programme de travail 2016
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PROGRAMME DE TRAVAIL 2016 SOMMAIRE Présentation de l’Onaps ...........................................................................................................................5 Cadre de création de l’Onaps ...............................................................................................................5 Missions de l’Onaps ..............................................................................................................................5 Gouvernance de l’Onaps ......................................................................................................................6 Le Conseil d’orientation ...................................................................................................................6 Le Comité scientifique ......................................................................................................................7 Le Secrétariat général.......................................................................................................................7 L’équipe ............................................................................................................................................7 Les partenaires de l’Onaps ...............................................................................................................8 Les autres partenaires de l’Onaps ....................................................................................................8 Projets 2016..............................................................................................................................................9 Missions 1 et 2 : Recenser et analyser les données existantes ............................................................9 Tableau de bord de l’activité physique et de la sédentarité ............................................................9 Mission 3 : Suivre les actions engagées pour promouvoir l’activité physique et sportive et lutter contre la sédentarité ......................................................................................................................... 10 Évaluation des projets « Promotion de l’activité physique chez les enfants et les adolescents obèses » ......................................................................................................................................... 10 Évaluation des actions « Sport sur ordonnance » ......................................................................... 11 Accompagnement de la mise en place d’outils d’évaluation dans les fédérations sportives, avec un volet médico-économique ....................................................................................................... 12 Diagnostics en marchant ............................................................................................................... 13 Mission 4 : Proposer ou réaliser des études en collaboration .......................................................... 14 Activité physique et sédentarité des étudiants............................................................................. 14 Sport à l’âge scolaire au service de la santé pour la vie ................................................................ 16 Vélos à assistance électrique (VAE) et activité physique .............................................................. 17 Projet CEPIA ................................................................................................................................... 18 Mission 5 : Approfondir la réflexion sur le thème de l’activité physique et la sédentarité .............. 19 Bulletin trimestriel ......................................................................................................................... 19 Colloque annuel de l’Onaps........................................................................................................... 20 Mission 6 : Communiquer et valoriser les actions de l’Onaps .......................................................... 21 Newsletter ..................................................................................................................................... 21 Site www.onaps.fr ......................................................................................................................... 21 Annexes ................................................................................................................................................. 22 3 Annexe 1 : Perspectives de travail 2016 ........................................................................................... 22 Les missions et études en 2016 : ................................................................................................... 22 Les missions et partenaires en 2016 ............................................................................................. 22 Annexe 2 : Présentation du Comité scientifique ............................................................................... 23 Annexe 3 : Stratégie sur l’activité physique pour la Région européenne de l’OMS 2016-2025 ....... 26 Annexe 4 : Les objectifs du Global observatory for physical activity ................................................ 28 4 PRÉSENTATION DE L’ONAPS CADRE DE CRÉATION DE L’ONAPS Le développement du sport comme outil de santé publique est une priorité du ministère chargé des sports. Dans ce cadre un plan national « sport santé bien être » pluriannuel et interministériel a été élaboré en 2012. Il porte notamment sur des actions visant à toucher des publics pour lesquels la pratique d’une activité physique est particulièrement recommandée et doit être adaptée. Cependant certaines problématiques nécessitent une approche plus ciblée et une évaluation scientifique renforcée permettant de mesurer l’impact concret de la pratique d’activités physiques sur la santé des malades chroniques et notamment des personnes atteintes d’obésité. Il a été décidé, à ce titre, que les dons de partenaires privés au titre du mécénat confiés au Centre national de développement du sport (CNDS) seraient consacrés spécifiquement à la lutte contre l’obésité des jeunes de 12 à 25 ans. Deux axes de travail ont été développés : - la mise en place d’actions de prévention et de traitement de l’obésité au sein des régions - la mise en place d’un Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité Cet observatoire a été lancé le 22 octobre 2015. Il est implanté à Clermont-Ferrand, dans les locaux de la Faculté de médecine. Il est financé pour une durée de trois ans par le CNDS. La création de l’Onaps s’inscrit dans la Stratégie sur l’activité physique pour la Région européenne de l’Organisation mondiale de la santé 2016-2025, qui préconise de soutenir l’action moyennant le suivi, la surveillance, la fourniture d’outils, la mise en place de plates-formes et de structures d’appui, l’évaluation et la recherche (Domaine prioritaire n° 5) en renforçant les systèmes de surveillance et les bases factuelles à des fins de promotion de l’activité physique (voir Annexe 3). L’Onaps s’inscrit par ailleurs dans différentes initiatives internationales, tel le « Global Observatory for Physical Activity » créé en réponse à l’appel urgent lancé en 2012 par le « Lancet Physical Activity Series » (voir Annexe 4). MISSIONS DE L’ONAPS L’Onaps a pour vocation d’évaluer sur le territoire français le niveau d’activité physique et sportive ainsi que le temps passé à des comportements sédentaires dans la population générale et dans les populations ciblées par le plan d’action national « Sport Santé Bien-Être », notamment les jeunes de 12 à 25 ans sur l’ensemble du pays. Lieu de ressources, de recherche et véritable outil de réflexion, d’expertise et d’analyse, il recense l’ensemble des dispositifs spécifiquement