGENDA DE SATELLIFAX : les événements et conférences des prochaines semaines Jusqu’à aujourd’hui Le Rendez-vous de TV France International (Biarritz) Jusqu’à dimanche 12ème Festival de la fiction TV de La Rochelle 10:00 : Arcep, conférence de presse. Contact : 01 40 47 70 33 16:00 : (La Rochelle) Pitchs SACD. Contact : 01 40 23 46 91 / 06 07 66 81 38 sam. 11 sept. 09:30 : (La Rochelle) Canal+, petit déjeuner sur les projets de fiction. Contact : 06 27 19 22 06 12:00 : (La Rochelle) Arte, point presse fiction. Contact : 06 60 81 47 07 lun. 13 sept. 09:00 : Téva, conférence de rentrée. Contact : 01 41 92 68 82 10:00 : Film France/Los Angeles Film & TV Office (Ambassade de France aux E-U), conférence de presse de présentation de l'opération "France: Unlimited Access", destinée à dix scénaristes américains. Contact : 01 53 83 98 98 18:00 : Scam, présentation des dix ans du festival Doc'Ouest et des premiers pas de l'unité de programme des télévisions locales de Bretagne. Contact : 02 97 84 00 10 19:00 : TF1, cocktail de rentrée. Contact : 01 41 41 38 07 mer. 15 sept. 09:00 : NT1, conférence de presse de rentrée. jeu. 16 sept. 08:30 : Radio Classique, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 40 08 50 08 09:00 : Orange sport, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 57 36 25 93 12:00 : Ushuaïa TV, conférence de rentrée : 01 41 41 38 14 18:30 : ABsat, conférence de rentrée. Contact : [email protected] 19:00 : Strong, présentation de la nouvelle gamme de décodeurs TNT et satellite de la marque Thomson. Contact : 01 42 27 07 61 ven. 17 sept. 09:30 : Commission du Film Ile-de-France, présentation de la première édition du Manuel de l'accueil des tournages, destiné aux communes de la région. Contact : 01 56 88 12 89 lun. 20 sept. 18:30 : Stylia (ex-Odyssée), conférence de rentrée. Contact : 01 41 41 33 91 mar. 21 sept. 08:30 : KTO, conférence de rentrée. Contact : 01 73 02 22 30 09:30 : Scénaristes en séries, petit déjeuner presse sur le 5ème Rendez-vous des séries TV d'Aix-les-Bains (autres dates possibles : le 22 ou le 23). Contact : 01 41 43 06 67 mer. 22 sept. 09:30 : Ecoprod rapport d'étape, cinéma le Balzac 20:00 : TF6, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 55 62 66 02 jeu. 23 sept. 09:30 : Panasonic France, conférence de presse "Convergence 3D". Contact : 01 58 65 00 28 09:30 : Tfou (TF1), présentation des programmes jeunesse de la rentrée. Contact : 01 41 41 33 78 19:00 : Fun Radio, conférence de rentrée. Contact : 01 47 53 65 65 sam. 2 et dim 3 oct. MipJunior à Cannes lun 4 au ven. 8 oct. MipCom à Cannes jeu. 21 au sam. 23 oct. 20èmes Rencontres cinématographiques de l'ARP à Dijon. Contact : 01 53 42 40 04 ven. 22 oct. 09:30 : Rencontres de l'ARP, débat "La convergence des écrans ? vers une convergence des obligations". 14:30 : Rencontres de l'ARP (Dijon), débat "Les exclusivités ont-elles encore un sens ?". jeu. 25 nov. Troisièmes Assises du numérique _________________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com – 15ème année de publication. Reproduction interdite © 2010 Fréquences Les offres de rentrée (Prix HT valables jusqu’au 17 septembre, pour un premier abonnement au(x) titre(s) choisi(s) exclusivement) (Bonus supplémentaire premier abonnement 1 an à deux titres : -5 %. A trois titres : - 10 %) Satellifax : le premier quotidien de l’audiovisuel (envoi par mail avant 6 h du lundi au vendredi + supplément audiences de la veille envoyées du lundi au vendredi avant 10 h) (Téléchargez un exemple de Satellifax : http://tiny.cc/SATFAX88) Abonnement 3 mois : 395 € au lieu de 645 € (puis, en cas de renouvellement, sans obligation, 2 380 €/an) Abonnement 1 an : 1 990 € au lieu de 2 380 € Abonnement 2 ans : 3 880 € au lieu de 4 460 € Option facultative premium : (accès sur iPhone, BlackBerry, etc. dès 3 h du matin + accès illimité à nos archives) : supplément de 160 € par trimestre Satellimag : Les hommes et entreprises de média (envoi par poste un lundi sur deux) (Téléchargez un exemple de la version électronique de Satellimag : http://tiny.cc/SATMAG88) Abonnement 1 an : 670 € au lieu de 790 € Satellinet : l’actualité de la Communication et des Médias en ligne (envoi par mail chaque lundi) (Téléchargez un exemple de Satellinet : http://tiny.cc/SATNET88) 1 an : 1 080 € + en cadeau, les Dossiers de Satellinet n°1 (parus en septembre 2010, valeur 490 €) : une reprise de notre publication depuis le lancement en décembre dernier : 28 interviews de professionnels du secteur dans la rubrique « Des pixels et des hommes », 28 articles de vulgarisation ou de remise en perspective de problématiques clefs dans la rubrique « Le Tour de la question » et également 28 « Retours de campagne », une rubrique dans laquelle nous suivons la stratégie internet de grandes marques et opérateurs. 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