Département de l`Indre

Transcription

Département de l`Indre
La population et l’emploi dans
LE DEPARTEMENT DE L'INDRE
Caractéristiques du département – Tendances 1982 - 1999
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE
Ce dossier a été réalisé par Hubert BOUQUET, chargée d’études.
Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l’O.R.F.E.
Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission
Mise en ligne le : Février 2006
Dernière mise à jour le :
2
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Sommaire
•
Présentation
……………….…………………………………………………………………………………. 4
LA POPULATION
•
•
•
•
•
•
•
La population totale
………………………………………………………………….………………………. 5
Taux d’activité, taux de chômage et taux d’emploi …………………………………………………………………6
Évolution des taux d’activité, de chômage et d’emploi
………………………………………………………. .7
Évolution de la population active …………………………………………………………………………………..8
Le niveau de diplôme de la population
………………………………………………………………....……….9
Taux de scolarisation et niveau de diplôme …………………………….…………………………………………..10
Évolution du niveau de diplôme …………………………………………………………………………………11
•
•
•
•
•
•
•
Évolution de l’emploi
………………………………………………………………………………………….13
L’emploi par secteurs d’activité économique
………………………………………………………………..14
Les secteurs d’activité économique…………………………………………………………………………………15
L’emploi par catégories socioprofessionnelles
………………………………………………………………..16
Une approche par métiers : les domaines professionnels ……………………………………………………….17
L’évolution de la situation de l’emploi
……………………………………………………….………………..18
Les déplacements quotidiens domicile – travail
…………………………………………………………….….19
L’EMPLOI
3
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Présentation
Chiffres clés
Population : 231 139 habitants
(9,5 % de la population de la région Centre)
Une diminution
population
et
population active
de
de
la
la
Situé au sud de la région Centre et
à proximité du Massif Central, le
département de l'Indre fait partie
des zones à fort déclin
démographique. Si le solde
migratoire est quasiment nul, il le doit à l'arrivée des retraités alors que les
départs des jeunes sont nombreux. Ces sorties et ces entrées concernent
toutes les zones d'emploi du département, particulièrement Argenton-surCreuse et La Châtre.
Ces évènements conduisent à une baisse de la population active, même si
la progression de l'activité féminine freine cette tendance.
Emplois au lieu de travail : 87 809
Actifs résidents : 100 587
- 88 993 en emploi
- 11 594 au chômage
Un faible niveau de diplôme
Le niveau de diplôme de la population de l'Indre est inférieur à celui de la
région. Les titulaires d'un diplôme de niveau inférieur au BAC sont plus
représentés dans le département. En revanche, les diplômés de niveau BAC
ou plus le sont beaucoup moins. De plus, l'élévation du niveau de diplôme
entre générations est moins forte dans le département qu'en région.
Très forte baisse de l'emploi entre 1982 et 1990
L'emploi a diminué durant toute la période, même si son rythme s'est
fortement ralenti entre 1990 et 1999.
Cette réduction provient d'une forte baisse de l'emploi dans l'agriculture et
dans l'industrie. En outre, le dynamisme du secteur tertiaire est plus faible
dans le département qu'en région.
En comparaison avec la région, ces transformations se sont manifestées par
une plus forte réduction des emplois "d'artisans et commerçants" et
"d'ouvriers" et, aussi, par une plus faible croissance du nombre de
"professions intermédiaires".
Une sur-représentation des agriculteurs et des ouvriers non
qualifiés et des métiers du "cuir, textile et habillement", de la
"manutention" et de "l'aide à domicile"
En 1999, l'Indre a un caractère rural très marqué : la proportion des chefs
d'exploitation agricole y est très élevée. Ce département se distingue par
une forte présence d'industries traditionnelles, du bâtiment et d'activités
tertiaires destinées aux personnes ou aux ménages.
Ce tissu économique favorise la sur-représentation de métiers industriels
comme ceux du "cuir, textile et 'habillement", de la "réparation
automobile" et du "bois et matériaux associés". Les emplois du bâtiment
occupent aussi une part plus élevée dans l'Indre qu'en région. Parmi ces
emplois industriels et du bâtiment, les ouvriers non qualifiés sont
proportionnellement plus nombreux qu'en région.
Les emplois liés aux services aux particuliers comme "l'alimentation",
"l'aide à domicile" et la "sécurité" sont proportionnellement plus nombreux
dans le département qu'en région. En outre, la sur-représentation du
domaine "transports, logistique" est liée à la forte présence des ouvriers
non qualifiés de la manutention.
Une plus faible dégradation du marché du travail entre 1990 et
1999 pour les femmes
Entre 1982 et 1999, le taux de chômage s'est accru de 3,6 points dans le
département et dans la région. Son rythme de croissance a diminué entre
1990 et 1999. Ce ralentissement se produit uniquement pour les femmes. Il
est vrai que l'emploi féminin s'est remis à croître légèrement durant cette
période alors que l'emploi masculin continue à diminuer.
4
DEPARTEMENT DE L'INDRE
La population totale
La population totale et son évolution
Zone d'emploi
Châteauroux
Argenton/-Creuse
Issoudun
La Châtre
Indre
Région Centre
1
Population
1999
117 553
49 806
34 852
28 928
231 139
2 440 329
L'Indre : moins du dixième de la population régionale
Évolution(1)
1982-1990
1990-1999
- 0,06
- 0,29
- 0,54
- 0,38
- 0,37
- 0,07
- 0,71
-0,48
- 0,29
- 0,30
0,58
0,32
Avec 231 139 habitants recensés en 1999, le département représente 22,7 % de la population de la
région Centre. La moitié des habitants l'Indre résident dans la zone d’emploi de Châteauroux.
Une population très âgée
La part des jeunes de moins de 25 ans s’élève à 25,3 % contre 29,9 % en moyenne pour la région.
