exxxxxxxxxxxtreme - L`Écho du Transport
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Convention de la poste-publication No 40065667. No d’enregistrement 10809. Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au : 905, Michèle-Bohec, bureau 204, Blainville (Québec) J7C 5J6 Décembre 2010 www.lechodutransport.com Transport exxxxxxxxxxxtreme ! + Du gaz naturel dans vos moteurs ? + Les grands pick-up nouveaux + Nouvelle vocation pour un Freightliner 1994 Comment protéger du froid votre bébé de 80 000 livres. CE MOIS-CI Décembre 2010 • vol. 34, no. 10 6 ACTUALITÉ 6. L’avenir du transport au Québec est-il au gaz naturel ? 12 12. Un prof. de mécanique retape son Freightliner 16. Les grands pick-up nouveaux 22. Transport hors normes : de Terrebonne à Vancouver, en passant par New-York 28. Bien gérer ses fluides... toute l’année durant ! Chez Howes, nous savons à quel point vous tenez à votre camion… c’est votre carrière, votre style de vie, votre chèque de paye. Prenez-en soin cet hiver avec le Diesel Treat de Howes. ✓ Prévient la formation de gel dans le carburant ✓ Améliore la puissance et l’économie de carburant ✓ Nettoie et lubrifie les injecteurs ✓ Élimine la fumée et le ralenti irrégulier ✓ Sans danger pour le filtre à particules ou sa garantie 48. Une question de pneus 16 CHRONIQUES 5. Éditorial : la gestion « innoverte », un beau cadeau pour Noël 14. Le quiz sur sécurité routière 22 20. La Flotte du mois : Transport Watson, une entreprise hors normes 32. Chronique nutrition: survivre aux fêtes de la Noël 34. Zone écoresponsable 35. Les bonnes nouvelles de L’Écho 36. Les échos de l’industrie 38. L’Écho sans frontières 40. Chronique douanes : l’union fait la force ! 34 47. CAQ et la gestion du risque Fourre-tout Howes GRATUIT Performance de niveau professionnel depuis 1920 1-800 GET HOWES (438-4693) • www.howeslube.com à l’achat de 6 bouteilles de produits Howes Détails en magasin ou visitez le www.howeslube.com L’offre se termine le 31 mars 2011, disponibles tant qu’il y en aura. 52. Profil du mois : Silencieux qualité 54. Le Sans détour 54. Calendrier des événements 54. Réponses au quiz www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 3 QUE DIRIEZ-VOUS D’AMÉLIORER VOTRE EFFICACITÉ EN CARBURANT DE 5%? mot de la rédaction LES MOTEURS VOLVO 2010 AVEC LA SCR PEUVENT APPORTER UNE ÉCONOMIE DE 5% EN CARBURANT POUR DE MEILLEURS RÉSULTATS. En mettant sur le marché un moteur avec la SCR qui met les NOx à un niveau proche du zéro, Volvo a été le premier manufacturier de camions à obtenir sa certification 2010 de l’EPA et du CARB. Mais il y a d’autres bonnes nouvelles pour votre flotte! Les tests ont démontré qu’en situation de conduite normale, la nouvelle génération de moteurs Volvo peut apporter une économie de 5% en carburant par rapport à nos très efficaces moteurs EPA 2007. Nos moteurs sans régénération* avec la technologie SCR éprouvée permettent d’optimiser la calibration de l’engin pour une performance améliorée ainsi qu’une consommation plus faible en carburant. Ce qui fait de notre solution EPA 2010 le meilleur choix pour vos résultats nets. Volvo. Devant tous les autre moteurs. Incluant les nôtres. Pour plus d’information, visitez www.volvoscr.com ou téléphonez au 1 800 444-RSVP. *Avec les moteurs sans régénération, la régénération passive se fait automatiquement. La régénération active est éliminée pour les opérations normales sur la route. Décembre 2010 — VOL. 34 No 10 PRÉSIDENT ET ÉDITEUR Pierre Gravel • [email protected] Directeur de la rédaction Christian Bolduc • [email protected] COLLABORATEURS À LA RÉDACTION Jean-Marc Clément, Eric Cloutier, Éric Descarries, Pierre-Picard Dufresne, Geneviève Nadeau. CONCEPTION GRAPHIQUE Communications graphiques Point de mire www.pointdemire.net PUBLICITÉ François Bergeron • [email protected] Julie Soulard • [email protected] VICE-PRÉSIDENTE Ginette Marsolais • [email protected] COMPTABILITÉ Marie-Reine Dufresne • [email protected] ABONNEMENTS Geneviève Boucher • [email protected] L’Écho du transport s’adresse à tous les administrateurs de flottes de camions publiques et privées, c onducteurs propriétaires, camionneurs de vrac, g estionnaires de l’entretien, acheteurs d’équipement de transport ainsi qu’aux c oncessionnaires et fabricants de matériel roulant. L’Écho du transport couvre l’ensemble des a ctivités de l’industrie du camionnage. COÛT DE L’ABONNEMENT Canada : 25 $ / 1 an ; 4,50 $ / unité (taxes en sus). États-Unis : 65 $ / 1 an. Autres pays : 85 $ / 1 an. Si vous désirez que votre nom soit retiré de toutes les listes d’envoi autres que celle de L’Écho du transport, faites-le nous savoir par écrit. Le magazine L’ÉCHO DU TRANSPORT est publié 10 fois l’an (numéros combinés : janvier / février et juillet / août). Convention de la poste-publication No 40065667 No d’enregistrement 10809 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au : 905, Michèle-Bohec, bureau 204 Blainville (Québec) J7C 5J6 Téléphone : (450) 435-3131 Télécopieur : (450) 435-3884 Internet : www.lechodutransport.com Le Groupe Bomart est une maison québécoise spécialisée dans l’édition de magazines, de guides, de sites Internet et de foires commerciales dans le domaine du transport et de la logistique parmi lesquels : le magazine Gestion & Logistique, le Répertoire du transport et de la logistique, le Répertoire des concessionnaires, la Charte des charges et dimensions, le Répertoire des mandataires accrédités, le Calendrier des événements, le site Maxlevendeur.com ainsi que le salon Cam-logique. Tous droits réservés, reproduction interdite à moins d’autorisation spéciale. Les opinions et propos émis dans cette publication ne représentent pas nécessairement l’avis de la maison. ISSN 07087040. « Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques (FCP) pour nos activités d’édition. » La gestion « innoverte » Les signes allant en ce sens se multiplient depuis quelques années et se font de plus en plus insistants. Ils sont répressifs (lois et règlements), incitatifs et / ou volontaires. Ils visent essentiellement trois objectifs: réduire leur empreinte carbone à l’origine des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique, adopter une gestion écoénergétique dont le corollaire est la rentabilité et le développement d’une image de marque écoresponsable. La tendance lourde dans l’industrie est présentement et continuera d’être dans l’avenir la recherche de la rentabilité par l’intégration de technologies performantes, fiables, innovantes, de plus en plus respectueuses de notre environnement - dont nous sommes partie intégrante, ne l’oublions pas - et ayant un retour sur investissement attrayant pour le gestionnaire de flotte. Ces signes, ils sont généralement envoyés par les organismes sectoriels qui gravitent autour ou à l’intérieur du transport et par les leaders de notre industrie. Si les premiers invitent les seconds à venir présenter le fruit de leurs initiatives dans les colloques et autres congrès sectoriels, il serait difficile pour ces derniers de diffuser leurs résultats sans la crédibilité et la visibilité des premiers. Et pour être invitées, les entreprises en transport doivent de plus en plus poser des gestes concrets en innovations écoresponsables et prouver qu’il est possible de rentabiliser des investissements dont l’objectif est notamment la réduction drastique des dépenses en carburant. C’est exactement ce que Serge Bergeron de Bourassa Transport et Alain Boutin de Cascades Transport sont venus dire à l’auditoire de l’AQME (Association québécoise pour la maitrise de l’énergie) au printemps dernier. Invités à parler du processus menant à l’implantation de nouvelles technologies « innovertes » dans une entreprise en transport, MM. Bergeron et Boutin ont rendu publique la méthode privilégiée lors de tests ayant pour objet l’instauration anticipée de la marche au ralenti (Bourassa Transport) et l’installation de jupes aérodynamiques (Cascades Transport) à leur stratégie respective de réduction des coûts, tout en limitant au minimum leur empreinte carbone sur l’environnement. Dans les deux cas, l’enjeu était de limiter ou éliminer les pertes inutiles en carburant lors du transport des marchandises. Mais comment faire, concrètement ? Établir l’objectif, évaluer et sélectionner les technologies les meilleures, développer la bonne stratégie et les bons critères d’évaluation, choisir l’équipe qui testera, en temps réel, les paramètres de performance, d’entretien, de résistance et de fiabilité des produits qui serviront au projet pilote, évaluer les résultats avec le prix et le retour sur investissement et implanter la technologie si les tests sont concluants sont quelques étapes-clés à travers lesquelles un gestionnaire doit passer afin de bien jauger la performance de l’innovation. Pour faire de la gestion « innoverte » vraiment efficace et rentable, les entreprises en transport doivent d’abord définir leurs faiblesses et agir en conjonction avec les objectifs visés par le groupe de travail. Le coût au kilomètre et à l’heure, la réduction de la consommation de carburant, la réduction des gaz à effet de serre doivent se conjuguer aux coûts d’entretien, à la vie utile et à l’amortissement sont des éléments de base à considérer lorsque les objectifs à atteindre sont définis en début de projet pilote. Il y a, enfin, des pièges à éviter au moment d’enclencher un processus de cette nature. « Ne pas impliquer les employés serait une erreur, » disaient MM. Boutin et Bergeron. Éviter les vendeurs de rêves et les promesses de rendement excessif. La préparation éviter que ce projet pilote nuise à vos tâches - bien évaluer les coûts et inconvénients, travailler avec toutes les parties concernées et vérifier la disponibilité des produits / pièces sont des éléments à prendre en compte avant, durant et après l’implantation « innoverte. » n Avec Noël et les vacances qui se pointent le bout du nez (froid), toute l’équipe de L’Écho du transport tient à remercier chaleureusement ses lecteurs et ses annonceurs pour une autre année de confiance et de fidélité. Allez, on lève un verre à votre santé ainsi qu’à une année 2011 remplie de succès ! ©2010 Volvo Group North America LLC 4 | L’Écho du transport | Décembre 2010 Offrez-vous un cadeau pour Noël www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 5 Actualité écoresponsable Le gaz naturel un pas vers une industrie propre ? La nouvelle est tombée le 28 octobre dernier : Robert Transport, un des plus importants transporteurs publics du Québec, confirme avoir commandé 180 tracteurs Peterbilt avec les moteurs GX-15 de Westport dont la particularité est d’être alimentés par un système à injection au gaz naturel. Après plusieurs essais infructueux dans le passé, le gaz naturel vient-il de se trouver une niche permanente au Québec avec ce contrat ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, il convient d’essayer de saisir l’impact qu’une décision comme celle-là aura pour l’industrie du transport. La popularité du gaz naturel, ces dernières années, reposait essentiellement sur le prix élevé du diesel à la pompe. Chacune des fluctuations à la hausse du gazole entrainait invariablement un intérêt renouvelé pour cette alternative moins chère dans la confrérie des gestionnaires de flottes en Amérique du Nord. Aussitôt redescendu à un niveau acceptable pour la rentabilité à court terme de l’entreprise, le carburant à base de pétrole retrouvait son incontestable prédominance dans le marché. Cette fois-ci semble être différente. L’émergence économique du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), ses énormes et permanents besoins en énergie, la demande constante des pays développés, la rareté de plus en plus perceptible de l’or noir, la difficulté de prospecter et exploiter des gisements nouveaux, importants et à prix raisonnable exercent une pression constante à la hausse sur les prix, lesquels, comme nous le disions précédemment, entrainent les organisations 6 | L’Écho du transport | Décembre 2010 consommation servent aux usages domestiques et commerciaux (dont le transport), alors que le 1 / 4 restant est utilisé à des fins industrielles. Pour l’auteur du livre « Au bout du pétrole* » et professeur de physique à l’université de Montréal, les réserves restantes de pétroles sont très difficiles à évaluer. « Cependant, ajoute-t-il, les nouveaux gisements sont de plus en plus rares à être découverts, de plus en plus chers à exploiter et en déficit grandissant par rapport à la demande mondiale quotidienne. » Professeur Mousseau précise qu’à ce jour, les évaluations les plus probantes indiquent qu’autour de 90 % des réserves mondiales atteignables - en excluant celui au fond des mers très difficile à pomper en surface pour des raisons technologiques - ont déjà été identifiées alors que 55 % de celles-ci ont déjà été utilisées. » « Le déclin annoncé, plutôt que la fin prochaine du pétrole », précise M. Mousseau, impose des solutions rapides, écoénergétiques et écoresponsables afin de réduire l’empreinte carbone et freiner le réchauffement climatique. Demain n’annonce aucunement la fin du pétrole, mais cette réalité éventuelle doit être préparée d’avance afin de développer des technologies alternatives fonctionnelles, performantes et moins énergivores. » L e gaz naturel « L’industrie du transport dépend à 97 % de l’énergie fossile pour nourrir ses moteurs et faire avancer ses camions, précise le directeur des affaires environnementales chez Volvo Sweden, Lars Mertensson, lors d’une conversation téléphonique outre-mer avec L’Écho du transport. De plus, notre industrie est globalement responsable de près de 40 % de toutes les émissions de CO2 rejetées dans l’atmosphère. » « Le gaz naturel, de son côté, génère moins de dioxydes de carbone (CO2) dans l’atmosphère, ajoute le président du groupeconseil en solutions logistiques durables Conlogic, Magnus Swahn, précisant que lors de sa combustion, le gaz naturel en génère entre 30 % et 50 % de moins que le pétrole et jusqu’à 40 % de moins en NOx (oxydes d’axote). En ce qui a trait aux NOx, les nouvelles normes 2010 de l’EPA viennent cependant de régler le problème avec l’intégration les technologies EGR éprouvée et à l’urée dans les tracteurs alimentés au diesel. « L’avantage du gaz naturel sur les autres énergies fossiles, poursuit le très volubile M. Swahn, se situe également à la fin du Venez voir le SPRINTER chez Mercedes-Benz Blainville. Le 386 au GNL de Peterbilt à chercher ailleurs des sources alternatives qui répondent aux critères du XXIème siècle en développement durable. Parce que si l’argument économique est souvent évoqué par les gestionnaires en transport lorsque vient le temps de choisir des produits et technologies pour leur flotte, le poids des arguments écoénergétiques et écoresponsables, notamment en terme d’image de marque, ne peut plus être rejeté du revers de la main sans subir des dommages collatéraux de plus en plus importants. Oh que non! D’ailleurs, la tendance lourde parmi les leaders de notre industrie est de choisir des fournisseurs certifiés ou sanctionnés EPA, CARB et / ou SmartWay. Si vous êtes un lecteur régulier de L’Écho du transport, vous savez que les gagnants du prix Air pur de la flotte la plus propre du Québec - on pense ici à notre gagnant 2010, Normandin Transit, mais également aux précédents lauréats : Boutin Transport, Le moteur Westport GX HD 15 litres Cascades Transport et Hervé Lemieux Transport - font des choix allant en ce sens depuis quelques années déjà. L a fin du pétrole ? « En Amérique du Nord, affirme Normand Mousseau, les combustibles fossiles - essence, diesel, kérosène et fioul lourd - représentent 2 / 3 de la consommation totale en pétrole. Les 3 / 4 de cette www.lechodutransport.com Mercedes-Benz Blainville 450 435-1313 10 000, rue du Plein Air (Sortie 23 de l’autoroute 15) Mirabel (Blainville) J7J 1S5 www.mercedes-benzblainville.com www.lechodutransport.com Pour plus d’information, veuillez nous contacter au 450 435-1313 Pierre Piuze, Directeur de parc Sprinter [email protected] Décembre 2010 | L’Écho du transport | 7 Actualité écoresponsable nous dit la représentante technique de Westport pour l’Est de l’Amérique du Nord et ingénieure de formation, Ève GrenonLafontaine, le gaz naturel liquéfié (GNL) est une source d’énergie fossile de plus en plus utilisée en France, notamment dans les applications autobus et bennes à ordures. Réservoir typique de GNL allant sur un tracteur tel le Peterbilt 386 au GNL processus de combustion et à son impact net sur la qualité de l’air que nous respirons. En effet, le gaz ne rejète ni soufre, ni métaux lourds, ni cendres et très peu de gaz toxiques ou cancérigènes dans l’atmosphère. Cette assertion est d’ailleurs confirmée par le biologiste et professeur Yves Jean* dont les études confirment notamment cette réduction générale de plus de 25 % des émissions polluantes par rapport au carburant diesel. Ici, au Québec, l’utilisation de cette forme alternative d’énergie à des fins de propulsion de véhicules commerciaux est prometteuse mais encore au stade embryonnaire avec cette entente entre le manufacturier canadien de moteurs au GNL Westport, le constructeur de tracteur étasunien Peterbilt, le fournisseur québécois en gaz naturel Gaz Métro et le transporteur public canadien Robert Transport. