Bach in India Orchestre de chambre de Paris Dr. Lakshminarayana

Transcription

Bach in India Orchestre de chambre de Paris Dr. Lakshminarayana
Valery
Dr.
L. Subramaniam
Gergiev
Amandine Beyer
Bach in India
Orchestre de chambre de Paris
Dr. Lakshminarayana Subramaniam | Amandine Beyer
Dimanche 4 octobre 2015
Ce concert est suivi d’une rencontre avec Amandine Beyer et
Dr. Lakshminarayana Subramaniam à 18h dans la Rue musicale.
DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015 – 16H30
SALLE DES CONCERTS
Bach in India
Johann Sebastian Bach
Concerto pour violon en ré mineur BWV 1052
Dr. Lakshminarayana Subramaniam
Carnatic Classical, pour violon seul
ENTRACTE
Johann Sebastian Bach
Chaconne pour violon seul
Dr. Lakshminarayana Subramaniam
Paris Concerto, concerto pour violon indien et orchestre – création
Tribute to Bach, pour deux violons et orchestre
Orchestre de chambre de Paris
Josep Vicent, direction
Amandine Beyer, violon et direction
Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violon
Ambi Subramaniam, violon
Vankayala Venkata Ramana Murthy, mridangam
Coproduction Orchestre de chambre de Paris, Philharmonie de Paris.
Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le 30 octobre 2015 à 14h.
Il restera disponible sur francemusique.fr pendant un mois.
FIN DU CONCERT VERS 18H30.
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La musique classique indienne compte parmi les plus anciennes au monde ;
son origine remonte aux écrits traditionnels de l’Hindouisme, les Védas. Le
Sama Véda, l’un des quatre Védas, a développé un système particulièrement
sophistiqué de psalmodie des hymnes védiques associé à l’emploi de sept
notes de musique. La musique classique indienne dériverait du Sama Véda.
Jusqu’au XIIIe siècle environ, l’Inde était dotée d’un seul et même système
musical qui a progressivement donné naissance à une musique de l’Inde du
Nord et une musique de l’Inde du Sud. Alors que la première s’est imprégnée d’éléments musicaux perses et arabes, la seconde est restée plus
proche de ses racines. Depuis le XVe siècle, la musique classique de l’Inde
du Sud (ou musique carnatique) a évolué pour devenir une forme musicale
extrêmement structurée mettant l’accent sur la mélodie et sur le rythme.
Son système de soixante-douze échelles modales et de cent soixante-quinze
cycles rythmiques de base lui permet de dialoguer avec la quasi-totalité
des formes rythmiques ou mélodiques du monde.
La musique carnatique s’est avant tout développée comme tradition lyrique,
la majorité de ses compositions étant accompagnées de mots. C’est pourquoi, même lorsqu’elle est instrumentale, son interprète essaie d’imiter le
chanteur afin de suggérer les paroles.
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Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Concerto pour violon et cordes en ré mineur BWV 1052
Amandine Beyer, violon et direction
I. Allegro
II. Adagio
III. Allegro
Durée : environ 20 minutes.
Si le Concerto pour clavecin en ré mineur est bien connu, on sait aujourd’hui
qu’il est l’adaptation par Bach lui-même d’un concerto pour violon écrit
antérieurement, également en ré mineur, mais aujourd’hui perdu. On a
pu reconstituer l’original disparu : c’est cette version qui est aujourd’hui
interprétée. L’Allegro initial révèle un tel caractère de concerto italien pour
violon que l’on avait même un temps supposé qu’il était issu d’un original
ultramontain, de Vivaldi ou de l’un de ses contemporains : plasticité et
vigueur toutes baroques de la phrase initiale, ampleur de la respiration
instrumentale. Mais c’est faire peu de cas de l’exceptionnelle densité du
tissu polyphonique de cette page, de sa tension farouche, de son caractère
puissamment dramatique. Au soliste est offerte une partie riche, brillante, où
la virtuosité peut s’épanouir avec délectation et l’apparence d’une grande
liberté, dans des épisodes où il intervient seul et quasiment à découvert.
