Communauté d`Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) Diagnostic
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Communauté d`Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) Diagnostic
Impasse du Jura 01 800 Charnoz sur Ain Tél. : 04 74 46 38 00 Fax : 04 74 46 38 07 www.ocalia.fr Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) Diagnostic et étude pour la réalisation d’un schéma d’aménagement numérique sur le territoire de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Sources : • • • • • • • • Diagnostic stratégique du territoire du grand Ajaccio (CDI, 2004), Contrat d’agglomération 2005/2006, Diagnostic local partagé du Pays ajaccien (2008), PLH CAPA (novembre 2006), PDU (2006), Note relative à la politique de développement économique de l’agglomération du pays Ajaccien Enquête téléphonique sur les équipements, les usages et les besoins en matière de TIC réalisée en 2008 Interview des acteurs suivants (octobre 2008) : 1. Michel Mattei, Directeur Immobilier et Moyens 2. Jean Marc Roscigni, DGS 3. Simon Renucci, Président de la CAPA (présent une dizaine de minutes à la fin de la présentation) 4. Ange‐Pascal Minicconi, 1er Vice‐président 5. Marie‐Laurence SOTTY, Vice‐présidente déléguée au développement économique 6. Alexandra Folacci (DG adjoint en charge du pôle ressources) 7. François Pietri, ingénieur Système d’information MITIC 8. Jean André Gianecchini, Directeur informatique et réseaux pour la ville d’Ajaccio 9. Martine Biaggi, directrice de la mission locale 10. Vanina Pieri, Chef du service développement social local de la CAPA 11. Franck Bartoli, Directeur Habitat et Politique de la ville 12. Sylviane Dominati, adjointe à M. Bartoli 13. Claudine Filippi, Directrice régionale de l’ACSé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) 14. Jean Toussaint Casanova, Directeur Finances et Contrôle de Gestion 15. Audrey Paoletti, Directeur développement économique 16. Danièle Hyvernaud, Directeur des Ressources Humaines et des Relations Sociales 17. Stéphane Lecomte, chargé de mission aménagement et prospective 18. Laurence Pinelli, chargée de mission SIG à la CTC 19. Virginie Giannechini, DSI CG2A 20. Elisabeth Bernard, chargée de mission SIG au CG2A 21. Laurence Pinelli, chargée de mission SIG à la CTC 22. Patrick Thomas‐Pantalacci, DIREN 23. Pierre Ange Martos, DIREN 24. Stéphane Carles, OEC 25. Jean Castelli, OEC 26. Sylviane Dominati, directrice adjointe habitat et politique de la ville 27. Etienne Py, Directeur eau et assainissement 28. Nicolas Antoniotti, Conseiller municipal pour la commune de Cuttoli Corticchiato 29. Paul Antoine Luciani, 1er adjoint au maire d’Ajaccio 30. Thierry Mazel, Directeur du bureau d’étude pour la ville d’Ajaccio 31. Patricia Ojéda, adjointe administrative pour la commune de Villanova 32. Joseph Ambrosini, adjoint au maire de Sarrola Carcopino 33. Jean Louis Orlandetti, Directeur de la communication (CAPA) 34. 35. 36. 37. 38. Mario Zannier, webmaster à l’Office de Tourisme d’Ajaccio (OMT) Alexandre de Lanfranchi, Directeur de l’OMT Emmanuel Pierre, Directeur de l’incubateur de Corse (ADEC) Gilles Massini, chargé de mission TIC au SGAC Marie Moretti, Vice présidente de la FEDETICC Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 39. Antoine Paolini, responsable du service développement à l’ATC (Agence de Tourisme de la Corse) 40. Serge Mari, responsable des politiques territoriales (ATC) 41. Sonia Sdiri, chargée des aides aux entreprises et de la filière TIC au sein de l’agence de développement de la Corse (ADEC) 42. Olivier Andreani, Directeur Transports et Mobilité à la CAPA 43. Patricia Richard Colombani, réseau télésecrétaires 44. M. Linza, DGA du pôle action sociale (ville d’Ajaccio) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Sommaire I. Préambule _________________________________________________ 5 1.1. La commande de la CAPA et les objectifs de l’étude __________________________ 5 1.2. Rappels méthodologiques _______________________________________________ 5 II. Synthèse des opportunités d’actions identifiées ___________________ 7 2.1. Les actions possibles en faveur des services aux populations __________________ 7 2.2. Les actions possibles en matière d’emploi et de développement économique ____ 9 2.3. Les actions possibles en faveur de l’animation territoriale ____________________ 13 III. Vers la mise en œuvre d’une démarche TIC réussie ________________ 16 IV. Les actions structurantes à conduire prioritairement ______________ 19 4.1. Développer des pôles de services décentralisés ____________________________ 20 4.2. En route vers les transports intelligents…__________________________________ 28 4.3. Déployer un réseau de visioconférence ___________________________________ 34 4.4. Optimiser la GPEC _____________________________________________________ 40 4.5. Promouvoir les usages numériques auprès des entreprises du territoire ________ 44 4.6. Optimiser la web-communication intercommunale _________________________ 48 V. Synthèse _________________________________________________ 51 VI. Conclusion ________________________________________________ 54 Schéma d’aménagement numérique (services et usages) I. Préambule 1.1. La commande de la CAPA et les objectifs de l’étude Loin de constituer une solution universelle à toutes les problématiques auxquelles sont confrontés les territoires, les TIC, qui restent des outils au service d’un projet (et non une finalité), peuvent contribuer à construire des réponses adaptées, voire optimiser des réponses existantes. Le caractère transversal des TIC favorise leur convergence avec les démarches de développement local et la construction d’un projet de territoire (qui se doit de répondre à de multiples enjeux interdépendants). Cette opportunité a clairement été identifiée par la Communauté d’Agglomération du Pays ajaccien qui, en menant à bien une démarche stratégique autour des TIC, souhaite consolider son projet d’agglomération et enrichir le contenu de son programme d’actions. Pour ce faire, la CAPA a sollicité le groupement Ocalia/Cogisys dans le cadre de l’élaboration d’un Schéma d’Aménagement Numérique. Ocalia est en charge du Volet « services et usages » de la présente étude. L’objet de cette démarche stratégique est la description et l’articulation à court, moyen et long terme des projets TIC qui semblent les plus adaptés au contexte du territoire. 1.2. Rappels méthodologiques L’étude stratégique vise à définir clairement la nature des TIC (et les conditions de leur déploiement) à même d’accompagner favorablement le développement du territoire. Notre méthode croise une analyse transversale des ressources documentaires du territoire (diagnostic, charte, contrat d’agglomération, diverses études thématiques...), la vision que les acteurs ont de leur territoire, avec l’ensemble des opportunités que peuvent constituer les TIC. Cette démarche progressive s’articule autour de 2 grandes étapes. • Une première phase visait à identifier très largement l’ensemble des opportunités stratégiques propres au contexte et aux enjeux du territoire. Ce travail s’est appuyé sur : o un diagnostic sommaire du territoire, o un état des lieux concernant la diffusion des TIC (équipement, usages, infrastructures), o 2 enquêtes sur les équipements, les usages et les besoins des populations (administrés, entreprises) en matière de services numériques (enquêtes réalisées en décembre 2008 et janvier 2009) o De nombreuses interviews d’élus et techniciens de la CAPA, de ses communes membres et d’acteurs locaux (rencontres organisées en octobre 2008, mars et avril 2009). Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Cette approche permet par ailleurs d’apporter la visibilité dont les élus manquent parfois quant à l’intérêt des TIC et d’orienter la réflexion vers les domaines considérés comme « politiquement » prioritaires (hors considérations financières ou en termes de ressources humaines). Cette première phase à fait l’objet d’un rendu lors du comité de pilotage du 9 avril 2009. L’ensemble des travaux réalisés est compilé dans 2 documents distincts : o « Verbatim des entretiens » (document transmis par e‐ mail le 6 avril 2009, MAJ le 19 mai 2009, document Word de 43 pages) o « Diagnostic et opportunités stratégiques », (transmis par e‐mail le 5 juin 2009, document Word de 65 pages), L’absence de la grande majorité des élus lors du COPIL du 9 avril 2009 n’ayant pas permis de hiérarchiser les pistes d’action, 2 séances de travail complémentaires ont ensuite eu lieu en visioconférence et en présence de Michel Mattéi : o Le 29 juin avec Simon Renucci, Président de la CAPA o Le 23 octobre avec Marie‐Laurence Sotty, Vice Présidente en charge de la présente étude. Ces échanges ont permis de valider les orientations proposées par Ocalia et le choix des actions jugées particulièrement structurantes pour le territoire. • Cette hiérarchisation nous a permis d’engager la seconde phase de l’étude qui consiste en la réalisation du schéma d’aménagement numérique en tant que tel (objet du présent document). Les actions jugées prioritaires ont fait l’objet d’une étude plus approfondie visant à identifier l’ensemble des paramètres qui conditionnent leurs faisabilités. Les pistes d’actions ainsi identifiées s’articulent les unes avec les autres au travers d’une démarche stratégique globale qui pourra être déclinée selon le niveaux de mobilisation des acteurs, des moyens mis en œuvre et/ou des différentes approches retenues par la CAPA en terme de portage et d’intervention de la collectivité. Le présent document permet une caractérisation claire des projets à engager, en les déclinant en actions à conduire et en précisant les conditions de leur mise en œuvre et leurs articulations. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) II. Synthèse des opportunités d’actions identifiées Le croisement des enjeux identifiés pour le territoire (analyses documentaires, enquête et entretiens avec les acteurs du territoire) avec l’existant et le champ des possibles en matière de TIC nous a permis d’identifier un certain nombre d’axes stratégiques potentiellement impactés par l’intégration des TIC (Voir document « Diagnostic et opportunités stratégiques »). Ces axes stratégiques couvrent les trois principaux champs d’intervention suivants : • Le développement des services aux populations (pour une plus grande qualité de vie de tous les habitants du territoire). • Le développement de l’activité économique locale (pour créer de la richesse et des emplois). • L’animation du territoire (pour mieux accompagner le développement des 2 champs précédents). A noter : L’ensemble des éléments qui ont nourri le choix des actions décrites dans ce chapitre (Outils et dispositifs existants, projets en cours, besoins exprimés par les acteurs locaux,…) est consigné dans le document « Diagnostic et opportunités stratégiques ». Ces informations ne sont par conséquent pas développées à nouveau dans le présent document. 2.1. Les actions possibles en faveur des services aux populations 2.1.1. Les déplacements Actions au service des politiques de déplacement (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) 2.1.2. Le maillage du territoire Des pôles de services décentralisés (logiques de relais de services publics) (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) Une plateforme de services à la population : C’est un portail qui agrège l’ensemble des ressources locales mobilisables en matière de services à la personne (articles de presse, chiffres clés, Schéma d’aménagement numérique (services et usages) données statistiques, annuaire des structures, enquêtes, ….). Le portail permet également la mise en relation du particulier demandeur de services avec l’entreprise ou l’association qui va lui rendre le service. Selon son profil, (personne à la recherche d’un service, entreprises, associations ou organisme public ou institutionnel,…), la personne accède à un espace qui lui est dédié ou elle peut enregistrer une demande de service ou proposer un service. Ces informations viennent consolider une base de données locale qui permet la mise en relation directe des structures prestataires avec les personnes en quête du service correspondant. Cette base de données nourrit par ailleurs un observatoire qui permet une analyse fine de l’offre et de la demande locale en matière de services. La distance qui sépare la demande (en quantité et en qualité) de la réalité de l’offre locale peut ainsi être précisément modélisée et constituer les bases d’une véritable étude de marché. Ces informations permettant par la suite de mieux cibler et accompagner les initiatives en matière de création d’activités. 