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SAISON 2011-2012 INFORMATION PRESSE MANON JULES MASSENET NOUVELLE PRODUCTION OPÉRA COMIQUE EN CINQ ACTES ET SIX TABLEAUX (1884) MUSIQUE DE JULES MASSENET (1842-1912) LIVRET DE HENRI MEILHAC ET PHILIPPE GILLE D’APRÈS LE ROMAN DE L’ABBÉ PREVOST En langue française EVELINO PIDÒ Direction musicale COLINE SERREAU Mise en scène JEAN-MARC STEHLÉ ET ANTOINE FONTAINE ELSA PAVANEL Costumes HERVÉ GARY ° Lumières PATRICK MARIE AUBERT Chef du Chœur Décors NATALIE DESSAY (10, 14, 18, 22, 25, 28 janv., 2, 5 févr.) MARIANNE FISET ° (10, 13 févr.) Manon GIUSEPPE FILIANOTI (10, 14, 18, 22, 25, 28 janv., 2, 5 févr.) JEAN-FRANÇOIS BORRAS° (10, 13 févr.) Le Chevalier Des Grieux FRANCK FERRARI Lescaut PAUL GAY Le Comte Des Grieux LUCA LOMBARDO Guillot de Morfontaine ANDRÉ HEYBOER De Brétigny OLIVIA DORAY Poussette CAROL GARCÍA Javotte ALISA KOLOSOVA Rosette CHRISTIAN TRÉGUIER L’Hôtelier ALEXANDRE DUHAMEL, UGO RABEC Deux Gardes # OPÉRA BASTILLE 10 représentations du 10 janvier au 13 février 2012 mardi 10 janvier 2012 19h30 samedi 14 janvier 2012 19h30 mercredi 18 janvier 2012 19h30 dimanche 22 janvier 2012 14h30 mercredi 25 janvier 2012 19h30 samedi 28 janvier 2012 19h30 jeudi 2 février 2012 19h30 dimanche 5 février 2012 14h30 vendredi 10 février 2012 19h30 lundi 13 février 2012 19h30 TARIFS 180€ 170€ 150€ 130€ 105€ 75€ 40€ 15€ 5€ INFORMATIONS / RÉSERVATIONS par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,337€ la minute) téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35 par Internet : www.operadeparis.fr aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 14h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés ORCHESTRE ET CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS ° Débuts à l’Opéra national de Paris SERVICE DE PRESSE LYRIQUE ET CONCERTS OPÉRA DIFFUSÉ EN DIRECT SUR FRANCE MUSIQUE, LE SAMEDI 28 JANVIER 2012 À 19H30, DANS LA SOIRÉE LYRIQUE DE JUDITH CHAINE, SUR FRANCEMUSIQUE.FR ET SUR LES RADIOS MEMBRES ET ASSOCIÉES DE L’UNION EUROPÉENNE DE RADIO (UER). MÉCÈNE PRINCIPAL DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Pierrette Chastel Attachée de presse 01 40 01 19 95 - [email protected] Hélène Coudray 01 40 01 20 88 - [email protected] Fax – 01 40 01 24 89 SAISON 2011-2012 AUTOUR DE MANON EXPOSITION LA BELLE ÉPOQUE DE MASSENET À l’occasion du centenaire de la mort de Jules Massenet, de la nouvelle production à l’Opéra Bastille de Manon et de la reprise de L’Histoire de Manon au Palais Garnier, la Bibliothèque nationale de France et l’Opéra national de Paris consacrent une exposition dans les espaces de la Bibliothèquemusée de l’Opéra au compositeur phare de la Belle époque. Commissariat : Mathias Auclair, conservateur en chef à la Bibliothèque-musée de l’Opéra Christophe Ghristi, directeur de la dramaturgie à l’Opéra national de Paris Elizabeth Giuliani, directeur du département de la Musique de la BnF Pierre Vidal, directeur de la Bibliothèque-musée de l’Opéra Cette exposition, organisée dans le cadre des Commémorations nationales 2012, se tient du 14 décembre 2011 au 13 mai 2012. 2012 Elle est ouverte tous les jours, de 10h à 17h (sauf le 25 décembre 2011, le 1er janvier et le 4 mars 2012). Tarif (avec la visite du théâtre) : 9€ (PLEIN TARIF), 6€ (TARIF REDUIT), Entrée gratuite pour les moins de 10 ans. PUBLICATION La Belle époque de Massenet sous la direction de et Christophe Ghristi et Mathias Auclair Editions Gourcuff Gradenigo 24 x 28 cm, ouvrage relié 256 pages environ 230 illustrations en noir en blanc et en couleurs 39 euros CONCERTS DE L’ATELIER LYRIQUE CONCERT MASSENET Les solistes de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris préparent avec Jeff Cohen un concert de mélodies de Jules Massenet qu’ils donneront dans le cadre de la programmation des Convergences, le 20 janvier prochain, à 20h, à l’Amphithéâtre Bastille. Bastille Tarif : 25€ (PLEIN TARIF), 16€ (GROUPE), 10€ (JEUNES) CONCERT AU PALAIS GARNIER Le concert annuel de l’Atelier Lyrique avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris sera, cette année, consacré à Jules Massenet et s’inscrit dans le cadre du centenaire Jules Massenet. Ce concert est programmé le 15 mars 2012, 2012, à 20h, au Palais Garnier. Garnier Tarif : 60€, 50€, 35€, 25€, 12€, 9€ RÉCITAL KARINE DESHAYES La mezzo-soprano Karine Deshayes interprétera des mélodies de Hector Berlioz, Charles Gounod, Georges Bizet et Jules Massenet, le 11 janvier 2012, à 20h, à l’Amphithéâtre Bastille. Bastille Tarif : 25€ (PLEIN TARIF), 16€ (GROUPE), 10€ (JEUNES) COLLOQUE MASSENET Un colloque consacré à l’œuvre et à la vie de Jules Massenet aura lieu les 19 et 20 janvier 2012 à la Bibliothèque François François -Mitterrand et à l’Opéra Bastille. Bastille BALLET, L’HISTOIRE DE MANON Reprise du ballet de Kenneth MacMillan sur une musique de Massenet avec les Etoiles, les Premiers Danseurs, le Corps de Ballet et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, sous la direction de Koen Kessels, au Palais Garnier les 21, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 30 avril, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11 et 13 mai 2012. Tarif : 92€, 70€, 47€, 25€, 12€, 9€ SAISON 2011-2012 L’ŒUVRE JULES MASSENET Massenet, né le 12 mai 1842 à Montaud, mort le 13 août 1912 à Paris. Formé à la musique par sa mère, qui donnait des leçons pour équilibrer le budget familial, Massenet entre très jeune au Conservatoire où, après avoir étudié le solfège, le piano et l’harmonie, il intègre, en 1861, la classe de composition d’Ambroise Thomas. En 1863, il obtient le Grand Prix de Rome et s’installe, pour deux ans, à la Villa Médicis, où il écrit une suite d’orchestre, Scènes hongroises, et nombre d’esquisses qui constitueront le germe de ses futures œuvres. La première à être représentée, à son retour, est un ouvrage en un acte commandé par les directeurs de l’Opéra Comique : La Grand’Tante. Suivent, entre autres : Don César de Bazan (1872), Le Roi de Lahore (1877), Hérodiade (1881), Le Cid (1885), Esclarmonde (1889), Werther (1892), Thaïs (1894), Sapho (1897), Cendrillon (1899), Chérubin (1905) et Don Quichotte (1910)… Très vite, Massenet a fait figure de « compositeur officiel ». Décoré de la Légion d’Honneur en 1876, en charge de la chaire de composition au Conservatoire, élu en 1878 – à l’âge de trente-six ans – à l’Académie des Beaux-Arts, son influence est devenue telle que, pour obtenir le Prix de Rome, certains compositeurs comme Debussy n’ont pas hésité à « massenéiser » leur cantate. Sur le plan musical, il opte plus volontiers pour la continuité de la tradition que pour la rupture. L’ŒUVRE Bien qu’accueillie fraîchement par la critique à la création, Manon est l’œuvre qui a le plus aidé Massenet à obtenir la position très convoitée de compositeur d’opéra français le plus populaire, position