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce choix de moteur alimenté au GNL par ce dernier. Homologué par le CARB en Californie et par l’EPA étasunien en regard aux normes anti-pollution 2010 à respecter pour les manufacturiers de moteurs commerciaux, le système Westport HD (pour Heavy Duty) est un moteur GX 15 litres 6 cylindres alimenté au GNL à allumage par compression avec des injecteurs de carburant. Son rendement générique indique une réduction moyenne anticipée de plus ou moins 25 % en émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport au diesel. Enthousiastes, les Européens le sont également par rapport à la propreté du gaz naturel, à ses réserves mondiales prouvées, à une stabilité des prix supérieure à l’or noir et à son impact net sur l’environnement. En Amérique du Nord, des initiatives en ce sens ont récemment été prises, notamment à Bridgeport, au Connecticut, où un plan conjoint de l’Enviro Express Natural Gas (EENG) avec le South Western Connecticut Clean Cities Coalition et le Greater New Haven Clean Cities Coalition a été monté afin de créer une entreprise « innoverte » dans les secteurs du transport et de la collecte de déchets. De 20 % à 40 % moins cher que le diesel à la pompe en comparant des pommes avec des pommes - c’est-à-dire avec un prix qui est calculé en équivalence de volume: 1 litre de diesel équivaut à 1,67 litres de GNL en densité et en énergie produite, le GNL est stocké dans des réservoirs cryogéniques à 162 degrés Celsius et intègre des pompes à carburant. Cette température est le point d’ébullition du GNL qui devient gazeux si on l’augmente. Est-ce que ce genre d’initiative fera boule de neige ? Nul ne le sait présentement. Seulement, l’engouement actuel pour le gaz naturel nous incite à aller voir de plus près le contenu de l’entente survenue récemment au Québec avec l’achat des 180 camions Peterbilt et moteurs Westport au gaz naturel par Robert Transport. « Plus dense, le gaz naturel liquéfié à cette température permet une plus grande concentration que s’il était stocké à l’état gazeux à une température plus élevée (GNC pour gaz naturel compressé), » précise M. Grenon-Lafontaine. C’est malgré tout sous cette dernière forme que cette énergie fossile sert à alimenter le moteur. L ’alternative Westport au gaz naturel Composé essentiellement de méthane, « donc à mille lieux du propane dont on confond souvent la parenté explosive, » 8 | L’Écho du transport | Décembre 2010 Stocké liquide (GNL) dans le réservoir et brûlé sous forme gazeuse (GNC) dans le moteur après un processus de réchauffement, le gaz naturel peut donc être utilisé à des fins de propulsion des camions parce que des compagnies telles Westport ont développé une technologie le permettant. La technologie (voir schéma) peut être intégrée à tous les types de moteurs commerciaux fonctionnant à la base au diesel. « Dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, spécifie Mme Grenon-Lafontaine, nous avons acheté les blocs moteurs ISX certifiés EPA 2007 de Cummins afin d’y intégrer notre technologie au gaz naturel. Une fois montés, nos moteurs seront installés sur les 180 modèles 386 et 367 de Peterbilt que Robert Transport a commandés. » « Une petite quantité de gazole - entre 3 % et 5 % - doit cependant être injectée dans la chambre à combustion afin d’enflammer le GNC. Le pourcentage de diesel requis est faible et sert plusieurs centaines de fois par minutes afin que l’explosion puisse enflammer le gaz, lequel génère toute la puissance requise afin de propulser le camion vers l’avant, » précise Mme GrenonLafontaine. Un petit réservoir de gazole doit donc être installé sous le camion en parallèle du réservoir (ou deux) de GNL afin d’alimenter le moteur. P remier corridor canadien au gaz naturel En attendant, 180 unités au GNL prendront la route dans les prochains mois dans l’est du Canada grâce à une entente entre Gaz métro et Robert Transport dans deux corridors routiers. « Ces 180 unités, précise le président de Robert Transport Claude Robert, serviront pour le transport de marchandises dans les corridors Montréal / Québec et Montréal / Toronto. » Et c’est Gaz Métro qui approvisionnera ce premier corridor canadien en gaz naturel. « Nous sommes impatients de créer le premier corridor de transport au gaz naturel au Canada, » confirme la présidente de Gaz Métro, Sophie Brochu. Trois stations de ravitaillement seront construites sur les deux parcours cités précédemment, ce qui devrait inciter d’autres transporteurs qui opèrent dans ces corridors à adopter la technologie au gaz naturel et à profiter de cette ouverture. ...Et le gouvernement s’implique! Et afin de stimuler la demande pour cette technologie à plus faible empreinte carbone, le gouvernement du Québec vient d’annoncer une augmentation de son taux d’amortissement pour les véhicules commerciaux (tracteurs, camions) achetés après le 31 mars 2010. De 40 %, ce taux passe à 60 % et à 85 % si le véhicule est alimenté au GNL. « Cette nouvelle règle fiscale, disent en coeur Claude Robert et Sophie Brochu, est à l’origine de l’existence de ce corridor et de la décision du transporteur de procéder à ce virage technologique majeur. » Cette contribution du gouvernement du Québec devrait intéresser plusieurs des quelque 650 entreprises québécoises qui font du camionnage leur gagne-pain et qui pour- À gauche, un injecteur de diesel Cummins. À droite, un injecteur Westport à deux têtes, une pour le diesel (3% à 5%) et l’autre pour le GNC. Mais à l’heure actuelle, le problème majeur auquel l’industrie est confronté est la disponibilité du ravitaillement en gaz naturel sur le territoire nord-américain. Un problème qui pourrait cependant se régler par la popularité éventuelle et le niveau de performance avéré du GNL appliqué au transport. Injecteurs au diesel et au gaz naturel Module de conditionnement des carburants (GNC et gazole) Accumulateur de GNC à haute pression Pompe haute pression pour l’arbre à came Pompe hydraulique Contrôles électroniques (ECM) des composants Westport Réservoir de GNL avec pompehydraulique L’ajout de ces technologies périphériques permet à Westport de transformer le GNL en GNC avant son injection dans le cylindre pour être brûlé. www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 9 Actualité écoresponsable raient récupérer entre 15 000 $ et 20 000 $ par camion acheté avec un moteur au GNL intégré. « À l’unité, précise Mme GrenonLafontaine, le moteur au gaz naturel Westport coûte entre 60 000 $ et 80 000 $ à l’acheteur. En considérant le prix actuel plus bas et plus stable du gaz naturel par rapport au gazole et la distance annuelle parcourue par un camion, il a été calculé que le retour sur investissement (RSI) peut prendre entre 1 1/2 et deux ans à se concrétiser pour un acheteur standard. » Et avec d’abondantes réserves, au Canada notamment, le prix du gaz naturel semble actuellement réunir toutes les conditions en terme de stabilité pour prendre racine dans l’industrie. En attendant la venue prochaine de biocarburants totalement propres ? V ers les biocarburants ? En 2005, le gaz naturel représentait 23 % de toutes les énergies consommées sur la planète. Dépassée seulement par le pétrole (37 %) et le charbon (24 %), cette forme d’énergie semble avoir le vent en poupe. Sa popularité et le déclin éventuel du pétrole en feront une ressource très convoitée, surtout si la technologie au GNL est adoptée par l’ensemble de l’industrie. « Énergie fossile moins polluante que les deux autres, le gaz, selon le spécialiste français en développement durable Didier LaDouk, ne saurait être remplacé par des biocarburants. Pourquoi ? À l’heure actuelle, précise M. LaDouk, les biocarburants obtenus à partir de culture oléagineuse - colza et tournesol -, ou ceux obtenus à partir d’alcool - méthanol et éthanol - sont considérés écologiquement plus propres que les carburants fossiles. » Moins de particules et moins de monoxyde de carbone représentent, en principe, une alternative écoresponsable pour l’avenir. Mais à quel prix ? Les plantations de soja, de palmiers à l’huile et les cannes à sucre qui servent à la fabrication de ces biocarburants privent l’humanité de terres cultivables essentielles à sa survie. Outre la déforestation massive qu’elle entraine dans les pays producteurs, cette demande pour des énergies propres a causé, en 2008, une crise alimentaire grave alors qu’un déficit de plus de 100 millions de tonnes en denrées alimentaires a été enregistré. Gaz naturel compressé « Si on déplace concrètement le problème dans la rue, ajoute M. LaDouk, faire un plein d’un 4X4 équivaut à la ration annuelle d’une personne dans un pays en développement. Avec un rendement passablement plus faible que le gaz, l’essence et le diesel, les biocarburants identifiés précédemment devront, pour remplacer le pétrole utilisé en France pour le transport, utiliser 104 % de surface du territoire français pour la culture du colza, 118 % pour le tournesol, 420 % pour la betterave (pour fabriquer de l’éthanol) et 9400 % pour le blé... » On peut donc dire, finalement, que le GNL offre, à ce jour, une alternative « innoverte » valable à l’industrie du transport. Les configurations disponibles du Westport HD GX 15 litres dont la performance est équivalente aux moteurs diesel : Modèle Diesel Puissance Couple de pointe @ 1 200RPM GX400 400 CV (298kW) 1 450 lb-pi (1 966 Nm) GX450 450 CV (336kW) 1 650 lb-pi (2 237 Nm) GX475 475 CV (354kW) 1 750 lb-pi (2 373 Nm) * Mousseau, Normand, « Au bout du pétrole », éditions multimondes, 156 pages, 2008 Injection de diesel et de gaz dans le cylindre, compression par le piston, réchauffement, explosion qui brûle le GNC, génère l’énergie qui fait avancer le camion, tel est le cycle du moteur Westport au gaz naturel. Saviez-vous que : Le GNL n’est pas explosif. Lorsqu’il devient gazeux, nous dit le California Energy Commission, il peut exploser seulement dans un lieu fermé si les vapeurs sont mélangées (contenant entre 5 % et 15 % de gaz) avec de l’oxygène. Il peut également s’enflammer si les vapeurs contiennent entre 5 % et 15 % de gaz par rapport à l’oxygène. À - de 5 %, précise l’organisme californien, il n’y a pas assez de gaz pour brûler. Au-dessus de 15 %, il n’y a pas assez d’oxygène pour flamber. * Jean, Yves, Introduction à la gestion des ressources naturelles, TÉLUQ, 2004 10 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 11 Transformation extrême Le rêve d’un enseignant Dans la vie de tous les jours, notre passionné est professeur en mécanique de véhicules lourds au Centre de formation professionnelle Lac Abitibi à LaSarre, en Abitibi bien sûr. Mais dans ses temps libres, Claude Laforest rêve de parcourir l’Amérique du Nord et bien au-delà en tracteur classe 8 modifié. Il a donc décidé de prendre le taureau par les cornes, oups!, le Freightliner par le pare-chocs afin d’être bien certain de voir se réaliser cette ambition de retraite au bout de l’asphalte... C’est l’histoire d’un gars perfectionniste qui aime les camions commerciaux et les voyages. C’est lors d’un de ses périples au Festival de montgolfières de Gatineau que son projet a pris forme. Quand il a vu un homme avec son tracteur Volvo tiré sa camionnette Dodge Caravan dans une semiremorque surbaissée, il a beaucoup, beaucoup aimé l’idée... Tellement qu’il a décidé d’en acheter un : un Freightliner FLD120 1994 avec 12 | L’Écho du transport | Décembre 2010 « J’aurais aimé ça vous montrer l’intérieur complètement terminé, mais il me reste la douche, la cuvette, l’évier ainsi qu’un litdinette à installer dans l’espace principal, » nous dit gentiment M. Laforest. En attendant, vous pouvez voir le plan intérieur sur le schéma fourni par son propriétaire. Voici ce à quoi ressemblait le Freightliner FLD 120 de Claude Laforest lors de l’achat. V ivre son rêve continental Et avec en tête l’objectif d’être totalement autonome dans son royaume roulant, M. Laforest a planifié de faire de son Freightliner un Winnebago personnalisé. Il a donc retiré la couchette d’origine, juxtaposé un châssis supplémentaire à l’original afin de ne pas avoir à l’utiliser, et fabriqué une cabine de type campeur de ses propres mains. un moteur Caterpillar 3176B qui génère 350 HP et une transmission manuelle Fuller 13 vitesses (évidemment) RTLO 15613 de Eaton. Lors de l’achat, il y avait deux lits superposés dans une couchette de 60 pouces ainsi que deux essieux arrière au tracteur avec 60 pouces d’écartement entre eux et un empattement de 125 pouces. « N’ayant pas besoin d’user des pneus supplémentaires ni de trainer 40 000lbs de charge, j’ai décidé d’enlever un essieu à l’arrière du tracteur. Le résultat est 155 pouces d’empattement, six roues au lieu des dix à l’origine et quatre pneus en moins. » « Néanmoins, mes amis ont été très surpris l’année suivante lorsque j’ai pris possession du tracteur, nous disait, en riant, M. Laforest lors d’une sympathique conversation téléphonique. C’est mon rêve de retraite sur lequel je travaille présentement et cet achat est la première étape vers sa réalisation. » www.lechodutransport.com « Je n’étais pas intéressé à monter un projet comme celui-ci sans être certain de la qualité des matériaux et de l’assemblage. Je suis un perfectionniste de nature et faire les choses à moitié ne m’intéresse pas. » Il a donc préféré faire (presque) tout lui-même. Résultat ? Cette qualité lui a permis d’obtenir, après inspection, son permis de VR (Véhicule récréatif) de la SAAQ. Composé de verre lisse sans joints, le revêtement extérieur a été acheté chez www.lechodutransport.com Revêtement Agro-115, une entreprise de Granby très active dans l’industrie du transport. L’intérieur, que M. Laforest ne veut pas photographié pour le moment, n’est pas encore tout à fait terminé. Ce que l’on peut dire, à ce moment-ci de son élaboration, est que l’habitacle fait quelque 100 pouces de largeur et que le plancher