2.1.3. L’éducation Un Environnement Numérique de Travail (ENT) au service des élèves, des parents et des enseignants du primaire. L’ENT est une plateforme disponible 24 heures sur 24 qui permet aux utilisateurs de trouver des informations, des outils et des services en rapport avec leurs activités éducatives. Chaque utilisateur dispose d’un login, d’un mot de passe et de droits spécifique en fonction de son profil. Ils accèdent ainsi à différentes briques des services personnalisées selon son profil : • Bureau numérique : messagerie interne, liste de diffusion, forum, agenda et actualités. • Vie scolaire : emploi du temps, notes, bulletins scolaires, cahier de texte, suivi des absences et des services sur la vie de l’établissement. • Travail collaboratif : espace de stockage et plus largement tous les outils nécessaires à l'expression des travaux pédagogiques individuels ou collectifs. • Ressources numériques Des groupes de travail peuvent également être créés par les enseignants à l’échelle d’une classe, d’un groupe, d’un établissement ou d’une communauté interclasses. Certains ENT permettent aux groupes constitués de créer un blog personnalisé accessible directement sur internet ce qui permet d’ouvrir l'école aux parents et familles des élèves. En parallèle de ses apports en matière pédagogique, les ENT peuvent également faciliter le métier des enseignants et des directeurs. Ces derniers peuvent suivre les cahiers d'appel, pointer les présences à la cantine, ou organiser les emplois du temps de l'école et des classes. L’ENT est bien sûr accessible depuis le domicile des élèves. Ce qui leur permet de récupérer à distance un sujet de devoir ou des documents Schéma d’aménagement numérique (services et usages) associés à un exposé. Cet accès permet aussi aux parents qui disposent eux aussi d'un compte personnel, de suivre l'activité de tous leurs enfants scolarisés dans des écoles équipées. Ils peuvent également échanger avec les enseignants directement via le cahier de liaison numérique. Retenons que l’ENT se compose de diverses briques fonctionnelles qui peuvent‐être intégrées indépendamment les unes des autres en fonction des besoins spécifiques et des moyens du porteur de projet. Concernant le contexte qui nous intéresse, la formation des parents d’élèves pourrait s’appuyer sur le réseau des P@M. Le développement d’un ENT dédié aux écoles du territoire serait complémentaire du projet ENT Corse copiloté par la CTC et le rectorat à destination des collèges et des lycées. 2.2. Les actions possibles en matière d’emploi et de développement économique 2.2.1. Actions en faveur de l’emploi et de l’insertion Enrichir les contenus du portail de la MDE • Consolider le portail de la MDE (http://www.mde‐ paysajaccien.fr/) en intégrant les éventuels contenus qui pourraient être développés suite aux préconisations formulées dans le cadre du diagnostic local partagé : − Des contenus d’information classiques : o Information et formulaires de demande d’accompagnement post‐création (action 2.3.5) o Présentation de la plateforme de vocation (vidéo ?) − Des contenus vidéo : o Témoignages des créateurs d’entreprises (actions 2.3.1), o Témoignages dans le cadre de l’action 2.2.3. (décloisonnement emplois hommes/femmes), o Liens vers la plateforme VideoJob, • Consolider l’extranet du site de la MDE en l’ouvrant à de nouvelles communautés d’acteurs (par exemple les professionnels de l’IAE pour leur offrir un accès à des contenus qui leur sont spécifiques ; dossiers individuels, bilans statistiques,…) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) La vidéo pour l’accompagnement des publics en insertion Cette action vise à accompagner les jeunes demandeurs d’emploi en difficulté dans la construction de leurs projets professionnels en s’appuyant sur le reportage vidéo (enquêtes, interviews de professionnels visant à découvrir et à faire découvrir les métiers et les filières du territoire). Avec l’appui d’une sélection d’entreprises et d’acteurs prêts à parrainer les jeunes sélectionnés (action 2.2.1 du diagnostic partagé), le dispositif pourrait prévoir un accompagnement spécifique aux techniques d’enquêtes (interviews d’acteurs professionnels), à l’entretien d’embauche, la présentation, la rédaction du CV avec la vidéo comme support de travail et outil de valorisation de la démarche (prolongement de VideoJob, action 2.2.10.). Les contenus pourraient ensuite être diffusés sur vidéo‐job et le portail de la MDE. Une plateforme facilitant la Gestion Prospective des Emplois et des Compétences (GPEC) (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) Un réseau de visioconférence (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) 2.2.2. Actions en faveur du développement des entreprises et des filières Une plateforme facilitant la Gestion Prospective des Emplois et des Compétences (GPEC) (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) Un portail territorial dédié au développement économique La mise en place d’un portail dédié à l’économie (ou d’un espace dédié sur le portail de la CAPA) vise à dynamiser le développement économique et à renforcer les synergies entre les acteurs du territoire. Cette volonté globale peut être déclinée en plusieurs sous‐objectifs : • La promotion du territoire au sens large (qualité de vie, environnement, infrastructures, services aux personnes et aux entreprises, …), • La promotion des opportunités d’installation (foncier, immobilier disponible, zones d’activités, tissus économique existant, filières, Schéma d’aménagement numérique (services et usages) …) notamment avec la mise en place d’une bourse du foncier/immobilier à vocation économique (mise en relation de l’offre et de la demande), • La mise en réseau des acteurs locaux de l’économie (actions collectives, synergies, stratégie de développement territorial, mise en place de collaborations locales entre clients et fournisseurs, commandes groupées, prestations et ressources partagées, outils mutualisés…), • La mise à disposition des entreprises et des porteurs de projet d’une banque de ressources documentaires et de liens visant à faciliter l’installation de nouvelles entreprises ou la création de nouvelles activités sur le territoire (guide des aides, annuaire des structures et institutions accompagnant, annuaire des entreprises, documents légaux, statistiques socio‐économiques locales…). La promotion du télétravail En dépit des résultats peu concluants des expériences conduites en France par le passé, il nous semble intéressant de ne pas écarter la piste du télétravail qui bénéficie aujourd’hui de la convergence de plusieurs facteurs très favorables à son essor : • La généralisation de l’usage des TIC et de la desserte des territoires en haut débit accompagnée d’une baisse des coûts des télécommunications, • Une tendance migratoire ville‐campagne positive, • L’augmentation inéluctable du prix des carburants, • Des préoccupations environnementales aujourd’hui partagées par tous, • Des expériences récentes très concluantes, notamment celle conduite par le département du Cantal (voir le site http://telecentres.cantal.fr), Le développement du télétravail, récemment au cœur des réflexions dans le cadre du plan de développement de l’économie numérique conduit par Eric Besson en 2008, pourrait, sous toutes réserves, faire l’objet de nouveaux dispositifs d’accompagnement des territoires et/ou d’incitation des entreprises, notamment via un éventuel futur appel à projets DIACT. Le contexte particulier de la CAPA, notamment au regard de ses problématiques de déplacements, nous semble en outre propice au développement du télétravail. Il existe également une convergence évidente entre les pistes de réflexion de la CAPA (logiques de lieux « multiservices » permettant de mieux mailler le territoire) et celles de la DIACT qui visent à pousser des projets qui mixeraient, en zone enclavée, des lieux multiservices rassemblant des relais de services publics, des lieux permettant un accès dématérialisé aux services publics et un accompagnement des démarches des administrés, des logiques de télécentres, des points visio. La thématique du télétravail est par Schéma d’aménagement numérique (services et usages) conséquent traitée dans le chapitre 2.1.2. relatif à la mise en place de pôles de services décentralisés. Le développement de la filière numérique La CTC s’est d’ores et déjà emparée du sujet à l’échelle régionale au travers du Programme Corse Economie Numérique qui prévoit 11 mesures parmi lesquelles la conduite d’une action collective en faveur de la structuration de la filière numérique insulaire. Ce dispositif vise à accompagner le développement de la FEDETICC au travers d’un diagnostic, d’une analyse des besoins et d’un accompagnement à la structuration de la filière. La promotion des usages numériques à destination des entreprises du territoire. (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) L’organisation d’un salon annuel autour de la thématique des TIC au service des entreprises permettrait aux acteurs économiques du territoire d’échanger sur leurs pratiques numériques et de découvrir de nouveaux outils, de nouveaux usages…. Le développement de la filière des services à la personne (Cf. chapitre 2.1.2. « Développement d’une plateforme de SAP) 2.2.3. Actions en faveur du développement touristique La mise en réseau des acteurs institutionnels du futur pôle touristique La mise en place d’un espace collaboratif dédié aux acteurs institutionnels impliqués dans le projet de pôle touristique. Cet outil permet de consolider les échanges et les travaux dans le prolongement des réunions et séances de travail qui se tiennent autour de l’émergence d’une nouvelle gouvernance touristique. Cette action est en lien avec l’axe transversal (Cf. chapitre 8.2 relatif à la mise en réseau des acteurs). La mise en valeur des patrimoines Le développement de contenus multimédias (contenus photos, audio, vidéo ou réalité augmentée 1 visant la mise en valeur du patrimoine et la promotion des offres touristiques du territoire (sites, savoir‐faire, 1 Par système de réalité augmentée on entend un système (au sens informatique) qui rend possible la superposition d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Ce système peut aussi bien s'appliquer à la perception visuelle (superposition d'image virtuelle aux images réelles) qu'aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) évènements, itinéraires/circuits thématiques,…). Cf. chapitre XX relatif à la création de contenus. Vers un portail touristique de pôle La constitution du pôle touristique devrait permettre une mobilisation de moyens plus importante pour la mise en valeur et la promotion du territoire et de ses offres touristiques. Sur ces aspects, les TIC sont devenues incontournables, les territoires ne peuvent plus faire l’économie d’un tel média. Aussi nous paraît‐il pertinent de prévoir, dans la continuité des portails préexistants (OMT d’Ajaccio en particulier), le développement d’un nouveau portail permettant d’agréger l’ensemble des contenus aujourd’hui disponible sur le territoire et ceux qui pourront‐ être prochainement développés (par exemple les contenus développés dans le cadre des projets ODYSSEA ou POT). Cette plateforme pourrait intégrer les fonctionnalités suivantes : • Une découverte virtuelle du territoire via des contenus multimédias géolocalisés relatifs aux offres touristiques du territoire (Cf. opportunité précédente), • L’accès à des itinéraires et des circuits géoréférencés (cartes interactives, topo‐guides relatifs aux vélo‐routes, aux randonnées,…), • La construction de son propre séjour en articulant l’hébergement avec les diverses activités disponibles sur le territoire grâce à une interface cartographique associée à une base de données et un moteur de recherche, • La réservation/vente en ligne de séjour/circuits thématiques permettant de mixer hébergements, activités et produits de terroir, • La diffusion d’informations en mobilité (sur téléphone mobile, ordinateurs de poche) permettant de mieux accompagner le touriste (guidage GPS, système d’alertes), de mieux gérer les flux sur les sites les plus visités, … • La création de plateformes d’échanges permettant la restitution des souvenirs et des impressions (commentaires, photos, vidéo,…) dans une logique de marketing viral. 2.3. Les actions possibles en faveur de l’animation territoriale 2.3.1. L’observation du territoire La réalisation d’une étude : Schéma d’aménagement numérique (services et usages) L’une des actions possibles pour répondre au blocage aujourd’hui observé en matière d’information géographique pourrait être la conduite d’une étude visant à démontrer/confirmer la pertinence d’un tel dispositif à l’échelle régionale. Cette étude viserait à définir des objectifs précis, un plan d’actions, un calendrier, un mode de gouvernance et des moyens à mettre en œuvre. Elle pourrait s’articuler comme suit : • Un diagnostic approfondi de l’existant en matière de SIG (données, propriétés, conditions d’échange et de diffusion,….) • Un volet benchmark • Une étude des besoins • La définition de différents scénarii prospectifs, projet CIGEO compris, les conditions de leur faisabilité, notamment en matière de gouvernance, de statut juridique et d’échelle géographique. 