qu’il conservera pendant près de vingt ans. Le livret, écrit par Henri Meilhac et Philippe Gille, est tiré du roman de l’abbé Prévost, Les Aventures du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, qui avait déjà servi de sujet à l’opéra de Daniel Esprit Auber, Manon Lescaut, créé vingt huit-ans plus tôt, et que Puccini utilisera à son tour, neuf ans plus tard, pour son opéra du même nom. Il supprime bon nombre d’épisodes majeurs de l’original et l’affadit, en gommant tous les aspects qui pouvaient choquer la pudeur des spectateurs de l’époque. Comme de nombreux opéras de Massenet (Esclarmonde, Thaïs, Sapho), Manon est un portrait de femme – de femme frivole et insouciante – que le compositeur présente avec une sensibilité frémissante. Marie Heilbron, la créatrice du rôle, était une cantatrice qui, débutante, avait interprété la première œuvre de Massenet, La Grand’-Tante, et qui, depuis, s’était mariée, avait quitté la scène et s’ennuyait. Lorsqu’elle eut la partition de Manon entre les mains, elle insista pour que le compositeur lui confie le rôle en s’écriant : « C’est ma vie, mais c’est ma vie cela ! » Manon est aussi le regard d’une époque (la fin du XIXe siècle) sur une autre (le XVIIIe siècle) qu’elle affectionne. LA CRÉATION Manon a été créé le 19 janvier 1884, à l’Opéra Comique de Paris. L’ŒUVRE À L’OPÉRA DE PARIS Après une longue carrière à l’Opéra Comique, Manon a été représenté pour la première fois au Palais Garnier le 2 juillet 1974, sous la direction de Serge Baudo, dans une mise en scène de Jean-Louis Thamin, des décors et des costumes de Matias, avec Ileana Cotrubas (Manon), Alain Vanzo (Le Chevalier Des Grieux), Yves Bisson (Lescaut). Pour le centenaire de l’œuvre, une autre production (direction musicale de Reynald Giovaninetti et mise en scène de Jean-Reynald Prêtre) a été présentée en 1984 à la Salle Favart, avec Catherine Malfitano (Manon), Vinson Cole (Des Grieux), Yves Bisson (Lescaut). En juin 1997, enfin, Manon a fait son entrée sur la scène de l’Opéra Bastille, avec Renée Fleming (rôle-titre), Richard Leech (Des Grieux) et JeanLuc Chaignaud (Lescaut), sous la direction de Gary Bertini, dans la mise en scène de Gilbert Deflot. Cette production a été reprise en 1998, 2001 et 2004 et a vu se succéder dans le rôle-titre Ruth-Ann Swenson, Leontina Vaduva, Alexia Cousin et, dans celui de Des Grieux, Marcello Giordani, Marcelo Alvarez et Rolando Villazon. Cette nouvelle production est mise en scène par Coline Serreau et dirigée par Evelino Pidò. SAISON 2011-2012 LES BIOGRAPHIES EVELINO PIDÒ DIRECTION MUSICALE Evelino Pidò fait ses études musicales au Conservatoire de Turin (sa ville natale) puis à l’Académie de Vienne. Sa carrière prend un essor international lors de l’inauguration du Festival des Trois Mondes à Melbourne où il dirige Madame Butterfly. En 1989, il contribue à la résurrection scénique de Zelmira de Rossini à l’Opéra de Rome et il conclut le Festival Verdi à Parme avec Macbeth. Dès lors, il se produit dans le monde entier : Festival de Santa Fe et Opéra de Los Angeles, Metropolitan Opera de New York, Covent Garden de Londres, Festival d’Aix-en-Provence, Opéra national de Paris, Opéra de Lausanne, Opéra de Rome, Théâtre des ChampsElysées, Grand Théâtre de Genève, Opéra National de Lyon, Théâtre du Châtelet... Il se consacre également au répertoire symphonique, en dirigeant l’Orchestre Symphonique de la RAI, l’Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Royal Philharmonic de Londres, l’Orquestra Sinfonica de Barcelone, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de la Suisse Romande... Son catalogue discographique comprend L’Elixir d’amour avec l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra de Lyon pour Decca, un disque Rossini avec le Royal Philharmonic Orchestra, deux CD avec Roberto Alagna et Angela Gheorghiu (EMI), Lucie de Lammermoor avec Natalie Dessay (2002, EMI Virgin) et La Somnambule, également avec Natalie Dessay (2006, EMI). Il a récemment dirigé une nouvelle production d’Anna Bolena au Staatsoper de Vienne (DVD Deutsche Grammophon), Carmen au Luxembourg, Faust au Covent Garden de Londres, I Capuleti e i Montecchi à Lyon et au Théâtre des Champs-Elysées. Projets : une tournée au Japon avec le Staatsoper de Vienne, Otello et Roméo et Juliette à La Monnaie de Bruxelles, Les Noces de Figaro à l’Opéra national de Paris et plusieurs concerts symphoniques. A l’Opéra national de Paris : I Capuleti e i Montecchi (1996, 2008), L’Italienne à Alger (2000), Lucia di Lammermoor (2006), L’Elixir d’amour (2007), La Somnambule (2010). COLINE SERREAU MISE EN SCÈNE Fille de l'écrivain Geneviève Serreau et du metteur en scène Jean-Marie Serreau, Coline Serreau possède un bagage artistique varié puisqu'elle a effectué des études de Lettres, a fréquenté le Conservatoire Supérieur de musique en esthétique et histoire de la musique, la classe d'orgue de Jean Langlais à la Schola Cantorum et l’École du cirque d'Annie Fratellini (où elle a appris le trapèze). Attirée par le théâtre, elle entre comme apprentie comédienne au Centre national de La Rue Blanche en 1968, elle est stagiaire à la ComédieFrançaise en 1969, puis travaille avec Romain Bouteille et Coluche avant de s'orienter vers l'écriture pour le cinéma et le théâtre, et la mise en scène au théâtre, au cinéma et à l'opéra. En 1975, elle réalise son premier film Mais qu'est-ce qu'elles veulent et connaît un vrai succès auprès de la critique en 1977 avec son second film Pourquoi pas. En 1981 elle réalise Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux. En 1985, Trois Hommes et un couffin apparaît sur les écrans. Avec plus de 12 millions d'entrées, et deux Césars, il compte parmi les records du nombre d'entrées pour un film français. Elle réalise ensuite Romuald et Juliette, La Crise (César du cinéma du meilleur scénario), La Belle Verte, Chaos, 18 ans après, Saint-Jacques... La Mecque, Solutions locales pour un désordre global. Elle a joué dans de nombreux spectacles dont : Lapin Lapin, Quisaitout et Grobêta (cinq Molières), Le Salon d'été, pièces dont elle est l'auteur, Comme il vous plaira de Shakespeare, Le Cercle de craie Caucasien de Bertolt Brecht. En 2006, elle joue Arnolphe dans L'Ecole des femmes de Molière, spectacle qu'elle a mis en scène au théâtre de la Madeleine. Elle a été deux ans présidente de l'ARP, l'association des réalisateurs producteurs, ainsi que de l'Académie Fratellini, école nationale supérieure des arts du cirque, et centre d'art où elle a mis en scène en 2009 Hip envolée hop et en 2010 Cirkipop. Elle a publié son théâtre chez Actes-Sud, ainsi qu'un livre sur l'académie Fratellini, le scénario de La Belle Verte et le livre Solutions locales pour un désordre global. Chez Flammarion elle a publié le roman Saint Jacques… La Mecque. Elle a composé la musique