La représentation des jeunes est très faible dans la zone d’emploi de la Châtre (21,9 %) En
contrepartie, les personnes âgées de 50 ans et plus sont proportionnellement très nombreuses dans
le département (41,1 % contre 34,8 % en région). Près de la moitié de la population a 50 ans ou
plus dans les zones d'Argenton-sur-Creuse (46,3 %) et de la Châtre (46,5 %). Leurs habitants sont
les plus âgés de la région (âge moyen de 46 ans contre 40 ans pour la région et 43 pour le
département). Entre 1990 et 1999, la part de la population de 50 ans ou plus a progressé de 2,5
points dans le département (+ 2,8 points en région).
Taux d’accroissement annuel moyen
La part des personnes de moins de 25 ans et de 50 ans et plus
Zone d'emploi
Part – 25 ans
Part 50 ans et plus
1990
1999
1990
1999
Châteauroux
31,4
27,3
33,9
37,5
Argenton/Creuse
26,8
23,0
44,3
46,3
Issoudun
27,9
25,0
40,5
41,3
La Châtre
25,7
21,9
44,9
46,5
Indre
29,2
25,3
38,5
41,1
Région Centre
33,5
29,9
32,0
34,8
Une forte diminution de la population
Entre 1982 et 1999, la population de l'Indre est passée de 243 000 à
231 000 soit un taux de variation annuel moyen de – 0,30 % par an
+0,44 % en région). Ce rythme de diminution est très fort : il est
quasiment stable entre les deux périodes. Châteauroux se distingue
des trois autres zones du département : alors que la baisse de la
population était faible entre 1982 et 1990, elle s'est accentuée entre
1990 et 1999. Pour les trois autres, la diminution de la population,
très forte entre 1982 et 1990, s'est atténuée entre 1990 et 1999.
Taux d'accroissement migratoire
Taux d'accroissement naturel
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argenton-sur-Creuse
Châteauroux
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argenton-sur-Creuse
Châteauroux
-0,80 -0,60 -0,40 -0,20 0,00 0,20
1982 - 1990
1990 - 1999
Source : Recensement de la population - INSEE
-0,40
-0,20
1982 - 1990
0,00
0,20
1990 - 1999
0,40
Une meilleure attractivité entre 1990 et 1999, dans les
trois zones rurales
Entre Châteauroux d'une part, Argenton-sur-Creuse, Issoudun et la
Châtre d'autre part, ces modifications contraires de l'évolution de la
population s'expliquent par les migrations. L'évolution naturelle est
négative et quasiment constante dans toutes les zones d'emploi, le
solde migratoire est négatif et se dégrade pour Châteauroux ; à
l'inverse, il est positif et s'améliore pour les trois autres zones.
5
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Taux d’activité, de chômage et d’emploi par genre
Taux d'activité des 15 – 64 ans: population
active des 15 – 6 4 ans/population totale des 15
– 64 ans.
Les taux d’activité, de chômage et d’emploi de la population
âgée de 15 à 64 ans
Zone d'emploi
Châteauroux
Argenton/Creuse
Issoudun
La Châtre
Indre
Région Centre
Taux d’activité Taux de chômage Taux d’emploi
71,5
11,8
63,1
67,5
11,8
59,5
71,3
11,5
63,1
69,5
10,0
62,5
70,4
11,5
62,3
70,4
11,5
62,2
Taux d'activité des hommes
76,2
75,7
73,2
74,4
75,1
74,0
70,0
66,0
62,0
58,0
54,0
50,0
70,0
66,0
62,0
58,0
54,0
50,0
Taux d'emploi des 15 – 64 ans : Population
active occupé des 15 – 64 ans / population
totale des 15 – 64 ans
Taux de chômage des hommes
Taux d'emploi des hommes
75,6
74,0
Taux de chômage : chômeurs / population
active
68,8
69,6
66,7
15,0
68,5
68,5
68,3
11,0
9,0
Centre
61,6
Indre
65,2
La Châtre
65,6
Issoudun
Argentonsur-Creuse
Châteauroux
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argentonsur-Creuse
Châteauroux
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argentonsur-Creuse
Châteauroux
64,3
9,5
Un taux de chômage égal
celui de la région en 1 999
15,6
15,0
14,8
13,9
15,0
74,0
66,2
8,8
7,8
12,6
70,0
66,0
62,0
11,0
57,2
56,2
58,0
56,1
55,8
56,1
51,9
54,0
7,0
50,0
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argentonsur-Creuse
Châteauroux
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argentonsur-Creuse
Châteauroux
Centre
Indre
La Châtre
Issoudun
Argentonsur-Creuse
Châteauroux
Source : Recensement de la population - INSEE
D'un niveau de 70,4 %, le taux
d'activité de l'Indre est équivalent à
celui de la région : le taux masculin
est légèrement inférieur à la
moyenne régionale (75,1 % contre
75,6 %), le taux féminin légèrement
supérieur (65,6 contre 65,2 %).
Il en est pratiquement de même pour
le taux d'emploi (62,3 % contre 62,2
% en région) Pour les hommes, le
taux est légèrement supérieur à la
moyenne régionale ; pour les
femmes, il est légèrement inférieur.
Argenton-sur-Creuse se distingue
des trois autres zones d'emploi en
raison de ses taux d'activité et
d'emploi très faibles.
Taux de chômage des femmes
Taux d'emploi des femmes
14,9
67,2
8,6
7,0
Taux d'activité des femmes
74,0
70,0
66,0
62,0
58,0
54,0
50,0
8,8
Des taux d'activité et
d'emploi
proches
des
moyennes régionales, sauf
pour Argenton-sur-Creuse
En mars 1999, le taux de chômage
de l'Indre s'élève à 11,5 %, niveau
équivalent à celui de la région.
Cependant, cette position cache des
situations très différentes suivant le
sexe : le taux masculin est le taux
départemental le plus faible de la
région (8,8 % contre 9,5 %) ; le taux
de chômage féminin est supérieur à
celui de la région (14,8 % contre
13,9%).
