La Princesse de Trébizonde - Opéra
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La Princesse de Trébizonde - Opéra
La Princesse de Trébizonde de Jacques Offenbach | Livret de Charles Nuitter et Etienne Tréfeu Dim. 3 janvier 2016 - 15 h Mar. 5 janvier 2016- 20 h Quelques ouvrages de (et autour) de Jacques Offenbach disponibles à la BFM de Limoges En CD Entre Nous, Celebrating Offenbach : Extraits d’opéras oubliés, par l’ Orchestre Philharmonique de Londres dirigé par David Parry. Operr, 2007. French cancan, Gaîté parisienne. Orchestre de Philadelphie & Orchestre Radio-Lyrique de la RTF ; Eugène Ormandy. Vanny records, 2008. Un mari à la porte ; Les Fables de la Fontaine par Vasily Petrenko ; Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool. Abeille Musique, 2012. Monsieur Choufleuri restera chez lui le…: opérette-bouffe en un acte par l’Ensemble instrumental de Grenoble dirigé par J-François Monot. Fantasio par Opera Rara Chorus par Renato Balsadonna, Sarah Connoly. Orchestra of the Age of Enlightenment, Mark Elder. Opera rara, 2015. Coscoletto : opéra comique en 2 actes. WDR Rundfunkorchester Köln, Helmut Froschauer. Capriccio, 2005. Le meilleur de l’opérette : 100 airs d’opérettes de Offenbach, Christiné, Messager, Audran… EMI, 2006. EN DVD : Les Contes d’Hoffmann. Mise en scène Olivier Py, avec Patricia Petibon, Choeur du Grand Théâtre de Genève, Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Patrick Davin. 2009. La Vie Parisienne : opéra bouffe en 5 actes avec Claire Wauthion et Isabelle Mazin. Orchestre et Choeur de l’Opéra de Lyon, J-Yves Ossonce, dir. 1991. La Princesse de Trébizonde Opéra-bouffe en 3 actes de Jacques Offenbach Livret de Charles Nuitter et Etienne Tréfeu Créé le 7 décembre 1869 au Théâtre des Bouffes Parisiens Direction : ........................................................................................................ Nicolas Krüger Chef de chant : ............................................................................................... Brigitte Clair Mise en scène : .............................................................................................. Waut Koeken Assistant metteur en scène / dramaturgie : ............................................ Benjamin Prins Scénographie : ................................................................................................ Benoît Dugardyn Costumes : ....................................................................................................... Carmen Van Nyvelseel Lumières : ........................................................................................................ Nathalie Perrier Chorégraphie : ................................................................................................ Joshua Monten Zanetta : .......................................................................................................... Le Prince Raphaël : ....................................................................................... Trémolini : ........................................................................................................ Régina : ............................................................................................................ Cabriolo : .......................................................................................................... Paola : .............................................................................................................. Le Prince Casimir : ......................................................................................... Sparadrap : ...................................................................................................... Amel Brahim-Djelloul Julie Robard-Gendre Martial Defontaine Romie Esteves Michel Vaissière