de quelques-uns de ses films et dirige depuis 2003 la Chorale du Delta qui donne de nombreux concerts. Elle organise chaque année depuis 2007, des tournées de concerts dans les villages et églises de la Drôme, concerts qu'elle dirige avec la Chorale du Delta. Elle prépare un film d'après le roman Consuelo de George Sand, une série pour France 3 Mme le maire et un documentaire pour le cinéma La France à points. Elle a reçu le Grand prix de la SACD en 2004. Elle a été nommée Officier, puis Commandeur (1999) de l'Ordre des Arts et Lettres, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur (2004), Chevalier puis Officier (2011) de l'Ordre National du Mérite. A l'Opéra national de Paris : La Chauve-souris (2000), Le Barbier de Séville (2002) repris en mai-juin-juil. 2012. JEAN-MARC STEHLÉ DÉCORS Jean-Marc Stehlé fait ses études aux Arts décoratifs de Genève. A partir de 1963, il réalise des décors au Théâtre de Carouge pour des mises en scène de François Simon, Philippe Mentha, Roger Blin, Charles Apothéloz. Dès 1968, il participe comme comédien à plusieurs spectacles du Théâtre de Carouge. Il est parallèlement engagé en tant qu’acteur et décorateur au Théâtre de Poche de Genève, ainsi qu’aux théâtres de Vidy et Kléber-Méleau de Lausanne. En 1982, il signe les décors de L’Oiseau vert (mise en scène de Benno Besson, dont il fut le scénographe attitré) à la Comédie de Genève. Suivront Othello de Shakespeare au Théâtre KléberMéleau et Le Misanthrope de Molière au Burgtheater de Vienne. En 1984, il est de retour à la Comédie de Genève pour les décors du Médecin malgré lui de Molière. Il travaille en tant que décorateur pour Le Dragon d’Evgueni Schwartz et Lapin Lapin à la Comédie de Genève et au Théâtre de la Ville, Le Roi cerf et L’Ecole des maris, en tant qu’acteur et décorateur pour Mille Francs de récompense de Victor Hugo (mises en scène de Benno Besson), acteur pour Désir sous les ormes d’Eugene O’Neill (mise en scène de Matthias Langhoff) et pour les films de Coline Serreau Chaos et Jean-Paul Rappeneau Bon Voyage, décorateur pour Quisaitout et Grobêta de Coline Serreau (mise en scène de Benno Besson), L’Ile du salut et La Colonie pénitentiaire de Kafka (mises en scène de Matthias Langhoff), C’est-à-dire de Christian Rullier à la SAISON 2011-2012 Comédie de Reims, Mangeront-ils ? de Victor Hugo (mise en scène de Benno Besson), Ondine de Giraudoux (mise en scène de Jacques Weber). Il a réalisé les décors de Don Giovanni, mis en scène par Matthias Langhoff au Grand Théâtre de Genève et des Maîtres chanteurs de Nuremberg au Capitole de Toulouse (en collaboration avec Antoine Fontaine). Il a reçu le Molière du Meilleur décorateur en 1999 pour Rêver peutêtre et en 2003 pour L’Enfant do, ainsi que l'Anneau Hans Reinhart, la plus haute récompense du théâtre suisse, en 2009. A l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (2000), La Chauve-souris (2000), Le Barbier de Séville (2002), Idoménée (2002). ANTOINE FONTAINE DÉCORS Après des études à l’École Nationale des Beaux Arts de Paris, Antoine Fontaine débute comme peintre sur plusieurs restaurations monumentales, dont celle du passage Colbert à la Bibliothèque Nationale, ou conçoit et réalise des décors peints, dont celui de la salle du Capitole de Toulouse, ou encore un plafond au Musée de la Chasse, pour Paoletti et Rouland. Depuis 1986, il exerce comme scénographe pour l’opéra et le théâtre, au Théâtre Royal de Brighton, au Queen Elizabeth Hall de Londres, à la Scala de Milan, au Festival de Salzbourg, au Théâtre du Capitole de Toulouse… Plus récemment il signe à l’Opéra Bastille, pour Coline Serreau les décors de La Chauve souris et du Barbier de Séville. Il travaille également pour le cinéma en concevant les fresques de La Reine Margot de Patrice Chéreau en 1993, et exerce en tant que chef décorateur, en signant notamment L’Anglaise et le Duc et Triple agent d’Eric Rohmer. Enfin il élabore plus particulièrement les décors de scène au cinéma, dont Vatel de Roland Joffé, Marie-Antoinette de Sofia Coppola, Faubourg 36 de Christophe Barratier ou encore Coco avant Chanel d’Anne Fontaine. Il se consacre enfin à l’enseignement et est, depuis 2003, professeur vacataire à la FEMIS, section décors. Avec Marc Jeanclos, il scénographie plusieurs expositions, donc Kang Xi, la Cité Interdite à Versailles, Splendeur de la cour de Saxe également au château de Versailles, Les années folles 1919-1929 au Palais Galliera, Les quatre saisons de Carmontelle, avec Paoletti et Rouland au château de Sceaux, et, dernièrement, Brassens ou la Liberté à la Cité de la Musique. Antoine Fontaine a déjà participé à quatre productions du Centre de musique baroque de Versailles : on lui doit la peinture des décors du ballet de Mozart et Gossec, Les Petits Riens, créé en 2006 à l’Opéra royal, Cadmus & Hermione de Lully, donné à l’Opéra Comique en 2008 ainsi que ceux de L’Amant jaloux de Grétry en 2009 et Don Juan de Gluck en 2010. Plus récemment, il est l’auteur des décors d’Amadis de Gaule de Jean Chrétien Bach mis en scène par Marcel Bozonnet à Versailles et à l’Opéra Comique en 2011 et d’Hippolyte Hippolyte et Aricie de Rameau, Rameau au Capitole de Toulouse dans une mise en scène d’Ivan Alexandre, et qui sera repris au Palais Garnier, Garnier, en juinjuin -juillet 2012. 2012 A l'Opéra national de Paris : La Chauve-souris (2000), Le Barbier de Séville (2002). ELSA PAVANEL COSTUMES Elsa Pavanel fait des études de scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre. Elle commence à travailler pour la scène en 1992, avec Louise de Gustave Charpentier au Grand Théâtre de Genève. L’année suivante, elle crée les costumes de Jeanne au bûcher d’Arthur Honegger au Festival Saïto Kinen de Matsumoto. Elle assise Rudy Sabounghi sur la réalisation des costumes de divers spectacles lyriques et dramatiques et travaille avec Godefroy Segal (décors et costumes) pour la plupart des spectacles du Théâtre du Cabinet Noir et de la compagnie In Cauda de 1992 à 2011. Elle réalise les costumes des Puritains de Bellini au Grand Théâtre de Genève et ceux du film de Jérôme Boivin Souhaitez-moi bonne chance (1996). Elle signe les décors d’Eugène Onéguine (1997) et de Tosca (1998) à l’Opéra de Nancy. Dans le domaine de la danse, elle crée, en 1998, les costumes du ballet de Kader Belarbi Les Saltimbanques, puis ceux de Allo de Farid Berki au Festival d’Avignon 1999, et en 2000, les décors et costumes de Baker Fix, chorégraphie de Marion Lévy, ainsi que ceux de Unereichbare Orte en 2005, ballet de Jiri Bubenicek à l’Opéra de Hambourg, et ceux d’Adage démesuré de Valeria Apicella. Elle réalise les costumes de Léonce et Léna de Georg Büchner et ceux du Conte d’hiver de Shakespeare en 2008 (mises en scènes de Jacques Osinski), de Mangeront-ils ? de Victor Hugo (mise en scène de Benno Besson, Molière 2003 pour le