La zone d'emploi de la Châtre se
distingue des trois autres, en raison
de ses taux de chômage les plus
faibles dans le département.
6
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Évolution des taux d’activité, de chômage et d’emploi
Taux d'activité des hommes
taux de chômage des hommes
taux demploi des hommes
81,0
10,0
79,0
9,0
75,0
8,0
73,0
7,0
71,0
6,0
69,0
77,0
75,0
73,0
5,0
1982
1990
Indre
1998
Centre
67,0
1982
taux d'activité des femmes
1990
Indre
1998
Centre
62,0
60,0
58,0
1990
Indre
1998
56,0
54,0
52,0
50,0
1982
1990
Indre
71,0
69,0
67,0
65,0
1990
Indre
1998
Centre
1990
Indre
Centre
12,0
11,0
1982
1982
1998
taux de chômage de la population
taux d'activité de la population
1998
Centre
58,0
Centre
73,0
1990
Indre
taux demploi des femmes
15,0
14,0
13,0
12,0
11,0
10,0
64,0
1982
1982
taux de chômage des femmes
66,0
Un fort ralentissement de la
croissance
du
chômage
féminin entre 1990 et 1999
1998
Centre
taux demploi de la population
66,0
10,0
9,0
64,0
8,0
7,0
60,0
62,0
58,0
1982
1990
Indre
Source : Recensement de la population - INSEE
1998
Centre
1982
1990
Indre
1998
Centre
Entre 1982 et 1999, le taux de chômage
s'est accru au même rythme dans
l'Indre et en région Centre. Mais, en
région, l'évolution est régulière et
constante. En revanche dans le
département, la croissance plus forte
entre 1982 et 1990 s'est fortement
ralentie pour devenir plus faible durant
la deuxième période..
Ce ralentissement est uniquement le
fait du taux de chômage féminin.
Celui-ci progresse à un rythme
beaucoup moins rapide entre 1990 et
1999 dans le département qu'en région.
A l'inverse, la progression du chômage
masculin est relativement constante
dans le département.
Une forte remontée des taux
d'activité et des taux d'emploi
depuis 1990
Si, entre 1982 et 1990, la progression
du taux d'activité et la réduction du
taux d'emploi se réalisent au même
rythme en Indre et en région, les
évolutions sont plus contrastées dans le
département : plus forte baisse entre
1982 et 1990 et plus forte croissance
entre 1990 et 1999. La forte remontée
entre 1990 et 1999 est liée
principalement à la plus forte
croissance des taux d'activité et
d'emplois pour les femmes
7
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Évolution de la population active
Une forte diminution de la population active
En 1999, la population active se monte à 100 587 individus, soit 9,1 % des actifs de
la région. Elle diminue de - 0,39 % par an entre 1982 et 1990 et de - 0,22 % par an
entre 1990 et 1999, soit une amélioration de 0,17 point.
influence sur la variation de la population active est devenue quasiment neutre entre
1990 et 1999 (-0,01 point par an).
En revanche, le remplacement des générations, seul facteur positif dans l'évolution de
la population active jusqu'en 1999, a vu son influence se réduire fortement (+ 0,38
point par an entre 1982 et 1990 ; +0,11 point par an entre 1990 et 1999).
Un remplacement des générations de moins en moins important
et une amélioration des taux d'activité
Un vieillissement de la population active
Le déficit du solde migratoire des actifs explique, à lui seul, la baisse de la
population active. Son impact est resté constant durant les deux périodes
intercensitaires.
L'évolution des taux d'activité par âge explique l'amélioration observée entre les
deux périodes. De fortement négative entre 1982 et 1990 (- 0,44 point par an), son
Entre 1990 et 1999, la pyramide des âges s'étoffe entre 45 et 54 ans avec l'arrivée à
ces âges des générations nombreuses de l'après – guerre. En revanche, elle se rétrécit
dans la tranche d'âge des moins de 25 ans, du fait de l'entrée dans la vie active des
générations moins nombreuses de l'après baby-boom, nées après 1972 Ce
rétrécissement est aussi accentué par la baisse des taux d'activité due à la prolongation
de la scolarité.
LA POPULATION ACTIVE PAR AGE en 1990 et 1999
Les composantes d'évolution de la population active
(taux de croissance annuel moyen)
65 et +
60-64
Indre
Centre
55-59
50-54
Indre
Centre
45-49
40-44
35-39
Indre
Centre
30-34
25-29
Indre
Centre
20-24
15-19
9000
4000
hommes 90
femmes 90
1000
hommes 99
Evolution totale
82-90
90-99
-0,39
-0,22
0,56
0,48
Génération
82-90
90-99
0,38
0,11
0,77
0,58
Migrations
82-90
90-99
-0,33
-0,33
0,12
-0,08
Flexion d'activité
82-90
90-99
-0,44
-0,01
-0,33
-0,02
Effet génération : influence de
l'évolution naturelle de la
population sur la population
active (arrivée des jeunes sur le
marché du travail, départs à la
retraite)
Effet migrations : Influence
des migrations d'actifs sur
l'évolution de la population
active
Effet flexion d'activité :
influence des modifications du
comportement des individus vis
à vis du travail sur l'évolution
de la population active :
progression de l'activité des
femmes, prolongation de la
scolarité, …
6000
femmes 99
Source : Recensement de la population - INSEE
8
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Le niveau de diplôme de la population
Le niveau de diplôme de la population le plus faible de la
région
En fonction du niveau de diplôme, la population de la région Centre se
décompose en trois grands groupes d'importance semblable :
1. la population sans diplôme ou titulaire au mieux d'un CEP ou d'un BEP
(35,3 %);
2. les titulaires d'un CAP ou d'un BEP (33,2 %) ;
3. les titulaires d'un baccalauréat ou plus (31,4 %).