intérieur fait quant à lui un peu moins de 11 pieds de long. La couchette, qui se trouve au-dessus de la cabine du conducteur, intègre un lit de 54 pouces et offre un accès direct sur la pièce principale et ses nombreuses commodités : un réfrigérateur de 6.3 pieds cubes, une fournaise 16 000 btu, une cuisinière à deux éléments, une douche avec un réservoir intégré de 47 gallons (179 litres) d’eau fraîche ainsi qu’une cuvette et tout ce qu’il faut pour l’hygiène corporelle. Une génératrice Onan Quiet Diesel de 10 000 watts a aussi été installée à l’intérieur afin d’offrir une autonomie complète. Après ça, il ne restait qu’à aménager l’extérieur pour que le rêve puisse devenir réalité. À l’extérieur Étant un être éminemment épicurien, M. Laforest a fait preuve d’une imagination très créative afin de maximiser son confort lorsqu’il utilise son « Toter Home » en voyage. En sortant par la porte arrière que vous pouvez apercevoir, sur une des photos ci-jointes, que notre aménageur d’espace a même pensé à un patio avec auvent qui se déroule, des lumières LED et un plancher en aluminium anti-dérapant qui peut accueillir une table pliante lors des arrêts prolongés Le rêve intérieur de Claude Laforest en plan. Décembre 2010 | L’Écho du transport | 13 Transformation extrême dans les festivals et autres expositions de voitures que notre baroudeur aime visiter durant ses vacances estivales. Mais jamais sans son auto. Quoi ? Comme le dit le vieil adage, tu peux sortir un gars de son « char » mais tu peux pas sortir le « char » du gars ! Ce qui veut dire que... QUAND LES PIÈCES DE VOTRE MOTEUR SONT PROTÉGÉES AVEC LE LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT LONGUE DURÉE DELO®, TOUT EST COOL. Arizona au tournant du siècle. « Je prévois aussi aménager un salon et une chambre dans la partie avant de la semi-remorque lors de séjours prolongés du retraité que je deviendrai un jour, mais tout en maintenant l’espace disponible pour le déplacement éventuel de deux autos. » La semi-remorque United ExpressLine 2001 de 50 pieds qu’il traine derrière son Freightliner, a été acheté il y a cinq ans maintenant et servira à transporter deux véhicules dont une ferrari achetée, elle, en Enfin, M. Laforest a l’intention d’ajouter deux grands auvents sur la remorque ainsi qu’une rallonge escamotable électrique. Une fois complétées ces multiples et nombreuses transformations, M. Laforest devrait être fin prêt pour la retraite et les grands espaces. Il ne vous restera qu’à le saluer chaleureusement lorsque vous le croiserez dans un festival au Québec, au Canada, aux États-Unis et probablement ailleurs sur le continent des Amériques ! La longueur totale du « Toter Home » est de 23 mètres (74 pieds et des poussières) Une ferrari ! Vous comprendrez pourquoi M. Laforest ne veut pas s’en séparer, surtout lors de son passage au musée Gilles-Villeneuve à Berthierville. Parce que cette histoire est aussi celle d’un gars de « char » incapable de se séparer trop longtemps de ses jouets préférés. Et être capable d’en trainer un ou deux lorsque le grand départ de la retraite itinérante sera donné, voilà l’autre rêve de Claude Laforest. le quiz Parfois, tout ce dont vous avez besoin d’entendre c’est : tout est cool. Grâce aux liquides de refroidissement longue durée Delo®, tout n’est pas seulement cool, mais vous bénéficiez aussi du leadership en matière de technologie, de la protection et de la confiance dont vous avez besoin pour vous concentrer sur votre entreprise. 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Une personne en fauteuil roulant s’engage dans une zone réservée aux piétons (à bandes jaunes). Que faitesvous face à cette situation ? A. Vous assurer que vous avez été vu et vous continuer B. Vous immobiliser votre véhicule en attendant que le piéton ait traversé la chaussée C. Vous klaxonnez afin que le piéton dégage la voie Ce panneau indique : A. Préparez-vous à arrêter, une zone réservée aux camions réfrigérés B. Préparez-vous à arrêter, vous arrivez à proximité d’un passage pour camions hors normes C. Préparez-vous à arrêter, les signaux indiquent le passage pour camions transportant des matières dangereuses Lorsque la vitesse d’un véhicule augmente, le champ visuel utile à la conduite : A. Rétrécit Un produit de la compagnie Un produit de la compagnie © 2010 Lubrifiants Chevron Canada Inc. Tous droits réservés. Toutes les marques de commerce sont la propriété de Chevron Intellectual Property LLC. B. S’élargit C. Demeure le même Réponses à la page 54 Les produits Chevron sont offerts aux emplacements suivants : CHEVRON CANADA LIMITED HUSKY ENERGY CORPORATION UNITED FARMERS OF ALBERTA CHRIS PAGE & ASSOCIATES RED-L DISTRIBUTORS LIMITED 1500-1050, Pender St. West. Vancouver (C.-B.) V6E 3T4 Tél : (604) 668-5735 707, 8th Ave. S.W. Calgary (AB) T2P 1H5 Tél : (403) 298-6709 4838, Richard Road SW, Bureau 700 Calgary (AB) T3E 6L1 Tél : (403) 570-4306 14435, 124 Ave. Edmonton (AB) T5L 3B2 Tél : (780) 451-4373 9727, 47 Ave. Edmonton (AB) T6E 5M7 Tél : (780) 437-2630 OAK POINT OIL DISTRIBUTORS THE UNITED SUPPLY GROUP OF COMPANIES TRANSIT LUBRICANTS LIMITED R. P. OIL LIMITED LUBRIFIANTS SAINT-LAURENT 5, Hill St. Kitchener (ON) N2G 3X4 Tél : (519) 579-5330 1111, Burns St. East Unité 3 Whitby (ON) L1N 6A6 Tél : (905) 666-2313 2310, rue de la Province Longueuil (QC) J4G 1G1 Tél : (450) 679-8866 33, A Oakpoint Hwy. Winnipeg (MB) R2R 0T8 Tél : (204) 694-9100 14 | L’Écho du transport | Décembre 2010 DELO® EN TOUTE CONFIANCE www.lechodutransport.com 2031, Riverside Dr. Timmins (ON) P4R 0A3 Tél : (705) 360-4355 www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 15 Actualité Les grands pick-up, lequel choisir ? Peu importe comment on retourne la situation et cela, malgré le prix très variable des carburants, ce sont encore les camionnettes qui se vendent le plus en Amérique du Nord. Et parmi celles-ci, ce sont encore une fois les pick-up qui tiennent le haut du pavé. Dans l’industrie du transport, les pick-up jouent en rôle secondaire important, surtout pour l’entretien des véhicules, de l’équipement et des lieux. Mais il y a des entrepreneurs qui comptent sur des pick-up pour gagner leur vie. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas de ces pick-up plus légers aux finitions parfois trop luxueuses. Non, ces entrepreneurs regarderont surtout du côté des pick-up les plus robustes, ces camionnettes de Classe 3 qui deviennent encore plus puissantes et plus robustes que jamais. Coïncidence, les trois grands constructeurs de camionnettes de Classe 3 en Amérique du Nord nous proposent chacun de nouveaux véhicules. Le choix est grand et les possibilités nombreuses. Mais comment débrouiller tout cela ? 2500 et Ram 2500. En ce qui a trait aux « 1 tonne », il est plutôt question des F-350, Silverado / Sierra HD 3500 et Ram HD 3500. C’est sur ceux-ci que nous allons nous concentrer puisqu’ils correspondent plus aux besoins de notre créneau… F ord, G.M., Chrysler ? En général, les amateurs de camionnettes que nous avons interrogés sont unanimes. Si ce n’était qu’une question de style, le Ram gagnerait haut la main et ce, même dans sa version Heavy Duty 3500 dont la caisse a des ailes tout en métal (les concurrents En effet, les trois grands constructeurs américains ont redessiné, voire même complètement refait, leurs grands pick-up depuis les derniers mois. C’est Chrysler qui a lancé le bal en nous proposant le premier une version redessinée de ses pick-up Ram 3500 Heavy Duty (le nom Dodge y devient plus discret) mais dont la mécanique est plus ou moins reconduite. Dans le cas de Ford, on a plutôt procédé à un redesign de l’avant des F Super Duty mais aussi au lancement d’un nouvel ensemble mécanique incluant un moteur à essence et un moteur diesel refaits et d’une nouvelle boîte de vitesse automatique. Dans le cas de GM, la ligne des Chevrolet Silverado et GMC Sierra est presque reconduite mais le châssis est complètement refait et la mécanique complètement révisée. Question « look », ça demeure une question de goût. En fait, dès le départ, il y a un énorme obstacle à surmonter, l’allégeance à la marque. Car, en général, les mordus de Dodge ne voient que le Ram, ceux de Chevrolet ne voient que cette marque alors que ceux de Ford ne jurent que par leur marque. Le modèle le plus intriguant, c’est le GMC. Presque pareil au Chevrolet, il connaît plus de popularité que son jumeau au Canada, ne serait-ce que par sa calandre plus agressive. Curieusement, des amateurs de Chevrolet que nous avons rencontrés nous ont fait part de leur déception de l’avant du Chevrolet, un sujet qui est revenu en force lorsque GM nous a présenté son nouveau Silverado Heavy Duty au Salon de Chicago en février dernier. trois marques demandent 9 995 $ à 10 000 $ pour l’option du moteur diesel, aussi bon soit-il. Voilà une dépense importante qui doit être justifiée par un usage encourageant cette dépense. Chez nos amis américains, c’est encore plus difficile à expliquer vu le prix élevé du carburant diesel. ont des ailes arrière en fibre de verre) bien stylisées. Si le Ford ne gagne pas de ce côté, il l’emporte certes avec les intérieurs spectaculaires de ses versions King Ranch et HarleyDavidson. GM nous propose une version Denali intéressante de ses GMC HD mais le style n’y est pas aussi élaboré. Évidemment, chaque camion est disponible avec des cabines plus courtes, plus longues ou encore plus longues (Ram surpasse tout ce beau monde avec son MegaCab), avec des caisses plus courtes ou plus longues. Mais dans une telle circonstance, c’est plutôt le besoin de l’acheteur qui compte et ce facteur n’a d’importance qu’aux yeux de celui-ci. E ssence ou diesel ? Le problème, c’est que les moteurs à essence ne sont pas disponibles dans tous les modèles. Par exemple, Ram ne propose plus son V8 HEMI dans ses 3500 Heavy Duty (sauf dans une version plus « civile » avec la cabine Mega Cab avec caisse courte et roues arrière simples). Mais Ford offre toujours son nouveau V8 de 6,2 litres dans certains de ses F-350. Il remplace le V10 de 6,8 litres du passé. Chez GM, on propose toujours le V8 de 6,0 litres à essence dans les 3500. Certains acheteurs préféreront ces moteurs à essence car ils ne couvriront que de courtes distances à chaque jour de travail ne justifiant pas les 10 000 $ supplémentaires à l’achat d’un diesel. 16 | L’Écho du transport | Décembre 2010 En ce qui a trait justement aux diesels, la lutte est on ne peut plus chaude. Chez Chrysler, on propose toujours le vénérable six cylindres en ligne Cummins dans les grand Ram. Ce moteur possède une réputation inébranlable mais il ne fait « que » 350 chevaux et 650 livres pied de couple ce qui est moindre que ce que la concurrence offre. Ce moteur est puissant, mais il est bruyant. Mais il est livrable avec une boîte automatique à six rapports. Par contre, le système de freinage par les échappements est remarquable. GM est arrivé en février avec l’annonce d’une puissance de 397 chevaux et 765 lb-pi de couple pour son Duramax de 6,6 litres révisé. C’était, à l’époque, le moteur diesel le plus puissant des grands pick-up. Un de ses grands avantages ? La boîte automa- 10 Mais, malgré la grande influence du design sur le choix d’un acheteur, pour plusieurs, c’est la capacité de travail de chaque camion qui compte. Au départ, doit-on choisir entre un moteur à essence ou un moteur diesel ? Déjà, un énorme problème se pose. Celui du prix d’un diesel. En effet, voilà une option assez coûteuse. Si l’on ignore la possibilité légèrement moins coûteuse d’un Ram avec le Cummins diesel et une boîte manuelle (cette combinaison est unique à Ram sur ce marché et, avouons-le, presque pas demandée), les 0% éle ctr iq ue La solution de confort de cabine sans compromis • Climatisation intérieure de 70-72ºF pour une durée de 10-15 heures • Aucune maintenance à effectuer • 4 batteries AGM rechargeables • Thermostat numérique précis de Panasonic • Logiciel intelligent qui contrôle, continuellement la température de la cabine du conducteur • Fonction d’aide au démarrage • Option d’alimentation 110 volts • 8 000 BTU/heure • Aucune consommation de carburant U ne question de « look »… On pourrait juger des grandes camionnettes selon leur classification de ¾ de tonne ou d’une tonne. Les ¾ de tonne sont les Ford F-250, Chevrolet Silverado / GMC Sierra Le GMC est plus populaire que le Chevrolet au Canada mais les deux camionnettes partagent la même mécanique à la fois moderne et robuste. Le Ram est reconnu pour sa robustesse mais surtout pour son très fiable moteur Cummins. www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com • Aucune mise à niveau de l’alternateur Pointe Claire // 514-695-8410 Québec // 418-651-2911 Candiac // 450-638-6863 Val-d’Or // 819-825-0993 Mississauga // 905-795-0050 Ottawa // 613-736-1146 Frédéricton // 506-451-1929 Thunder Bay // 807-577-7561 Montrose // 902-853-2442 Mount Pearl // 709-747-0176 Darmouth // 902-468-7938 Décembre 2010 | L’Écho du transport | 17 Actualité plancher de la caisse et la boule se détache présentant un plancher plat sans interférence si l’on veut utiliser la caisse du F-350. Ford propose deux versions robustes de ses grands pick-up, le F350 et l’unique F-450, tous deux disponibles avec le nouveau V8 turbodiesel Power Stroke maintenant de Ford. tique Allison 1000 à six rapports. Enfin, Ford se présente maintenant avec un tout nouveau V8 turbodiesel de 6,7 litres (de sa propre fabrication) dont les échappements sont SUR le moteur ce qui facilite l’entretien du véhicule (mécaniquement, le nouveau moteur Ford Diesel a une admission SOUS les culasses et des échappements AU DESSUS des culasses). Et ce n’est que tout dernièrement que Ford en a annoncé les chiffres les plus récents, 400 chevaux et 800 lb-pi de couple. Notons la nouvelle boîte de vitesses Torqshift à six rapports. Évidemment, cela fait du Ford le camion le plus puissant mais la fiabilité du moteur n’est pas encore prouvée. Incidemment, tous sont disponibles avec la motricité aux quatre roues sur commande. L a capacité de remorquage Les grands pick-up américains sont pratiquement uniques au monde. Toutefois, ce qui est le plus recherché dans ces véhicules, ce sont leurs capacités de charge et de remorquage. Notons ici que cette dernière peut varier s’il s’agit d’une remorque avec attache, une remorque avec sellette ou avec col de cygne. Dans ce dernier cas, soulignons l’effort de Ford qui a créé, pour les cols de cygne (goose neck) un système spécial avec une boule ajustable à la caisse de la camionnette. Le réceptacle a été installé sous le Le problème avec les capacités de remorquage, c’est que chaque constructeur annonce une capacité de remorquage selon ses propres données ce que la SAE (Society of American Engineers) pense pouvoir corriger bientôt (voir l’encart). L’équipement choisi en est l’élément le plus important. En effet, selon que l’on choisisse la propulsion, la motricité aux quatre roues sur demande, la finition ou le choix des cabines ou de la caisse, la capacité de remorquage peut varier. Par exemple, Chrysler affiche une capacité maximale de remorquage (avec sellette) de 17 600 pour son Ram 3500 (il peut accepter 5 130 livres dans sa caisse) ce qui pourrait paraître plus faible que les 21 700 livres de remorquage disponibles chez GM (Silverado et Sierra dont la capacité de charge dans la caisse est de 6 635 livres). Chez Ford, cette capacité de remorquage est semblable à celle de GM avec 21 600 livres (avec sellette) pour la F-350 (et 6 250 livres de charge dans la caisse) mais Ford propose une camionnette encore plus robuste que les deux autres constructeurs