Marie-Thérèse Keller Aaron Ferguson Olivier Hernandez Le directeur de la Loterie : .......................................................................... Christophe Gateau Acrobates : Mattia Furlan, Alfredo Morales, Iorhanne Da Cunha (Trapèze), Thomas Vey (Monocycle) Pages : Leila Benhamza, Véronique Chaigneau, Agnès De Butler, Floriane Duroure, Elisabeth Jean, Nathanaëlle Langlais Chœur de l’Opéra de Limoges Direction : Jacques Maresch Orchestre de Limoges et du Limousin Reprise de la production de l’Opéra-Théâtre Saint-Étienne - Création mai 2013 Durée : 2 h 50 / 2 entractes Le bar de l’Opéra sera ouvert pendant les entractes. Audiodescription disponible le mardi 5 janvier 2016 Boucles Magnétiques disponibles le dimanche 3 janvier 2016 3 Argument Entracte • ACTE I • La fête foraine • Acte III • À la tête de sa troupe de saltimbanques, Cabriolo invite les passants à visiter sa collection de figures de cire, sur laquelle sa fille Zanetta passe un dernier coup de chiffon. Mais quelques instants avant l’entrée des visiteurs, elle brise le nez de la Princesse de Trébizonde, la pièce maîtresse de l’exposition. Pour que personne ne remarque l’incident, elle remplace la figurine le temps de la visite. Mais le Prince Raphaël, en promenade avec son précepteur Sparadrap, participe lui aussi à la visite, payant son entrée avec un billet de loterie, et tombe amoureux de la fausse statue... Alors que le jeune prince en émoi est ramené chez son père par son précepteur inquiet, les saltimbanques découvrent avec stupéfaction que leur billet de loterie comporte le numéro gagnant : ils ne remportent rien de moins que les titres de propriété d’un château des environs... Le palais de Casimir Alors que tous ignorent encore, chez Casimir, la vraie nature de la statue, un triple rendez-vous amoureux s’organise : entre Régina, la sœur de Zanetta, et Trémolini, l’intendant de la troupe ; entre Paola, la sœur de Cabriolo, et Sparadrap ; et bien entendu, entre Zanetta et Raphaël. Tout se passe pour le mieux jusqu’à l’arrivée soudaine du Prince Casimir qui découvre la supercherie, et surtout l’amour que son fils éprouve pour une saltimbanque. D’abord fou furieux, il finit par avouer que Raphaël est lui-même le fils d’une saltimbanque dont il était amoureux dans sa jeunesse... Coup de théâtre, donc, qui permet de réunir les couples dans une ronde endiablée. Entracte • Acte II • Le château de Cabriolo ... Mais la vie de châtelains ne convient pas vraiment à la petite troupe qui s’ennuie. Zanetta attend, immobile, derrière sa fenêtre ; et alors que le Prince Raphaël, qui est désormais leur voisin, chasse non loin de là, il l’aperçoit et reconnaît en elle la fameuse Princesse de Trébizonde. Fou de joie, il se confie à son père, le Prince Casimir, qui accepte d’acheter la figurine à Cabriolo, non mécontent de garder son fils disponible pour le mariage qu’il souhaite lui arranger. Cabriolo refuse évidemment de vendre la Princesse mais accepte avec beaucoup d’entrain de s’installer avec sa troupe et ses figurines chez son riche voisin. Tout le monde semble satisfait et Raphaël le premier, quand il découvre que la statue n’est autre qu’une vraie jeune fille. 4 Repères Offenbach... Brièvement passé par le Conservatoire de Paris dont il ne supportait pas la rigueur, le jeune et brillant violoncelliste décide de convaincre ses contemporains par l’inventivité de ses mélodies plutôt que par ses diplômes. Et de fait, il est nommé directeur musical de la Comédie Française à 28 ans. Il compose des opéras-comiques et quelques opérettes qu’il ne crée pas : en 1855, il inaugure le Théâtre des Bouffes Parisiens sur les Champs-Elysées qu’il complète la même année d’une deuxième salle dans le quartier Choiseul. ... et les Bouffes Offenbach remporte dès le premier soir d’importants