Un niveau de diplôme plus élevé dans la zone de Châteauroux
La zone de Châteauroux se distingue des trois autres zones d'emploi du département
(Argenton-sur-Creuse, Issoudun et la Châtre). La part des non diplômes ou des titulaires
des CEP ou BEPC et du CAP ou du BEP est plus faible que celle observée dans les autres
zones. A l'inverse, la proportion des diplômés du niveau baccalauréat ou plus est plus
élevée.
Parmi les autres zones, Argenton a la part la plus élevée pour les non diplômés et les
titulaires du CEP ou du BEPC, Issoudun pour les titulaires du CAP ou du BEP et La
Châtre pour les titulaires du baccalauréat.
Dans le département de l'Indre, les non diplômés et les titulaires du CEP ou du
BEPC représentent une part supérieure (38,6 %). Les diplômés de niveau CAP
ou BEP sont proportionnellement plus nombreux (35,4 %). Ces surreprésentations se font au détriment du troisième groupe (baccalauréat ou +)
qui totalise 26,0 % de la population ; cette sous-représentation est
principalement le fait des diplômés de niveau supérieur à BAC + 2 (5,5 %
contre 8,0 % en région).
Répartition de la population de 15 - 59 ans par niveau de diplôme
dans le Cher et le Centre
40,0
Répartition de la population de 15 - 59 ans par niveau de diplôme
dans les zones du Cher
38,6
35,3
35,4
38,9
40,0
33,2
37,2
39,1
36,5
30,0
30,0
20,0
20,0
12,4 13,5
8,1
10,0
37,8
34,2
11,5
9,9
5,5
8,0
10,0
7,7
12,3
12,9
40,2
36,4
11,9
8,8
6,8
7,8
4,7
6,2 4,7
4,3
0,0
0,0
Ss diplôme, CEP,
BEPC
CAP, BEP
BAC, BP
Indre
Centre
BAC + 2
Dipl. sup.
Ss diplôme, CEP,
BEPC
CAP, BEP
Châteauroux
BAC, BP
Argenton-sur-Creuse
BAC + 2
Issoudun
Dipl. sup.
La Châtre
Source : Recensement de la population - INSEE
9
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Taux de scolarisation et niveau de diplôme par sexe
Niveau de diplôme : différence sensible entre les hommes et les
femmes
Un taux de scolarisation inférieur à la moyenne régionale
Dans l'Indre, 38,3 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont scolarisés. Le taux de
scolarisation de ce département est nettement inférieur à la moyenne régionale.
(43,4 %) ; il recouvre des différences entre les quatre zones d'emplois. Comme le
montre le graphique ci-dessous, le niveau de scolarisation est plus élevé que celui
du département pour les zones de Châteauroux et d'Issoudun ; il est plus faible
dans celles d'Argenton sur-Creuse et de la Châtre : les écarts se creusent de 19 à
22 ans.
Le plus faible niveau de diplôme de la population de l'Indre concerne aussi bien
les hommes que les femmes.
La différence entre les sexes se distribue de manière semblable dans le
département et la région : plus forte part de non diplômés et de titulaires d'un
CEP ou d'un BEPC, de diplômés d'un niveau Bac ou équivalent et de diplômés
d'un niveau BAC + 2 parmi les femmes ; part beaucoup plus élevée de titulaires
d'un CAP ou d'un BEP et légèrement plus forte de diplômés d'un niveau
supérieur à BAC + 2 parmi les hommes.
Les différences entre les hommes et les femmes sont beaucoup plus sensibles
dans le département qu'en région. Elles concernent les titulaires d'au plus le
BEPC (7,9 points au bénéfice des femmes contre 6,8 points en région) et les
diplômés d'un CAP ou d'un BEP (13,1 points de différence au bénéfice des
hommes contre 11,5 points).
Taux de scolarisation en 1999
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
90,0
80,0
70,0
60,0
50,0
40,0
30,0
20,0
10,0
0,0
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Argento n-s ur-Creus e
Is s o udun
La Châtre
Le niveau de diplôme des femmes de 15 - 59 ans
Le niveau de diplôme des hommes de 15 - 59 ans
100,0
Châteauro ux
CEP : Certificat d'études primaires
BEPC : brevet d'études du premier cycle, appelé aujourd'hui brevet des collèges
CAP, BEP ; certificat d'aptitude professionnelle, brevet d'études
professionnelles
BAC, BP : baccalauréat, brevet professionnel
Indre
Centre
41,7
34,8
38,9
32,0
11,4 12,4
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
Indre Centre
6,6 8,3
BAC + 2
5,5
8,3
supérieur à BAC
+2
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
42,7
38,8
28,7 27,4
13,5 14,6
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
9,7 11,5
BAC + 2
5,4 7,7
supérieur à BAC
+2
Indre Centre
Source : Recensement de la population - INSEE
10
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Évolution du niveau de diplôme par sexe
Une progression du niveau de diplôme plus orientée vers le Une plus forte progression du niveau de formation pour les
niveau baccalauréat
femmes
La comparaison entre le niveau de diplôme des 25 – 29 ans et celui des 30 – 59
ans montre une progression du niveau de formation entre les anciennes
générations (30 – 59 ans) et les nouvelles (25 – 29 ans). L'évolution intervient
entre les non-diplômés et les titulaires d'au plus le CAP ou le BEP dont la part
diminue d'une part, et les titulaires d'un diplôme de niveau baccalauréat ou plus
dont la part augmente d'autre part.
La comparaison avec la région Centre indique que ce progrès est plus faible dans
le département : il a plus bénéficié aux titulaires du baccalauréat (+ 8,8 points
contre + 7,7 points en région). En revanche, la progression de la part des diplômés
de niveau supérieur à Bac + 2 est beaucoup plus faible (+ 4,0 points contre + 5,6
points en région). Nous remarquons en outre que la part des titulaires d'un CAP ou
d'un BEP a moins diminué dans le département qu'en région.