Meilleur créateur de costumes), Ondine de Giraudoux (mise en scène de Jacques Weber), L’Ecole des femmes, mis en scène par Coline Serreau en 2006. Elle signe également les costumes de Bérénice, Fin de partie, En attendant Godot à l’Athénée Théâtre-Louis Jouvet, Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard au Théâtre national de Chaillot, Didon et Enée de Purcell au Théâtre de Besançon en 2010 et L’Echange au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet à Paris en 2011, dans des mises en scène de Bernard Levy. Dans le domaine du cirque, elle conçoit les costumes de Sang et or avec le cirque Zanzibar, Hip envolée hop et Cirkipop, en 2010 mis en piste par Coline Serreau. A l’Opéra national de Paris : La Symphonie fantastique (d’après les décors et les costumes de Christian Bérard, 1997), La Chauve-souris (2000), Wuthering Heights (chorégraphie de Kader Belarbi, création mondiale, 2002), Le Barbier de Séville (2002). HERVÉ GARY LUMIÈRES DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS De formation éclectique, Hervé Gary s’est essayé avec passion à de nombreux métiers du spectacle vivant et du cinéma. Il signe sa première création lumière en 1981 pour Marcel Bozonnet, Tuez le temps de Georges Aperghis. Depuis, il se consacre à l’éclairage et a collaboré notamment avec Marc Adam, Pierre Barrat, Didier Brunel, Marcel Bozonnet, Michel Jaffrenou, Patrick Guinan, Jean-Marie Sénia, Jacques Connort, Ivan Alexandre, Sugeeta Fribourg pour l’opéra, Jean-Marie Besset, Gilbert Desveaux, Françoise Petit, Claude Santelli, Jean Rochefort, Patrick Guinan, Philippe Adrien, Jean-Michel Ribes, Etienne Pommeret, Jean-François Rémi, Serge Sandor, André Dussollier, Patrick Le Mauff, Alain Sachs, Joel Santoni, Claire Danscoine au théâtre, ainsi qu’avec plusieurs compagnies de cirque (Johanne Le Guillerm, Le Cirque ici, Cirque Cahin-caha, Nikolaus, Buren cirque, Le Cirque des nouveaux nez, le Centre national des Arts du Cirque, Désaccordés, La Scabreuse, Christian Lucas) et Paco Rabanne, Kenzo, Thierry Mugler, Paul Smith, Jean-Paul Gautier dans le domaine de la mode. Parmi les récentes productions auxquelles il a participé, citons Jongleur et RatéRattrapé-Raté (compagnie Pré-o-ccupé, cirque burlesque), Coucouloulou (Festival des cultures africaines, mise en scène de Patrick Le Mauff), L’Art de la guerre et Kung Fu Dancing (chorégraphies de Lin Yuan Shang), Spartacus de Claire Dancoisne (production du Théâtre La Licorne). Il a créé les lumières d’Hippolyte d’ Hippolyte et Aricie de Rameau, Rameau au Capitole de Toulouse, dans une mise en scène d’Ivan Alexandre, production qui sera reprise reprise au Palais Garnier en juinjuin juillet 2012. 2012 SAISON 2011-2012 PATRICK MARIE AUBERT CHEF DU CHŒUR Né à Aix-en-Provence, Patrick Marie Aubert effectue ses études musicales au conservatoire où il débute sous la baguette de Darius Milhaud. Premier prix de direction d’orchestre dans la classe de Pierre Villette, il reçoit les conseils de Karl Richter et Seiji Ozawa ; il est également titulaire d’un prix de chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de chambre. Commandant le Chœur de l’armée française jusqu’en juillet 2000, il est ensuite nommé chef des Chœurs de l’Opéra de Nantes avant d’être appelé par Nicolas Joel à la tête du Chœur du Capitole de Toulouse, en 2003. Il est régulièrement invité aux Chorégies d’Orange où il a été, entre autres, l’assistant de Michel Plasson et Georges Prêtre. Chef du Chœur de l’Opéra national de Paris depuis le 1er août 2009, il s’attache à en perpétuer la grande tradition et la qualité musicale. S’inscrivant dans la lignée de René Duclos et Jean Laforge, il défend avec énergie et passion tout le répertoire de la musique chorale. Patrick Marie Aubert est Officier de l’Ordre national du Mérite et Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. NATALIE DESSAY SOPRANO MANON Après un début de carrière consacré aux rôles de soprano colorature, parmi lesquels elle a interprété à travers le monde, entre autres, la Reine de la Nuit, Lakmé, Olympia et Zerbinetta, ainsi que Rossignol de Stravinsky sous la direction de Pierre Boulez, Natalie Dessay, au fil des années, élargit sensiblement son répertoire. Elle s’éloigne des rôles de ses débuts, pour se rapprocher d’héroïnes plus dramatiques. En 2001, elle interprète pour la première fois Lucie de Lammermoor, puis aborde La Somnambule. Elle est Ophélie de Hamlet d’Ambroise Thomas au Théâtre du Capitole, et débute dans ce rôle au Covent Garden de Londres ainsi qu’au Liceu de Barcelone. Par la suite, elle reprend Lucia di Lammermoor à Chicago, à l’Opéra national de Paris, au Metropolitan Opera de New York. Elle aborde ensuite le rôle-titre de Manon de Massenet à l’Opéra de Genève. Elle est Juliette au Metropolitan Opera, Marie de La Fille du régiment à Londres, Vienne et New York dans la mise en scène de Laurent Pelly, puis de nouveau Manon à Barcelone dans une mise en scène de David McVicar. En janvier 2009, elle interprète pour la première fois le rôle de Mélisande dans une mise en scène de Laurent Pelly au Theater an der Wien. Elle chante La Traviata au Festival de Santa Fe, au Festival d’Aixen-Provence 2011 et, dernièrement, au Staatsoper de Vienne, Amina (La Somnambule) à l’Opéra national de Paris et au Staatsoper de Vienne, Mélisande au Théâtre des ChampsElysées. Natalie Dessay enregistre en exclusivité pour Virgin Classics. Une anthologie de ses plus fameuses scènes de folie, Mad Scenes, est parue récemment. Projets : La Fille du régiment, Les Puritains à l’Opéra national de Paris, Manon au Capitole de Toulouse et à la Scala de Milan, La Traviata au Liceu de Barcelone et au Metropolitan Opera de New York, Les Puritains au Metropolitan Opera. A l’Opéra national de Paris : Madame Herz/ Zaïde (Le Directeur de théâtre, 1991), Olympia (Les Contes d’Hoffmann, 1992, 2000), le Rossignol (Rossignol de Stravinsky, 1999), la Reine de la nuit (La Flûte enchantée, 1999, 2001), Morgana (Alcina, 1999), Hébé/ Fatime/ Zima (Les Indes galantes, 1999), Zerbinetta (Ariane à Naxos, 2003), Lucia di Lammermoor, (rôle-titre, 2006), Musetta (La Bohème, 2009), Amina (La Somnambule, 2010), Cleopatra (Giulio Cesare, 2011). MARIANNE FISET SOPRANO MANON DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS La soprano québécoise Marianne Fiset est l’un des talents les plus prometteurs de sa génération. Récipiendaire du Premier Grand Prix du Concours Musical International de Montréal de même que de quatre autres prix dont celui du Public, elle reçoit en 2008 le Prix Opus de la Découverte de l’Année et est nommée Jeune Soliste par les Radios Francophones Publiques (Radio France - Radio Suisse-Romande - RTBF Belgique Radio-Canada). Continuant d’accumuler les succès, elle se voit octroyer le titre de Révélation Radio-Canada Musique en 2009. Plus récemment, son