Ici comme ailleurs, l’éloquence du discours fait supposer quelque trame
narrative que l’on peut découvrir à la lumière du remploi des trois mouvements en morceaux de cantates, le premier et le deuxième dans « Wir
müssen durch viel Trübsal in das Reich Gottes eingehen » (Il nous faut
traverser maintes tribulations pour entrer au royaume de Dieu) BWV 146,
le troisième pour ouvrir la cantate « Ich habe meine Zuversicht » (J’ai placé
ma confiance en mon Dieu fidèle) BWV 188. La lecture de ces morceaux
de cantates révèle l’expression de la souffrance de l’homme accablé par le
fardeau de son existence terrestre, et la façon dont la foi sauve le chrétien
au milieu des vicissitudes de la vie.
Gilles Cantagrel
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Dr. Lakshminarayana Subramaniam (1947)
Carnatic Classical, pour violon seul
Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violon
Durée : environ 20 minutes.
Dr. Lakshminarayana Subramaniam est un illustre représentant de la musique
carnatique, laquelle possède l’une des structures mélodiques et rythmiques les plus sophistiquées au monde. Adopté par la tradition musicale
carnatique dans la première partie du XIXe siècle, le violon moderne est
aujourd’hui l’un des premiers instruments solistes de la scène de concert.
Le concert de musique carnatique est constitué d’une composition musicale
appelée kriti. Le kriti est écrit à partir d’un raga et d’un tala (cycle rythmique).
Une improvisation libre (basée sur le même raga que le kriti) appelée raga
alapana se joue en prélude au kriti. Celui-ci possède trois sections : le pallavi,
l’anupallavi et le charanam. L’interprète commence avec le pallavi, le joue
avec des variations appelées sangatis, poursuit avec l’anupallavi, également
avec variations, puis revient au pallavi avant d’arriver à la section finale. Selon
la tradition, le pallavi et l’anupallavi correspondent chacun à deux lignes
du texte alors que le charanam est deux fois plus long. La musique de la
deuxième moitié du charanam est habituellement la même que celle de
l’anupallavi bien que le texte soit différent. Après le kriti, l’interprète joue
une section improvisée avec percussion appelée swara kalpana et écrite
suivant le même cycle rythmique que le kriti.
Johann Sebastian Bach
Chaconne, extrait de la Partita pour violon seul en ré mineur no 2
BWV 1004
Amandine Beyer, violon
Composition : à Köthen (?) vers 1717. Bach rassemble son recueil de Six Sonates et
Partitas pour violon en 1720. L’œuvre circule au XVIIIe siècle sous forme de copies manuscrites.
Durée : environ 15 minutes.
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On suppose que Bach a écrit ses œuvres audacieuses pour violon seul pendant son poste à Köthen, auprès d’un prince calviniste qui n’avait pas besoin
de musique d’église ni d’orgue, mais qui tenait un salon où la musique
profane était reine. Pendant cette période heureuse, le compositeur
a poussé à fond ses expérimentations sur le clavecin, le violon ou le violoncelle, bien qu’il ne fût pas le premier à écrire pour violon solo.
S’il était d’usage de terminer souvent une partita (une suite) par des variations, cette pièce, cinquième et dernier volet de la Partita no 2, atteint d’impressionnantes proportions. La chaconne, moins stricte que la passacaille
à laquelle elle ressemble, est une succession typiquement baroque de
réitérations sur un thème, un canevas d’accords sur huit mesures ; en somme,
elle représente un art d’habiller de nombreuses fois, avec des formulations
toujours différentes, la même structure. À travers la chaconne, Bach offre le
plus riche éventail de possibilités techniques et expressives jamais proposé
au violon : c’est le « monument historique » du genre et, pour l’exécutant,
c’est une pierre de touche hérissée de difficultés.
La célèbre Chaconne se montre au fond très souple dans son écriture,
car son thème est ambigu, entre quatre et huit mesures, et d’autres
thèmes très ressemblants viennent s’y greffer pour démarrer de nouveaux
cycles internes, autant de « variations de la variation ». Les changements
rythmiques sont les plus perceptibles : rythme pointé du début, nouvelles
rédactions en croches, doubles-croches, traits, triolets… La dimension
verticale, polyphonique, s’exprime par les doubles, triples et quadruples
cordes, les épisodes en contretemps, sans oublier les arpèges très larges
et rapides appelés « bariolages » ; puis, c’est le retour soudain à une ligne
nue, émouvante… Loin d’être un simple feu d’artifice démonstratif, cette
Ciacona insère dans sa forme assez stricte une psychologie aussi brûlante
que diverse ; l’énoncé du début, appel presque déchirant, revient sous
une forme grandiose à la fin ; l’archet voyage, de segment en segment,
à travers des régions décidées, sereines et pacifiques, ou même un choral
« d’orgue », en majeur.