mis en place en France pour promouvoir l’activité physique et sportive et en évalue l’efficacité. Ses missions sont de : - Mission 1 : recenser et centraliser les données sur l’activité physique et sportive et la sédentarité : recherches bibliographiques, enquêtes, recueil, sécurisation et exploitation 5 - - - - de données relevant d’études observationnelles et interventionnelles ainsi que d’autres méthodes définies par le Comité scientifique ; Mission 2 : analyser les données recueillies annuellement permettant d’établir un état des lieux en France et de façon plus ciblée une analyse de données par public ou territoire en fonction des demandes ; Mission 3 : suivre les actions engagées pour promouvoir l’activité physique et sportive et lutter contre la sédentarité de l’ensemble de la population, de la petite enfance à la personne âgée en déclinaison des plans et programmes nationaux ou régionaux ainsi que toute autre action ayant pour but de mesurer ou d’intervenir sur l’activité physique et la sédentarité en France ; Mission 4 : proposer ou réaliser des études en collaboration avec le monde universitaire ou d’autres partenaires publics ou privés ; Mission 5 : approfondir la réflexion sur les évolutions et les enjeux sur le thème de l’« activité physique et la sédentarité en France », notamment par l’organisation annuelle d’un colloque ; Mission 6 : communiquer et valoriser les études de l’observatoire. GOUVERNANCE DE L’ONAPS Le Conseil d’orientation Le Conseil d’orientation est chargé de fixer les axes ou thématiques de travail qu’il souhaite voir engagés par l’Onaps. Les travaux concernent la recherche, les études, l’exploitation et la production de données permettant notamment d’établir des consensus et des référentiels. Il est informé des travaux retenus par le Comité scientifique en application de ses décisions, de leur suivi et de leurs résultats. Il est composé des partenaires qui, sur le plan national, sont impliqués ou intéressés par les travaux de l’Onaps : - - - Mme France Poret-Thumann, Sous-directrice de l'action territoriale, du développement des pratiques sportives et de l'éthique du sport, Direction des sports, Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports (DS) ; M. Jean Dhérot, adjoint au chef bureau de la protection du public, de la promotion de la santé et de la prévention du dopage, Direction des sports, Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports (DS) ; M. Franck Von Lennep, Directeur de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation des statistiques (DREES) ; Mme Céline Leclerc, Directrice de l’ORS Centre Val de Loire et vice-présidente de la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (FNORS) ; M. Lévy, Président-Directeur général de l’Inserm, représenté par M. Jean-Michel Oppert, Chef de service, Service de Nutrition, GH Pitié-Salpêtrière (AP-HP) ; Mme Sylvie Banoun, coordinatrice interministérielle pour le Développement de l’Usage du Vélo (CIDUV) ; 6 - ainsi que des représentants d’autres organismes impliqués ou intéressés par les travaux de l’Onaps, par cooptation des membres du Conseil d’orientation. Le Conseil d’orientation se réunira une fois par an. Le Comité scientifique Le Comité scientifique fixe, en application des décisions prises par le Conseil d’orientation, les travaux à engager. Il établit la démarche scientifique pour leur mise en œuvre. Il est présidé de droit par le Professeur Martine Duclos de l’Université d’Auvergne. Sur proposition du Président, tout professionnel qui le sollicite et qui justifie par ses travaux ou ses engagements professionnels de compétences avérées dans le champ d’action de l’Onaps, peut devenir membre du Comité scientifique. Au lancement de l’Onaps, les membres experts sont les suivants : - Pr Martine Duclos ; Pr Yves Boirie ; Pr François Carré ; Pr Pascale Duché ; Dr Bruno Pereira ; Dr David Thivel ; Pr Jean-François Toussaint ; Pr Anne Vuillemin ; un représentant de l’Inserm. Le Comité scientifique se réunira deux fois par an, au minimum. Le Secrétariat général Le secrétariat général met en œuvre les orientations arrêtées par le Conseil d’orientation de l’Onaps. Il assure le secrétariat de ses instances : Comité scientifique et Conseil d’orientation. Il est composé des membres suivants : - le professeur Martine Duclos ; le doyen Directeur de l’UFR Médecine ou son représentant ; la présidente du CROMS ; le directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale ou son représentant (région Auvergne Rhône-Alpes) ; le médecin-conseiller de la DRDJSCS Auvergne Rhône-Alpes ; la directrice de l’Onaps qui en a la responsabilité et en assure l’animation. Le secrétariat général se réunira deux fois par an. L’équipe 7 L’équipe met en place les travaux permettant de répondre aux orientations arrêtées par le conseil d’orientation. Elle communique également sur les travaux de l’Onaps (site internet www.onaps.fr, newsletter, colloque annuel, actions de communication ponctuelles). Elle est composée de : - Martine Duclos, Présidente du Comité scientifique Corinne Praznoczy, Directrice Céline Lambert, Biostatisticienne Charlotte Pascal, Assistante de direction En cours de demande : un interne en Santé Publique pour un stage validé par l’ARS tous les 6 mois (financement ARS) Les partenaires de l’Onaps - Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports : http://www.sports.gouv.fr/ Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS) Auvergne Rhône-Alpes : http://auvergne-rhone-alpes.drdjscs.gouv.fr/ Faculté de médecine de l’Université d’Auvergne : http://medecine.u-clermont1.fr/ Centre national pour le développement du sport (CNDS) : http://www.cnds.sports.gouv.fr/ Comité régional des offices municipaux du sport d’Auvergne (CROMS) : http://www.sportsante-auvergne.fr/ Les autres partenaires de l’Onaps - - Services de l’État (ministères, DGS, DRDJSCS…) Agences (ARS, Santé Publique France, ADEME) Pôle ressource national sport santé bien-être (PRN2SBE) Communauté scientifique : o Institut de Recherche bio-Médicale et d'Epidémiologie du Sport (IRMES) o Inserm o Centre de recherche en nutrition humaine d’Auvergne (CRNH) o Service de santé universitaire – Clermont Université o CHU G.Montpied (Clermont-Ferrand) o Centre de Droit et d’Économie du sport (CDES Limoges) o Chaire sport santé Bien Etre de la fondation Poitiers Université o Comité « La santé en mouvement » o UFR Staps o … Producteurs de données Observatoires régionaux de santé (ORS) Porteurs de projets, Fédérations sportives Collectivités territoriales Établissements scolaires 8 PROJETS 2016 MISSIONS 1 ET 2 : RECENSER ET ANALYSER LES DONNÉES EXISTANTES Recenser et centraliser les données sur l’activité physique et sportive et la sédentarité : recherches bibliographiques, enquêtes, recueil, sécurisation et exploitation de données relevant d’études observationnelles et interventionnelles ainsi que d’autres méthodes définies par le Comité scientifique. Analyser les données recueillies annuellement permettant d’établir un état des lieux en France et de façon plus ciblée une analyse de données par public ou territoire en fonction des demandes. Tableau de bord de l’activité physique et de la sédentarité Contexte : La mise en place d’un tableau de bord sur l’activité physique et la sédentarité va permettre de recenser et de centraliser les données existantes sur l’activité physique et sportive, par territoire et populations, issues de grandes bases de données nationales. Un tableau de bord est constitué d’un ensemble d’indicateurs renseignés périodiquement et destinés au suivi d’une thématique. Objectif(s) : Analyser les données recueillies annuellement permettant d’établir un état des lieux en France et de façon plus ciblée une analyse de données par public ou territoire en fonction des demandes. Méthode : Recueil et analyse de données sur les thématiques : Activité