Population : différence de niveau de diplôme
entre les 25 - 29 ans et les 30 - 59 ans
15,0
10,0
5,0
0,0
-5,0
-10,0
-15,0
-20,0
-25,0
8,8
7,7
8,3
8,1
5,6
-4,3
-17,6 -17,0
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
Indre
BAC - BP
BAC + 2
La mesure de l'évolution du niveau de diplôme
Afin de mesurer l'évolution du niveau de diplôme, en l'absence de données du
recensement sur la formation en 1982 et 1990, nous utilisons un indicateur
substitutif permettent d'approcher cette évolution : la comparaison de deux classes
d'âge ; les 25 – 29 ans et les 30 – 59 ans. Le choix de la classe d'âge 25 – 29 ans
est justifié par le fait que la totalité des jeunes (96 %) de cette classe n'est plus
scolarisée en 1999.
Femmes : différence de niveau de diplôme
entre les 25 - 29 ans et les 30 - 59 ans
Hommes : différence de niveau de diplôme
entre les 25 - 29 ans et les 30 - 59 ans
4,0
-3,6
La progression du niveau de formation est plus élevée parmi les femmes que
parmi les hommes. La part des titulaires d'un diplôme de niveau égal ou supérieur
au baccalauréat a augmenté de 25,6 points parmi les femmes et de seulement 17,0
points parmi les hommes. La progression de la part des diplômés de niveau
supérieur à BAC + 2 s'élève à 6,4 points pour les femmes et n'atteint que 1,7
points pour les hommes. La part des non diplômés et des titulaires d'un CEP ou
d'un BEPC baisse de 23,8 points entre la génération 30 – 59 ans et la génération
25 – 29 ans pour les femmes et de 11,5 points pour les hommes.
15,0
10,0
5,0
0,0
-5,0
-10,0
-15,0
-20,0
-25,0
supérieur à
BAC + 2
Centre
8,0
7,7
7,3
7,3
1,7
-5,5
-11,5
2,6
-6,0
-11,7
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
Indre
BAC - BP
Centre
BAC + 2
supérieur à
BAC + 2
15,0
10,0
5,0
0,0
-5,0
-10,0
-15,0
-20,0
-25,0
9,7
-1,8
-23,8
7,8
9,5
8,9
6,4
8,6
-2,8
-22,4
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
Indre
BAC - BP
BAC + 2
supérieur à
BAC + 2
Centre
Source : Recensement de la population - INSEE
11
DEPARTEMENT DE L'INDRE
12
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Évolution de l’emploi
Une forte diminution qui ralentit entre 1990 et 1999
Une quasi-stabilité de l'emploi des femmes et une forte
diminution de l'emploi masculin
En mars 1999, l'Indre comptabilise 87 809 emplois : elle représente moins d'un
emploi sur dix (9,3 %). La zone de Châteauroux en totalise 50 536, soit 57,6 %
des emplois du département.
De 1982 à 1999, l'emploi a diminué de - 0,49 % par an alors qu'il a augmenté de
0,23 % en région. Entre les périodes 1982 – 1990 et 1990 – 1999, le rythme de
diminution se réduit ; il passe de – 0,77 % à – 0,24 % par an.
Entre 1982 et 1999, la baisse de l'emploi concerne essentiellement les hommes.
Leur nombre passe de 56 5244 à 48 503, soit une diminution de 8 021 actifs. Les
emplois féminins passent de 38 980 en 1982 à 39 306 en 1999, soit une faible
augmentation de 326 actives ; ils n'augmentent que dans la zone de Châteauroux
de 1982 à 1999 et dans celle d'Issoudun de 1990 à 1999. Par contre, ils diminuent
dans celles d'Argenton–sur-Creuse et de la Châtre
La part des femmes dans l'emploi total passe ainsi de 41,0 % en 1982 à 46,1 % en
1999.
Nous remarquons que l'emploi féminin ne s'accroît qu'à partir de 1990 dans le
département : il n'a augmenté que de 0,8 % antre 1982 et 1999 (+ 15,3 % en
région). La baisse de l'emploi masculin est beaucoup plus forte dans le
département (- 14,2 % contre – 3,8 % sur toute la période 1982 -1990)
Une reprise de la croissance de l'emploi dans la zone de
Châteauroux, entre 1990 et 1999
Ce ralentissement est lié principalement à la nouvelle croissance de l'emploi dans
la zone de Châteauroux (- 0,45 % par an entre 1982 et 1990, + 0,10 % par an entre
1990 et 1999) et au fort ralentissement de la baisse de l'emploi dans celle de la
Châtre. Dans les zones d'Argenton-sur-creuse et d'Issoudun, la baisse de l'emploi a
fléchi aussi.
L’emploi en Indre et Loire
Zone d'emploi
Emplois en 1999
Châteauroux
50 536
Argenton/Creuse
16 020
Issoudun
12 474
La Châtre
8 779
Indre
87 809
Région Centre
940 473
0,28
0,18
Ce nt r e
- 0,24
Indr e
La Châ t r e
- 1,18
- 2,09
1982 1990 1999
Hommes 56 524 50 873 48 503
Femmes 38 980 38 877 39 306
Ensemble 95 504 89 750 87 809
- 0,68
- 1,06
0,10
Châ t e a ur oux
- 2,50
97,0
93,0
- 0,35
- 0,58
Ar ge nt on- sur - Cr e use
- 0,45
- 2,00
- 1,50
1982 - 1990
- 1,00
- 0,50
1990 - 1999
113,0
109,0
105,0
101,0
- 0,77
Issoudun
L’emploi en 1999 et son évolution 1982 – 1999
Emploi par sexe en 1982, 1990 et 1999 :
Comparaison Loir et Cher - Centre
Evolution de l'emploi
89,0
85,0
1982
0,00
0,50
1990
1998
Hommes Indre
Femmes Indre
Hommes Centre
Femmes Centre
Source : Recensement de la population - INSEE
13
DEPARTEMENT DE L'INDRE
L’emploi par secteurs d’activité économique
Une plus forte présence de l'agriculture au détriment du secteur Des industries traditionnelles
tertiaire
représentées dans le département
Le tissu économique de l'Indre et Loire se différencie de celui de la région par une
plus forte représentation de l'agriculture (8,1 % des emplois contre 5,2 % en
région Centre). L'industrie et le bâtiment occupent une place semblable dans le
département et la région (respectivement 21,7 % contre 22,2 % en région et 6,5 %
contre 6,4 %). En revanche, la place du secteur tertiaire est plus faible (63,7 %
contre 66,2 %).
