Le Songe d`une nuit d`été

Transcription

Le Songe d`une nuit d`été
De William Shakespeare
Traduction
Jean-Michel Déprats
Mise en scène,
décors et costumes
Laurent Pelly
Avec
Emmanuel Daumas
Charlotte Dumartheray
Clément Durand
Gérôme Ferchaud
Marie-Sophie Ferdane
Rémi Gibier
Eddy Letexier
Régis Lux
Laurent Meininger
Benjamin Meneghini
Jeanne Piponnier
Antoine Raffalli
Matthieu Tune
Nathalie Vidal
Sabine Zovighian
Et les élèves
du Conservatoire
de Toulouse
Lumières Michel Le Borgne
Son Joan Cambon
Production TNT
Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées
www.tnt-cite.com
Direction
Agathe Mélinand
Laurent Pelly
© Robert and Shana ParkeHarrison / Design : Studio Apeloig / Anna Brugger / Licences spectacle 1-1045623 / 2-1045624 / 3-1045625
Le
Songe
d’une
nuit
d’été
25 mars – 19 avril
Création
Le Songe d’une nuit d’été
William Shakespeare
Laurent Pelly
Création TNT
Grande salle
Regard(s) 3 Incroyables et Merveilleuses
Mardi 25 mars / 20 h 30
Mercredi 26 mars / 19 h 30
Jeudi 27 mars / 19 h 30
Vendredi 28 mars / 20 h 30
Samedi 29 mars / 20 h 30
Mardi 1er avril / 20 h 30
Mercredi 2 avril / 19 h 30
Jeudi 3 avril / 19 h 30
Vendredi 4 avril / 20 h 30
Samedi 5 avril / 20 h 30
Dimanche 6 avril / 16 h
Mardi 8 avril / 20 h 30
Mercredi 9 avril / 19 h 30
Jeudi 10 avril / 19 h 30
Vendredi 11 avril / 20 h 30
Samedi 12 avril / 20 h 30
Mardi 15 avril / 20 h 30
Mercredi 16 avril / 19 h 30
Jeudi 17 avril / 19 h 30
Vendredi 18 avril / 20 h 30
Samedi 19 avril / 20 h 30
Contact presse
Marie Attard
T. 05 34 45 05 22
[email protected]
Le fou, l’amoureux et le poète
Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants,
Des fantaisies visionnaires, qui conçoivent
Plus de choses que la froide raison n’en perçoit.
Le fou, l’amoureux, et le poète
Sont d’imagination tout entiers pétris :
L’un voit plus de démons que le vaste enfer n’en peut contenir ;
C’est le fou. L’amoureux, tout aussi exalté,
Voit la beauté d’Hélène au front d’une Égyptienne.
L’œil du poète, roulant dans un parfait délire,
Va du ciel à la terre, et de la terre au ciel.
Et quand l’imagination accouche
Les formes de choses inconnues, la plume du poète
En dessine les contours, et donne à ce qui n’est qu’un rien dans l’air
Une demeure précise, et un nom.
Tels sont les tours d’une imagination puissante,
Il lui suffit de concevoir une joie,
Pour percevoir le messager de cette joie.
Et, la nuit, si l’on se forge une peur,
Comme il est facile de prendre un buisson pour un ours !
William Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été, Acte V
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Le Songe d’une nuit d’été
De William Shakespeare
Traduction Jean-Michel Déprats
Mise en scène, décors et costumes Laurent Pelly
Création TNT
Avec
Emmanuel Daumas
Thésée
Charlotte Dumartheray
Puck
Clément Durand
Lysandre
Gérôme Ferchaud
Snug
Marie-Sophie Ferdane
Titania
Rémi Gibier
Égée, Robin Starveling
Eddy Letexier
Bottom
Régis Lux
Peter Quince
Laurent Meininger
Obéron
Benjamin Meneghini
Tom Snout
Jeanne Piponnier
Héléna
Antoine Raffalli
Démétrius
Matthieu Tune
Francis Flute
Nathalie Vidal
Hippolyta, La Fée
Sabine Zovighian
Hermia
Et les élèves du
troisième cycle du
Conservatoire de
Toulouse
Pierre-Olivier Bellec
Louise Bouillon-Holt
Cati Demiguel
Blandine Gasnier
Victor Ginicis
Manon Gorra
Simon Le Floc’h
Guillaume Miramond
Morgane Nagir
Florian Pantallarisch
Valentin Poey
Nadège Rossato
Maria Soriano
Elsa Thébaut
Mélanie Vayssettes
Romain VerstraetenRieux
Les Fées
Assistante à la
scénographie
Claire Saint-Blancat
Réalisation des décors
Ateliers du TNT
sous la direction de
Claude Gaillard
Réalisation des costumes
Ateliers du TNT
sous la direction de
Nathalie Trouvé
Directeur technique
Jean-Marc Boudry
Régisseur général
Jacques Escoffet
Conseil artistique
Agathe Mélinand
Régisseurs plateau
Laurent Fourmy
Christophe Gagey
Régisseur lumières
Grégory Faroux
Lumières
Michel Le Borgne
Régisseur son
Géraldine Belin
Son
Joan Cambon
Machinistes
Pascal Bajt
Alexandre Barthes
André Cruz
Claire Daulion
Jean-Jacques
Duquesnoy
Vincent Roussel
Éric Soucaze
Maquillages, coiffures
Suzanne Pisteur
Accessoires
Jean-Pierre Belin
Collaboration
aux costumes
Nathalie Trouvé
Assistante à la mise
en scène
Justine Paolini
Production :
TNT – Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées
Spectacle présenté à
Toulouse avec le soutien
de la Caisse d’Épargne
Midi-Pyrénées
25 mars – 19 avril
Création
Grande salle
2 h 30 environ
Électricien
Bastien Clarenc
Poursuiteurs
Myriam Bertol
Didier Glibert
Habilleuse
Sabine Rovère
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Avec un sérieux imperturbable, nous créons des mondes
imaginaires, souvent verts, nourriciers comme le sein, où être
enfin nous-mêmes ; encore une quête mythique !
Philip Roth – La Contrevie
La vie est un songe
Entretien avec Laurent Pelly
C’est dans les cinq dernières années du XVIe siècle,
à la même époque où il compose Roméo et Juliette,
que William Shakespeare invente le premier de ses
mondes imaginaires : un bois proche d’Athènes,
peuplé d’elfes légers et de fées malicieuses dont
les sortilèges vont dérouter le cœur des mortels. En
quittant, lors d’une nuit d’été, les marbres rigides du
palais athénien, les amants en fuite et leur entourage
s’enfonceront toujours plus profondément dans la
forêt de leurs désirs, là où se déploient les troubles,
là où s’affrontent les pulsions... Chaos et confusion
pour le plus poétique enchantement.
Et si la forêt magique n’était qu’un espace mental ?
Et si les mythiques êtres qui la peuplent n’existaient
en fait que dans l’imagination des personnages ?
Explications...
Monter Le Songe d’une nuit d’été après avoir repris
Macbeth...
C’est travailler sur le positif – au sens photographique
du terme – dont Macbeth serait le négatif. Brillant,
drôle, sensuel, érotique et ludique, Le Songe fait
contrepoint à une tragédie noire. Au terrible constat
sur l’homme, amer, épouvantable et désespéré de
Macbeth, répond une ode lumineuse et joyeuse, à
la nature au sens général du terme et, en dépit de
ses défauts, à l’humanité.