physique, Sédentarité, État de santé (dont surpoids et obésité), Transports actifs, Équipements sportifs et/ou de pleine nature. Avec le lien inégalités sociales. Sources : Baromètre santé nutrition, Enquêtes scolaires, Enquête Obépi, Données de mortalité et de morbidité, Enquêtes Transports… Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Corinne Praznoczy Partenaires : Producteurs de données en lien avec les thématiques (Inserm, Drees, Insee, Inpes, Cnamts…), communauté scientifique Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 60 jours en 2016 Durée du projet : pluri-annnuelle 9 MISSION 3 : SUIVRE LES ACTIONS ENGAGÉES POUR PROMOUVOIR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SPORTIVE ET LUTTER CONTRE LA SÉDENTARITÉ Suivre les actions engagées pour promouvoir l’activité physique et sportive et lutter contre la sédentarité de l’ensemble de la population, de la petite enfance à la personne âgée en déclinaison des plans et programmes nationaux ou régionaux ainsi que toute autre action ayant pour but de mesurer ou d’intervenir sur l’activité physique et la sédentarité en France. Évaluation des projets « Promotion de l’activité physique chez les enfants et les adolescents obèses » Contexte : Dans le cadre d’un don de partenaire privé au titre du mécénat, le Centre national pour le développement du sport (CNDS) a décidé de soutenir la mise en place d’actions de prévention et de traitement de l’obésité chez les jeunes âgés de 12 à 25 ans au travers d’un appel à projet national. En effet, l’un des objectifs en matière de lutte contre l’obésité est d’agir dès le plus jeune âge pour enrayer l’évolution préoccupante de l’obésité et du surpoids (en 2009, parmi les adolescents scolarisés en classe de troisième, 18 % sont en surcharge pondérale dont 4 % en situation d’obésité1). Ces chiffres sont très fortement corrélés au niveau socio-économique des parents. Les jeunes âgés de 12 à 25 ans, prioritairement issus des zones défavorisées, urbaines ou rurales, plus touchées par les risques d’obésité constituent le public visé par ce soutien à des programmes pluriannuels. Objectif(s) : Évaluer annuellement et de façon homogène les 13 actions financées dans le cadre de cet appel à projet, puis procéder à une évaluation globale des projets. Produire une synthèse globale des effets des interventions. Méthode : Recueillir les éléments d’évaluation prévus dans les projets, identifier les manques, proposer des outils d’évaluation communs à tous les projets afin d’obtenir une collecte de données homogènes. Apporter un soutien méthodologique. Réaliser l’analyse annuelle et l’évaluation finale à 3 ans. Organiser une journée de présentation des résultats. Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : CNDS, Porteurs des projets, Inpes Financement : Budget CNDS (28 000 euros) Temps de travail annuel estimé : 20 jours en 2016 Durée du projet : 3 ans 1 Chardon O, Guignon N, Delmas M-C, Fonteneau L, Guthmann J-P (2014) La santé des adolescents scolarisés en classe de 3ème. Études et résultats n°865, DREES 10 Évaluation des actions « Sport sur ordonnance » Contexte : En 2011, la Haute Autorité de Santé avait souligné le retard de la France en matière de thérapeutiques non-médicamenteuses, comme l’activité physique. Pourtant, la prescription d’activités physiques adaptées (APA) avait déjà prouvé son efficacité pour les patients en cours de traitement ou en phase de consolidation ou de rémission. Des études scientifiques ont souligné le bénéfice apporté par les APA dans le cadre du traitement du cancer du sein, du cancer du côlon, du cancer de la prostate, du diabète ou encore de l’hypertension2,3,4,5,6,7. Plusieurs initiatives ont vu le jour comme l’association « CAMI Sport et cancer » en 2000 qui agit dans une vingtaine de départements ou le programme « sport santé sur ordonnance » mis en place à Strasbourg en 2012. Ce dernier permet aux malades chroniques d’être pris en charge par des éducateurs sportifs spécifiquement qualifiés qui les orientent vers une activité physique adaptée et qui assurent un suivi régulier. Fort de son succès, ce programme s’est depuis étendu à d’autres villes comme Biarritz, Blagnac, Chambéry et Château-Thierry. La possibilité pour les médecins traitants de « prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient », « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une maladie de longue durée » a été votée par les députés, dans le cadre de l’examen de la loi de santé. Objectif(s) : Développer des outils pour l’évaluation des actions mises en place dans les collectivités. À terme, réfléchir à des modalités d’évaluation médico-économique. Méthode : Dans un premier temps, créer un groupe de travail (à définir avec le ministère des sports)… Mettre en place l’articulation avec le Pôle ressource national Sport Santé Bien-être, chargé de recenser les actions « Sport sur ordonnance ». Structures coordinatrices du projet : Onaps, Centre de droit et d’économie du sport (Limoges) Personnes référentes : Martine Duclos, Corinne Praznoczy Partenaires : PRN2SBE, DGS, collectivités… Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 10 jours en 2016 Durée du projet : pluri-annnuelle 2 Holmes MD, Chen WY, Feskanich D, Kroenke CH, Colditz GA (2005) Physical activity and survival after breast cancer diagnosis. JAMA 293: 2479-2486. 3 Meyerhardt JA, Giovannucci EL, Holmes MD, Chan AT, Chan JA, et al. (2006) Physical activity and survival after colorectal cancer diagnosis. J Clin Oncol 24: 3527-3534. 4 Kenfield SA, Stampfer MJ, Giovannucci E, Chan JM (2011) Physical activity and survival after prostate cancer diagnosis in the health professionals follow-up study. J Clin Oncol 29: 726-732 5 Castaneda C, Layne JE, Munoz-Orians L, Gordon PL, Walsmith J, et al. (2002) A randomized controlled trial of resistance exercise training to improve glycemic control in older adults with type 2 diabetes. Diabetes Care 25: 2335-2341. 6 Perseghin G, Price TB, Petersen KF, Roden M, Cline GW, et al. (1996) Increased glucose transportphosphorylation and muscle glycogen synthesis after exercise training in insulin-resistant subjects. N Engl J Med 335: 1357-1362. 7 Iwane M, Arita M, Tomimoto S, Satani O, Matsumoto M, et al. (2000) Walking 10,000 steps/day or more reduces blood pressure and sympathetic nerve activity in mild essential hypertension. Hypertens Res 23: 573580. 11 Accompagnement de la mise en place d’outils d’évaluation dans les fédérations sportives, avec un volet médico-économique Objectif(s) : Accompagner les objectifs sport-santé des fédérations sportives en prévention tertiaire. Il s’agit dans un premier temps d’acquérir des connaissances sur l’évaluation économique du sport santé et de réfléchir à une méthodologie d’évaluation médico-économique avec les Fédérations ayant évalué faisabilité sport-santé : rugby, Fédération Française d’Athlétisme - section marche nordique (FFA), natation… Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : Centre de droit et d’économie du sport (Limoges), FFA - section marche nordique, Fédérations sportives (rugby, natation…) Financement : Budget Onaps, Fédérations sportives Temps de travail annuel estimé : 20 jours Durée du projet : pluri-annnuelle 12 Diagnostics en marchant Contexte : Favoriser une pratique plus importante de la marche et du vélo dans le cadre des déplacements est un des leviers pour augmenter le niveau d’activité physique de la population française. L’étude des modes de déplacements montre de larges améliorations possibles, grâce à des changements dans la manière de se déplacer des habitants. Selon l’Enquête nationale transports et déplacements 2008, 45% des trajets effectués en voiture font moins de 5 km et 19% moins de 2 km. Pour ces distances, le vélo et la marche sont des modes de transports pertinents et fiables. Objectif(s) : Permettre au territoire de mieux connaître les freins et les leviers pour ses habitants à la pratique de la marche et du vélo et de pouvoir ainsi améliorer la « marchabilité » et la « cyclabilité ». Elaborer une communication autour des modes actifs adaptée aux différentes catégories de population. Méthode : Il s’agit de mettre en place une action « Diagnostic en marchant » avec des groupes d’habitants représentatifs de la diversité du territoire (actifs, famille avec enfant(s), habitants des quartiers excentrés, habitants des quartiers en politique de la ville…) pour identifier les points noirs récurrents (manque de continuité dans les aménagements, problème de stationnement sauvage (voiture, 2RM), mobilier urbain gênant, manque de banc ou d’oasis de repos, temps d’attente très long à un feu rouge, coupure urbaine…) mais aussi les itinéraires les plus agréables. Les autres freins plus psychologiques, comme par exemple une rue à traverser qui peut paraître dangereuse, la santé perçue, les questions de territoire entre les quartiers et de frontière invisible seront également abordés. Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : Grand Clermont et/ou Clermont Communauté, Valence, ORS Auvergne et Rhône-Alpes, Air Rhône-Alpes, Atmo Auvergne. Financement : Appel à projet AACT’Air (ADEME) Temps de travail annuel estimé : 40 jours Durée du projet : Deux ans 13 MISSION 4 : PROPOSER OU RÉALISER DES ÉTUDES EN COLLABORATION Proposer ou réaliser des études en collaboration avec le monde universitaire ou d’autres partenaires publics ou privés. Activité physique et sédentarité des étudiants Contexte : La pratique d’une activité physique régulière permet de diminuer le risque de développer les principales maladies chroniques non-transmissibles (maladies cardiovasculaires, certains cancers, diabète de type 2, obésité…) et a un effet favorable sur la santé mentale (anxiété, dépression). Elle améliore aussi la qualité du sommeil. Enfin elle augmente la condition physique, sachant que la capacité physique est reconnue aujourd’hui comme un facteur prédictif puissant et indépendant de mortalité. Tout gain de capacité fonctionnelle de 1 MET (3,5 ml/kg/min) s’accompagne d’une réduction de 12% de la mortalité chez les sujets en bonne santé comme chez les sujets ayant une pathologie chronique (diabète de type 2, pathologie cardiovasculaire, BPCO, obésité…). En France, l’organisation des études universitaires ne favorise pas l’activité physique des étudiants, les emplois du temps pouvant être chargés et les horaires de cours modifiés régulièrement. En outre, certains jeunes ont une activité professionnelle à côté de leurs études afin de les financer et de subvenir à leurs besoins. Plusieurs enquêtes8 ont mis en évidence que plus de la moitié des étudiants ne pratiquaient pas régulièrement d’activité physique. Généralement, les étudiants évaluaient leur état de santé comme bon ou très bon, mais près de quatre étudiants sur 10 étaient en état de malêtre selon les critères du test de détresse psychologique du Mental Health 5 items. Ces enquêtes ont également souligné que les étudiants sont en dette de sommeil et que beaucoup dorment moins de 7h par nuit. Objectif(s) : Evaluer le niveau d’activité physique et sédentarité des étudiants en fonction des années d’études et des disciplines et les effets sur la santé, ainsi que les déterminants de leur (non-)pratique. Méthode : Mise en place d’une cohorte d’étudiants (suivi longitudinal). Le service de santé universitaire Clermont Université (SSU) reçoit les étudiants de première année de PACES inscrits à la Faculté de médecine d’Auvergne dans le cadre du bilan vaccination obligatoire. Lors de ces consultations, qui s’étaleront du 18 janvier au 13 juillet en 2016 - et lors de périodes similaires les années suivantes -, une note sera remise aux étudiants pour les informer de la création de la cohorte et pour solliciter leur participation. Le lien sur le premier questionnaire auto-administré sur internet sera ensuite transmis aux étudiants ayant donné leur accord. Des tests de condition physique pour des étudiants tirés au sort seront également réalisés. De nouveaux questionnaires seront soumis aux étudiants environ tous les deux ans. Après une expérimentation en Auvergne, la cohorte pourra ensuite être étendue aux étudiants en première de PACES dans l’ensemble des facultés de médecine françaises. Les étudiants en BTS, également tous reçus par le SSU, feront l’objet d’une étude, ainsi que les étudiants des autres formations, qui consultent de façon volontaire le centre. 8 Baromètre santé nutrition 2008 ; Baromètre santé jeunes 2010 ; enquête de l’ORS Rhône-Alpes en 2013-2014 e sur les étudiants rhônalpins de classes préparatoires aux grandes écoles ; 4 enquête nationale de la LMDE sur la santé des étudiants (2014) ; enquête de l’observatoire national de la vie étudiante (OVE) de 2010. 14 Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Corinne Praznoczy, Martine Duclos, Pr Laurent Gerbaud Partenaires : SSU Clermont Université, UFR santé de Clermont-Ferrand, Université d’Auvergne, Conférence des doyens, Facultés de médecine, Autres facultés, SUAPS, possibilité de collaboration avec i-Share ? Contact: Christophe Tzourio ([email protected]). Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 60 jours en 2016 Durée du projet : pluri-annuelle 15 Sport à l’âge scolaire au service de la santé pour la vie Contexte : L’Académie Nationale de Médecine a publié un rapport en 2012 qui, après celui de l’Inserm en 2007, montre avec un niveau de preuves élevé l’efficacité de l’activité physique en prévention primaire et tertiaire pour la plupart des maladies chroniques telles que les maladies métaboliques ou cardiovasculaires. Plusieurs études ont par ailleurs établi un lien direct entre aptitude cardiorespiratoire et réussite scolaire, selon des mécanismes que l’on retrouve à tous les âges de la vie. L’impact de l’activité physique régulière sur l’état de santé des individus, quel que soit leur âge, est donc désormais une préoccupation majeure pour l’Etat et les collectivités territoriales. Les enjeux, en particulier éducatifs, économiques et de santé publique s’avèrent importants. Objectif du projet : Mettre en place des actions de promotion d’un mode de vie physiquement actif et d’une alimentation saine et équilibrée auprès d’un public scolarisé (de la maternelle à l’Université) dans trois pays (France, Canada, Chili), qui utilisent la même méthodologie de construction et d’évaluation des projets. Cette méthodologie repose en grande partie sur l’analyse de données issues d’une évaluation initiale des habitudes de vie et de la condition physique. Objectif pour l’Onaps : Accompagnement méthodologique pour le recueil, le stockage et le traitement des données en conformité avec le cahier des charges de l’Onaps, afin que ce projet s’inscrive dans la politique nationale qui a conduit à la création de l’observatoire. Méthode : Elle est à construire d’ici au mois de juin 2016. Mais d’ores et déjà, la population étudiée sera composée d’élèves (maternelle au lycée) et d’étudiants des trois pays. Une partie des informations sera issue des données existantes (enquêtes scolaires notamment). Une autre partie proviendra de mesures objectives de la condition physique et de facteurs de santé cardiovasculaire, qui seront mis en place spécifiquement pour l’étude. La batterie de test utilisée se rapprochera au maximum de celle utilisée dans les années 80 dans le cadre des programmes France Eval et Afrique Eval mis en place par le ministère en charge des sports, afin de permettre les comparaisons des populations. Structure coordinatrice du projet : Chaire sport santé bien être de la fondation Poitiers Université (Pr. Laurent Bosquet) Personnes référentes : Pr. Laurent Bosquet, Céline Lambert, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : Rectorat de Poitiers (Thierry Marchive, doyen des inspecteurs pédagogiques régionaux) ; Université de Moncton (Moncton, Nouveau Brunswick, Canada – Pr. Roger Leblanc) ; Université Santo Tomas (Santiago, Chili – Pr. Rodrigo Albaredo) Financement : Budget Onaps, financements complémentaires si besoin Temps de travail annuel estimé : 30 jours Durée du projet : Cinq ans 16 Vélos à assistance électrique (VAE) et activité physique Contexte : L’augmentation constante de la pratique du vélo ces dernières années se traduit par une augmentation des ventes de vélos « mobilité », c’est-à-dire hors VTT ou vélos de sport, avec en particulier une augmentation de 37% entre 2013 et 2014 des ventes de vélos à assistance électrique (77.500 exemplaires vendus). Objectif(s) : Déterminer si le VAE peut permettre de maintenir/augmenter l’activité physique régulière, en fonction de différents groupes de population (utilisateurs, actifs, non-actifs…). Méthode : en cours d’élaboration. Différentes dimensions à prendre en compte (physiques, sanitaires, psychologiques, sociales, environnementales…). Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Interne de santé publique, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : CHU – Service médecine du sport, Ciduv, collectivités, constructeurs/distributeurs de VAE Financement : Stage d’internat + financements complémentaires à trouver Temps de travail annuel estimé : 30 jours en 2016 + stage d’internat Durée du projet : 1 an 17 Projet CEPIA Contexte : Le projet CEPIA est issu des travaux du groupe santé du conseil de développement du Grand Clermont qui propose une ambition nouvelle en santé, par la mise en œuvre du concept de médecine 4P : Prédictive, Préventive, Personnalisée et Participative. Cette médecine 4P est née aux États-Unis au début des années 2000, avec le séquençage du génome. Des structures institutionnelles régionales sont partenaires du projet CEPIA, comme la préfecture (SGAR), l’ARS, la CPAM, Clermont communauté, la région Auvergne, le département Puy-de-Dôme, ou encore le Pôle métropolitain Clermont-Vichy-Auvergne. Des partenaires scientifiques et techniques sont déjà associés au projet CEPIA : - l’Inserm pour le volet scientifique autour de la cohorte et la médecine 4P ; - le CRNH d’Auvergne (Centre de recherche en nutrition humaine) ; - l’Onaps (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité) ; - l’entreprise Almerys pour le volet numérique avec l’hébergement sécurisé des données de santé et la confiance numérique ; - le Conseil régional de l’Ordre des médecins et les Conseils départementaux de l’Ordre des médecins. Une approche est également en cours avec le Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens et les URPS. Des partenaires privés sont d’ores et déjà identifiés : SANOFI, la Mutualité Française du Puy-deDôme, le groupe Michelin et son programme « oxygène » auprès des salariés. Des contacts sont en cours en vue d’un partenariat : ERDF et la MGEN. Objectif(s) : Suivre de la cohorte CEPIA. Développer des méthodologies communes d’évaluation de l’état de santé et du niveau d’activité physique des participants au projet CEPIA et des participants aux projets Onaps. Méthode : - Questionnaire AP et sédentarité (R-PAQ) - Mesure condition physique - Intervention Activité physique - Analyse des données Structure coordinatrice du projet : CEPIA Personnes référentes : Céline Lambert, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : UFR Santé, CRNH, INSERM, INRA, ARS, UDA, CPAM, Conseil Régional, collectivités locales, entreprises, clusters, CHU… Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 10 jours en 2016 Durée du projet : pluri-annnuelle 18 MISSION 5 : APPROFONDIR LA RÉFLEXION SUR LE THÈME DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET LA SÉDENTARITÉ Approfondir la réflexion sur les évolutions et les enjeux sur le thème de « l’activité physique et la sédentarité en France », notamment par l’organisation annuelle d’un colloque. Bulletin trimestriel Contexte : La parution trimestrielle d’un quatre pages thématique permettra de faire de l’Onaps une structure référente sur son sujet. Objectif(s) : Faire appel à des experts pour faire un point scientifique sur les thématiques en lien avec l’activité physique et la sédentarité. Méthode : - Sélectionner le sujet avec le Conseil d’orientation et le Comité scientifique Identifier les experts potentiels Encadrer la publication (commande, relecture, mise en page) Le numéro 1 pourrait être consacré à la sédentarité (Martine Duclos), le second aux inégalités sociales et activité physique (Anne Vuillemin) Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Charlotte Pascal, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : Comité scientifique, communauté scientifique Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 5 jours/bulletin soit 20 jours en 2016 Durée du projet : pluri-annnuelle 19 Colloque annuel de l’Onaps Contexte : L’organisation annuelle d’un colloque permettra de faire de l’Onaps une structure référente sur son sujet. Le colloque aura lieu à l’automne, à Paris. Objectif(s) : Approfondir la réflexion sur les évolutions et les enjeux sur le thème de l’« activité physique et la sédentarité en France », par l’organisation annuelle d’un colloque. Méthode : - Sélectionner le sujet avec le Conseil d’orientation et le Comité scientifique Identifier les experts potentiels Organiser le colloque (prévu le 12 octobre 2016 à Paris, salle Laroque, Ministère des affaires sociales) Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Charlotte Pascal, Corinne Praznoczy, Martine Duclos Partenaires : Institutionnels, collectivités, sociétés savantes, communauté scientifique Financement : Budget Onaps, à compléter par des financements autres Temps de travail annuel estimé : 20 jours Durée du projet : pluri-annuelle 20 MISSION 6 : COMMUNIQUER ET VALORISER LES ACTIONS DE L’ONAPS Newsletter Contexte : La lettre d’information est un outil utile aux associations pour promouvoir et diffuser leurs informations : nouvelles parutions, annonces d’événements, etc. Elle peut également permettre d’accroître l’audience du site internet et d’être ainsi mieux référencé. Les quatre pôles ressources du Ministère des Sports se sont dotés de cet outil. Le rythme pourrait être tous les deux mois. Objectif(s) : Informer régulièrement sur les travaux de l’Observatoire et sur les actualités des thématiques « Activité physique et sédentarité ». La lettre devra se faire en complément de celle du PRN2SBE. Méthode : Informations sur les travaux en cours, les parutions… Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Charlotte Pascal, Corinne Praznoczy Partenaires : PRN2SBE ? Autres pôles ressources Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 2 jours/newsletter soit 12 jours en 2016 Durée du projet : pluri-annnuelle Site www.onaps.fr Objectif(s) : Informer régulièrement sur les travaux de l’Observatoire et sur les actualités des thématiques « Activité physique et sédentarité ». Méthode : Informations sur les travaux en cours, les parutions… Structure coordinatrice du projet : Onaps Personnes référentes : Céline Lambert, Charlotte Pascal, Corinne Praznoczy Partenaires : Financement : Budget Onaps Temps de travail annuel estimé : 10 jours Durée du projet : pluri-annnuelle 21 ANNEXES ANNEXE 1 : PERSPECTIVES DE TRAVAIL 2016 Les missions et études en 2016 : Les missions et partenaires en 2016 22 ANNEXE 2 : PRÉSENTATION DU COMITÉ SCIENTIFIQUE Martine Duclos est endocrinologue, médecin du sport et physiologiste, et professeur des Universités Praticien Hospitalier, chef du service de Médecine du Sport et des explorations fonctionnelles au CHU de Clermont-Ferrand. Elle mène au sein du Centre de Recherche en Nutrition Humaine (INRAUniversité d’Auvergne) des travaux de recherche orientés sur les relations entre activité physique et sportive et