n’offrent pas, la Super Duty F-450 (la portion avant du châssis est du F-450 commercial et l’arrière du F-350 pour en faire un pick-up) dont la capacité de remorquage fait 24 400 livres (attention, cependant, cette donnée peut exiger un CDL ou Commercial Driver’s Licence dans certains états américains). Incidemment, il faut voir avec les concessionnaires en ce qui a trait aux rapports de ponts, ce qui pourrait changer la donne. Le choix est plutôt limité sur le Ram, intéressant sur les GM et plus complet sur le Ford. C’est à considérer ! Tous ces chiffres peuvent sembler concurrentiels mais ce qui ressort le plus, c’est cette allégeance à la marque qui influence plus les acheteurs que la puissance. Notons que ni Toyota ni Nissan n’ont de véhicules de ces catégories à offrir… pour le moment. Reste à voir ce que l’avenir nous réserve. En attendant, si nous n’avions absolument aucune allégeance aux marques, le grand pick-up idéal aurait la carrosserie du Ram, le châssis des GM et l’intérieur des Ford. Quant à la motorisation, le moteur Cummins du Ram est plutôt respecté mais le nouveau Ford semble des plus puissants (ce que nous avons pu vérifier plus qu’une fois au cours des derniers mois). La boîte de vitesses ? Décidemment l’Allison automatique de GM. Malheureusement, une telle combinaison de rêve n’est pas possible ! D e nouveaux standards de remorquage Le problème lorsqu’on veut comparer les capacités de remorquage entre les différentes grandes camionnettes, nous devons nous fier à ce que les constructeurs annoncent. C’est bien beau tout cela, mais il n’y a pas de véritables constantes dans ce domaine. C’est pourquoi la SAE (Society of Automotive Engineers) est à finaliser, au moment d’écrire ces lignes, un document, le J2807, devant standardiser les données de performance pour déterminer la capacité de remorquage d’un véhicule. En ce qui a trait aux camionnettes d’un PTAC (Poids Total Avec Charge) de 8500 livres ou moins, le véhicule de remorquage devra inclure deux occupants et le poids de l’ensemble de remorquage. Ce qui est plus important, c’est que les données devront aussi inclure les ensembles optionnels qui représentent 33 % de ventes. Cela élimine les tests de camionnettes de base sans équipement). Cet élément ne figure pas dans l’évaluation des camionnettes d’une capacité de 8500 livres et plus. Cependant, la SAE ajoute une centaine de livres au calcul en plus des deux occupants et du poids de l’ensemble de remorquage. Mais ce n’est pas tout! Le J2807 inclut aussi le résistance structurelle de la camionnette, les capacités d’accélération jusqu’à 96 km / h (en 30 secondes ou moins avec roues arrière sjmple ou 35 secondes ou moins avec roues arrière double si le véhicule et chargé à moins de 13 000 livres ou 40 secondes ou moins s’il l’est de plus de 13 000 livres). Puis, il y a les lancées en pente de 12 degrés, le sous virage, le roulis de la remorque, les distances de freinage avec la remorque et même la capacité de rétention du frein de stationnement et plus…tout cela pour être certifié par la SAE! Évidemment, ces nouveaux éléments ne concernent que les camionnettes à venir, aucune prévision n’ayant été faite pour les modèles déjà sur le marché. Mais les constructeurs se plieront-ils vraiment à ces exigences qui, soulignons-le, sont volontaires ? n (photos d’Éric Descarries) Le mur où on entrepose les barils d’huile usagée. 18 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 19 DU MOIS Transport Watson : une entreprise hors normes Métro de Toronto (voir photo en début de reportage) », mentionne M. Dupuis. Des remorques conçues sur mesure Ses derniers Freightliner à cabine allongée en voie de disparition Si quelqu’un aperçoit un chargement hors normes placé sur une remorque de Transport Watson tirée par un tracteur à cabine allongée de marque Freightliner, qu’il immortalise le tout en photographie. Une telle scène ne se reproduira plus d’ici quelques années, Freightliner ayant cessé la production de ce type de tracteurs qui constituaient jadis la totalité de la flotte de Transport Watson. La compagnie de Saint-Mathieu-de-Beloeil, fondée en 1984 et devenue aujourd’hui une division de Transforce, verra ses derniers modèles Freightliner à cabine allongée disparaître d’ici quelques années. Portrait d’une entreprise hors normes. Martin Dupuis, directeur général de Transport Watson. des nouveaux moteurs et la mise en place de normes antipollution, Freightliner a cessé la production de ce modèle voilà quelques années. On garde donc les derniers Freighliner qu’il nous reste et on les remplacera ensuite par des Kenworth », précise-t-il. Peu de bâtiments transportés Contrairement à ce plusieurs seraient portés à croire, Transport Watson transporte peu de bâtiments. En 1984, André Dupuis et ses fils Yves et Martin fondent la compagnie Transport Dimensionnel en rachetant à l’époque un ancien transporteur en faillite. « Notre compagnie a démarré voilà 26 ans, mais c’est en 1986 que Transport Dimensionnel a racheté Transport Watson. En 1987, on a commencé à transporter des produits ferroviaires et aéronautiques. Par la suite, nous nous sommes diversifiés dans le transport de toutes sortes d’équipements lourds. Au fil des ans, mon père a pris sa retraite et, plus tard, mon frère Yves en a fait autant » explique Martin Dupuis, aujourd’hui directeur général de Transport Watson depuis son acquisition par Transforce en mai 2009, l’année même de son 25e anniversaire. Transport Watson a pignon à Saint-Mathieu-de-Beloeil dans des bâtiments totalisant 9000 pieds carrés et sur un terrain de 100 000 pieds carrés. Sur la photo, on aperçoit le siège social (à droite) et l’entrepôt. L’entreprise a pignon sur la rue Carpentier à Saint-Mathieu-de-Beloeil depuis près de 20 ans dans des bâtiments de 9000 pieds carrés et sur un terrain en totalisant 100 000. À ses débuts, elle possédait 10 tracteurs et 30 remorques et couvrait surtout le marché canadien. Aujourd’hui, elle opère aujourd’hui une flotte de 28 tracteurs et d’environ 130 remorques et groupes d’essieux autovireurs. Transport Watson compte environ 50 employés dont 27 camionneurs, dix conducteurs de véhicules d’escortes, cinq mécaniciens et huit employés de bureau. Environ 75 % des opérations de Transport Watson se font aux États-Unis. « Dans le passé, on fonctionnait avec une seule marque de tracteurs, soit Freightliner. Le modèle de tracteur avec cabine allongée faisait en sorte qu’on gagnait cinq pieds de longueur parce que le moteur se trouve sous la cabine plutôt qu’à l’avant. Freightliner était le seul fabricant à produire un tracteur à cabine allongée. Cependant, avec l’arrivée 20 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com « Il n’y a presque pas de demande pour ça. Par contre, on transporte souvent des châssis de pelles mécaniques, des citernes en hauteur pour des raffineries, des composantes aéronautiques et des stabilisateurs de vols. On a récemment transporté des wagons pour le Transport Watson conçoit et fait fabriquer des remorques sur mesure, lesquelles sont à la fois d’une longueur de 53 pieds et extensibles jusqu’à 80 pieds. Différents types de remorques sont utilisées : semi-remorque à plateau surbaissé de deux, trois ou quatre essieux, semi-remorque à plateau surbaissé, extensible à deux et trois essieux, fardier détachable de trois et quatre essieux, fardier détachable à deux et trois essieux, remorque à double plateau surbaissé extensible à deux et trois essieux, semi-remorque à plateau extensible à deux et trois essieux, semi-remorque à plateau de deux essieux, diabolo tracté à un et deux essieux, groupe d’essieux autovireur. « Je conçois le design des remorques selon les spécification de nos clients sur le type de produit à faire transporter. Les années d’expérience font en sorte que je connais bien mes remorques. Je peux les faire adapter », ajoute Martin Dupuis. Manac, Temisco et J. C. Trailers font partie des marques de remorques qu’achète et que fait produire sur mesure Transport Watson. « On n’a droit à aucune marge d’erreur lorsqu’on conçoit et qu’on fait fabriquer une remorque. Il faut tester la remorque avec la charge qu’elle va transporter avant de la mettre sur la route. Un seul centimètre manquant ou de trop sur une remorque peut entraîner des retards et nous obliger à refaire nos devoirs », ajoute-t-il. Martin Dupuis raconte que la compagnie ADF, de Terrebonne, a récemment fait transporter une poutre pour les nouvelles tours jumelles du World Trade Center en construction à New York. « Il a fallu deux mois de travail et des études de routes pour préparer le déplacement de la poutre en question. La poutre comme telle pèse 182 000 livres et notre équipement en totalise 70 000 livres. En fait, chaque projet auquel on prend part représente un défi supplémentaire intéressant car on participe au processus créatif. La conception de notre équipement et celle de la pièce que doit faire transporter un manufacturier vont de paire. Le manufacturier et nous devons demeurer en constante communication. En cours de conception d’une pièce, il peut arriver que nous demandions au manufacturier d’apporter des modifications à sa pièce pour éviter des mauvaises surprises une fois la pièce chargée sur la remorque », soutient-il. Selon M. Dupuis, la logistique pour le transport d’une telle pièce est imposante. Le camion roule à 70 km/h et Transport Watson prévoit une semaine de route allerretour pour le transport de la poutre. « On doit entre autres s’arrêter dans l’État de New York pour une inspection mécanique obligatoire et il faut s’assurer d’arriver de nuit dans le centre-ville de New-York », conclut M. Dupuis. Un tracteur Freightliner 2006 à cabine allongée (au centre) est entouré d’un Kenworth 2009 et d’un Freightliner 2007. www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 21 Transport extrême Du Québec au BC Place... et au World Trade Center En complètes rénovations depuis la fin des Jeux olympiques de Vancouver, le principal stade de sport de cette ville dont la capacité est de 60 000 sièges se nomme le BC Place et utilise de l’acier québécois pour la structure du toit qui supportera une toile de tissus rétractable. Et l’empreinte québécoise ne s’arrête pas là, loin s’en faut... La configuration 9 essieux vue de la cour arrière d’ADF et de Ro-lou Transport. En effet, si les 36 poutres d’acier qui serviront de structure au toit du BC Place sont assemblées chez Métacor, à Terrebonne, le transporteur pour la portion routière est Ro-Lou transport, également de Terrebonne, alors que la semi-remorque servant au transport routier a été manufacturée par Temisko, en Abitibi. 280 000 lbs (127 005 kg) et 314 000 lbs (142 428 kg) jusqu’à la gare de triage à 29 kilomètres de là (pour le transport en train jusqu’à Vancouver), Ro Lou transport a été contraint de se faire bâtir une semi-remorque 15 essieux par Temisko dont la réputation d’excellence a depuis longtemps débordé les frontières du Québec. Pour transporter efficacement chacune des pièces dont le poids varie entre D’une longueur totale de 45 mètres (147.64 pieds), le convoi - semi-remorque 22 | L’Écho du transport | Décembre 2010 15 essieux et tracteur - doit ici déplacer des pièces d’une longueur de plus ou moins 22 mètres (72.17 pieds), 3,26 mètres (10.69 pieds) de largeur et 2.1 mètres (6.89 pieds) de hauteur. Cette semi-remorque possède une capacité portante maximale permise de 350 000 lbs (158 757 kg) avec des tridem pouvant supporter chacun un total 34 000 kg (74 957 lbs). www.lechodutransport.com Au moment de visiter les installations de Ro-lou à Terrebonne (le 16 novembre dernier), le propriétaire de ce spécialiste en transport hors norme, Robert Trépanier, nous disait qu’il ne restait qu’une douzaine de pièces à expédier aux autorités de Vancouver. « Avec quelque 29 kilomètres à parcourir sur route avec une poutre d’acier sur le dos, cette immense semi-remorque doit www.lechodutransport.com être capable, au besoin, de tourner dans des endroits exigus. Il a donc été convenu d’installer, dans chacune des boîtes grises métalliques sous la plateforme, une commande électronique et un moteur afin de permettre, au besoin, de manoeuvrer serré sur des rues inadaptées à nos contingences particulières en actionnant un tridem désigné, et ce indépendamment du chauffeur. » Un autre aspect technique absolument incontournable est l’agencement stratégique de tables hydrauliques sur lesquelles on dépose chque pièce. « Lors de son installation en usine, nous devons évidemment respecter les normes de charges pour le transport quant au poids et à sa distribution sur la semi-remorque. » Et afin de s’assurer qu’elle est en parfaite symétrie avec les lois de la physique et de la gravité, Temisko a installé Décembre 2010 | L’Écho du transport | 23 PRÊT À REBÂTIR No Transport extrême une balance qui permet de déposer la pièce en équilibre parfait avec l’agencement requis. Toujours pour équilibrer le poids de la charge, des suspensions à air indépendantes ont été installées sur chacun des tridem avec des contrôles qui peuvent au besoin ajuster la pression. « L ’avantage de cette semi-remorque, nous précise M. Trépanier, est de pouvoir la configurer en fonction des contrats, charges et formes des pièces à transporter. En fonction de nos besoins variables en transport hors normes, cette semi-remorque peut également faire 6 ou 9 essieux. » Lors du notre passage à Terrebonne, la semiremorque Temisko était en attente avec une configuration 9 essieux - à 42 000 lbs (19 051 kg) allège - montée sur un Peterbilt 1993 avec un moteur Caterpillar 425 HP. u a e uv 3 1 C , 2 1 C et C15 Le moteur avec le contrôle permettant une articulation indépendante des roues arrière. lEs Réno KITs sonT maInTEnanT dIsPonIBlEs* Voyez les poutres s’élevant dans le ciel de Vancouver ? Elles ont été conçues, assemblées et transportées par d’ingénieux Québécois. La pression d’air des suspensions est vérifiée et contrôlée pour chacun des tridem en fonction de la distribution nécessaire du poids transporté. • Pièces 100 % originales Cat • Faciles à commander • Prix avantageux • Garantie 4 ans offerte (kilométrage illimité) Bronze arGent oR PlaTInE ContaCtez votre ConCessionnaire autorisé Cat Pour en savoir Plus! Pour les moteurs routiers Cat. Certaines conditions s’appliquent. Prix et disponibilité modifiables sans préavis. * CAM 15-10 Essieux coulissants (Landolls), flat bed, flat bed extensible, fardiers, jeep dolly et booster. 