Qu’est-ce qui vous séduit dans cette pièce ?
Son mystère. Elle est bien plus complexe que ne l’est
Macbeth. Ce qui est souvent le cas des comédies,
et de surcroît celle-ci est une comédie à tiroirs qui,
par delà la féerie, se révèle ambiguë et profonde. Le
Songe offre un matériau incroyable : trois pièces en
une seule, trois mondes – les dieux, la cour, le peuple
– unis par une commune déraison, une histoire
dont les voies multiples sont souvent sinueuses,
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parfois tortueuses. C’est enfin une glorification
de l’imagination donc du théâtre – un théâtre qui
ne cesse de se regarder et de nous regarder – une
fête de la poésie qui puise ses sources tant dans
l’Antiquité que le Moyen-Âge et qui porte l’humanité
là où Macbeth l’enfonce.
À Philostrate qui lui présente le spectacle que vont
jouer des comédiens amateurs, le duc d’Athènes
Thésée rétorque : « Drôle et tragique ? Fastidieux
et court ? C’est de la glace brûlante, de la neige
prodigieusement étrange. Comment trouveronsnous l’accord de ce désaccord ? » N’est-ce pas la
même question qui se pose à vous en abordant cette
pièce qui mêle constamment réel et merveilleux ?
Le Songe est une sorte de labyrinthe joyeux qui reste
un mystère. Je ne cesse d’opérer des allers-retours à
l’intérieur de l’œuvre, de changer de direction dans
le travail avec les comédiens : de chaque situation,
on peut dire tout et son contraire, ce qui n’est pas le
cas de Macbeth qui va droit devant, avec la brutalité
d’une lance ou d’une flèche. Avec Le Songe, on
est davantage dans quelque chose de vaporeux,
d’onirique comme l’indique le titre. Je reste fasciné
par l’audace de cette forme, sa joviale et allègre
modernité. Cette comédie, qui a presque 500 ans,
fait jouer en même temps la réalité et le rêve, mais
un rêve proche du fantasme et du subconscient
et pose noir sur blanc - avec les artisans venus
présenter une pièce pour le mariage de Thésée l’idée de distanciation. Quand on pense où en est le
théâtre français à la même époque, voire un siècle
plus tard, ce que fait Shakespeare est vraiment
étonnant. L’enjeu, face à cette forme vivante,
mouvante, inventive, sans limite, c’est de s’arrêter à
un moment pour tracer enfin un contour.
Quel a été le point de départ de votre réflexion
dramaturgique sur l’œuvre ?
La narration onirique. Paradoxalement c’est par là
que les limites et les contours peuvent se dessiner.
Mon idée est de partir du rêve d’un personnage,
de le développer et d’en voir surgir de nouveaux,
presque à l’infini. Le rêve premier, c’est celui
d’Hermia, la jeune fille rebelle qui refuse d’épouser
celui que son père, Égée, veut lui imposer. Mais
ce peut rapidement être aussi le rêve de tous les
autres : le rêve des trois jeunes gens qui entourent
Hermia, celui d’Hippolyta, la reine des Amazones que
Thésée veut épouser, ou le cauchemar du metteur
en scène avec l’épisode des artisans venus offrir
leur représentation à Thésée. Tout est d’une grande
drôlerie, d’une grande fantaisie, d’une formidable
légèreté... Reste à trouver comment le raconter dans
l’espace scénique : comment représenter le monde
magique, là est la question !
Et votre réponse ?...
Pour créer du mystère, pour éveiller l’imaginaire,
mieux vaut laisser deviner que montrer. J’ai choisi
de travailler sur l’impressionnante boîte vide du
théâtre, un espace totalement ouvert – comme le
cosmos – où les personnages, les mouvements et les
corps peuvent prendre une tout autre dimension.
En jouant avec la lumière, l’obscurité et le reflet
pour démultiplier l’espace – le sol, notamment, est
une sorte d’immense miroir noir où se reflètent
des constellations. Et, comme c’est un poème sur
l’imagination, l’invention et la poésie théâtrale, je
me sers de toute la machinerie du théâtre, pour
arracher les personnages à la pesanteur du réel et
convier le spectateur à un voyage aux confins de la
nuit, aux frontières du rêve, aux limites du temps...
Comment se matérialise votre scénographie ?
Raconter le rêve, c’est partir du lit : cet élément
réaliste et concret permet de décliner l’univers de
la nuit – pyjamas, sous-vêtements, nudité... – mais
le lit, c’est aussi le tremplin du rêve, le cocon d’où
peuvent surgir des images infinies, complètement
irréelles ou surréelles... La première image c’est donc
un tout petit lit perdu dans un espace gigantesque
et noir ; le mariage évoqué dès la première scène,
c’est déjà le rêve d’Hermia : comme si elle se
réveillait en pyjama dans une soirée aristocratique
où débarquerait son père pour faire un scandale,
cassant la fête et l’atmosphère plaisante qui y était
liée. On va dérouler ce fil de l’onirisme, en jouant
aussi par instants avec la salle, en provoquant
des ruptures, des avancées, des impasses ou des
glissements. Comme dans un labyrinthe fantasmé.
Chacun a sa version de la forêt où se réfugient les
jeunes gens qui veulent échapper à l’autorité du
père. Quelle est la vôtre ?
C’est le monde des possibles, l’instinct, la nature
et la liberté. Monter Le Songe c’est mettre en
scène l’intrusion progressive de la nature au cœur
de la cité, représenter le retour du pulsionnel et
de l’imagination dans un cadre rendu stérile par
un excès de civilisation, de règles morales et de
conventions sociales trop souvent aliénantes. À
travers le monde féerique de la forêt, cette comédie
ne cesse au fond de parler de la sève bouillonnante
du désir, ne cesse de dire avec une jubilatoire
orgie de mots qui s’entrechoquent, s’accouplent se
cherchent ou se fuient comme les personnages qui
les portent, que le désir et l’amour sont intimement
liés à la nature de l’humain et du vivant.
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Nombre de mises en scène de cette pièce veulent
que ce soit le même comédien qui joue Thésée et
Obéron, idem pour Hippolyta et Titania. Ce n’est
pas votre intention...
Ce choix serait trop univoque. Axant la dramaturgie
sur ces quatre personnages, il laisse entendre que
Titania / Obéron sont simplement le double rêvé,
fantasmé, voire l’inconscient du couple humain
Hippolyta / Thésée... Pour moi Titania et Obéron
représentent la sensualité, pour ne pas dire la
libido de tous les personnages, y compris des
artisans : à travers la volupté des corps, la forêt
révèle l’érotisation exacerbée des sentiments de
tous les personnages puisque l’artisan Bottom,
devenu âne, n’est plus ici l’image de la bêtise, mais
celui de la plus grande vigueur sexuelle. L’érotisme
est partout, audacieusement permanent dans Le
Songe.
Monter cette comédie c’est aussi parler d’un désir
de théâtre, interroger le plaisir de la représentation,
la métamorphose, l’illusion, la comédie et le
comédien...
