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Transcription

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SAISON 2011-2012
INFORMATION PRESSE
MANON
JULES MASSENET
NOUVELLE PRODUCTION
OPÉRA COMIQUE EN CINQ ACTES
ET SIX TABLEAUX (1884)
MUSIQUE DE JULES MASSENET (1842-1912)
LIVRET DE HENRI MEILHAC ET PHILIPPE GILLE
D’APRÈS LE ROMAN DE L’ABBÉ PREVOST
En langue française
EVELINO PIDÒ Direction musicale
COLINE SERREAU Mise en scène
JEAN-MARC STEHLÉ ET ANTOINE FONTAINE
ELSA PAVANEL Costumes
HERVÉ GARY ° Lumières
PATRICK MARIE AUBERT Chef du Chœur
Décors
NATALIE DESSAY (10, 14, 18, 22, 25, 28 janv., 2, 5 févr.)
MARIANNE FISET ° (10, 13 févr.) Manon
GIUSEPPE FILIANOTI (10, 14, 18, 22, 25, 28 janv., 2, 5 févr.)
JEAN-FRANÇOIS BORRAS° (10, 13 févr.)
Le Chevalier Des Grieux
FRANCK FERRARI Lescaut
PAUL GAY Le Comte Des Grieux
LUCA LOMBARDO Guillot de Morfontaine
ANDRÉ HEYBOER De Brétigny
OLIVIA DORAY Poussette
CAROL GARCÍA Javotte
ALISA KOLOSOVA Rosette
CHRISTIAN TRÉGUIER L’Hôtelier
ALEXANDRE DUHAMEL, UGO RABEC Deux Gardes
# OPÉRA BASTILLE
10 représentations du 10 janvier au 13 février 2012
mardi 10 janvier 2012 19h30
samedi 14 janvier 2012 19h30
mercredi 18 janvier 2012 19h30
dimanche 22 janvier 2012 14h30
mercredi 25 janvier 2012 19h30
samedi 28 janvier 2012 19h30
jeudi 2 février 2012 19h30
dimanche 5 février 2012 14h30
vendredi 10 février 2012 19h30
lundi 13 février 2012 19h30
TARIFS
180€ 170€ 150€ 130€ 105€ 75€ 40€ 15€ 5€
INFORMATIONS / RÉSERVATIONS
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,337€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
par Internet : www.operadeparis.fr
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille
tous les jours de 14h30 à 18h30
sauf dimanches et jours fériés
ORCHESTRE ET CHŒUR
DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
°
Débuts à l’Opéra national de Paris
SERVICE DE PRESSE
LYRIQUE ET CONCERTS
OPÉRA DIFFUSÉ EN DIRECT SUR FRANCE MUSIQUE, LE
SAMEDI 28 JANVIER 2012 À 19H30, DANS LA SOIRÉE
LYRIQUE DE JUDITH CHAINE, SUR FRANCEMUSIQUE.FR ET
SUR LES RADIOS MEMBRES ET ASSOCIÉES DE L’UNION
EUROPÉENNE DE RADIO (UER).
MÉCÈNE PRINCIPAL DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Pierrette Chastel Attachée de presse
01 40 01 19 95 - [email protected]
Hélène Coudray
01 40 01 20 88 - [email protected]
Fax – 01 40 01 24 89
SAISON 2011-2012
AUTOUR DE MANON
EXPOSITION LA BELLE ÉPOQUE
DE MASSENET
À l’occasion du centenaire de la mort de Jules
Massenet, de la nouvelle production à l’Opéra
Bastille de Manon et de la reprise de L’Histoire de
Manon au Palais Garnier, la Bibliothèque nationale
de France et l’Opéra national de Paris consacrent
une exposition dans les espaces de la Bibliothèquemusée de l’Opéra au compositeur phare de la Belle
époque.
Commissariat : Mathias Auclair, conservateur en
chef à la Bibliothèque-musée de l’Opéra
Christophe Ghristi, directeur de la dramaturgie à
l’Opéra national de Paris
Elizabeth Giuliani, directeur du département de la
Musique de la BnF
Pierre Vidal, directeur de la Bibliothèque-musée
de l’Opéra
Cette exposition, organisée dans le cadre des
Commémorations nationales 2012, se tient du 14
décembre 2011 au 13 mai 2012.
2012 Elle est ouverte
tous les jours, de 10h à 17h (sauf le 25 décembre 2011, le
1er janvier et le 4 mars 2012).
Tarif (avec la visite du théâtre) : 9€ (PLEIN TARIF), 6€
(TARIF REDUIT),
Entrée gratuite pour les moins de 10 ans.
PUBLICATION
La Belle époque de Massenet
sous la direction de et Christophe Ghristi et
Mathias Auclair
Editions Gourcuff Gradenigo
24 x 28 cm, ouvrage relié
256 pages
environ 230 illustrations en noir en blanc et en couleurs
39 euros
CONCERTS DE L’ATELIER
LYRIQUE
CONCERT MASSENET
Les solistes de l’Atelier Lyrique de l’Opéra
national de Paris préparent avec Jeff Cohen un
concert de mélodies de Jules Massenet qu’ils
donneront dans le cadre de la programmation des
Convergences, le 20 janvier prochain, à 20h, à
l’Amphithéâtre Bastille.
Bastille
Tarif : 25€ (PLEIN TARIF), 16€ (GROUPE), 10€ (JEUNES)
CONCERT AU PALAIS GARNIER
Le concert annuel de l’Atelier Lyrique avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris sera, cette
année, consacré à Jules Massenet et s’inscrit dans le
cadre du centenaire Jules Massenet.
Ce concert est programmé le 15 mars 2012,
2012, à 20h,
au Palais Garnier.
Garnier
Tarif : 60€, 50€, 35€, 25€, 12€, 9€
RÉCITAL KARINE DESHAYES
La mezzo-soprano Karine Deshayes interprétera
des mélodies de Hector Berlioz, Charles Gounod,
Georges Bizet et Jules Massenet, le 11 janvier
2012, à 20h, à l’Amphithéâtre Bastille.
Bastille
Tarif : 25€ (PLEIN TARIF), 16€ (GROUPE), 10€ (JEUNES)
COLLOQUE MASSENET
Un colloque consacré à l’œuvre et à la vie de Jules
Massenet aura lieu les 19 et 20 janvier 2012 à la
Bibliothèque François
François -Mitterrand et à l’Opéra
Bastille.
Bastille
BALLET, L’HISTOIRE DE MANON
Reprise du ballet de Kenneth MacMillan sur une
musique de Massenet avec les Etoiles, les Premiers
Danseurs, le Corps de Ballet et l’Orchestre de
l’Opéra national de Paris, sous la direction de
Koen Kessels, au Palais Garnier les 21, 23, 24, 25,
26, 27, 28, 30 avril, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11 et 13 mai
2012.
Tarif : 92€, 70€, 47€, 25€, 12€, 9€
SAISON 2011-2012
L’ŒUVRE
JULES MASSENET
Massenet, né le 12 mai 1842 à Montaud, mort le 13
août 1912 à Paris. Formé à la musique par sa mère,
qui donnait des leçons pour équilibrer le budget
familial, Massenet entre très jeune au
Conservatoire où, après avoir étudié le solfège, le
piano et l’harmonie, il intègre, en 1861, la classe de
composition d’Ambroise Thomas. En 1863, il
obtient le Grand Prix de Rome et s’installe, pour
deux ans, à la Villa Médicis, où il écrit une suite
d’orchestre, Scènes hongroises, et nombre
d’esquisses qui constitueront le germe de ses
futures œuvres. La première à être représentée, à
son retour, est un ouvrage en un acte commandé
par les directeurs de l’Opéra Comique : La Grand’Tante. Suivent, entre autres : Don César de Bazan
(1872), Le Roi de Lahore (1877), Hérodiade (1881),
Le Cid (1885), Esclarmonde (1889), Werther (1892),
Thaïs (1894), Sapho (1897), Cendrillon (1899),
Chérubin (1905) et Don Quichotte (1910)…
Très vite, Massenet a fait figure de « compositeur
officiel ». Décoré de la Légion d’Honneur en 1876,
en charge de la chaire de composition au
Conservatoire, élu en 1878 – à l’âge de trente-six
ans – à l’Académie des Beaux-Arts, son influence
est devenue telle que, pour obtenir le Prix de
Rome, certains compositeurs comme Debussy
n’ont pas hésité à « massenéiser » leur cantate. Sur
le plan musical, il opte plus volontiers pour la
continuité de la tradition que pour la rupture.