24 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 25 Transport extrême ...Et le World Trade Center Fardier 8 essieux servant au transport de pièces d’acier vers le World Trade Center, à New-York city my friend! nouveaux contrats! Challenger Motor Freight est présentement à la recherche de : • 40 équipes pour combler de nouvelles routes • Des postes sont aussi disponibles à l’interurbain et à taux horaire Lodwick Transport est présentement à la recherche : • Chauffeurs et équipes pour transport interurbain 40 nouvelles équipes Nous ne pouvions pas terminer cette visite sans vous parler d’un important contrat qui lie le manufacturier de charpentes métalliques complexes Au Dragon Forgé (ADF) et notre transporteur hors normes Ro-lou Transport. Alors que cette dernière occupe une partie de la cour et des locaux du manufacturier d’acier ADF, elle est responsable du transport de pièces d’acier vers New-York où la nouvelle version du World Trade Center est présentement en construction sur le site désormais historique de Ground Zero. Destinées sous le sol (au niveau des fondations) de ce gratte-ciel pour mégalomanes, ces pièces peuvent peser jusqu’à 100 tonnes chacune alors que le contrat total indique plus de 14 000 tonnes d’acier à transporter sous forme de lourdes structures dans les zones 1 et 3 du projet. Pour accomplir ce mandat, Ro-lou Transport utilise des fardiers 8 essieux - et bientôt 9 essieux afin d’augmenter la capacité de charge maximale permise pour trois tridem (34 000 kg chacun) - avec des planchers à dimensions et portances variables. En effet, au plancher de 25 pieds peuvent être ajoutées d’autres grandeurs telles un 10 pieds (qu’on voit sur la photo) et / ou un 15 pieds. « L’utilisation du fardier, nous dit encore M. Trépanier, nous permet de récupérer de la hauteur si la configuration d’une pièce l’exige. » Et comme nous le mentionnions en décembre dernier lors d’un reportage sur le transport des éoliennes, les obstacles de hauteur et de poids obligent souvent les transporteurs à faire des détours afin de livrer ces pièces surdimensionnées. Joyeuses fêtes à votre famille de la nôtre. On vous souhaite – ainsi qu’à votre famille – des vacances en toute sécurité! Téléphonez-nous maintenant et placez votre carrière sur la route qui vous convient : T 1 800 334 5142 F 1 888 876 0870 E [email protected] W www.challenger.com Pour d’autres occasions : We go the distance. Dans ce contexte, l’utilisation d’un fardier permet souvent de dégager des hauteurs (viaducs, ponts, fils électriques, etc.) qui autrement devraient être contournées par des routes alternatives, plus longues et plus coûteuses. Le Québec prend donc le monde d’assaut avec ingéniosité et débrouillardise. Ce qui veut dire, au final, qu’il y a un petit quelque chose de nous à Vancouver et à New-York... Site Internet du Groupe ADF où il est possible de trouver les détails - et des photos - du projet au World Trade Center : http: / / www.adfgroup.com / projets / transports / transports.html n 26 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 27 Les lubrifiants sous surveillance Bien gérer ses fluides... toute l’année durant ! Trop souvent négligée dans l’industrie du transport, la gestion des fluides demeure pourtant centrale pour quiconque veut maximiser le rendement et la longévité du (des) moteur (s) et des lubrifiants de son (ses) camion (s). Parce qu’il est un truisme de dire qu’un camion reste un investissement majeur et incontournable, il est donc fondamental pour son propriétaire de contribuer à en allonger la vie par une gestion serrée et continue des composants... lubrifiants inclus. Question d’argent, mais aussi d’environnement ! Le portrait général Le lubrifiant moteur, aussi nommé huile moteur, possède essentiellement cinq fonctions majeures dans l’univers de la mécanique : lubrifier les pièces en mouvement; refroidir le moteur en répartissant sa chaleur; améliorer l’étanchéité entre les pistons et les cylindres (lors de la compression) et limiter les cognements; nettoyer les circuits lubrifiants; protéger contre la corrosion interne du moteur. En effet, les filtres à huile by-pass sont ceux qui permettent de retenir les contaminants - on pense ici à la suie, aux particules métalliques, aux poussières, aux acides et à l’eau, etc. - dont le diamètre est supérieur à 1 micron. Additionnées de plusieurs produits aidant à la viscosité des composants du bloc moteur, l’huile peut alors jouer son rôle anti-souffre, anti-usure, dispersant, etc. Mais pour lui permettre de maximiser le rendement de ses qualités intrinsèques, il convient de contrôler les particules qui la contaminent cette huile et dont la présence en trop grande quantité risque d’altérer - détériorer - prématurément lesdits composants. Mais pour s’assurer que l’huile contaminée n’altère pas le moteur en y transportant - sans entretien - toutes ces particules accumulées durant sa vie utile, il convient de procéder à une gestion cadencée et ordonnée des changements de filtres, de l’analyse des échantillons dans un environnement contrôlé et d’une protection étanche des fioles d’échantillonnage contre les contaminants externes (eau, poussières, etc.) lors de leurs manipulations par les mécaniciens et autres techniciens mandatés. Ce que fait SOM1. « Les particules qui causent le plus de dommages au moteur ont une grosseur variant entre 1 et 20 microns », nous dit le docteur en physique José Lopez. Spécialiste en fluides depuis plus d’une dizaine d’années, M. Lopez ajoute que « la combustion du moteur contamine l’huile et tend à l’user prématurément si ces particules ne sont pas retenues en permanence par un filtre de qualité by-pass. » « En enlevant les particules de contaminants à un taux qui est au moins équivalent au niveau auquel elles sont générées par le fonctionnement du moteur, le filtre en profondeur by-pass qu’on trouve dans la cartouche SOM1 d’Oléum Technologies et qui doit être changé à chaque 12 500 km parcourus par le camion, on s’assure de ne pas augmenter le niveau de contaminants présents dans l’huile moteur, » ajoute M. Lopez. 28 | L’Écho du transport | Décembre 2010 SOM1, une cartouche avec filtre by-pass, puce électronique et fiole d’échantillonnage intégrée dont la qualité première est d’offrir un mode de gestion de l’huile aux 12 500 km avec historique, date de péremption précise, changement de filtre et analyse par une échantillonnage représentatif de l’état réel de l’huile. « Parce que la couleur de l’huile n’est pas un bon indicateur de sa qualité réelle, l’huile doit donc être périodiquement analysée afin de vérifier si la viscosité (qui peut être définie comme la résistance à l’écoulement uniforme et sans turbulence dans la masse d’une matière) est toujours correcte, que le niveau de particules contaminantes, abrasives et l’acidité - favorisant ainsi une accélération de l’usure et la dégradation des pièces du moteur - sont à un niveau sécuritaire pour le moteur quant à son rendement et sa longévité, mais également pour vérifier l’état des molécules contenues dans l’huile, » précise M. Lopez lors d’une conversation avec L’Écho du transport. « En changeant la cartouche et le filtre by-pass à tous les 12 500 km, le propriétaire du camion s’assure de rouler avec une huile la plus propre possible, et ce le plus longtemps possible », précise l’ingénieur Michel LePitre, également d’Oléum Technologies. Récupérable et recyclable - sauf pour la cellulose qui filtre l’huile au quotidien - la cartouche est automatiquement envoyée au laboratoire d’Oléum Technologies à Sherbrooke pour fins d’analyse. ne gestion U « innoverte » de la maintenance « Les manufacturiers d’huiles et de moteurs, afin d’offrir des balises aux usagers, proposent un cadre assez précis quant à la durée de vie utile des huiles avant la vidange », nous dit encore M. Lopez d’Oléum Technologies, une firme de Sherbrooke, en Estrie, qui vient de mettre sur le marché le « Avec la fiole d’échantillonnage incorporée directement dans la cartouche, à l’abri des contaminants externes parce qu’intégrée en permanence à son circuit de lubrification, l’huile est alors totalement représentative de son état général lors de son analyse, ajoute M. Lopez, précisant que l’absence de contact avec l’environnement extérieur l’empêche d’être altérée davantage par des contaminants. » Nommée l’Oléomaintenance par MM. Lopez et LePitre, cette gestion fait une analyse précise de l’état de l’huile. À la réception de la cartouche, donc, l’équipe d’Oléum Technologies recueille l’identité du moteur à partir d’un circuit électronique, fait l’analyse de l’huile et stocke les données dans une base qui sert d’historique pour le client. Plus précisément, le SOM1 indique la date d’installation et de retrait de la cartouche et sa durée d’utilisation réelle (en heures). Disponible sur Internet, ces données d’analyse recueillies à chaque changement de cartouche (12 500 km) permettent de suivre l’évolution de l’huile et son état réel (qualité). Le service offre aussi en options d’enregistrer les données numériques qui caractérisent les conditions d’opération du moteur, tout cela dans une puce incluse dans la cartouche. Par exemple, la température maximale atteinte par l’huile dans le moteur, sa pression maximale, mais aussi la possibilité de savoir si on a ouvert ou non le réservoir d’huile et vérifier si le niveau d’huile a été vérifié ou pas. « Ce faisant, nous dit M. Lopez en terminant, il nous est possible de vérifie tout un ensemble d’informations utiles à la gestion et à l’interprétation des résultats d’analyse de l’huile. » La cartouche SOM1 www.lechodutransport.com Cette gestion périodique de l’huile et de ses propriétés aux 12 500 km - qu’on peut aisément comparer aux prises de sang permet de la changer au besoin et non de façon automatique. Ce qui veut dire, enfin, une longévité accrue pour l’huile, des vidanges à intervalle décalée et l’élimination du gaspillage d’huiles encore bonnes. n www.lechodutransport.com QUAND LES PIÈCES DE VOTRE MOTEUR SONT PROTÉGÉES AVEC LE LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT LONGUE DURÉE DELO®, TOUT EST COOL. Parfois, tout ce dont vous avez besoin d’entendre c’est : tout est cool. Grâce aux liquides de refroidissement longue durée Delo®, tout n’est pas seulement cool, mais vous bénéficiez aussi du leadership en matière de technologie, de la protection et de la confiance dont vous avez besoin pour vous concentrer sur votre entreprise. Le liquide de refroidissement longue durée Delo est formulé pour réduire les frais d’entretien et de stock en procurant une protection sans souci de 1,2 million de kilomètres sans besoin d’additifs supplémentaires. 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Lubrifiants Saint-Laurent 1-800-363-0590 Les huiles Delo 5W40 Synthèque et la Delo LE 10W30 sont disponibles pour assurer les démarrages par temps froid. Lubrifiants Saint-Laurent fabrique aussi du Lave Glace. L’antigel et le Lave-Glace sont disponibles en vrac dans certaines régions. Décembre 2010 | L’Écho du transport | 29 30 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 31 chronique nutrition Dt. P., Nutritionniste À Noël, fêtez le plaisir de manger ! Brrr… Vous grelottez en pensant aux grands froids de l’hiver ? Soyez optimiste ! Pour vous réchauffer, songez aux repas réconfortants du temps des fêtes. Même si ça n’arrive qu’une fois par année, de copieuses assiettes peuvent affecter votre niveau d’énergie lors de la saison froide. Pour en profiter sans le regretter, rappelez-vous ceci ! Hibernez-vous ? Pâtés, fromages, hors-d’œuvres, tarte aux pacanes : le gras est à l’honneur sur nos tables du temps des fêtes ! Mais nul besoin de faire vos réserves à l’arrivée de l’hiver. Aussi appelées « lipides », les matières grasses procurent beaucoup d’énergie (calories). Sans oublier qu’elles ralentissent la digestion et procurent une sensation de fatigue après les repas. Alors, à moins que vous vouliez dormir lors du « party » de Noël, optez pour des aliments moins riches en lipides, ou servez-vous des petites quantités ! Déversement de marchandises… Les lipides sont également accusés d’augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Mais ils ont aussi du bon : absorption de vitamines, protection des organes… Méfiez-vous surtout de certains types de gras, notamment les lipides trans. Ils se retrouvent dans les produits transformés du 32 | L’Écho du transport | Décembre 2010 commerce (biscuits, gâteaux), le shortening d’huile végétale (Crisco™) et les margarines dures (hydrogénées). Ces redoutables gras trans augmentent notamment la production de LDL, un mauvais type de cholestérol sanguin. Tout comme un camion débordant de marchandise « graisseuse », le LDL laisse tomber des lipides sur son passage afin de réduire sa charge. Et voilà que le gras s’accumule sur les parois de vos artères… Camion-collecteur Les lipides monoinsaturés et polyinsaturés (les « mono-poly »), c’est gagnant ! Qu’ils proviennent du poisson gras, de l’huile d’olive ou des noix, remercions ces lipides qui augmentent la production d’un bon type de cholestérol, le HDL. À l’inverse du LDL, le HDL fait monter à bord la marchandise « graisseuse » délaissée par le camion LDL. Des assiettes qui ont du poids Clairement, les plats de nos buffets de Noël sont gras (mais si savoureux) ! Sans pour autant fuir les tourtières et le creton, rappelez-vous que c’est un excès qui, à long terme, aura un impact. De la même façon, consommer trop d’huile d’olive et de noix pèse dans la balance : ces aliments demeurent riches en lipides, et contiennent donc beaucoup d’énergie (calories) ! Alors, parions qu’après les fêtes, vous aimeriez reprendre la route ou le travail de bureau le ventre léger ! Gardez ces quelques conseils en tête : n Préparez votre estomac Avant de vous rendre à une réception, mangez comme vous le feriez normalement. Un repas complet comprenant des protéines (viande, volaille, légumineuses), des légumes et un produit céréalier, voilà qui fera en sorte que vous vous assoirez à table moins affamé… n Déjouez les pièges du buffet Si vos papilles ont un goût d’aventure, essayez un peu de tout, mais en plus petite quantité ! Une cuillère de salade de macaroni, une petite portion de rôti… Puis faites place aux crudités pour une assiette colorée et un ventre juste assez comblé. Avant de vous servir une deuxième fois, sondez votre appétit. Vous préférerez peut-être vous garder un peu de place pour la bûche ? n Arrosez légèrement le tout Victime des durs lendemains ? Buvez modérément et alternez vos consommations avec un verre d’eau. n Faites le party ! Joignez l’utile à l’agréable : participez aux jeux organisés, chantez et dansez. En dépensant plus d’énergie, vous vous sentirez moins gonflé après les fêtes, garanti ! n www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 33 Zone écoresponsable LES BONNES NOUVELLES DE L’ÉCHO présentées par New-York veut assainir son air sont l’émission de 2,4 kg de CO2 dans l’atmosphère à l’heure, toujours par camion et par heure, et une usure du moteur qui peut se comparer à une distance parcourue en camion variant entre 30 km et 50 km. Les conférences du CTCQ Zone technologie présente O-Zone-Tech II Le Québec fait aussi sa part ! C’est la première réflexion que je me suis faite lors de la présentation d’une conférence sur la gestion du ralenti que proposait le Comité technique du camionnage du Québec (CTCQ) à laquelle L’Écho du transport assistait le 23 novembre dernier au Centre des congrès Renaissance, à Montréal. Cette dynamique organisation, toujours aux avant-postes des nouvelles tendances dans l’industrie du transport, offrait pour l’occasion une vitrine unique à une entreprise de Chambly, en Montérégie, qui venait présenter le module O-Zone-Tech II aux gestionnaires de flotte afin de leur permettre de mieux gérer la marche au ralenti, le carburant et les émissions de GES (gaz à effet de serre). Une belle initiative que Yvon Dupuis et François Otis, respectivement président et vice-président, développement des affaires de la compagnie Zone Technologies, ont vite saisi au vol afin de décliner les principales caractéristiques d’une bonne gestion du ralenti, notamment par l’intégration de leur module O-Zone-Tech II aux véhicules commerciaux ciblés. Pour cette compagnie fondée en 1997 comptant quelque 45 employés, la gestion du ralenti est à la fois un problème de pollution atmosphérique et de rentabilité. Par exemple, le gestionnaire de flotte sait-il exactement le nombre d’heures consacrées à la marche au ralenti ainsi que le nombre d’heures inutiles que chaque véhicule génère quotidiennement avec la marche au ralenti ? Les invités ont débuté leur conférence avec des chiffres qui indiquent la nature urgente du problème auquel font face les gestionnaires de flotte : 2 à 3 litres de carburant sont consommés, par camion et par heure, en marche au ralenti. Les conséquences directes et mesurables d’une telle réalité 34 | L’Écho du transport | Décembre 2010 Parce que le nombre de PPM (particules par million) de CO2 a plus que doublé depuis 1970 sur la surface de la Terre, il faut vite trouver des solutions écoresponsables afin d’en réduire la dérive. Plusieurs solutions alternatives à cette progression sont déjà disponibles ou en préparation, parmi lesquelles la marche au ralenti. Évidemment. C’est ici qu’entre en scène le O-ZoneTech II. Conçu pour tous les types de véhicules - à l’exception des véhicules à transmission manuelle, les hybrides et les multiplexés (quand tous les fils électriques tels clignotants sont regroupés en un seul fil numérique) -, ce module offre une gestion programmée et précise afin d’éteindre le moteur après un délai préalablement déterminé par le gestionnaire de flotte et son équipe. Ce système de contrôle peut également faire redémarrer le véhicule si le voltage de la batterie descend au-deçà d’un certain seuil acceptable, par exemple si un système auxiliaire doit fonctionner et utiliser l’énergie de la batterie. Aussi, le module O-Zone-Tech II permet d’accumuler des données telles le temps de fonctionnement du moteur, le temps de simulation d’arrêt du moteur, le temps d’arrêt du moteur par le module et le temps de ralenti total avec les conditions réelles. « Au prix unitaire variant entre 800 $ et 900 $, le module de Zone Technologies permet, disaient nos deux invités, de calculer que le retour sur investissement prend en moyenne 1 1/2 an à se faire, et ce en fonction des applications privilégiées et des contingences particulières liées à leurs activités. » À titre d’exemple, M. Dupuis cite le ministère des Transports du Québec (MTQ) et le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) qui ont, chacun, opté pour son module. Avec 12 véhicules testés, le MTQ a réussi à éliminer 3055 heures de ralenti inutile. De son côté, le SPVM a testé une vingtaine de véhicules avec un résultat spectaculaire : 21 666 heures disparues en ralenti inutile sur un cycle d’une année également. 