succès et dessine peu à peu les contours de son propre genre : l’opéra-bouffe, dont Orphée aux Enfers est sans doute le premier exemple. S’il excelle dans l’opérette, genre à la limite du théâtre et de l’opéra, moins cadré que ce dernier, il s’impose rapidement avec l’opéra-bouffe, plus complexe musicalement (et donc plus reconnu dans les milieux musicaux) que l’opérette, et pourtant animé du même désir : celui de faire rire ses contemporains sur leur propre bourgeoisie. Contrairement à l’opéra-comique qui, comme son nom ne l’indique pas, traite de sujets sérieux (l’équivalent de la comédie dramatique dans le cinéma francais), l’opéra-bouffe, dont le nom fut inspiré de son ancêtre mozartien, opera buffa mêle donc à une écriture recherchée des sujets légers et parodiques. Après Orphée suivront La Belle Hélène, La Vie parisienne et La Périchole... par Constance Clara Guibert, dramaturge musicale AUSSI EN 1869... Lancement de l’expédition de Henry Stanley pour retrouver le Dr Livingstone près des sources du Nil | Ouverture du Canal de Suez | Les femmes britanniques obtiennent le droit de vote local (et celui de suivre des études à Cambridge) | Mort de Lamartine et de Berlioz | Naissance de Roussel, de Raspoutine et de Gandhi | Publication de Vingt mille lieues sous les mers (Verne), Guerre et Paix (Tolstoï), L’Education sentimentale (Flaubert), Les Chants de Maldoror (Lautréamont) | Création de Ein deutsches Requiem (Brahms) et de L’Or du Rhin (Wagner) 5 Notes d’intention du troisième acte, d’ailleurs, il semble que l’on fait davantage la foire dans le château du Prince Casimir qu’à la fête foraine. La convention du vaudeville aussi nous a intéressés avec sa salle traditionnelle et ses portes qui claquent. Un univers où tout est vrai et faux à la fois. Où tout tourne en rond comme cette société insensée du Second Empire, ce monde d’opérette tournant sur lui-même, miroir étrange de notre époque. La scénographie ne peut jamais être plus logique, moins invraisemblable, que l’histoire qu’elle est censée raconter. L’intrigue de La Princesse de Trébizonde – un conte de fées comico-romantique – est articulée autour des vicissitudes amoureuses de trois couples improbables. La dramaturgie de l’œuvre fait fi de toutes les distinctions conventionnelles de statut social et de type comique en vigueur à l’époque. Zanetta et Raphaël : lui, rôle travesti et héritier au trône ; elle, l’enfant du cirque portant le masque de la princesse. Tout les sépare, le théâtre les réunit ! Jeunes rêveurs, réunis par le coup de foudre, ils incarnent l’amour qui transcende les contrariétés sociales et familiales. Le thème d’une poupée mécanique qui inspire l’amour aveugle d’un jeune naïf nous rappelle bien sûr Les Contes d’Hoffmann, mais Zanetta n’est pas seulement la mère spirituelle d’Olympia car elle assume le rôle de la poupée – symbole de la passivité – au service de son audacieuse entreprise. Elle devient l’exact opposé d’une poupée inanimée. Puis l’autre grand duo d’amour : le couple Régina-Trémolini : le dandy ancien majordome qui rappelle Désiré chez Sacha Guitry, et la danseuse libertine. Dans la situation théâtralisée de l’enlèvement, leur amour sincère se révèle de manière très touchante : « Je te promets la pauvreté et la misère – Oh, ne me tente pas ». Et bien que ses histoires, personnages et situations soient burlesques, absurdes, parodiques, grotesques, Offenbach n’est jamais juste un pitre, mais toujours un poète, avec un talent incroyablement raffiné pour toucher la mélancolie – parfois même la tristesse – dissimulée dans les situations les plus délirantes et frénétiques. Son art, à l’image des bohémiens de sa Princesse, est une habile danse sur la corde raide, entre gaîté burlesque et une certaine mélancolie. Comme dit l’admirateur d’Offenbach, le