Guide de la Genève internationale économique et de développement
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Guide de la Genève internationale économique et de développement
Guide de la Genève Guide de la Genève internationale économique internationale économique et de développement et de développement Guide de la Genève internationale économique et de développement Produit par la Représentation permanente de l'Organisation internationale de la Francophonie auprès de l’Office des Nations unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse Ce guide a été préparé par Pauline Druguet et Oumou Warr, volontaires internationales de la Francophonie, sous la supervision d’Antoine Barbry, conseiller pour les questions économiques et de développement à la Représentation permanente de l'Organisation internationale de la Francophonie à Genève. Pour plus d’informations, contacter: La Représentation permanente de l'Organisation internationale de la Francophonie à Genève : [email protected] 15 bis, Chemin des mines 1202 Genève, Suisse © Organisation internationale de la Francophonie, Genève, novembre 2016 Tous droits réservés Imprimé en France par l'imprimerie Villière, 74160 Beaumont SOMMAIRE Organisations internationales ayant leur siège à Genève ......... 1 Association européenne de libre-échange ................................................. 2 Centre du commerce international ............................................................ 3 Centre consultatif sur la législation de l’OMC............................................. 6 Centre Sud .................................................................................................. 7 Commission économique des Nations unies pour l’Europe ....................... 9 Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement .... 11 Forum économique mondial .................................................................... 15 Institut des Nations unies pour la formation et la recherche ................... 16 Institut de recherche des Nations unies pour le développement social ... 17 Organisation internationale du travail ...................................................... 18 Organisation internationale pour les migrations ...................................... 22 Organisation météorologique mondiale ................................................... 24 Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ............................... 26 Organisation mondiale de la santé ........................................................... 29 Organisation mondiale du commerce ...................................................... 33 Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida........................... 37 Union internationale des télécommunications ........................................ 39 Union interparlementaire ......................................................................... 42 Organisation avec un bureau régional à Genève ..................... 44 Programme des Nations unies pour l’environnement – Bureau régional 45 Autres organisations et cadres de discussion .......................... 46 Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) ..................... 47 Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme ... 49 UNITAID .................................................................................................... 51 Centre international pour le commerce et le développement durable .... 53 CUTS International-Bureau de Genève ..................................................... 54 IDEAS Centre ............................................................................................. 55 Réseau Tiers Monde ................................................................................. 56 Forum Mondial sur la Migration et le Développement ............................ 57 Geneva Internet Platform ......................................................................... 58 Organisation Internationale de Normalisation - ISO ................................. 59 Autres structures présentes à Genève...................................................... 60 Formation et informations ....................................................... 61 Formation pour les délégués .................................................................... 62 Lettres d’information et publications ....................................................... 64 Aide aux nouveaux arrivants .................................................... 66 La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean, et le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki Moon AVANT PROPOS Genève occupe une place centrale dans les délibérations multilatérales sur les questions économiques et de développement. Qu’il s’agisse d’enjeux liés à la santé, à la migration, au commerce, à la propriété intellectuelle, aux télécommunications, au travail, la Genève internationale est au cœur des négociations mondiales et des décisions prises par la communauté internationale qui affectent la vie quotidienne de milliards d’individus sur la planète, y compris d’ailleurs sur d’autres sujets tels que les droits de l’homme ou le droit humanitaire. Mais cette richesse fait aussi sa difficulté. Comment faire pour suivre, traiter et contribuer à cet exercice permanent lorsqu’il y a une telle multitude de sujets et d’acteurs ? Comment avoir une vision claire des mandats et des structures des différentes agences et organisations ? C’est la raison d’être de ce guide, développé par la Représentation permanente de l’OIF à Genève, en lien avec l’ensemble des organisations concernées. Il a l’ambition de répondre au défi posé par la variété et la complexité des questions économiques et de développement, telles que traitées dans cette capitale de la gouvernance mondiale qu’est Genève. Nous espérons, avec cette publication, pouvoir aider les diplomates, et toute autre personne intéressée par le sujet, à mieux connaître et maîtriser le mandat et le fonctionnement de ces différentes institutions. Nous avons choisi de ne pas nous limiter aux organisations internationales liées aux Nations unies, mais d’intégrer également certains acteurs de la société civile, car tous concourent au développement de la Genève internationale et aux avancées sur les différents sujets. Ce guide se veut une base de départ qui sera enrichie et mise à jour au fur et à mesure. Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette première édition et espérons avoir pu vous être utiles. Ridha BOUABID Ambassadeur Représentant permanent de l’OIF auprès des Nations unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse PREFACE Les acteurs de la Genève internationale pour les questions économiques et de développement sont un pilier important de l’écosystème de la Genève internationale, construit et soigné depuis plus de 150 ans. La contribution de ces acteurs sera clé pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable adopté par l’Assemblé générale des Nations unies en septembre 2015. Le Guide de la Genève internationale économique et de développement préparé par la Représentation permanente de l’Organisation internationale de la Francophonie à Genève est un instrument de travail très important pour mieux comprendre la diversité et les interactions entre les différents acteurs composant la Genève internationale sur ces questions. De plus, il aidera à mieux saisir les mandats et le fonctionnement de chacun d’entre eux. Je félicite les auteurs de cette publication qui a pour objectif d’aider les diplomates, les employés des organisations, agences et entités internationales, des ONG, du secteur privé, des journalistes, du secteur académique et de toute autre institution, à mieux appréhender la Genève internationale pour les questions économiques et de développement. Ainsi, ce Guide contribuera sans doute à une meilleure compréhension et à un enrichissement de l’écosystème de la Genève internationale. M. Michael MØLLER Directeur général de l’Office des Nations unies à Genève Organisations internationales ayant leur siège à Genève Association européenne de libre-échange AELE Adresse Rue de Varembé 9-11, 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 332 26 26 Direction M. Kristinn F. Árnason, Secrétaire général Date de création 1960 Historique La convention de Stockholm du 4 janvier 1960 a donné naissance à l'Association européenne de libre-échange (AELE) - EFTA dans son acronyme anglais- aujourd’hui composée de quatre Etats : Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse. Mandat L’AELE avait pour objectif de créer une zone de libre-échange entre les pays d'Europe non membres de la Communauté économique européenne (CEE). L'AELE est donc initialement conçue comme une organisation purement économique et intergouvernementale qui veut libéraliser le commerce des produits originaires de ses États membres. Il s'agit d'instaurer une organisation de coopération dans laquelle les États membres conservent leur souveraineté sans transfert de compétences. À la différence de la CEE, l'AELE n'est pas une union douanière et les droits de douane appliqués par les membres de l'AELE aux pays tiers peuvent être différents d'un État membre à l'autre. Dans ses locaux à Genève, le Secrétariat de l'AELE est au service du Conseil de l'AELE et de ses organes subsidiaires chargés de l'application de la convention de l'AELE, et des accords commerciaux conclus avec d'autres pays. 2 Centre du commerce international CCI Adresse Rue de Montbrillant 54-56 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 730 01 11 Direction Mme Arancha González, Directrice exécutive Date de création 1964 Historique Le CCI a initialement été créé en 1964 par le GATT (prédécesseur de l’OMC) et la CNUCED afin de promouvoir le commerce et l’information sur l’accès aux marchés comme facteur de développement. Son mandat a ensuite été enrichi en intégrant les questions de soutien au secteur privé et d’assistance technique au commerce. Mandat Son but est de rendre les entreprises des économies en développement, précisément les petites et moyennes entreprises (PME), plus compétitives sur les marchés mondiaux, d’accélérer une croissance inclusive grâce aux échanges commerciaux, et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Le CCI met un accent particulier sur la mise en œuvre de ses projets dans les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral (PDSL), les petits Etats insulaires en développement (PEID) et l’Afrique sub-saharienne, qui représentent plus de 70% de ses interventions. Son action s’articule autour de la mise en œuvre de projets concrets d’assistance technique à l’aide pour le commerce, et à ce titre complète le travail de la CNUCED et de l’OMC. 3 L’objectif du CCI est triple : 1- renforcer l'intégration du secteur des affaires des pays en développement et des économies en transition au sein de l'économie globale, 2- améliorer la performance des institutions d'appui au commerce et à l'investissement pour en faire bénéficier les PME, et 3- améliorer la compétitivité à l'international de ces mêmes PME à travers une série d’outils liés à l’intelligence économique et la mise en lien avec les marchés. Le CCI fournit des solutions intégrées autour de six domaines d'intervention adaptés et personnalisés en fonction des bénéficiaires : - Veille économique pour l'amélioration de la compétitivité des PME ; - Appui à l'intégration économique régionale et aux relations SudSud ; - Connexion aux chaînes de valeur : compétitivité des PME, diversification et accès aux marchés d’exportation ; - Renforcement des institutions d’appui au commerce et à l’investissement ; - Promotion et intégration d’un commerce inclusif et vert ; - Création d'un environnement propice aux affaires. Réunion institutionnelle Le Groupe consultatif commun (Joint Advisory Group ou JAG) se réunit annuellement pour examiner les activités du CCI sur la base du rapport annuel de l’organisation. Il fait des recommandations au Conseil du commerce et du développement de la CNUCED et à l’Organisation mondiale du Commerce sur le programme de travail à venir du CCI. 4 Initiative pour une mode éthique Lancée par le CCI en 2009, dans le cadre du Programme Communautés pauvres et commerce, l’initiative pour une mode éthique (Ethical Fashion Initiative - EFI) met en relation des communautés défavorisées d'artisans avec des grands noms de la mode. Son but est de réduire la pauvreté mais également de contribuer à l'émancipation des femmes et aider le développement de communautés isolées vivant dans l'extrême pauvreté en Afrique et en Haïti. Son principe n’est pas de faire œuvre de charité, mais bien de valoriser le travail des artisans, en grande majorité des femmes, en leur assurant des revenus réguliers et équitables. Ce salaire juste permet aux femmes d’améliorer les conditions de vie de toute la famille. L'EFI travaille avec des artisans du Burkina Faso, d'Éthiopie, du Ghana, d’Haïti, du Kenya et du Mali. Dans chacun de ces pays, l'EFI travaille avec des artisans aux expériences diverses: certains ont hérité leur savoir-faire des générations précédentes, d'autres ont acquis leurs compétences en travaillant directement avec EFI. Plus de 90 % des artisans qui travaillent au sein de l'EFI sont des femmes ; elles forment le cœur du système de production de l'Initiative. Au-delà de l’impact économique direct et positif, un autre résultat majeur peut être noté : les compétences acquises en travaillant au sein de l'EFI sont partagées avec les familles et la communauté locale. EFI travaille également avec des créateurs en devenir en Afrique de l’Ouest afin de promouvoir des talents locaux. Par chacune de ses actions, l’initiative pour une mode éthique développe la créativité locale, encourage en priorité l’emploi des femmes et leur autonomisation, et promeut l’égalité femmes-hommes afin de réduire l’extrême pauvreté. Enfin EFI améliore la capacité d’exportation des régions dans laquelle ce programme opère. 