30,61 tonnes de CO2 en moins qui sont rejetées dans l’atmosphère. Le Québec qui fait sa part pour l’environnement est ici une réalité peu dispendieuse en regard au rendement financier et écoresponsable éprouvé. Ça doit être cela qu’on nomme la gestion « innoverte ». Site corporatif de cette entreprise membre de l’AMETVS : www.zonetechnologie.com/accueil Isuzu en tournée « verte » Le manufacturier de camions japonais Isuzu, via sa division commerciale nordaméricaine, vient de terminer la présentation, lors d’une tournée étasunienne, son tout nouveau modèle de camion léger NPR Eco-Max à cabine avancée basse pour applications urbaines. Arborant fièrement son rôle de leader dans cette catégorie de camions pour le respect des normes EPA 2010 en matière de NOx, ISUZU a fait un tour des États-Unis entre le 7 septembre et le 17 novembre dernier 135 villes visitées - afin d’annoncer la bonne nouvelle: que le moteur Isuzu diesel 3 litres et quatre cylindres à 150 chevaux de puissance consomme jusqu’à 20 % moins de carburant que ses prédécesseurs de la série NPR. Également conforme à la norme HD-OBD du CARB (California Air Resources Board), le camion NPR Eco-Max est équipé d’une transmission automatique six vitesses Aisin avec la fonction PTO et d’un PNBV (GVWR) de 12 000 lbs. Enfin, ses applications favorites sont la livraison urbaine, le terrassement, la construction légère, le courrier ainsi que les tâches publiques. La grosse pomme, qui vise rien de moins qu’une réduction de 30 % de sa trace environnementale d’ici 2017, vient de poser un geste concret allant dans ce sens : 17 camions hybrides Kenworth T-370. « Sous l’impulsion du département des parcs de la plus grosse ville étasunienne, cet achat permet déjà, souligne Keith Kerman dont le mandat d’assistant commissaire aux travaux publics, est de trouver des solutions afin d’atteindre ces objectifs, de réduire la consommation de carburant de 40 % ». Utilisés avec des plateau-ridelles (rack body) ou des bennes basculantes, ces camions attirent l’attention de d’autres services de la ville, notamment le ramassage des déchets qui profiterait derechef d’un tel produit. Pourquoi ? Simplement parce que l’énergie cinétique récupérée dans des batteries à lithiumion par le déploiement des freins permet, à chaque coup d’accélérateur, d’utiliser l’électricité afin de mouvoir proprement le véhicule. Ses qualités, nombreuses, offrent un rendement écoresponsable à plusieurs types d’applications urbaines : la récupération, la livraison locale à multiples arrêts, le ramassage de déchets, l’entretien des parcs, etc. Enfin, la technologie à l’électricité diminue totalement le bruit causé par un moteur alimenté à l’énergie fossile. Et en situations urbaines, l’utilisation d’un véhicule silencieux (jusqu’à 45-50 km/hr) et propre offre à son propriétaire une image positive instantanée de la part des citadins. Frito-Lay goes electric Frito-Lay, la division croustilles du géant de la boisson gazeuse Pepsi-Cola, s’est laissée convaincre par Smith Electric Vehicles (SEV) afin d’équiper ses opérations livraison avec des camions entièrement électriques. Vous avez bien lu! Entièrement électriques, ces camions configurés avec un PNBV (GVW) variant entre 16,535, 23,148 et 26,455lbs ont une autonomie de 161km, sont équipés de batteries au lithium-ion, fer et phosphate et peuvent rouler à 80km/h. La charge payante (payload) de chaque camion est de 16,280lbs et les batteries prennent entre 6 et 8 heures pour se recharger. Un moteur à induction de 120kw complète le tableau technique de ce produit. Sommes-nous déjà rendus là ? http://www.smithelectric.com/ www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com AGD Verchères tout en bronze Les Prix PME Banque nationale sont remis annuellement à des entreprises qui se démarquent par une gestion saine de leurs finances. Octroyés depuis 17 ans, ces prix visent les meilleures PME québécoises qui font de la gestion des opérations, de leur stratégie d’entreprise, de leur marketing, de la qualité de vie en entreprise et de leur implication dans la collectivité une priorité. Cette année, le lauréat de bronze pour la Montérégie a été remis au transporteur AGD Verchères. Au grand plaisir du président-directeur général, Jacques Dulude, qui a déclaré: «Cette reconnaissance indique que nous allons dans la bonne direction. C’est donc ce que nous allons continuer de faire.» Félicitations aux gagnants! De gauche à droite: Dany Caron, services aux entreprises à la Banque nationale, le président-directeur général de AGD Verchères, Jacques Dulude, Maria Serignese des services aux entreprises de la Banque nationale et Louise Simard, services aux entreprises de la Montérégie/Centre du Québec pour la Banque nationale. L’objectif de Frito-Lay est d’acheter, d’ici la fin de 2011, 176 unités de ce camion afin d’économiser au-delà de 500 000 galons US (1 892 706 litres) de carburant annuellement. Et c’est la ville de New-York qui en bénéficiera la première avec cinq unités dès maintenant. En transposant le tout en argent sonnant et en GES, le MTQ a calculé une économie annuelle de 3 865 $ et 3,71 tonnes de CO2 en moins. Du côté des forces de l’ordre, on constate un gain de près de 32 000 $ et Combattre la morosité par l’action n Süd-Chemie recharge ses batteries au Québec Le manufacturier de batteries allemand Süd-Chemie compte investir 60 millions d’Euro (81$ millions cdn) dans les prochaines années à sa nouvelle usine de Candiac, au Québec. La nouvelle, annoncée à la fin de l’été dernier, vient confirmer l’engouement grandissant pour l’électricité dans l’industrie du transport au Québec et au Canada. L’investissement servira à la production de phosphate de fer lithié, un matériau très performant qui sert évidemment à stocker de l’énergie dans les batteries dont on se sert de plus en plus dans l’industrie véhiculaire. Le nom de la division québécoise de cette compagnie dont le siège social est à Munich, en Bavière, se nommera Phostech Lithium inc. et devrait fabriquer, lors de son ouverture en 2012, quelque 50 000 unités de batteries pour les véhicules électriques et plus de 500 000 unités pour les véhicules hybrides par année. n Décembre 2010 | L’Écho du transport | 35 DE L’INDUSTRIE Un nouveau DG pour Camo-Route A n n o n c é e l e 1 7 novembre dernier par le conseil d’administration du Comité sectoriel de main-d’oeuvre de l’industrie du transport routier du Québec (Camo-Route), la nomination de monsieur Mario Mario Sabourin Sabourin au poste de directeur général a été confirmée par voie de communiqué de presse. Cette nomination, rendue possible par le départ à la retraite de son prédécesseur Claude Chouinard, officialise son entrée en fonction qui date précisément du 15 novembre. Étant en pays de connaissance depuis 2003 alors qu’il faisait partie du CA de Camo-Route à titre de co-président syndical, M. Sabourin occupait également le poste de directeur général par intérim depuis le 4 octobre. Toute l’équipe de L’Écho du transport se joint à moi afin de lui souhaiter un mandat fructueux à la tête de cet organisme vital pour l’industrie du transport routier. www.camo-route.com Le CT 660 de Cat dévoilé en mars prochain Caterpillar, le manufacturier étasunien de camions affectés aux gros travaux, vient d’annoncer qu’un nouveau camion classe 8 à vocation spécialisée sera lancée lors de la foire internationale de Las Vegas nommée CONEXPO, laquelle se tiendra du 22 au 26 mars prochain. Destinée aux entrepreneurs en construction et présentée une fois par trois années seulement, cette foire permettra à Caterpillar de lancer le CT 660 dont on dit qu’il est le premier d’une ligne complète de camions à vocation spécialisée que la compagnie veut introduire dans le marché prochainement. Notons en terminant que le CT 660 sera vendu dans le réseau de distribution Cat en Amérique du Nord et devrait être en production quelques mois suivant son introduction à CONEXPO. Site corporatif de Caterpillar : www.cat.com Site corporatif de CONEXPO : http://www.conexpoconagg.com/ 36 | L’Écho du transport | Décembre 2010 Brigestone déménage Afin de réduire ses coûts d’opération, éliminer les doublons et maximiser le rendement de son service à la clientèle, la direction de Bridgestone Americas a décidé de relocaliser certaines de ses opérations de sa division Bridgestone Bandag Tire Solutions vers Nashville, Tennessee. Actuellement situés à Muscatine, Iowa, les départements suivants n’auront pas à faire leurs boîtes afin de déménager dans la capitale étasunienne du country : les services d’urgence sur la route; les ressources humaines, la gestion manufacturière, la gestion, le service, la recherche et le développement ainsi que l’ingénierie du pneu rechapé, la recherche, le développement et le support technique des technologies de l’information, la fabrication et la gestion des équipements. 225 personnes au total restent là où ils sont actuellement. Quant aux 32 personnes oeuvrant aux achats, marketing, finances, comptes payables, crédit, contentieux, au département sur les stratégies et les solutions d’affaires, au service à la clientèle, la sécurité et l’équipe des gestionnaires senior aux opérations sont, elles sont réaffectées à Nashville prochainement. Bon déménagement ! Les pneus intermédiaires Dayton discontinués Au premier janvier 2011, la division Bridgestone Bandag Tire Solutions (BBTS) du groupe Bridgestone Americas Tire Operations cessera la production et la vente des pneus radiaux pour camions et autobus de marque Dayton. Affectant le marché étasunien seulement, cette décision ne touchera pas les pneus pour camions légers et les autos de la marque. Cependant, il faut noter que les seuls à être touchés ici sont les détaillants et les flottes étasuniens qui opèrent dans le marché des pneus intermédiaires commerciaux. Le président de BBTS, Kurt Danielson, propose aux usagers touchés de se ravitailler chez Firestone pour avoir des produits de qualité comparable. flottes les plus sécuritaires aux États-Unis et au Canada. Nommés les Volvo Trucks Safety Award (Le Prix sécurité des Camions Volvo), ces prix s’adressent à la flotte la plus sécuritaire ayant parcouru moins de 20 millions de milles (un peu plus de 32 millions de kilomètres) ainsi qu’à celle ayant avalé plus de 20 millions de milles durant une année complète. Le taux de fréquence des accidents et les programmes de prévention sont les critères arrêtés pour choisir les gagnants. Le taux de fréquence des accidents, dit-on chez Volvo Trucks, compte pour la majorité des points accordés aux participants. Supporté par le manufacturier de pneus Michelin, ce concours, porté par Volvo, a récompensé la compagnie familiale MacKinnon Transport de Guelph, en Ontario, dans la catégorie de plus de 20 millions de milles. Assez étonnamment, cette compagnie n’a enregistré aucun accident après plus de 25 millions de milles parcourus par ses chauffeurs en 2009. Dans la catégorie de moins de 20 millions de milles parcourus en 2009, l’honneur a été attribué à un transporteur de nourritures du Mid-Ouest étasunien, Upper Lakes Foods. Cette autre entreprise familiale, opérant dans des États où l’hiver fait rage avec autant de force qu’au Canada - Dakota du Nord, Iowa, l’Illinois, Michigan, Minnesota, et Wisconsin - met l’accent sur la formation continue aux chauffeurs ainsi qu’à la prévention sécuritaire, autant pour ceux qui prennent la route que ceux qui travaillent dans les centres de distribution. Ceux et celles qui souhaiteraient participer éventuellement à ce concours - et connaitre ces règlements - peuvent joindre John Mies chez Volvo Trucks North America de la façon suivante : Téléphone au 336.393.4300 Courriel: [email protected] Volvo récompense les flottes les plus sécuritaires En Amérique du Nord Pour une seconde année consécutive, Volvo Trucks a cherché - et trouvé - les deux Ron Huibers et Time Fulton, de Volvo, entourent les propriétaires de Mackinnon Transport. www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 37 L’Écho sans frontières Bien arrimer les marchandises, un choix sensé ! Des marchandises mal arrimées, des chauffeurs à la conduite dangereuse ou insouciante, ça existe même en Europe ! Les conséquences directes de ces faiblesses quant à la formation, le contrôle et l’exécution de tâches qui devraient pourtant être réservées à des professionnels sont nombreuses : augmentation des primes d’assurance de dommages et pour la vie, pertes financières pour l’entreprise, accidents mortels plus élevés, etc. Afin de contribuer à réduire les effets néfastes de ce manque de formation, Volvo Trucks of Sweden a créé le Volvo Trucks Driver Development Program. Offert aux professionnels de la route clients de Volvo, ce programme vise à former les meilleurs routiers pour qu’ils deviennent des formateurs à leur tour dans leur compagnie. Outre les éléments de base dans la conduite et les manoeuvres d’un poids lourd, la formation Volvo intègre l’arrimage des équipements et marchandises « parce que le plus important facteur de sécurité dans ce type d’opération, dit l’expert suédois et instructeur Volvo Nils Andersson, est, outre l’équilibre du poids sur la semi-remorque, la friction entre les surfaces. » Au pays qui a inventé la ceinture de sécurité, une à deux personnes meurent et 50 à 60 autres sont grièvement blessées chaque 38 | L’Écho du transport | Décembre 2010 année parce que les marchandises