poète Karl Kraus, cet art a pour but « d’effacer les crispations de la vie ». «Qu’on ne s’étonne pas de tant de gravité dans le frivole.» Beaudelaire « La version adaptée en trois actes de La Princesse de Trébizonde aux Bouffes Parisiens remporta un immense succès qui peut nous étonner tant l’œuvre est aujourd’hui méconnue. La Revue et Gazette musicale de Paris estimait qu’Offenbach n’avait rien écrit de plus parfait et de plus inspiré que cette pièce. On l’a jouée jusqu’à la fin du XIXe à Paris, en Province, et partout au monde, à Londres, aux États-Unis, à Berlin, à Vienne et jusqu’en Australie. À Prague, de 1863 à 1883, c’était même un des huit opéras les plus joués après Faust de Gounod et Le Trouvère de Verdi, mais devant Les Huguenots de Meyerbeer et La Muette de Portici ! Les personnages que l’on rencontre dans La Princesse sont pour moi parmi les plus extraordinaires de l’univers offenbachien. Robert Pourvoyeur (un des quatre biographes du maestro) le dit très joliment : « C’est comme s’il ne s’agissait pas de vrais personnages mais de leur reflet dans les eaux de quelque étang endormi ». En même temps, ce qui est peut-être le plus frappant, c’est leur relative normalité, si on les compare à de nombreux autres personnages de la mythoffenbachologie, qui rassemble de prétendus dieux, des savants fous, des monarques mégalomanes, des habitants de la Lune ou même des légumes vivants (Le Roi Carotte) ! Ils sont tous « humains, trop humains ». C’est sur l’incommensurable bêtise bourgeoise de son temps qu’Offenbach se concentre et derrière cela bien sûr l’éternelle bêtise humaine, la nôtre aussi donc ! On peut ainsi dire qu’à de nombreux égards Offenbach met en scène son propre public – et lui-même. Certes, Offenbach n’épargne jamais son critique, il se moque de tout et de tous, c’est un Spottvogel, un oiseau railleur, comme dit S. Kracauer (un autre grand biographe) ; il regarde à la loupe les travers humains – mais son regard reste tendre, vif, bénin et clément. C’est pour cette raison qu’il est capable de me toucher parfois autant que Mozart. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison, je crois, que Rossini, cet autre grand humoriste de la scène lyrique du XIXe, l’a tendrement surnommé « le petit Mozart des Champs-Élysées ». Inspiré par le vertige de la musique et les métaphores centrales du texte – le tourbillon, la ronde, la kermesse, le cirque –, j’ai cherché un univers scénique évoquant avec poésie le lien entre les deux mondes absolument différents qui s’entrecroisent dans la pièce : le monde de la fête foraine, et le monde des têtes couronnées, des châteaux, de l’argent, de la cour. À la lecture Waut Koeken (metteur en scène) et Benjamin Prins (dramaturge) 6 Repères biographiques Nicolas Krüger Direction Waut Koeken Mise en scène Formé au piano par Alain Planès, il obtient au Conservatoire national de musique et de danse de Paris (CNSMDP) les prix d’harmonie, contrepoint, accompagnement, direction de chant, orchestration et direction d’orchestre. Chef de chant dans de nombreuses maisons d’opéra et à l’Orchestre de Paris, il collabore alors avec Pierre Boulez, Lorin Maazel, Frans Brüggen ou Christoph Eschenbach, puis se tourne vers la direction. Particulièrement impliqué dans le lyrique, il a dirigé La Voix Humaine et Pelléas et Mélisande à Rouen, Dialogues des Carmélites à Gand, La Périchole et Carmen à Lille, Don Giovanni à Nice, Don Carlo à Anvers. A l’Opéra de Toulon, il dirige Les Brigands d’Offenbach dans la mise en scène de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, Le Barbier de Séville et bientôt La Belle Hélène et l’Opéra de 4 sous. Il se produit régulièrement en Allemagne à la tête du Leipziger Symphonie Orchester et du Kölner Kammerorchester et a dirigé une Damnation de Faust à l’Opéra