interprétation de Mimi (La Bohème) à Montréal lui a valu l’éloge autant du public que des critiques. La carrière de Marianne Fiset l’a jusqu’à maintenant menée sur les scènes de l’Opéra de Marseille, de Montréal, de Victoria et de Saskatoon. Elle s’est aussi produite au Festival Vancouver, au Festival International du Domaine Forget, au Festival International de Lanaudière, au Festival Bel Canto de l’Orchestre Symphonique de Montréal, ainsi qu’avec les Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre Symphonique de Tours, le Vancouver Symphony Orchestra, le Toronto Symphony Orchestra et l’Orquesta Sinfonica Madrid, en plus de donner des récitals à Londres, Paris, Bruxelles, Genève, Vancouver, Montréal et Québec. On peut entendre Marianne Fiset en solo sur un disque éponyme et sur Melodiya, tous deux enregistrés pour Analekta, ainsi qu’au sein d’un trio de musique de chambre sous étiquette ATMA Classique. Projets : Manon à l’Opéra de Montréal et Mimi à Calgary, Vancouver et Edmonton. GIUSEPPE FILIANOTI TÉNOR LE CHEVALIER DES GRIEUX Né en Italie, Giuseppe Filianoti étudie la musique et le chant au Conservatoire de sa ville natale, Reggio di Calabria, dont il est diplômé en 1997. Une bourse lui permet de se perfectionner pendant deux ans à l’Académie du Teatro alla Scala de Milan. Sa rencontre avec Alfredo Kraus aura une influence décisive sur son style et sa technique. En 2004, il remporte le Prix « Franco Abbiati » (meilleur chanteur) de la critique musicale italienne. Il débute en 1998 dans le rôle-titre de Dom Sébastien de Donizetti à Bologne sous la direction de Daniele Gatti. Depuis, il s’est produit dans les principaux opéras italiens : Festival de Pesaro (Argirio de Tancrède), Scala de Milan (Moïse et Pharaon, Falstaff dirigé par Riccardo Muti, Rigoletto, Lucrèce Borgia, Gianni Schicchi, Un giorno di regno, Lucia di Lammermoor), Opéra de Rome (Faust, Gianni Schicchi, La Flûte enchantée, Werther et Idomeneo), Mai Musical de Florence (Don Giovanni et La Traviata), Gênes (La Favorite), Turin (La Clémence de Titus). Il fait ses débuts au Covent Garden de Londres en 2000 (Alfredo de La Traviata) et il y revient pour Dom Sébastien et L’Elixir d’amour. En 2005, il débute au Metropolitan Opera de New York (Edgardo de Lucia di Lammermoor), où il interprète ensuite Nemorino, le Duc de Mantoue (Rigoletto), Ruggero (La Rondine). Il se produit aussi à San Francisco (Lucia di Lammermoor), au Carnegie Hall (Federico de L’Arlésienne) et à Los Angeles (L’Elixir d’amour). Il chante sur les grandes scènes européennes : Berlin (Faust, Requiem de Verdi), Vienne SAISON 2011-2012 (Nemorino, Alfredo, Edgardo), Barcelone (le Duc de Mantoue, Alfredo, Nemorino, Edgardo), Hambourg (Hoffmann, Idomeneo, Faust), Madrid (Alfredo), Théâtre du Châtelet (Ruggero), Capitole de Toulouse (Don Ottavio, Ruggero, Faust). Il a récemment interprété le rôle-titre d’Idomeneo et Don Ottavio (Don Giovanni) à la Scala de Milan, Don Ottavio et Nemorino à Munich, Nemorino et Edgardo à Chicago, Hoffmann et le Duc de Mantoue au Metropolitan Opera de New York, le rôle-titre de Werther en concert à Washington, Rodolfo à Bruxelles, Macduff (Macbeth) au Festival de Salzbourg. Projets : La Bohème à Hambourg, Don Giovanni au Staatsoper unter den Linden de Berlin. A l’Opéra national de Paris : Nemorino (L’Elixir d’amour, 2009), Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann, 2010). JEAN-FRANÇOIS BORRAS TÉNOR LE CHEVALIER DES GRIEUX DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Jean-François Borras débute le chant à l’âge de 8 ans puis il intègre en 1998 la classe de chant de l’Académie de Musique de Monaco et travaille avec Marie-Anne Losco. Entre 2001 et 2004, il interprète les rôles d’Alfredo (La Traviata), Nemorino (L’Elixir d’amour), Roméo, Werther, Wilhelm (Mignon), Faust, Frick (La Vie parisienne) à l’Académie. En juin 2004, il obtient son diplôme supérieur de Chant à l’unanimité et poursuit sa formation auprès de Michèle Command et Gabriel Bacquier. En 2005, il est lauréat de l’audition annuelle du Centre Français de Promotion Lyrique. En 2003, il chante Edgardo (Lucia di Lammermoor) à Montauban et Gastone (La Traviata) à Monaco. En 2005, il fait ses débuts dans le rôle de Don Ottavio (Don Giovanni) avec l’Opéra de Chambre de France à Menton et, en 2006, il chante Sergueï (Un coin de paradis à Moscou de Chostakovitch) à Toulon, Pedrillo (L’Enlèvement au sérail) à Clermont-Ferrand, Pang (Turandot) à Marseille et Flavio (Norma) à Nice. En 2007, il débute à l’Opéra national de Bordeaux (Borsa de Rigoletto), aux Chorégies d’Orange (le Messager du Trouvère) et en Italie (Rodolfo de La Bohème) à Bari, fait ses débuts dans le rôle du Duc de Mantoue (Rigoletto) à Perpignan et Carcassonne, chante Camille de Coutanson (La Veuve joyeuse) à Monaco et donne son premier récital au Festival de Musique de Menton. En septembre, il remporte le Premier Prix au 3e Concours de chant lyrique de Canari en Corse. Au cours des saisons suivantes, il chante dans Rigoletto (le Duc) à Rouen, Aix-la-Chapelle, Athènes, St Etienne et aux Thermes de Caracalla, La Bohème (Rodolfo) à Aix-la-Chapelle et Graz, La Traviata à Mannheim, au Festival d’Opéra de St. Margarethen (Vienne), à Pavie, Côme et Crémone, Lucia di Lammermoor (Edgardo) à Graz et Essen, Giovanna d’Arco (Carlos VII) à Rouen, Lucia di Lammermoor (Arturo) au Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles, Le Chevalier à la rose (le Ténor italien) à Graz, Lakmé (Gérald) à Rouen, Roméo et Juliette à Trieste, Manon (Des Grieux) à Rome. En 2011, il aborde le rôle-titre de Faust à Graz et fait ses débuts en Espagne dans Manon à Valence et aux Arènes de Vérone dans Roméo et Juliette (Tybalt). Projets : Pang (Turandot) aux Chorégies d’Orange, le Duc (Rigoletto) à Tel Aviv, Roméo à Brescia et Crémone, Alfredo à Monte-Carlo. FRANCK FERRARI BARYTON LESCAUT Né à Nice, Franck Ferrari remporte les Grands Prix de Marseille et Paris. Invité sur les grandes scènes françaises et internationales, il interprète Scarpia (Tosca) à Toronto et au Capitole de Toulouse, Athanaël (Thaïs) à Rouen et au Liceu de Barcelone, Lescaut (Manon), Scarpia, le Comte Capulet (Roméo et Juliette) à la Scala de Milan, Amonasro (Aida) au Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra de Bordeaux, Escamillo (Carmen) avec le Symphonia Orchestra de Cleveland, au Japon avec l'Orchestre de Monte-Carlo, au Deutsche Oper de Berlin et de Hambourg, au Hollywood Bowl de Los Angeles, au Teatro Regio de Turin, au Metropolitan Opera de New York, Germont (La Traviata) à Tours et à Marseille, Enrico (Lucia di Lammermoor) à Washington, Golaud (Pelléas et Mélisande) à Séville, MarcAntoine (Cléopâtre de Massenet aux côtés de Montserrat Caballé) à Madrid, le Cavaliere Belfiore (Un Giorno di regno) à Nancy, Marcello (La Bohème), Ourrias (Mireille) aux Chorégies d’Orange, les rôles-titres de Nabucco à Nice et du Duc d’Albe à Montpellier, Tosca et Les Contes d’Hoffmann au Staatsoper de Vienne, Le Roi d’Ys (Carnac) et le rôle-titre d’Œdipe à Toulouse, Lelio de Berlioz au Festival de Ravenne sous la direction de Riccardo Muti, Amonasro à Nice, Œdipe au Festival de Bucarest (où il a été fait Officier de la Culture Roumaine pour son interprétation), Athanaël (Thaïs) à Toulon, Thoas au Teatro Real de Madrid avec Placido Domingo, Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Zurich. Il a enregistré Le Duc d’Albe de Donizetti, Mirra de Domenico Alaleona pour Radio France, l'intégrale des mélodies de Jacques Ibert accompagné par Dalton Baldwin. Franck Ferrari a été promu au grade de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Projet à l’Opéra national de Paris : Alfio (Cavalleria (Cavalleria rusticana,, avrilrusticana avril -mai 2012). 