Comme dans Peines d’amour perdues que j’ai monté
il y a 20 ans, tous les conflits, tous les imbroglios sont
résolus au quatrième acte. Le cinquième est une
représentation donnée par une classe populaire à
des nobles qui rient ou qui se moquent. De ce point
de vue, les artisans qui donnent ici ce spectacle
peuvent être perçus comme la quintessence du
Songe. Fabriquer un spectacle, c’est se poser les
mêmes questions qu’eux. Et souvent avec la même
naïveté ! Si la première scène consiste à faire croire
à un rêve et à un univers, à partir du moment où
les artisans entrent, c’est comme si on allumait la
lumière pour éclairer le théâtre dans ce qu’il est
en tant que hangar ! Ces six garçons qui pénètrent
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dans un espace gigantesque pour y préparer une
pièce relèvent du réel, mais un réel bien subjectif
puisque ce ne sont pas de vrais artisans. Ce sont des
acteurs qui jouent des artisans qui veulent faire les
acteurs ! Cette pièce vous balade en permanence, le
vertige est infini...
Cette nuit d’été, était-ce un jeu, un rêve, un
fantasme ou une utopie ?
Une utopie, c’est trop dire. Au bout du compte,
on parviendra certes à un monde où chacun est
réconcilié, mais cette réconciliation n’est possible
que par le maintien d’un peu de magie. Si les
autres personnages sortent du monde magique,
Démétrius lui doit rester sous l’effet de substances,
enchanté à vie... pour accepter l’amour d’Héléna.
Il faut un peu de poésie et d’imagination, pour
qu’avec l’intervention des dieux qui se servent aussi
des humains pour régler leurs propres conflits, le
destin des personnages soit réglé et que la raison
l’emporte sur les fureurs de la passion. La fin de
la pièce n’est d’ailleurs pas un happy end. Tout
pourrait bien recommencer la nuit prochaine ou au
prochain été, quand la nature et l’homme seront
en pleine effervescence sensorielle... Alors rêve ou
réalité, qu’importe ! Cette histoire, c’est aussi une
blague, comme le disent le roi des fées, Obéron, et
le malicieux Puck à la fin de la pièce. Ce qui compte,
c’est de croître et... de se multiplier !
Finalement, n’est-ce pas la représentation qui est
un songe ?
Un beau songe. À rêver au même moment par le
public et les comédiens. Ensemble.
Propos recueillis par Jean-Louis Pélissou
Toulouse, 8 janvier 2014
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Shakespeare - Son génie
Sa poésie a le parfum âcre du miel fait en
vagabondage par l’abeille sans ruche. Ici la prose,
là le vers ; toutes les formes, n’étant que des vases
quelconques pour l’idée, lui conviennent. Cette
poésie se lamente et raille. L’anglais, langue peu faite,
tantôt lui sert, tantôt lui nuit, mais partout la profonde
âme perce et transparaît ! Le drame de Shakespeare
marche avec une sorte de rythme éperdu ;
il est si vaste qu’il chancelle ; il a et donne
le vertige ; mais rien n’est solide comme cette
grandeur émue. Shakespeare, frissonnant, a en lui
les vents, les esprits, les philtres, les vibrations, les
balancements des souffles qui passent, l’obscure
pénétration des effluves, la grande sève inconnue.
De là son trouble, au fond duquel est le calme. (...)
Ce trouble, tous les esprits du premier ordre l’ont. Ce
trouble est dans Job, dans Eschyle, dans Alighieri. Ce
trouble, c’est l’humanité. Sur la terre, il faut que le
divin soit humain. Il faut que se propose à lui-même
sa propre énigme et qu’il s’en inquiète. L’inspiration
étant prodige, une stupeur sacrée s’y mêle. Une
certaine majesté d’esprit ressemble aux solitudes et
se complique d’étonnement. Shakespeare, comme
tous les grands poètes et comme toutes les grandes
choses, est plein d’un rêve. Sa propre végétation
l’effare ; sa propre tempête l’épouvante. On dirait par
moments que Shakespeare fait peur à Shakespeare.
Il a l’horreur de sa profondeur. Ceci est le signe des
suprêmes intelligences. C’est son étendue même qui
le secoue et qui lui communique on ne sait quelles
oscillations énormes. II n’est pas de génie qui n’ait
des vagues. Sauvage ivre, soit. Il est sauvage comme
la forêt vierge ; il est ivre comme la haute mer.
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Shakespeare le condor seul donne quelque idée
de ces larges allures, part, arrive, repart, monte,
descend, plane, s’enfonce, plonge, se précipite,
s’engloutit en bas, s’engloutit en haut. Il est de ces
génies mal bridés exprès par Dieu pour qu’ils aillent
farouches et à plein vol dans l’infini.
De temps en temps il vient sur ce globe un de ces
esprits. Leur passage, nous l’avons dit, renouvelle
l’art, la science, la philosophie, ou la société.
Ils emplissent un siècle, puis disparaissent. Alors
ce n’est plus un siècle seulement que leur clarté
illumine ; c’est l’humanité d’un bout à l’autre des
temps, et l’on s’aperçoit que chacun de ces hommes
était l’esprit humain lui-même contenu tout entier
dans un cerveau, et venant, à un instant donné,
faire sur la terre acte de progrès.
Ces esprits suprêmes une fois la vie achevée et
l’œuvre faite, vont dans la mort rejoindre le groupe
mystérieux et sont probablement en famille dans
l’infini.
Victor Hugo, William Shakespeare,
in Œuvres complètes : Philosophie, Paris,
éd. J. Hetzel & A.Quantin, 1882
Shakespeare - L’homme océan
Il y a des hommes océans en effet.
Ces ondes, ce flux et ce reflux, ce va-et-vient terrible,
ce bruit de tous les souffles, ces noirceurs et ces
transparences, ces végétations propres au gouffre,
cette démagogie des nuées en plein ouragan, ces
aigles dans l’écume, ces merveilleux levers d’astres
répercutés dans on ne sait quel mystérieux tumulte
par des millions de cimes lumineuses, têtes confuses
de l’innombrable, ces grandes foudres errantes
qui semblent guetter, ces sanglots énormes, ces
monstres entrevus, ces nuits de ténèbres coupées
de rugissements, ces furies, ces frénésies, ces
tourmentes, ces roches, ces naufrages, ces flottes
qui se heurtent, ces tonnerres humains mêlés aux
tonnerres divins, ce sang dans l’abîme; puis ces
grâces, ces douceurs, ces fêtes, ces gaies voiles
blanches, ces bateaux de pêche, ces chants dans le
fracas, ces ports splendides, ces fumées de la terre,
ces villes à l’horizon, ce bleu profond de l’eau et
du ciel, cette âcreté utile, cette amertume qui fait
l’assainissement, de l’univers, cet âpre sel sans lequel
tout pourrirait; ces colères et ces apaisements, ce
tout dans un, cet inattendu dans l’immuable, ce
vaste prodige de la monotonie inépuisablement
variée, ce niveau après ce bouleversement, ces
enfers et ces paradis de l’immensité éternellement
émue, cet infini, cet insondable, tout cela peut être
dans un esprit, et alors cet esprit s’appelle génie, et
vous avez Eschyle, vous avez Isaïe, vous avez Juvénal,
vous avez Dante, vous avez Michel-Ange, vous avez
Shakespeare, et c’est la même chose de regarder ces
âmes ou de regarder l’océan.
