La Princesse de Trébizonde - Opéra

Transcription

La Princesse de Trébizonde - Opéra
La Princesse
de Trébizonde
de Jacques Offenbach | Livret de Charles Nuitter et Etienne Tréfeu
Dim. 3 janvier 2016 - 15 h
Mar. 5 janvier 2016- 20 h
Quelques ouvrages de (et autour) de Jacques Offenbach disponibles à la BFM de Limoges
En CD
Entre Nous, Celebrating Offenbach : Extraits d’opéras oubliés, par l’ Orchestre Philharmonique de Londres dirigé par David Parry. Operr, 2007.
French cancan, Gaîté parisienne. Orchestre de Philadelphie & Orchestre Radio-Lyrique de la RTF ; Eugène Ormandy. Vanny records, 2008.
Un mari à la porte ; Les Fables de la Fontaine par Vasily Petrenko ; Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool. Abeille Musique, 2012.
Monsieur Choufleuri restera chez lui le…: opérette-bouffe en un acte par l’Ensemble instrumental de Grenoble dirigé par J-François Monot.
Fantasio par Opera Rara Chorus par Renato Balsadonna, Sarah Connoly. Orchestra of the Age of Enlightenment, Mark Elder. Opera rara, 2015.
Coscoletto : opéra comique en 2 actes. WDR Rundfunkorchester Köln, Helmut Froschauer. Capriccio, 2005.
Le meilleur de l’opérette : 100 airs d’opérettes de Offenbach, Christiné, Messager, Audran… EMI, 2006.
EN DVD :
Les Contes d’Hoffmann. Mise en scène Olivier Py, avec Patricia Petibon, Choeur du Grand Théâtre de Genève, Orchestre de la Suisse Romande dirigé par
Patrick Davin. 2009.
La Vie Parisienne : opéra bouffe en 5 actes avec Claire Wauthion et Isabelle Mazin. Orchestre et Choeur de l’Opéra de Lyon, J-Yves Ossonce, dir. 1991.
La Princesse
de Trébizonde
Opéra-bouffe en 3 actes de Jacques Offenbach
Livret de Charles Nuitter et Etienne Tréfeu
Créé le 7 décembre 1869 au Théâtre des Bouffes Parisiens
Direction : ........................................................................................................ Nicolas Krüger
Chef de chant : ............................................................................................... Brigitte Clair
Mise en scène : .............................................................................................. Waut Koeken
Assistant metteur en scène / dramaturgie : ............................................ Benjamin Prins
Scénographie : ................................................................................................ Benoît Dugardyn
Costumes : ....................................................................................................... Carmen Van Nyvelseel
Lumières : ........................................................................................................ Nathalie Perrier
Chorégraphie : ................................................................................................ Joshua Monten
Zanetta : ..........................................................................................................
Le Prince Raphaël : .......................................................................................
Trémolini : ........................................................................................................
Régina : ............................................................................................................
Cabriolo : ..........................................................................................................
Paola : ..............................................................................................................
Le Prince Casimir : .........................................................................................
Sparadrap : ......................................................................................................
Amel Brahim-Djelloul
Julie Robard-Gendre
Martial Defontaine
Romie Esteves
Michel Vaissière
Marie-Thérèse Keller
Aaron Ferguson
Olivier Hernandez
Le directeur de la Loterie : .......................................................................... Christophe Gateau
Acrobates : Mattia Furlan, Alfredo Morales, Iorhanne Da Cunha (Trapèze), Thomas Vey (Monocycle)
Pages : Leila Benhamza, Véronique Chaigneau, Agnès De Butler, Floriane Duroure, Elisabeth Jean,
Nathanaëlle Langlais
Chœur de l’Opéra de Limoges
Direction : Jacques Maresch
Orchestre de Limoges et du Limousin
Reprise de la production de l’Opéra-Théâtre Saint-Étienne - Création mai 2013
Durée : 2 h 50 / 2 entractes
Le bar de l’Opéra sera ouvert pendant les entractes.
Audiodescription disponible le mardi 5 janvier 2016
Boucles Magnétiques disponibles le dimanche 3 janvier 2016
3
Argument
Entracte
• ACTE I •
La fête foraine
• Acte III •
À la tête de sa troupe de saltimbanques, Cabriolo invite
les passants à visiter sa collection de figures de cire,
sur laquelle sa fille Zanetta passe un dernier coup de
chiffon. Mais quelques instants avant l’entrée des
visiteurs, elle brise le nez de la Princesse de Trébizonde,
la pièce maîtresse de l’exposition. Pour que personne ne
remarque l’incident, elle remplace la figurine le temps
de la visite. Mais le Prince Raphaël, en promenade avec
son précepteur Sparadrap, participe lui aussi à la visite,
payant son entrée avec un billet de loterie, et tombe
amoureux de la fausse statue... Alors que le jeune prince
en émoi est ramené chez son père par son précepteur
inquiet, les saltimbanques découvrent avec stupéfaction
que leur billet de loterie comporte le numéro gagnant : ils
ne remportent rien de moins que les titres de propriété
d’un château des environs...