métabolisme et hormones selon un curseur allant du sportif intensif à la personne physiquement inactive et sédentaire, en bonne santé apparente ou présentant une maladie chronique (diabète de type 2, obésité, cancer). Elle est membre de la commission « activité physique, sport santé » de la Société Française de Médecine du Sport et de l’Exercice SFMES, et membre de la commission mixte Comité National Olympique Sportif Français CNOSF/SFMES qu’elle représente au sein du pôle ressource du CNOSF. Depuis septembre 2013, le Professeur Martine Duclos est conseillère scientifique pour le ministère chargé du Sport au sein du pôle ressources national sport santé bien être (PRN2SBE) et a été nommée expert français au titre des groupes thématiques définis dans le plan de travail Sport de l’Union européenne 2014-2017 en charge du point focal chargé de la mise en œuvre de la recommandation sur la promotion transversale de l’activité physique bienfaisante pour la santé adoptée sous présidence Lituanienne. Yves Boirie est Professeur des Universités et Praticien Hospitalier en Nutrition au CHU de ClermontFerrand. Il est Chef du service de Nutrition Clinique du CHU et dirige par ailleurs une équipe de recherche intitulée « Alimentation et santé musculo-squelettique » dans l’Unité de Nutrition Humaine du Centre de Recherche en Nutrition Humaine d’Auvergne. Sa thématique principale de recherche porte sur le renouvellement protéique de l’organisme, notamment dans le muscle, et l’impact des nutriments et des hormones pour le maintien du capital musculaire. Son expertise est reconnue dans le domaine de la sarcopénie associée au vieillissement et aux maladies chroniques et les stratégies de préservation musculaire par la Nutrition. Il est auteur de plus de 160 publications originales dans des journaux internationaux. Il a été membre de plusieurs comités scientifiques de sociétés savantes de Nutrition et a été Président du comité scientifique de la Société Européenne de Nutrition Clinique et Métabolique. Il est aussi responsable de l’enseignement de la Nutrition à la Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand, dans les formations du cursus médical, dans le parcours LMD mention « Nutrition » et est responsable interrégional du DESC de Nutrition. François Carré est professeur de physiologie cardiovasculaire et de l’exercice musculaire à la Faculté de Médecine de Rennes, cardiologue et médecin du sport, responsable des Services d’ Explorations Fonctionnelles et de Médecine du Sport au CHU Pontchaillou de Rennes et directeur adjoint de l’Unité INSERM U 1099. Le professeur Carré est rédacteur en chef de la revue Cardio et sport et il a écrit un ouvrage sur les risques de la sédentarité « Danger Sédentarité ». Un sujet dont il est véritablement devenu expert au fil de ses rencontres et discussions avec ses patients et de ses fonctions d’ancien président du Groupe Exercice, Réadaptation et Sport (GERS) de la Société Française de Cardiologie, d’ancien président du Club des Cardiologues du Sport et d’ancien secrétaire du Groupe de Cardiologie du Sport de la Société Européenne de Cardiologie. 23 Pascale Duché est Professeur des Universités à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Sa thématique de recherche est la compréhension des mécanismes par lesquels l’activité physique prévient et participe au traitement des pathologies chroniques métaboliques, en particulier chez l’enfant. Elle participe actuellement : - au groupe de travail du Ministère de la Santé « Activité physique et prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques : quelles compétence pour quels patients ? Quelles formations ? » ; - au groupe d’experts sur l’étude des résultats de l’étude INCA 3 (Anses) ; - au groupe d’experts sur la révision des repères relatifs à l’activité physique du PNNS (Anses). Elle est également membre du Comité Scientifique de l’Université d’Eté de Nutrition de ClermontFerrand, du collège A du CNU section 74 et du Comité d’Ethique pour la Recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives. Enfin, Pascale Duché est responsable du Master STAPS « Activité – Projet – Sport – Santé » et du Master 2 Recherche « Exercice, Sport, Santé et Handicap » co-habilité avec les Universités Jean Monnet de Saint-Etienne et Chambéry. Bruno Pereira est biostatisticien au CHU de Clermont-Ferrand au sein de la Délégation de la Recherche Clinique et des Innovations (DRCI). Après des études en mathématiques, il a obtenu deux masters (M2 professionnel à l’université Bretagne Sud à Vannes et M2 Recherche à l’Université Montpellier II) puis un Doctorat de Sciences en Mathématiques appliquées et Applications des Mathématiques en 2008, réalisé au CRLC Val d’Aurelle de Montpellier (« Développements méthodologiques des essais randomisés en clusters : application aux essais d’intervention »). Attaché temporaire d’enseignement et de recherche pendant un an à l’Université Montpellier II, il a rejoint la DRCI du CHU de Clermont-Ferrand en 2009 et a pris la responsabilité de la cellule Méthodologie, Data-management et Biostatistiques. Impliqué dans plus de 180 travaux indexés Medline à ce jour, ses thématiques de recherche se focalisent principalement autour de l’estimation du nombre de sujets nécessaires et de l’analyse de données répétées, plus particulièrement dans le contexte des essais d’intervention randomisés en clusters. David Thivel a réalisé son Doctorat au sein du Laboratoire de Nutrition Humaine (INRA) et du Laboratoire de Biologie des APS de Clermont-Ferrand (Université Blaise Pascal), étudiant les adaptations nutritionnelles à l’exercice physique chez l’adolescent mince et obèse. Il a réalisé un premier séjour postdoctoral à la Columbia University de New-York City (USA) où il a pu approfondir ces explorations énergétiques et métaboliques en réponse à la perte de poids induite par chirurgie bariatrique. Son second séjour postdoctoral à Ottawa (Canada) lui a permis de poursuivre ses travaux sur les réponses nutritionnelles à l’exercice physique et aux comportements sédentaires chez les enfants. Aujourd’hui, David Thivel est Maître de Conférences à l’Université Blaise Pascal de ClermontFerrand (UFR STAPS) et centre son travail de recherche sur les intérêts et impacts de l’activité physique et de la sédentarité sur le profil métabolique et le statut nutritionnel des enfants et adolescents, particulièrement dans le cadre de l’obésité pédiatrique. Monsieur Thivel est également membre de l’Organisation Européenne sur l’Obésité Pédiatrique (ECOG). 24 Jean-François Toussaint est cardiologue et Professeur de physiologie à l’Université Paris Descartes. Fellow de l’Université Harvard, ses travaux sont consacrés à la prévention et aux limites humaines. Il dirige l’IRMES (Institut de Recherche Médicale et d’Epidémiologie du Sport) qui évalue les effets sanitaires de l’activité physique et du sport et le Groupe de Prospective du Haut Conseil de la santé publique, qu’il oriente vers l’analyse des grands enjeux de santé et la prévention des risques émergents. Membre du Comité d’Orientation du Musée de l’Homme, il a récemment organisé, avec Gilles Boeuf et Bernard Swynghedauw, les colloques « L’homme peut-il s’adapter à lui-même ? ». Anne Vuillemin est Professeur des Universités à la Faculté des Sciences du Sport de l’Université de Lorraine. Elle est directrice du Master Proj&Ter (Conduite de Projet et Développement des Territoires) au sein duquel se décline un parcours Promotion de l’Activité Physique pour la Santé (PAPS) et est responsable de la spécialité « Autonomisation et Réadaptation du Handicap par les Activités Physiques Adaptées » (ARHAPA) du master STAPS, Université de Lorraine. Elle est membre de l’équipe « Mesures et interventions complexes en santé » de l’unité de recherche APEMAC (EA 4360) « Maladies chroniques, santé perçue et processus d’adaptation. Approches épidémiologiques et psychologiques ». Ses principaux domaines d’expertises sont la mesure de l’activité physique et de la sédentarité déclarées et la mesure de l’impact de ces comportements sur la santé, en particulier la qualité de vie. La finalité de ses travaux est de contribuer à mieux comprendre ces comportements, leurs interrelations, et leurs déterminants, en vue de proposer des stratégies d’interventions pour les rendre plus favorables à la santé. Elle est également membre élu au comité directeur du réseau européen de promotion de l’activité physique dans un but de santé (HEPA Europe). 