Victor Hugo, William Shakespeare,
in Œuvres complètes : Philosophie, Paris,
éd. J. Hetzel & A. Quantin, 1882
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« Le sublime et le génie brillent dans Shakespeare comme des éclairs dans une longue nuit. »
Diderot – Encyclopédie
William Shakespeare, une vie de théâtre
On considère habituellement William Shakespeare
comme le plus grand dramaturge que le monde ait
connu. Aucune pièce d’aucun autre auteur n’a été
autant jouée que les siennes, ni traduite en autant
de langues.
L’une des raisons principales de la popularité de
Shakespeare est la variété de ses personnages, qu’il
réussit toujours avec succès. Ivrognes et meurtriers,
princes et rois, imbéciles ineptes et bouffons de
cour, généraux sages et nobles : chaque personnage
fait jaillir de façon éclatante la vie sur le plateau, et,
bien qu’ils s’expriment en beaux vers ou dans une
prose poétique, ils rappellent aux spectateurs leurs
propres personnalités, traits et défauts. Shakespeare
a aussi fait ses personnages très réalistes. Le
dramaturge avait une connaissance étonnante
d’une large variété de sujets et ses personnages,
bien développés, reflètent cette connaissance :
science militaire, grâces de la Cour, conduite d’un
navire, histoire, religion, musique...
À l’époque de Shakespeare, peu de biographies ont
été écrites à son sujet. Aucun des hommes littéraires
de l’époque élisabéthaine ne l’a considéré comme
assez important pour lui consacrer un ouvrage. Le
premier rassemblement de ses travaux, effectué en
hommage à Shakespeare par des membres de sa
compagnie, n’a pas été publié avant 1623, soit sept
ans après sa mort. Sa première biographie a été écrite
cent ans plus tard. En conséquence, de nombreux
faits de la vie de Shakespeare sont inconnus. On
sait qu’il est né à Stratford-on-Avon en Angleterre,
au début de 1564, car son baptême est enregistré
le 26 avril de cette année. Sa mère Marie avait
huit enfants, William étant le troisième. Son père,
John Shakespeare, était un gantier assez prospère,
commerçant qui a possédé plusieurs maisons
dans Stratford et a été élu maire de la ville quand
Shakespeare était enfant. Le jeune Shakespeare a
probablement étudié à l’école secondaire locale.
À 18 ans, il épouse Ann Hathaway, qui a 26 ans, le
28 novembre 1582. En 1583, Ann donne naissance à
leur fille aînée, Susanna et ensuite à des jumeaux,
Hamnet et Judith, nés en 1585. En 1592, la famille
vivait à Londres, où Shakespeare est accaparé par ses
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occupations d’acteur et d’écrivain. De 1592 à 1594,
la peste contraint la plupart des théâtres de Londres
à fermer, ainsi le dramaturge se tourne-t-il vers la
poésie. Ses poèmes ont été publiés, contrairement
à ses pièces, et deviennent rapidement populaires.
Elles contribuent à sa réputation d’auteur. De 1594
à la fin de sa carrière, Shakespeare appartient à la
même société théâtrale, connue d’abord sous le
nom d’Hommes de Lord Chamberlain et ensuite
de Compagnie du Roi. On sait qu’il était à la fois
le « manager » et l’un des actionnaires de cette
organisation, devenue la compagnie de théâtre la
plus prospère de Londres, et qu’il a rencontré autant
le succès financier que les acclamations critiques.
En 1596, il a acquis une propriété considérable à
Londres et acheté une des maisons les plus belles de
Stratford, en 1597. Une année plus tard, en 1598, il a
acheté dix pour cent des parts du Théâtre du Globe
où ses pièces ont été produites. En 1608, lui et ses
collègues ont aussi acheté le Théâtre Blackfriars où
il a commencé à réaliser des productions pendant
l’hiver, retournant au Globe pendant les mois d’été.
Partout, jusqu’à la fin de sa vie, Shakespeare a
continué à acheter des terres, des maisons et des
affaires. Il demeurait sans cesse partagé entre le
traitement de ses affaires, le jeu d’acteur et l’écriture
ou la collaboration sur les trente-sept titres qui lui
sont attribués.
Les années les plus productives de Shakespeare se
situent entre 1594 et 1608, période dans laquelle
il écrit Le Songe d’une nuit d’été, ainsi que toutes
ses grandes tragédies, comme Macbeth, Hamlet,
Othello, Le Roi Lear et Roméo et Juliette. Pendant ces
quatorze années, il fournit à sa compagnie environ
deux pièces par an. Après 1608, il entre dans une
phase de repos, ressemblant à une retraite, passant
plus de temps à Stratford et ne créant que cinq
pièces en quinze ans.
Il meurt le 23 avril 1616. Il est enterré devant l’autel
dans l’Église de Stratford, où son corps se trouve
toujours aujourd’hui. Beaucoup d’étudiants en
littérature et de visiteurs font le pèlerinage vers
ce lieu saint chaque année pour honorer William
Shakespeare.
Œuvres
Tragédies
Roméo et Juliette
Macbeth
Le Roi Lear
Hamlet, prince de Danemark
Othello ou le Maure de Venise
Titus Andronicus
Jules César
Antoine et Cléopâtre
Coriolan
Troïlus et Cressida
Timon d’Athènes
Comédies
Tout est bien qui finit bien
Comme il vous plaira
Le Songe d’une nuit d’été
Beaucoup de bruit pour rien
Mesure pour mesure
La Mégère apprivoisée
La Nuit des rois
Le Marchand de Venise
Les Joyeuses Commères de Windsor
Peines d’amour perdues
Les Deux Gentilshommes de Vérone
La Comédie des erreurs
Pièces historiques
Richard III
Richard II
Henri VI, 1re partie,
2e partie, 3e partie
Henri V
Henri IV, 1re partie,
2e partie
Henri VIII
Le Roi Jean
Édouard III
Sir Thomas More
Romances tardives
Périclès, prince de Tyr
Cymbeline
Le Conte d’hiver
La Tempête
Les Deux Nobles Cousins
Poèmes
Les Sonnets
Vénus et Adonis
Le Viol de Lucrèce
Pilgrim le passionné
Le Phénix et la Colombe
La Complainte d’un amoureux
Moi et toi jusqu’aux mortels
Longs poèmes
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Laurent Pelly
Laurent Pelly crée en 1980 la compagnie Le Pélican
qu’il codirige avec Agathe Mélinand à partir de 1989.
Ils créent notamment : Dernière Conquête – Itinéraire
harmonique d’un trio las (Opéra-comique), Comment
ça va ? Au secours ! de Maïakovski, La Famille
Fenouillard... À partir de 1989, Laurent Pelly met
en scène, au Théâtre national de Chaillot : Madame
Angot de Maillot, Eva Perón de Copi et Un Cœur sous
une soutane - Tentative de commémoration, spectacle
sur Rimbaud.
En 1994, il est nommé metteur en scène associé au
Cargo / Centre dramatique national des Alpes où il
crée notamment L’Heureux Stratagème de Marivaux,
Loretta Strong de Copi, La Baye de Philippe Adrien et
La Danse de mort de Strindberg. Il présente Peines
d’amour perdues de Shakespeare à l’Odéon - Théâtre
de l’Europe et, à la Cité de la musique, Souingue, qui
tournera jusqu’en 1999.