5 Centre consultatif sur la législation de l’OMC Adresse Avenue Giuseppe Motta 31-33, 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 919 21 21 Direction M. Niall Meagher, Directeur exécutif Date de création 2001 Historique Etabli en 2001, le Centre consultatif sur la législation de l’OMC (Advisory Centre on WTO Law ou ACWL) est une organisation intergouvernementale qui fournit une assistance sur tous les aspects du droit de l’OMC. Cette assistance est destinée aux pays en développement membres de l’ACWL et aux pays les moins avancés (PMA). Mandat L’ACWL fournit des avis juridiques et une formation gratuite sur le droit de l’OMC, ainsi qu’une assistance dans les procédures de règlement des différends de l’OMC à des tarifs préférentiels. Ces services sont à la disposition des pays en développement membres de l’ACWL (33 à ce jour) et des PMA qui sont membres ou en cours d’accession à l’OMC (42 à ce jour). Grâce à l’ACWL ces pays peuvent comprendre pleinement leurs droits et obligations en vertu du droit de l’OMC, et avoir les mêmes possibilités que les autres pays de défendre leurs intérêts dans les procédures de règlement des différends de l’OMC. 6 Centre Sud Adresse Chemin du Champd'Anier 17 1211 Genève, Suisse Tel: +41 22 791 80 50 Fax: +41 22 798 85 31 Direction M. Martin Khor, Directeur exécutif Date de création 31 juin 1995 Historique Le Centre Sud a été fondé par le Sud et pour le Sud en 1995. La Commission Sud qui l’a précédé constatait que la coopération Sud-Sud avait besoin de se renforcer dans le domaine des affaires internationales, elle recommandait la création d’une organisation du Sud qui serait investie de cette mission. C’est ainsi qu’est né le Centre Sud, un centre d’action et de réflexion intergouvernemental, indépendant et constitué de pays en développement. Mandat Le Centre Sud est l’organisation intergouvernementale de pays en développement qui aide ces derniers à unir leurs forces et leurs compétences pour défendre leurs intérêts communs sur la scène internationale. Le Centre Sud réalise des recherches et des analyses axées sur des politiques internationales qui sont fondamentales pour la protection et la valorisation des intérêts des pays en développement dans différents domaines tels que les politiques de développement, le développement durable, les changements climatiques, la gouvernance mondiale, le développement économique et social, la coopération Sud-Sud, etc. Le Centre Sud a le statut d’observateur auprès de plusieurs OI. 7 Réunions institutionnelles Le Conseil des représentants du Centre Sud : une fois par an. Tous les pays membres du Centre Sud sont représentés par un officiel de haut niveau au Conseil des représentants. Le Conseil est la plus haute instance du Centre Sud. Il examine le programme de travail présenté par le Directeur exécutif ainsi que les budgets et comptes présentés par le Comité. Il donne des conseils d’ordre général et fait des recommandations spécifiques au Directeur exécutif, aux membres du Comité et au président du Comité concernant les activités du Centre Sud. Le Comité du Centre Sud : deux fois par an. Le Comité se compose de neuf membres, plus le président. Tous sont des personnalités éminentes du Sud. Ils agissent à titre personnel et non comme représentants de leurs pays. Le président et les membres du Comité, qui travaillent bénévolement, supervisent et orientent les activités du Centre. Ils assument leur obligation de rendre compte aux pays Membres devant le Conseil des représentants. 8 Commission économique des Nations unies pour l’Europe CEE-ONU Adresse Palais des Nations Avenue de la Paix 8-14 1211 Genève, Suisse Tel: +41 22 917 44 44 Direction M. Christian Friis Bach, Secrétaire exécutif Date de création 1947 Historique La Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU) a été mise en place en 1947 par le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) avec comme objectif majeur la promotion de l'intégration économique paneuropéenne. C’est l'une des cinq commissions régionales des Nations unies, composée de 56 États membres : pays européens auxquels se sont ajoutés les États-Unis, le Canada, Israël et les républiques d'Asie centrale. Mandat Tous les pays membres dialoguent et coopèrent, sous l'égide de la CEE-ONU, sur des questions économiques et sectorielles. Cependant, toutes les parties intéressées membres des Nations Unies peuvent participer aux travaux de la CEE-ONU. Plus de 70 organisations internationales professionnelles et ONG participent ainsi aux activités de l’organisation. En tant que plate-forme multilatérale, la CEE-ONU facilite une plus grande intégration et coopération économique entre ses pays membres et favorise le développement durable et la prospérité économique à travers: Le dialogue politique, La négociation d'instruments juridiques internationaux, L’élaboration de règlements et de normes, 9 - L’échange et l'application des meilleures pratiques ainsi que l'expertise économique et technique, La coopération technique pour les pays à économie en transition. Elle met également en œuvre régionalement les résultats des conférences mondiales des Nations unies, et donne une application concrète aux mandats des Nations unies dans le domaine économique, en coopération avec d'autres acteurs mondiaux et avec les principales parties prenantes, notamment la communauté des affaires. La CEE-ONU établit enfin des normes et des conventions pour faciliter la coopération internationale au sein et en dehors de la région. Réunions institutionnelles La Commission : Tous les deux ans lors de la session de la Commission, la plus haute instance décisionnelle de la CEE-ONU, les représentants des 56 Etats membres débattent des grands enjeux économiques dans la région et définissent le programme de travail de l'organisation. Le comité exécutif : Il a été créé par les États membres de la CEE-ONU suite à la réforme de l’ONU en 2005. Le Comité exécutif agit au nom de la Commission entre les sessions biennales de cette dernière et peut se saisir de toute question relative aux activités de la CEE-ONU conformément à son mandat. Le Comité exécutif est chargé de mettre en œuvre les orientations générales définies par la Commission. 10 Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement CNUCED Adresse Palais des Nations Avenue de la Paix 8-14 1211 Genève, Suisse Tel: +41 22 917 12 34 Fax: +41 22 917 00 57 Direction M. Mukhisa Kituyi, Secrétaire général Date de création 1964 Historique Au début des années 60, convaincus que leurs préoccupations n’étaient pas prises en compte par le système commercial international en place, les pays en développement réclamèrent la tenue d'une véritable conférence pour traiter de leurs problèmes et trouver des moyens d'action appropriés à l'échelon international. Ce sera la première Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) à Genève en 1964. Au vu de l'ampleur des questions en jeu et de la nécessité de trouver des solutions, il fut décidé que la Conférence se tiendrait tous les quatre ans, que des organes intergouvernementaux se réuniraient entre les sessions et qu'un secrétariat permanent fournirait l'appui logistique et fonctionnel nécessaire. Mandat Le travail de la CNUCED s'articule autour de trois axes : réfléchir, dialoguer, réaliser. Il est mis en œuvre par les divisions suivantes : - La Division de l’Afrique, des pays les moins avancés et des programmes spéciaux (ALDC) analyse les problèmes de développement en Afrique et dans les pays les moins avancés (PMA) ainsi que dans les pays avec des difficultés géographiques spécifiques, notamment les pays en développement enclavés (PDE) et les petits États insulaires en 11 développement (PEID), et met en œuvre des projets favorisant un développement inclusif et durable. - La Division Mondialisation et stratégies de développement (GDS) propose des analyses qui nourrissent le débat international sur la mondialisation et ses conséquences sur les pays en développement. Elle promeut des politiques aux plans national, régional et international qui favorisent une croissance économique stable et un développement durable. Elle mène des études sur les conditions nécessaires pour la mise en œuvre de stratégies de développement efficaces et sur les problèmes de la dette des pays en développement. Elle fournit par ailleurs une assistance technique aux pays en développement dans leurs efforts pour s’intégrer au système financier international et gérer leur dette externe. - La Division du commerce international et des produits de base (DITC) promeut un développement durable et inclusif par le biais du commerce international. Elle vise à faciliter le consensus entre les pays en leur proposant des analyses et des conseils sur les questions liées au commerce. Ses activités sont aussi centrées sur le renforcement des capacités, la promotion de partenariats en matière de politique commerciale, les négociations commerciales, le commerce des biens et services, la législation sur la concurrence et la protection des consommateurs, ainsi que les enjeux au carrefour entre commerce, environnement et changement climatique. - La Division de l’investissement et de l’entreprise (DIAE) fournit une expertise internationale en matière de recherche et d'analyse des politiques, d'élaboration de consensus intergouvernementaux, et d’assistance technique dans plus de 150 pays. - La Division sur la technologie et la logistique (DTL) a pour mission d’améliorer le développement économique et la compétitivité des pays 12 en développement, en particulier les pays les moins avancés, grâce à des services de logistique commerciale et des systèmes de transport et de transit efficaces, ainsi que par le biais de programmes de formation et de renforcement des capacités pour les institutions locales. Elle propose aussi des analyses et des stratégies afin d'aider les décideurs dans l'élaboration des politiques dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation, et travaille aussi à l'instauration de cadres juridiques afin d'améliorer et d'augmenter la participation des pays en développement au commerce international. Réunions institutionnelles Conférence ministérielle de la CNUCED. Lors des conférences quadriennales, la plus haute instance décisionnelle de la CNUCED, les représentants des 194 Etats membres débattent des grands enjeux économiques mondiaux et définissent le programme de travail de l'organisation. Conseil du commerce et du développement: il supervise les activités de l´organisation entre les conférences quadriennales. Il se réunit à Genève une fois par an en session ordinaire (en septembre) et jusqu´à trois fois par an, en réunion directive, pour régler des problèmes urgents ainsi que des questions d´ordre administratif ou institutionnel. Les commissions: Commission de l’investissement, des entreprises et du développement, Commission sur la Science et la Technologie pour le Développement, Commission sur le Commerce et le développement. Autres rendez-vous : - Forum mondial de l’investissement (octobre-avril). - Conférence internationale sur la gestion de la dette (novembre). - Forum sur les produits de base (mars-avril). - Symposium public avec la société civile (juin). - Semaine du Commerce Electronique (avril-mai). 