Le palais de Casimir
Alors que tous ignorent encore, chez Casimir, la vraie
nature de la statue, un triple rendez-vous amoureux
s’organise : entre Régina, la sœur de Zanetta, et
Trémolini, l’intendant de la troupe ; entre Paola, la sœur
de Cabriolo, et Sparadrap ; et bien entendu, entre
Zanetta et Raphaël. Tout se passe pour le mieux jusqu’à
l’arrivée soudaine du Prince Casimir qui découvre la
supercherie, et surtout l’amour que son fils éprouve pour
une saltimbanque. D’abord fou furieux, il finit par avouer
que Raphaël est lui-même le fils d’une saltimbanque dont
il était amoureux dans sa jeunesse... Coup de théâtre,
donc, qui permet de réunir les couples dans une ronde
endiablée.
Entracte
• Acte II •
Le château de Cabriolo
... Mais la vie de châtelains ne convient pas vraiment à
la petite troupe qui s’ennuie. Zanetta attend, immobile,
derrière sa fenêtre ; et alors que le Prince Raphaël,
qui est désormais leur voisin, chasse non loin de là, il
l’aperçoit et reconnaît en elle la fameuse Princesse de
Trébizonde. Fou de joie, il se confie à son père, le Prince
Casimir, qui accepte d’acheter la figurine à Cabriolo, non
mécontent de garder son fils disponible pour le mariage
qu’il souhaite lui arranger. Cabriolo refuse évidemment
de vendre la Princesse mais accepte avec beaucoup
d’entrain de s’installer avec sa troupe et ses figurines
chez son riche voisin. Tout le monde semble satisfait et
Raphaël le premier, quand il découvre que la statue n’est
autre qu’une vraie jeune fille.
4
Repères
Offenbach...
Brièvement passé par le Conservatoire de Paris dont il ne supportait
pas la rigueur, le jeune et brillant violoncelliste décide de convaincre
ses contemporains par l’inventivité de ses mélodies plutôt que par
ses diplômes. Et de fait, il est nommé directeur musical de la Comédie
Française à 28 ans. Il compose des opéras-comiques et quelques
opérettes qu’il ne crée pas : en 1855, il inaugure le Théâtre des Bouffes
Parisiens sur les Champs-Elysées qu’il complète la même année d’une
deuxième salle dans le quartier Choiseul.
... et les Bouffes
Offenbach remporte dès le premier soir d’importants succès et dessine
peu à peu les contours de son propre genre : l’opéra-bouffe, dont Orphée
aux Enfers est sans doute le premier exemple. S’il excelle dans l’opérette,
genre à la limite du théâtre et de l’opéra, moins cadré que ce dernier, il
s’impose rapidement avec l’opéra-bouffe, plus complexe musicalement (et
donc plus reconnu dans les milieux musicaux) que l’opérette, et pourtant
animé du même désir : celui de faire rire ses contemporains sur leur
propre bourgeoisie. Contrairement à l’opéra-comique qui, comme son
nom ne l’indique pas, traite de sujets sérieux (l’équivalent de la comédie
dramatique dans le cinéma francais), l’opéra-bouffe, dont le nom fut
inspiré de son ancêtre mozartien, opera buffa mêle donc à une écriture
recherchée des sujets légers et parodiques. Après Orphée suivront
La Belle Hélène, La Vie parisienne et La Périchole...
par Constance Clara Guibert, dramaturge musicale
AUSSI EN 1869...
Lancement de l’expédition de Henry Stanley pour retrouver le Dr
Livingstone près des sources du Nil | Ouverture du Canal de Suez |
Les femmes britanniques obtiennent le droit de vote local (et celui de
suivre des études à Cambridge) | Mort de Lamartine et de Berlioz
| Naissance de Roussel, de Raspoutine et de Gandhi | Publication
de Vingt mille lieues sous les mers (Verne), Guerre et Paix (Tolstoï),
L’Education sentimentale (Flaubert), Les Chants de Maldoror
(Lautréamont) | Création de Ein deutsches Requiem (Brahms) et de
L’Or du Rhin (Wagner)
5
Notes d’intention
du troisième acte, d’ailleurs, il semble que l’on fait davantage
la foire dans le château du Prince Casimir qu’à la fête foraine.