1997 est une année charnière : nommé directeur du
CDNA, Laurent Pelly qui poursuit sa collaboration
avec Agathe Mélinand met en scène Des héros et des
dieux - Hymnes homériques au Festival d’Avignon,
avant d’aborder l’opéra avec Orphée aux Enfers à
Genève et à Lyon. En 1998, il revient en Avignon pour
Vie et mort du roi Jean de Shakespeare puis, en 1999,
renoue avec l’univers lyrique : Platée de Rameau
au Palais Garnier. Dans l’intervalle, il propose, au
Cargo, Et Vian ! En avant la zique !, spectacle conçu
avec Agathe Mélinand, repris à la Grande Halle de la
Villette en 1999.
De 2000 à 2007, il met en scène de nombreuses
œuvres lyriques en France et à l’étranger. Il monte
notamment Offenbach (La Belle Hélène, Les Contes
d’Hoffmann, La Grande Duchesse de Gerolstein, La Vie
parisienne...), Donizetti (La Fille du régiment, L’Elixir
d’amour), Mozart (La Finta semplice)... Au CDNA : Le
Voyage de Monsieur Perrichon de Labiche, Le Roi nu
de Schwartz, Foi, Amour, Espérance de Horváth, Le
Songe de Strindberg, Les Aventures d’Alice au pays
des Merveilles de Carroll, Une visite inopportune de
Copi...
En 2008, Laurent Pelly est nommé codirecteur, avec
Agathe Mélinand, du Théâtre national de Toulouse
Midi-Pyrénées. Il y reprend Le Roi nu et Les Aventures
d’Alice au pays des merveilles avant de présenter
Jacques ou la soumission et L’Avenir est dans les œufs
14
de Ionesco à L’Athénée – Théâtre Louis Jouvet et au
TNT. Il crée, au TNT, Le Menteur de Goldoni, dans une
nouvelle traduction d’Agathe Mélinand. À l’opéra, il
met en scène, Hansel et Gretel de Humperdinck, au
Festival de Glyndebourne et La Petite Renarde rusée
de Janacek, dirigé par Seiji Osawa au Festival de Seito
Kinen, Matsumoto (Japon).
En 2009, il reprend au TNT, au Théâtre du Rond Point
et à Marigny Talking Heads de Bennett et crée CAMI,
la vie drôle ! dans une adaptation d’Agathe Mélinand
avec laquelle il conçoit Natalie Dessay chante Michel
Legrand. À l’opéra, il crée Pelléas et Mélisande de
Debussy, au Theater an der Wien et La Traviata de
Verdi au Festival de Santa Fe.
Laurent Pelly obtient le
prix de la SACD 2009 pour la mise en scène.
En 2010, il met en scène au TNT Mille francs de
récompense de V.Hugo puis à l’Odéon-Théâtre de
l’Europe (prix Georges Lherminier pour la mise
en scène et la scénographie), et en juin Manon
de Massenet au R.O.H. de Londres, repris au MET
en 2012 et au Théâtre du Capitole en 2013. Il crée
Funérailles d’hiver de Levin (TNT et Théâtre du RondPoint à Paris) et Grandeur et décadence de la ville de
Mahagonny de Brecht et Weill au Théâtre du Capitole
En 2011, il met en scène Jules César à l’Opéra Garnier,
en avril L’Opéra de quat’ sous de Brecht et Weill à la
Comédie-Française. Il crée Les Aventures de Sindbad
le Marin écrit par Agathe Mélinand au TNT, en
juillet, Cendrillon de Massenet est repris au R.O.H.
de Londres. En octobre 2011, il met en scène les
jeunes comédiens de l’Atelier volant du TNT dans J’ai
examiné une ampoule électrique et j’en ai été satisfait
sur des textes de Daniil Harms.
En 2012, il met en scène Macbeth de
Shakespeare, au TNT, repris en septembre 2013 au
Théâtre des Amandiers. Il crée en novembre 2013,
Les Puritains de Bellini à l’Opéra Bastille et en février
2014, Le Comte Ory de Rossini à l’Opéra de Lyon.
En avril 2013, il met en scène, au TNT, Mangeront-ils ?
de Victor Hugo puis au Théâtre de Carouge à Genève
et au Théâtre la Criée à Marseille. En octobre 2013,
il met en scène Edgar Allan Poe - Extraordinaires
adapté par Agathe Mélinand, avec les comédiens de
l’Atelier volant.
Les interprètes
Emmanuel Daumas
Formé à l’ENSATT de 1996 à 1999, il joue notamment dans Le Moine de MG Lewis (mise en scène Noëlle
Casta), Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset (mise en scène Armand Giordani), Les Habits neufs de
l’Empereur de Hans Christian Andersen (mise en scène Edouardo Caldas), Théâtre à la volée - acte I et ll (mise
en scène Michel Crespin), Electre d’Euripide (mise en scène Christian Benedetti), Baal de Bertolt Brecht (mise
en scène Véronique Vellard), Les Femmes savantes de Molière (mise en scène Emmanuel Daumas), La Maison
d’os de Roland Dubillard (mise en scène Michel Raskine), Les Cancans de Carlo Goldoni (mise en scène Nada
Strancar), Lettres de cinéastes et L’Âge d’or de Luis Buñuel (mises en scène Richard Brunel), Le Songe d’une nuit
d’été de Shakespeare (mise en scène Claudia Stavisky). Sous la direction de Laurent Pelly, il joue notamment
dans Le Voyage de monsieur Perrichon d’Eugène Labiche, Le Roi nu de Evgueni Schwartz, Le Menteur de Carlo
Goldoni, Mille francs de récompense de Victor Hugo, Macbeth de William Shakespeare. En novembre 2011
et en janvier 2013, il joue dans Tennessee Williams – Short stories, réalisé par Agathe Mélinand. En 2007, il
met en scène L’Ignorant et le fou de Thomas Bernhard (Théâtre de l’Athénée – Louis-Jouvet) et tournée et en
2011, il met en scène Les Nègres de Jean Genet et La Pluie d’été de Marguerite Duras à la Comédie Française.
En 2013, il joue dans Erik Satie - Mémoires d’un amnésique, adapté et mis en scène par Agathe Mélinand, il
dirige Candide à la Comédie Française et créé Anna, une comédie musicale de Serge Gainsbourg, au Théâtre
du Rond-Point.
Charlotte Dumartheray
Formée au Conservatoire de Genève et diplômée de la Manufacture, Haute Ecole de Théâtre de Suisse
Romande. Son parcours d’étudiante a été plusieurs fois récompensé : le prix d’études d’art dramatique de la
Fondation Friedl Wald en 2010 et en 2011, et le prix d’études d’art dramatique du Pour-cent culturel Migros
en 2010 et 2011.
En 2012, elle joue dans la création Restons Ensemble Vraiment Ensemble, mis en scène par Vincent Brayer, à
l’Arsenic, et dans Antigone de Sophocle, mis en scène par Jean Liermier au Théâtre de Carouge. En 2013, elle
joue dans Mangeront-ils ? de Victor Hugo, mis en scène par Laurent Pelly au Théâtre national de Toulouse,
ainsi que dans la création Dites-moi qui je suis (que je me perde) de Vincent Brayer à l’Arsenic et au Théâtre
de l’Usine. Cette même année, elle a également créé un spectacle solo tiré du texte de Pascal Rebetez On
m’appelait Judith Scott qu’elle a mis en scène.