L’ŒUVRE
Bien qu’accueillie fraîchement par la critique à la
création, Manon est l’œuvre qui a le plus aidé
Massenet à obtenir la position très convoitée de
compositeur d’opéra français le plus populaire,
position qu’il conservera pendant près de vingt ans.
Le livret, écrit par Henri Meilhac et Philippe Gille,
est tiré du roman de l’abbé Prévost, Les Aventures
du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, qui
avait déjà servi de sujet à l’opéra de Daniel Esprit
Auber, Manon Lescaut, créé vingt huit-ans plus tôt,
et que Puccini utilisera à son tour, neuf ans plus
tard, pour son opéra du même nom. Il supprime
bon nombre d’épisodes majeurs de l’original et
l’affadit, en gommant tous les aspects qui
pouvaient choquer la pudeur des spectateurs de
l’époque.
Comme de nombreux opéras de Massenet
(Esclarmonde, Thaïs, Sapho), Manon est un portrait
de femme – de femme frivole et insouciante – que
le compositeur présente avec une sensibilité
frémissante. Marie Heilbron, la créatrice du rôle,
était une cantatrice qui, débutante, avait interprété
la première œuvre de Massenet, La Grand’-Tante,
et qui, depuis, s’était mariée, avait quitté la scène et
s’ennuyait. Lorsqu’elle eut la partition de Manon
entre les mains, elle insista pour que le
compositeur lui confie le rôle en s’écriant : « C’est
ma vie, mais c’est ma vie cela ! » Manon est aussi le
regard d’une époque (la fin du XIXe siècle) sur une
autre (le XVIIIe siècle) qu’elle affectionne.
LA CRÉATION
Manon a été créé le 19 janvier 1884, à l’Opéra
Comique de Paris.
L’ŒUVRE À L’OPÉRA DE PARIS
Après une longue carrière à l’Opéra Comique,
Manon a été représenté pour la première fois au
Palais Garnier le 2 juillet 1974, sous la direction de
Serge Baudo, dans une mise en scène de Jean-Louis
Thamin, des décors et des costumes de Matias,
avec Ileana Cotrubas (Manon), Alain Vanzo (Le
Chevalier Des Grieux), Yves Bisson (Lescaut).
Pour le centenaire de l’œuvre, une autre
production (direction musicale de Reynald
Giovaninetti et mise en scène de Jean-Reynald
Prêtre) a été présentée en 1984 à la Salle Favart,
avec Catherine Malfitano (Manon), Vinson Cole
(Des Grieux), Yves Bisson (Lescaut).
En juin 1997, enfin, Manon a fait son entrée sur la
scène de l’Opéra Bastille, avec Renée Fleming
(rôle-titre), Richard Leech (Des Grieux) et JeanLuc Chaignaud (Lescaut), sous la direction de
Gary Bertini, dans la mise en scène de Gilbert
Deflot. Cette production a été reprise en 1998,
2001 et 2004 et a vu se succéder dans le rôle-titre
Ruth-Ann Swenson, Leontina Vaduva, Alexia
Cousin et, dans celui de Des Grieux, Marcello
Giordani, Marcelo Alvarez et Rolando Villazon.
Cette nouvelle production est mise en scène par
Coline Serreau et dirigée par Evelino Pidò.
SAISON 2011-2012
LES BIOGRAPHIES
EVELINO PIDÒ
DIRECTION MUSICALE
Evelino Pidò fait ses études musicales au Conservatoire de
Turin (sa ville natale) puis à l’Académie de Vienne. Sa carrière
prend un essor international lors de l’inauguration du Festival
des Trois Mondes à Melbourne où il dirige Madame Butterfly.
En 1989, il contribue à la résurrection scénique de Zelmira de
Rossini à l’Opéra de Rome et il conclut le Festival Verdi à
Parme avec Macbeth. Dès lors, il se produit dans le monde
entier : Festival de Santa Fe et Opéra de Los Angeles,
Metropolitan Opera de New York, Covent Garden de
Londres, Festival d’Aix-en-Provence, Opéra national de Paris,
Opéra de Lausanne, Opéra de Rome, Théâtre des ChampsElysées, Grand Théâtre de Genève, Opéra National de Lyon,
Théâtre du Châtelet... Il se consacre également au répertoire
symphonique, en dirigeant l’Orchestre Symphonique de la
RAI, l’Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Royal
Philharmonic de Londres, l’Orquestra Sinfonica de
Barcelone, l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre de la Suisse Romande... Son catalogue
discographique comprend L’Elixir d’amour avec l’Orchestre et
le Chœur de l’Opéra de Lyon pour Decca, un disque Rossini
avec le Royal Philharmonic Orchestra, deux CD avec Roberto
Alagna et Angela Gheorghiu (EMI), Lucie de Lammermoor
avec Natalie Dessay (2002, EMI Virgin) et La Somnambule,
également avec Natalie Dessay (2006, EMI). Il a récemment
dirigé une nouvelle production d’Anna Bolena au Staatsoper
de Vienne (DVD Deutsche Grammophon), Carmen au
Luxembourg, Faust au Covent Garden de Londres, I Capuleti
e i Montecchi à Lyon et au Théâtre des Champs-Elysées.
Projets : une tournée au Japon avec le Staatsoper de Vienne,
Otello et Roméo et Juliette à La Monnaie de Bruxelles, Les
Noces de Figaro à l’Opéra national de Paris et plusieurs
concerts symphoniques.
A l’Opéra national de Paris : I Capuleti e i Montecchi (1996,
2008), L’Italienne à Alger (2000), Lucia di Lammermoor
(2006), L’Elixir d’amour (2007), La Somnambule (2010).
COLINE SERREAU
MISE EN SCÈNE
Fille de l'écrivain Geneviève Serreau et du metteur en scène
Jean-Marie Serreau, Coline Serreau possède un bagage
artistique varié puisqu'elle a effectué des études de Lettres, a
fréquenté le Conservatoire Supérieur de musique en
esthétique et histoire de la musique, la classe d'orgue de Jean
Langlais à la Schola Cantorum et l’École du cirque d'Annie
Fratellini (où elle a appris le trapèze). Attirée par le théâtre,
elle entre comme apprentie comédienne au Centre national de
La Rue Blanche en 1968, elle est stagiaire à la ComédieFrançaise en 1969, puis travaille avec Romain Bouteille et
Coluche avant de s'orienter vers l'écriture pour le cinéma et le
théâtre, et la mise en scène au théâtre, au cinéma et à l'opéra.
En 1975, elle réalise son premier film Mais qu'est-ce qu'elles
veulent et connaît un vrai succès auprès de la critique en 1977
avec son second film Pourquoi pas. En 1981 elle réalise Qu'est-ce
qu'on attend pour être heureux. En 1985, Trois Hommes et un
couffin apparaît sur les écrans. Avec plus de 12 millions
d'entrées, et deux Césars, il compte parmi les records du
nombre d'entrées pour un film français. Elle réalise ensuite
Romuald et Juliette, La Crise (César du cinéma du meilleur
scénario), La Belle Verte, Chaos, 18 ans après, Saint-Jacques...
La Mecque, Solutions locales pour un désordre global. Elle a joué
dans de nombreux spectacles dont : Lapin Lapin, Quisaitout et
Grobêta (cinq Molières), Le Salon d'été, pièces dont elle est
l'auteur, Comme il vous plaira de Shakespeare, Le Cercle de
craie Caucasien de Bertolt Brecht. En 2006, elle joue Arnolphe
dans L'Ecole des femmes de Molière, spectacle qu'elle a mis en
scène au théâtre de la Madeleine.
Elle a été deux ans présidente de l'ARP, l'association des
réalisateurs producteurs, ainsi que de l'Académie Fratellini,
école nationale supérieure des arts du cirque, et centre d'art
où elle a mis en scène en 2009 Hip envolée hop et en 2010
Cirkipop. Elle a publié son théâtre chez Actes-Sud, ainsi qu'un
livre sur l'académie Fratellini, le scénario de La Belle Verte et
le livre Solutions locales pour un désordre global. Chez
Flammarion elle a publié le roman Saint Jacques… La Mecque.