renversent lors d’un virage, d’une manoeuvre brusque ou simplement par incompétence du chauffeur. un programme de sensibilisation auprès de ses jeunes cyclistes, piétons et autres utilisateurs de la route en bas âge. Ces statistiques proviennent de la Swedish Work Environment Authority, tout comme celle de Euro contrôle route (ECR), une association regroupant 14 pays européens versés dans le contrôle et l’inspection du transport routier qui note que 25 % des véhicules impliqués dans un accident sont le résultat d’un arrimage déficient de la part du chauffeur. Débuté en 2003, le programme de formation a permis à plus de 60 000 jeunes cyclistes Danois d’intégrer les rudiments de la sécurité autour des carrefours routiers. À l’aide d’exercices pratiques, le programme vise à sensibiliser les jeunes aux comportements raisonnés et réfléchis lorsqu’ils aperçoivent un camion qui s’apprête à tourner. « Initié en 2009 et prévu jusqu’en 2014, ce programme de formation a formé, à ce jour, plus de 15 000 chauffeurs provenant de 25 pays européens », précise la responsable chez Volvo du développement des chauffeurs, An Paepen. La Belgique et la République Tchèque, d’ailleurs, vivent des situations similaires dans ce secteur. Si, en Belgique, la formation est en retard, ce n’est pas par manque d’intérêt des chauffeurs, il en va autrement au pays tchèque. La pénurie de main-d’oeuvre et le manque d’expérience sont largement responsables des lacunes rencontrées sur la route par les experts de l’ECR. L’angle mort au Danemark Une priorité ! Au Danemark, 60 % des accidents ayant à la source un camion ont un lien direct avec l’angle mort du chauffeur lorsque celui-ci arrive pour tourner à un carrefour. Afin de réduire ce pourcentage le plus bas possible, le Danemark a introduit, en collaboration avec des entreprises spécialisées en camionnage, Lean&Green Outre les sessions de formation en classe qui montrent les dangers potentiels pour des petits bouts de choux de rencontrer un mastodonte, l’exercice pratique le plus probant est de les assoir derrière le volant (avec un chauffeur professionnel, bien entendu) lorsque ce dernier opère un virage. L’enfant constate lui-même, lors d’une manoeuvre contrôlée impliquant les autres enfants de sa classe, qu’il ne peut en apercevoir que la moitié dans son rétroviseur. « Placer des caméras et faire de la formation aux chauffeurs sont des mesures qui doivent s’accompagner, au quotidien, de comportements plus sécuritaires de la part des jeunes enfants qui fréquentent les routes du Danemark, » nous dit un des initiateurs du projet, Peter Anderson. Et les résultats sont probants : de 10 morts par année en 2003, les statistiques indiquent une baisse de mortalité de 90 %. C’est donc dire qu’un seul enfant (encore trop, mais quand même) avait trouvé la mort en 2009 à cause de la mauvaise gestion de l’angle mort d’un camion. n www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 39 CHRONIQUE DOUANIÈRE L’union fait la force… et réduit les coûts ! Économiser sur le transport est une mission pour certains, un jeu ou un passe-temps pour d’autres, mais aussi un objectif trop souvent inatteignable pour de nombreuses PME. Bien entendu, ce voeu pieux pour les expéditeurs cause des frictions avec les transporteurs qui, eux aussi, ont à faire face au même dilemne dans leurs opérations. Que faire alors pour réduire ces coûts alors que de toute évidence le bonheur des uns se fait généralement au dépend des autres ? Un projet pilote du Développement PME Chaudière-Appalache apporte peut-être une solution qui plaira tant aux expéditeurs qu’aux transporteurs. Quelque chose de simple mais qui mérite d’être souligné. Bien entendu, le secret de son succès n’est pas tant dans la solution préconisée que dans sa bonne planification et son bon déroulement. Voyons voir cela de plus près. Le projet Au printemps passé, Développement PME Chaudière-Appalaches (DPME C-A) procédait à une analyse de faisabilité auprès de 13 PME manufacturières afin de vérifier la possibilité que des entreprises, recevant ou expédiant régulièrement en charges partielles (LTL), puissent consolider certaines expéditions dans le but de réaliser des économies. Pour les fins de cette analyse de faisabilité, DPME C-A a recueilli, sur une période de 2 mois, les données relatives aux expéditions LTL hors Québec des 13 entreprises participantes. Après analyse des résultats, DPME C-A en est arrivé à la conclusion que sur l’ensemble des 1 288 expéditions, 1 086 d’entre elles auraient pu être regroupées en 210 consolidations pour la période. Sur une base annuelle, cela représenterait environ 1 260 consolidations possibles réparties dans une dizaine de corridors en Amérique du Nord. Il est estimé que ces 1 260 consolidations représenteraient des 40 | L’Écho du transport | Décembre 2010 économies annuelles d’au moins 24 % sur les coûts de transport, incluant les coûts de cueillettes et de livraisons supplémentaires. Cela permettrait des économies globales de l’ordre de 600 000 $ annuellement pour les 13 entreprises en question. que les délais sont satisfaisants, l’entreprise peut choisir de consolider via Logistique Login. Cette dernière ne demandera aucun déboursé à l’entreprise cliente étant donné qu’elle tire sa rémunération à même les économies réalisées. Bien que l’analyse n’ait été réalisée qu’auprès de 13 entreprises, elle démontre clairement qu’il y a un énorme potentiel de consolidations pour les entreprises de la région. Elle a également permis de déterminer que même si les consolidations ne constitueraient pas toutes des charges complètes (TL), il y a des économies toutes aussi importantes en pourcentage à réaliser sur les consolidations totalisant ¼, ½ et ¾ de remorque. Si d’autres entreprises de la région se joignent rapidement au groupe, cela aurait pour effet d’accroître les possibilités de consolidation pour chacun des corridors nord-américains ciblés. Le tout aurait sans doute pour effet d’accroître également la taille des expéditions consolidées, faisant en sorte de réduire davantage le coût de transport par palette pour les expéditeurs. Fait important à mentionner, plus le nombre d’entreprises participantes est élevé, plus il y a des possibilités de consolidations, ce qui a pour effet d’entraîner des économies plus importantes. Avant d’aller sous presse, 11 entreprises sur les 13 initialement impliquées dans le projet vérifient régulièrement les possibilités de consolider et comparent les économies réalisées par rapport à leurs meilleures options individuelles. Bien souvent, les possibilités sont là et les économies nettes surpassant 15 %, parfois 30 % ou 40 % dans les meilleurs cas. Fonctionnement La firme Logistique Login Inc., une société spécialisée dans la logistique intégrée et le transport, a été désignée par DPME C-A pour mettre en marche et gérer les opérations de consolidations pour les entreprises de la région intéressées à aller de l’avant. La façon de faire est relativement simple. Dès qu’une entreprise doit expédier ou recevoir une expédition partielle (LTL) en Amérique du Nord, elle contacte Logistique Login par téléphone, courriel ou via son site Internet, pour donner les informations relatives à l’expédition ou la réception (dates, lieu, poids, volume, budget, etc.). Par la suite, Logistique Login explore les possibilités de consolidation et avise rapidement l’entreprise pour en confirmer la possibilité et les prix. S’il y a économies et Le mot de la fin Comme nous l’avons mentionné au début de cette chronique, bien qu’il s’agit d’une solution qui puisse paraître simple en soi, il fallait bien y penser et voir à sa bonne exécution. Toutefois le résultat est bien là, des économies de transport sont au rendezvous. Mentionnons enfin que les consolidations d’expéditions ont un effet bénéfique sur l’environnement puisqu’il vise à réduire le nombre de camions à moitié vide sur la route par une maximisation des chargements, contribuant ainsi à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce genre d’énoncé dans les missions corporatives de compagnies est très à la mode. Jean-Marc Clément, PricewaterhouseCoopers s.r.l. (514) 205-5265 [email protected] Collaboration au texte : Christian Tremblay Développement PME, Chaudière-Appalache www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre Décembre 2010 | L’Écho 2010 du | L’Acheteur transport | 41 NE MANQUEZ PAS NOS S ETTE D E V S E M È TH DANS L’ÉDITION DE JANVIER-FÉVRIER 2011 + Charte des normes de charges et dimensions + Bennes basculantes + Outillage + Autobus • Garantie 2 ans • Utilisation simple • Auto diagnostic • Grande efficacité • Entretien minime • Disponible aussi à l’essence Laval International Rive-Nord inc. 2700, rue Étienne-Lenoir Tél.: 450 625-2415 1 800 361-2373 1 42InterRiveNord_juillet2010.indd | L’Acheteur | Décembre 2010 • Compact • Vitesses variables • Consommation de diesel minime • Consommation électrique minime • Facile d’installation • 12 v ou 24 v Papineauville Inter Outaouais inc. Div. International Rive-Nord inc. 333, rue Papineau Tél.: 819 427-6231 Réservation d’espace publicitaire : Contactez Julie Soulard 450-435-3131 #115 [email protected] Gatineau Inter Outaouais inc. Div. International Rive-Nord inc. 164, Jean-Proulx Tél.: 819 595-6767 Ste-Agathe-des-monts Ste-Agathe Diesel 1001, rue Principale Est Tél.: 819 326-3419 10-07-26 16:44 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Acheteur | 43 Problème d’usure de pneus ? • Usure prématurée intérieure • Nous redressons toutes sortes d’essieux • Frame master • Alignement 800, rue Craig, St-Nicolas (Bernières) G7A 2N2, sortie 311 418 831-3111 www.redressement.com Redressement Plus_juin2010.indd 1 10-06-07 11:11 80 % des kiosques déjà loués ! SALON D’ÉQUIPEMENTS EN CONSTRUCTION ROUTIÈRE RÉSERVEZ VOTRE ESPACE-KIOSQUE DÈS MAINTENANT ET SOYEZ DE LA 1RE ÉDITION DE LA JOURNÉE EXPO-BITUME ! UNE PREMIÈRE AU QUÉBEC ! 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Pierre Picard-Dufresne, B.A.A., Étudiant à la M.Sc logistique – HEC Montréal Gestion de risque et esprit humain; compatible ? Difficile de trouver plus large comme domaine que celui de la gestion des risques. Ceux-ci sont partout malgré nos efforts et notre foi envers la bonne fortune. Initialement très attaché à la gestion financière, le concept du risque s’étend dans toutes les couches de l’administration. La gestion des approvisionnements n’y fait pas exception. Toutefois, la maîtrise des risques demeure une réelle épreuve pour les gestionnaires pour de multiples raisons. Parmi celles-ci, on y retrouve l’esprit humain. Les bonnes pratiques en gestion de la qualité, allant du juste à temps à la certification ISO, ont grandement influencé la façon de gérer les opérations dans les dernières décennies. Kaizen, réingénierie des processus et autres, le « lean » était à l’avant-plan. Il y est toujours puisque le buzzword fait écho à efficience et réduction des coûts. Cela est vrai sur papier, mais en réalité une chaîne d’approvisionnement fonctionnant avec le minimum pour être efficient devient très vulnérable à tout imprévu. Les risques sont exacerbés. Cette situation devient encore plus critique dans le cadre de la globalisation où les fournisseurs sont de plus en plus à l’international. En réponse à cette conjoncture, flexibilité, agilité et robustesse sont les nouveaux concepts à la mode et visent à gérer les risques. I l est dur de rendre concret le concept de flexibilité dans le quotidien des opérations. Dans le milieu industriel, plusieurs tactiques existent allant d’un simple stock de sécurité à une stratégie de retardement où les produits sont assemblés sur commande à partir de modules standardisés. Pour y arriver, il faut d’abord bien identifier les risques attachés aux systèmes d’opérations ou aux contrats concernés. C’est à cette étape que l’esprit humain vient contorsionner la réalité. Daniel Kahneman, un psychologue ayant gagné le prix Nobel d’économie en 2002, a démontré dans ses travaux de recherche que l’esprit humain prend naturellement très mal en compte les risques. En effet, plusieurs biais sont observables comme le suroptimisme face à une situation ainsi que l’entêtement à ne pas déroger d’un plan même si celui-ci est rendu irréaliste. Le professeur souligne également l’effet d’ancrage où l’esprit se fixe sur une première impression et en demeure toujours influencé. En gestion, cela se concrétise par exemple par la tendance à tout organiser en fonction d’un délai fixé initialement, mais désormais déconnecté de la réalité. Il y a également l’effet de regret où un gestionnaire tente de compenser ou masquer une perte antérieure, disons un prix trop élevé obtenu d’un fournisseur. Cette attitude peut le mener à prendre des risques insensés. Comme tels, ces biais de l’esprit sont déjà largement connus. Néanmoins, il est toujours dur de s’en débarrasser comme il l’est encore plus de s’en avouer victime. Le meilleur remède est de savoir prendre du recul. algré nos biais naturels, il est impératif que les M gestionnaires prennent sérieusement en compte les risques. La présente situation de BP et du golfe du Mexique nous le rappelle que trop bien. Après tout, l’objectif est de trouver un équilibre entre audace, efficience et réalisme afin d’éviter les situations dramatiques. Corporation des approvisionneurs du Québec (CAQ) 895, boul. du Séminaire Nord, bureau 302, Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, J3A-1J2 1 800 977-1877 • [email protected] www.caq.qc.ca 46 | L’Acheteur | Décembre 2010 www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 47 actualité Une question de pneus General Tire présente un nouveau pneu de construction à base élargie La division américaine de Continental Tire, General Tire, nous propose maintenant un tout nouveau pneu de construction à base élargie, le Grabber OA disponible dans une première dimension de 445/65R22.5. Ce pneu de parcs est destiné à des applications sévères telles que les services d’incendie, la cueillette des ordures et les bétonnières. Le Grabber OA (Off-road, All-position) est conçu pour essieux directeurs et de remorque. Il affiche une bande de roulement de 21/32 e pouce de profondeur et un composé de gommes capable de résister aux coupures et aux éraflures. Il affiche aussi une capacité de charge de 12 800 livres. Éventuellement, d’autres grandeurs seront proposées, 385/65R22.5 et 425/65R22.5. F alken nous offre la gamme eCorun Le manufacturier, une division du manufacturier japonais Sumitomo, vient de se koindre au mouvement SmartWay de l’EPA (Environmental Protection Agency) qui fait la promotion de produits aidant à la diminution de pollution et de réduire les effets de serre produits par les camions de poids lourd. Pour ce faire, Falken a créé la gamme eCorun qui devrait voir le jour au cours du mois de décembre 2010. Falken produira de ces pneus de poids lourds dans les modèles BI-887, RI-109 et RI-119. Tous seront proposés dans les grandeurs 11R22.5, 295/75R22.5, 11R24.5 et 286/75R24.5. Le BI-887 est pneu toutes positions, le RI-109 est un pneu pour essieu directeur et le RI-119 est destiné aux semi-remorques. Le Falken BI-887 est pour toutes positions Le falken RI-119 a été créé pour les semi-remorques Le Falken RI-109 va aux essieux directeurs D e nouvelles règles de la NHTSA General Tire lance son nouveau Grabber OA à base élargie pour service intense. 