13 Système douanier automatisé (SYDONIA, ou en anglais ASYCUDA). SYDONIA est un système informatisé de gestion des douanes qui couvre la plupart des procédures du commerce extérieur. Le système gère notamment les déclarations de douane, procédures comptables, et, bientôt, des données sur les procédures de transit. Il produit des informations détaillées sur des transactions de commerce extérieur pouvant être utilisées pour l'analyse et la planification économique. Ce programme a été instauré afin d'accélérer le processus de dédouanement par l'informatisation et la simplification des procédures, et ainsi réduire les dépenses administratives. Il vise également à augmenter les recettes douanières, qui sont souvent la principale ressource pour les budgets nationaux dans la plupart des pays, en s’assurant que toutes les marchandises soient déclarées, que les calculs des impôts soient corrects et que les exemptions et les régimes privilégiés soient appliqués et gérés comme il faut. Système de gestion et d’analyse de la dette (SYGADE, ou en anglais DMFAS). Le Programme SYGADE fournit aux pays en développement et aux économies en transition une assistance technique en matière de gestion de la dette au moyen d'un logiciel de gestion de la dette. A travers différentes activités, la CNUCED : - aide les pays dans l’élaboration de stratégies efficaces de gestion de leur dette ; - participe au renforcement des compétences du personnel des bureaux de gestion de la dette ; - organise ou coordonne des discussions et des échanges d’expériences ; - maintient et améliore les systèmes de gestion et d’analyse de la dette ; - apporte un appui institutionnel. 14 Forum économique mondial Adresse 91-93 route de la Capite, 1223 Cologny Genève, Suisse Tel: +41 22 869 12 12 Direction M. Klaus Schwab, Président exécutif Date de création 1971 Historique Créée en 1971, le Forum économique mondial (ou World Economic Forum) incarne l’organisation internationale de coopération public-privé dédié à l’amélioration de l’état du monde. Il invite les responsables économiques, politiques, universitaires et autres acteurs sociaux à mettre au point des programmes régionaux, mondiaux et sectoriels servant le développement. Mandat Ce Forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos (Suisse) qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier, ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement. Le Forum organise également la « Réunion annuelle des nouveaux champions » en Chine, et plusieurs réunions régionales qui se tiennent tout au long de l’année en Afrique, en Asie du Sud Est, en Amérique Latine et au Proche Orient. Le Forum pilote aussi plusieurs initiatives telles que les Young Global Leaders, les Global Shapers et les Technology Pioneers. Parallèlement aux réunions, le Forum publie un certain nombre de rapports économiques et implique ses membres dans différentes initiatives liées à des secteurs spécifiques. 15 Institut des Nations unies pour la formation et la recherche UNITAR Adresse Maison internationale de l'environnement 1 Chemin des Anémones 1113 1219 Châtelaine Genève, Suisse Tel: +41 22 917 84 00 Fax: +41 22 917 80 47 Direction : M. Nikhil Seth, Directeur général Date de création : 1963 Historique En 1963, l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) a été créé suite à une recommandation du Conseil économique et social des Nations unies à l’Assemblée générale. Mandat L’UNITAR propose des cours de formation innovants pour répondre aux besoins des personnes, des organisations et des institutions sur les thématiques liées, entre autres, à la mise en œuvre de l’agenda 2030 des Nations unies, à la promotion du développement économique et de l’inclusion sociale, à la promotion de la viabilité environnementale et du développement vert, et au renforcement du multilatéralisme. L’UNITAR fournit aussi conseil et appui aux administrations publiques, aux Nations unies et aux autres partenaires en matière de services technologiques liés à la connaissance. L’UNITAR cible à la fois les diplomates impliqués dans la conception d’accords multilatéraux, et les cadres nationaux qui mettent en œuvre dans leurs pays les résultats de ces accords internationaux. 16 Institut de recherche des Nations unies pour le développement social Adresse Palais des Nations 1211 Genève 10, Suisse Tel: +41 22 917 30 60 Direction M. Paul Ladd, Directeur Date de création 1963 Historique L’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (en anglais UNRISD), créé en 1963, est un institut autonome au sein du système des Nations unies qui se livre à des recherches pluridisciplinaires sur les dimensions sociales des questions actuelles de développement, et qui analyse les politiques menées sur ces sujets. Mandat UNRISD s’emploie à faire en sorte que l'équité, l'intégration et la justice sociale soient au centre de la réflexion sur le développement, des politiques et de la pratique en la matière. À cette fin UNRISD : porte son attention sur le contenu social souvent négligé et les conséquences des processus de développement, ainsi que sur le rôle des institutions sociales, des acteurs et des rapports sociaux dans le choix des politiques et des voies de développement; associe des chercheurs, des responsables politiques et des acteurs de la société civile du monde entier à la production de savoir et au partage des connaissances afin d'influencer les politiques à l'intérieur et à l'extérieur du système des Nations unies; renforce la capacité de recherche des pays en développement par le biais de partenariats. 17 Organisation internationale du travail OIT Adresse Route des Morillons 4 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 799 61 11 Fax: +41 22 798 86 85 Direction M. Guy Ryder, Directeur général Date de création 1919 Historique Fondée en 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale, l’OIT s’inscrivait dans le droit fil de la réflexion selon laquelle une paix universelle et durable ne pouvait être fondée que sur la base de la justice sociale. L’OIT devint la première agence spécialisée des Nations unies en 1946. Mandat L’OIT a pour vocation de promouvoir la justice sociale et les droits internationalement reconnus de la personne humaine et du travail, et plus globalement d’œuvrer en faveur de la paix sociale, condition essentielle à la prospérité. Une des priorités actuelles de l’OIT est de favoriser la création d’emplois décents et l’émergence d’un contexte économique et de conditions de travail permettant aux travailleurs et aux chefs d’entreprise de participer aux efforts en vue de la paix durable, la prospérité et le progrès social. L’organisation bénéficie d’une structure tripartite, regroupant gouvernements, employeurs et travailleurs. En juin 2015, le Directeur général de l'OIT a lancé une initiative sur l'avenir du travail. L'initiative propose d'impliquer les mandants tripartites du monde entier, ainsi que des universitaires et d'autres acteurs, pour mieux comprendre et répondre efficacement aux transformations du monde du travail. 18 La mission de l’OIT s’articule autour de quatre grands objectifs stratégiques : - Promouvoir et mettre en œuvre les principes et les droits fondamentaux au travail ; - Accroître les possibilités pour les hommes et les femmes d’obtenir un emploi et un revenu décents ; - Etendre le bénéfice et l’efficacité de la protection sociale pour tous ; - Renforcer le tripartisme et le dialogue social. Elle est au service de ses mandants tripartites et de la société tout entière à travers une série d’activités, et notamment la formulation de politiques et de programmes internationaux pour promouvoir les droits fondamentaux de l’homme, améliorer les conditions de vie et de travail et multiplier les possibilités d’emploi ; l’élaboration de normes internationales du travail ; la coopération technique internationale et les activités de formation, d’éducation et de recherche à l’appui de toutes ces initiatives. 19 Réunions institutionnelles Conférence internationale du travail : les Etats membres de l'OIT se réunissent lors de la Conférence internationale du travail qui se tient chaque année à Genève, en juin. Chaque Etat membre est représenté par une délégation composée de deux délégués gouvernementaux, un délégué employeur et un délégué travailleur, assistés de conseillers. Conseil d’administration : c’est l'organe exécutif de l’OIT. Il se réunit trois fois par an, en mars, en juin et en novembre pour prendre des décisions concernant la politique du BIT*, fixer l'ordre du jour de la Conférence internationale du travail, adopter le programme et le budget de l'Organisation avant sa soumission à la Conférence, et élire le Directeur général. Le Conseil est composé de 56 membres titulaires (28 membres gouvernementaux, 14 membres employeurs et 14 membres travailleurs), et de 66 membres adjoints (28 membres gouvernementaux, 19 membres employeurs et 19 membres travailleurs). Les Membres dont l'importance industrielle est la plus considérable (Allemagne, Brésil, Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Inde, Italie, Japon et Royaume-Uni) bénéficient des sièges gouvernementaux permanents. Les autres membres gouvernementaux sont élus par la Conférence tous les trois ans. Les membres employeurs et travailleurs sont élus à titre individuel. Les membres gouvernementaux titulaires en 2016 sont : Algérie ; Allemagne ; Angola ; Argentine ; Brésil ; Bulgarie ; Cambodge ; Chine ; République de Corée ; Emirats arabes unis ; Etats-Unis ; France ; Ghana ; Inde ; République islamique d'Iran ; Italie ; Japon ; Kenya ; Mexique ; Panama ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Fédération de Russie ; Soudan ; Trinité-et-Tobago ; Turquie ; Venezuela (Rép. bolivarienne du) ; Zimbabwé**. * le Bureau international du Travail (BIT) est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du travail. Il sert de quartier général à l’ensemble des activités de l’Organisation qu’il met en œuvre sous le contrôle du Conseil d’administration et sous l’autorité du Directeur général. ** Les pays en gras sont des pays membres ou observateurs de l’OIF. 20 Promouvoir le travail décent pour tous Le travail est un facteur clé du bien-être économique des individus. Plus qu’une source de revenus, le travail contribue au progrès socio-économique et renforce les individus, leurs familles et leurs communautés. Ces progrès ne sont néanmoins possibles que si ce travail est décent. Le concept de travail décent est fondé sur l’idée que le travail est source de dignité personnelle, de stabilité familiale, de paix dans la communauté et de démocratie, ainsi que de croissance économique, qui augmente les possibilités d’emploi productif et de développement d’entreprises. L'OIT propose un agenda pour le monde du travail, représenté par ses mandants tripartites, en vue de réduire voire éradiquer la pauvreté. La mise en œuvre de l’Agenda pour le travail décent passe par l’application de quatre objectifs stratégiques, l’égalité entre hommes et femmes étant un objectif transversal : - Créer des emplois ; - Garantir les droits au travail ; - Etendre la protection sociale ; - Promouvoir le dialogue social ; L'OIT s'efforce également d’intégrer une dimension de « travail décent » dans les politiques économiques et sociales, en partenariat avec les grandes institutions du système multilatéral et les principaux acteurs de l'économie mondiale. 