Elle a composé la musique de quelques-uns de ses films et
dirige depuis 2003 la Chorale du Delta qui donne de
nombreux concerts. Elle organise chaque année depuis 2007,
des tournées de concerts dans les villages et églises de la
Drôme, concerts qu'elle dirige avec la Chorale du Delta.
Elle prépare un film d'après le roman Consuelo de George
Sand, une série pour France 3 Mme le maire et un
documentaire pour le cinéma La France à points.
Elle a reçu le Grand prix de la SACD en 2004. Elle a été
nommée Officier, puis Commandeur (1999) de l'Ordre des
Arts et Lettres, Chevalier de l'Ordre national de la Légion
d'honneur (2004), Chevalier puis Officier (2011) de l'Ordre
National du Mérite.
A l'Opéra national de Paris : La Chauve-souris (2000), Le
Barbier de Séville (2002) repris en mai-juin-juil. 2012.
JEAN-MARC STEHLÉ
DÉCORS
Jean-Marc Stehlé fait ses études aux Arts décoratifs de
Genève. A partir de 1963, il réalise des décors au Théâtre de
Carouge pour des mises en scène de François Simon, Philippe
Mentha, Roger Blin, Charles Apothéloz. Dès 1968, il participe
comme comédien à plusieurs spectacles du Théâtre de
Carouge. Il est parallèlement engagé en tant qu’acteur et
décorateur au Théâtre de Poche de Genève, ainsi qu’aux
théâtres de Vidy et Kléber-Méleau de Lausanne. En 1982, il
signe les décors de L’Oiseau vert (mise en scène de Benno
Besson, dont il fut le scénographe attitré) à la Comédie de
Genève. Suivront Othello de Shakespeare au Théâtre KléberMéleau et Le Misanthrope de Molière au Burgtheater de
Vienne. En 1984, il est de retour à la Comédie de Genève pour
les décors du Médecin malgré lui de Molière. Il travaille en
tant que décorateur pour Le Dragon d’Evgueni Schwartz et
Lapin Lapin à la Comédie de Genève et au Théâtre de la Ville,
Le Roi cerf et L’Ecole des maris, en tant qu’acteur et décorateur
pour Mille Francs de récompense de Victor Hugo (mises en
scène de Benno Besson), acteur pour Désir sous les ormes
d’Eugene O’Neill (mise en scène de Matthias Langhoff) et
pour les films de Coline Serreau Chaos et Jean-Paul
Rappeneau Bon Voyage, décorateur pour Quisaitout et Grobêta
de Coline Serreau (mise en scène de Benno Besson), L’Ile du
salut et La Colonie pénitentiaire de Kafka (mises en scène de
Matthias Langhoff), C’est-à-dire de Christian Rullier à la
SAISON 2011-2012
Comédie de Reims, Mangeront-ils ? de Victor Hugo (mise en
scène de Benno Besson), Ondine de Giraudoux (mise en scène
de Jacques Weber). Il a réalisé les décors de Don Giovanni, mis
en scène par Matthias Langhoff au Grand Théâtre de Genève
et des Maîtres chanteurs de Nuremberg au Capitole de
Toulouse (en collaboration avec Antoine Fontaine). Il a reçu
le Molière du Meilleur décorateur en 1999 pour Rêver peutêtre et en 2003 pour L’Enfant do, ainsi que l'Anneau Hans
Reinhart, la plus haute récompense du théâtre suisse, en 2009.
A l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (2000), La
Chauve-souris (2000), Le Barbier de Séville (2002), Idoménée
(2002).
ANTOINE FONTAINE
DÉCORS
Après des études à l’École Nationale des Beaux Arts de Paris,
Antoine Fontaine débute comme peintre sur plusieurs
restaurations monumentales, dont celle du passage Colbert à
la Bibliothèque Nationale, ou conçoit et réalise des décors
peints, dont celui de la salle du Capitole de Toulouse, ou
encore un plafond au Musée de la Chasse, pour Paoletti et
Rouland. Depuis 1986, il exerce comme scénographe pour
l’opéra et le théâtre, au Théâtre Royal de Brighton, au Queen
Elizabeth Hall de Londres, à la Scala de Milan, au Festival de
Salzbourg, au Théâtre du Capitole de Toulouse… Plus
récemment il signe à l’Opéra Bastille, pour Coline Serreau les
décors de La Chauve souris et du Barbier de Séville. Il travaille
également pour le cinéma en concevant les fresques de La
Reine Margot de Patrice Chéreau en 1993, et exerce en tant
que chef décorateur, en signant notamment L’Anglaise et le
Duc et Triple agent d’Eric Rohmer. Enfin il élabore plus
particulièrement les décors de scène au cinéma, dont Vatel de
Roland Joffé, Marie-Antoinette de Sofia Coppola, Faubourg 36
de Christophe Barratier ou encore Coco avant Chanel d’Anne
Fontaine. Il se consacre enfin à l’enseignement et est, depuis
2003, professeur vacataire à la FEMIS, section décors.
Avec Marc Jeanclos, il scénographie plusieurs expositions,
donc Kang Xi, la Cité Interdite à Versailles, Splendeur de la cour
de Saxe également au château de Versailles, Les années folles
1919-1929 au Palais Galliera, Les quatre saisons de Carmontelle,
avec Paoletti et Rouland au château de Sceaux, et,
dernièrement, Brassens ou la Liberté à la Cité de la Musique.
Antoine Fontaine a déjà participé à quatre productions du
Centre de musique baroque de Versailles : on lui doit la
peinture des décors du ballet de Mozart et Gossec, Les Petits
Riens, créé en 2006 à l’Opéra royal, Cadmus & Hermione de
Lully, donné à l’Opéra Comique en 2008 ainsi que ceux de
L’Amant jaloux de Grétry en 2009 et Don Juan de Gluck en
2010. Plus récemment, il est l’auteur des décors d’Amadis de
Gaule de Jean Chrétien Bach mis en scène par Marcel
Bozonnet à Versailles et à l’Opéra Comique en 2011 et
d’Hippolyte
Hippolyte et Aricie de Rameau,
Rameau au Capitole de Toulouse
dans une mise en scène d’Ivan Alexandre, et qui sera repris
au Palais Garnier,
Garnier, en juinjuin -juillet 2012.
2012
A l'Opéra national de Paris : La Chauve-souris (2000), Le
Barbier de Séville (2002).
ELSA PAVANEL
COSTUMES
Elsa Pavanel fait des études de scénographie à l’Ecole
Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre. Elle
commence à travailler pour la scène en 1992, avec Louise de
Gustave Charpentier au Grand Théâtre de Genève. L’année
suivante, elle crée les costumes de Jeanne au bûcher d’Arthur
Honegger au Festival Saïto Kinen de Matsumoto. Elle assise
Rudy Sabounghi sur la réalisation des costumes de divers
spectacles lyriques et dramatiques et travaille avec Godefroy
Segal (décors et costumes) pour la plupart des spectacles du
Théâtre du Cabinet Noir et de la compagnie In Cauda de
1992 à 2011. Elle réalise les costumes des Puritains de Bellini au
Grand Théâtre de Genève et ceux du film de Jérôme Boivin
Souhaitez-moi bonne chance (1996). Elle signe les décors
d’Eugène Onéguine (1997) et de Tosca (1998) à l’Opéra de
Nancy. Dans le domaine de la danse, elle crée, en 1998, les
costumes du ballet de Kader Belarbi Les Saltimbanques, puis
ceux de Allo de Farid Berki au Festival d’Avignon 1999, et en
2000, les décors et costumes de Baker Fix, chorégraphie de
Marion Lévy, ainsi que ceux de Unereichbare Orte en 2005,
ballet de Jiri Bubenicek à l’Opéra de Hambourg, et ceux
d’Adage démesuré de Valeria Apicella. Elle réalise les costumes
de Léonce et Léna de Georg Büchner et ceux du Conte d’hiver
de Shakespeare en 2008 (mises en scènes de Jacques Osinski),
de Mangeront-ils ? de Victor Hugo (mise en scène de Benno
Besson, Molière 2003 pour le Meilleur créateur de costumes),
Ondine de Giraudoux (mise en scène de Jacques Weber),
L’Ecole des femmes, mis en scène par Coline Serreau en 2006.