Clément Durand
Après un an au cours Florent, il intègre l’école du Studio d’Asnières en 2010. En 2011, il tourne pour la FEMIS
dans le moyen-métrage Etude d’un paysage amoureux réalisé par Les films d’argile et dans le court-métrage
Grand comme la mort, réalisé par Clément Schneider. En 2012, il intègre la promotion 2012/2013 de l’Atelier
volant au Théâtre national de Toulouse, il joue dans Mangeront-ils ? de Victor Hugo, mis en scène par Laurent
Pelly au TNT en avril 2013 et Edgar Allan Poe - Extraordinaires, d’après les nouvelles d’Edgar Allan Poe, adapté
par Agathe Mélinand, mis en scène par Laurent Pelly au TNT en octobre 2013.
Gérôme Ferchaud
Après une formation au Théâtre Temps d’M de Bordeaux, il intègre le conservatoire d’art dramatique de
Montpellier en 2010. Il travaille avec de nombreux intervenants, dont Luc Faugère, Catherine Vasseur ou
encore Jean Cagnard. En 2011, il joue au festival de Luzège dans Le Retour d’Ulysse, mis en scène par Luigi
Tappela. En 2012, il intègre la promotion 2012/2013 de l’Atelier volant au Théâtre national de Toulouse, il
joue dans Mangeront-ils ? de Victor Hugo, mis en scène par Laurent Pelly au TNT en avril 2013 et Edgar Allan
Poe - Extraordinaires, adapté par Agathe Mélinand et mis en scène par Laurent Pelly au TNT en octobre 2013.
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Marie-Sophie Ferdane
Marie-Sophie Ferdane découvre le théâtre pendant l’année de son agrégation de lettres à l’Ecole Normale
Supérieure. Diplômée de violon au conservatoire de Grenoble, elle intègre l’E.N.S.A.T.T à Lyon où elle étudie
l’art dramatique dans les classes de Nada Strancar et Alain Knapp.
Elle débute au théâtre avec Richard Brunel dans Dom Juan revient de guerre d’Ödön von Horváth au Théâtre
du Peuple à Bussang, puis avec Claudia Stavisky dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare aux Nuits de
Fourvière, Cairn d’Enzo Cormann et L’Âge d’or de Feydeau au Théâtre des Célestins à Lyon.
Elle a été dirigée par Christian Schiaretti dans L’Opéra de quat’sous de Brecht dans lequel elle a joué et chanté
le rôle de Polly Peachum au Théâtre de la Colline à Paris, au TNP et en tournée. Elle a incarné Katia Kabanova
dans l’Orage d’Ostrovski mis en scène par Paul Desveaux au Théâtre de la Ville, salle des Abbesses à Paris,
l’actrice dans Music Hall de Jean- Luc Lagarce mis en scène par Laurent Hatat à Chicago. Elle joue Bérénice dans
la pièce éponyme de Racine mise en scène par Jean-Louis Martinelli au Théâtre des Amandiers à Nanterre
et en tournée. Suite à ce rôle, elle entre à la Comédie Française en 2007 pour interpréter Célimène dans le
Misanthrope de Molière mis en scène par Lukas Hemleb, salle Richelieu.
À la Comédie-Française jusqu’en 2013, elle travaillera avec Catherine Hiegel, Fausto Paravidino, Muriel Mayette,
Philippe Meyer, Anne Kessler, Jean Louis Hourdin, Dan Jemmett, Pierre Pradinas, Emmanuel Daumas, Isabel
Osthues, Volodia Serre et Laurent Pelly qui la dirigera dans L’Opéra de 4 sous de Brecht salle Richelieu en 2011.
Avec Laurent Pelly, elle jouera aussi Lady Macbeth dans Macbeth de Shakespeare au Théâtre national de
Toulouse et au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2012-2013. Avec Arthur Nauzyciel, elle joue Nina dans
La Mouette de Tchekhov à la cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon, au T2G de Gennevilliers et en
tournée entre 2012 et 2014.
Elle a mis en scène quatre pièces de Sarah Fourage, au Théâtre des Célestins, au Théâtre du Point du Jour, aux
Subsistances, à l’Elysée à Lyon et en tournée avec les ATP. Puis Peanuts de Fausto Paravidino au Théâtre du
Vieux Colombier avec les élèves comédiens de la Comédie-Française en 2011, et une soirée Marie de France
avec les acteurs de la troupe en 2012.
Au cinéma, elle a travaillé avec Benoît Cohen, Jean Becker...
À la télévision, elle a joué dans Engrenages réalisé par Pascal Chaumeil, A la recherche du temps perdu réalisé
par Nina Companeez, Meurtres en trois actes de Claude Mourieras...
Rémi Gibier
Comédien dans la compagnie Jean-Louis Martin-Barbaz, il a joué dans : Barouf à Chioggia de Carlo Goldoni,
L’Opéra de Quat’sous de Bertolt Brecht, Quatre-vingttreize de Victor Hugo, Les Deux orphelines de Cormon
et d’Ennery, La Cagnotte d’Eugène Labiche, Les Femmes savantes de Molière… Il a travaillé aussi avec JeanJacques Bellot, Marcelle Tassencourt, Patrick Ascargorta, Olivier Clément, Fabrice Guérin...
Il joue dans de nombreux spectacles mis en scène par Laurent Pelly : Le Dîner bourgeois de Henri Monnier,
Madame Angot de Maillot, Quel Amour d’enfant de la Comtesse de Ségur, La Famille Fenouillard de Christophe,
Un cœur sous une soutane - Tentative de commémoration d’Arthur Rimbaud et François Margolin, Eva Peron
de Copi, Comment ça va ? au secours ! de Vladimir Maïakovski, Peines d’Amour perdues de Shakespeare, La
Baye de Philippe Adrien, Des héros et des dieux - Hymnes homériques, Vie et Mort du roi Jean de Shakespeare,
Le Voyage de monsieur Perrichon d’Eugène Labiche, Le Roi nu d’Evguéni Schwartz, Foi Amour Espérance
d’Ödön von Horváth, Le Songe d’August Strindberg, Les Malices de Plick et Plock de Christophe, Jacques ou
la soumission et L’Avenir est dans les œufs d’Eugène Ionesco, Le Menteur de Carlo Goldoni, Mille francs de
récompense de Victor Hugo, Macbeth de Shakespeare, Mangeront-ils ? de Victor Hugo.
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Eddy Letexier
Après une formation au Conservatoire de Liège, en Belgique, il joue notamment sous la direction de Lorent
Wanson (La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, On dirait des vrais de J.M. Piemme, Salomé d’Oscar Wilde, Un
ennemi du peuple de Henrik Ibsen, Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht, Oqt de F. Clarinval) ; Elizabeth
Ancion (Vingt Heures précises de J-L Napolilo, Le Baron de Flemale d’A. Vanderbist, Le Pitchfork Disney de P.
Ridley, La démission de J.L. Napolilo) ; Jean-Claude Berutti (Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Beaucoup
de bruit pour rien de Shakespeare)… Il joue dans plusieurs mises en scène de Laurent Pelly : Le Roi nu d’Evguéni
Schwartz, Foi Amour Espérance d’Ödön von Horváth, Le Songe d’August Strindberg, Renseignements généraux
de Serge Valletti, Les Malices de Plick et Plock de Christophe, Jacques ou la soumission et L’Avenir est dans les
œufs d’Eugène Ionesco, Le Menteur de Carlo Goldoni, Mille francs de récompense de Victor Hugo, Funérailles
d’hiver de Hanokh Levin, Macbeth de William Shakespeare. Il joue Monsieur le 6, d’après Donatien de Sade
(2009 et 2011) dans Tennessee Williams – Short stories, (2011 et 2013) et dans Erik Satie - Mémoires d’un
amnésique créé au TNT en mai 2013, spectacles d’Agathe Mélinand.