de Rouen qui a donné lieu à une captation pour France Télévision. Prochainement, il dirigera la Médée de Cherubini à l’Opéra de Dijon. Au Festival d’Aix-en-Provence où il fut en charge des choeurs, il enseigne aujourd’hui chaque été l’interprétation des opéras de Mozart aux jeunes chanteurs sélectionnés dans le monde entier lors de l’Académie du Festival. Chef associé du chœur Accentus entre 2002 et 2007, avec lequel il entretient une relation privilégiée, il fut également chef associé des célèbres BBC Singers à Londres avec lesquels il enregistre plusieurs programmes pour Radio 3. Il se produit en récital avec des chanteurs au Festival d’Aldeburgh, au Festival d’Aix-en-Provence, au Festival de Saintes, à l’Opéra de Lille, en tournée au Japon et en Allemagne. On l’entendra bientôt aux côtés de Stéphanie d’Oustrac. Ses enregistrements chez Zig-Zag ont plusieurs fois été primés, Diapason d’or et choix France Musique. Né en Belgique, il s’intéresse très jeune à l’opéra et travaille comme assistant metteur en scène. Sa première mise en scène est une adaptation pour enfants de La Flûte enchantée. En co-production avec le Grand Théâtre de Luxembourg et l’Opéra de Flandre, il signe une adaptation d’Aladdin ou la lampe merveilleuse de Nino Rota en 2007, la revisite pour l’Opéra national du Rhin puis la reprend à l’Opéra de Lausanne. Elle sera primée par le Syndicat de la critique musicale française comme meilleure création d’éléments scéniques. Il met également en scène Die lustige Weiber von Windsor de Nicolai à Erfurt, Die Fledermaus à Nuremberg ainsi qu’à l’Opéra national du Rhin où il signe aussi une production de Die Entführung aus dem Serail. Le Wiener Staatsoper l’invite à réaliser une mise en scène pour Die Feen de Wagner dans la version existante pour enfants (2012) et il s’attaque bientôt à Salomé à Edmonton (Canada) puis à La Bohème. D’Offenbach, son compositeur de prédilection, il a mis en scène L’Ile de Tulipatan et Ba-ta-clan au Wiener Kammeroper, La Vie parisienne à l’Opéra national du Rhin. L’Opéra national de Lorraine l’invite à remonter sa mise en scène de Barbe-Bleue conçue pour Operazuid Maastricht, et qui sera reprise ensuite à Angers-Nantes Opéra ainsi qu’à l’Opéra de Rennes en 2014/2015. A l’Opéra de Saint‑Etienne, il monte La Princesse de Trébizonde, reprise à Limoges. On lui doit enfin plusieurs créations : d’abord celle de l’opéra de Luc Van Hove, La Strada , d’après Fellini, à l’Opéra de Flandre, mais aussi les créations mondiales de Der Turm (dont il écrit le livret) de Claude Lenners au Grand Théâtre de Luxembourg et d’Escurial de Marius Felix Lange, dont il assure aussi la création française de Blanche-Neige à l’Opéra du Rhin, repris plus tard à l’Athénée-Théâtre Louis-Jouvet. 7 Joshua Monten Chorégraphie Benoit Dugardyn Scénographie Né à New York, Joshua Monten danse au Stadttheater Bern, au Theater Freiburg, au Staatstheater Nürnberg, à la Compagnie de danse aérienne « öff öff productions ». Il a créé des chorégraphies pour le Ballet national du Rhin, le Musikfestival Bern, la Fête de la Danse suisse et la Theaterhaus Gessnerallee à Zurich, et a été en résidence au Yard (USA). A l’opéra, il a coopéré avec les metteurs en scène Mariame Clément, David Mouchtar-Samorai et Waut Koeken. Il a récemment chorégraphié Platée et Die Fledermaus à Strasbourg, Barbe-bleue à Nancy, Die Meistersinger von Nürnberg et Samson et Dalila à Nuremberg ; et Delirio Amoroso avec l’ensemble de musique ancienne Die Freitagsakademie et le contre-ténor Valer Barna-Sabadus. Il enseigne la danse classique à l’Université de Berne. Après avoir travaillé à la direction technique de la Monnaie et de l’Opéra des Flandres, Benoit Dugardyn se consacre depuis 2001 à la scénographie, collaborant avec les metteurs en scène Stephen Lawless, Stein