Elle signe également les costumes de Bérénice, Fin de partie, En
attendant Godot à l’Athénée Théâtre-Louis Jouvet, Le Neveu
de Wittgenstein de Thomas Bernhard au Théâtre national de
Chaillot, Didon et Enée de Purcell au Théâtre de Besançon en
2010 et L’Echange au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet à
Paris en 2011, dans des mises en scène de Bernard Levy. Dans
le domaine du cirque, elle conçoit les costumes de Sang et or
avec le cirque Zanzibar, Hip envolée hop et Cirkipop, en 2010
mis en piste par Coline Serreau.
A l’Opéra national de Paris : La Symphonie fantastique
(d’après les décors et les costumes de Christian Bérard, 1997),
La Chauve-souris (2000), Wuthering Heights (chorégraphie de
Kader Belarbi, création mondiale, 2002), Le Barbier de Séville
(2002).
HERVÉ GARY LUMIÈRES
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
De formation éclectique, Hervé Gary s’est essayé avec passion
à de nombreux métiers du spectacle vivant et du cinéma. Il
signe sa première création lumière en 1981 pour Marcel
Bozonnet, Tuez le temps de Georges Aperghis. Depuis, il se
consacre à l’éclairage et a collaboré notamment avec Marc
Adam, Pierre Barrat, Didier Brunel, Marcel Bozonnet,
Michel Jaffrenou, Patrick Guinan, Jean-Marie Sénia, Jacques
Connort, Ivan Alexandre, Sugeeta Fribourg pour l’opéra,
Jean-Marie Besset, Gilbert Desveaux, Françoise Petit, Claude
Santelli, Jean Rochefort, Patrick Guinan, Philippe Adrien,
Jean-Michel Ribes, Etienne Pommeret, Jean-François Rémi,
Serge Sandor, André Dussollier, Patrick Le Mauff, Alain
Sachs, Joel Santoni, Claire Danscoine au théâtre, ainsi qu’avec
plusieurs compagnies de cirque (Johanne Le Guillerm, Le
Cirque ici, Cirque Cahin-caha, Nikolaus, Buren cirque, Le
Cirque des nouveaux nez, le Centre national des Arts du
Cirque, Désaccordés, La Scabreuse, Christian Lucas) et Paco
Rabanne, Kenzo, Thierry Mugler, Paul Smith, Jean-Paul
Gautier dans le domaine de la mode. Parmi les récentes
productions auxquelles il a participé, citons Jongleur et RatéRattrapé-Raté (compagnie Pré-o-ccupé, cirque burlesque),
Coucouloulou (Festival des cultures africaines, mise en scène de
Patrick Le Mauff), L’Art de la guerre et Kung Fu Dancing
(chorégraphies de Lin Yuan Shang), Spartacus de Claire
Dancoisne (production du Théâtre La Licorne). Il a créé les
lumières d’Hippolyte
d’ Hippolyte et Aricie de Rameau,
Rameau au Capitole de
Toulouse, dans une mise en scène d’Ivan Alexandre,
production qui sera reprise
reprise au Palais Garnier en juinjuin juillet 2012.
2012
SAISON 2011-2012
PATRICK MARIE AUBERT
CHEF DU CHŒUR
Né à Aix-en-Provence, Patrick Marie Aubert effectue ses
études musicales au conservatoire où il débute sous la baguette
de Darius Milhaud. Premier prix de direction d’orchestre
dans la classe de Pierre Villette, il reçoit les conseils de Karl
Richter et Seiji Ozawa ; il est également titulaire d’un prix de
chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de
chambre.
Commandant le Chœur de l’armée française jusqu’en juillet
2000, il est ensuite nommé chef des Chœurs de l’Opéra de
Nantes avant d’être appelé par Nicolas Joel à la tête du
Chœur du Capitole de Toulouse, en 2003. Il est régulièrement
invité aux Chorégies d’Orange où il a été, entre autres,
l’assistant de Michel Plasson et Georges Prêtre.
Chef du Chœur de l’Opéra national de Paris depuis le 1er août
2009, il s’attache à en perpétuer la grande tradition et la
qualité musicale.
S’inscrivant dans la lignée de René Duclos et Jean Laforge, il
défend avec énergie et passion tout le répertoire de la musique
chorale.
Patrick Marie Aubert est Officier de l’Ordre national du
Mérite et Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.
NATALIE DESSAY
SOPRANO MANON
Après un début de carrière consacré aux rôles de soprano
colorature, parmi lesquels elle a interprété à travers le monde,
entre autres, la Reine de la Nuit, Lakmé, Olympia et
Zerbinetta, ainsi que Rossignol de Stravinsky sous la direction
de Pierre Boulez, Natalie Dessay, au fil des années, élargit
sensiblement son répertoire. Elle s’éloigne des rôles de ses
débuts, pour se rapprocher d’héroïnes plus dramatiques. En
2001, elle interprète pour la première fois Lucie de
Lammermoor, puis aborde La Somnambule. Elle est Ophélie de
Hamlet d’Ambroise Thomas au Théâtre du Capitole, et
débute dans ce rôle au Covent Garden de Londres ainsi qu’au
Liceu de Barcelone. Par la suite, elle reprend Lucia di
Lammermoor à Chicago, à l’Opéra national de Paris, au
Metropolitan Opera de New York. Elle aborde ensuite le
rôle-titre de Manon de Massenet à l’Opéra de Genève. Elle est
Juliette au Metropolitan Opera, Marie de La Fille du régiment
à Londres, Vienne et New York dans la mise en scène de
Laurent Pelly, puis de nouveau Manon à Barcelone dans une
mise en scène de David McVicar. En janvier 2009, elle
interprète pour la première fois le rôle de Mélisande dans une
mise en scène de Laurent Pelly au Theater an der Wien. Elle
chante La Traviata au Festival de Santa Fe, au Festival d’Aixen-Provence 2011 et, dernièrement, au Staatsoper de Vienne,
Amina (La Somnambule) à l’Opéra national de Paris et au
Staatsoper de Vienne, Mélisande au Théâtre des ChampsElysées. Natalie Dessay enregistre en exclusivité pour Virgin
Classics. Une anthologie de ses plus fameuses scènes de folie,
Mad Scenes, est parue récemment.
Projets : La Fille du régiment, Les Puritains à l’Opéra national
de Paris, Manon au Capitole de Toulouse et à la Scala de
Milan, La Traviata au Liceu de Barcelone et au Metropolitan
Opera de New York, Les Puritains au Metropolitan Opera.
A l’Opéra national de Paris : Madame Herz/ Zaïde (Le
Directeur de théâtre, 1991), Olympia (Les Contes d’Hoffmann,
1992, 2000), le Rossignol (Rossignol de Stravinsky, 1999), la
Reine de la nuit (La Flûte enchantée, 1999, 2001), Morgana
(Alcina, 1999), Hébé/ Fatime/ Zima (Les Indes galantes, 1999),
Zerbinetta (Ariane à Naxos, 2003), Lucia di Lammermoor,
(rôle-titre, 2006), Musetta (La Bohème, 2009), Amina (La
Somnambule, 2010), Cleopatra (Giulio Cesare, 2011).
MARIANNE FISET
SOPRANO MANON
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
La soprano québécoise Marianne Fiset est l’un des talents les
plus prometteurs de sa génération. Récipiendaire du Premier
Grand Prix du Concours Musical International de Montréal
de même que de quatre autres prix dont celui du Public, elle
reçoit en 2008 le Prix Opus de la Découverte de l’Année et est
nommée Jeune Soliste par les Radios Francophones Publiques
(Radio France - Radio Suisse-Romande - RTBF Belgique Radio-Canada). Continuant d’accumuler les succès, elle se
voit octroyer le titre de Révélation Radio-Canada Musique en
2009. Plus récemment, son interprétation de Mimi (La
Bohème) à Montréal lui a valu l’éloge autant du public que des
critiques.
La carrière de Marianne Fiset l’a jusqu’à maintenant menée
sur les scènes de l’Opéra de Marseille, de Montréal, de
Victoria et de Saskatoon. Elle s’est aussi produite au Festival
Vancouver, au Festival International du Domaine Forget, au
Festival International de Lanaudière, au Festival Bel Canto de
l’Orchestre Symphonique de Montréal, ainsi qu’avec les
Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre
Symphonique de Tours, le Vancouver Symphony Orchestra,
le Toronto Symphony Orchestra et l’Orquesta Sinfonica
Madrid, en plus de donner des récitals à Londres, Paris,
Bruxelles, Genève, Vancouver, Montréal et Québec.