2012 ). A l’Opéra national de Paris : De Brétigny (Manon, 1997, 1998, 2001), Quatrième Ancien/ Quatrième Mercenaire (Salammbô, 1998), Il Conte di Monterone (Rigoletto, 1998), Escamillo (Carmen, 1997, 1999), Ping (Turandot, 1999, 2002), Hamilcar (Salammbô, 2000), Enrico Ashton (Lucia di Lammermoor, 2000), Ramiro (L’Heure espagnole, 2004), Lescaut (Manon, 2004), Golaud (Pelléas et Mélisande, 2004), Paolo Albiani (Simon Boccanegra, 2006, 2007), Thoas (Iphigénie en Tauride, 2006, 2008), Chorèbe (Les Troyens, 2006), les Quatre Rôle diaboliques (Les Contes d’Hoffmann, 2007, 2010), Scarpia (Tosca, 2007, 2011), Sharpless (Madame Butterfly, 2009), Albert (Werther, 2009), Ourrias (Mireille, 2010), Miller (Luisa Miller, 2011). PAUL GAY BARYTON-BASSE LE COMTE DES GRIEUX Après un premier prix au Conservatoire national de musique de Paris et une période de perfectionnement à Cologne auprès de Kurt Moll, Paul Gay fait ses débuts en Allemagne, où il chante les rôles de Don Giovanni, Figaro, Don Quichotte, puis il se produit à Genève (Colline de La Bohème), Francfort (l’Athlète de Lulu et Leporello de Don Giovanni), Liège (Ferrando du Trouvère à l’Opéra Royal de Wallonie). Il participe aux tournées des Arts Florissants (Le Messie, Les Indes galantes, Roland). Parallèlement, il a noué une étroite collaboration avec l’Opéra National de Lyon, dans des registres aussi divers que Rossini (Basilio du Barbier de Séville, Alidoro de La Cenerentola), Britten (Collatinus du Viol de Lucrèce), Puccini (Colline de La Bohème), Moussorgski SAISON 2011-2012 (Rangoni de Boris Godounov), Debussy (Golaud de Pelléas et Mélisande). En 2004, il a fait ses débuts au Festival de Glyndebourne (Garibaldo de Rodelinda) et il a été nominé dans la catégorie « Révélation de l’Année » aux Victoires de la Musique 2004. Il a récemment interprété son premier Klingsor (Parsifal) à Francfort, le Maître de musique (Ariane à Naxos) à Lyon, L’Enfance du Christ à Moscou sous la direction de Vladimir Fedoseev, le Roi (Le Roi d’Ys), Frère Laurent (Roméo et Juliette) à Toulon, Méphistophélès (Faust) à Bordeaux, l’Athlète (Lulu) à Madrid, Escamillo (Carmen) à Toronto, Don Estoban (Le Nain de Zemlinsky) et le rôle-titre de Saint François d’Assise à Munich, le Marquis de La Force (Dialogues des carmélites) et Palémon (Thaïs) à Avignon, le rôle-titre de Don Giovanni à Berne. Projets : Nick Shadow (The Rake’s Progress) à Saint-Etienne, Lorenzo (I Capuleti e i Montecchi) à Munich, Golaud à l'Opéra de Francfort et à La Monnaie de Bruxelles, Don Alfonso (Lucrezia Borgia) à La Monnaie de Bruxelles, Don Inigo (L'Heure espagnole) à Glyndebourne, Fasolt (L’Or du Rhin) à Monte Carlo, Méphistophélès (La Damnation de Faust) à Montréal. A l’Opéra national de Paris : l’Homme au casque/ le Marchand de souvenirs/ le Bagnard (Juliette ou la clé des songes, 2006), Zweiter Nazarener (Salomé, 2006), Maître Kolenaty (L’Affaire Makropoulos, 2007), un Frate (Don Carlo, 2008), Harasta (La Petite Renarde rusée, 2008, 2010), Don Fernando (Fidelio, 2008), le Roi Ignace (Yvonne, Princesse de Bourgogne, 2009), Mr Flint (Billy Budd, 2010), Méphistophélès (Faust, 2011). LUCA LOMBARDO TÉNOR GUILLOT DE MORFONTAINE Né à Marseille, Luca Lombardo est lauréat de nombreux concours internationaux : Concours Caruso de Milan, Prix Georges Thill, Concours des Voix d'Or, Concours Viñas de Barcelone... En 1989, il fait ses débuts dans le rôle de Gabriele Adorno de Simon Boccanegra à l'Opéra des Flandres. Au cours de la saison 1990-1991, il fait ses débuts sur quatre scènes internationales : le Grand Théâtre de Genève (Simon Boccanegra), l’Opéra national de Paris, le Staatsoper de Vienne (Otello) et la Scala de Milan (Lodoïska de Cherubini sous la direction de Riccardo Muti). Il aborde ensuite plusieurs rôles majeurs : Rodolfo de La Bohème, Hoffmann, Cavaradossi de Tosca, Alfredo de La Traviata, Riccardo du Bal masqué, Roméo, Faust, le rôle-titre de Sigurd de Reyer (Corum de Montpellier). Il se produit fréquemment à l’Opéra Comique (Mireille, Esclarmonde, La Bohème, Werther, Tosca) et participe au cours de la saison 2001-2002 à la réouverture du Grand Théâtre de l’Esplanade à Saint-Etienne (Hérodiade de Massenet). Au cours des dernières saisons, il interprète Don José de Carmen à Bonn, Leipzig, Hambourg, Mantoue, Turin, Hong-Kong, au Staatsoper de Vienne, au Stade de France, à l’Opéra de Rome, à Saint-Etienne et Tours, Tybalt de Roméo et Juliette aux Chorégies d’Orange, La Damnation de Faust à Leipzig et au Théâtre du Châtelet, Hérode de Salomé à l’Opéra de Nice, Alfredo Germont à Tel-Aviv et Hong-Kong, Camille de Rosillon de La Veuve joyeuse à l’Opéra Comique, Manrico du Trouvère aux Soirées Lyriques de Sanxay, Thésée d’Ariane de Massenet au Festival Massenet de Saint-Etienne, le rôle-titre de Werther à Séville, Cavaradossi à Catane, au Festival de Macerata et à Tours, Macduff de Macbeth, Hoffmann et le Prince de Rusalka à Nice, Don Carlo à Karlsruhe, Pinkerton de Madame Butterfly à La Fenice de Venise, Turiddu (Cavalleria rusticana) à Marseille, le rôletitre de Faust, Gabriele Adorno (Simon Boccanegra) à Tours, le rôle-titre de Don Carlo au Teatro Argentino de Buenos Aires… Projets Projets : Macduff (Macbeth) à Tours, Don José (Carmen) à La Fenice de Venise. A l’Opéra national de Paris : Cassio (Otello, 1990, 1992), le Pilote (Le Vaisseau fantôme, 1993), Don José (Carmen, 1998, 2002), Des Grieux (Manon, 1998), Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann, 2002), Henri, Danieli (Les Vêpres siciliennes, 2003), Un Noctambule/ Le Pape des fous (Louise, 2007), Julien (Louise, 2008), l’Instituteur (La Petite Renarde rusée, 2009). ANDRÉ HEYBOER BARYTON DE BRÉTIGNY Né à Brive La Gaillarde, André Heyboer commence à chanter dans le chœur de la Camerata vocale de Brive.. Il aborde les cantates de Bach, les Vêpres de Monteverdi, la Selva Morale... dans des festivals comme La Chaise-Dieu, Sylvanès, Festival de la Vézère. En 