Administration et activités de proximité : des secteurs tertiaires
sur-représentés
Dans le tertiaire, les deux secteurs de l'administration ("administration publique",
"activités associatives ou extraterritoriales") ou des secteurs dont l'activité
principale est destinée aux personnes ("commerce et réparation automobile",
"services personnels et domestiques", "santé et action sociale") représentent une
part plus grande des emplois dans le département qu'en région (29,4 % des
emplois contre 27,3 %). En revanche la plupart des services aux entreprises
("conseils et assistances", "services opérationnels", "recherche et développement)
et les "activités immobilières") sont nettement sous-représentés (6,7 % des
emplois contre 9,5 % en région).
Structure des emplois par grands secteurs en 1999
70,0
63 ,7
66 ,2
60,0
Entre les périodes 1982 - 1990 et 1990 – 1999, nous observons une accélération
de la croissance de l'emploi dans le tertiaire et un ralentissement de la diminution
de l'emploi dans l'agriculture. Dans l'industrie, la baisse de l'emploi s'intensifie.
Entre 1990 et 1999, ces évolutions sont fortement défavorables au département :
la croissance du tertiaire est moins élevée qu'en région et les baisses de l'emploi
dans l'industrie et l'agriculture sont plus fortes.
-2,07
22 ,2
20,0
10,0
-1,68
-1,56
Bâtiment
2 1,7
6,5
5,2
1,33
0,68
6,4
0,0
Agriculture
Industrie
Bâtiment
Indre
Tertiaire
Centre
Source : Recensement de la population - INSEE
-6,0
-5,0
-4,0
-3,0
-2,0
- 2,13
-1,0
1990 - 1999
- 1,68
1,76
T ertiaire
1,33
0,28
Ensemble
-0,24
-0,77
Ensemble
- 1,79
- 2,07
Bâtiment
T ertiaire
8,1
-3,35
-4,16
Industrie
-1,22
40,0
30,0
1990 - 1999 : é volution de l'e mploi par se cte urs
d'activité dans L'indre e t la ré gion Ce ntre
Agriculture
Industrie
fortement
Entre 1990 et 1999, une forte accélération de la baisse de
l'emploi industriel et une plus grande croissance dans le tertiaire
-4,16
-4,87
50,0
anciennes,
L'Indre se caractérise par une représentation beaucoup plus forte des industries du
textile et de l'habillement (4,7 % des emplois contre 1,2 % en région). Les
"industries des produits minéraux", celles du "bois et du papier", la "métallurgie et
la transformation des métaux", "la construction navale, aéronautique et
ferroviaire" et les "industries agricoles et alimentaires" occupent aussi une part
plus élevée dans le département (9,7 % des emplois contre 7,2 % en région). A
l'inverse, les secteurs "chimie, caoutchouc et plastiques", "industrie automobile",
"pharmacie, parfumerie, entretien" et "industries des composants électriques et
électroniques" sont nettement sous-représentés en Indre.
Evolution de l'emploi par secteurs d'activité
dans le département de l'Indre
Agriculture
ou
0,0
1,0
1982 - 1990
2,0
-5,00
- 0,24
-4,00
-3,00
-2,00
Indre
-1,00
0,00
1,00
2,00
Centre
14
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Les secteurs d'activité économique
Le poids des secteurs tertiaires dans l'emploi total en
1999
Santé, action sociale
Administration
publique
Commerce de détail,
réparations
Education
Services
opérationnels
Transports
10,1
12,0
11,7
11,2
6,6
6,6
6,5
6,8
3,9
Hôtels et restaurants
Services personnels
et domestiques
Conseils et
assistances
Activités financières
Commerce et
réparation
Postes et
télécommunications
Activités
associatives et extra
Autres activités
tertiaires
0,0
2,0
4,0
Habillement, cuir
3,6
0,9
Métallurgie et trans-formation des
métaux
2,5
Industries agricoles et alimentaires
3,0
2,6
2,0
Equipements mécaniques
4,8
3,6
3,9
3,1
3,6
2,7
2,9
2,4
2,3
2,2
3,3
2,2
2,5
2,2
2,0
2,0
2,0
1,6
1,1
1,5
2,4
Commerce de gros
Le poids des secteurs industriels dans l'emploi total
en 1999
Produits minéraux
0,9
1,2
Bois et papier
1,2
0,9
0,8
1,1
Construction navale, aéronautique et
ferroviaire
0,6
0,4
2,0
Autres industries
Indre
Centre
12,0
2,2
1,1
0,3
Equipements électriques et électroniques
10,0
1,5
Chimie, caoutchouc et plastiques
Textile
8,0
2,7
1,4
1,4
Equipements du foyer
6,0
3,5
0,0
1,0
2,0
6,4
3,0
Indre
4,0
5,0
6,0
Centre
Source : Recensement de la population - INSEE
15
DEPARTEMENT DE L'INDRE
L’emploi par catégorie socioprofessionnelle
Une forte sur-représentation des agriculteurs exploitants et des
ouvriers
2.