21 Organisation internationale pour les migrations OIM Adresse Route des Morillons 17 1211 Genève, Suisse Tel: +41 22 717 91 11 Fax: +41 22 798 61 50 Direction M. William Lacy Swing, Directeur général Date de création 1951 Historique L’OIM, appelée à l’époque Comité intergouvernemental provisoire pour les mouvements migratoires d’Europe (PICMME), est née en 1951 dans le contexte de déplacements de personnes en Europe de l’Ouest à la suite de la Deuxième Guerre mondiale. Après une succession de changements de nom, elle sera baptisée finalement en 1989 Organisation internationale pour les migrations (OIM). Mandat Simple agence logistique au départ, elle a constamment élargi son champ d’action pour devenir l’organisme international chef de file pour œuvrer aux côtés des gouvernements et de la société civile à une meilleure compréhension de la problématique migratoire, pour encourager le développement économique et social par le biais de la migration, et pour veiller au respect de la dignité humaine et au bien-être des migrants. L'OIM pose le principe selon lequel les migrations s'effectuant en bon ordre et dans le respect de la dignité humaine sont bénéfiques pour les migrants et pour la société. En tant que principale organisation internationale dans le domaine de la migration, l'OIM agit avec ses partenaires de la communauté internationale en vue de : - réfléchir aux défis croissants que pose la gestion des flux migratoires, 22 - favoriser la compréhension des questions de migration, promouvoir le développement économique et social à travers les migrations, et œuvrer au respect de la dignité humaine et au bien-être des migrants. Réunions institutionnelles Conseil : une fois par an (novembre) Session du comité permanent des programmes et des finances : 2 fois par an Autres réunions : Dialogue international sur les migrations (DIM) : le DIM est la principale enceinte de dialogue sur les politiques migratoires de l’OIM. Il se réunit chaque année au mois d’octobre. Créé en 2001, il est ouvert aux Etats membres et Etats observateurs, ainsi qu’aux organisations internationales et non gouvernementales, aux migrants, et aux partenaires du secteur des médias, du secteur académique ou privé. Le DIM offre un espace pour analyser les questions actuelles et émergentes que pose la gouvernance des migrations, et pour procéder à un échange d’expériences, de méthodes d’action et de pratiques efficaces. L’OIM se rapproche des Nations unies Les Etats membres des Nations unies ont adopté, en juillet 2016, à l’unanimité, une résolution approuvant l’accord conclu pour faire de l’Organisation internationale pour les migrations une organisation affiliée aux Nations unies. Cette résolution a été suivie d’un accord signé par le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon, et le Directeur général de l’OIM, M. William L. Swing, le 19 septembre 2016 au siège de l'ONU à New York lors du Sommet sur les réfugiés et les migrants qui était destiné à définir une approche globale plus humaine et coordonnée face aux grands mouvements de réfugiés et de migrants dans le monde. L’accord souligne le lien étroit entre l’OIM et les Nations unies en vue de favoriser la coopération et renforcer leur capacité à exécuter leurs mandats respectifs dans l’intérêt des migrants et des Etats membres. 23 Organisation météorologique mondiale OMM Adresse 7 bis Avenue de la Paix 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 730 81 11 Fax: +41 22 730 81 81 Direction M. Petteri Taalas, Secrétaire général Date de création 1950 Historique Créée en 1950, l’OMM a succédé à l’Organisation météorologique internationale (OMI), fondée en 1873. L’OMM est devenue en 1951 une institution spécialisée des Nations unies. Mandat L’OMM est l’institution spécialisée des Nations unies qui fait autorité pour tout ce qui concerne l’état et le comportement de l’atmosphère terrestre, son interaction avec les océans, le climat qui en est issu et la répartition des ressources en eau qui en résulte. Sous la direction de l’OMM, et dans le cadre de ses programmes, les services météorologiques et hydrologiques nationaux contribuent activement à la protection des personnes et des biens contre les catastrophes naturelles, à la protection de l'environnement et au renforcement du bien-être économique et social de tous les secteurs de la société. L’OMM favorise la coopération pour la mise en place de réseaux permettant d’effectuer des observations météorologiques, climatologiques, hydrologiques et géophysiques pour l’échange, le traitement et la normalisation des données connexes, de même que le transfert de technologies et les activités de formation et de recherche. Dans le cas particulier des dangers liés au temps, au climat ou à l’eau, qui sont à l’origine de près de 90% des catastrophes naturelles, les programmes de l’OMM fournissent les informations indispensables pour la diffusion 24 d’alertes précoces qui permettent de sauver des vies et d’atténuer les dommages causés aux biens et à l’environnement. Par l’intermédiaire de ses programmes, l’OMM joue un rôle dans les actions internationales visant à assurer la surveillance et la protection de l’environnement. En collaboration avec d’autres organismes des Nations unies et les services météorologiques et hydrologiques nationaux, elle appuie la mise en œuvre d’un certain nombre de conventions sur l’environnement et contribue activement à fournir conseils et évaluations aux gouvernements sur les questions qui s’y rapportent. Réunions institutionnelles Le Congrès météorologique mondial: organe suprême de l’Organisation, il rassemble tous les quatre ans au mois de mai, les représentants des membres pour arrêter la politique et les stratégies de l’Organisation ainsi que son budget. Le Conseil exécutif : organe directeur de l’Organisation, il est responsable devant le Congrès de la coordination des programmes et de l’emploi des ressources budgétaires conformément aux décisions du Congrès. Composé de 37 directeurs de services météorologiques ou hydrométéorologiques nationaux, il se réunit au moins une fois par an généralement au mois de juin, pour mettre en œuvre les programmes et examiner les activités de l’Organisation. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) L’OMM est le siège du Secrétariat du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Ce dernier a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socioéconomiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies pour y faire face. 25 Organisation mondiale de la propriété intellectuelle OMPI Adresse Chemin des Colombettes 34 1211 Genève, Suisse Tél. +41 22 338 91 11 Fax +41 22 733 54 28 Direction M. Francis Gurry, Directeur général Date de création 14 juillet 1967 Historique En 1893, les deux secrétariats créés pour administrer les conventions de Paris (Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle, 1883) et de Berne (Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, 1886) conviennent de former le prédécesseur immédiat de l’OMPI : les Bureaux internationaux réunis pour la protection de la propriété intellectuelle – mieux connus sous leur acronyme BIRPI. En 1970, la Convention signée le 14 juillet 1967 à Stockholm instituant l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) entre en vigueur et les BIRPI deviennent alors l’OMPI. Puis, le 17 décembre 1974, l’OMPI rejoint les organisations du système des Nations unies et en devient une institution spécialisée. Mandat L’OMPI est l’instance mondiale pour les politiques, les services, l’information et la coopération en matière de propriété intellectuelle. Elle a pour mission de promouvoir l’élaboration d’un système international de la propriété intellectuelle efficace et équilibré, qui favorise l’innovation et la créativité dans l’intérêt de tous. Les activités de l’OMPI se développent dans le cadre de plusieurs comités permanents et non permanents. L’organisation offre : 26 - un cadre de discussion sur les politiques permettant d'établir des règles internationales équilibrées en matière de propriété intellectuelle dans un monde en mutation ; des services mondiaux pour protéger la propriété intellectuelle dans tous les pays et régler les litiges ; une infrastructure technique permettant de relier les systèmes de propriété intellectuelle et partager les connaissances ; des programmes de coopération et de renforcement des capacités pour permettre à tous les pays d’utiliser la propriété intellectuelle au service du développement économique, social et culturel ; une source de références mondiale permettant d'informer en matière de propriété intellectuelle. 27 Réunions institutionnelles Les organes statutaires ci-après, créés par la Convention instituant l’OMPI, sont les organes directeurs de l’Organisation. Ils se réunissent généralement chaque année en septembre ou octobre, en session ordinaire ou extraordinaire. - L’Assemblée des Etats membres (tous les ans, fin septembre/début octobre) : un des principaux organes de l’OMPI chargé d’élaborer des politiques et de prendre des décisions ; - L’Assemblée des Etats membres de chaque Union. - Le Comité de coordination de l’OMPI (septembre/début octobre). - La Conférence de l’OMPI. Le système des brevets : un financement particulier L’OMPI se distingue des autres organisations du système des Nations unies en ce qu’elle est presque entièrement autofinancée. Dans le budget de l’Organisation pour l’exercice biennal 2016/2017, près de 94% des dépenses approuvées par les États membres seront financées par les recettes perçues au titre des services payants fournis par l’Organisation aux utilisateurs des différents systèmes d’enregistrement international, par l’intermédiaire des systèmes du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), de Madrid et de La Haye. 28 Organisation mondiale de la santé OMS Adresse Avenue Appia 20 1211 Genève, Suisse Tel: +41 22 791 21 11 Fax: +41 22 791 31 11 Direction Mme Margaret Chan, Directrice générale Date de création 7 avril 1948 Historique En avril 1945, durant la Conférence de San Francisco qui instaurera les Nations unies, les représentants du Brésil et de la Chine proposèrent de créer une organisation internationale de la santé et de convoquer une conférence afin d’en établir sa Constitution. Celle-ci fut signée par les représentants de 61 États le 22 juillet 1946 et entra en vigueur le 7 avril 1948, date de fondation de l’OMS, et désormais Journée mondiale de la santé. Mandat Le rôle de l’OMS est de diriger et de coordonner la santé internationale au sein du système des Nations unies. Sa tâche consiste à : - être le chef de file sur les questions essentielles de santé, et encourager des partenariats lorsqu’une action commune est nécessaire ; - établir le calendrier de recherche, stimuler la création, la traduction et la diffusion de connaissances précieuses ; - fixer des normes et des critères, promouvoir et suivre leur mise en œuvre ; - articuler des options politiques éthiques fondées sur les faits ; - fournir un appui technique, mettre en place des moyens institutionnels durables ; et 29 - surveiller la situation sanitaire mondiale et évaluer les tendances en matière de santé. Pour remplir son mandat, l’OMS a dégagé plusieurs domaines d’action principaux dont : Systèmes de santé : la priorité de l'OMS dans le domaine des systèmes de santé s’oriente vers la couverture de santé universelle. L’OMS travaille de concert avec les décideurs politiques, les partenaires mondiaux de la santé, la société civile, le monde universitaire et le secteur privé pour aider les pays à développer et mettre en œuvre des plans de santé nationaux solides. Maladies non transmissibles : les maladies non transmissibles, y compris les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et les troubles mentaux – ainsi que la violence et les traumatismes – sont collectivement responsables de plus de 70% de l’ensemble des décès du monde entier. Huit décès sur 10 surviennent dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Les conséquences de ces maladies dépassent le secteur de la santé, et les solutions exigent plus qu’un système de prévention et de traitement de la maladie. Promotion de la santé tout au long de la vie : le fait de promouvoir la santé tout au long de la vie est au cœur de toutes les activités de l’OMS et tient compte de la nécessité d’étudier les risques environnementaux et les déterminants sociaux de la santé, de même que le genre, l’équité et les droits de l’homme. Maladies infectieuses : l’OMS collabore avec les pays pour élargir et maintenir l’accès à la prévention, au traitement et aux soins relatifs au VIH, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées, ainsi