Festival d`Avignon: Petit Gourdin, Grand Langhoff
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Festival d`Avignon: Petit Gourdin, Grand Langhoff
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Le Syndeac et onze autres organisations professionnelles et syndicales manifestent en ce jour de Fête Nationale pour dénoncer l’insuffisance du Plan en faveur du spectacle vivant présenté par Frédéric Mitterrand, le Ministre de la Culture : 12 millions sur trois ans, là où le Patrimoine s’en voit octroyer 100 ; une augmentation de 0, 5% de la plupart des budgets des institutions culturelles, là où l’inflation est de l’ordre de 2%, indique leur communiqué… Et pendant ce temps là, le Festival, où s’agitent quelques prétendants au Ministère de la Culture au cas où la Gauche passerait, bruisse de la venue des leaders du PS… et l’on apprend sans grande surprise , via un communiqué du Ministère de la Culture, que le contrat de Muriel Mayette, l’Administratrice de la Comédie Française depuis 2006, a été reconduit pour trois ans. Et pendant ce temps là, le Mistral souffle sur Avignon, sinon l’esprit des grands jours. Pas de quoi fouetter un chat, du moins dans le In, depuis « Jan Karski » d’Arthur Nauzyciel, « Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » de Vincent Macaigne, et « Mademoiselle Julie », avec Juliette Binoche et Nicolas Bouchaud, les trois spectacles phares , même si controversés, au mitan du festival.Sans oublier, bien sûr, "I am the Wind" de Jon Fosse, mis en scène par Patrice Chéreau, un accueil du festival. On attendait « Oncle Gourdin » de Sophie Perez et Xavier Boussiron, trublions insolents. Invités pour la première fois au « In », allaient-ils quitter le statut de la jeune compagnie intéressante pour passer dans la cour des grands ? Non. Ils ont beau eux aussi – comme Macaigne – transformer la scène en champ de bataille, quitte parfois à la balayer comme pour repartir à zéro (aux fondements du théâtre ?), le gourdin en question dans leur titre se retourne contre eux. On rit un peu au début de leur bande de lutins masqués fort laids qui balancent du haut d’une copie conforme du Cloître des Célestins un fatras de peluches, chaises, et autres objets qu’ils s’obstinent à saccager, à scier, tout en citant Claudel, Py où Pasolini, auteurs qui ont sur eux l’effet d’un somnifère. La farce hénaurme, comme dirait Jarry, s’épuise. Et on perd le fil du sortilège Odile Quirot ODILE QUIROT SUR BIBLIOBS Théâtre dans le texte JUILLET 2011 D L M M J 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 V 1 8 15 22 29 S 2 9 16 23 30 NOTES RÉCENTES Avignon, bilan et fin.. Avignon. Fous de Dieu dans la Cour d’Honneur Sans Cantat, "Des Femmes" décevantes, de Wajdi... Avignon: Jeanne Moreau, pour toujours Avignon: Pascal Rambert rallume la flamme Festival d'Avignon: le cri de Caubère, Off Festival d’Avignon : de l’aube à la nuit Festival d'Avignon: Petit Gourdin, Grand Langhoff Festival d'Avignon: Durringer, Dréville Festival d'Avignon: des lapins et des hommes À propos COMMENTAIRES RÉCENTS Second hand welders sur Audrey Tautou, poupée inconsistante chez Ibsen Laser eye surgery Ontario sur Mort d'un grand critique, Jean-Jacques Lerrant insanity workout schedule sur Lavaudant retrouve qui pousserait ces lutins à réinventer à leur façon le théâtre et d’autres jeux d’enfants. On repère là une parodie d’Anne Teresa de Keersmaker, ici celle du haut tragique vilarien. Et alors ? Cela relève du « private joke » entre initiés. Et leur théâtre saccageur et foutraque lasse, faute d’enjeu autre qu’une parodie qui tourne à vide. David Lescot est un bel auteur de théâtre, un musicien, et un universitaire fort sérieux, en témoigne son étude intitulée « Dramaturgies de la guerre ». Le temps d’un « Trente-trois tours », il est du « Sujet à Vif », petite forme coproduite par la SACD et le Festival : un auteur, un acteur est invité à travailler avec un chorégraphe, ici le congolais DeLaVallet Bidiefono. Une demiheure de grâce, en onze petits épisodes de trois minutes, tels onze chansons qui déclinent cette initiale constatation : « Combattre, c’est connaître ». L’un dit un poème de Brecht, joue de la trompette, de la guitare, l’autre se fait « corps amorphe » trois minutes magnifiques où un homme agonise au sol – ou coureur gazelle. Parfois ils luttent, à