2.3.2. La mise en réseau des acteurs Un extranet territorial : La mise en réseau des communautés d’acteurs du territoire pourrait s’appuyer sur un outil commun développé à l’échelle du territoire et ouvert à différentes familles d’acteurs (acteurs économiques, acteurs du tourisme, secrétaires de mairie, DSI,…). Notons que cette logique de travail en réseau est d’ores et déjà expérimentée par les acteurs institutionnels de l’emploi (espace partenaire du site de la MDE). 2.3.3. L’organisation interne de la CAPA Optimiser le traitement des réclamations Optimiser le traitement des réclamations et autres demandes des administrés par la mise en place d’une application informatique (workflow). De nombreuses solutions standard existent. Les principaux avantages sont les suivants : • Réactivité plus importante sur le traitement des réclamations du fait du caractère automatique du processus • Suppression des doubles saisies • Meilleur suivi des demandes grâce à un système d’archivage • Possibilité de capitaliser sur le traitement des réclamations précédentes (logiques d’observatoire) et d’éditer des statistiques Intégrer les nouveaux usages du Web 2.0 au sein des services de la CAPA Le développement des outils libres associé aux logiques du Web 2.0 ouvre aujourd’hui un large champ des possibles en matière de nouveaux usages numériques (Cf. journées d’information « Corsica Terra Numérica », http://www.explorcamps2009.com/). De nombreux outils accessibles en full‐web et entièrement gratuits peuvent aujourd’hui améliorer le quotidien des agents et des élus. A titre d’exemple ; www.netvibes.com, Schéma d’aménagement numérique (services et usages) http://docs.google.com/, www.tokbox.com, www.affinitiz.com, www.mindmeister.com, www.slideshare.com, www.everytrail.com. Le détail des usages relatifs à ces applications est consigné dans le dossier d’opportunités stratégiques. Développer la formation à distance Possibilité d’utiliser les équipements de visioconférence installés sur le territoire pour accéder à des contenus de Formation Ouverte à Distance (FOAD). A titre d’exemple, les agents territoriaux pourraient suivre des formations dispensées par le CNFPT, les salariés du secteur privé pourraient accéder localement à des formations dans le cadre de leur DIF. Améliorer les échanges entre la CAPA et les administrés • Diffuser des informations en temps réel grâce à la mise en place d’une plateforme SMS : − Alertes inondations − Promotion d’événements culturels ou sportifs − Informations sur le trafic − … • Encourager la participation des administrés en développant les usages issus du web 2.0. − Susciter des réactions par la mise en ligne de contenus d’information attractifs (cartes interactives, vidéo, retransmission des conseils…..). − Donner la parole aux usagers, leur permettre de commenter, réagir à un contenu, de déposer des messages (texte, audio, vidéo) aux élus, de poster leurs propres contenus,… − Organiser des permanences virtuelles pour les élus,… 2.3.4. Mettre en valeur le territoire Une organisation permettant de rationnaliser la production de contenus vidéo à l’échelle du territoire. (Cf. chapitre IV. Actions à conduire prioritairement) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) III. Vers la mise en œuvre d’une démarche TIC réussie La réalisation d’un schéma d’aménagement numérique sur le territoire de la CAPA traduit clairement le souhait de cette dernière d’intégrer les TIC dans son projet de territoire. Toutefois, au delà de la validation d’un plan d’actions cohérent, la mise en œuvre opérationnelle des projets et leur réussite suppose une organisation rigoureuse, des budgets et des ressources humaines tout ou partie affectées à ces questions. Les préconisations qui suivent visent à permettre à la CAPA la mise en place des conditions organisationnelles, méthodologiques et financières à même d’assurer une intégration transversale et récurrente des TIC dans le projet de territoire porté par la CAPA et de conduire efficacement les différents projets qui vont être envisagés à l’issue de la présente étude stratégique. La démarche TIC telle que nous la préconisons pourrait s’articuler comme suit : • Pour un portage solide : o Mener des actions de sensibilisation/formation des élus visant à : - Les intéresser à un sujet qu’ils maîtrisent souvent mal - Leur démontrer la valeur ajoutée des TIC (ateliers organisés par la MITIC, salons, colloques dédiés à ces questions 2 , journées ou voyages d’échange permettant de découvrir les expériences menées sur d’autres territoires, diffusion d’articles de presse,…) o Identifier un élu responsable de ces questions au sein du bureau qui sera chargé de défendre les projets auprès de l’exécutif. o Mettre en place un comité consultatif, dédié au développement numérique et présidé par l’élu en charge de la question au sein du bureau. Le comité vise à assurer la coordination des actions menées en matière de TIC et la remontée des besoins des différents acteurs du territoire. Il permettrait par ailleurs de discuter de la répartition globale des fonds affectés aux TIC et de préparer les décisions politiques en matière de TIC. Cette commission doit‐être représentative de l’ensemble des acteurs du territoire. Sa composition pourrait‐être la suivante : - Une dizaine de membres associés particulièrement mobilisés par ce sujet, représentatives des différents sujets traités par la CAPA, issues des institutions locales, du monde économique et associatif. Elle doit 2 A titre d’exemple, le colloque que nous co‐organisons chaque année à Lyon http://www.interconnectes.com/ Schéma d’aménagement numérique (services et usages) - être présidée par un(e) élu(e) en capacité d’assurer le portage politique des actions. Des membres invités plus ponctuellement et sur des sujets précis (Département, MITIC, experts, …) afin de se tenir informé des politiques et dispositifs existants. • Pour conduire efficacement les projets : o Nommer un chef de projet : - Un ou plusieurs cadres compétents déjà en poste qui consacreraient une partie de leur temps à cette mission de pilotage (risque de dilution de la mission et/ou de manque de temps et/ou manque d’implication du ou des cadres concernés) - Un chargé de mission TIC (pertinence de créer un poste à temps plein ?) - Des ressources externes sous forme d’AMO et mobilisables « à la carte » en fonction de la réalité des besoins (études pré‐opérationnelles, rédaction des cahiers des charges, assistance au repérage/choix des maîtres d’œuvre, suivi des réalisations, évaluation,…) - Un cadre pilote de la stratégie TIC en interne avec l’appui d’une AMO 3 o Mettre en place une équipe de pilotage transversale ayant une vision de l’ensemble des besoins des services et des ressources mobilisables (le caractère transversal des TIC ne nous semble pas compatible avec le fonctionnement « en silo » d’un service entièrement dédié aux TIC). - Remontée des besoins des services et identifications des projets à conduire avec le chef de projet TIC, - Saisie et mise à jour des contenus et des bases de données, - Participation aux comités de pilotage des projets, - Suivi et animation des projets au sein de leur service. 3 A titre d’exemple, c’est la solution retenue par la Communauté ’Agglomération de Saint Omer (près de Dunkerque) qui consulte actuellement pour une AMO visant à accompagner le chef de projet dans la conduite opérationnelle des actions identifiées dans le cadre de leur schéma directeur TIC. Cette prestation prévoit pour chacun des 12 projets identifiés : • La rédaction du DCE • Une mission d’assistance pour o L’analyse des offres et le choix du prestataire o Le montage des dossiers de demande de financement (notamment dans le cadre du FEDER) o Le suivi de la mise en œuvre des projets. La Communauté d’Agglomération de Saint Omer (67 000 habitants) prévoit un budget TIC de 100 K€ en 2010. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Afin d’assurer la pérennité de la démarche et des actions/ outils/ dispositifs mis en place : o Le vote d’un budget dédié au développement numérique du territoire et/ou des enveloppes mobilisables au sein des services concernés associées à des ressources plus transversales (compte tenu des financements mobilisables), o La prise en compte des ressources humaines nécessaires à la pérennisation des projets (mise à jour des contenus, animation des outils de communication, notamment du site internet de la CAPA,….), o La mise en place d’un plan de communication global relatif au développement numérique du territoire et prévoyant des actions ponctuelles et/ou des outils spécifiques…, o L’association des futurs utilisateurs aux réflexions sur le contenu fonctionnel des outils. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) IV. Les actions structurantes à conduire prioritairement 24 actions ont été identifiées à l’issue de la première phase de l’étude. La mise en œuvre d’un plan d’action réaliste impose l’identification d’un certain nombre d’actions à conduire prioritairement. Ce travail de hiérarchisation des projets s’est effectué avec le concours de Michel Mattéi et a pu être validé dans le cadre d’échanges en visioconférence par le Président Simon Renucci et la Vice Présidente Marie Laurence Sotty. Les critères qui ont été retenus pour établir cette hiérarchisation sont les suivants : • L’importance de la thématique traitée pour le territoire et sa cohérence vis à vis du projet de territoire (développement d’un maillage secondaire en matière de services aux populations, modernisation de l’offre de transports en commun, …) • L’existence d’une dynamique en cours et/ou d’initiatives convergent avec le projet TIC envisagé (structuration de la filière numérique, actions en faveur de l’emploi et de la mobilité,…) • Le niveau de complexité du projet et sa faisabilité technique, financière et organisationnelle • Les retombées attendues 6 actions prioritaires sont présentées en détail dans les chapitres suivants : • Développer des pôles de services décentralisés • En route vers les transports intelligents • Déployer un réseau de visioconférence • Optimiser la GPEC • Promouvoir les usages numériques auprès des entreprises • Optimiser la web‐communication intercommunale Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.1. Développer des pôles de services décentralisés 4.1.1. Le Contexte national Depuis une quinzaine d’années, de nombreux territoires ruraux s’organisent afin de mieux répondre aux besoins de leurs populations en matière d’accès aux services. De ces initiatives sont nés différents types de dispositifs et de structures, thématiques ou généralistes, dont certains sont largement encouragés par les pouvoirs publics (maisons des services publics 4 , relais de services publics, EPN, Espaces Publics Emploi‐ Formation, maisons de l’emploi, télécentres, maison de santé rural…)……. Ces logiques de pôles de services (ou de guichets uniques) semblent particulièrement adaptées aux contraintes que connaissent les habitants des territoires ruraux en matière de déplacements et d’accès aux services. Leur développement est la conséquence de multiples facteurs : • L’arrivée de nouvelles populations fait évoluer la structure sociologique des territoires ruraux et modifie la nature des besoins et des attentes en matière de services. • La contraction des dépenses publiques impose une réflexion sur de nouvelles formes de mutualisation permettant de réaliser des économies d'échelle et de limiter les moyens humains nécessaires à la production et la diffusion des services. • La diffusion du haut‐débit dans les territoires (imparfaite mais réelle), l'explosion de l'équipement en matière d'informatique et d'internet des ménages mais aussi des acteurs publics, nationaux et locaux, l'apparition de nouveaux outils numériques permettant d'accéder à l'information, à des services dématérialisés, d'échanger à distance, de collaborer, ont également bouleversé les modes d'accès à l'information et aux services mais aussi les attentes des usagers. 