La convention du vaudeville aussi nous a intéressés avec sa
salle traditionnelle et ses portes qui claquent. Un univers où
tout est vrai et faux à la fois. Où tout tourne en rond comme
cette société insensée du Second Empire, ce monde d’opérette
tournant sur lui-même, miroir étrange de notre époque.
La scénographie ne peut jamais être plus logique, moins
invraisemblable, que l’histoire qu’elle est censée raconter.
L’intrigue de La Princesse de Trébizonde – un conte de fées
comico-romantique – est articulée autour des vicissitudes
amoureuses de trois couples improbables. La dramaturgie de
l’œuvre fait fi de toutes les distinctions conventionnelles de
statut social et de type comique en vigueur à l’époque. Zanetta
et Raphaël : lui, rôle travesti et héritier au trône ; elle, l’enfant
du cirque portant le masque de la princesse. Tout les sépare,
le théâtre les réunit ! Jeunes rêveurs, réunis par le coup de
foudre, ils incarnent l’amour qui transcende les contrariétés
sociales et familiales. Le thème d’une poupée mécanique qui
inspire l’amour aveugle d’un jeune naïf nous rappelle bien sûr
Les Contes d’Hoffmann, mais Zanetta n’est pas seulement la
mère spirituelle d’Olympia car elle assume le rôle de la poupée
– symbole de la passivité – au service de son audacieuse
entreprise. Elle devient l’exact opposé d’une poupée inanimée.
Puis l’autre grand duo d’amour : le couple Régina-Trémolini :
le dandy ancien majordome qui rappelle Désiré chez Sacha
Guitry, et la danseuse libertine. Dans la situation théâtralisée
de l’enlèvement, leur amour sincère se révèle de manière très
touchante : « Je te promets la pauvreté et la misère – Oh, ne
me tente pas ».
Et bien que ses histoires, personnages et situations
soient burlesques, absurdes, parodiques, grotesques,
Offenbach n’est jamais juste un pitre, mais toujours
un poète, avec un talent incroyablement raffiné pour
toucher la mélancolie – parfois même la tristesse –
dissimulée dans les situations les plus délirantes et
frénétiques.
Son art, à l’image des bohémiens de sa Princesse, est une
habile danse sur la corde raide, entre gaîté burlesque et une
certaine mélancolie. Comme dit l’admirateur d’Offenbach, le
poète Karl Kraus, cet art a pour but « d’effacer les crispations
de la vie ».
«Qu’on ne s’étonne pas de tant de gravité
dans le frivole.» Beaudelaire
« La version adaptée en trois actes de La Princesse
de Trébizonde aux Bouffes Parisiens remporta un
immense succès qui peut nous étonner tant l’œuvre
est aujourd’hui méconnue. La Revue et Gazette
musicale de Paris estimait qu’Offenbach n’avait rien
écrit de plus parfait et de plus inspiré que cette pièce.
On l’a jouée jusqu’à la fin du XIXe à Paris, en Province,
et partout au monde, à Londres, aux États-Unis, à
Berlin, à Vienne et jusqu’en Australie. À Prague, de
1863 à 1883, c’était même un des huit opéras les
plus joués après Faust de Gounod et Le Trouvère de
Verdi, mais devant Les Huguenots de Meyerbeer et La
Muette de Portici !
Les personnages que l’on rencontre dans La Princesse
sont pour moi parmi les plus extraordinaires de l’univers
offenbachien. Robert Pourvoyeur (un des quatre biographes
du maestro) le dit très joliment : « C’est comme s’il ne s’agissait
pas de vrais personnages mais de leur reflet dans les eaux de
quelque étang endormi ». En même temps, ce qui est peut-être
le plus frappant, c’est leur relative normalité, si on les compare
à de nombreux autres personnages de la mythoffenbachologie,
qui rassemble de prétendus dieux, des savants fous, des
monarques mégalomanes, des habitants de la Lune ou même
des légumes vivants (Le Roi Carotte) ! Ils sont tous « humains,
trop humains ». C’est sur l’incommensurable bêtise bourgeoise
de son temps qu’Offenbach se concentre et derrière cela bien
sûr l’éternelle bêtise humaine, la nôtre aussi donc ! On peut
ainsi dire qu’à de nombreux égards Offenbach met en scène
son propre public – et lui-même.