que pour réduire les maladies évitables par le biais de la vaccination. Préparation, surveillance et riposte : dans les situations d’urgence, le rôle opérationnel de l’OMS consiste notamment à diriger et à coordonner la 30 réponse sanitaire en appui aux pays, procéder à l’évaluation des risques, identifier les priorités et instaurer des stratégies, fournir des conseils techniques essentiels, des fournitures et des ressources financières, et également suivre la situation sanitaire. Réunions institutionnelles L'Assemblée mondiale de la santé est l'organe décisionnel suprême de l'OMS. Elle se réunit annuellement à Genève en mai. Sa principale fonction consiste à arrêter la politique de l'Organisation. Elle nomme le Directeur général, contrôle la politique financière de l'Organisation, et examine et approuve le projet de budget programme. Le Conseil exécutif est composé de 34 membres techniquement qualifiés dans le domaine de la santé. Ses membres sont élus pour trois ans. La principale réunion du Conseil, qui se tient en janvier, décide de l'ordre du jour de l'Assemblée mondiale de la Santé et adopte les résolutions qui lui seront soumises. Il tient une deuxième réunion plus courte en mai, immédiatement après l'Assemblée mondiale de la santé, concernant des questions plus administratives. Les principales fonctions du Conseil exécutif sont d'appliquer les décisions et les directives de l'Assemblée de la Santé, et d'une manière générale, de lui faciliter le travail. En octobre 2016, les membres du Conseil exécutif sont les suivants* : Afrique du Sud (2013-2016) ; Albanie (20132016) ; Andorre (2013-2016) ; Arabie Saoudite (2013-2016) ; Argentine (2013-2016) ; Brésil (2013-2016) ; Canada (2015-2018) ; Chine (2014-2017) ; Congo (2015-2018) ; Égypte (2013-2016) ; Érythrée (2014-2017) ; Etats-Unis d’Amérique (2014-2017) ; Fédération de Russie (2014-2017) ; France (2015-2018) ; Gambie (2014-2017) ; Japon (2013-2016) ; Jordanie (2015-2018) ; Kazakhstan (2015-2018) ; Koweït(2014-2017) ; Libéria (2014-2017) ; Malte (2015-2018) ; Namibie (2013-2016) ; Népal (2014-2017) ; Nouvelle-Zélande (2015-2018) ; Pakistan 2015-2018) ; Philippines (2015-2018) ; République de Corée (2013-2016) ; République démocratique du Congo (2014-2017) ; République dominicaine (2015-2018) ; République populaire démocratique de Corée (2013-2016) ; Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (2014-2017) ; Suède (2015-2018) ; Suriname (2013-2016) ; Thaïlande (2015-2018) (actuellement suspendu). * Les pays en gras sont des pays membres ou observateurs de l’OIF. 31 Couverture sanitaire universelle Le but de la couverture universelle en matière de santé est de faire en sorte que tous les individus aient accès aux services de santé dont ils ont besoin, sans que cela n’entraîne pour les usagers de difficultés financières. Pour qu’une communauté ou un pays parvienne à la couverture universelle en matière de santé, plusieurs facteurs doivent être réunis, à savoir : 1) Un système de santé solide, efficace et bien géré qui réponde aux besoins de santé prioritaires au moyen de soins intégrés centrés sur les personnes. Ce système informe les gens, les encourageant à rester en bonne santé et à prévenir les maladies, il dépiste tôt les problèmes de santé et aide les patients ayant besoin d’une réadaptation ; 2) Des soins à un coût abordable ce qui évite aux usagers de rencontrer des difficultés financières lorsqu’ils y font appel. 3) L’accès aux technologies et aux médicaments essentiels pour diagnostiquer et traiter les problèmes médicaux ; 4) Des effectifs suffisants de personnel de santé bien formés et motivés pour dispenser les services et répondre aux besoins des patients en se fondant sur les meilleures données factuelles disponibles ; La couverture universelle en matière de santé a un impact direct sur la santé de la population. L’accès aux services de santé permet aux gens d’être plus productifs et de contribuer plus activement à la vie familiale et communautaire. Il permet également aux enfants d’aller à l’école et d’apprendre. En même temps, la protection contre le risque financier évite d’acculer les gens à la pauvreté s’ils doivent payer les services de leur poche. La couverture universelle est donc une composante essentielle du développement durable et de la lutte contre la pauvreté, et un élément clé de tout effort de réduction des inégalités sociales. Elle témoigne de l’engagement des pouvoirs publics à améliorer le bien-être des tous les citoyens. 32 Organisation mondiale du commerce OMC Adresse Centre William Rappard 154 rue de Lausanne 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 739 51 11 Fax: +41 22 731 42 06 Direction M. Roberto Azevêdo, Directeur général Date de création 1er janvier 1995 Historique L’OMC est née le 1er janvier 1995 mais le système commercial qu’elle représente a presque un demi-siècle de plus avec la signature, en 1948, de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (the General Agreement on Tariffs and Trade ou GATT). L’Accord général a rapidement donné naissance à une organisation internationale officieuse, existant de fait et aussi dénommée officieusement GATT, qui a évolué au fil des ans à travers plusieurs cycles (ou rounds) de négociation. Le dernier et le plus important des cycles du GATT – le Cycle d’Uruguay - qui a duré de 1986 à 1994, a conduit à la création de l’OMC. Mandat L'OMC offre une enceinte où sont négociés des accords destinés à réduire les obstacles au commerce international, et à garantir des conditions égales pour tous. Elle offre également un cadre juridique et institutionnel pour la mise en œuvre et le suivi de ces accords et pour le règlement des différends découlant de leur interprétation et de leur application. Les principes fondateurs qui guident toujours l'OMC restent le processus d'ouverture des frontières, la garantie du principe de la nation la plus favorisée et du traitement non discriminatoire par les Membres et entre eux, ainsi qu'un engagement de transparence dans la conduite des activités. Plus spécifiquement, les principales activités de l'OMC sont les suivantes: 33 - Les négociations commerciales : les Accords de l’OMC portent sur les marchandises, les services et la propriété intellectuelle. Ils énoncent les principes de la libéralisation et les exceptions autorisées. Ils contiennent les engagements pris par les différents pays pour réduire les droits de douane et les autres obstacles au commerce, et pour ouvrir et maintenir ouverts les marchés de services. Ils établissent aussi les procédures à suivre pour régler les différends. Les accords sont renégociés périodiquement et de nouveaux peuvent être ajoutés à l’ensemble. Les négociations actuelles sont effectuées dans le cadre de ce que l’on appelle le Programme de Doha pour le développement. - La mise en œuvre et le suivi : les Accords de l’OMC obligent les gouvernements à assurer la transparence de leurs politiques commerciales en notifiant au secrétariat de l’organisation les lois en vigueur et les mesures adoptées. Les divers conseils et comités de l’OMC veillent à ce que ces prescriptions soient respectées et à ce que les Accords soient convenablement mis en œuvre. Les politiques et pratiques commerciales de tous les membres font l’objet d’un examen périodique (l’examen des politiques commerciales), pour lequel le pays concerné et le Secrétariat de l’OMC établissent chacun un rapport. - Le règlement des différends : la procédure de règlement des litiges commerciaux prévue dans le cadre du Memorandum d’accord sur le règlement des différends est indispensable pour faire respecter les règles et assurer le déroulement harmonieux des échanges. - Le renforcement des capacités commerciales : les Accords de l’OMC renferment des dispositions spéciales applicables aux pays en développement qui prévoient notamment des périodes plus longues pour la mise en œuvre des Accords et des engagements, des mesures visant à accroître les possibilités commerciales de ces pays, et la fourniture d’une assistance pour les aider à renforcer leurs capacités commerciales, à gérer les différends et à appliquer les normes 34 techniques. Chaque année, l’OMC organise des centaines de missions de coopération technique dans les pays en développement et dispense de nombreux cours à Genève à l’intention des fonctionnaires gouvernementaux. Par ailleurs, l’initiative Aide pour le commerce vise à aider les PED à se doter des compétences et des infrastructures nécessaires pour accroître leurs échanges commerciaux. Réunions institutionnelles Conférence ministérielle. La Conférence ministérielle, organe de décision suprême de l'OMC, rassemble tous les Membres de l'OMC au moins une fois tous les deux ans au mois de décembre. La Conférence ministérielle est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relevant de tout accord commercial multilatéral ou plurilatéral dans le cadre de l'OMC. Examen des politiques commerciales. La surveillance des politiques commerciales nationales est une activité d'une importance fondamentale pour l'OMC qui repose principalement sur le Mécanisme d'examen des politiques commerciales. Les examens sont effectués par l'Organe d'examen des politiques commerciales, composé de tous les membres de l'OMC, travaillant selon des règles et procédures spéciales. Les examens sont donc fondamentalement des évaluations par les pairs. Autres réunions Examen global de l’Aide pour le commerce. L’Aide pour le commerce facilite les échanges des pays en développement, et en particulier des pays les moins avancés. Beaucoup de pays en développement se heurtent à diverses contraintes sur le plan de l’offre et de l’infrastructure commerciale, qui limitent leur capacité à prendre part aux échanges internationaux. L’initiative de l’Aide pour le commerce encourage les gouvernements des pays en développement et les donateurs à reconnaître le rôle que le commerce peut jouer dans le développement. Organisé tous les 2 ans en juillet, l’Examen global a pour objectif de renforcer le suivi et l’évaluation de l’Aide pour le commerce pour inciter fortement les donateurs comme les bénéficiaires à faire avancer le programme. 35 Forum public de l’OMC (septembre/octobre). Le Forum public est la principale activité de communication annuelle de l’OMC, qui offre aux participants une plateforme pour débattre des derniers développements du commerce mondial et proposer des mesures pour renforcer le système commercial multilatéral. Il attire plus de 1500 représentants issus de la société civile, des milieux universitaires, du monde des affaires, des médias, des gouvernements, des milieux parlementaires et des organisations intergouvernementales. L’Organe de règlement des différends Le système de règlement des différends de l’OMC est le pilier du système commercial multilatéral. Il a été établi au cours du Cycle d’Uruguay par les gouvernements des États Membres, qui étaient convaincus qu’un système de règlement des différends plus solide et plus contraignant contribuerait à garantir le respect et l’exécution des règles commerciales de l’OMC qui avaient été soigneusement négociées. Ce système, dont on dit parfois qu’il est « la contribution irremplaçable de l’OMC à la stabilité de l’économie mondiale », est fondé sur l’ancien système de règlement des différends du GATT mais en constitue une amélioration considérable. À ce titre, il a grandement renforcé la stabilité et la prévisibilité des règles du commerce international dans le monde entier. En règle générale, un différend surgit lorsqu’un Membre de l’OMC adopte une mesure de politique commerciale qu’un ou plusieurs autres Membres jugent incompatible avec les obligations énoncées dans les Accords de l’OMC. Dans un tel cas, tout Membre qui s’estime lésé est habilité à se prévaloir des procédures et des dispositions du système de règlement des différends afin de contester cette mesure. Cependant, il ne s’agit pas de rendre un jugement mais, en priorité, de régler les différends, si possible par voie de consultations, ce qui se produit dans la majorité des cas où les procédures ont été notifiées comme ayant été réglées à l'amiable ou restent au stade de la phase de consultation prolongée, depuis 1995 pour certaines. 