25 ANNEXE 3 : STRATÉGIE SUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE POUR LA RÉGION EUROPÉENNE DE L’OMS 2016-2025 Inspirée de Santé 2020, le cadre politique européen de l’OMS pour la santé et le bien-être, la vision de la stratégie est celle d’une action concertée de la part des gouvernements de la Région européenne, sur le plan intersectoriel, à différents niveaux et entre les pays, ainsi qu’avec les parties prenantes, afin de permettre à tous les citoyens de vivre mieux et plus longtemps en adoptant un mode de vie incorporant la pratique régulière d’une activité physique. Mission La stratégie sur l’activité physique vise à inspirer les pouvoirs publics et les parties prenantes afin qu’ils œuvrent à l’accroissement du niveau d’activité physique chez tous les citoyens de la Région européenne de la manière suivante : - en promouvant l’activité physique et en réduisant les comportements sédentaires ; - en créant des conditions favorables permettant d’encadrer l’activité physique moyennant des environnements bâtis à la fois stimulants et sûrs, des espaces publics accessibles et des infrastructures ; - en assurant l’égalité des chances en matière d’activité physique, quels que soient le sexe, l’âge, le revenu, le niveau d’instruction, l’origine ethnique ou le handicap ; - en supprimant les obstacles à l’activité physique et en facilitant cette dernière. Principes directeurs - Agir contre la diminution continue des niveaux d’activité physique et réduire les inégalités. - Promouvoir une approche portant sur toute la durée de la vie. - Donner aux personnes et aux communautés les moyens d’agir grâce à des environnements favorables à la santé et la participation. - Promouvoir l’adoption d’approches intégrées, multisectorielles, durables et axées sur les partenariats. - Assurer l’adaptabilité des programmes (interventions) d’activité physique à des contextes différents. - Appliquer des stratégies fondées sur des bases factuelles en vue de promouvoir l’activité physique, et de surveiller la mise en œuvre continue et l’impact. Domaines prioritaires - Domaine prioritaire n° 1 – assurer le leadership et la coordination pour promouvoir l’activité physique. - Domaine prioritaire n° 2 – soutenir le développement des enfants et des adolescents. - Domaine prioritaire n° 3 – promouvoir l’activité physique chez les adultes dans le cadre de leur vie quotidienne, notamment lors des déplacements, pendant les loisirs, sur les lieux de travail et par l’intermédiaire du système de soins de santé. - Domaine prioritaire n° 4 – promouvoir l’activité physique chez les personnes âgées. - Domaine prioritaire n° 5 – soutenir l’action moyennant le suivi, la surveillance, la fourniture d’outils, la mise en place de plates-formes et de structures d’appui, l’évaluation et la recherche. Domaine prioritaire n° 5 – soutenir l’action moyennant le suivi, la surveillance, la fourniture d’outils, la mise en place de plates-formes et de structures d’appui, l’évaluation et la recherche 26 L’apport d’informations fiables en temps utile est essentiel à l’élaboration des politiques nationales et régionales. Avec l’aide du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, les États membres doivent renforcer et développer la surveillance de l’activité physique, suivre et évaluer les initiatives politiques visant à promouvoir cette activité, et soutenir la recherche afin de consolider les bases factuelles pour l’activité physique et la santé. Une meilleure compréhension des habitudes dans ce domaine chez les différents groupes sociaux, notamment en fonction du sexe, de l’âge et du statut socioéconomique, est essentielle afin d’adapter les interventions en conséquence. Les activités en cours, telles que la surveillance réalisée en vue de mettre en œuvre la Recommandation du Conseil sur la promotion transversale de l’activité physique bienfaisante pour la santé dans les 28 pays de l’UE également membres de la Région européenne de l’OMS, peuvent servir de base dans ce contexte afin d’éviter toute répétition des tâches. Objectif 5.1. – renforcer les systèmes de surveillance Les États membres doivent œuvrer à la consolidation, à l’adaptation et au développement des systèmes nationaux et internationaux existants de surveillance de l’activité physique, avec les niveaux adéquats de désagrégation. Ils rappellent l’engagement pris envers le Cadre mondial de suivi de l’OMS pour la prévention et la lutte contre des maladies non transmissibles, qui contient des indicateurs spécifiques relatifs à l’activité physique et une cible à cet égard. L’OMS jouera un rôle de premier plan dans l’aide apportée aux États membres en vue de garantir l’analyse et l’interprétation correctes des données de surveillance et, par conséquent, la formulation de recommandations politiques fondées sur des bases factuelles. Ce faisant, les États membres et l’OMS peuvent réfléchir à l’importance d’élaborer des outils communs de surveillance pour assurer la comparabilité des données entre les pays. La collaboration avec des experts nationaux, des institutions universitaires et la société civile, ainsi qu’avec des secteurs autres que la santé, et à différents niveaux, comme les villes, doit être encouragée dans ce domaine afin que les sources de données soient innovantes et actualisées. Objectif 5.2 – renforcer les bases factuelles à des fins de promotion de l’activité physique Les États membres peuvent accorder une priorité à la réalisation d’activités de recherche complémentaires afin de renforcer les bases factuelles sur les interventions efficaces visant à promouvoir l’activité physique ainsi que sur les instruments appropriés des politiques publiques dans ce domaine, y compris les approches intersectorielles. Parmi les domaines susceptibles de faire l’objet d’activités de recherches à l’avenir, il convient de mentionner les approches visant à inciter les groupes vulnérables de la population à pratiquer une activité physique à toutes les étapes de la vie, l’efficacité des programmes de surveillance de l’obésité infantile, et les stratégies innovantes pour promouvoir l’activité physique chez les adolescents, notamment grâce à l’utilisation des technologies et des réseaux de pairs. Si l’on dispose de bases factuelles solides sur les bienfaits sanitaires de l’activité physique, certaines lacunes pourraient être comblées dans ce domaine. À cet égard, on peut citer le rôle de la sédentarité comme facteur de risque indépendant pour la santé, ainsi que la relation existant entre l’activité physique et d’autres comportements liés à la santé, comme l’alimentation ou le tabagisme. 