Certes, Offenbach n’épargne jamais son critique, il se moque de
tout et de tous, c’est un Spottvogel, un oiseau railleur, comme
dit S. Kracauer (un autre grand biographe) ; il regarde à la
loupe les travers humains – mais son regard reste tendre, vif,
bénin et clément. C’est pour cette raison qu’il est capable de
me toucher parfois autant que Mozart. Ce n’est d’ailleurs pas
sans raison, je crois, que Rossini, cet autre grand humoriste
de la scène lyrique du XIXe, l’a tendrement surnommé « le petit
Mozart des Champs-Élysées ».
Inspiré par le vertige de la musique et les métaphores centrales
du texte – le tourbillon, la ronde, la kermesse, le cirque –, j’ai
cherché un univers scénique évoquant avec poésie le lien entre
les deux mondes absolument différents qui s’entrecroisent dans
la pièce : le monde de la fête foraine, et le monde des têtes
couronnées, des châteaux, de l’argent, de la cour. À la lecture
Waut Koeken (metteur en scène)
et Benjamin Prins (dramaturge)
6
Repères biographiques
Nicolas Krüger
Direction
Waut Koeken
Mise en scène
Formé au piano par Alain
Planès, il obtient au
Conservatoire national de
musique et de danse de Paris
(CNSMDP) les prix d’harmonie,
contrepoint, accompagnement,
direction de chant, orchestration et direction d’orchestre.
Chef de chant dans de nombreuses maisons d’opéra et à
l’Orchestre de Paris, il collabore alors avec Pierre Boulez,
Lorin Maazel, Frans Brüggen ou Christoph Eschenbach,
puis se tourne vers la direction.
Particulièrement impliqué dans le lyrique, il a dirigé La Voix
Humaine et Pelléas et Mélisande à Rouen, Dialogues
des Carmélites à Gand, La Périchole et Carmen à Lille,
Don Giovanni à Nice, Don Carlo à Anvers. A l’Opéra de
Toulon, il dirige Les Brigands d’Offenbach dans la mise en
scène de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, Le Barbier
de Séville et bientôt La Belle Hélène et l’Opéra de 4 sous.
Il se produit régulièrement en Allemagne à la tête du Leipziger
Symphonie Orchester et du Kölner Kammerorchester
et a dirigé une Damnation de Faust à l’Opéra de Rouen
qui a donné lieu à une captation pour France Télévision.
Prochainement, il dirigera la Médée de Cherubini à l’Opéra
de Dijon.
Au Festival d’Aix-en-Provence où il fut en charge des
choeurs, il enseigne aujourd’hui chaque été l’interprétation
des opéras de Mozart aux jeunes chanteurs sélectionnés
dans le monde entier lors de l’Académie du Festival.
Chef associé du chœur Accentus entre 2002 et 2007, avec
lequel il entretient une relation privilégiée, il fut également
chef associé des célèbres BBC Singers à Londres avec
lesquels il enregistre plusieurs programmes pour Radio 3.
Il se produit en récital avec des chanteurs au Festival
d’Aldeburgh, au Festival d’Aix-en-Provence, au Festival
de Saintes, à l’Opéra de Lille, en tournée au Japon et en
Allemagne. On l’entendra bientôt aux côtés de Stéphanie
d’Oustrac.
Ses enregistrements chez Zig-Zag ont plusieurs fois été
primés, Diapason d’or et choix France Musique.
Né en Belgique, il s’intéresse
très jeune à l’opéra et travaille
comme assistant metteur
en scène. Sa première mise
en scène est une adaptation
pour enfants de La Flûte enchantée. En co-production avec
le Grand Théâtre de Luxembourg et l’Opéra de Flandre, il
signe une adaptation d’Aladdin ou la lampe merveilleuse de
Nino Rota en 2007, la revisite pour l’Opéra national du Rhin
puis la reprend à l’Opéra de Lausanne. Elle sera primée
par le Syndicat de la critique musicale française comme
meilleure création d’éléments scéniques.
Il met également en scène Die lustige Weiber von Windsor
de Nicolai à Erfurt, Die Fledermaus à Nuremberg ainsi qu’à
l’Opéra national du Rhin où il signe aussi une production de
Die Entführung aus dem Serail. Le Wiener Staatsoper l’invite
à réaliser une mise en scène pour Die Feen de Wagner
dans la version existante pour enfants (2012) et il s’attaque
bientôt à Salomé à Edmonton (Canada) puis à La Bohème.
D’Offenbach, son compositeur de prédilection, il a mis
en scène L’Ile de Tulipatan et Ba-ta-clan au Wiener
Kammeroper, La Vie parisienne à l’Opéra national du Rhin.