On peut entendre Marianne Fiset en solo sur un disque
éponyme et sur Melodiya, tous deux enregistrés pour
Analekta, ainsi qu’au sein d’un trio de musique de chambre
sous étiquette ATMA Classique.
Projets : Manon à l’Opéra de Montréal et Mimi à Calgary,
Vancouver et Edmonton.
GIUSEPPE FILIANOTI
TÉNOR LE CHEVALIER DES GRIEUX
Né en Italie, Giuseppe Filianoti étudie la musique et le chant
au Conservatoire de sa ville natale, Reggio di Calabria, dont il
est diplômé en 1997. Une bourse lui permet de se
perfectionner pendant deux ans à l’Académie du Teatro alla
Scala de Milan. Sa rencontre avec Alfredo Kraus aura une
influence décisive sur son style et sa technique. En 2004, il
remporte le Prix « Franco Abbiati » (meilleur chanteur) de la
critique musicale italienne. Il débute en 1998 dans le rôle-titre
de Dom Sébastien de Donizetti à Bologne sous la direction de
Daniele Gatti. Depuis, il s’est produit dans les principaux
opéras italiens : Festival de Pesaro (Argirio de Tancrède), Scala
de Milan (Moïse et Pharaon, Falstaff dirigé par Riccardo Muti,
Rigoletto, Lucrèce Borgia, Gianni Schicchi, Un giorno di regno,
Lucia di Lammermoor), Opéra de Rome (Faust, Gianni
Schicchi, La Flûte enchantée, Werther et Idomeneo), Mai Musical
de Florence (Don Giovanni et La Traviata), Gênes (La
Favorite), Turin (La Clémence de Titus). Il fait ses débuts au
Covent Garden de Londres en 2000 (Alfredo de La Traviata)
et il y revient pour Dom Sébastien et L’Elixir d’amour. En 2005,
il débute au Metropolitan Opera de New York (Edgardo de
Lucia di Lammermoor), où il interprète ensuite Nemorino, le
Duc de Mantoue (Rigoletto), Ruggero (La Rondine). Il se
produit aussi à San Francisco (Lucia di Lammermoor), au
Carnegie Hall (Federico de L’Arlésienne) et à Los Angeles
(L’Elixir d’amour). Il chante sur les grandes scènes
européennes : Berlin (Faust, Requiem de Verdi), Vienne
SAISON 2011-2012
(Nemorino, Alfredo, Edgardo), Barcelone (le Duc de
Mantoue, Alfredo, Nemorino, Edgardo), Hambourg
(Hoffmann, Idomeneo, Faust), Madrid (Alfredo), Théâtre du
Châtelet (Ruggero), Capitole de Toulouse (Don Ottavio,
Ruggero, Faust). Il a récemment interprété le rôle-titre
d’Idomeneo et Don Ottavio (Don Giovanni) à la Scala de
Milan, Don Ottavio et Nemorino à Munich, Nemorino et
Edgardo à Chicago, Hoffmann et le Duc de Mantoue au
Metropolitan Opera de New York, le rôle-titre de Werther en
concert à Washington, Rodolfo à Bruxelles, Macduff
(Macbeth) au Festival de Salzbourg.
Projets : La Bohème à Hambourg, Don Giovanni au Staatsoper
unter den Linden de Berlin.
A l’Opéra national de Paris : Nemorino (L’Elixir d’amour,
2009), Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann, 2010).
JEAN-FRANÇOIS BORRAS
TÉNOR LE CHEVALIER DES GRIEUX
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Jean-François Borras débute le chant à l’âge de 8 ans puis il
intègre en 1998 la classe de chant de l’Académie de Musique
de Monaco et travaille avec Marie-Anne Losco. Entre 2001 et
2004, il interprète les rôles d’Alfredo (La Traviata),
Nemorino (L’Elixir d’amour), Roméo, Werther, Wilhelm
(Mignon), Faust, Frick (La Vie parisienne) à l’Académie. En
juin 2004, il obtient son diplôme supérieur de Chant à
l’unanimité et poursuit sa formation auprès de Michèle
Command et Gabriel Bacquier. En 2005, il est lauréat de
l’audition annuelle du Centre Français de Promotion Lyrique.
En 2003, il chante Edgardo (Lucia di Lammermoor) à
Montauban et Gastone (La Traviata) à Monaco. En 2005, il
fait ses débuts dans le rôle de Don Ottavio (Don Giovanni)
avec l’Opéra de Chambre de France à Menton et, en 2006, il
chante Sergueï (Un coin de paradis à Moscou de
Chostakovitch) à Toulon, Pedrillo (L’Enlèvement au sérail) à
Clermont-Ferrand, Pang (Turandot) à Marseille et Flavio
(Norma) à Nice. En 2007, il débute à l’Opéra national de
Bordeaux (Borsa de Rigoletto), aux Chorégies d’Orange (le
Messager du Trouvère) et en Italie (Rodolfo de La Bohème) à
Bari, fait ses débuts dans le rôle du Duc de Mantoue
(Rigoletto) à Perpignan et Carcassonne, chante Camille de
Coutanson (La Veuve joyeuse) à Monaco et donne son premier
récital au Festival de Musique de Menton. En septembre, il
remporte le Premier Prix au 3e Concours de chant lyrique de
Canari en Corse. Au cours des saisons suivantes, il chante dans
Rigoletto (le Duc) à Rouen, Aix-la-Chapelle, Athènes, St
Etienne et aux Thermes de Caracalla, La Bohème (Rodolfo) à
Aix-la-Chapelle et Graz, La Traviata à Mannheim, au Festival
d’Opéra de St. Margarethen (Vienne), à Pavie, Côme et
Crémone, Lucia di Lammermoor (Edgardo) à Graz et Essen,
Giovanna d’Arco (Carlos VII) à Rouen, Lucia di Lammermoor
(Arturo) au Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles, Le
Chevalier à la rose (le Ténor italien) à Graz, Lakmé (Gérald) à
Rouen, Roméo et Juliette à Trieste, Manon (Des Grieux) à
Rome. En 2011, il aborde le rôle-titre de Faust à Graz et fait
ses débuts en Espagne dans Manon à Valence et aux Arènes de
Vérone dans Roméo et Juliette (Tybalt).
Projets : Pang (Turandot) aux Chorégies d’Orange, le Duc
(Rigoletto) à Tel Aviv, Roméo à Brescia et Crémone, Alfredo à
Monte-Carlo.
FRANCK FERRARI
BARYTON LESCAUT
Né à Nice, Franck Ferrari remporte les Grands Prix de
Marseille et Paris. Invité sur les grandes scènes françaises et
internationales, il interprète Scarpia (Tosca) à Toronto et au
Capitole de Toulouse, Athanaël (Thaïs) à Rouen et au Liceu
de Barcelone, Lescaut (Manon), Scarpia, le Comte Capulet
(Roméo et Juliette) à la Scala de Milan, Amonasro (Aida) au
Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra de Bordeaux,
Escamillo (Carmen) avec le Symphonia Orchestra de
Cleveland, au Japon avec l'Orchestre de Monte-Carlo, au
Deutsche Oper de Berlin et de Hambourg, au Hollywood
Bowl de Los Angeles, au Teatro Regio de Turin, au
Metropolitan Opera de New York, Germont (La Traviata) à
Tours et à Marseille, Enrico (Lucia di Lammermoor) à
Washington, Golaud (Pelléas et Mélisande) à Séville, MarcAntoine (Cléopâtre de Massenet aux côtés de Montserrat
Caballé) à Madrid, le Cavaliere Belfiore (Un Giorno di regno) à
Nancy, Marcello (La Bohème), Ourrias (Mireille) aux
Chorégies d’Orange, les rôles-titres de Nabucco à Nice et du
Duc d’Albe à Montpellier, Tosca et Les Contes d’Hoffmann au
Staatsoper de Vienne, Le Roi d’Ys (Carnac) et le rôle-titre
d’Œdipe à Toulouse, Lelio de Berlioz au Festival de Ravenne
sous la direction de Riccardo Muti, Amonasro à Nice, Œdipe
au Festival de Bucarest (où il a été fait Officier de la Culture
Roumaine pour son interprétation), Athanaël (Thaïs) à
Toulon, Thoas au Teatro Real de Madrid avec Placido
Domingo, Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Zurich. Il a
enregistré Le Duc d’Albe de Donizetti, Mirra de Domenico
Alaleona pour Radio France, l'intégrale des mélodies de
Jacques Ibert accompagné par Dalton Baldwin. Franck Ferrari
a été promu au grade de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des
Lettres.