Isabelle Werck
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Dr. Lakshminarayana Subramaniam
Paris Concerto, concerto pour violon indien et orchestre
Commande de l’Orchestre de chambre de Paris et de la Philharmonie de Paris - création
Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violon
Durée : environ 25 minutes.
Le premier mouvement repose sur le raga traditionnel carnatique
Shanmukhapriya, 56 e échelle modale en musique classique d’Inde du Sud
(sur un total de 72 échelles modales). Le motif d’ouverture appartient à ce
raga, avec ré comme tonique. Le deuxième motif est basé sur une échelle
(Charu Kunthala) qui provient du glissement de la tonique de ré vers do,
également dérivée de Charukesi, 26 e échelle modale. Le troisième motif
repose sur le raga Vachaspati, obtenu par le glissement de la tonique vers
si bémol tout en conservant les mêmes notes. Le quatrième motif se fonde
sur le raga Dhenuka, 9e échelle modale. Les quatre motifs sont répétés successivement, mais toujours en utilisant l’harmonie implicite de leurs ragas
respectifs. Au cours du développement du thème, un échange se fait entre
différents instruments de l’orchestre, avec le violon solo jouant le thème
tandis que les motifs se font de plus en plus brefs. Le thème passe de 4/4
à 6/8 à un premier puis à un second tempo, avec des échanges menant à la
cadence du violon accompagné du mridangam, instrument de percussion
indien, jusqu’à la récapitulation finale du thème.
Le deuxième mouvement s’ouvre sur une cadence correspondant à l’alap
(improvisation libre qui précède la composition dans la musique carnatique),
avec pour base le raga Kalyani (mode lydien), 65e échelle modale. Il s’agit
d’exprimer l’essence du raga en utilisant l’ornementation et les glissandos,
typiques de la musique carnatique. Le thème se développe à travers un
contrechant et des échanges entre l’orchestre et les instruments, découvrant
l’essence de la musique indienne dans sa structure, ses mélodies et ses
échanges. Il se conclut par une cadence rythmique, typique de la musique
classique indienne, suivie d’une récapitulation où le thème est joué en canon
jusqu’au contrepoint final à trois voix procédant du thème. Une structure
rythmique sous-jacente se développe, semblable à la conclusion rythmique
d’un solo de percussion dans la musique carnatique.
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Le troisième mouvement repose sur le raga Gowrimanohari, 23e échelle
modale, et utilise un cycle rythmique à 5/8, malgré la superposition
polyrythmique de motifs mélodiques de quatre, sept et neuf notes à l’alto.
Ceci mène à une cadence puis à un pont jusqu’à la tonalité de do mineur
harmonique (Keeravani, 21e échelle modale), où le thème se développe
selon une structure polyrythmique similaire avec le violoncelle jouant une
partie du thème, jusqu’à une transition qui ramène à ré, tonique originelle
de la pièce. Une section récapitulative sert de transition jusqu’à une coda
rythmique et mélodique.
Tribute to Bach, pour deux violons et orchestre
Amandine Beyer, Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violons
Durée : environ 5 minutes.
Cette composition du Dr. Lakshminarayana Subramaniam est écrite pour
violon indien, violon baroque (ou classique occidental), orchestre à cordes,
bois, cuivres, percussions d’orchestre et percussions indiennes. Tribute
to Bach suit l’harmonie baroque mais est écrit à 7/8, mesure inhabituelle
pour le baroque. La composition utilise à la fois les gammes mineures harmoniques et mélodiques, lesquelles correspondent aux ragas melakarta
Kiravani (21e échelle modale) et Gowrimanohari (23e échelle modale). La
composition comprend également un échange pendant lequel les deux
instruments solistes alternent leur jeu, formule fréquente en musique
classique indienne. Cependant, contrairement à la musique traditionnelle
indienne où les échanges sont équitables, ici le partage se fait entre 3/8
et 4/8, puis entre 4/8 et 3/8, avec l’un des solistes jouant d’abord un temps
de plus que l’autre, puis un temps de moins. Dans cette section, la partie
de violon indien est totalement improvisée. La composition se conclut par
un schéma de calcul rythmique typique en musique classique d’Inde du
sud, le motif final étant répété trois fois avec un espace égal entre chaque
répétition. Ce crescendo mène à la coda finale.