L’Opéra national de Lorraine l’invite à remonter sa mise en
scène de Barbe-Bleue conçue pour Operazuid Maastricht,
et qui sera reprise ensuite à Angers-Nantes Opéra ainsi
qu’à l’Opéra de Rennes en 2014/2015. A l’Opéra de
Saint‑Etienne, il monte La Princesse de Trébizonde, reprise
à Limoges.
On lui doit enfin plusieurs créations : d’abord celle de
l’opéra de Luc Van Hove, La Strada , d’après Fellini, à
l’Opéra de Flandre, mais aussi les créations mondiales de
Der Turm (dont il écrit le livret) de Claude Lenners au Grand
Théâtre de Luxembourg et d’Escurial de Marius Felix Lange,
dont il assure aussi la création française de Blanche-Neige
à l’Opéra du Rhin, repris plus tard à l’Athénée-Théâtre
Louis-Jouvet.
7
Joshua
Monten
Chorégraphie
Benoit
Dugardyn
Scénographie
Né à New York, Joshua Monten
danse au Stadttheater Bern,
au Theater Freiburg, au
Staatstheater Nürnberg, à la
Compagnie de danse aérienne « öff öff productions ». Il a
créé des chorégraphies pour le Ballet national du Rhin,
le Musikfestival Bern, la Fête de la Danse suisse et la
Theaterhaus Gessnerallee à Zurich, et a été en résidence
au Yard (USA). A l’opéra, il a coopéré avec les metteurs
en scène Mariame Clément, David Mouchtar-Samorai
et Waut Koeken. Il a récemment chorégraphié Platée
et Die Fledermaus à Strasbourg, Barbe-bleue à Nancy,
Die Meistersinger von Nürnberg et Samson et Dalila à
Nuremberg ; et Delirio Amoroso avec l’ensemble de musique
ancienne Die Freitagsakademie et le contre-ténor Valer
Barna-Sabadus. Il enseigne la danse classique à l’Université
de Berne.
Après avoir travaillé à la
direction technique de la
Monnaie et de l’Opéra des
Flandres, Benoit Dugardyn
se consacre depuis 2001 à la scénographie, collaborant
avec les metteurs en scène Stephen Lawless, Stein Winge
et Paul-Emile Fourny. Parmi ses réalisations, notons
Salomé (Portland), Der Rosenkavalier (Bolchoi), Iolanta /
Francesca da Rimini, Orfeo ed Euridice (Vienne), Faust,
Carmen (Santa Fe), Die Fledermaus (Glyndebourne, Graz,
Genève), Lady Macbeth de Mzensk, Œdipus Rex, Cavalleria
Rusticana /Pagliacci (La Monnaie), La Clemenza di Tito
(Dallas, Covent Garden), Tosca, L’Elisir d’amore, Rigoletto
(Oscarsborg), Il Trovatore (Los Angeles, Washington),
Otello, Le Vaisseau Fantôme (Seoul). Pour Waut Koeken,
il a conçu la scénographie de La Strada et des Joyeuses
Commères de Windsor.
Carmen
Van Nyvelseel
Costumes
Nathalie
Perrier
Lumières
Diplômée de l’Académie Royale
des Beaux-Arts d’Anvers,
Carmen Van Ny velseel y
a travaillé sur un opéra
de Nicholas Lens, Terra Terra, et dans un théâtre de rue à
vocation sociale. Depuis, elle a dessiné les costumes de
plusieurs créations de Waut Koeken : Aladdin et la lampe
merveilleuse, La Strada, Der Turm, Die Entfürhung aus dem
Serail, Blanche Neige, La Vie parisienne.
Collaboratrice polyvalente aux costumes pour l’Opéra Flamand,
le Ballet de Flandres, le Cirque du Soleil, le NTGent et le théâtre
musical LOD, elle fait le styling pour des courts-métrages,
travaille pour les designers Weyers & Borms, fabrique les
costumes de Niemandsland et travaille sur les costumes, les
accessoires, les marionnettes et les scénographies pour Traffik
Theater, TRAFFO et le Theater De Spiegel.
Diplômée de l’Ecole nationale
supérieure des ar t s et
techniques du Théâtre,
Nathalie Perrier a prolongé
sa formation à l’Institut d’Etudes théâtrales de Paris et a
été accueillie à Rome en résidence à la Villa Médicis. Elle a
travaillé avec de nombreux metteurs en scène : Pierre Audi,
Marcel Bozonnet, Robert Carsen, Hans Peter Cloos, Sylvain
Creuzevault, Georges Gagneré, Sophie Loucachevsky,
Adrian Noble, Olivier Py, Adolf Shapiro… et a accompagné
des ensembles baroques : Amarilis, Ausonia, les Lunaisiens,
les Ombres. Pour Waut Koeken, elle a créé les lumières de
La Vie Parisienne et Die Fledermaus à l’Opéra du Rhin. Avec
le plasticien Christian Boltanski, elle crée les lumières des
Limbes (Théâtre du Châtelet 2006) et celles de Gute Nacht
(Nuits Blanches 2008).