36 Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida ONUSIDA Adresse Avenue Appia 20 1211 Genève Suisse Tel: +41 22 791 36 66 Fax: +41 22 791 41 87 Direction M. Michel Sidibé, Directeur exécutif Date de création 1er décembre 1996 A travers une stratégie globale, l’ONUSIDA cherche à favoriser les progrès mondiaux dans la réalisation des objectifs fixés par les pays en faveur de l’accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins, ainsi qu’à l’appui aux structures luttant contre le VIH, à diminuer puis stopper la propagation du VIH, et à contribuer à l’accomplissement des Objectifs de développement durable. Cette stratégie permet de positionner la riposte au VIH dans le nouvel environnement international. La riposte au sida est un investissement à long terme. La stratégie entend ainsi révolutionner la prévention du VIH, accélérer la prochaine phase des traitements, des soins et du soutien, et promouvoir les droits humains et l’égalité des sexes. Pour mener à bien cette stratégie, l’ONUSIDA a élaboré dix objectifs : - Réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle, y compris parmi les jeunes, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, et dans le cadre du travail du sexe ; - Éliminer la transmission verticale du VIH et réduire de moitié la mortalité maternelle liée au sida ; - Empêcher toute nouvelle infection au VIH parmi les consommateurs de drogues ; 37 - - - Assurer l’accès universel aux thérapies antirétrovirales pour les personnes vivant avec le VIH admissibles au traitement ; Réduire de moitié le nombre des décès dus à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH ; Prendre en compte les personnes vivant avec le VIH et les familles affectées par le virus dans toutes les stratégies nationales de protection sociale et leur assurer les soins fondamentaux et un soutien ; Réduire de moitié le nombre des pays dotés de lois et de pratiques punitives à l’égard de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues ou de l’homosexualité qui entravent l’efficacité des ripostes ; Abroger les restrictions à l’entrée et au séjour liées au VIH dans la moitié des pays qui en sont dotés ; Répondre aux besoins des femmes et des filles liés au VIH dans la moitié des ripostes nationales au VIH ; Zéro tolérance pour la violence sexiste. Réunions institutionnelles Conseil d’administration de l’ONUSIDA ou Conseil de Coordination du Programme (CCP) : 2 fois par an (juin/décembre). 38 Union internationale des télécommunications UIT Adresse Place des Nations 1211 Genève, Suisse Tel: +41 22 730 51 11 Fax: +41 22 733 72 56 Direction M. Houlin Zhao, Secrétaire général Date de création 1865 Membres 193 pays membres et près de 800 entités du secteur privé et établissements universitaires Historique Fondée à Paris en 1865, l’UIT porte son nom actuel depuis 1932. Le 15 novembre 1947, l’UIT devient l’une des institutions spécialisée des Nations unies pour les télécommunications. Mandat L'UIT attribue dans le monde entier des fréquences radioélectriques et des orbites de satellite, élabore les normes techniques qui assurent l'interconnexion des réseaux et des technologies et s'efforce d'améliorer l'accès aux TIC pour les communautés mal desservies. L'UIT a pour objectif de connecter tous les habitants de la planète - quel que soit l'endroit où ils habitent et quelles que soient leurs ressources. Ses activités s’articulent autour de trois grands piliers: Radiocommunications - On utilise les satellites pour les communications téléphoniques, les programmes de télévision, les systèmes de navigation par satellite et les cartes en ligne. Les services spatiaux ont en outre une importance déterminante car ils permettent de surveiller l'évolution de données concernant par 39 exemple la température des océans, les types de végétation et les gaz à effet de serre, et de transmettre ces données - ce qui aide à prévenir les famines, à prévoir la trajectoire des ouragans ou les modalités d'évolution du climat de la planète. L'essor spectaculaire des communications hertziennes, en particulier pour la fourniture de services à large bande, montre combien il est nécessaire d'offrir des solutions mondiales pour répondre aux besoins d'attribution additionnelle de bandes de fréquences et de normes harmonisées destinées à améliorer l'interopérabilité. Normalisation des télécommunications - L’UIT établit des centaines de normes (appelées "Recommandations"), fondamentales pour le fonctionnement des réseaux actuels des TIC. C’est grâce à ces règlementations, sans lesquelles lancer un appel téléphonique ou surfer sur l’Internet serait irréalisable, que les systèmes peuvent fonctionner sur le plan local comme à l'échelle mondiale. Chaque année, ce sont au moins 150 normes qui sont publiées par l’UIT. Développement- L’UIT, à travers le secteur du développement, met en œuvre des programmes permettant de répondre aux différents besoins d’amélioration des infrastructures de télécommunications et de renforcement des capacités des pays en développement, ainsi qu’au renforcement de la responsabilité sociétale des entreprises. L’UIT publie aussi, régulièrement, les statistiques les plus détaillées et les plus fiables sur les TIC. 40 Réunions institutionnelles Conférence de plénipotentiaires : La Conférence de plénipotentiaires est l’organe suprême de l’UIT. Les Etats Membres de l'UIT décident du rôle futur de l'organisation et déterminent par la même occasion sa capacité d'influencer et d'orienter l'évolution des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le monde. Elle est convoquée tous les quatre ans. Conseil administratif : Le conseil administratif agit en tant qu'organe directeur de l’UIT dans l'intervalle qui sépare les Conférences de plénipotentiaires. Son rôle est d'examiner les grandes questions de politique des télécommunications afin que les activités, les orientations politiques et la stratégie de l'Union soient parfaitement adaptées à l'environnement dynamique et en pleine mutation des télécommunications. Autres réunions Les Conférences mondiales des radiocommunications (CMR) ont lieu tous les trois à quatre ans. Elles ont pour tâche de réglementer les ressources constituées par les orbites de satellite et le spectre des fréquences radioélectriques, dans l’intérêt de tous les utilisateurs finaux dans le monde entier, et ont des incidences tant pour les décideurs que pour l’industrie à l’échelle mondiale. Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) (en mai) : co-organisé par l’UIT, l’UNESCO, le PNUD et la CNUCED, ce Forum représente le plus grand rassemblement annuel de la communauté des « TIC pour le développement ». Le sommet vise à réduire l'inégalité des habitants de la planète vis-à-vis de l'accès à l'information par le biais des nouvelles TIC. Il a adopté une déclaration de principes et un plan d'action pour apporter les meilleures solutions possibles. Commissions d'études : une bonne partie des travaux de l'UIT s'effectue dans le cadre de commissions d'étude composées d'experts. Chaque commission d'étude a une vocation spécifique et ses membres collaborent à la définition de cadres qui assurent le fonctionnement optimal de tous les services déjà existants ou futurs. Les travaux des commissions d'études débouchent principalement sur l'élaboration de normes techniques ou de lignes directrices (Recommandations). 41 Union interparlementaire UIP Adresse Union interparlementaire 5, chemin du Pommier Case postale 330 CH-1218 Le Grand-Saconnex / Genève, Suisse Tel: +41 22 919 41 50 Fax: +41 22 919 41 60 Direction M. Martin Chungong, Secrétaire général Date de création 1889 Membres 167 pays membres et 10 membres associés Historique Créée à l'initiative de parlementaires pacifistes, l'Union interparlementaire a été le premier forum permanent de négociations politiques multilatérales pour la promotion de la paix et le principe de l'arbitrage international. Mandat Les travaux de l’UIP s’organisent autour de six grands domaines d’action dont celui du développement durable qui touche directement aux problématiques de développement. Dans ce domaine, l’UIP développe ses travaux autour de deux axes : celui du développement économique et social, et celui de l’environnement. Pour atteindre ses objectifs, l’organisation développe de nombreuses activités de sensibilisation, met en place des actions normatives, collabore avec d’autres institutions sur ses thèmes de référence, publie des rapports et facilite les discussions entre parlementaires de toutes les régions du monde. 42 L’UIP et la COP En marge de la COP 21, l’UIP et le Parlement français ont organisé une conférence mondiale, à Paris le 5 et 6 décembre 2015, réunissant plus de 500 délégués parlementaires, dont près de 300 parlementaires des quatre coins du monde. Ils se sont engagés à exercer leurs pouvoirs et responsabilités pour lutter vigoureusement contre les changements climatiques, tout en exhortant les négociateurs à parvenir à un accord mondial à la fois équitable et acceptable pour toutes les parties. Cette conférence a débouché sur l’adoption d’un document final et l’approbation d’un plan d’action parlementaire sur les changements climatiques. Le plan offre aux parlementaires une feuille de route dans laquelle figurent des délais et des objectifs clairs concernant la ratification de l’accord de Paris, ainsi que sur la marche à suivre pour modifier les lois existantes et en adopter de nouvelles. Il émet également des recommandations sur les mécanismes permettant de superviser les politiques et les mesures gouvernementales, ainsi que sur la façon de garantir un financement adéquat. 43 Organisation avec un bureau régional à Genève 44 Programme des Nations unies pour l’environnement – Bureau régional Adresse Maison internationale de l’environnement 1 Chemin des Anémones 11-13 1219 Châtelaine, Suisse Tel: +41 22 917 82 79 Fax: + 41 22 917 80 24 Direction M. Erik Solheim, Directeur exécutif du PNUE M. Jan Dusik, Directeur du Bureau régional pour l’Europe Date de création 1972 Historique Le Programme des Nations unies pour l’Environnement a été créé par la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain (Stockholm 1972) Mandat Le PNUE est l’entité du système des Nations unies chargée de répondre aux problèmes environnementaux aux niveaux mondial, régional et national. Les tâches du PNUE comprennent: L'évaluation des conditions et tendances environnementales ; Le développement des instruments environnementaux aux niveaux national et international ; Le renforcement des institutions pour une gestion saine et raisonnée de l'environnement. Bureau régional pour l’Europe du PNUE : A Genève, le PNUE concrétise son mandat au niveau régional par le biais de plusieurs programmes et secrétariats dont : Convention de Bâle, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, Convention de Rotterdam et Convention de Stockholm, section des urgences environnementales PNUE/OCHA, etc. 45 Autres organisations et cadres de discussion 46 Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) Adresse Chemin des Mines 2 1202 Genève, Suisse Tel: +41 22 909 65 00 Fax: +41 22 909 65 50 Direction M. Seth Berkley, Directeur Exécutif Date de création 2000 Historique Gavi, est une organisation internationale créée en 2000 afin d'améliorer l'accès aux nouveaux vaccins pour les enfants vivant dans les 73 pays les plus pauvres. Mandat Gavi est un partenariat mondial, associant secteur public et secteur privé, qui a pour objectif de donner un accès équitable aux vaccins à tous les enfants. Il rassemble tous les acteurs de la vaccination, notamment l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale, la Fondation Bill et Melinda Gates, les gouvernements des pays donateurs et des pays en développement, les organisations de la société civile et les producteurs de vaccins. Gavi finance des programmes de vaccination dans les pays en développement où vivent la majorité des enfants non vaccinés dans le monde. Gavi contribue également au renforcement des systèmes de santé pour que les vaccins soient accessibles à tous, partout dans le monde. Fin 2015, plus de 10 milliards de dollars US ont déjà été engagés en faveur de programmes nationaux de vaccination couvrant la période de 2001 à 2020. Gavi finance 12 vaccins, dont le vaccin pentavalent (contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et Haemophilus influenzae de type b, connu sous le nom de Hib), les vaccins contre les maladies à pneumocoque et à rotavirus (principales causes de pneumonie et de diarrhée), contre la 47 polio, la rougeole, la rubéole, et contre le virus du papillome humain, responsable du cancer du col de l’utérus. Tous les pays bénéficiant du soutien de Gavi cofinancent une partie du coût de leurs vaccins. Avec leur croissance économique, ils augmentent progressivement leur investissement dans la vaccination jusqu’à financer eux-mêmes leurs propres programmes. La disponibilité d’un financement prévisible à long terme pour la vaccination, couplée au groupement des commandes des différents pays, permet à l’industrie de fournir des vaccins à des prix plus abordables. Impact de Gavi La vaccination est reconnue comme l’un des investissements dans le domaine de la santé les plus remarquables et les plus rentables de toute l’histoire. Les enfants vaccinés sont en meilleure santé, ont plus de chances d’être scolarisés et de réussir à l’école, et d’être ensuite en bonne santé et productifs une fois adultes. En dépit de ces preuves incontestables, près de 19 millions d’enfants, essentiellement dans les pays à faible revenu, ne sont toujours pas vaccinés contre des maladies courantes et potentiellement mortelles. Plus d’un décès sur cinq survenant chez les enfants de moins de cinq ans est attribuable à une maladie évitable par la vaccination. Avec l’adoption au niveau mondial des nouveaux Objectifs de développement durable, Gavi aborde une nouvelle étape, avec l’objectif d’atteindre chaque enfant et de parvenir à un monde libre de maladies à prévention vaccinale. Gavi a déjà permis aux pays de vacciner plus de 500 millions d’enfants. A l'avenir, Gavi a pour objectif de vacciner 300 millions d'enfant entre 2016 et 2020, et de sauver ainsi 5 à 6 millions de vies supplémentaires. 