Winge et Paul-Emile Fourny. Parmi ses réalisations, notons Salomé (Portland), Der Rosenkavalier (Bolchoi), Iolanta / Francesca da Rimini, Orfeo ed Euridice (Vienne), Faust, Carmen (Santa Fe), Die Fledermaus (Glyndebourne, Graz, Genève), Lady Macbeth de Mzensk, Œdipus Rex, Cavalleria Rusticana /Pagliacci (La Monnaie), La Clemenza di Tito (Dallas, Covent Garden), Tosca, L’Elisir d’amore, Rigoletto (Oscarsborg), Il Trovatore (Los Angeles, Washington), Otello, Le Vaisseau Fantôme (Seoul). Pour Waut Koeken, il a conçu la scénographie de La Strada et des Joyeuses Commères de Windsor. Carmen Van Nyvelseel Costumes Nathalie Perrier Lumières Diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers, Carmen Van Ny velseel y a travaillé sur un opéra de Nicholas Lens, Terra Terra, et dans un théâtre de rue à vocation sociale. Depuis, elle a dessiné les costumes de plusieurs créations de Waut Koeken : Aladdin et la lampe merveilleuse, La Strada, Der Turm, Die Entfürhung aus dem Serail, Blanche Neige, La Vie parisienne. Collaboratrice polyvalente aux costumes pour l’Opéra Flamand, le Ballet de Flandres, le Cirque du Soleil, le NTGent et le théâtre musical LOD, elle fait le styling pour des courts-métrages, travaille pour les designers Weyers & Borms, fabrique les costumes de Niemandsland et travaille sur les costumes, les accessoires, les marionnettes et les scénographies pour Traffik Theater, TRAFFO et le Theater De Spiegel. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des ar t s et techniques du Théâtre, Nathalie Perrier a prolongé sa formation à l’Institut d’Etudes théâtrales de Paris et a été accueillie à Rome en résidence à la Villa Médicis. Elle a travaillé avec de nombreux metteurs en scène : Pierre Audi, Marcel Bozonnet, Robert Carsen, Hans Peter Cloos, Sylvain Creuzevault, Georges Gagneré, Sophie Loucachevsky, Adrian Noble, Olivier Py, Adolf Shapiro… et a accompagné des ensembles baroques : Amarilis, Ausonia, les Lunaisiens, les Ombres. Pour Waut Koeken, elle a créé les lumières de La Vie Parisienne et Die Fledermaus à l’Opéra du Rhin. Avec le plasticien Christian Boltanski, elle crée les lumières des Limbes (Théâtre du Châtelet 2006) et celles de Gute Nacht (Nuits Blanches 2008). 8 Amel Brahim-Djelloul (soprano) Zanetta Martial Defontaine (ténor) Trémolini Reconnue comme une personnalité musicale d’exception, appréciée pour la couleur riche et ensoleillée de son timbre, la soprano Amel Brahim-Djelloul est diplômée du CNSMD de Paris. Elle est nommée dans la catégorie « Révélation lyrique des victoires de la musique » en 2007. Au cours de sa carrière, elle a été invitée sur de grandes scènes : Opéra de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet, Staatsoper de Berlin, Monnaie, Grand Théâtre de Genève, Angers-Nantes Opéra, où elle chante Susanna/Nozze di Figaro, Despina/Cosi fan tutte, Pamina/Zauberflöte, La Princesse/ L’Enfant et les Sortilèges, Nanetta/Falstaff, Adina/Elisir d’Amore, Drusilla, Amore et Valletto/L’Incoronazione di Poppea, Mélisande/ Pelléas et Mélisande, le rôle-titre de Véronique de Messager, Gabrielle/La Vie parisienne... ainsi que Jacqueline/Fortunio à Limoges en 2013. Après sa formation au Studio Versailles Opéra, avec René Jacobs et Marc Minkowski, et au Conser vatoire de Paris, Martial Defontaine se perfectionne auprès de Gian Franco Brizio. Apprécié dans Mozart, il se spécialise dans le répertoire français : il chante Médée, Les Pêcheurs de perles, Carmen, Les Contes d’Hoffmann, Manon et Don Quichotte. Très demandé dans le répertoire léger, il chante Offenbach (La Belle Hélène, La Vie Parisienne, La Périchole, Les Brigands, Le Voyage dans la Lune, Fantasio), mais aussi La Veuve Joyeuse, Les Mousquetaires au couvent, QuatorzeJuillet… Sa carrière le conduit sur la scène des opéras de