4 expression générique, transversale, utilisée par la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations : « Afin de faciliter les démarches des usagers et d'améliorer la proximité des services publics sur le territoire en milieu urbain et rural, une maison des services publics réunit des services publics relevant de l'Etat ou de ses établissements publics, des collectivités territoriales ou de leurs établissements publics, des organismes de sécurité sociale ou d'autres organismes chargés d'une mission de service public parmi lesquels figure au moins une personne morale de droit public. Des personnes dont l'activité ne relève pas d'une mission de service public peuvent également, dans le respect des règles applicables, notamment, en matière de concurrence, participer à une maison des services publics. » Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Et répond à de multiples préoccupations : • Offrir un accueil de proximité et de premier niveau (information, explication, orientation transversales aux organismes publics) aux populations les moins familiarisées avec les procédures administratives. • Simplifier l’accès aux services en permettant aux administrés d’effectuer en même temps et au sein d’un même lieu des démarches à destination de plusieurs administrations ou organismes. • Permettre à tous un accès gratuit à internet et accompagner les publics dans l’appropriation des usages numériques. • Soutenir les acteurs économiques locaux (porteurs de projets, TPE, télétravailleurs). • Mutualiser des ressources et rationaliser les dépenses à l’échelle du territoire. A l’instar de la maison des services du pays de Murat (http://www.paysdemurat.fr/mds/) et dans le prolongement des services qui y sont développés en matière d’emploi, ces pôles de services deviennent aussi parfois des lieux d’appui et de ressources pour les porteurs de projets, les auto‐entrepreneurs, les travailleurs indépendants ou nomades (commerciaux par exemple) et plus largement des entreprises dont les salariés souhaitent pratiquer le télétravail hors de leur cadre familial ou accéder à des services spécifiques tels que l’usage d’une salle de réunion, d’un bureau privatif, d’une photocopieuse ou d’un équipement de visioconférence. En dépit des résultats peu concluants des expériences conduites en France par le passé, le télétravail bénéficie aujourd’hui de la convergence de plusieurs facteurs très favorables à son essor (voir p. 11). Des dispositifs d’aides pourraient, sous toutes réserves, apparaître dans les prochains mois, notamment au niveau de la DIACT 5 . 4.1.2. Etat des lieux et projets en cours sur le territoire du Pays ajaccien. Le territoire de la CAPA se caractérise par une très grande concentration des activités et des services sur la ville d’Ajaccio. C’est pourquoi la CAPA envisage de développer des pôles d’attractivité secondaires dans une logiques de maillage du territoire. Les secteurs identifiés comme stratégiques se trouvent à proximité du col du col Bocca di Pruno, du col de Listincone et de la zone d’Effrico. Le développement de ces nouveaux pôles s’appuieraient sur divers projets d’aménagement structurants 5 La DIACT réalise actuellement une étude intitulée «mutualisation des lieux de service aux publics, nouveaux services, nouveaux services de proximité et place du numérique ». Schéma d’aménagement numérique (services et usages) (hameaux de l’avenir, maison d’artistes, mairies annexes, PARADS, CLSH, maison de retraite, P@M, centre socioculturel,…). Cf. carte Le projet PARADS (Plan d’Accès en Réseau aux Droits Sociaux), porté par la CAPA, a pour but d’améliorer l’accès effectif aux droits sociaux des personnes en situation de précarité. Plutôt qu’un lieu qui serait nouvellement créé, le concept du PARADS caractérise une méthode de travail visant à mieux organiser le partage des informations et la coordination entre les partenaires impliqués dans l’accueil des publics en difficulté. La démarche vise à favoriser le partenariat et la coordination de l’ensemble des acteurs impliqués dans l’accueil des personnes en difficulté en améliorant les procédures de travail et les pratiques de réseau. Concernant le territoire de la CAPA, le PARADS est en cours de création et devrait associer la CAPA, la CRAM, la CAF, la MDE, des communes et des associations,….Le dispositif s’appuiera sur les secrétaires de mairie (qui ont d’ores et déjà été formées) qui assureront l’accueil des personnes et le relais vers les membres du dispositif (logique de guichet unique). Un comité de pilotage est en cours de constitution. Un extranet devrait‐être également mis en place afin de faciliter les échanges entre les professionnels et de mutualiser une base de données Schéma d’aménagement numérique (services et usages) documentaires 6 . Cette plateforme devrait aussi permettre le téléchargement des formulaires de la CAF. 4.1.3. Objectifs du projet Améliorer le service public et sa proximité pour tous les habitants du territoire, à moyens constants pour la collectivité. • Offrir un accueil de proximité et de premier niveau (information, explication, orientation transversales aux organismes publics) aux populations les moins familiarisée avec les procédures administratives. • Simplifier l’accès aux services en permettant aux administrés d’effectuer en même temps et au sein d’un même lieu des démarches à destination de plusieurs administrations ou organismes. • Garantir la qualité du service • Mutualiser des ressources et rationaliser les dépenses à l’échelle du territoire. Développer l’économie locale : • Encourager la création d’activité • Encourager le télétravail • Offrir de nouveaux services aux entreprises (visioconférence) Réduire la fracture numérique • Accompagner les publics dans leur appropriation des usages (e‐ inclusion) • Offrir un service de proximité complémentaire : o aux demandeurs d’emploi (recherches en ligne, rédaction du CV,…) o aux enseignants dans le cadre d’animations scolaires o aux administrés qui souhaitent effectuer des démarches administratives en ligne 4.1.4. Les cibles • 6 Les administrés dans leur ensemble et en particulier : o Les populations les moins familières des procédures administratives o Les familles o Les personnes âgées o Les demandeurs d’emploi o Les personnes isolées o Les jeunes et les scolaires A noter que l’Agglomération de Grenoble a engagé un projet similaire appelé Parcours Emploi (www.parcoursemploi‐bassingrenoblois.org). Cette plateforme constituée d’une partie internet, sorte de guichet unique pour les personnes en insertion, comprend aussi une partie extranet se traduisant par un espace collaboratif d'informations mutualisées entre les organismes d'accompagnement de ces publics (pôle emploi, maisons de l'emploi, missions locales), les financeurs des actions d'insertion (PLIE, conseil général, conseil régional) et les opérateurs de ces actions. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Les porteurs de projets et les TPE : o Les télétravailleurs (indépendants, télésalariés, nomades,…) o Les créateurs d’entreprises (auto‐entrepreneurs, porteurs de projets) o Les TPE implantées localement 4.1.5. Contenu du projet Le projet consiste à améliorer la proximité des services aux publics (administrés et entreprises) en développant de nouveaux pôles de services répartis sur le territoire de sorte que ce maillage permette un accès plus équitable à tous et limite les déplacements vers Ajaccio. Ce projet s’inscrit dans un schéma d’aménagement plus large qui prévoit le développement de pôles d’attractivité secondaires sur différents secteurs stratégiques par la CAPA (col Bocca di Pruno, col de Listincone et zone d’Effrico). Ces pôles de services pourraient mixer différentes logiques en fusionnant des structures préexistantes (relais de services publics, mairies, mairies annexes, PARADS, P@M,....) et en proposant une offre transversale qui s’articulerait autour de 3 grands volets : • Un volet « Services aux populations » : Il s’agit d’organiser, au sein d’une structure légère, qualifiée d’un ou plusieurs animateurs chargés d’accueillir le public et de l’orienter vers les services administratifs compétents en s’appuyant sur : o De permanences physiques de ces services d’appui o Un accès libre ou accompagné aux services en ligne mis en place par les institutions (Pôle emploi, CAF, CPAM,…) o Un visio‐guichet ou un dispositif de visioconférence permettant la tenue d’un rendez vous à distance avec un conseiller. Au delà de la volonté d’équité des citoyens face au service public et par souci de lisibilité de l’offre à l’échelle du territoire, il nous semble pertinent de proposer la mise en place d’un socle commun de services qui sera disponible dans l’ensemble des pôles du territoire. D’autre part et afin d’obtenir un financement optimal, il semble également pertinent de proposer un concept et une offre de services qui répondent aux critères d’éligibilité du label « Relais de Services Publics » mis en place par l’état en 2006 (http://www.diact.gouv.fr/fr_1/actualites_50/communiques_pre sse_55/label_relais_691.html). Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Notons que d’expérience, les domaines de l’action sociale et de l’emploi représentent la majeure partie des interventions des animateurs au sein des pôles de services observés sur le territoire français. • Un volet « Services aux entreprises » : A l’instar de la maison des services du Pays de Murat (http://www.paysdemurat.fr/mds/) et dans le prolongement des services qui pourraient être développés en matière d’emploi, les pôles de service pourraient être des lieux d’appui et de ressources pour les porteurs de projets, les auto‐entrepreneurs, les travailleurs indépendants ou nomades (commerciaux par exemple) et plus largement les entreprises implantées localement qui pourraient avoir accès aux services suivants : o Des bureaux « nomades » équipés ou non de postes informatiques reliés à internet o Des espaces de réunions o Des équipements mutualisés de reprographie, d’impression, de visioconférence,… o Des services partagés (secrétariat, accueil, service postale,…) o Une offre de formation, …. • Un volet « accès public à internet » : Les pôles de service pourraient enfin s’appuyer sur le réseau des Points d’@ccès Multimédia (P@M). o En développant l’activité d’une structure préexistante (élargissement de l’offre servicielle du P@M à l’un ou aux 2 volets précédents) o En créant un nouveau P@M à l’intérieur d’un pôle plus conséquent. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) Schéma de synthèse du projet : Accès aux services publics Usages Moyens mutualisés Services d’appui • Etre accueilli /informé/conseillé sur : • les services de l’état • Les mesures gouvernementales pour l’emploi, les services à la personne, le plan de cohésion sociale, la réforme de l’état, les violences faites aux femmes,…) • Retirer un formulaire, être accompagné dans la constitution d’un dossier (par exemple, carte grise, carte d'identité et passeport, changement d’adresse,..) • Consulter des offres d'emploi • Etre mis en relation avec le Médiateur de la République • Prendre rendez‐vous avec les services associés au pôle de services (permanence physique ou visio) • S’informer sur l'organisation territoriale et la répartition des compétences • Déclarer la création d’une association Accès gratuit à internet (P@M) • Utiliser librement et gratuitement un ordinateur connecté à internet • Etre initié/formé aux usages des outils bureautiques et d’internet • Réaliser des démarches en ligne • Suivre des formations ciblées pour l’usage de certains logiciels (montage video, retouche photo,…) • Apprendre à rédiger une lettre de motivation ou un CV • Apprendre la langue • …. Services aux entreprises • Utiliser un bureau ou une salle de réunion (usages ponctuels ou réguliers) • Utiliser un traceur, un scanner, une imprimante, …. • Bénéficier d’une connexion en haut débit • Utiliser la visioconférence • Avoir recours à des prestations d’accueil ou de secrétariat… • Etre accompagné dans mon projets de création • Suivre une formation • Échanger avec d’autres professionnels, initier des collaborations ,… • Un local visible, bien identifié par les administrés, aux normes d’accessibilité du public (y compris PMR) et doté de différents espaces permettant l’accueil des personnes, la tenue de permanences, le support des activités du P@M, l’attribution de bureaux nomades, la tenue de réunions. • Une connexion en haut débit, des postes informatiques accessibles en libre service, un visioguichet et/ou un équipement de visioconférence,…. • Des RH qualifiées pour : • l’accueil et le conseil des publics dans leurs démarches administratives • L’accompagnement aux usages numériques et l’animation d’ateliers de formation • L’accompagnement à la création d’activité, à la pratique du télétravail, …. • Les chambres consulaires (CCI, CMA, CA), Pôle emploi, Mission locale, CIO , Cpam/Cram, Caf, Msa • La Banque de France , la Poste, Sncf, Edf / Gdf, France télécom, Udaf, Admr , Service de l'eau; Collecte O.M. etc. • Organismes de formation , Autres associations caritatives, sociales… 4.1.6. Résultats attendus • • • • • • • Un service public mieux représenté sur le territoire et plus proche des administrés, des démarches simplifiées grâce à l’accompagnement d’un animateur, à la logique de guichet unique et à l’e‐administration. Le maintien, voire le développement, d’un service public de qualité associé à une maîtrise des dépenses. Le développement de l’accès public à internet et des usages numériques pour tous les publics Une plus grande satisfaction des administrés quant à la qualité du service public. La limitation des déplacements vers Ajaccio. Le maintien/développement du tissu économique et de l’activité sur l’ensemble du territoire La limitation des déplacements vers Ajaccio. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.1.7. Facteurs clés de succès • • En amont de la démarche : o Réalisation d’un diagnostic préalable et conduite d’une réflexion stratégique en matière de modernisation de l’accès aux services sur le territoire o Mobilisation des partenaires o Faisabilité et pérennité économique du dispositif (notamment vis à vis des coûts de fonctionnement) Une fois les pôles opérationnels : o La qualité de l’accueil et de la médiation o La communication en direction des administrés o La pertinence du choix des services proposés, leur qualité 4.1.8. Approche financière A titre indicatif, le rapport sur les RSP en milieu rural établi par le ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire en 2006 avance un certain nombre d’indications quant aux enveloppes à prévoir pour chaque pôle : • Entre 40 et 70 K€ pour l’investissement • Environ 50 K€ pour le fonctionnement (sur la base d’un agent de catégorie A ou B + système mutualisé de remplacement) 4.1.9. Possibilités de financement Quelques pistes de financement pour l’investissement : Section locale du FNADT, DDR, subventions des collectivités régionales et Départementales, volet « services publics » de l’appel à projets « pôles d’excellence rurale ». En matière de fonctionnement, 10 000 € par RSP et par an sont octroyés dans le cadre de la convention passée au titre du label. Plus de détail sur le lien suivant : http://www.diact.gouv.fr/fr_1/amenagement_du_territoire_655/services _aux_publics_219/relais_services_publics_220/relais_services_1302.html 4.1.10. Phasage indicatif A définir 4.1.11. Porteurs potentiels A définir (commune d’implantation ou CAPA) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.2. En route vers les transports intelligents… 4.2.1. Le Contexte national Les transports et plus largement la mobilité sont aujourd’hui des préoccupations centrales en matière de développement durable. A l’instar de la région des Pays de la Loire et de sa plateforme www.destineo.fr, de nombreux territoires, villes et agglomérations se tournent vers les technologies de l’information pour moderniser leurs services de transports en commun. Ces « transports intelligents » s’appuient sur des systèmes d’informations complexes qui permettent de collecter, traiter et transmettre des informations en temps réel et trouvent leurs applications dans la gestion du trafic, le télépéage, les systèmes de paiement par carte a puce, la localisation des véhicules et l’information des usagers. Les acteurs des transports sont traditionnellement cloisonnés, par mode, par territoire ou par métier. Les TIC peuvent par ailleurs contribuer à surmonter cet obstacle en développant des approches intermodales ou en facilitant l’émergence de nouveaux modes de déplacements (covoiturage, transports à la demande). 4.2.2. Le Contexte de la CAPA Le constat de dysfonctionnement unanimement exprimé dans l’ensemble des études et diagnostics réalisés par et pour la CAPA en matière de transports, de circulation et de stationnement est conforté par l’enquête téléphonique, réalisée en octobre 2008 par Ocalia auprès d’un échantillon de 700 personnes. Cette enquête traduit d’une part, l’intérêt des habitants du Pays ajaccien pour les services de transport en commun (environ 40% des personnes interrogées déclarent en avoir besoin, 57% des moins de 30 ans) et d’autre part l’insatisfaction d’une majorité d’entre eux vis à vis du service rendu ( 56% des personnes interrogée se déclarent insatisfaites à l’échelle de la CAPA, 63% pour les habitants des communes les plus éloignée d’Ajaccio ; Péri, Appietto, Tavaco, Valle di Mezzana, Cuttoli Cortichiatto). Cette offre est jugée insuffisante pour 87% des personnes qui se sont déclarées insatisfaites. Si 40% des personnes interrogées déclarent avoir besoin d’un service de transport en commun, il apparaît que 90% des déplacements pendulaires entre Ajaccio et ses communes périphériques sont effectués en voiture, qui reste aujourd’hui, en dépit des difficultés de circulation et de stationnement, le moyen de transport privilégié des habitants du territoire. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.2.3. L’existant et les projets en cours Les outils et dispositifs existants sur le territoire : • http://www.ter‐sncf.com/corse/. Le site régional de la SNCF, des informations pratiques, la carte du réseau, les horaires, les tarifs et les points de vente. L’achat en ligne est impossible, y compris sur le site national de la SNCF (http://www.voyages‐sncf.com/). • http://www.bus‐tca.fr/. le site de l’exploitant des transports en commun de la CAPA, des informations pratiques, la carte du réseau, les horaires, les tarifs et les points de vente. Une rubrique dédiée aux transports scolaires (formulaire d’inscription téléchargeable) et aux TAD. L’achat en ligne est impossible. • http://www.cg‐corsedusud.fr. le site du CG2A, compétent en matière de transports scolaire, informations, carte des lignes et inscription en ligne ( • Le module de covoiturage mis en place par la CAPA. • Le « Transport A la Demande » sur les communes d’Afa, de Peri, de Tavaco et de Villanova (N° Vert 0 800 131 134), une page d’informations et la carte sur le site de la CAPA (difficile à trouver et pas de lien vers le site de la TCA). Le détail des informations est sur le site de la TCA. Les projets : • • • • • • Extension du parking actuel de la gare de Mezzana (50 place aujourd’hui, 300 place à terme). Cet équipement permettra aux usagers de laisser leurs véhicules sur place et de covoiturer, ou prendre la navette jusqu’au centre ville. Doublement des voies, mise en place d’un tram/train et augmentation des fréquences entre Mezzana et Ajaccio (projet porté par la CTC). Mise en place d’un tram urbain, voire d’une ligne de bus à haut qualité de services. Le développement des modes de déplacement doux. Des réflexions en cours autour de la constitution d’un syndicat mixte associant les EPCI du bassin de vie et le conseil général et permettant de conduire les projets à l’échelle du bassin de vie. La réalisation d’un parking souterrain d’un millier de places à proximité de l’hôtel de ville. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.2.4. Objectifs du projet • Communiquer sur le projet politique de la CAPA en matière de transports et mobilité (expliquer les objectifs à moyens et longs termes). • Encourager l’usage des transports en commun, le covoiturage et les modes de déplacement doux. • Améliorer : o La diffusion des informations et des services en matière de transports en commun o L’offre de transports publics o La circulation dans et autour de l’agglomération ajaccienne 4.2.5. Les cibles La population dans son ensemble et en particulier les actifs pendulaires susceptibles de laisser leurs voitures individuelles au bénéfice du covoiturage ou des transports en commun. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.2.6. Contenu du projet Le territoire conduit une politique ambitieuse en matière de déplacements et de transports qui s’articule autour de différents projets qui seront opérationnels à plus ou moins longs termes. La mise en place d’un portail dédié aux déplacements (plateforme ou centrale de mobilité) pourrait permettre d’accompagner cette politique territoriale grâce à une meilleure communication, une diffusion dynamique des informations et d’un certain nombre de services dématérialisés. Le développement de cette plateforme pourrait se décliner en plusieurs phases en lien avec la mise en œuvre opérationnelle des différents projets de la CAPA (commencer petit mais prévoir grand). Ce phasage pourrait schématiquement s’articuler comme suit : • Etape 1 (court terme): La mise en ligne d’une plateforme d’information permettant d’agréger différentes contenus relatifs : − aux grands enjeux en lien avec le développement durable du territoire (notamment l’intérêt de réduire les déplacements et les émissions de carbone) − au projet que porte le territoire − au covoiturage : Dans le prolongement de l’expérimentation réalisée, en interne, par les services de la CAPA, nous suggérons le déploiement d’un dispositif de covoiturage qui intéresserait l’ensemble des habitants du territoire, voire du bassin du grand Ajaccio. Ce dispositif pourrait s’appuyer sur une application web permettant une mise en relation des conducteurs et des passagers qui voyageront ensemble dans un seul véhicule. Ce type de dispositif a été très largement expérimenté et éprouvé en France et à l’étranger, à l’image de la région Poitou Charente et de sa plateforme http://covoiturage.poitou-charentes.fr/ ou de la Principauté de Monaco avec son site http://www.monacovoiturage.mc/. Cette dernière à mis en place un système de réduction des prix du parking 7 sur présentation des deux cartes de covoiturage du passager et de son conducteur. Le prix du parking est divisé par deux, le budget de chacun divisé par quatre. − aux services offerts par la collectivité (informations pratiques, tarifs, horaires, cartes du réseau, inscriptions aux transports scolaires, procédures pour bénéficier des transports à la demande, liens vers les sites des opérateurs) 7 Concernant l’éventualité d’un tel projet au sein de la CAPA, la contribution des gestionnaires de parking est sans aucun doute à étudier, en particulier dans le cadre du prochain renouvellement des concessions déléguées aux prestataires gestionnaires. La création du parking relais de la gare de Mezzana constitue par ailleurs une opportunité intéressante pour le développement du covoiturage. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Etape 2 (moyen et long termes): L’intégration de services dématérialisés : − Réservation/achat en ligne des titres de transport − Cartographie dynamique − Calcul d’itinéraires (intégrant les éventuels transferts à pied ou à vélo) − Etat du trafic en temps réel, alertes SMS/e‐mail − Logique d’observatoire des transports permettant une analyse/amélioration continue du réseau en fonction de la réalité des usages . A propos des sites de covoiturage : Notons qu’ils existent d’ores et déjà aujourd’hui des plateformes nationales qui permettent une mise en relation efficace et qui peuvent être librement utilisées par les usagers de tous les territoires. A titre d’exemple, http://www.laroueverte.com ou www.covoiturage.fr 8 dont une des déclinaisons concerne la Corse (http://corse.covoiturage.fr/). Le modèle économique des entreprises qui proposent ces services sont basés sur la vente d'abonnements aux entreprises et territoires qui souhaitent avoir leur propre site. Les collectivités locales commencent tout juste à s'intéresser au sujet mais des structures importantes comme l'aéroport de Genève, le siège de la Maïf, Ikea (http://covoiturage.ikea.fr/) ont d’ores et déjà leur propre site. La structure paie un abonnement (de l’ordre de 5 K€ par an pour un territoire comme la CAPA) pour la mise en ligne d'une plateforme dédiée au territoire (bandeau aux couleurs de la collectivité, logo) ainsi que des outils permettant de diffuser des messages institutionnels et d'avoir accès aux statistiques de fréquentation. L'avantage de ce genre de plateforme est que le territoire bénéficie de la qualité des développements du site, dont l'ergonomie est plutôt réussie. Une telle plateforme estampillée "CAPA" peut être un bon moyen de communication pour encourager la pratique du covoiturage (et pour communiquer sur le projet de la CAPA). L'inconvénient, c'est que le fonctionnement reste cher. Toutefois, on peut imaginer qu'après 1 an ou 2 de fonctionnement et une fois les habitudes prises, l'abonnement peutêtre résilié et les utilisateurs invités à utiliser la plateforme nationale (dont il existe déjà une déclinaison corse "corse.covoiturage.fr"). 4.2.7. Résultats attendus • Une meilleure communication entre les pouvoirs publics et les usagers sur la question des transports • L’amélioration du service public de transports en commun • Une plus grande satisfaction des usagers vis à vis du service rendu • Le développement de l’usage des transports en commun, du covoiturage et des modes doux. 8 Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Une circulation plus fluide au sein de l’agglomération. 4.2.8. Facteurs clés de succès • La coordination des différentes structures compétentes et des acteurs impliqués dans l’exercice opérationnel de la compétence transport • L’échelle d’action, qui doit s’inscrire, à minima, dans une logique de bassin de vie. Notons que la plupart des initiatives mobilisant les TIC en matière de déplacements sont conduites à l’échelle départementale (cohérence de l’action, économie d’échelle). 