1992, il entre au Conservatoire national de Région de Toulouse et rencontre José Van Dam. En 1995, il participe à ses côtés à plusieurs récitals. A partir de fin 2003, conseillé par Gian Koral, il se réoriente dans le répertoire de baryton en interprétant sur les scènes de la région parisienne les rôles d’Oreste d’Iphigénie en Tauride, Dappertutto et Dr Miracle des Contes d’Hoffmann. Depuis 2005, il chante régulièrement au Capitole de Toulouse (Louise, Le Chevalier à la rose, L’Arche de Noé, Boris Godounov, Don Carlo, Gianni Schicchi, Le Roi d’Ys, Andrea Chénier, Faust), à l’Opéra de Marseille (Germont de La Traviata, Turandot, Dialogues des carmélites, Marullo de Rigoletto, Brétigny de Manon, Salammbô). On a également pu l’entendre dans Tristan et Isolde (Melot) à l’Opéra de Montpellier, Rigoletto (rôle-titre) au Festival de Sedières, Faust (Valentin), Macbeth (rôle-titre) et Lucia di Lammermoor (Enrico) à Dijon, Andrea Chénier (Roucher) à Monte-Carlo et Marseille, La Juive (Ruggiero) à l’Opéra national de Paris et à Amsterdam, Un Bal masqué (Silvano) à Monte-Carlo, Cavalleria rusticana (Alfio) et La Navarraise (Garrido) à Saint-Etienne… Il a participé à la création mondiale de La Métamorphose de Michael Lévinas à Lille en mars 2011 (le Père). Il s’est produit sous la direction de chefs d’orchestre tels Michel Plasson, Günther Neuhold, Bernhard Kontarsky, Marco Armiliato, Patrick Davin, Friedemann Layer, Christophe Larrieux, Daniel Oren, Paolo Arrivabeni, Daniel Klajner, Alain Guingal, Maurizio Benini, Claude Schnitzler, Dominique Trottein... dans des mises en scène signées par Nicolas Joel, Jean-Claude Auvray, Renée Auphan, Yves Coudray, Arnaud Bernard, Pierre Audi, Stéphane Roche, Charles Roubaud, Peter Busse, Georges Lavaudant... Il se produit en récital avec Brian Stanborough (Winterreise), Robert Gonella au Midi du Capitole, Eloïse Urbain. Projet : Zurga (Les Pêcheurs de perles) à l’Opéra Comique. A l’Opéra national national de Paris : Ruggiero (La Juive, 2007), Roucher (Andrea Chénier, 2009). OLIVIA DORAY SOPRANO POUSSETTE Olivia Doray se forme au Royal College of Music de Londres puis au Cnipal. Elle interprète Musette (La Bohème) au British Youth Opera, Kate (Madame Butterfly) à l’Opéra de Marseille, Karolka (Jenufa) à l’Opéra de Toulon, Hélène (Une Education manquée) à l’Opéra Comique, Gabriel/ Eve (La Création) avec l’Orchestre de Cannes, Louise (Mozart de SAISON 2011-2012 Reynaldo Hahn) au Festival de Spoleto mis en scène par Pier Luigi Pizzi, Klärchen (Friederike de Lehár) au Festival de Radio France à Montpellier. Révélation de l’Adami, elle se produit en récital au Festival Massenet de Saint-Etienne et au Midem de Cannes. En octobre 2009, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national national de Paris avec lequel elle chante Margot (Les Troqueurs d’Antoine Dauvergne), le rôle-titre de Mirandolina de Martinů et Rose Maurrant de Songs from Street Scene de Kurt Weill. Elle participe à des concerts au Palais Garnier tels que Les Madrigaux de Philippe Fénelon, le concert de l’Atelier Lyrique avec l’Orchestre de l’Opéra de Paris, le concert Schumann (Spanische Liebes-Lieder). Elle chante le Requiem de Mozart à l’Opéra de Saint-Etienne en avril 2010, le rôle de Francine (Un de la Canebière de Scotto) à l’Opéra d’Avignon, Pamina (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Rouen, Mademoiselle Silberklang (Der Schauspieldirektor) et Bastienne (Bastien et Bastienne) à l’Opéra de Toulon et au Grand Théâtre de Provence. A l’Opéra national de Paris : la Voix du ciel (Don Carlo, 2010), Kätchen (Werther, 2010), Suor Dolcina (Suor Angelica, 2010), una Donna (Les Noces de Figaro, 2010). CAROL GARCÍA MEZZO-SOPRANO JAVOTTE Née près de Barcelone, Carol García se perfectionne avec la mezzo-soprano Francesca Roig. Elle fait ses débuts dans le rôle de Rosine (Le Barbier de Séville) avec l’Opera Studio du Teatro Real de Madrid, puis chante Angelina (La Cenerentola) au Petit Liceu de Barcelone ainsi qu’à l’Auditorium de Santa Cruz de Tenerife avec Giancarlo del Mónaco. En 2008, elle est demi-finaliste du Concours de Chant Montserrat Caballe, Deuxième Prix du Concours de Chant Luis Mariano 2009, finaliste la même année du Concours Francisco Viñas où elle obtient le Prix du meilleur espoir espagnol. Elle est sélectionnée pour participer à la demi-finale du concours Paris Opéra Compétition en octobre 2010. En octobre 2009, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris avec lequel elle chante le rôle de Soprano II/ La Meunière du Pèlerinage de la rose (Schumann), Les Madrigaux de Philippe Fénelon et les Spanische Liebes-Lieder (Schumann) au Palais Garnier, Hortenzia (Mirandolina de Martinů) à la MC93 Bobigny, Jenny (Street Scene de Kurt Weill) à l’Amphithéâtre Bastille, Concepcion (L’Heure espagnole) à la Maison de la musique de Nanterre. Elle participe au concert de l’Atelier Lyrique au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Elle travaille en doublure le rôle de Rosine (Le Barbier de Séville) à l’Opéra national de Paris, où elle fait ses débuts dans Suor Angelica. En décembre 2011, elle chante Rosina (Le Barbier de Séville) à l’Opéra de Massy. Projets : Linette (L’Amour (L’Amour des trois oranges, oranges, juinjuin -juillet 2012)) à l’Opéra national de Paris, 2012 Paris Zulma (L’Italienne à Alger) à l’Opéra de Nancy, Selina (Farnace de Vivaldi) à Strasbourg (2011-2012). A l’Opéra national de Paris : Seconda cercatrice (Suor Angelica, 2010), una Donna (Les Noces de Figaro, 2011). ALISA KOLOSOVA MEZZO-SOPRANO ROSETTE Née à Moscou, Alisa Kolosova étudie le piano et le chant choral. En 2004, elle entre à l’Académie des Arts du Théâtre à Moscou puis, en 2005, au Conservatoire d’Etat de Moscou où elle commence sa formation lyrique. A partir de 2008, elle chante la Maîtresse des novices (Suor Angelica de Puccini), le Requiem de Mozart, le Requiem de Noël de Saint-Saëns, le Messie de Haendel. En 2007, elle est demi-finaliste du Concours Belvedere à Vienne et finaliste du Concours d’Opéra de Dresde en 2008. Dans le cadre du Concours Francisco Viñas à Barcelone en 2009, elle remporte le Prix Spécial du Jury décerné par Teresa Berganza et le Prix Spécial de l’Académie de Musique Tibor Varga en Suisse. En août 2009, elle participe au programme des jeunes chanteurs du Festival de Salzbourg où elle travaille les rôles de Cherubino (Les Noces de Figaro), Irène (Theodora de Haendel), participe à des master-classes dirigées, entre autres, par Thomas Quasthoff, Christa Ludwig et chante pour le concert final sous la direction d’Ivor Bolton. En octobre 2009, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Paris Elle chante l’air d’Olga (Eugène Onéguine) lors du concert de l’Atelier Lyrique au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, sous la direction musicale d’Antony