48 Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme Adresse Chemin de Blandonnet 8 1214 Vernier/Genève, Suisse Tel: +41 58 791 17 00 Fax: +41 58 791 17 01 Direction M. Mark Dybul, Directeur exécutif Date de création Janvier 2002 Mandat En 2000, le sida, la tuberculose et le paludisme tuaient, ensemble, près de 6 millions de personnes par an. Les ravages subis par les communautés et les pays, notamment ceux du sud où les traitements étaient trop chers et non disponibles, ont mené à la création, en 2002, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est un modèle novateur : il s’agit de l’appropriation des processus par les pays eux-mêmes, partant du constat que ce sont les communautés et les pays qui connaissent le mieux leurs besoins et les moyens de mise en œuvre les plus adéquats. Le rôle du Fonds mondial consiste donc à fournir l’appui financier nécessaire pour que cela soit possible. Le Fonds mondial est une institution financière du 21e siècle conçue pour accélérer la fin des épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme tout en favorisant la mise en place de systèmes de santé résilients et pérennes. C’est un partenariat entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies. Le Fonds mondial collecte et investit près de 4 milliards de dollars US par an à l’appui des programmes. Depuis sa création les investissements du Fonds mondial ont permis de sauver 17 millions de vies. 49 Le Fonds mondial a ainsi quatre missions essentielles: - Lutter contre le sida au travers de la prévention, le dépistage et l’utilisation croissante de traitements antirétroviraux ; - Lutter contre la tuberculose au travers de la détection et du soin aux malades, ainsi qu’au travers d’actions éducatives ; - Lutter contre le paludisme avec une action multiforme : sensibilisation, prévention, diagnostic et traitement ; - Renforcer les systèmes de santé et contribuer à la mise en place d’une couverture sanitaire universelle. 50 UNITAID Adresse Secrétariat d’UNITAID Organisation mondiale de la Santé Avenue Appia 20 CH-1211 Genève 27, Suisse Tel : +41 22 791 55 03 Fax : +41 22 791 48 90 Direction M. Lelio Marmora, Directeur exécutif Date de création 2006 Historique L’organisation a été créée en 2006 par le Brésil, le Chili, la France, la Norvège et le Royaume-Uni dans le but d’aborder le sujet de la santé dans le monde de façon innovante. UNITAID est hébergé et administré par l’Organisation mondiale de la santé. Mandat UNITAID a pour mission de trouver de nouvelles méthodes pour prévenir, diagnostiquer et traiter plus rapidement, à moindre frais et plus efficacement le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. UNITAID joue un rôle important dans le cadre des efforts déployés à l’échelle mondiale pour combattre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, en facilitant et en accélérant la mise à disposition d’outils sanitaires améliorés, notamment des médicaments et des produits de diagnostic. UNITAID identifie les solutions sanitaires qui semblent prometteuses et investit pour garantir leur viabilité afin que les organisations partenaires puissent les mettre à la disposition du plus grand nombre. En permettant d’accélérer l’accès à des médicaments, technologies et systèmes nouveaux et plus efficaces ainsi qu’à réduire leur coût, UNITAID peut maximiser l’impact de chaque dollar dépensé afin de venir à bout de ces trois maladies mortelles. 51 Les financements innovants : la taxe de solidarité sur les billets d’avion Depuis sa création, UNITAID a obtenu plus de la moitié de ses fonds grâce à la « taxe sur les billets d’avion ». Cette taxe, d’un montant minime, ajoutée au prix total d’un billet d’avion illustre parfaitement comment la mondialisation peut avoir des effets positifs pour les plus pauvres. Par le simple fait de prendre l’avion, les passagers contribuent activement à sauver des vies – le concept de voyage responsable se déploie ici à une échelle sans précédent. Dix pays appliquent la taxe sur les billets d’avion : le Cameroun, le Chili, le Congo, la France, la Guinée, Madagascar, le Mali, Maurice, le Niger et la République de Corée. La Norvège alloue une partie de sa taxe sur les émissions de CO2 dues au transport aérien. Cette taxe sur les billets d’avion tend à promouvoir la coopération Sud-Sud puisqu’elle offre la possibilité aux pays d’Afrique et d’Amérique latine de contribuer au financement du développement international. 52 Centre international pour le commerce et le développement durable ICTSD Adresse Maison internationale de l'environnement 2 Chemin de Balexert 7-9 1219 Châtelaine, Suisse Tel: +41 22 917 84 92 Fax: +41 22 917 80 93 Direction M. Ricardo MeléndezOrtiz, Directeur général Date de création 1996 Fondé en 1996, ICTSD est une organisation indépendante à but non lucratif. L’objectif de l’organisation est de promouvoir le développement durable au travers de l’élaboration de politiques en lien avec le commerce, du renforcement des capacités des acteurs des politiques commerciales, ainsi que par l’information et la publication de recherches ciblées. ICTSD publie régulièrement des études, des revues périodiques et d’autres documents sur le commerce et le développement durable. En plus de ses revues anglophones comme BRIDGES et BRIDGES Africa, ICTSD publie une revue francophone intitulée PASSERELLES, qui se penche en particulier sur les enjeux africains. Cette dernière constitue un outil de partage qui fournit des informations et des analyses régulières, crédibles et actualisées sur les négociations commerciales internationales, les relations de coopération et d’échange Nord-Sud et Sud-Sud, l’intégration régionale et la gouvernance économique mondiale de manière générale. 53 CUTS International-Bureau de Genève Adresse CUTS international – Bureau de Genève 37-39, Rue de Vermont 1202 Genève, Suisse Tel : +41 22 734 60 80 Fax:+41 22 734 39 14 Direction M. Rashid S. Kaukab, Directeur Exécutif Date de création CUTS international : 1983 Bureau de Genève : 2008 CUTS International entend représenter les besoins et aspirations au développement des populations pauvres. Elle s’attache également à promouvoir la coopération Sud-Sud dans les domaines de la politique commerciale, de la réglementation économique, de la protection des consommateurs et du développement durable, et à renforcer durablement les capacités de la société civile, de l’administration publique et des fonctionnaires, ainsi que des milieux d’affaires sur ces questions. CUTS fournit notamment une assistance technique aux pays en développement pour les négociations commerciales multilatérales, publie des rapports sur les questions liées à l’OMC, et collabore avec les organisations internationales pour des initiatives de renforcement de capacités en matière commerciale (dans le cadre de l’initiative Aide pour le commerce par exemple). CUTS mène également des projets spécifiques tournés vers des organisations sous-régionales dans les pays en développement. 54 IDEAS Centre Adresse Rue de l’Arquebuse 10 1204 Genève Suisse Tel : +41 22 807 17 40 Fax : +41 22 807 17 41 Direction M. Nicolas Imboden, Directeur Exécutif Date de création 2002 IDEAS Centre est une organisation non gouvernementale suisse, à but non lucratif et reconnue d’utilité publique. Les projets menés par IDEAS Centre ont pour objectif principal de faciliter l’intégration des pays en développement au sein de l’économie mondiale. La mission du Centre consiste à aider les responsables politiques et autres acteurs à élaborer des stratégies permettant de tirer profit de la mondialisation en faveur du développement, et de lutter efficacement contre la pauvreté dans chaque pays et au sein d’un système commercial multilatéral inclusif et plus juste. IDEAS participe notamment à des projets visant à sensibiliser le monde des affaires sur la manière dont il peut bénéficier des différentes initiatives sur le commerce, l’investissement et les services. En matière de négociations commerciales multilatérales, IDEAS fournit des analyses et propositions en faveur des pays en développement et des PMA, sur différents sujets parmi lesquels par exemple la promotion du commerce, les dérogations en matière de services et l’accès aux marchés en franchise de droits et sans contingent. D’autre part IDEAS aide également les pays engagés dans un processus d’accession à l’OMC. 55 Réseau Tiers Monde Direction M. Martin Khor, Directeur Adresse Third World Network 36 Rue de Lausanne 1201 Genève, Suisse Tel : +41 22 908 35 50 Date de création 1984 Réseau tiers monde est à la fois une organisation non gouvernementale et un réseau international d'organisations et d'individus engagés dans les domaines liés au développement, aux pays en développement et aux relations Nord/Sud. TWN a été créé en 1984 à Penang (Malaisie) lors d’une conférence internationale d’organisations non gouvernementales de pays en développement. Sa mission est centrée sur la défense des droits des populations du Sud, une redistribution plus juste des ressources mondiales, et un développement écologique durable. L’organisation a pour objectif de mieux saisir les dilemmes liés au développement ainsi que les défis auxquels font face les pays en voie de développement, afin de pouvoir contribuer à des changements en matière de politiques publiques. Réseau tiers monde conduit des recherches sur les problématiques économiques, sociales et environnementales, et publie des articles dans ses revues comme Third world economics ou Third world resurgence. Il organise et participe également à des conférences, des séminaires et des ateliers. 56 Forum Mondial sur la Migration et le Développement FMMD Adresse GFMD Support Unit 15 Route des Morillons, 1218 Le GrandSaconnex, Suisse Tel: +41 22 788 49 46 Fax: +41 22 788 49 48 Direction Responsable nommé par le pays qui dirige annuellement le forum. Ms. Estrella Lajom Directrice de l’unité de soutien Date de création 2007 Le Forum Mondial sur la Migration et le Développement est un processus volontaire, informel, non contraignant et ouvert à tous les Etats membres et observateurs des Nations unies, conduit par les gouvernements, afin d’améliorer la compréhension des liens croissants entre migration et développement, développer la coopération en ce domaine et encourager des programmes pratiques et tournés vers l'action. Le FMMD permet de rassembler l’expertise de toutes les régions et pays, à tous les niveaux de développement économique, social et politique, au travers de la participation des ministères et départements de l’immigration, du développement, du travail ou des affaires étrangères, des Nations unies, du monde universitaire et des organisations de la société civile. Tous les ans, un Etat accueille et préside le Forum. Il est appuyé dans son travail par la Troïka (actuel président, précédent et futur présidents). En 2016 le président du Forum était le ministre des affaires étrangères du Bangladesh M. Shahidul Haque. Réunions Afin de préparer le Forum, cinq réunions préparatoires sont organisées pendant l’année à Genève, au siège du BIT, ainsi que trois réunions thématiques. 