48 | L’Écho du transport | Décembre 2010 La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) se propose de changer les données de la FMVSS ( Federal Motor Vehicle Safety Standard) 119 qui couvre la performance et la sécurité des pneus de camions poids lourd. En effet, cet organisme propose des tests d’endurance plus exigeants pour pneus de camion ou pneus commerciaux de véhicules d’un PTAC (Poids Total Avec Charge) de plus de 10 000 livres (classe 3 en montant) incluant un test à haute vitesse pour pneus radiaux de camions poids lourds et bus avec indice de charge F, G, H, J et I qui, pour le moment, ne sont pas restreints à ce genre de test. Rappelons que les pneus d’automobiles et de camionnettes sont sujets à ces recommandations finales (FMVSS 139) depuis 2003. La NHTSA prétendait alors qu’elle avait besoin de plus de temps pour appliquer ces exitgences aux pneus de camions de poids moyen et lourd. www.lechodutransport.com www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 49 actualité L es pneus de poids lourds bien présents à Cam Expo Du nouveau en formation L’exposition de poids lourds CamExpo qui s’est déroulée en novembre dernier au Centre des Foires de Québec a également vu plusieurs manufacturiers de pneus de camions présenter leurs nouveautés ou produits vedettes aux visiteurs de ce salon. Voici un court reportage photographique de ce qui pouvait y être vu. n (photos d’Éric Descarries) » LES NOUVELLES NORMES 2011 DE LA RONDE DE SÉCURITÉ – 4 h Formation pratique sur véhicules pour des groupes d’une douzaine de chauffeurs ou gestionnaires. Examen pratique individuel à la fin du cours. Cette formation vise la mise à jour des connaissances sur les normes qui seront en vigueur en 2011 ainsi que l’amélioration de la performance de vérification des chauffeurs. » VÉRIFICATION MÉCANIQUE, NORMES 2011 (mandataires) – 7 h Évidemment, Michelin y avait son fameux pneu X-One, dans ce cas dans la série XDN2 Martin Charbonneau nous a expliqué la gamme de pneus Continental de poids lourds Continental y exposait également son pneu de remorque à base élargie, le HTL-1. Formation pratique en atelier pour des groupes d’une quinzaine de techniciens. Cette formation, qui vise le rafraîchissement et la mise à jour des connaissances des techniciens, aborde les nouvelles normes du Guide de vérification mécanique 2011 de la SAAQ, incluant les nouvelles défectuosités majeures. » ENTRETIEN PRÉVENTIF, NORMES 2011 (PEP) – 7 h Le Chinois Aeolus y était bien représenté. Le distributeur local Strategik nous faisait connaître la marque chinoise JunYu ! Formation pratique en atelier pour des groupes d’une quinzaine de mécaniciens affectés au PEP (programme d’entretien préventif) de la SAAQ. Cette formation vise le rafraîchissement et la mise à jour des connaissances des mécaniciens et couvre les nouvelles normes du Guide de vérification mécanique 2011 de la SAAQ, incluant les nouvelles défectuosités majeures. De plus, la formation traite de l’ensemble des éléments à surveiller pour assurer l’efficacité énergétique des véhicules commerciaux (aspects groupe motopropulseur et résistance au roulement). » FORMATIONS EXPRESS Pour la formation PEP, il est possible d’ajouter un ou deux blocs de formation d’une heure chacun parmi les suivants : Le manufacturier chinois Aeolus exposait son gros pneu de génie civil à Québec. 50 | L’Écho du transport | Décembre 2010 » LES PROCÉDURES RECOMMANDÉES POUR LE SERRAGE DE ROUES Formation pratique en atelier résumant les procédures sécuritaires de serrage de roues et visant à éviter les pertes de roues. » LA POSE ET L’ENTRETIEN DES ROULEMENTS DE ROUE Formation pratique en atelier portant sur les bonnes pratiques de pose et d’entretien des roulements de roue de véhicules lourds. » LA POSE ET LE DIAGNOSTIC DES RÉGLEURS AUTOMATIQUES DE FREIN Formation en atelier portant sur les bonnes pratiques de pose, d’entretien et de diagnostic de défaillance des régleurs automatiques de jeu (automatic slack adjusters) des freins pneumatiques à tambour. » LE SERRAGE DE ROUES (ACCRÉDITATION ONTARIENNE) – 8 h L’ASMAVERMEQ offre maintenant à ses membres la formation réglementaire ontarienne sur le serrage de roues de véhicules lourds. Officiellement accréditée par le ministère de l’Éducation de l’Ontario, cette formation porte sur les pratiques recommandées de serrage de roues de véhicules lourds. Elle est intitulée Certification ontarienne – programme d’entretien du système de roulement des véhicules commerciaux. Chacun des participants recevra un certificat du ministère de l’Éducation de l’Ontario confirmant qu’il répond aux préalables exigés par la réglementation et qu’il est accrédité pour le serrage de roues de camion pour les véhicules circulant en Ontario et au Québec. Cette formation officielle reconnue par les gouvernements de l’Ontario et du Québec est appuyée par l’Ontario Trucking Association (OTA) et l’Association du camionnage du Québec (ACQ). Pour vous inscrire, communiquez avec www.lechodutransport.com Joseph Bavota au 1 888 www.lechodutransport.com continue 566-2917 ou par courriel à [email protected]écembre 2010 | L’Écho du transport | 51 Profil du conducteur Silencieux Qualité Carmelo Grafecca s’occupe de vos échappements Cette grande machine spécialisée a été importée d’Italie Carmelo Graceffa ne possède pas de camion poids lourd. Pourtant, il connaît cela, les gros camions. Tout du moins, il en connaît plusieurs éléments d’importance dont, et surtout, les échappements. Carmelo est un Montréalais d’origine italienne, comme vous vous en doutez. Il est arrivé chez nous au début des années soixante et il s’est aussitôt trouvé un emploi dans le domaine du textile. Mais son amour de la mécanique l’a rapidement poussé à ouvrir une station service sur la rue Bélanger. Cependant, il s’est alors aperçu que ce genre d’entreprise n’était pas rentable. Autour de 1978, il a donc commencé à faire du silencieux et en mars 1981, il a vendu la station service. Avec des associés, il s’est installé dans une nouvelle bâtisse sur la rue Pie-IX où il a commencé à faire des échappements sur mesure pour automobiles. C’était lui le G dans GMS ! Encouragé par Minute Muffler à SaintLaurent, il se met à produire des échappements pour camions. C’est donc en 1986 qu’il démarre sa propre entreprise, Silencieux Qualité, dans un édifice qu’il fait construire sur mesure juste derrière celui de ses anciens associés à l’extrémité ouest du boulevard des Grandes Prairies. U ne entreprise dédiée au camion Aujourd’hui, Silencieux Qualité, l’orgueil de Carmelo Graceffa, occupe les 24 000 pieds carrés de cet édifice sur deux étages. Une vingtaine d’employés y travaillent dont plusieurs sont affectés à la fabrication des échappements sur mesure, des pièces de camion ! On y traite de tout dans le grand garage inclus dans l’édifice, des poids lourds aux autos. Carmelo nous a même dit y avoir Costa Tsiabardas, le gérant de la fabrication, nous montre des silencieux faits sur mesure travaillé des grues, des camions à incendie et des chasse-neige avec aile latérale (ce qui n’entre pas dans tous les garages sans en démonter l’aile). Le plus spectaculaire selon Carmelo ? Un camion-remorque avec réservoir plein de sucre que le conducteur ne pouvait détacher ! T rès habile ! Carmelo a beau être le président de la compagnie, il préfère mettre la main à la pâte 52 | L’Écho du transport | Décembre 2010 On fabrique toutes sortes de silencieux chez Qualité www.lechodutransport.com Carmelo n’est pas seulement un habile mécanicien. Il est aussi un habile bricoleur et un homme plein de ressources. Non seulement a-t-il appris son métier par lui-même mais aussi il a créé certains de ses outils hydrauliques spécialisés. « Faire du camion, c’est difficile » affirme-t-il. C’est peut-être pourquoi il ne connaît pas beaucoup de concurrence. Et l’ouvrage ne manque pas. On y produit constamment des pièces de rechange, voire même des pièces faites sur mesure pour remplacer certains éléments d’origine qui semblent peu efficaces aux yeux de Carmelo. Incidemment, il croit que son entreprise pourrait produire encore plus de pièces si la demande y était. « On y fait de tout, ici, nous dit-il, de la reproduction de www.lechodutransport.com Les pièces de Silencieux Qualité sont fabriquées sur place pièces originales aux unités modifiées incluant du tuyau flexible ! On s’occupe même des moteurs stationnaires et des génératrices ! ». Notons que Silencieux Qualité a également un autre entrepôt de 11 000 pieds carrés pas très loin de la maison-mère. U ne entreprise familiale Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’une partie du personnel de Carmelo est aussi de sa famille. En effet, ses filles, ses gendres et même de ses cousins travaillent pour lui. Ce sont d’ailleurs des membres de sa famille qui occupent les bureaux au deuxième étage. Cet esprit de famille se transmet même dans la qualité du service qu’il offre. D’ailleurs, alors que l’entreprise semble bien fonctionner, Carmelo se tourne maintenant vers le service des catalyseurs affirmant qu’il sait comment combiner l’entretien du catalyseur avec celui du moteur. Carmelo n’en démord pas, le monde du silencieux de camions est sien ! n (photos d’Éric Descarries) Les bureaux de l’entreprise sont gérés en grande partie par des membres de la famille de Carmelo Silencieux Qualité possède un grand garage où l’on peut entretenir toutes sortes de camions Décembre 2010 | L’Écho du transport | 53 SANS DÉTOUR Pour un monde meilleur... ça ne vient qu’au compte-goutte. Patience me dit-on... Titre approprié pour le Temps des Fêtes, n’est-ce pas ? En fait, je suis sérieux. Il n’y a pas si longtemps, je roulais de Montréal vers Québec (pour un salon de camions, vous vous en doutez) et j’écoutais un duo de commentateurs à la radio qui donnaient leur opinion sur la possibilité d’une voie réservée aux autobus sur l’Autoroute Robert Bourassa. Évidemment, les commentateurs ont légèrement dérapé et ils se sont mis à parler des bouchons de circulation dans cette ville. En fait, j’y ai appris que Québec avec ses moins d’un demi-million d’habitants avait plus de kilomètres d’autoroute par habitant que n’importe laquelle autre ville en Amérique du Nord. C’est un des commentateurs qui l’a dit ! Et il a aussi ajouté que lorsqu’il se rendait au centre-ville de Québec avec sa camionnette et qu’il se trouvait dans un bouchon de circulation, il prenait son mal en patience et il l’assumait. Quoi ? Pas de « bitchage » sur la circulation? Le monde deviendrait-il meilleur ? En vérité, je suis plein d’admiration pour ce commentateur. Son attitude est on ne peut plus positive. Car, c’est exactement ce que nous devrons faire au cours des années à venir. Prendre notre mal en patience. Depuis des années, je n’arrête pas de revendiquer encore plus d’amélioration sur nos routes. Et Il faut dire que nous ne vivons plus dans le même monde que celui dans lequel j’ai été élevé. Il y a plus d’autos et de camions que jamais sur nos routes et rien ne semble ralentir ce mouvement. Il y a plus de conducteurs que jamais autour de nous, un autre phénomène qui ira en grandissant. Je me souviens, quand j’étais petit garçon durant les années cinquantaine, que nous n’avions qu’une seule auto à la porte, une seule télé (avec quatre ou cinq postes!), un seul téléphone, pas de lave-vaisselle, que des crayons à mine. On ne mangeait au restaurant que très occasionnellement, voire même rarement ! Les autos n’avaient pas de ceinture de sécurité et les pneus d’hiver (les « snow grips » de l’époque) se faisaient rares et peu efficaces (les pneus radiaux n’existaient pas). Les camions ? Des tracteurs à essieu arrière simple avec moteur à essence peu puissant. Des remorques plutôt courtes (en fait, les F-350 d’aujourd’hui sont peut-être plus puissants que les camions de l’époque et ils peuvent accepter des remorques presque aussi lourdes !), aucun climatiseur, aucune communication électronique sauf la possibilité d’une radio-téléphone C.B. Le confort ? Oubliez cela ! Les heures de travail? Demandez à un vieux chauffeur. Les salaires ? Ne demandez pas ! calendrier des évÉnements n 11 Janvier CTCQ Les innovations technologiques Redtech\Truckoption Conférencier: M. Jean-François Leblanc Centre des congrès et banquets Renaissance 7500, Henri-Bourassa Est, Montréal-Est Pour information: Paul Ratté Courriel: [email protected] n 18 au 21 janvier 2011 APTA Séminaire : Matières dangereuses Former les formateurs Pour information : Danielle Hébert à www.apta.ca Courriel: [email protected] - 1.866.866.1679 n 26 janvier AQTR Colloque: Modes de réalisation des projets en transport Informations à venir www.aqtr.qc.ca Téléphone : 514.523.6444 (Montréal) Téléphone : 418.948.8850 (Québec) N’allez pas penser que je vous conseille de vous coucher à plat ventre et vous laisser manger la laine sur le dos. L’homme a accompli des pas de géant pour que nous en arrivions à ce que nous avons maintenant. Et ça ne devrait pas arrêter. Cependant, il y a beaucoup à faire pour se faire respecter. Néanmoins, il faudra agir avec beaucoup de patience. La circulation, par exemple, ne s’améliorera pas de sitôt. Et le nombre de véhicules sur nos routes ne diminuera pas et cela, même si le prix du carburant s’enflamme. On vous conseillera de moins dépenser, vous ne le ferez pas. On vous demandera de moins consommer de carburant...ça sera difficile. Vos besoins iront en augmentant. Vous aurez beau crier : « Arrêter la Planète de tourner, je veux en descendre », ça n’arrivera pas. Alors, il ne vous reste plus qu’à devenir plus patient et de voir la vie du bon côté. J’ai peut-être l’air d’un jovialiste manqué...je crois en ce que j’écris. J’ai bien l’impression que nous devrons tous nous battre contre une panoplie d’injustices qui nous seront imposées. Certains d’entre nous devrons travailler durant le Temps des Fêtes. Mais plusieurs d’entre nous pourrons (mais surtout nous devrons) profiter de ce répit pour nous réconcilier avec la vie. Entretemps, je vous souhaite un joyeux Temps des Fêtes. On se reparle l’an prochain...et je recommencerai à chiâler...je vous le promets ! n janvier - février 2011 n 31 janvier au 11 février 2011 ATEQ Campagne de sécurité 2011 Pour information: 418 622-6544 www.ateq.qc.ca Courriel: [email protected] n 15 février CTCQ Les portes levantes (Roll-Up) Conférence présentée par : Solutions Proactives inc. Invité: Bernard Laberge Centre des congrès et banquets Renaissance Information: Paul Ratté Courriel: [email protected] 24 février CPTQ Poker Texas Hold-Em Pour information et inscription: André Vandelac Courriel: [email protected] Téléphone: 450 682-7643 Une meilleure façon d’avancer Vous êtes le conducteur du véhicule. Une personne en fauteuil roulant s’engage dans une zone réservée aux piétons (à bandes jaunes). Que faites-vous face à cette situation ? B. Vous immobilisez votre véhicule en attendant que le piéton ait traversé la chaussée Ce panneau indique : B. Préparez-vous à arrêter, vous arrivez à proximité d’un passage pour camions hors normes Lorsque la vitesse d’un véhicule augmente, le champ visuel utile à la conduite : A. Rétrécit Pour calendrier| annuel complet ection « Calendrier des événe54 | consulter L’Écho duletransport Décembre 2010et mis à jour des événements : www.lechodutransport.com, dans la s www.lechodutransport.com ments ». Vous avez un événement à annoncer, faites parvenir vos informations à c [email protected] ou par télécopieur au 450 435-3884. www.lechodutransport.com Décembre 2010 | L’Écho du transport | 55 Des pneus durs à l’ouvrage pour des camionneurs durs à l’ouvrage. C’est de père en fils que l’on transporte la marchandise sur des pneus Firestone. Il existe un pneu Firestone parfaitement adapté à votre tâche. Rendez-vous à firestonetrucktires.com. 56 | L’Écho du transport | Décembre 2010 www.lechodutransport.com