Projet à l’Opéra national de Paris : Alfio (Cavalleria
(Cavalleria
rusticana,, avrilrusticana
avril -mai 2012).
2012 ).
A l’Opéra national de Paris : De Brétigny (Manon, 1997,
1998, 2001), Quatrième Ancien/ Quatrième Mercenaire
(Salammbô, 1998), Il Conte di Monterone (Rigoletto, 1998),
Escamillo (Carmen, 1997, 1999), Ping (Turandot, 1999, 2002),
Hamilcar (Salammbô, 2000), Enrico Ashton (Lucia di
Lammermoor, 2000), Ramiro (L’Heure espagnole, 2004),
Lescaut (Manon, 2004), Golaud (Pelléas et Mélisande, 2004),
Paolo Albiani (Simon Boccanegra, 2006, 2007), Thoas
(Iphigénie en Tauride, 2006, 2008), Chorèbe (Les Troyens,
2006), les Quatre Rôle diaboliques (Les Contes d’Hoffmann,
2007, 2010), Scarpia (Tosca, 2007, 2011), Sharpless (Madame
Butterfly, 2009), Albert (Werther, 2009), Ourrias (Mireille,
2010), Miller (Luisa Miller, 2011).
PAUL GAY
BARYTON-BASSE LE COMTE DES GRIEUX
Après un premier prix au Conservatoire national de musique
de Paris et une période de perfectionnement à Cologne auprès
de Kurt Moll, Paul Gay fait ses débuts en Allemagne, où il
chante les rôles de Don Giovanni, Figaro, Don Quichotte,
puis il se produit à Genève (Colline de La Bohème), Francfort
(l’Athlète de Lulu et Leporello de Don Giovanni), Liège
(Ferrando du Trouvère à l’Opéra Royal de Wallonie). Il
participe aux tournées des Arts Florissants (Le Messie, Les
Indes galantes, Roland). Parallèlement, il a noué une étroite
collaboration avec l’Opéra National de Lyon, dans des
registres aussi divers que Rossini (Basilio du Barbier de Séville,
Alidoro de La Cenerentola), Britten (Collatinus du Viol de
Lucrèce), Puccini (Colline de La Bohème), Moussorgski
SAISON 2011-2012
(Rangoni de Boris Godounov), Debussy (Golaud de Pelléas et
Mélisande). En 2004, il a fait ses débuts au Festival de
Glyndebourne (Garibaldo de Rodelinda) et il a été nominé
dans la catégorie « Révélation de l’Année » aux Victoires de la
Musique 2004. Il a récemment interprété son premier
Klingsor (Parsifal) à Francfort, le Maître de musique (Ariane à
Naxos) à Lyon, L’Enfance du Christ à Moscou sous la direction
de Vladimir Fedoseev, le Roi (Le Roi d’Ys), Frère Laurent
(Roméo et Juliette) à Toulon, Méphistophélès (Faust) à
Bordeaux, l’Athlète (Lulu) à Madrid, Escamillo (Carmen) à
Toronto, Don Estoban (Le Nain de Zemlinsky) et le rôle-titre
de Saint François d’Assise à Munich, le Marquis de La Force
(Dialogues des carmélites) et Palémon (Thaïs) à Avignon, le
rôle-titre de Don Giovanni à Berne.
Projets : Nick Shadow (The Rake’s Progress) à Saint-Etienne,
Lorenzo (I Capuleti e i Montecchi) à Munich, Golaud à l'Opéra
de Francfort et à La Monnaie de Bruxelles, Don Alfonso
(Lucrezia Borgia) à La Monnaie de Bruxelles, Don Inigo
(L'Heure espagnole) à Glyndebourne, Fasolt (L’Or du Rhin) à
Monte Carlo, Méphistophélès (La Damnation de Faust) à
Montréal.
A l’Opéra national de Paris : l’Homme au casque/ le
Marchand de souvenirs/ le Bagnard (Juliette ou la clé des
songes, 2006), Zweiter Nazarener (Salomé, 2006), Maître
Kolenaty (L’Affaire Makropoulos, 2007), un Frate (Don Carlo,
2008), Harasta (La Petite Renarde rusée, 2008, 2010), Don
Fernando (Fidelio, 2008), le Roi Ignace (Yvonne, Princesse de
Bourgogne, 2009), Mr Flint (Billy Budd, 2010),
Méphistophélès (Faust, 2011).
LUCA LOMBARDO
TÉNOR GUILLOT DE MORFONTAINE
Né à Marseille, Luca Lombardo est lauréat de nombreux
concours internationaux : Concours Caruso de Milan, Prix
Georges Thill, Concours des Voix d'Or, Concours Viñas de
Barcelone... En 1989, il fait ses débuts dans le rôle de Gabriele
Adorno de Simon Boccanegra à l'Opéra des Flandres. Au cours
de la saison 1990-1991, il fait ses débuts sur quatre scènes
internationales : le Grand Théâtre de Genève (Simon
Boccanegra), l’Opéra national de Paris, le Staatsoper de
Vienne (Otello) et la Scala de Milan (Lodoïska de Cherubini
sous la direction de Riccardo Muti). Il aborde ensuite
plusieurs rôles majeurs : Rodolfo de La Bohème, Hoffmann,
Cavaradossi de Tosca, Alfredo de La Traviata, Riccardo du
Bal masqué, Roméo, Faust, le rôle-titre de Sigurd de Reyer
(Corum de Montpellier). Il se produit fréquemment à l’Opéra
Comique (Mireille, Esclarmonde, La Bohème, Werther, Tosca)
et participe au cours de la saison 2001-2002 à la réouverture
du Grand Théâtre de l’Esplanade à Saint-Etienne (Hérodiade
de Massenet). Au cours des dernières saisons, il interprète
Don José de Carmen à Bonn, Leipzig, Hambourg, Mantoue,
Turin, Hong-Kong, au Staatsoper de Vienne, au Stade de
France, à l’Opéra de Rome, à Saint-Etienne et Tours, Tybalt
de Roméo et Juliette aux Chorégies d’Orange, La Damnation de
Faust à Leipzig et au Théâtre du Châtelet, Hérode de Salomé à
l’Opéra de Nice, Alfredo Germont à Tel-Aviv et Hong-Kong,
Camille de Rosillon de La Veuve joyeuse à l’Opéra Comique,
Manrico du Trouvère aux Soirées Lyriques de Sanxay, Thésée
d’Ariane de Massenet au Festival Massenet de Saint-Etienne,
le rôle-titre de Werther à Séville, Cavaradossi à Catane, au
Festival de Macerata et à Tours, Macduff de Macbeth,
Hoffmann et le Prince de Rusalka à Nice, Don Carlo à
Karlsruhe, Pinkerton de Madame Butterfly à La Fenice de
Venise, Turiddu (Cavalleria rusticana) à Marseille, le rôletitre de Faust, Gabriele Adorno (Simon Boccanegra) à Tours, le
rôle-titre de Don Carlo au Teatro Argentino de Buenos
Aires…
Projets
Projets : Macduff (Macbeth) à Tours, Don José (Carmen) à La
Fenice de Venise.
A l’Opéra national de Paris : Cassio (Otello, 1990, 1992), le
Pilote (Le Vaisseau fantôme, 1993), Don José (Carmen, 1998,
2002), Des Grieux (Manon, 1998), Hoffmann (Les Contes
d’Hoffmann, 2002), Henri, Danieli (Les Vêpres siciliennes,
2003), Un Noctambule/ Le Pape des fous (Louise, 2007),
Julien (Louise, 2008), l’Instituteur (La Petite Renarde rusée,
2009).