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Amel
Brahim-Djelloul (soprano)
Zanetta
Martial
Defontaine (ténor)
Trémolini
Reconnue comme une
personnalité musicale
d’exception, appréciée pour la
couleur riche et ensoleillée de
son timbre, la soprano Amel Brahim-Djelloul est diplômée du
CNSMD de Paris. Elle est nommée dans la catégorie « Révélation
lyrique des victoires de la musique » en 2007.
Au cours de sa carrière, elle a été invitée sur de grandes
scènes : Opéra de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet,
Staatsoper de Berlin, Monnaie, Grand Théâtre de Genève,
Angers-Nantes Opéra, où elle chante Susanna/Nozze di Figaro,
Despina/Cosi fan tutte, Pamina/Zauberflöte, La Princesse/
L’Enfant et les Sortilèges, Nanetta/Falstaff, Adina/Elisir d’Amore,
Drusilla, Amore et Valletto/L’Incoronazione di Poppea, Mélisande/
Pelléas et Mélisande, le rôle-titre de Véronique de Messager,
Gabrielle/La Vie parisienne... ainsi que Jacqueline/Fortunio à
Limoges en 2013.
Après sa formation au Studio
Versailles Opéra, avec René
Jacobs et Marc Minkowski,
et au Conser vatoire de
Paris, Martial Defontaine se perfectionne auprès de Gian
Franco Brizio. Apprécié dans Mozart, il se spécialise dans le
répertoire français : il chante Médée, Les Pêcheurs de perles,
Carmen, Les Contes d’Hoffmann, Manon et Don Quichotte.
Très demandé dans le répertoire léger, il chante Offenbach
(La Belle Hélène, La Vie Parisienne, La Périchole, Les
Brigands, Le Voyage dans la Lune, Fantasio), mais aussi La
Veuve Joyeuse, Les Mousquetaires au couvent, QuatorzeJuillet… Sa carrière le conduit sur la scène des opéras
de Paris, Lausanne, Monte-Carlo, Genève, Amsterdam,
Luxembourg, Washington, Tokyo, à l’Opéra Comique, au
Théâtre des Champs-Elysées, aux Chorégies d’Orange
Julie
Robart‑Gendre Romie
Esteves (mezzo-soprano)
Régina
(mezzo-soprano)
© Ledroit-Perrin
Le Prince Raphaël
Après sa formation
auprès de Lionel Sarrazin,
Romie Esteves entre
dans la compagnie Opéra
Bastide et chante les rôles de Dorabella/Cosi fan tutte,
Roméo/I Capuleti e I Montecchi, la Deuxième Dame/Die
Zauberflöte qu’elle chante également à Saint-Etienne,
Elvira/ Don Giovanni, et Carmen , qu’elle reprend en
Belgique, pour « Opéra en plein air » puis à Libourne. Elle
interprète Rosina/Il Barbiere au Grand Théâtre de Tours
puis Alexandre Nevski de Prokofiev et les Kindertotenlieder
avec l’Orchestre Symphonique des Dômes. En 2010, elle
obtient le Premier Prix du Concours des Jeunes Stars
Lyriques (Musique au cœur du Médoc). Retenue pour
l’Académie du Festival d’Aix en Provence 2012, elle participe
à la résidence mélodie française et se produit dans les lieux
phares du Festival.
Après un parcours musical très
riche Julie Robard-Gendre obtient
son prix de chant du CNSM de
Paris en 2008.
Elle chante entre autres : Carmen à l’opéra de Reims, Orphée/
Orphée et Eurydice à Angers-Nantes Opéra, La Belle-Hélène
à l’Opéra de Rennes et d’Avignon, Ramiro/La Finta giardiniera
au festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra de Rouen et celui du
Luxembourg ou encore Kuchtik/Rusalka à l’Opéra de Monte-Carlo.
Cette saison commencée avec le rôle-titre de la Belle-hélène
à l’opéra de Vichy, les Folk Songs (Berio) avec l’orchestre de
Bretagne ainsi que des récitals « Folies et furies » avec l’ensemble
baroque de Nice, se poursuivra avec une tournée des Caprices de
Marianne de Sauguet dans les opéras de Toulouse, Bordeaux et
Saint-Etienne. Parmi ses projets en 2016/2017 : le rôle-titre de
Carmen à l’opéra de Rennes.