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BIOGRAPHIES
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Amandine Beyer
Le premier instrument d’Amandine
Beyer est la flûte à bec : ce n’est qu’après
quelques années qu’elle commence le
violon, dans la classe d’Aurélia Spadaro
à Aix-en-Provence. C’est probablement pour cette raison qu’après avoir
terminé ses études de violon moderne
au Conservatoire de Paris (CNSMDP) et
avoir écrit un mémoire de maîtrise sur
Karlheinz Stockhausen, elle retrouve
le chemin de la musique ancienne en
partant étudier à Bâle auprès de Chiara
Banchini. Cette période, décisive dans
sa formation, lui permet de découvrir le
monde de l’interprétation historique et
de profiter du contact de personnalités
telles que Hopkinson Smith, Christophe
Coin ou Pedro Memelsdorff (Amandine
Beyer a joué plusieurs années dans l’ensemble médiéval Mala Punica). Toutes
ces expériences lui ont permis de se
former en tant que musicienne et interprète, et l’ont incitée à se lancer dans la
carrière de violoniste itinérante, donnant
de nombreux concerts dans le monde
entier. Elle partage actuellement son
activité entre les différents ensembles
auxquels elle participe : Les Cornets
Noirs, des duos avec Pierre Hantaï,
Kristian Bezuidenhout ou Laurence
Beyer, et son propre ensemble, Gli
Incogniti, avec lequel elle a enregistré
Les Quatre Saisons de Vivaldi et les
concerti grossi de Corelli. Amandine
Beyer se consacre également à l’enseignement : elle donne des cours à l’ESMAE de Porto (Portugal), ainsi que des
master-classes dans le monde entier. Son
enregistrement des Sonates et partitas
de Bach paru en septembre 2011 en a
renouvelé la vision « baroque » et a été
salué par la critique : Diapason d’or de
l’année, Choc de Classica de l’année, Prix
de l’Académie Charles-Cros, etc. Son travail sur ces pièces se poursuit actuellement avec le spectacle Partita 2, écrit et
dansé par Anne Teresa de Keersmaeker
et Boris Charmatz. Depuis septembre
2010, Amandine Beyer remplace Chiara
Banchini comme professeur de violon
baroque à la Schola Cantorum Basiliensis
en Suisse. D’une certaine manière, un
retour aux sources.
Dr. Lakshminarayana Subramaniam
V i o l o n i s t e e t c o m p o s i t e u r,
Dr. Lakshminarayana Subramaniam franchit audacieusement les frontières entre
les musiques et les styles. Il joue et enregistre de la musique carnatique, de la
musique classique occidentale, et compose et dirige de nombreux orchestres
de renommée internationale. Au cours
de sa carrière, il enregistre des musiques
de films, collabore avec des artistes tels
que Yehudi Menuhin, Stéphane Grappelli
et Herbie Hancock, dans un registre
allant du jazz aux musiques du monde
en passant par la « global fusion ».
Dr. Lakshminarayana Subramaniam a
produit, joué, dirigé et collaboré à plus
de deux cent œuvres. Pour mieux faire
connaître la musique classique sud-indienne, il a enregistré une série de
quatre disques intitulée An Anthology of
Ambi Subramaniam
Ambi Subramaniam se produit pour
la première fois à sept ans et a depuis
donné des concerts partout dans le
monde. Il joue régulièrement en duo
avec son père, Dr. Lakshminarayana
Subramaniam. Il se produit en solo au
Dussehra Festival (Mysore Palace), au
Festival Menuhin (Gstaad), au Lincoln
Center Out of Doors Festival (New
York) ou encore au Royal Festival Hall
(Londres). À l’âge de treize ans, il est
invité à se produire devant le Président
de l’Inde H.E. A.P.J. Abdul Kalam pour
les Pravasi Bharitiya Divas. Il a depuis
collaboré avec Dr. M. Balamuralikrishna,
Pandit Hari Prasad Chaurasia et Shankar
Mahadevan. En tant que soliste, il
collabore avec des formations prestigieuses comme le Seattle Symphony
Orchestra, l’Orchestre National de
Lille, le Sinfonia Baltica, l’Orchestre
Symphonique de KwaZulu-Natal, l’Orchestre Symphonique de Fairfax et
l’Orchestre Philharmonique de Leipzig,
pour n’en citer que quelques-unes. Ambi
Subramaniam passe d’un style à l’autre
avec une grande facilité, jouant aussi
bien de la musique occidentale que de
la musique indienne. Il se produit régulièrement en compagnie de sa famille
et d’autres grands noms de la musique
comme Larry Coryell, Ernie Watts,
Corky Siegel et Shankar Mahadevan.