Les catégories socioprofessionnelles "agriculteurs exploitants" et "ouvriers"
représentent 39,2 % des emplois en Indre et 33,8 % en région Centre. La surreprésentation ouvrière est uniquement le fait des non qualifiés. Les "employés" et
les "artisans, commerçants et chefs d'entreprises ", aussi, occupent une part plus
forte des emplois dans le département (36,1 % contre 35,0 % en région). En
revanche les "cadres supérieurs et professions intellectuelles supérieures" et les
"professions intermédiaires"sont faiblement présents dans ce département (24,7 %
des emplois contre 31,1 % en région).
Un faible dynamisme des "cadres et professions intellectuelles
supérieures" et des "professions intermédiaires"
1990 – 1990 : une croissance plus faible pour les cadres et plus
forte pour les professions intermédiaires et les employés
Entre 1990 et 1999, le département de l'Indre se distingue de la région par une
moindre croissance des effectifs parmi les cadres et professions intellectuelles
supérieurs et parmi les professions intermédiaires. Les "artisans, commerçants et
chefs d'entreprises", quant à eux ont vu leur nombre diminuer plus fortement dans
le département. Les autres catégories socioprofessionnelles connaissent des
évolutions semblables dans le département et la région.
Sur l'ensemble de la période1982 – 1999, deux tendances de fond existent :
1. Une diminution des emplois "d'agriculteurs exploitants", "d'artisans,
commerçants et chefs d'entreprise" et "d'ouvriers"; elle est relativement
constante pour ces trois groupes d'emplois.
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle
40,0
35,0
30,0
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
0,0
32,9
29,1 28,6
30,5
21,4
17,7
9,8
7,0 6,4
6,3
7,0
3,4
Cadres et Professions Employés
Agriculteurs Artisans,
exploitants commerçants professions intermédiaires
et chefs intellectuelles
d'entreprise supérieures
Indre Centre
Une progression des emplois de "cadres et professions intellectuelles
supérieures", de "professions intermédiaires" et "d'employés" Elle s'est accrue
pour les "employés" (+ 0,85 % par an entre 1982 et 1990 contre + 1,60 % par
an entre 1990 et 1999) et les professions intermédiaires. ( + 0,66 % par an
contre + 1,88 % par an) En revanche, elle s'est fortement ralentie pour les
"cadres et professions intellectuelles supérieures" ( 3,83 % par an contre
+ 1,25 % par an).
1990 - 1999 : évolution de l'emploi par catégories
socioprofessionnelles dans L'Indre et Loire et en
région Centre
Evolution de l'emploi par catégories
socioprofessionnelles
dans l'Indre et Loire
Agriculteurs explo itants
Artis ans , co mmerçants et chefs
d'entrepris e
Cadres et pro fes s io ns intellectuelles
s upérieurs
P ro fes s io ns intermédiaires
-2,72
-2,19
1,25
1,88
-6,0
-4,0
-2,0
1,25
0,0
2,0
4,0
6,0
Indr e
Centr e
1,86
2,33
1,88
1,55
1,60
-1,22
-1,23
Ens emble
-0,24
-0,77
Ens emble
-1,85
-2,72
Ouvriers
-1,23
-1,22
19 9 0 - 19 9 9
-5,08
-5,00
Emplo yés
1,60
0,85
Ouvriers
19 8 2 - 19 9 0
3,83
0,66
Emplo yés
Ouvriers
Agriculteurs explo itants
Artis ans , co mmerçants et chefs
d'entrepris e
Cadres et pro fes s io ns intellectuelles
s upérieures
P ro fes s io ns intermédiaires
-5,00
-4,97
0,28
-0,24
-6,0
-4,0
-2,0
0,0
2,0
Source : Recensement de la population - INSEE
16
DEPARTEMENT DE L'INDRE
Une approche par métiers : les domaines professionnels
Forte présence des métiers de "l'agriculture" et du Cuir, textile
et habillement"
Part des domaines professionnels
dans l'Indre et en région Centre (%)
15,6
Administration, gestion, finances
7,9
Commerce, vente
Propreté, sécurité et autres services
aux collectivités
T ransports, logistique
Services sociaux, autres services aux
particuliers
T ravail des métaux, mécanique
8,1
8,4
5,9
6,8
En outre, parmi les métiers industriels, les domaines "bois et matériaux associés"
(1,7 % des emplois contre 1,3 % en région) et "réparation automobile" (1,1 %
contre 1,0 %) sont mieux représentés dans le département. Ce n'est pas le cas des
emplois du "travail des métaux, mécanique", de "l'électricité et de l'électronique"
et des "industries de transformations". Les emplois du bâtiment occupent aussi
une place plus forte en Indre qu'en région (6,8 % contre 6,2 %).
4,9
Formation, recherche
5,4
Santé
4,5
Industrie de transformation
8,3
Agriculture
Electricité, électronique
2,4
Hôtellerie, restauration
2,2
autres
2,1
Alimentation
2,0
La manutention de faible qualification, l'assistance aux
ménages et l'alimentation, des métiers du tertiaire surreprésentés
1,7
Bois et matériaux associés
3,5
Cuir, textile, habillement
Réparation automobile
1,1
Industries graphiquues
0,7
Arts et spectacles, communication
0,5
0,0
Indre
"Bois et matériaux associés", "réparation automobile" et
"bâtiment, travaux publics"
8,0
Bâtiment, travaux publics
5,0
.
Les métiers de l'agriculture représentent 8,3 % des emplois exercés dans le
département et seulement 5,4 % en région, soit un écart 2,9 points. Cette surreprésentation est uniquement le fait des agriculteurs et éleveurs (7,2 % en Indre
contre 3,7 % en région).
Les métiers du "cuir, textile et de l'habillement" sont aussi une forte
caractéristique du département : ils regroupent 3,5 % des emplois, soit trois fois
la part qu'ils occupent en région (1,1 % des emplois).