ANDRÉ HEYBOER
BARYTON DE BRÉTIGNY
Né à Brive La Gaillarde, André Heyboer commence à chanter
dans le chœur de la Camerata vocale de Brive.. Il aborde les
cantates de Bach, les Vêpres de Monteverdi, la Selva Morale...
dans des festivals comme La Chaise-Dieu, Sylvanès, Festival
de la Vézère. En 1992, il entre au Conservatoire national de
Région de Toulouse et rencontre José Van Dam. En 1995, il
participe à ses côtés à plusieurs récitals. A partir de fin 2003,
conseillé par Gian Koral, il se réoriente dans le répertoire de
baryton en interprétant sur les scènes de la région parisienne
les rôles d’Oreste d’Iphigénie en Tauride, Dappertutto et Dr
Miracle des Contes d’Hoffmann. Depuis 2005, il chante
régulièrement au Capitole de Toulouse (Louise, Le Chevalier à
la rose, L’Arche de Noé, Boris Godounov, Don Carlo, Gianni
Schicchi, Le Roi d’Ys, Andrea Chénier, Faust), à l’Opéra de
Marseille (Germont de La Traviata, Turandot, Dialogues des
carmélites, Marullo de Rigoletto, Brétigny de Manon,
Salammbô). On a également pu l’entendre dans Tristan et
Isolde (Melot) à l’Opéra de Montpellier, Rigoletto (rôle-titre)
au Festival de Sedières, Faust (Valentin), Macbeth (rôle-titre)
et Lucia di Lammermoor (Enrico) à Dijon, Andrea Chénier
(Roucher) à Monte-Carlo et Marseille, La Juive (Ruggiero) à
l’Opéra national de Paris et à Amsterdam, Un Bal masqué
(Silvano) à Monte-Carlo, Cavalleria rusticana (Alfio) et La
Navarraise (Garrido) à Saint-Etienne… Il a participé à la
création mondiale de La Métamorphose de Michael Lévinas à
Lille en mars 2011 (le Père). Il s’est produit sous la direction de
chefs d’orchestre tels Michel Plasson, Günther Neuhold,
Bernhard Kontarsky, Marco Armiliato, Patrick Davin,
Friedemann Layer, Christophe Larrieux, Daniel Oren, Paolo
Arrivabeni, Daniel Klajner, Alain Guingal, Maurizio Benini,
Claude Schnitzler, Dominique Trottein... dans des mises en
scène signées par Nicolas Joel, Jean-Claude Auvray, Renée
Auphan, Yves Coudray, Arnaud Bernard, Pierre Audi,
Stéphane Roche, Charles Roubaud, Peter Busse, Georges
Lavaudant... Il se produit en récital avec Brian Stanborough
(Winterreise), Robert Gonella au Midi du Capitole, Eloïse
Urbain.
Projet : Zurga (Les Pêcheurs de perles) à l’Opéra Comique.
A l’Opéra national
national de Paris : Ruggiero (La Juive, 2007),
Roucher (Andrea Chénier, 2009).
OLIVIA DORAY
SOPRANO POUSSETTE
Olivia Doray se forme au Royal College of Music de Londres
puis au Cnipal. Elle interprète Musette (La Bohème) au British
Youth Opera, Kate (Madame Butterfly) à l’Opéra de
Marseille, Karolka (Jenufa) à l’Opéra de Toulon, Hélène (Une
Education manquée) à l’Opéra Comique, Gabriel/ Eve (La
Création) avec l’Orchestre de Cannes, Louise (Mozart de
SAISON 2011-2012
Reynaldo Hahn) au Festival de Spoleto mis en scène par Pier
Luigi Pizzi, Klärchen (Friederike de Lehár) au Festival de
Radio France à Montpellier. Révélation de l’Adami, elle se
produit en récital au Festival Massenet de Saint-Etienne et au
Midem de Cannes. En octobre 2009, elle entre à l’Atelier
Lyrique de l’Opéra national
national de Paris avec lequel elle chante
Margot (Les Troqueurs d’Antoine Dauvergne), le rôle-titre de
Mirandolina de Martinů et Rose Maurrant de Songs from Street
Scene de Kurt Weill. Elle participe à des concerts au Palais
Garnier tels que Les Madrigaux de Philippe Fénelon, le
concert de l’Atelier Lyrique avec l’Orchestre de l’Opéra de
Paris, le concert Schumann (Spanische Liebes-Lieder). Elle
chante le Requiem de Mozart à l’Opéra de Saint-Etienne en
avril 2010, le rôle de Francine (Un de la Canebière de Scotto) à
l’Opéra d’Avignon, Pamina (La Flûte enchantée) à l’Opéra de
Rouen, Mademoiselle Silberklang (Der Schauspieldirektor) et
Bastienne (Bastien et Bastienne) à l’Opéra de Toulon et au
Grand Théâtre de Provence.
A l’Opéra national de Paris : la Voix du ciel (Don Carlo,
2010), Kätchen (Werther, 2010), Suor Dolcina (Suor Angelica,
2010), una Donna (Les Noces de Figaro, 2010).
CAROL GARCÍA
MEZZO-SOPRANO JAVOTTE
Née près de Barcelone, Carol García se perfectionne avec la
mezzo-soprano Francesca Roig.
Elle fait ses débuts dans le rôle de Rosine (Le Barbier de
Séville) avec l’Opera Studio du Teatro Real de Madrid, puis
chante Angelina (La Cenerentola) au Petit Liceu de Barcelone
ainsi qu’à l’Auditorium de Santa Cruz de Tenerife avec
Giancarlo del Mónaco. En 2008, elle est demi-finaliste du
Concours de Chant Montserrat Caballe, Deuxième Prix du
Concours de Chant Luis Mariano 2009, finaliste la même
année du Concours Francisco Viñas où elle obtient le Prix du
meilleur espoir espagnol. Elle est sélectionnée pour participer
à la demi-finale du concours Paris Opéra Compétition en
octobre 2010. En octobre 2009, elle entre à l’Atelier
Lyrique de l’Opéra national de Paris avec lequel elle chante
le rôle de Soprano II/ La Meunière du Pèlerinage de la rose
(Schumann), Les Madrigaux de Philippe Fénelon et les
Spanische Liebes-Lieder (Schumann) au Palais Garnier,
Hortenzia (Mirandolina de Martinů) à la MC93 Bobigny,
Jenny (Street Scene de Kurt Weill) à l’Amphithéâtre Bastille,
Concepcion (L’Heure espagnole) à la Maison de la musique de
Nanterre. Elle participe au concert de l’Atelier Lyrique au
Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris.
Elle travaille en doublure le rôle de Rosine (Le Barbier de
Séville) à l’Opéra national de Paris, où elle fait ses débuts dans
Suor Angelica. En décembre 2011, elle chante Rosina (Le
Barbier de Séville) à l’Opéra de Massy.
Projets : Linette (L’Amour
(L’Amour des trois oranges,
oranges, juinjuin -juillet
2012)) à l’Opéra national de Paris,
2012
Paris Zulma (L’Italienne à
Alger) à l’Opéra de Nancy, Selina (Farnace de Vivaldi) à
Strasbourg (2011-2012).
A l’Opéra national de Paris : Seconda cercatrice (Suor
Angelica, 2010), una Donna (Les Noces de Figaro, 2011).
ALISA KOLOSOVA
MEZZO-SOPRANO ROSETTE
Née à Moscou, Alisa Kolosova étudie le piano et le chant
choral. En 2004, elle entre à l’Académie des Arts du Théâtre à
Moscou puis, en 2005, au Conservatoire d’Etat de Moscou où
elle commence sa formation lyrique. A partir de 2008, elle
chante la Maîtresse des novices (Suor Angelica de Puccini), le
Requiem de Mozart, le Requiem de Noël de Saint-Saëns, le
Messie de Haendel. En 2007, elle est demi-finaliste du
Concours Belvedere à Vienne et finaliste du Concours
d’Opéra de Dresde en 2008. Dans le cadre du Concours
Francisco Viñas à Barcelone en 2009, elle remporte le Prix
Spécial du Jury décerné par Teresa Berganza et le Prix Spécial
de l’Académie de Musique Tibor Varga en Suisse. En août
2009, elle participe au programme des jeunes chanteurs du
Festival de Salzbourg où elle travaille les rôles de Cherubino
(Les Noces de Figaro), Irène (Theodora de Haendel), participe à
des master-classes dirigées, entre autres, par Thomas
Quasthoff, Christa Ludwig et chante pour le concert final
sous la direction d’Ivor Bolton. En octobre 2009, elle entre
à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris.