armes inégales : muscles contre ruse. C’est une confrontation ludique et enjouée entre ce qu’exprime le corps et ce que disent les mots. Une manière pudique de mettre en regard la guerre que l’un a étudiée et celle que l’autre a vécue. La guerre, ils en viennent, ces jeunes acteurs afghans du Théâtre Aftaab, une troupe née à Kaboul lors d’un stage organisé par Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil, qui les invita en résidence à la Cartoucherie de Vincennes en 2006 et en 2009 . Cette troupe vient de passer un an à l’Ensatt à Lyon, l’ex « Rue Blanche » qui fête cette année ses 70 ans, avec un livre : « L’Ecole Théâtre » (Les Solitaires Intempestifs) ; et surtout avec « Lyon Kaboul Thèbes, aller-retour », un spectacle de fin d’études qui réunit le théâtre Aftaab et les élèves de la soixante-dixième Promotion de l’Ensatt. Texte ? « Œdipe, Tyran » de Heiner Müller, d’après Sophocle et Holderlin, joué en deux temps, l’un en persan, par les jeunes afghans, l’autre en français, par les jeunes comédiens de l’Ensatt. En guise d’interlude, « Neige sur Thèbes », variation satirique et familiale signée Matthias Langhoff, grand metteur en scène suisse-allemand qui n’est pas un enfant de chœur en matière de théâtre virulent , concret, casseur d’idées reçues et de compassion trop facile. Un maitre, bien plutôt. Mathias Langhoff cosigne ce spectacle de fin d’études avec deux comédiennes : Evelyne Didi, maintes fois applaudie dans ses spectacles, et l’iranienne Shaghayegh Beheshti, qui fut des dernières créations du Soleil. On n’a pas traversé toute la nuit pour assister à l’intégrale de « Lyon Kaboul Thèbes, allerretour » qui dure de plus de quatre heures et se joue ( jusqu’au 26 juillet) sous un des chapiteaux de « Villeneuve en scène », festival en marge d’Avignon qui réunit « les théâtres en itinérance ». insanity workout schedule sur Lavaudant retrouve Shakespeare, et Françon,... insanity workout schedule sur Lavaudant retrouve Shakespeare, et Françon,... son moda sur Le tonique et beau "Mensonge" de Pippo Delbono austin dwi lawyer sur Emmanuel Demarcy-Mota, le "Rhinocéros" et le... small business marketing strategy sur Lavaudant retrouve Shakespeare, et Françon,... Deportes de Aventura sur Lavaudant retrouve Shakespeare, et Françon,... toner compatible sur Les "Ciels" plombés de Wajdi Mouawad Web Design sur Lavaudant retrouve Shakespeare, et Françon,... CATÉGORIES Avignon 2011 Blog ARCHIVES 2011-07 2011-06 2011-05 2011-04 2011-03 2011-02 2011-01 2010-12 2010-11 2010-10 Toutes les archives RECOMMANDEZ LA LECTURE DE CE BLOG EN VOTANT POUR LUI. Votez Mais le froid, le vent qui s’engouffrait ce soir-là sous la toile et faisait battre les planches de bois mal scellées du chapiteau accompagnaient magnifiquement le jeu des jeunes afghans, et la vision d’un « Œdipe, Tyran » terrien, perclus de douleur et de violence soudaine, quotidienne, familiale et tribale – on le sentait – au bout du monde, entre un brasero, un pan de mur bleu en ruines. Grand moment de dénuement âpre, de tragique intense, et concret. Œdipe, Jocaste, Laïos sont de ce territoire là, où une voix s’élève dans la nuit, où rôde un pauvre fou à la couronne de roi, où des hommes en amples manteaux veillent autour d’une demeure, où le devin qui surgit est sitôt tabassé et les combattants sitôt séparés. Ici la tragédie grecque et les tragédies contemporaines sont liées par le sang, l’âme. La flamme du théâtre, et de la transmission, brûle dans la nuit, par la grâce, le talent des jeunes acteurs… Dans l’interlude, avec chœur d’hommes en tutus, Œdipe aveugle vieillissant et radotant son passé devant ses deux fils/frères agacés, on retrouve l’iconoclastie salutaire de Langhoff, né en 1941. En repartant dans la nuit, on se disait qu’au fond, Langhoff a pas mal d’enfants, y compris immatures, qui sont dans le « In ». 18:39 Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note CAP Petite Enfance Marre des Frais Bancaires Préparez le CAP Petite Enfance pour accéder à de nombreux emplois ! Accessible dès 16 ans. » Cliquez ici Boursorama Banque: CB gratuite + 30 offerts à louverture dun compte jusqu’au 31/07 ! » Cliquez ici Bien investir en bourse ? Décodeur de mimiques Outil, conseil, formation,… tout pour réussir sur BINCK.FR. 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