Régis Lux
Il commence sa formation au Conservatoire National d’Art dramatique de Bordeaux de 1996 à 1999, puis à
l’Atelier volant au Théâtre national de Toulouse sous la direction de Jacques Nichet et Claude Duparfait.
Au théâtre, il joue sous la direction de Guillaume Delaveau dans Philoctète de Sophocle, La Vie est un songe de
Caldéron, Iphigénie suite et fin d’après Euripide et Yannis Ritsos, Massacre à Paris de Marlowe et Prométhée
selon Eschyle, Célie Pauthe dans S’agite et se pavane d’Ingmar Bergman, Sébastien Bournac dans Dreamers de
Daniel Keene et Music Hall de Jean- Luc Lagarce, Philippe Minyana et Frédéric Maragnani dans Le Couloir de
Philippe Minyana, Alain Ollivier dans Les félins m’aiment bien d’Olivia Rosenthal, Marion Guerreiro dans Orgie
nuptiale de Marion Aubert, Richard Mitou dans Les Règles du savoir vivre dans la société moderne de Jean-Luc
Lagarce, Jacques Nichet dans Le Pont de pierre et la peau d’images de Daniel Danis, Claude Duparfait dans Le
Tartuffe de Molière, et Frédéric Sonntag dans Disparu(e)(s), mise en scène de l’auteur et de Laurent Pelly dans
Macbeth de William Shakespeare.
Il a également tourné dans une dizaine de courts métrages, téléfilms, longs et moyens métrages.
Laurent Meininger
Après une formation à l’École Nationale Supérieure de Saint-Etienne, il joue au théâtre sous la direction
d’Émilie Valentin dans Castelet en jardin, Julie Brochen et Annie Lucas dans Naissances du Nouveau Monde I,
Stanislas Nordey dans Porcherie de Pasolini, Violences de Didier-Georges Gabily, La Puce à l’oreille de Georges
Feydeau, Le Triomphe de l’amour de Marivaux, Cris de Laurent Gaudé, Électre d’Hugo von Hofmannsthal et
Incendies de Wajdi Mouawad, Blandine Savetier dans La Petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette,
Cédric Gourmelon dans Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert, Annie Lucas dans Naissances / Chaos
du Nouveau Monde II, L’Africaine de Roland Fichet, Richard Brunel dans Hedda Gabler d’Henrik Ibsen, Thierry
Roisin dans Chantier Novarina, Jean-Louis Hourdin dans Je suis en colére mais ca me fait rire d’Eugéne Duriff et
Jean-Pierre Simeon, Clarisse et les autres de David Dumortier, Jean de la Chance de Bertolt Brecht et Laurent
Pelly dans Le Roi Nu d’Evguéni Schwarz, Mille francs de récompense de Victor Hugo et Macbeth de William
Shakespeare.
Benjamin Meneghini
Après un an à Barcelone, où il collabore avec la Cie catalane IUSI Teatro à la création de Los Sin Nombre et
participe au stage d’entrée de l’Institut del Teatre, Benjamin Meneghini réintègre le C.N.R. de Poitiers et y
obtient son C.E.T. en juin 2008 avec la création de La Chambre de l’Enfant de J.M. Benet i Jornet. À l’Atelier
Volant, il joue sous la direction de Laurent Pelly dans Le Menteur de Goldoni, Natalie Dessay chante Michel
Legrand ou encore Cami la vie drôle. En 2009, il joue dans Les Sermons Joyeux de Jean-Pierre Siméon mis
en scène par Grégory Faive.En 2010, il participe à la création collective de Ma Famille de Carlos Liscano au
Théâtre National de Toulouse, en octobre 2010, il joue Popotshenko dans Funérailles d’Hiver d’Hanokh Levin,
mis en scène par Laurent Pelly, au TNT puis au Théâtre du Rond-Point. Dès mars 2012, il retrouve la Cie Chat
du Désert à Grenoble et joue Ludovic Bernarchon dans Une Souris Grise de Louis Calaferte. À l’automne 2012,
sous la direction de Jean-Jacques Mateu, il joue François dans La Nuit Electrique de Mike Kenny. Il participe
au Festival d’Avignon Off 2013 avec la création de la cie l’Etoile d’araignée Autour de ma pierre, il ne fera pas
nuit, écrite par F. Melquiot.
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Jeanne Piponnier
Après un DEUG d’Arts du spectacle à l’Université de Nanterre, elle intègre en 2006 la classe libre du Cours
Florent où elle concourt pour le prix Olga Horstig. En 2009, elle est dirigée par Jean-Pierre Garnier (Tableau
d’une exécution d’Howard Barker), par Mathieu Genet (Faust de Goethe), par Laurent Natrella (Marie Tudor
de Victor Hugo) et par Daniel Martin (Que d’espoir/Douce Vengeance d’Hanokh Levin). En 2010, elle joue dans
La Tragédie de la Duchesse d’Amalfi, mis en scène par Madeleine Cantarella et dans Jacques ou la soumission
d’Eugène Ionesco, mis en scène par Paul Desvaux, spectacle présenté au Festival d’Avignon 2011. En 2012,
elle intègre la promotion 2012/2013 de l’Atelier volant au Théâtre national de Toulouse, elle joue dans Erik
Satie - Mémoires d’un amnésique adapté et mis en scène par Agathe Mélinand et dans Edgar Allan Poe Extraordinaires, adapté par Agathe Mélinand et mis en scène par Laurent Pelly.
Antoine Raffalli
Après une formation en classe libre au Cours Florent où il travaille notamment avec Jean Pierre Garnier,
Philippe Duclos et le Collectif Les Possédés, il met en scène Fantasio de Musset, spectacle récompensé à
Florent (entre 2010-12), puis il joue Jacques dans Jacques ou la soumission (2011) au festival Istropolitana de
Bratislava et à Avignon au Théâtre du Bourg Neuf sous la direction de Paul Desveaux, suivi de Nathan dans Les
Vainqueurs (2012) d’Olivier Py sous la direction de Xavier Bonadonna au festival Premier Pas à La Cartoucherie
de Vincennes. En décembre 2012, il intègre l’Atelier volant au Théâtre national de Toulouse, il joue dans
Mangeront-ils ? (2013) de Victor Hugo mis en scène par Laurent Pelly et dans Edgar Allan Poe - Extraordinaires
(2013), adapté par Agathe Mélinand et mis en scène par Laurent Pelly.
Matthieu Tune
Formé au Cours Florent de 2008 à 2012, il joue pour le collectif La Horde dans le spectacle Job ou ce qu’il en
reste au Festival Cumulus en juin 2011, dans l’Augmentation de Georges Perec mis en scène par Etienne Blanc
au théâtre de la Jonquière en avril 2011. En juillet 2012, il joue dans Andromaque de Racine au théâtre de
l’Etoile du Nord mise en scène de Naïs El Fassi. En 2012, il intègre la promotion 2012/2013 de l’Atelier volant
au Théâtre national de Toulouse. Il joue dans Mangeront-ils ? de Victor Hugo, mis en scène par Laurent Pelly
et Edgar Allan Poe - Extraordinaires adapté par Agathe Mélinand et mis en scène par Laurent Pelly.