Paris Elle chante
l’air d’Olga (Eugène Onéguine) lors du concert de l’Atelier
Lyrique au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra
national de Paris, sous la direction musicale d’Antony
Hermus. Elle participe à deux concerts Schumann à
l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. Elle y interprète le rôle de
la Princesse des elfes du Pèlerinage de la rose en décembre 2009
et le cycle de Lieder Maria Stuart en avril 2010. Dans le cadre
du Festival de Salzbourg en mai 2010, elle chante le rôle de
Giuditta de Betulia Liberata (Mozart) sous la direction de
Riccardo Muti. En 2011, elle participe à la production de
Rusalka au Festival de Glyndebourne (une Nymphe) et
interprète Selina de Farnace de Vivaldi à Brême et Lausanne.
Projets : Olga (Eugène Onéguine) au Bayerische Staatsoper de
Munich, Nicoletta (L’Amour
(L’Amour des trois oranges,
oranges, juinjuin -juil.
2012)
2012 ) à l’Opéra national de Paris,
Paris Glacha (Katia Kabanova)
au Staatsoper de Vienne.
A l’Opéra national de Paris : Olga (Eugène Onéguine, 2010).
CHRISTIAN TRÉGUIER
BARYTON L’HÔTELIER
Elève d’Irène Joachim et de Xavier Depraz, Christian
Tréguier a été l’interprète principal de nombreuses créations
dont L’Homme aux Loups de Georges Aperghis, Les Liaisons
dangereuses (Valmont) de Claude Prey, Prova d’orchestra de
Battistelli, Médée de Michèle Reverdy et Le dernier jour de
Socrate de Graciane Finzi. Sous la direction de Jean-Claude
Malgoire, William Christie, Philippe Herreweghe, il aborde le
répertoire baroque à la scène et en concert et chante les
grands rôles du répertoire (Scarpia, Méphistophélès, Frère
Laurent, Basilio, Arkel et Golaud). Il a souvent interprété le
Marquis de la Force de Dialogues des carmélites (Scala de Milan
sous la direction de Riccardo Muti, Maestranza de Séville,
Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Strasbourg, Bonn,
Anvers), le Comte Des Grieux et Brétigny de Manon (Opéra
de Monte-Carlo, Opéra national de Paris) et surtout Arkel de
Pelléas et Mélisande (Opéra Comique sous la direction de
Georges Prêtre, Festival de Glyndebourne, Scala de Milan,
Séville, Anvers), mais aussi Golaud à Maastricht. Christian
Tréguier a aussi chanté Hérode de L’Enfance du Christ de
Berlioz à l’Accademia Santa Cecilia de Rome, le Commandeur
(Don Giovanni) et Frère Laurent (Roméo et Juliette) à SaintEtienne, le Bailli (Werther) à Bordeaux, Crespel (Les Contes
d’Hoffmann) au Teatro Real de Madrid et au Capitole de
Toulouse, Priam (Les Troyens) à Amsterdam.
A l’Opéra national de Paris : Stravinsky (Le Maître et
Marguerite de York Höller, 1989), Noé (L’Arche de Noé,
1990), Noces de Stravinsky (1995), le Vieil Arabe/ le Vieux
Matelot (Juliette ou la clé des songes, 2002, 2006), Dottor
Grenvil (La Traviata, 2003), De Brétigny (Manon, 2004), un
Vieux Paysan (Ariane et Barbe-Bleue, 2007), Johann (Werther,
SAISON 2011-2012
2009, 2010), Antonio (Les Noces de Figaro, 2011), Il Carceriere
(Tosca, 2011).
ALEXANDRE DUHAMEL
BARYTON UN GARDE
Alexandre Duhamel suit l'enseignement d’Yves Sotin au
Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés puis est admis à
l'unanimité en 2005 au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Paris dans la classe de Malcolm
Walker ; il perfectionne sa pratique du Lied et de la mélodie
auprès d'Anne le Bozec et suit les master classes de Margaret
Honig, Malcolm King et Tom Krause. Actuellement, il
bénéficie des conseils de Susan Mc Culloch et Alain Fondary.
Il remporte le prix Marshall du concours international UFAM
(2007), le Premier Prix de la mélodie française et le Second
Prix d'Opéra lors du concours international de Mâcon (2008).
En 2009, il est nommé Révélation Lyrique de l’année par
l’Adami. Il fait ses débuts sur scène en 2008 dans le rôle de
Leporello (Don Giovanni) à Besançon. L'année suivante, il est
le Garde-chasse (La Petite Renarde rusée) à Rouen et à Reims.
Nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de
la Musique 2011, Alexandre Duhamel entre en 2009 à
l'Atelier
l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris.
Paris Il interprète
Lubin (Les Troqueurs, Dauvergne) à l’Amphithéâtre Bastille et
le Chevalier (Mirandolina, Martinu) à la MC93 Bobigny. En
2010-2011, Morales (Carmen) au Grand Théâtre du
Luxembourg,, Belcore (L'Elisir d'amore) aux Nuits de la
Sainte-Victoire et à Antibes ; il est aussi à l'affiche des
productions de l'Atelier Lyrique (Street Scene de Kurt Weill,
Ramiro dans l’Heure espagnole de Ravel).
Il se produit régulièrement en concert et en récital,
notamment avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon et
se consacre à l'oratorio et à la musique sacrée : on a pu
l’entendre dans le Requiem de Fauré, la Messa di gloria de
Puccini ou encore la Petite Messe solennelle de Rossini. Il reçoit
le Prix Lyrique de l’AROP 2011.
Projets : le Comte de Ceprano (Rigoletto
(Rigoletto,
Rigoletto, jenv.jenv.-févr0
2012),
2012 ), le Hérault (L’Amour
( L’Amour des trois oranges,
oranges, juinjuin -juil. 2012)
2012 )
à l’Opéra national de Paris,
Paris Valentin (Faust) à l'OpéraThéâtre de Metz…
A l’Opéra national de Paris
Paris : l’Echo/ doublure de la voix
d’Ourrias (Mireille, 2009), Brühlmann (Werther, 2010), un
Député flamand (Don Carlo, 2010), Guccio (Gianni Schicchi,
2010), Il Torrigiano (Francesca da Rimini, 2011), Wagner
(Faust, 2011).
UGO RABEC
BASSE UN GARDE
Né à Vittel, Ugo Rabec commence l’étude du violon à l’Ecole
de musique de sa ville natale avec Jean Molina. De 1998 à
2004, il mène une carrière d’artiste des chœurs à l’Opéra de
Nantes, puis à l’Opéra du Rhin à Strasbourg. Entre octobre
2005 et juin 2008, à l’Atelier
l’Atelier Lyrique de l’Opéra national
de Paris,
Paris il participe à la création mondiale des Aveugles de
Xavier Dayer au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis puis
au Théâtre de l’Almeida à Londres, aux Madrigaux de
Monteverdi, à l’Atelier Massenet-Gounod (rôle-titre de Don
Quichotte, acte V). Il interprète le rôle de Collatinus du Viol de
Lucrèce à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, puis au Théâtre
d’Hérouville CDN Comédie de Caen, dans le cadre du
Septembre Musical de l’Orne 2007, Così fan tutte (Don
Alfonso) à l’Opéra de Rennes et à la MC93 Bobigny. En mai
2007, il reçoit le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux et en
novembre 2007, le Prix Lyrique de l’Arop pour la saison 20062007. Il participe à plusieurs productions de l’Opéra national
de Paris. En avril 2009, il interprète le rôle de Geronimo (Le
Mariage secret de Cimarosa) à la MC93 de Bobigny avec
l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris.
A l’Opéra national de Paris : Un Cappadocien (Salomé,
2006), le Gardien de l’asile (The Rake’s Progress, 2008),
l’Indien (La Fiancée vendue, 2008), Le Deuxième Prisonnier
(Fidelio, 2008), Le Commissaire impérial (Madame Butterfly,
2009), le Passeur (Mireille, 2009), Zweiter Nazarener
(Salomé, 2009), Schmidt (Andrea Chénier, 2009), Zaretski
(Eugène Onéguine, 2010), Pinellino (Gianni Schicchi, 2010), Un
Agent (Akhmatova, 2011), Ein Diener (Lulu, 2011), Zweiter
Soldat (Salomé, 2011).