9
Michel
Vaissière (baryton)
Cabriolo
Marie-Thérèse
Keller (mezzo)
Paola
Formé à l’Ecole d’art lyrique
de l’Opéra de Paris par Denise
Dupleix, Michel Vaissière suit
des masterclasses auprès
de Christa Ludwig, Lorraine Nubar et Daniel Ferro. Depuis,
il se partage entre l’opéra, l’opéra-comique et les récitals.
Il interprète Papageno/La Flûte enchantée, Ping/Turandot,
Le Dancaïre/Carmen ... Sa voix de baryton Martin lui
permet de s’exprimer dans les rôles aigus du répertoire :
Les Mousquetaires au Couvent, L’Auberge du Cheval Blanc,
La Vie parisienne, Madame Favart, La Fille de Madame Angot,
La Fille du Tambour Major, Monsieur Beaucaire... Il se produit
sur de nombreuses scènes : Opéra Comique, Opéra Royal
de Wallonnie, Capitole de Toulouse, les opéras de Bilbao,
Lausanne, Bordeaux, Marseille, Avignon, Maastricht,
Lorraine...
Diplômée du Conservatoire
de Strasbourg, Marie-Thérèse
Keller entre à l’École de
l’Opéra de Paris, où elle est
élève de Hans Hotter et Denise Dupleix. Elle est Concepción
dans L’Heure Espagnole, à Toulouse, sous la direction
de Michel Plasson, puis Carmen au festival de Baalbek,
Charlotte/ Werther à l’Opéra de Metz, Mallika/Lakmé et
Alisa/Lucia di Lammermoor auprès de Natalie Dessay, Mère
Marie de l’Incarnation/Dialogues des Carmélites, Geneviève/
Pelléas et Mélisande et Marthe/Faust au Grand Théâtre de
Tours, La Femme du Maire/Jenufa à Bordeaux puis Avignon
et chante dans Lulu à l’Opéra de Paris. Elle a travaillé sous la
direction de chefs prestigieux, comme Marek Janowski, Armin
Jordan, Simon Rattle et chante en récital dans Le Chant de la
Terre et le Requiem de Verdi.
Aaron
Ferguson (ténor)
Le Prince Casimir
Olivier
Hernandez (ténor)
Sparadrap
Le ténor canadien intègre les
programmes Jeunes Chanteurs
du Pacific Opera Victoria et du
Glimmerglass Opera, avant de
se perfectionner à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal, où il
chante un répertoire très diversifié : Borsa/Rigoletto, Monostatos/
Die Zauberflöte, Spoletta/Tosca, Blind/Die Fledermaus, Basilio/Le
nozze di Figaro, entre autres.
Au Canada, il chante dans de nombreuses maisons d’opéra :
L’Enfant et les Sortilèges, Goro/Madame Butterfly, Gastone/La
Traviata, Le Chevalier Danois/Armide, Lysander/A Midsummer
Night’s Dream, Apollon/Semele, Albert Herring.
En France, il chante dans L’Affaire Tailleferre à l’Opéra de Limoges,
ainsi que dans Persée et Armide à l’Opéra Royal de Versailles.
Il vient de chanter le rôle de Jean Valjean dans Les Misérables et
il chantera début 2016 la comédie musicale Man 2 - I Love you’
You’re Perfect, Now Change au Segal Centre de Montreal.
Après s’être perfectionné au
Royal College de Londres
et au CNSM de Lyon, Olivier
Hernandez se spécialise
dans le répertoire français léger : Offenbach, Delibes,
Hahn, Gounod, Halévy mais aussi Françaix, Jonas, Christiné,
Terrasse... Il travaille ainsi régulièrement avec les Frivolités
Parisiennes, la Compagnie Les Brigands, le Théâtre de
l’Athénée, la Fondation Royaumont.
Fidèle de l’Opéra de Rennes, il chante notamment dans
Dialogues des Carmélites. Au Festival d’Aix, on l’entend dans
La Traviata.
Il crée Carmen for Men, sur des musiques de Weill, avec la
Compagnie Artem, Jerusalem Folie’s à l’Institut du Monde
Arabe, sur le conflit israélo-palestinien, Terre et Cendres
de Combier à l’Opéra de Lyon et Il Primo Omicidio aux
Subsistances à Lyon, une improvisation sur Scarlatti.