Hermus. Elle participe à deux concerts Schumann à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. Elle y interprète le rôle de la Princesse des elfes du Pèlerinage de la rose en décembre 2009 et le cycle de Lieder Maria Stuart en avril 2010. Dans le cadre du Festival de Salzbourg en mai 2010, elle chante le rôle de Giuditta de Betulia Liberata (Mozart) sous la direction de Riccardo Muti. En 2011, elle participe à la production de Rusalka au Festival de Glyndebourne (une Nymphe) et interprète Selina de Farnace de Vivaldi à Brême et Lausanne. Projets : Olga (Eugène Onéguine) au Bayerische Staatsoper de Munich, Nicoletta (L’Amour (L’Amour des trois oranges, oranges, juinjuin -juil. 2012) 2012 ) à l’Opéra national de Paris, Paris Glacha (Katia Kabanova) au Staatsoper de Vienne. A l’Opéra national de Paris : Olga (Eugène Onéguine, 2010). CHRISTIAN TRÉGUIER BARYTON L’HÔTELIER Elève d’Irène Joachim et de Xavier Depraz, Christian Tréguier a été l’interprète principal de nombreuses créations dont L’Homme aux Loups de Georges Aperghis, Les Liaisons dangereuses (Valmont) de Claude Prey, Prova d’orchestra de Battistelli, Médée de Michèle Reverdy et Le dernier jour de Socrate de Graciane Finzi. Sous la direction de Jean-Claude Malgoire, William Christie, Philippe Herreweghe, il aborde le répertoire baroque à la scène et en concert et chante les grands rôles du répertoire (Scarpia, Méphistophélès, Frère Laurent, Basilio, Arkel et Golaud). Il a souvent interprété le Marquis de la Force de Dialogues des carmélites (Scala de Milan sous la direction de Riccardo Muti, Maestranza de Séville, Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Strasbourg, Bonn, Anvers), le Comte Des Grieux et Brétigny de Manon (Opéra de Monte-Carlo, Opéra national de Paris) et surtout Arkel de Pelléas et Mélisande (Opéra Comique sous la direction de Georges Prêtre, Festival de Glyndebourne, Scala de Milan, Séville, Anvers), mais aussi Golaud à Maastricht. Christian Tréguier a aussi chanté Hérode de L’Enfance du Christ de Berlioz à l’Accademia Santa Cecilia de Rome, le Commandeur (Don Giovanni) et Frère Laurent (Roméo et Juliette) à SaintEtienne, le Bailli (Werther) à Bordeaux, Crespel (Les Contes d’Hoffmann) au Teatro Real de Madrid et au Capitole de Toulouse, Priam (Les Troyens) à Amsterdam. A l’Opéra national de Paris : Stravinsky (Le Maître et Marguerite de York Höller, 1989), Noé (L’Arche de Noé, 1990), Noces de Stravinsky (1995), le Vieil Arabe/ le Vieux Matelot (Juliette ou la clé des songes, 2002, 2006), Dottor Grenvil (La Traviata, 2003), De Brétigny (Manon, 2004), un Vieux Paysan (Ariane et Barbe-Bleue, 2007), Johann (Werther, SAISON 2011-2012 2009, 2010), Antonio (Les Noces de Figaro, 2011), Il Carceriere (Tosca, 2011). ALEXANDRE DUHAMEL BARYTON UN GARDE Alexandre Duhamel suit l'enseignement d’Yves Sotin au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés puis est admis à l'unanimité en 2005 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Malcolm Walker ; il perfectionne sa pratique du Lied et de la mélodie auprès d'Anne le Bozec et suit les master classes de Margaret Honig, Malcolm King et Tom Krause. Actuellement, il bénéficie des conseils de Susan Mc Culloch et Alain Fondary. Il remporte le prix Marshall du concours international UFAM (2007), le Premier Prix de la mélodie française et le Second Prix d'Opéra lors du concours international de Mâcon (2008). En 2009, il est nommé Révélation Lyrique de l’année par l’Adami. Il fait ses débuts sur scène en 2008 dans le rôle de Leporello (Don Giovanni) à Besançon. L'année suivante, il est le Garde-chasse (La Petite Renarde rusée) à Rouen et à Reims. Nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique 2011, Alexandre Duhamel entre en 2009 à l'Atelier l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris. Paris Il interprète Lubin (Les Troqueurs, Dauvergne) à l’Amphithéâtre Bastille et le Chevalier (Mirandolina, Martinu) à la MC93 Bobigny. En 2010-2011, Morales (Carmen) au Grand Théâtre du Luxembourg,, Belcore (L'Elisir d'amore) aux Nuits de la Sainte-Victoire et à Antibes ; il est aussi à l'affiche des productions de l'Atelier Lyrique (Street Scene de Kurt Weill, Ramiro dans l’Heure espagnole de Ravel). Il se produit régulièrement en concert et en récital, notamment avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon et se consacre à l'oratorio et à la musique sacrée : on a pu l’entendre dans le Requiem de Fauré, la Messa di gloria de Puccini ou encore la Petite Messe solennelle de Rossini. Il reçoit le Prix Lyrique de l’AROP 2011. Projets : le Comte de Ceprano (Rigoletto (Rigoletto, Rigoletto, jenv.jenv.-févr0 2012), 2012 ), le Hérault (L’Amour ( L’Amour des trois oranges, oranges, juinjuin -juil. 2012) 2012 ) à l’Opéra national de Paris, Paris Valentin (Faust) à l'OpéraThéâtre de Metz… A l’Opéra national de Paris Paris : l’Echo/ doublure de la voix d’Ourrias (Mireille, 2009), Brühlmann (Werther, 2010), un Député flamand (Don Carlo, 2010), Guccio (Gianni Schicchi, 2010), Il Torrigiano (Francesca da Rimini, 2011), Wagner (Faust, 2011). UGO RABEC BASSE UN GARDE Né à Vittel, Ugo Rabec commence l’étude du violon à l’Ecole de musique de sa ville natale avec Jean Molina. De 1998 à 2004, il mène une carrière d’artiste des chœurs à l’Opéra de Nantes, puis à l’Opéra du Rhin à Strasbourg. Entre octobre 2005 et juin 2008, à l’Atelier l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, Paris il participe à la création mondiale des Aveugles de Xavier Dayer au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis puis au Théâtre de l’Almeida à Londres, aux Madrigaux de Monteverdi, à l’Atelier Massenet-Gounod (rôle-titre de Don Quichotte, acte V). Il interprète le rôle de Collatinus du Viol de Lucrèce à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, puis au Théâtre d’Hérouville CDN Comédie de Caen, dans le cadre du Septembre Musical de l’Orne 2007, Così fan tutte (Don Alfonso) à l’Opéra de Rennes et à la MC93 Bobigny. En mai 2007, il reçoit le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux et en novembre 2007, le Prix Lyrique de l’Arop pour la saison 20062007. Il participe à plusieurs productions de l’Opéra national de Paris. En avril 2009, il interprète le rôle de Geronimo (Le Mariage secret de Cimarosa) à la MC93 de Bobigny avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. A l’Opéra national de Paris : Un Cappadocien (Salomé, 2006), le Gardien de l’asile (The Rake’s Progress, 2008), l’Indien (La Fiancée vendue, 2008), Le Deuxième Prisonnier (Fidelio, 2008), Le Commissaire impérial (Madame Butterfly, 2009), le Passeur (Mireille, 2009), Zweiter Nazarener (Salomé, 2009), Schmidt (Andrea Chénier, 2009), Zaretski (Eugène Onéguine, 2010), Pinellino (Gianni Schicchi, 2010), Un Agent (Akhmatova, 2011), Ein Diener (Lulu, 2011), Zweiter Soldat (Salomé, 2011).