10,0
Région Centre
Source : Recensement de la population - INSEE
15,0
L'Indre se distingue du Centre par une sous-représentation des métiers tertiaires :
ils couvrent 65,1 % des emplois dans le département contre 68,3 % en région.
cependant trois domaines ressortent :
1. "transports et logistique" (8,4 % des emplois contre 8,0 % en région) : cette
sur-représentation est liée à la forte présence des ouvriers non qualifiés de la
manutention (3,4 % contre 2,4 %),
2. "services sociaux, autres services aux particuliers" (8,0 % contre 7,3 %) :
dans ce domaine, ce sont les employés de maison et les assistants maternels
qui expliquent cette plus forte présence (5,0 % contre 4,1 %),
3. "alimentation" (2,0 % contre 1,8 %).
Dans le domaine "propreté, sécurité, autres services aux collectivités", la famille
professionnelle "armée, police, pompiers" rassemble 2,2 % des emplois dans le
département et 1,9 % en région.
En revanche, "l'administration, la gestion et les finances", la "formation et la
recherche" sont nettement sous-représentés dans le département.
17
DEPARTEMENT DE L'INDRE
L’évolution de la situation de l’emploi
Une baisse de la population active qui ralentit la croissance du
chômage entre 1990 et 1999
Evolution des composantes du marché de l'emploi
dans l'Indre
-0,24
Emploi (lieu de travail)
-0,77
1,17
Actifs au chômage
2,80
-0,39
Actifs résidents en emploi-0,70
Population active
-0,22
-0,39
-1,0
0,0
1,0
2,0
T aux de croissance annuel moyen
1982 - 1990
3,0
Entre 1990 et 1999, une diminution du déficit (solde négatif) des
déplacements domicile travail
1990 - 1999
Les composantes du marché du travail dans le département du Loiret
Population active
Population active en emploi
Actifs au chômage
Emploi au lieu de travail
1982
105 913
97 543
8 370
95 504
1990
102 620
92 183
10 437
89 750
Entre 1982 et 1999, la population active diminue de 5 326 personnes et le nombre des
actifs résidents en emploi de 8 550 personnes. Le marché du travail s'est dégradé avec
une augmentation de 3 224 chômeurs. Cette dégradation s'est fortement réduite entre
les deux périodes intercensitaires. En effet, le taux de croissance annuel moyen du
chômage passe de + 2,80 % entre 1982 et 1990 à + 1,17 % entre 1990 et 1999. Cette
amélioration est essentiellement le fait de l'évolution du nombre des actifs résidents
en emploi ; la baisse du nombre des actifs occupés a plus fortement ralenti que celle
de la population active. Elle est passée de – 0,70 % par an entre 1982 et 1990 à
– 0,39 % par an entre 1990 et 1999, soit une amélioration de –0,31 point. En
revanche, le rythme de réduction de la population active qui est toujours inférieur à
celui de la population active en emploi s'est beaucoup moins contracté.
1999
100 587
88 993
11 594
87 809
En 1982, le département comptait 95 504 emplois et 97 543 actifs résidents en
emploi, soit une différence au bénéfice des actifs résidents en emploi de 2 039,
indication d'un solde négatif des déplacements domicile-travail entre le département
de l'Indre et l'extérieur. Ce déficit n'est que de – 1 134 actifs en 1999. Cette
amélioration du solde des déplacements domicile travail ne s'est réalisée qu'entre
1990 et 1999, période où la baisse de l'emploi est moins forte que celle de la
population active en emploi.. Elle ne concerne que la zone de Châteauroux où le solde
positif s'est accru et celle d'Issoudun où le solde négatif a diminué. En revanche, le
déficit des déplacements domicile-travail s'est accru dans les zones d'Argenton-surCreuse et de la Châtre.
Source : Recensement de la population - INSEE
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DEPARTEMENT DE L'INDRE
Les déplacements quotidiens domicile - travail
Les déplacements domicile – travail entre L'Indre et Loire, les autres départements de la région Centre
et les autres régions
Origines ou destination
Région Centre
Cher
Loir et Cher
Indre et loire
Loiret
Eure et Loir
Autres régions
Limousin
Ile de France
Poitou Charentes
Autres
Ensemble
Entrées
3 143
1 646
621
760
94
22
2 188
936
160
510
582
5 331
Départs
Solde
3 804
1 585
1 390
623
178
28
2 462
479
815
352
816
6 266
-661
61
-769
137
-84
-6
-274
457
-655
158
-234
-935
Sorties vers
Châteauroux Argenton-sur- Issoudun
La Châtre
Entrées en Châteauroux
625
1 106
342
provenance Argenton-sur1 954
59
233
de Issoudun
1 657
33
66
La Châtre
1 752
326
201
Source : Recensement de la population - INSEE
Une faible intensité des déplacements domicile travail
Le taux d'entrée (entrées rapportées aux emplois) et le taux de sortie
(sorties rapportées aux actifs résidents en emploi) atteignent les
pourcentages de 6,1 % et 7.0 %. Leurs niveaux sont les plus faibles de la
région après l'Indre et Loire
88 993
actifs occupés
résidents dans
l'Indre
6 266
résidents
travaillent en
dehors du
département
82 727
résidents
travaillent dans le
département
5 331
Non-résidents
travaillent dans
le département
88 058
emplois dans
l'Indre et Loire
Plus du quart des déplacements domicile-travail avec le
département du Cher
En mars 1999, 5 331 actifs entrent dans le département pour travailler et
6 266 en sortent. 27,9 % des échanges se font avec le Cher, 17,3 % avec
le Loir et Cher. Ils sont nombreux, aussi, avec le département de l'Indre et
Loire et la région Limousin
Un solde négatif élevé avec le Loir et Cher et la région Ile
de France
Si le solde des déplacements domicile-travail est négatif (- 935), c'est en
raison de ces échanges avec le Loir et Cher (- 769) et avec la région Ile
de France (- 655). En revanche, le solde est positif avec la région
Limousin (+ 457) et avec l'Indre et Loir (+ 137) et la région PoitouCharentes (+158).
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