Récemment, il a sorti son premier album
solo, Indian violin, salué par la critique.
Vankayala Venkata Ramana Murthy
Né en 1963, Vankayala Venkata est le fils
du très acclamé « Mridanga Vidwan »
(professeur émérite de mridangam)
Sri. Vankayala Narasimham. Appartenant
à la quatrième génération de musiciens de sa famille, il est repéré très
jeune comme enfant prodige de la
musique et donne son premier concert
en soliste à huit ans. Il remporte également le concours de la All India Radio
en 1981, qui lui remet la plus haute
distinction pour son jeu exceptionnel de Mridangam en 2007. Vankayala
Venkata Ramana Murthy a donné des
centaines de concerts au cours des
quatre dernières décennies, avec les
plus grands musiciens classiques indiens
de son temps, aussi à l’aise en musique
BIOGRAPHIES
South Indian Music et co-écrit avec son
père le livre Euphony. Il travaille à une
série de disques sur le cadre mélodique
traditionnel du raga. Il est directeur
musical du Lakshminarayana Global
Music Festival, qu’il a lui-même fondé, et
est également un fervent défenseur de
l’enseignement de la musique classique
aux jeunes indiens, avec la Subramaniam
Academy of Performing Arts (SAPA), une
institution de renommée mondiale installée à Bangalore. Dr. Lakshminarayana
Subramaniam a reçu de nombreuses
récompenses, notamment le Sangeet
Natak Akademi Award de l’artiste le
plus créatif de l’année, des mains du
Président de l’Inde. En octobre 2013,
il a co-signé avec sa fille le livre The
SaPaBaby book.
11
BIOGRAPHIES
carnatique ou en musique hindustani
qu’en formation jazz. Il participe également à de nombreux programmes
nationaux comme les concerts Sangeet
Sammelan, les South Zone hook-up
Concerts, les concerts de la All India
Radio et de Doordarshan. Parallèlement,
il continue d’enseigner et de transmettre
sa passion à de nombreux élèves.
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Josep Vicent
Josep Vicent est lauréat de nombreux
prix : le Prix Oscar Esplá, le Prix des
Arts de la ville de Valence, le Prix de
Performance des Jeunesses Musicales,
et est également ambassadeur de la
Fondation « Culture de Paix » depuis
2009. Il se produit à la tête d’orchestres
tels que le Liverpool Philharmonic,
le Rotterdams Philharmonisch, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orquesta
Sinfónica de Chile, le Filarmónica de
Málaga ou le Sinfónica de Castilla y León.
Il a également eu l’occasion de diriger
des productions d’opéra au Teatro Real
de Madrid et de nouvelles créations
de Guy Caron pour le Cirque du Soleil.
Il est également directeur musical de La
Fura dels Baus. Récemment, il a dirigé
le London Symphony Orchestra, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le
Filarmónica de Montevideo, le Sinfônica
de Campinas, l’Ensemble Xenakis,
l’Ensemble New York Perspectives,
l’Orchestre National d’Espagne et l’Orchestre National de Catalogne, dans
des lieux prestigieux comme l’Opéra de
Leipzig, le Théâtre Royal de la Monnaie,
le Grand théâtre du Liceu, etc. Son
enregistrement du Sacre du Printemps
de Stravinski a été salué par la critique en
2011. Josep Vicent a été directeur et chef
principal de l’Orchestre Symphonique
des Baléares. Il a également été directeur artistique du Groupe de Percussion
d’Amsterdam, du Festival Musica Nits et
de l’Orchestre de chambre Interval. Il
est chef d’orchestre principal du World
Orchestra depuis 2005, avec lequel il
a donné dix-sept tournées sur quatre
continents, œuvrant pour une meilleure
diplomatie et coopération entre les
pays grâce à l’universalité de la musique
classique.
Orchestre de chambre de Paris
Depuis sa création en 1978, l’Orchestre
de chambre de Paris, avec ses 43 musiciens permanents, s’affirme comme
l’orchestre de chambre de référence
en France. La forme originale de ses
concerts, ses lectures « chambristes »
des œuvres, son travail de décloisonnement des répertoires et des lieux
comme sa démarche citoyenne en direction de nouveaux publics lui confèrent
une identité originale dans le paysage
musical parisien tout en assurant son
inscription à la Philharmonie de Paris et
dans le réseau des grandes formations
de chambre internationales. Après plusieurs collaborations avec des artistes
renommés tels que Jean-Pierre Wallez,
Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow,
John Nelson – directeur musical honoraire –, Joseph Swensen ou encore
et les pôles supérieurs de conservatoires
à rayonnement régional.