4.2.9. Approche financière Le développement d’un portail tel que décrit pour la première étape de déploiement ne fait appel à aucune complexité d’un point de vue technologique. Il peut même être envisagé d’intégrer des pages d’information à une plateforme existante (site de la CAPA par exemple). Par conséquent le budget alloué à cette étape sera sans aucun doute inférieur à 15 000 €. L’investissement correspondant à la seconde étape du déploiement fait appel à des développements plus complexes (calculateur d’itinéraires, information cartographique en temps réel relative aux conditions de trafic, aux prévisions de chantiers ou perturbations, l’envoi par mail ou sms d’informations sur l’état du trafic, achat en ligne des titres de transport,…) qui peuvent s’élever de 30 à plus de 100 K€ selon les choix effectués. 4.2.10. Possibilités de financement Fonds FEDER, Etat et CTC dans le cadre de l’axe « lutte contre les changements climatiques » du CPER 2007/2013. 4.2.11. Phasage indicatif Mise en œuvre rapide possible pour la première étape 4.2.12. Porteurs potentiels Capa, syndicat mixte, CG‐2A. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.3. Déployer un réseau de visioconférence 4.3.1. Le Contexte national Depuis plusieurs années, différentes collectivités se sont engagées dans la mise en œuvre de dispositifs s’appuyant sur les technologies de la vidéo‐ conférence. En permettant de s’affranchir des problématiques de distance physique, ces systèmes offrent de nombreuses opportunités aux territoires, notamment ceux qui connaissent des problématiques d’enclavement ou de déséquilibre entre ville centre et campagne. Ces dispositifs permettent d’effectuer des réunions à distance dans un niveau de confort proche du présentiel. Les usages possibles et les publics concernés sont multiples : • Simplification de l’animation territoriale en permettant la réalisation de réunions à distance entre les collectivités du territoire • Facilitation de l’organisation de réunions entre les entreprises et leurs clients / fournisseurs • Optimisation et réduction des temps et coûts de déplacements pour les demandeurs d’emploi • Optimisation de l’accès à la formation à distance • Accès distants aux services et aux démarches administratives associées • Facilitation de la pratique du télétravail. Enfin, les dispositifs de vidéo‐conférence permettent aussi de limiter les déplacements et de réduire les rejets polluants. 4.3.2. Le contexte local Considérant : • La nature des problématiques de déplacement évoquées à plusieurs reprises dans le cadre de la présente étude (Cf. chapitre 4.2) • La volonté de la CAPA de mieux mailler son territoire par le développement de nouveaux pôles d’attractivité secondaires (Cf. chapitre 4.1) et de pôles de services décentralisés • Le souhait clairement exprimé par Céline Bianchi (Directrice de la Maison De l’Emploi du Pays ajaccien rencontrée en mars 2009) de s’appuyer sur la visioconférence pour améliorer la diffusion en zone rurale des ateliers organisés à Ajaccio et plus largement l’accessibilité aux services et à la formation en milieu rural • L’existence sur le territoire de structures d’appui solides et de partenaires potentiels pour le développement d’une offre de FOAD : o Mission locale Schéma d’aménagement numérique (services et usages) o MDE o Centre de formation de la Chambre des métiers d’Ajaccio et sa plateforme de FOAD (http://www.cfm‐ ajaccio.fr/formation.php) o L’AFPA o La CAPA o … • Les axes de développement identifiés dans le cadre du diagnostic partagé du Pays ajaccien (détail des fiches actions issues du diagnostic dans le dossier d’opportunités) : o Mise en place d’actions de formation collectives o Mise en place d’un réseau de parrainage dédié aux jeunes en grande difficultés o Actions visant à professionnaliser les acteurs de l’IEA o … La mise en place d’un réseau de visioconférence paraît très opportune. 4.3.3. Objectifs du projet • Simplifier l’animation territoriale • Réduire les temps et coûts de déplacements pour les demandeurs d’emploi • Développer l’accès à la formation à distance • Améliorer l’accès aux services et aux démarches administratives associées • Faciliter de la pratique du télétravail. • Faciliter l’organisation de réunions entre les entreprises et leurs clients / fournisseurs 4.3.4. Les cibles • Les publics de la MDE et de la mission locale qui résident dans des communes rurales et qui ont des difficultés à se déplacer (suivi à distance des ateliers et animations proposées à Ajaccio) • Les habitants des zones les plus enclavées du territoire • Les salariés du public et/ou du privé qui souhaitent suivre des formations à distance • Eventuellement les entreprises et les porteurs de projets dans le cadre des pôles de services décentralisés. 4.3.5. Contenu du projet La mise en place d’un réseau de visioconférence en milieu rural (mairies, maisons de service public, P@M et autres pôles secondaires en lien avec les logiques de maillage du territoire envisagées par la CAPA) pourrait permettre le développement de différents usages : Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • La diffusion des ateliers et animations proposées par la MDE • La tenue d’entretiens et/ou de réunions en visioconférence (élus et techniciens de la sphère public locale, entreprises, demandeurs d’emploi dans le cadre d’entretiens d’embauche) • La mise en place de RV virtuels avec les institutions ajacciennes (pôle emploi, CPAM, CAF,….) • La mise en place de formations à distance …. 4.3.6. Actions préalables à conduire La réalisation d’une étude visant à accompagner les acteurs du territoire dans leurs réflexions sur l’opportunité de mettre en place des solutions de visioconférence. Cette étude doit permettre de : • Réaliser une analyse synthétique du contexte territorial en matière d’économie, d’emploi et d’accès aux services. • Informer les acteurs locaux décisionnaires quant au champ des possibles en matière de visioconférence et de recueillir leur sentiment sur la pertinence des solutions possibles compte tenu de leur connaissance du contexte local. • Confronter les besoins actuels et futurs issus de l’analyse du contexte réel et des projets en cours avec les solutions existantes en matière de visioconférence. • Tester l’appétence des fournisseurs de contenus (services publics, organismes de formation) pour le déploiement d’un réseau de visioconférence ou de Points Visio Publics 9 . • De proposer un schéma global d’équipement en visioconférence intégrant l’ensemble des usages pouvant être déployés avec l’appui des technologies de la visio. 4.3.7. Lien avec d’autres actions du schéma de développement numérique Le déploiement d’un réseau de visioconférence pourrait venir en appui aux pôles de services décentralisés (Cf. chapitre 4.1) en enrichissant l’offre de service de ces pôles et en ouvrant la possibilité de multiples usages : • Accès distant aux services publics • Accès à la formation à distance et/ou aux ateliers et animations organisées au sein de la MDE • Tenue d’entretiens ou réunions à distance 9 Appelées Points visio-public ou visio-guichets, ces bornes permettent de mettre en relation les citoyens avec les services publics (ANPE,MSA, CAF,…) qui n’assurent pas de permanence sur le territoire. L’usager dialogue avec l’agent du service public et échange des documents grâce à une imprimante et un scanner. Ce système permet d’obtenir une qualité de service proche de celle d’un entretien en face à face traditionnel. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.3.8. Moyens matériels et ressources humaines Il existe différents types d’équipements : • Les bornes du type « Point Visio Public » ou visioguichets sont, d’un point de vue fonctionnel et ergonomique, les solutions les plus adaptées à l’accueil des populations dans le cadre de prestations d’accès aux services publics. Ces bornes sont particulièrement appropriées aux publics les plus éloignés des usages numériques de par leur ergonomie spécialement étudiée pour limiter au maximum les manipulations et simplifier la procédure du côté des usagers du service public. • Les équipements de visioconférences classiques offrent une grande polyvalence. Ils peuvent être utilisés pour l’accès aux services publics (bien que moins adaptés que les bornes dédiées décrites précédemment) mais aussi dans le cadre de l’animation territoriale (réunions à distance), de la FOAD et par d’autres publics (demandeurs d’emploi, entreprises, télétravailleurs). Il existe différents types de matériels ; des dispositifs compacts (écran simple de 15 ou 17 pouces, microphone, caméra fixe et haut‐parleurs intégrés) et des dispositifs plus conséquent permettant l’échange en face à face aussi bien qu’une utilisation de 2 à 6/8 personnes dans le cadre de réunions (écran de grande taille (32 ou 42 pouces) ou vidéo projecteur, camera, micros et hauts parleurs indépendants). Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • La Web Conférence est une application internet qui permet d'organiser des réunions ou des formations avec des personnes distantes. Après avoir été invité par l’organisateur, chaque participant peut entendre le conférencier, lui répondre ou intervenir après avoir été autorisé par l’administrateur de la conférence. En général, il est également possible : o d'utiliser un "tableau blanc" virtuel o d’échanger via un "Chat" intégré o de transférer, échanger des fichiers (présentations, vidéo, animations,..) o de réaliser des sondages / questionnaires o d’enregistrer la séance pour, par exemple, permettre à des participants de revisualiser une formation o de réaliser une saisie dynamique de comptes rendus. o de proposer un espace de travail collaboratif dédié La mobilisation de ressources humaines est variable selon le matériel utilisé et les usages déployés. A titre d’exemple, la mise en place d’un Point Visio Public (accès aux services publics) nécessitera la présence d’un animateur chargé d’accueillir l’administré et de l’accompagner dans les premières minutes d’utilisation de la borne (le temps que la liaison avec le service public soit établie). Si les autres usages évoqués précédemment ne nécessitent pas un accompagnement aussi important, il reste indispensable qu’un référent technique soit identifié au sein de chaque structure équipée afin que quelqu’un puisse intervenir en cas de panne ou de dysfonctionnement. Cette ressource pourrait d’ailleurs être mutualisée à l’échelle du réseau mis en œuvre avec des référents sur chacun des sites équipés. 4.3.9. Approche financière Investissement : • Environ 8 000 € pour une borne visio (Point Visio Public) • Environ 8 000 € pour un dispositif de visioconférence multipoints (usage en réunion) • Environ 2000 € pour un équipement de visio individuel Fonctionnement : • Coût de la connexion en haut débit • Ressources humaines pour l’animation et l’accueil 4.3.10. Possibilités de financement CPER et PO FEDER 2007/2013 au titre des axes suivants : • Mieux apprendre grâce aux TICE (structuration d’une offre régionale de FOAD) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Soutenir l’information sur la formation, l’orientation et la validation des acquis de l’expérience • Soutien à l’action des MDE en faveur de la création/reprise • Lutte contre les changements climatiques 4.3.11. Phasage indicatif A définir 4.3.12. Porteurs potentiels MDE, CAPA, communes accueillant les équipements .. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.4. Optimiser la GPEC10 4.4.1. Etat des lieux / existant Les outils existants : • Le site de Pôle Emploi en Corse du sud (http://www.anpe.fr/region/corse/services_par_departement/de pt_corse_sud/index.html) • Le site de la mission locale 11 (http://www.missions‐locales‐ corse.org/), développé en commun par les 8 missions locales corses (organisées en association régionale). Les partenaires des 8 antennes locales ont également accès à un extranet où ils peuvent partager les comptes rendus des réunions, les fiches actions, les CV des jeunes accompagnés et utiliser des outils statistiques et de suivi de l’activité. • Le site de la Maison de l’Emploi 12 (http://www.mde‐ paysajaccien.fr/) propose une information riche et bien organisée à l ‘attention des demandeurs d’emploi, des porteurs de projets et des entreprises. Le site propose également un espace d’échange avec les internautes ainsi que des formulaires d’inscription en ligne. Un espace partenaire est par ailleurs accessible par identifiant et mot de passe (extranet) à l’ensemble des partenaires du service public de l’emploi (CAPA, Pôle emploi, Direction du travail, Mission Locale, PLIE, Cap Emploi, Maison de l’emploi, structures de l’IAE, AFPA, Chambre de Métier, Chambre de commerce, chambre d’agriculture, Communauté de communes de la haute vallée de la Gravona, Acsé, PRITH, …). Cette plateforme donne accès à un ensemble de ressources partagées ainsi qu’a toutes les analyses et traitements statistiques réalisés par la MDE ou ses partenaires. Elle contient par ailleurs une interface géographique et différents modules collaboratifs (chat,…). La MDE est aussi équipée de : o 5 postes en libre service (label Cyberbase emploi), o Une plateforme de portables pour les permanences, o Une borne (AJEFIP) accessible pour les handicapées (handicapes visuels et moteurs), • La rubrique « recrutement » de la CAPA (http:// www.ca‐ ajaccien.fr/la‐communaute‐recrutement_494.html) 10 Gestion Prospective des Emplois et des Compétences 11 La mission locale couvre un territoire de 80 communes qui incluse les 10 communes de la CAPA. Environ 1200 personnes s’adressent à la MILO chaque année dont 80% résident à Ajaccio. 