Paris, Lausanne, Monte-Carlo, Genève, Amsterdam, Luxembourg, Washington, Tokyo, à l’Opéra Comique, au Théâtre des Champs-Elysées, aux Chorégies d’Orange Julie Robart‑Gendre Romie Esteves (mezzo-soprano) Régina (mezzo-soprano) © Ledroit-Perrin Le Prince Raphaël Après sa formation auprès de Lionel Sarrazin, Romie Esteves entre dans la compagnie Opéra Bastide et chante les rôles de Dorabella/Cosi fan tutte, Roméo/I Capuleti e I Montecchi, la Deuxième Dame/Die Zauberflöte qu’elle chante également à Saint-Etienne, Elvira/ Don Giovanni, et Carmen , qu’elle reprend en Belgique, pour « Opéra en plein air » puis à Libourne. Elle interprète Rosina/Il Barbiere au Grand Théâtre de Tours puis Alexandre Nevski de Prokofiev et les Kindertotenlieder avec l’Orchestre Symphonique des Dômes. En 2010, elle obtient le Premier Prix du Concours des Jeunes Stars Lyriques (Musique au cœur du Médoc). Retenue pour l’Académie du Festival d’Aix en Provence 2012, elle participe à la résidence mélodie française et se produit dans les lieux phares du Festival. Après un parcours musical très riche Julie Robard-Gendre obtient son prix de chant du CNSM de Paris en 2008. Elle chante entre autres : Carmen à l’opéra de Reims, Orphée/ Orphée et Eurydice à Angers-Nantes Opéra, La Belle-Hélène à l’Opéra de Rennes et d’Avignon, Ramiro/La Finta giardiniera au festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra de Rouen et celui du Luxembourg ou encore Kuchtik/Rusalka à l’Opéra de Monte-Carlo. Cette saison commencée avec le rôle-titre de la Belle-hélène à l’opéra de Vichy, les Folk Songs (Berio) avec l’orchestre de Bretagne ainsi que des récitals « Folies et furies » avec l’ensemble baroque de Nice, se poursuivra avec une tournée des Caprices de Marianne de Sauguet dans les opéras de Toulouse, Bordeaux et Saint-Etienne. Parmi ses projets en 2016/2017 : le rôle-titre de Carmen à l’opéra de Rennes. 9 Michel Vaissière (baryton) Cabriolo Marie-Thérèse Keller (mezzo) Paola Formé à l’Ecole d’art lyrique de l’Opéra de Paris par Denise Dupleix, Michel Vaissière suit des masterclasses auprès de Christa Ludwig, Lorraine Nubar et Daniel Ferro. Depuis, il se partage entre l’opéra, l’opéra-comique et les récitals. Il interprète Papageno/La Flûte enchantée, Ping/Turandot, Le Dancaïre/Carmen ... Sa voix de baryton Martin lui permet de s’exprimer dans les rôles aigus du répertoire : Les Mousquetaires au Couvent, L’Auberge du Cheval Blanc, La Vie parisienne, Madame Favart, La Fille de Madame Angot, La Fille du Tambour Major, Monsieur Beaucaire... Il se produit sur de nombreuses scènes : Opéra Comique, Opéra Royal de Wallonnie, Capitole de Toulouse, les opéras de Bilbao, Lausanne, Bordeaux, Marseille, Avignon, Maastricht, Lorraine... Diplômée du Conservatoire de Strasbourg, Marie-Thérèse Keller entre à l’École de l’Opéra de Paris, où elle est élève de Hans Hotter et Denise Dupleix. Elle est Concepción dans L’Heure Espagnole, à Toulouse, sous la direction de Michel Plasson, puis Carmen au festival de Baalbek, Charlotte/ Werther à l’Opéra de Metz, Mallika/Lakmé et Alisa/Lucia di Lammermoor auprès de Natalie Dessay, Mère Marie de l’Incarnation/Dialogues des Carmélites, Geneviève/ Pelléas et Mélisande et Marthe/Faust au Grand Théâtre de Tours, La Femme du Maire/Jenufa à Bordeaux puis Avignon et chante dans Lulu à l’Opéra de Paris. Elle a travaillé sous la direction de chefs prestigieux, comme Marek Janowski, Armin Jordan, Simon Rattle et chante en récital dans Le Chant de la Terre et le Requiem de Verdi. Aaron Ferguson (ténor) Le Prince Casimir Olivier Hernandez (ténor) Sparadrap Le ténor canadien intègre les programmes Jeunes Chanteurs du Pacific Opera Victoria et du Glimmerglass Opera, avant de se perfectionner à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal, où il chante un répertoire très