27 ANNEXE 4 : LES OBJECTIFS DU GLOBAL OBSERVATORY FOR PHYSICAL ACTIVITY Présentation L’Observatoire international de l’activité physique fut créé en réponse à l’appel urgent lancé en 2012 par le « Lancet Physical Activity Series ». C’est une organisation mondiale composée de chercheurs en activité physique, d’épidémiologistes, de décideurs en santé publique et de praticiens produisant et analysant des données mondiales fiables, actuelles et de qualité ainsi que des informations et des savoirs sur les sujets de l’activité physique et de la santé. Il n’existe aucun autre observatoire dédié au suivi de l’activité physique en général au niveau mondial. Structure L’Observatoire fait partie du conseil de l’ISPAH (Société internationale de l’activité physique et la santé) et le siège est établi au Centre de la recherche épidémiologique de l’Universidade Federal de Pelotas au Brésil. Missions et méthodes La mission de l’Observatoire international de l’activité physique est de suivre la recherche, les programmes politiques au niveau mondial et la surveillance de l’activité physique, avec pour but ultime la diminution du fardeau mondial de mortalité et de morbidité imputables à l’inactivité physique. Un de ses objectifs est de transformer l’information sur l’activité physique en une action politique et de santé publique significative. L’Observatoire encourage et facilite la collecte et la diffusion d’informations sur les programmes et la recherche en rapport avec l’activité physique et sur les comportements liés à l’activité physique. Les données de l’Observatoire aideront les pays à définir leurs besoins et à améliorer la collecte de données homogènes, les systèmes de surveillance, l’élaboration de politiques, la recherche et les statistiques au sujet de l’activité physique. Elles pourront être utilisées par les gouvernements, les chercheurs et la société pour améliorer les niveaux d’activité physique de la population. Collecte d’information Les niveaux d’activité physique de la population sont le résultat d’interactions dynamiques entre les agences gouvernementales, les systèmes éducatifs, les entreprises, les associations, etc. L’Observatoire a un panel d’indicateurs sur l’activité physique et la santé pour chaque pays : le produit phare étant les cartes sur l’activité physique créées pour chaque pays. On en recense 219 à ce jour. Elles comprennent des données générales sur les pays pour améliorer la surveillance, des indicateurs de recherches, des données démographiques et des statistiques. Enfin, les cartes décrivent la contribution de chaque pays à la recherche sur l’activité physique pendant l’année écoulée. Objectifs principaux du GLOBAL OBSERVATORY FOR PHYSICAL ACTIVITY - Diminuer de 31% à 28% la prévalence mondiale de l’inactivité physique parmi les adultes. Diminuer de 10% les taux d’insuffisance coronarienne, de diabète de type 2, de cancer du sein, de cancer du côlon et des décès prématurés à l’échelle mondiale, imputables à l’inactivité physique. 28 - Augmenter de 10% la part de publications scientifiques revues par les pairs sur l’activité physique (niveaux, tendances, corrélations, conséquences, interventions et politiques), venant des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire par rapport au nombre total de publications. Objectifs secondaires Recherche : - - - - - Augmenter le nombre d’études analysant le lien entre l’inactivité physique et le risque de développer des maladies non transmissibles dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Augmenter le nombre d’études analysant le lien entre l’inactivité physique et le risque de développer d’autres problèmes de santé dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Diminuer la proportion d’articles sur les facteurs décisifs de l’activité physique (recherches publiées) qui utilisent un design transversal, et augmenter la proportion d’articles ayant un design longitudinal (cohorte). Augmenter la part de la recherche sur les facteurs décisifs venant des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire par rapport à celle venant des pays à revenu élevé. Augmenter le nombre de publications référencées sur les plans d’activité physique pour lesquelles l’étude a été réalisée dans un pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Augmenter le nombre de publications référencées sur les plans d’activité physique qui s’appuient sur les technologies de l’information et de la communication. Augmenter le nombre de publications référencées sur les plans d’activité physique qui s’appuient sur la technologie de l’information et de la communication, provenant des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Augmenter le nombre d’articles sur les plans d’activité physique qui ont un auteur principal ou tout autre auteur ayant un lien fondamental avec un pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire. Politique : - - - - Augmenter le nombre de pays ayant un plan (ou une stratégie) fonctionnel et officiellement adopté, visant à améliorer l’activité physique et à réduire les modes de comportement sédentaires. Augmenter au niveau régional et urbain et à l’échelle d’une ville, la proportion de « l’aménagement complet de rues », d’environnements écologiques et conçus pour l’activité, qui tiennent compte de l’ensemble des critères esthétiques et fonctionnels. Augmenter la fréquence et le temps à être actif en milieu scolaire pendant les cours d’éducation physique et sportive, pendant les sports pratiqués en milieu scolaire et pendant les sports pratiqués en activités extra scolaires. Augmenter au niveau régional et urbain et à l’échelle d’une ville, les politiques et les plans d’envergure communautaire, qui informent et soutiennent la mise en place d’activité physique communautaire pour avoir un mode de vie actif, en réduisant les barrières structurelles et environnementales (sociales et culturelles). 29 - - - Augmenter la fréquence de la couverture médiatique sur l’activité physique avec une dimension contextualisée / une dimension culturelle ainsi que sur les outils de promotion de l’activité physique dans tous les médias écrits ou diffusés. Augmenter au niveau régional et urbain et à l’échelle d’une ville, le nombre et la taille d’espaces verts et ouverts tels que les parcs, les espaces de jeux, et les lieux de rencontres. Augmenter la proportion d’écoles qui exigent des cours quotidiens d’éducation physique et la pratique quotidienne d’activité physique. Augmenter le nombre de pays allouant une aide budgétaire pour mesurer la fréquence et les tendances de l’activité physique. Augmenter le nombre de communautés avec des plans de transport faisant référence à la marche ou au vélo comme des modes de déplacement à privilégier. Augmenter le nombre d’appels à projets gouvernementaux crées pour promouvoir l’activité physique (ex : le ministre Brésilien de la santé) qui font précisément référence aux recommandations encourageant l’activité physique (ex : les ressources Cochrane, Institut National pour la Santé et le Soin, Guide des services communautaires de prévention). Augmenter l’existence des partenariats multisectoriels conduisant à la mise en œuvre des programmes d’activité physique. Améliorer l’accès à la formation professionnelle et au développement d’infrastructures dans le domaine de la santé et de l’activité physique. Surveillance : - - Diminuer de 41.5% à 36% la proportion d’adultes passant 4 heures ou plus par jour à être assis. Diminuer de 67% à 60% la proportion d’adolescents regardant la télévision 2 heures ou plus par jour. Augmenter le nombre de pays avec des données homogènes sur l’activité physique de 122 à 150 pour les populations adultes et de 105 à 130 pour les populations adolescentes. Améliorer la disponibilité des données au sujet des modes de transport actifs et des comportements sédentaires, en particulier en incluant les mesures standardisées de ces comportements dans les enquêtes de surveillance. Augmenter de 50% le nombre de pays ayant des données obtenues par l’usage d’un accéléromètre, sur les niveaux d’activité physique de la population. Augmenter de 50% le nombre de pays avec une surveillance ininterrompue de la pratique d’activité physique. 30 Avec le concours de la DRDJSCS Auvergne Rhône-Alpes Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité Faculté de médecine Laboratoire de physiologie et de biologie du sport 28 place Henri Dunant - BP 38 63001 Clermont-Ferrand Cedex 1 Tél. 04 73 17 82 19 [email protected] www.onaps.fr