L’Orchestre de chambre de Paris reçoit
les soutiens de la Ville de Paris, de la
DRAC Île-de-France – ministère de la
Culture et de la Communication, de
Crescendo, cercle des entreprises partenaires, ainsi que du Cercle des Amis.
La Sacem soutient les résidences de
compositeurs de l’Orchestre de chambre
de Paris. L’orchestre rend hommage
à Pierre Duvauchelle, créateur de la
marque Orchestre de chambre de Paris.
Violons
Deborah Nemtanu (violon solo super
soliste)
Philip Bride (premier violon solo)
Daniel Garlitsky
Pascale Blandeyrac
Jean-Claude Bouveresse
Hubert Chachereau
Philippe Coutelen
Marc Duprez
Sylvie Dusseau
Hélène Lequeux-Duchesne
Florian Maviel
Mirana Tutuianu
Angélique Charlopain
Sophie Dutoit
BIOGRAPHIES
Thomas Zehetmair, l’orchestre se dote
d’un nouveau directeur musical, le chef
d’orchestre Douglas Boyd. Il s’entoure
d’une équipe artistique composée du
chef d’orchestre Sir Roger Norrington,
de Deborah Nemtanu, violon solo super
soliste, et de la contralto et chef d’orchestre Nathalie Stutzmann, artiste
associée. Il poursuit sa complicité avec le
chœur de chambre Accentus et Laurence
Equilbey, et met à l’honneur le compositeur associé, Philippe Manoury. En
plus des concerts parisiens au Théâtre
des Champs-Élysées, à la Philharmonie
de Paris, à la cathédrale Notre-Dame
ou encore au Théâtre du Châtelet, l’orchestre étend son rayonnement en
France et à l’étranger : tournées en
Europe ; participation à de grands festivals (Festival de Saint-Denis, Wurzburg
Mozartfest, festivals de Bucarest et
Augsbourg, etc.). Au cours des dix dernières années, l’Orchestre de chambre
de Paris s’est distingué par plus d’une
vingtaine d’enregistrements mettant en
valeur les répertoires vocal, d’oratorio,
d’orchestre de chambre et de musique
d’aujourd’hui. L’Orchestre de chambre
de Paris est porteur d’une démarche
citoyenne déclinée autour de quatre
engagements : territoire, éducation,
solidarité, insertion professionnelle, au
travers d’actions culturelles et d’une
forte présence dans le nord-est de la
métropole parisienne. Dans le domaine
de l’insertion professionnelle et de la
formation, il développe des partenariats
avec le Conservatoire de Paris (CNSMDP)
13
Altos
Serge Soufflard (solo)
Sabine Bouthinon
Anna Brugger
Aurélie Deschamps
Philippe Dussol
Claire Parruitte
BIOGRAPHIES
Violoncelles
Éric Picard (solo)
Etienne Cardoze
Benoit Grenet
Livia Stanese
Louise De Ricaud
Contrebasses
Eckhard Rudolph (solo)
Mylene Sarazin
Benjamin Thabuy
Cors
Tristan Aragau (solo)
Gilles Bertocchi
Trompettes
Pierre Désolé (solo)
Jean-Michel Ricquebourg (trompette
solo honoraire)
Timbales
Nathalie Gantiez (solo)
Clavecin
Kazuya Gunji
Piano
Simon Zaoui
Flûtes
Marina Chamot-Leguay (solo)
Bernard Chapron
Hautbois
Mathilde Lebert (solo)
Victor Grindel
Clarinettes
Florent Pujuila (solo)
Nicolas Nageotte
Bassons
Fany Maselli (solo)
Henri Roman
Concert enregistré par France Musique
14
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
01 4 4 8 4 4 4 8 4
2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R
R E T R O U V E Z L A P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
S U R F A C E B O O K , T W I T T E R E T I N S TA G R A M
R E S TA U R A N T L E B A L C O N
(PHILHARMONIE 1 - NIVEAU 6)
01 4 0 3 2 3 0 01
L ’ AT E L I E R É R I C K AY S E R ®
( P H I L H A R M O N I E 1 - R E Z - D E - PA R C )
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