12 La MDE est une association créée, dans le cadre du plan de cohésion sociale, à l’initiative de la CAPA, de la direction du travail et de l’ASSEDIC. Le territoire couvert par la MDE correspond au bassin d’emploi du grand Ajaccio, soient environ 85 000 habitants (77 communes). La maison de l’emploi assure la convergence des politiques de l’emploi et de la formation professionnelle dans le cadre d’un diagnostic, d’une stratégie et d’un plan d’actions partagés, adaptés au développement économique et social du territoire. La MDE a 3 principaux axes d’intervention ; l’observation du territoire (diagnostic partagé), l’accès et le retour à l’emploi et la création d’activité. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • La rubrique emploi de la Ville d’Ajaccio (http://www.ajaccio.fr/Nos‐Emplois_r148.html). Offres, rubriques pratiques, liens,… • Le blog « Créer en Corse » (http://creerencorse.blogspot.com/) • Le portail FIORE (http://www.fiore‐corse.net/) Piloté et financé par l'État (DRTEFP) et la Collectivité territoriale de Corse, ce portail d’information sur l’orientation tout au long de la vie s’adresse au grand public (importante banque de ressources et d’informations) et aux acteurs de l’insertion, de la formation et de l’emploi (offres de formation, VAE, accès à des travaux d’étude en ligne). • Le centre de formation de la Chambre des métiers d’Ajaccio (http://www.cfm‐ajaccio.fr/) et sa webTV (http://www.cfm‐ ajaccio.fr/webtv/index.php) • Plateforme de FOAD mise en place par le CFM dans le secteur de l’automobile. (Cf.reportage http://www.cfm‐jaccio.fr/webtv/video.php?id=38&cat=1) • Le site de l’AFPA (http://www.afpa.fr/regions/corse.html) Une démarche en cours : Le diagnostic local partagé du pays ajaccien (réalisé en 2008 par l’ensemble des partenaires du service public de l’emploi) formule des préconisations et prévoit, entre autres, la mise en place de groupes de travail autour des actions suivantes : Fiche action 2.1.2 : Fiche action 2.1.3 : Fiche action 2.1.4 : Fiche action 2.1.5 : Un outil de partage dynamique (site web + extranet pour partage des infos, mutualisation des moyens, évaluation des actions conduites/ pilotage MDE. Projet en cours de finalisation), GPEC (recensement/analyse/préconisations dans le cadre d’un partenariat DDTEFP, CGPME, MDE, DRIRE, ARACT), Anticipation sur la problématique des saisonniers (étude pour identification quanti et quali de saisonniers en vue d’une campagne d’info ciblée + pistes d’actions dans le contexte de réduction des aides intersaison), Mise en place d’actions de formation collectives en réponse aux besoins identifiés dans le cadre de l’enquête BMO 2007, Des besoins exprimés : L’enquête réalisée par Ocalia auprès des entreprises du territoire intercommunal (Cf. dossier d’opportunités) traduit la volonté des entreprises de doter le territoire d’outils facilitant la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ainsi que les échanges entre les entreprises, les organismes de formation, les demandeurs d’emploi (Cf. enquête acteurs économiques). Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.4.2. Objectifs du projet • Améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande en matière d’emploi et de formation. • Optimiser et dynamiser la GPEC sur le territoire grâce à la mise en place d’un système d’observation dynamique capable de mieux calibrer l’offre de formation à mettre en place pour répondre aux besoins du moment. 4.4.3. Les cibles Demandeurs d’emploi, porteurs de projets et entreprises du territoire 4.4.4. Contenu du projet Il s’agit d’un site internet dédié à l’observation des compétences mobilisables sur le territoire et à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Selon son profil, (demandeurs d’emploi, entreprises ayant un poste à pourvoir, salariés,…), la personne accède à un espace qui lui est dédié où elle peut enregistrer une annonce pour un poste à pourvoir ou mettre son CV en ligne (détail des compétences attendues ou proposées). Ces informations viennent consolider une base de données (logique d’observatoire) qui permet une analyse territoriale de l’offre et de la demande locale en matière d’emploi et de compétences. La distance qui sépare la demande (en quantité et en qualité) de la réalité du marché local peut ainsi être précisément modélisée et réduite par la mise en œuvre d’actions ciblées autour de la GPEC, des saisonniers ou de la formation (actions 2.1.3 ; 2.1.4 et 2.1.5 du diagnostic partagé réalisé en 2008 par la MDE). 4.4.5. Difficultés envisagés La mise en réseau des acteurs, des structures d’accompagnement à l’emploi et des entreprises du territoire. 4.4.6. Actions préalables à conduire Concertation entre les différents partenaires et répartition des charges dans le cadre d’un plan d’action territorial dédié à la GPEC. 4.4.7. Lien avec d’autres actions du schéma de développement numérique Cette action peut‐être en lien avec la mise en place d’un observatoire pluridisciplinaire (Cf. chapitre 8.1). 4.4.8. Approche financière Entre 30 et 70 K€ selon le niveau d’intégration de la plateforme 4.4.9. Possibilités de financement CPER et PO FEDER 2007/2013 au titre des axes suivants : Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Améliorer la maîtrise de l’information stratégique en matière économique par la centralisation des données et la mutualisation des moyens d’observation et d’intelligence économique • Structurer la mise en réseau des acteurs par et pour les TIC • Soutenir l’information sur la formation, l’orientation et la validation des acquis de l’expérience 4.4.10. Phasage indicatif A définir 4.4.11. Porteurs potentiels MDE, CAPA, .. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.5. Promouvoir les usages numériques auprès des entreprises du territoire 4.5.1. Le Contexte national Les TIC regroupent un ensemble d'outils (ordinateurs, programmes informatiques, périphériques, réseaux...) nécessaires pour stocker, gérer et transmettre de l'information. Les usages sont multiples, par exemple : personnaliser ses relations clients, gérer son approvisionnement et ses stocks, rester en contact avec son entreprise, gérer sa production multisite... Utilisées comme avantage concurrentiel ou comme outil d'organisation par les entreprises, ces technologies sont un élément de leurs compétitivités. Elles contribuent à améliorer la rapidité des flux, baisser les coûts, faciliter l'accès aux informations, s'abstraire des contraintes géographiques... S’il est aujourd’hui encore difficile de quantifier précisément le retour sur investissement des TIC pour les entreprises, il est généralement admis qu’elles contribuent largement à l'amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises. « Les études les plus récentes montrent que 50 % de la croissance économique est liée à l’intensivité de l’investissement en technologies de l’information et de la communication (TIC). La compétitivité de la France pour créer des emplois, attirer les investissements étrangers et développer ses entreprises à l’international est ainsi directement liée à la capacité de la France d’être leader dans le déploiement et l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) » 13 . 4.5.2. Le contexte local, l’existant et les projets En matière d’équipements, d’usages et de besoins TIC, l’enquête réalisée par Ocalia auprès des entreprises du territoire intercommunal (Cf. conditions de l’enquête et détail des résultats au chapitre 2.2 du dossier d’opportunités) traduit le contexte suivant : • Un niveau d’équipement et des usages TIC assez proches de ceux observés sur le territoire national. • Un niveau d’intégration des TIC qui évolue avec la taille de l’entreprise • Des équipements et des usages qui se généralisent : − Messageries, logiciels comptables et financiers, logiciels de gestion des payes, des ressources humaines, le wifi, − Recherches sur internet, opérations bancaires en ligne, déclarations fiscales et sociales 13 Christophe Stener, Président du SFIB & d’Alliance TICS, Administrateur de l’Eicta (déclaration dans le cadre des assises du numérique) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • Mais des pratiques qui restent faiblement rependues (entre autres, le travail en réseau, le commerce en ligne, la formation en ligne, la téléphonie sur IP, la visioconférence,…). • Des attentes autour de la promotion du territoire et de ces acteurs économiques ou de la mise en place d’outils au service de la Gestion Prospective des Emplois et des Compétences. 86% des entreprises de l’échantillon estiment qu’internet apporte un gain de temps significatif, 68% estiment que les TIC permettent une meilleure circulation des informations en interne et vers l’extérieur et plus de la moitié une modernisation et une rationalisation de la gestion de la structure. Pourtant le développement de certaines pratiques se heurte visiblement à des freins ; méconnaissance du champ des possibles, foisonnement et manque de lisibilité des offres commerciales, difficultés à intégrer des solutions adaptées…. A noter : • Il existe une fédération des entreprises TIC Corse (http://blog.fedeticc.com/). Cette structure est jeune et à ce jour encore peu intégrée. • L’ADEC et la MITIC élaborent une stratégie de l’innovation en Corse (Corse Economie Numérique). Parmi les actions programmées (au nombre de 11. Cf. liste exhaustive dans le dossier d’opportunités), une étude visant à structurer la filière TIC est en cours de réalisation. 4.5.3. Objectifs du projet • Permettre aux entreprises de mieux comprendre les enjeux de la diffusion des TIC et l'impact des nouvelles technologies sur l'organisation interne des entreprises. • Donner plus de visibilité aux entreprises sur le champ des possibles et la valeur ajoutée des TIC • Accompagner les entreprises dans l’intégration des TIC • Valoriser les savoir‐faire des entreprises de la filière TIC 4.5.4. Les cibles • Les entreprises de la filière TIC • Les entreprises traditionnelles 4.5.5. Contenu du projet La création d’un centre de ressources et de compétences dédié à la diffusion des TIC au sein des entreprises du territoire (exemple de l’Espace Numérique Entreprise à Lyon ; http://www.ene.fr/). Cette organisation aurait vocation à : • Organiser un ou plusieurs évènements annuels (à titre d’exemple le colloque du numérique qui s’est tenu les 1er et 2 Schéma d’aménagement numérique (services et usages) décembre à Lyon : http://www.colloque‐numerique.com/) ou les entreprises « traditionnelles » viendraient : o Découvrir et mesurer la valeur ajoutée des TIC o Echanger entre elles sur leurs expériences heureuses ou non en matière d’intégration des TIC o Echanger avec les fournisseurs de technologies et les entreprises de la filière TIC o Découvrir et tester de nouvelles applications o Trouver des solutions adaptées à leurs problèmes spécifiques. • Accompagner les gestionnaires dans l’intégration des TIC au sein de leurs organisations (ateliers collectifs ou prestations d’accompagnement individuel pour un avis neutre, un appui méthodologique, un diagnostic des besoins, une aide à la rédaction des cahiers des charges fonctionnels ou à la sélection du type de prestataire, ….). • Promouvoir les savoir‐faire et les entreprises de la filière TIC au travers : o D’évènements dédiés à ce sujet (salons, colloques,…) o D’un portail dédié aux acteurs de la filière, d’un annuaire o D’une mise en réseau des acteurs 4.5.6. Résultats attendus • Une meilleure compréhension par les entreprises des enjeux de la diffusion des TIC • Le développement des équipements et des usages numériques au sein des entreprises traditionnelles du territoire • Le développement de la filière TIC sur le territoire 4.5.7. Facteurs clés de succès • La réalisation (action en cours et portée par l’ADEC) d’un diagnostic de la filière TIC permettra de mieux calibrer les objectifs de la démarche et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. • La capacité des partenaires (Chambre de Commerce, Chambre des métiers, MEDEF, CGPME, ADEC, FEDETICC, CG2A, CG2B, CAB, CAPA,…) à s’entendre sur des objectifs et à se fédérer pour porter un projet commun. 4.5.8. Approche financière Il est difficile d’évaluer le budget d’un tel projet tant l’offre développée peut être à géométrie variable. A titre de comparaison, le rapport d’activité 2008 de l’ENE de Lyon (www.ene.fr) fait état des chiffres suivants : • 1886 abonnés à la plateforme • 908 fiches entreprises qualifiées Schéma d’aménagement numérique (services et usages) • 190 projets accompagnés • 32 réunions d’information organisées L’association compte 18 spécialistes des TIC dont 4 sont détachés par les chambres consulaires. Le budget de fonctionnement était d’environ 1,3 million d’Euros en 2008 (pour 70% des charges de personnel). L’association est financée pour 47% dans le cadre du contrat d’agglomération, 28% par la CCI de Lyon, 17% par la DRIRE, 7% sur ses fonds propres. Le diagnostic de la filière TIC Corse devrait fournir les bases d’une réflexion sur la mise en place et le dimensionnement d’une telle structure. 