10
Les équipes
de La Princesse de Trébizonde
ÉQUIPE TECHNIQUE
Direction technique
Philippe LAURENT
Régie technique
Serge JAPAUD
Régie Générale
Elizabeth Kerhervé
Régie de scène
Ana Belen Monedero
Alexandre Mesta
Chef machiniste
Jean-Jacques DEBIAIS
Machinerie/ cintres
Louis DE CRAENE
Philippe DEMARS
Philippe MARCHERAS
Ali OURIACHI
Patrice PORTZENEM
Didier VERNADE
Laurent GARNIER
Chef éclairagiste
Ludovic PANNETIER
Lumières
Yann CHOLET
Gilles RIVET
Édouard SIRE
Julien VIGIER
Son
Pierre PHILIPPON
Surtitrage
Benjamin LOUIS-LHOMME
Technicien audiodesrciption
Sébastien HALAS
Accessoires
Cécile Brédèche
Gérald MAHIEU
Chef costumier
Joël VIALA
Costumière
Raymonde MARANAY
Habilleurs
Julie Coudert
Clémence Chataignier
Elodie gaillard
Clément poulain
Simon Roland
Chef maquillage / coiffure
Crystel Di Rosa
Maquillage / coiffure
David ANGOT
Sandra LOOK
Anaïs LAGRANGE
Angès MEYZIE
ARTIsTES DU CHœUR
de l’opéra de Limoges
Chef de chœur
Jacques MARESCH
Soprani
Leila BENHAMZA
Ludmila BOUTKOVA
Lynda BISCH *
Véronique CHAIGNEAU
Natalia KRAVIETS
Mélissa LALIX
Nathanaëlle LANGLAIS
Alti
Sylvaine BERTRAND *
Agnès DE BUTLER
Floriane DUROURE
Maria-Cristiana ESO
Élisabeth JEAN
Christine THORON
Ténors
Martial ANDRIEU
Jean-Noël CABROL
Christophe GATEAU
Stéphane LANCELLE
Julien OUMI
Mathias MANYA *
Henri PAULIAT
Barytons
Jean-François BULART
Christophe DI DOMENICO
Benoît DUC *
Xavier VAN ROSSOM
Basses
Alain HERRIAU *
Édouard PORTAL
Bernardo SCOPAZZO *
Hryhoriy SMOLIY
Répétiteur
Antoine METELIN
ARTISTES DE
L’ORCHESTRE DE LIMOGES
ET DU LIMOUSIN
Violon solo supersoliste
Elina Kuperman
Premiers violons
Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste
Ève-Laure BENOIT
Valérie BRUSSELLE
Alexander CARDENAS
Helena LYDA-MONDÉSIR
Nina Skopek
Christiane SOUSSI
Seconds violons
Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque
Michel FOUGEROL
Sylvie MÉRIOT
Marijana SIPKA
Yves TISON
Junko SENZAKI
11
Altos
Jean-François Salies, alto solo
Brigitte Bordedebat
Francis Chapeau
Laurent GAUTIÉ *
Fathia Zelmat
Violoncelles
Julien Lazignac, violoncelle solo
Philippe Deville
Éric Lyda
Antoine Payen
Contrebasses
Barbara Degrima, contrebasse solo
Thierry Barone
Benjamin HÉBERT *
Flûtes
Chloé Noblecourt, flûte solo
Jean-Yves Guy-Duché, flûte & piccolo solo
Hautbois
Jacques Zannettacci, hautbois solo
Clarinettes
Sergio CastellÓ Lopez, clarinette solo
Gérard TRICONE
Bassons
Frank Vassallucci, basson solo
Cors
Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo
Olivier Barry
Trompettes
Bruno Gorce, trompette solo
Grégoire Currit
Trombone
Romain DURAND, trombone solo
Timbales
Pascal Brouillaud, timbalier solo
Percussions
Matthieu DRAUX, 1er percussionniste
Alain PELLETIER *
Régie principale d’orchestre
David DE CUENCA
Bibliothèque musicale
Géraldine COLLADANT
* Artiste surnuméraire
Bientôt...
Cendrillon
Ballet de Sergueï Prokofiev / Malandain Ballet Biarritz
sam. 16/01/2016 - 20 h 30
dim. 17/01/2016 - 15 h
Récital piano / voix
Nino Pavlenichvili, piano et Nika Guliashvili, basse
mar. 19/01/2016 - 20 h 30
Pentagramme
Récital / Création en collaboration avec le Festival 1001 Notes
Edouard Ferley et Paul Beynet, pianos
mar. 26/01/2016 - 20 h 30
www.operalimoges.fr
www.orchestrelimogeslimousin.fr
Kiosque Billetterie
Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption
05 55 45 95 95
L’Opéra de Limoges bénéficie du soutien de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.
• Textes et recherches documentaires : C. C. Guibert | Conception : A. Jouffriault - Opéra de Limoges | Photo couverture : © Fotolia - Dessie | Déc. 2015
Mélodies pour le tsar