57 Geneva Internet Platform Adresse DiploFoundation. Organisation météorologique mondiale (2ème étage) 7bis, Avenue de la Paix, CH-1202 Genève, Suisse Tel : +41 22 907 36 30 Direction M. Jovan Kurbalija, Directeur Date de création 2014 Parce que Genève est un des principaux lieux de débat, d’élaboration, d’évaluation et d’adoption des politiques numériques, il fallait créer un cadre où puissent échanger les parties prenantes du secteur. C’est la vocation de la Geneva Internet Platform (GIP), une initiative des autorités suisses mise en œuvre par DiploFoundation. Cette plate-forme entend convier l’ensemble des acteurs de la gouvernance d’Internet (organisations internationales, entreprises, société civile et gouvernements) pour discuter des enjeux liés au réseau: neutralité, universalité, gestion, droits de l’homme. La Geneva Internet Platform base son activité sur trois piliers: sa plateforme physique à Genève, un observatoire en ligne (digitalwatch.giplatform.org) et un laboratoire novateur. La GIP fournit ainsi des solutions adaptées aux missions permanentes basées à Genève, en particulier celles des pays en développement et celles qui, faute de ressources, n’ont pas de représentation permanente à Genève. L’appui est adapté aux besoins de ces derniers, il peut comprendre des consultations individuelles et des réunions en ligne pour optimiser l’utilisation des ressources. 58 Organisation Internationale de Normalisation - ISO Adresse Secrétariat central de l'ISO BIBC II Chemin de Blandonnet 8 1214 Vernier Genève, Suisse Tél.: +41 22 749 01 11 Direction M. Kevin McKinley, Secrétaire général par intérim Date de création 1947 L’ISO est une organisation non gouvernementale, sans but lucratif, composée des organismes nationaux de normalisation de 162 pays. Elle est le premier producteur mondial de normes internationales d'application volontaire. Ces dernières sont indispensables car elles établissent des spécifications de premier ordre pour les produits, les services et les systèmes dans une optique de qualité, de sécurité et d’efficacité. Elles jouent un rôle prépondérant pour faciliter le commerce international. L'ISO a publié plus de 21 000 normes internationales qui couvrent la quasi-totalité des secteurs de l'industrie – des technologies à la sécurité des denrées alimentaires, et de l'agriculture à la santé. Parmi les normes développées par ISO, citons ainsi : - La norme ISO 11031 qui établit des principes de conception pour les appareils de levage destinés aux chantiers dans des zones sismiques actives, - La norme ISO 37001b publiée en septembre 2016. Elle définit une série de mesures pour aider les organismes à prévenir, détecter et traiter les problèmes de corruption, - La norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des entreprises, pour laquelle l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) s’est beaucoup impliqué. 59 Autres structures présentes à Genève Au-delà de ces différentes institutions dont le siège est à Genève, il existe un grand nombre de bureaux de liaison et de représentation d’organisations du système des Nations unies (FAO, ONUDI, ONU-Femmes, PNUD, UNESCO, UNICEF etc.), d’organisations régionales (Union européenne, Union africaine etc.), sous-régionales (UEMOA par exemple) ou transrégionale (Commonwealth, ACP etc.), ainsi que d’ONG (Oxfam par exemple) ou d’organisations à statut privé (ICANN). Toutes ces structures contribuent également à l’activité de la Genève internationale sur les questions économiques et de développement. 60 Formations et informations 61 Formations pour les délégués Académie de l’OMPI : L’Académie de l’OMPI, qui a été fondée en 1998, joue un rôle central dans les activités de l’OMPI pour renforcer la capacité des pays à utiliser le système de propriété intellectuelle (P.I.). Le large éventail de cours généraux et spécialisés sur la P.I. s’adresse à différents groupes cibles – inventeurs et créateurs, hommes d’affaires et professionnels, décideurs politiques et fonctionnaires des institutions de la P.I., diplomates, étudiants et professeurs de la P.I., ainsi qu’à la société civile. Outre des programmes de formation en ligne, il existe un programme de perfectionnement des décideurs. Dans le cadre de ce programme, l’Académie offre des possibilités de formation aux fonctionnaires gouvernementaux de pays en développement et de pays en transition dans plusieurs domaines spécialisés de la propriété intellectuelle. Pour accéder aux formations : http://www.wipo.int/academy/fr/ OMC : enseignement à distance. L’OMC propose sur son site un certain nombre de modules de formation interactifs sur des thèmes de l’OMC. Chaque module utilise le matériel didactique élaboré par les experts de l’OMC et comprend divers exercices interactifs permettant à l’utilisateur d’évaluer ses progrès. Pour accéder aux formations : https://www.wto.org/french/res_f/d_learn_f/d_learn_f.htm 62 L’OMC, via son site internet, met également à la disposition de tous de nombreux dossiers d’informations permettant de comprendre le fonctionnement de l’organisation. Pour accéder à ces dossiers : https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/tif_f.htm Formations de l’UNITAR : L’UNITAR propose divers types de formations, et notamment la formation diplomatique que l’organisation dispense depuis 1965. Cette dernière est orientée sur la pratique, à destination des diplomates et des fonctionnaires des Nations unies afin de leur permettre d’agir efficacement dans un contexte multilatéral. Essentiellement centrée sur la coopération internationale et la diplomatie multilatérale, cette formation vise à accroître la compréhension du système des Nations unies, de ses organes et de ses procédures. Avec une durée moyenne d’un ou deux jours, des ateliers sont dispensés en anglais ou en français, à Genève comme sur d’autres sites des Nations unies dans le monde. Afin d’assurer la participation des pays les moins avancés et autres pays en développement à la formation diplomatique, l’UNITAR offre des bourses. Pour de plus amples informations : http://www.unitar.org/fr/thematic-areas/strengthen-multilateralism/laformation-diplomatique 63 Lettres d’information et publications IP Watch Lettre d’information sur les actualités en matière de propriété intellectuelle. http://www.ip-watch.org/ Africa 21 : Horizon 2015 Revue électronique d’information et d’analyse sur les enjeux du développement socio-économique durable de l’Afrique au sein de la Genève internationale Fréquence : bimestrielle http://www.africa21.org/ Geneva Watch / Genève en Bref Est publié par l’association des producteurs de lait, de poulet et d'œufs du Canada. On y fait état de l’actualité des négociations commerciales, notamment pour les négociations de l’OMC sur l’agriculture. Fréquence : hebdomadaire Pour s’abonner, écrire à l’adresse : [email protected] Brèves de l’OMC : Délégation permanente de la France auprès de l’OMC Les brèves mensuelles ainsi que les notes ponctuelles de la délégation permanente de la France auprès de l’OMC http://www.tresor.economie.gouv.fr/publica tions-de-la-dp- 64 Les publications d’ICTSD ICTSD publie régulièrement des études, des revues périodiques et d’autres documents sur le commerce et le développement durable. En plus de ses revues anglophones comme « BRIDGES » et « BRIDGES Africa », ICTSD publie une revue francophone intitulée « PASSERELLES », qui se penche en particulier sur les enjeux africains. Pour s’abonner : http://fr.ictsd.org/ Genève coopération internationale Ce site, produit par la République et Canton de Genève, fournit une information complète sur l’actualité, l’agenda et les acteurs de la Genève internationale. Il publie quotidiennement les Nouvelles du jour, sélection de publications et d’articles parus dans la presse internationale et liés aux activités de la Genève internationale. Fréquence : quotidienne. Pour s’abonner : http://www.geneve- int.ch/fr/nouvelles-du-jour CUTS Trade Forum Le site internet de l’organisation CUTS international accueille de nombreux fora internet sur les questions de commerce international et de développement. Pour suivre ces fora et s’abonner : https://groups.google.com/forum/#!forum/c uts-tradeforum 65 Aide aux nouveaux arrivants 66 Afin d’accueillir et de faciliter l'installation et l'intégration des nouveaux acteurs de la Genève Internationale et de leur famille, le Centre d’Accueil de la Genève Internationale (CAGI) propose son aide pratique. Adresse La Pastorale, 106, route de Ferney 1202 Genève Suisse Direction Ambassadeur Pierre de Cocatrix, Directeur. Date de création 1996 Le Service logement & information assiste les Internationaux dans leurs recherches de logement et les questions administratives. Téléphone : +41 22 546 14 17 Courriel : [email protected] Le Programme d'accueil pour les nouveaux arrivants animé par le Réseau d'accueil de la Fondation pour Genève. Téléphone : +41 22 546 14 26 Courriel : [email protected] Le Service Accueil Délégués a pour mission de faciliter le séjour à Genève des délégués des conférences et réunions internationales. Téléphone : +41 22 546 23 00 Courriel : [email protected] Le Service ONG facilite l'implantation de nouvelles ONG dans la région. Téléphone : +41 22 546 14 10 Courriel : [email protected] Le Kiosque culturel au Palais des Nations est un espace dédié aux Internationaux pour l'achat de billets de spectacles, concerts, etc. 67 68 Membres de l’Organisation internationale de la Francophonie 54 États et gouvernements membres : Albanie • Principauté d’Andorre • Arménie • Royaume de Belgique • Bénin • Bulgarie • Burkina Faso • Burundi • Cambodge • Cameroun • Canada • Canada-Nouveau-Brunswick • CanadaQuébec • Cap-Vert • République centrafricaine • Comores • Congo • République démocratique du Congo • Côte d’Ivoire • Djibouti • Dominique • Égypte • Ex-République yougoslave de Macédoine • France • Gabon • Grèce • Guinée • Guinée-Bissau • Guinée équatoriale • Haïti • Laos • Liban • Luxembourg • Madagascar • Mali • Maroc • Maurice • Mauritanie • Moldavie • Principauté de Monaco • Niger • Roumanie • Rwanda • Sainte-Lucie • Sao Toméet-Principe • Sénégal • Seychelles • Suisse • Tchad • Togo • Tunisie • Vanuatu • Vietnam • Fédération Wallonie-Bruxelles 3 États membres associés : Chypre • Ghana • Qatar 23 États observateurs : Autriche • Bosnie-Herzégovine • Costa Rica • Croatie • République dominicaine • Émirats arabes unis • Estonie • Géorgie • Hongrie • Kosovo • Lettonie • Lituanie • Mexique • Monténégro • Mozambique • Pologne • Serbie • Slovaquie • Slovénie • République tchèque • Thaïlande • Ukraine • Uruguay L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) L’OIF est une institution fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes. Elle rassemble en 2016, 80 États et gouvernements, totalisant une population de plus de 900 millions de personnes. Le Rapport sur la langue française dans le monde publié en 2014 établit à 274 millions le nombre de francophones, dont 212 millions de locuteurs de français. Présente sur les cinq continents, l’OIF mène des actions politiques et de coopération dans les domaines prioritaires suivants : la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ; l’éducation et la formation ; le développement durable et la solidarité. Dans l’ensemble de ses actions, l’OIF accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes, ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. Organisation internationale de la Francophonie 19-21 avenue Bosquet 75007 Paris (France) Téléphone +33 1 44 37 33 00 www.francophonie.org Représentation permanente de l’OIF auprès des Nations unies et autres organisations internationales en Suisse 15 bis chemin des Mines 1202 Genève Téléphone +41 22 906 85 51 [email protected]