4.5.9. Possibilités de financement CPER et PO FEDER 2007/2013 au titre des axes suivants : • Stratégie de l’innovation • Intelligence économique • Plateformes mutualisées de services • Soutien à la structuration des filières TIC 4.5.10. Phasage indicatif A définir 4.5.11. Porteurs et partenaires potentiels Chambre de Commerce, Chambre des métiers, MEDEF, CGPME, ADEC, FEDETICC, CG2A, CG2B, CAB, CAPA,… Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.6. Optimiser la web-communication intercommunale 4.7.1. Contexte globale Avec le développement de la société de l’information, des démarches participatives, la mouvance du développement durable et le caractère complexe du paysage institutionnel français, les collectivités locales et en particulier les structures intercommunales ne peuvent plus faire l’économie d’une web‐communication réfléchie et structurée. Le baromètre 2009 de la diffusion des TIC dans l’intercommunalité (réalisé chaque année par Ocalia et l’ADCF) souligne cette tendance et précise notamment que 70% des communautés sont équipées d’un site internet (95% des EPCI de plus de 50 000 habitants). En amont des outils de communication qui vont permettre de diffuser l’information, la mise en valeur et la promotion d’un territoire s’appuie sur des contenus qui peuvent prendre la forme de textes, de photos et de cartes mais aussi de séquences audio, vidéo ou d’animations autour du concept de réalité augmentée 14 . La vidéo prend aujourd’hui une place de plus en plus importante sur le web (exemple de Dailymotion ou Youtube). Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de diffuser facilement de la vidéo sur un site internet. Ces nouveaux médias offrent aussi plus de dynamisme, les messages et les informations sont également plus vivants que jamais. Notons que la nature et la qualité des contenus que le territoire va mettre en avant pour promouvoir ses activités, ses richesses ou ses offres va largement conditionner l’image que renvoie ce dernier auprès des différents publics qu’il a ciblés. La mise à jour de ces contenus constitue en outre l’une des grandes difficultés pour les territoires qui, bien souvent, s’en remettent à la bonne volonté des agents et parfois même des élus pour alimenter la plateforme. Force est de constater que bon nombre de sites institutionnels souffrent d’un manque de renouvellement de leurs contenus, ou pire encore, de leur obsolescence. 14 Par système de réalité augmentée on entend un système (au sens informatique) qui rend possible la superposition d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Ce système peut aussi bien s'appliquer à la perception visuelle (superposition d'image virtuelle aux images réelles) qu'aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives. Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.7.2. Etat des lieux / existant L’existant en matière de production vidéo : • La Web TV du Centre de Formation des Métiers (http://www.cfm‐ ajaccio.fr/webtv/index.php) • Le dispositif « Vidéo‐job » mis en place par la maison de l’emploi en février 2008 (http://www.mde‐paysajaccien.fr/) • Les contenus mis en ligne par la CTC, la ville d’Ajaccio et la CAPA qui a notamment réalisé une série de clips destinés à porter le message éco‐citoyen auprès des habitants du Pays Ajaccien. La réalisation de l’ensemble de ces contenus s’inscrit dans le cadre de Primavera TV (http://www.primaveratv.com/), la web TV du pays ajaccien. • Des savoir‐faire locaux (Primavera mais aussi Ricordu diffusion ; http://www.ricordu.com/) Le site web de la CAPA : Au delà de sa qualité graphique, de son ergonomie et de son périmètre fonctionnel, sans aucun doute perfectibles, le site de la CAPA (http://www.ca‐ajaccien.fr/) ne semble pas faire l’objet d’une mise à jour régulière de ses contenus ni d’un travail éditorial très rigoureux. Il est clair que les moyens alloués à l’animation du site sont insuffisants et ne permettent pas d’assurer sur le long terme la qualité et le dynamisme attendus d’un tel média. 4.7.3. Contenu et objectif du projet L’objet de la présente démarche est double : • Structurer une animation efficace du portail de la CAPA. Cette animation impose : o Une démarche journalistique qui à vocation à être pris en charge par le service communication de la CAPA (à l’image de ce qui est fait pour le mensuel « Paesi » ; un travail de fond avec les élus sur les objectifs en terme de communication, le choix d’une ligne éditoriale). o La rédaction régulière d’articles de fond sur les grands enjeux du territoire, les projets portés par la CAPA, des reportages, des interviews,… o Une mise à jour quasi quotidienne des contenus institutionnels (peut‐être prise en charge par des référents au sein des services et/ou des structures concernés). • Développer la vidéo en tant que média de web‐communication privilégié au service du projet de territoire de la CAPA. A titre d’exemple, la CAPA pourrait diffuser des interviews d’acteurs économiques locaux, des reportages sur les filières, sur les opportunités de reprise d’activité ou sur des initiatives innovantes. La promotion de l’offre touristique pourrait Schéma d’aménagement numérique (services et usages) également se nourrir de séquences vidéo sur les sites et les activités phares du territoire. La communication institutionnelle pourrait quant à elle s’appuyer sur des interviews d’élus, de techniciens ou d’administrés bénéficiant des services intercommunaux…. Outre le portail intercommunal (http://www.ca‐ajaccien.fr/) et les sites des communes membres de la CAPA, en particulier celui de la ville d’Ajaccio qui restent bien évidemment des canaux de communication privilégiés, notamment en direction des administrés, la CAPA pourrait utiliser d’autres médias permettant une diffusion plus large. On peut imaginer dans cette logique que les contenus de la CAPA puissent être diffusés sur des sites de voyage d’audience nationale ou internationale (des sites généralistes tels que Google maps, YouTube, DailyMotion ou spécialisés à l’instar de Oh My globe, Tripadvisor, …). Cette logique nous semble particulièrement pertinente en matière de promotion touristique. Concernant le développement des supports vidéo et compte tenu de l’existant sur le territoire, plusieurs pistes de travail sont possibles : • La création d’une structure de production de contenus (logique de développement économique. Scénario pertinent si aucune structure compétence n’existe sur le territoire) • La création d’une webTV intercommunale (ce choix est très politique car la diffusion des contenus est possible via le site existant ou tout autre média, il existe en outre déjà plusieurs web‐ tv sur le territoire) • L’embauche, au sein du service communication de la CAPA d’un journaliste dédié à la production des contenus vidéo et qui prendrait en charge : o L’animation d’un groupe de travail auprès des élus, o La remonté des besoins, le choix des sujets, o Le storyboarding des reportages, o La consultation des entreprises pour la réalisation, o Le suivi des tournages, le montage, la réalisation et le montage des reportages ou des clips. 4.7.4. Résultats attendus • Un territoire mis en valeur plus efficacement concernant : o Le tourisme (patrimoines / culture, histoire, nature, savoir‐ faire, activités / plage, sports de nature, plaisance, évènements…) …) o L’économie (opportunités foncières, filières, reprises d’activité,…) o L’emploi (Vidéo‐job) o L’action locale (la parole aux élus et autres acteurs locaux) Schéma d’aménagement numérique (services et usages) 4.7.5. Approche financière Budget très variable selon les choix effectués. Un chargé de mission à temps plein = 40 K€/an La réalisation d’une vidéo de quelques minutes = entre 400€ et 1000 € 4.7.6. Phasage indicatif A définir avec la CAPA 4.7.7. Porteurs potentiels A définir avec la CAPA V. Synthèse Le schéma suivant reprend l’ensemble des actions décrites dans le présent document et les organise au sein d’une matrice qui met en perspective pour chacune des trois grandes thématiques identifiées (emploi et service à la population, développement économique et organisation interne du territoire) : • L’existant • Les actions à conduire prioritairement (court terme) • Les actions à conduire à plus long terme • Les grands objectifs du territoire 5.1.1. Approche budgétaire Le tableau suivant reprend les fourchettes annoncées pour la conduite des projets prioritaires : Investissement (K€ HT) Fonctionnement (K€ HT) Actions prioriatires minimum maximum minimum maximum Pôles de services décentralisés (équipements informatiques pour chaque pôle de services) 5 40 30 10 Réseau de visioconférence plateforme GPEC portail d'information pour la mobilité Centre de ressources TIC RH (chargé de mission TIC + communication web) Création de contnenus multimédias AMO pour la conduite opérationnelle des projets 10 100 70 20 0,45 2 3,5 10 150 40 10 40 Il est important de souligner les points suivants : 15 • Certains projets n’ont pas vocation à être porté par la CAPA (exemple de la mise en place d’un centre de ressources TIC à destination des entreprises qui relève plutôt d’un portage ADEC/chambres consulaires). • La part de financement qui revient à la CAPA dépend par ailleurs : o des partenaires mobilisés (qui peuvent supporter une partie des dépenses) o des financements obtenus 15 • A titre indicatif, la part du budget alloué aux projets TIC (hors infrastructures et dépenses liées aux systèmes d’information) dans les régions françaises oscille entre 0,1 et 0,7 % de leur budget général. Si l’on transpose ces éléments au budget annuel de la CAPA (90 millions d’EUROS), on obtient une hypothèse basse (0,1% du budget) qui se situe autour de 90 K€/ an et une hypothèse haute autour de 630 K€ /an. Il convient de noter que ces chiffres correspondent à la part d’autofinancement à laquelle peut être ajouté le montant des subventions obtenue (classiquement entre 50 et 80 %). Selon notre hypothèse, les budgets mobilisables annuellement pour le déploiement des outils numériques se situent par conséquent entre 180 K€ et 1 260 K€. La part des subventions que l’on peut raisonnablement espérer mobiliser auprès de l’Europe ou de la CTC varie entre 50 à 80% des dépenses engagées en investissement (à condition que l’innovation des projets portés par la CAPA soit réelle). 500 80 60 120 Schéma d’aménagement numérique (services et usages) VI. Conclusion 33 millions de français sont aujourd’hui internautes (1,3 milliard dans le monde), plus d’un foyer français sur 2 est équipé d’une connexion internet, pour 94% d’entre eux en haut débit. Internet est devenu le premier canal de distribution touristique, 98% des entreprises de plus de 10 salariés disposent d’un ordinateur, 94% d’une connexion internet et 61% d’un site, la filière TIC a créé la moitié de la croissance européenne de ces dernières années. Les territoires ne peuvent plus faire l’économie d’une réflexion en profondeur sur les moyens de profiter de ces nouvelles techniques. Car elles sont devenues en moins de 10 ans des outils incontournables de l’attractivité, de l’animation et de la gestion des territoires, mais aussi de la diffusion des services (en s’affranchissant en partie de la localisation physique de ceux-ci). Leurs impacts sont transversaux des compétences et missions exercées par les collectivités. Elles supposent donc une approche globale et l’intégration systématique d’une réflexion sur leur utilité sur l’ensemble des thèmes traités. Le présent dossier vise à identifier très largement l’ensemble des pistes d’actions appropriées au contexte du territoire. Certains projets ont vocation à être conduits directement par la CAPA (ceux qui sont directement liés aux compétences intercommunales), d’autres relèvent plus de logiques communales, départementales, voire d’initiatives associatives ou privées. A ce titre et au delà de ses compétences propres, la CAPA peut par conséquent jouer un rôle d’animation et de soutien auprès des autres acteurs du territoire en se positionnant comme centre de ressources ou en appuyant les initiatives d’autres porteurs. Quel que soit le positionnement de la CAPA vis à vis des outils qui seront mis en place sur le territoire (portage direct ou appui à d’autres porteurs), la conduite des projets TIC suppose la mobilisation de ressources et de compétences propres. La réalisation des cahiers des charges fonctionnels, le suivi et l’évaluation des livrables requière des compétences spécifiques dont la CAPA ne pourra pas faire l’économie et qu’il conviendra de mobiliser au travers du recrutement d’un chargé de mission spécialiste du domaine et de prestations d’AMO plus ponctuelles.