Nathalie Vidal
Formée à l’École Charles Dullin à Paris puis au Conservatoire de Toulouse, elle entre en 1991 à l’Atelier de
Formation et de Recherche (aujourd’hui L’Atelier) au Théâtre national de Toulouse Daniel Sorano. Elle a joué,
entre autres, sous la direction de Jacques Rosner dans La Cerisaie d’Anton Tchekhov, de Robert Cantarella
dans Sa maison d’été de J.Bowles et Soirée futuriste de Vvedenski et Zdanevitch, de Jacques Nichet dans
Casimir et Caroline d’Horváth, de Didier Carette dans notamment Le Maître et Marguerite de M.Boulgakov,
L’illusion Comique de P.Corneille, de Sébastion Bournac dans Music Hall de J.L.Lagarce, de Christian Esnay dans
Iphigénie en Aulis d’Euripide, Iphigénie de Racine, Massacre à Paris de Marlowe, Le Procès de Jeanne d’Arc
de B.Brecht et, dernièrement de Laurent Meininger dans Les affaires sont les affaires. Elle travaille aussi avec
l’association Confluences à Montauban où elle est artiste-associée.
Sabine Zovighian
Formée à l’Ecole Claude Mathieu, elle joue au théâtre dans Casimir et Caroline d’Ödön Von Horváth, mis en
scène par Alexandre Zloto (2009), Fuente Ovejuna de Lope de Vega, mis en scène par Anahita Gohari avec
qui elle cosigne l’adaptation (2011) et dans Légendes de la forêt viennoise d’Ödön Von Horváth, mis en scène
par Alexandre Zloto au Théâtre du Soleil (2011 et 2012). En 2012, elle intègre la promotion 2012/2013 de
l’Atelier Volant au Théâtre national de Toulouse. Là on la retrouve dans Erik Satie - Mémoires d’un amnésique
mis en scène par Agathe Mélinand et Edgar Allan Poe - Extraordinaires, adapté par Agathe Mélinand et mis
en scène par Laurent Pelly. Elle a également travaillé aux côtés de Frederik Arens-Grandin sur la réalisation de
documentaires indépendants, Les films de la frontière et prête sa voix aux films d’animations de Zaven Najjar,
Un obus partout.
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Et en plus...
Autour de la création
Le Songe d’une nuit d’été ...
Rencontre
Rencontre avec Nathalie Rivere de Carles, de
l’Université Toulouse II le Mirail / Laboratoire
Culture anglo-saxonne et Laurent Pelly, metteur
en scène et co-directeur du TNT, Le Songe d’une
nuit d’été : une comédie sans limites.
Mardi 8 avril à 18 h à la Médiathèque José Cabanis
1 allée Jacques Chaban-Delmas, 31000 Toulouse
Plus d’informations :
www.tnt-cite.com / 05 34 45 05 05
Retour en images
Nous vous proposons un rendez-vous sous
forme de « retour en images » avec Laurent
Pelly. La projection de photos de répétitions, de
maquettes de décors, de croquis de costumes,
permettra d’entrer dans les secrets de fabrication
du spectacle et de revenir avec le metteur en
scène sur les réflexions qui ont accompagné son
travail de création.
Jeudi 17 avril à 19 h
Entrée libre sur réservation : 05 34 45 05 05
Exposition
À l’occasion des représentations du Songe d’une
nuit d’été, le TNT et la galerie Pinxit proposeront
une exposition de photographies au forum et
dans la tour romaine du TNT.
Du 25 mars au 19 avril - TNT
(Galerie Pinxit, 2 place Saint-Étienne, Toulouse)
Côté coulisses
Plateau, cintres, dessous de scène, machinerie... Le
TNT vous ouvre ses portes pour une visite guidée
en compagnie d’un régisseur.
Samedi 5 avril à 14 h
Entrée libre / Durée : 1 h
Réservation indispensable au 05 34 45 05 05
Les Journées du théâtre lycéen
6e édition – Rêve et illusion
Les élèves participant aux Journées du théâtre
lycéen présentent au public leur travail autour
de la thématique « Rêve et illusion » en écho à la
création du Songe d’une nuit d’été.
Vendredi 25 avril à 20 h
TNT - Grande salle
Entrée libre sur réservation
05 34 45 05 05
Première(s) fois au théâtre
7e édition
Pour la septième année consécutive, le TNT propose
un parcours de spectateur, centré sur la création
du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare,
à 600 habitants des quartiers Mirail, BagatelleFaourette, Empalot et quartiers Nord / Est. Repas
partagés avec les artistes, rencontres en salle de
répétition, visites du théâtre… Les participants
explorent le spectacle du côté salle et coulisses.
Contact :
Céline Baïle 05 34 45 05 12 / [email protected]
Avec le soutien de l’Acsé et de la Préfecture de la
Haute-Garonne
Il faut qu’on s’organise !
Regard(s) 3
Incroyables
et Merveilleuses
Orchidées
Pippo Delbono
19 février / 19 h 30
20 février / 19 h 30
21 février / 20 h 30
22 février / 20 h 30
Peter Pan
J. M. Barrie
Christian Duchange
26 février / 20 h
27 février / 10 h *
27 février / 14 h 30 *
28 février / 14 h 30 *
28 février / 20 h
* représentations
scolaires
Une sacrée boucherie
Emmanuelle Laborit
Pierre-Yves Chapalain
Philippe Carbonneaux
26 mars / 20 h
27 mars / 20 h
28 mars / 20 h
29 mars / 20 h
Zygel – Fantastiques
Ciné-concerts
Jean-François Zygel
Les Mains d’Orlac
7 avril / 20 h
Cinéma et Musique
Conférence au piano
14 avril / 14 h 30
Le Fantôme
de l’Opéra
14 avril / 20 h
Le Cabinet
du docteur Caligari
26 mai / 20 h
La Chute
de la maison Usher
2 juin / 20 h
Herr Faust
Céline Cohen
Régis Goudot
25 avril / 20 h
16 avril / 20 h
17 avril / 20 h
18 avril / 20 h
19 avril / 20 h
Trois contes
D’après Charles Perrault
et Maurice Ravel
Emmanuelle Prager
21 mai / 20 h
22 mai / 10 h *
22 mai / 14 h 30 *
23 mai / 14 h 30 *
23 mai / 20 h
24 mai / 20 h
* représentations
scolaires
Tabac rouge
James Thiérrée
22 mai / 19 h 30
23 mai / 20 h 30
24 mai / 20 h 30
Contact presse
Marie Attard
T. 05 34 45 05 22
[email protected]
Billetterie en ligne
www.tnt-cite.com
Information
et réservation
Du mardi au samedi
13 h – 19 h
au TNT
et par téléphone
05 34 45 05 05
Tarifs
Plein 25 €
Réduits* 14 €
Abonnés 9.5 et 15 €
* Le tarif réduit est
réservé aux étudiants,
aux moins de 26 ans
et aux demandeurs
d’emploi.
Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées
1 rue Pierre Baudis
31000 Toulouse
Direction
Agathe Mélinand
Laurent Pelly
Crédits photos :
p. 1 : © Robert et Shana
ParkeHarrison
p.4 : © Ruben Brulat
p.9 : © Bridgeman Art Library
Licences spectacle
1 – 1045623,
2 – 1045624,
3 – 1045625