diversifié : Borsa/Rigoletto, Monostatos/ Die Zauberflöte, Spoletta/Tosca, Blind/Die Fledermaus, Basilio/Le nozze di Figaro, entre autres. Au Canada, il chante dans de nombreuses maisons d’opéra : L’Enfant et les Sortilèges, Goro/Madame Butterfly, Gastone/La Traviata, Le Chevalier Danois/Armide, Lysander/A Midsummer Night’s Dream, Apollon/Semele, Albert Herring. En France, il chante dans L’Affaire Tailleferre à l’Opéra de Limoges, ainsi que dans Persée et Armide à l’Opéra Royal de Versailles. Il vient de chanter le rôle de Jean Valjean dans Les Misérables et il chantera début 2016 la comédie musicale Man 2 - I Love you’ You’re Perfect, Now Change au Segal Centre de Montreal. Après s’être perfectionné au Royal College de Londres et au CNSM de Lyon, Olivier Hernandez se spécialise dans le répertoire français léger : Offenbach, Delibes, Hahn, Gounod, Halévy mais aussi Françaix, Jonas, Christiné, Terrasse... Il travaille ainsi régulièrement avec les Frivolités Parisiennes, la Compagnie Les Brigands, le Théâtre de l’Athénée, la Fondation Royaumont. Fidèle de l’Opéra de Rennes, il chante notamment dans Dialogues des Carmélites. Au Festival d’Aix, on l’entend dans La Traviata. Il crée Carmen for Men, sur des musiques de Weill, avec la Compagnie Artem, Jerusalem Folie’s à l’Institut du Monde Arabe, sur le conflit israélo-palestinien, Terre et Cendres de Combier à l’Opéra de Lyon et Il Primo Omicidio aux Subsistances à Lyon, une improvisation sur Scarlatti. 10 Les équipes de La Princesse de Trébizonde ÉQUIPE TECHNIQUE Direction technique Philippe LAURENT Régie technique Serge JAPAUD Régie Générale Elizabeth Kerhervé Régie de scène Ana Belen Monedero Alexandre Mesta Chef machiniste Jean-Jacques DEBIAIS Machinerie/ cintres Louis DE CRAENE Philippe DEMARS Philippe MARCHERAS Ali OURIACHI Patrice PORTZENEM Didier VERNADE Laurent GARNIER Chef éclairagiste Ludovic PANNETIER Lumières Yann CHOLET Gilles RIVET Édouard SIRE Julien VIGIER Son Pierre PHILIPPON Surtitrage Benjamin LOUIS-LHOMME Technicien audiodesrciption Sébastien HALAS Accessoires Cécile Brédèche Gérald MAHIEU Chef costumier Joël VIALA Costumière Raymonde MARANAY Habilleurs Julie Coudert Clémence Chataignier Elodie gaillard Clément poulain Simon Roland Chef maquillage / coiffure Crystel Di Rosa Maquillage / coiffure David ANGOT Sandra LOOK Anaïs LAGRANGE Angès MEYZIE ARTIsTES DU CHœUR de l’opéra de Limoges Chef de chœur Jacques MARESCH Soprani Leila BENHAMZA Ludmila BOUTKOVA Lynda BISCH * Véronique CHAIGNEAU Natalia KRAVIETS Mélissa LALIX Nathanaëlle LANGLAIS Alti Sylvaine BERTRAND * Agnès DE BUTLER Floriane DUROURE Maria-Cristiana ESO Élisabeth JEAN Christine THORON Ténors Martial ANDRIEU Jean-Noël CABROL Christophe GATEAU Stéphane LANCELLE Julien OUMI Mathias MANYA * Henri PAULIAT Barytons Jean-François BULART Christophe DI DOMENICO Benoît DUC * Xavier VAN ROSSOM Basses Alain HERRIAU * Édouard PORTAL Bernardo SCOPAZZO * Hryhoriy SMOLIY Répétiteur Antoine METELIN ARTISTES DE L’ORCHESTRE DE LIMOGES ET DU LIMOUSIN Violon solo supersoliste Elina Kuperman Premiers violons Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste Ève-Laure BENOIT Valérie BRUSSELLE Alexander CARDENAS Helena LYDA-MONDÉSIR Nina Skopek Christiane SOUSSI Seconds violons Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque Michel FOUGEROL Sylvie MÉRIOT Marijana SIPKA Yves TISON Junko SENZAKI 11 Altos Jean-François Salies, alto solo Brigitte Bordedebat Francis Chapeau Laurent GAUTIÉ * Fathia Zelmat Violoncelles Julien Lazignac, violoncelle solo Philippe Deville Éric Lyda Antoine Payen Contrebasses Barbara Degrima, contrebasse solo Thierry Barone Benjamin HÉBERT * Flûtes Chloé Noblecourt, flûte solo Jean-Yves Guy-Duché, flûte & piccolo solo Hautbois Jacques Zannettacci, hautbois solo Clarinettes Sergio CastellÓ Lopez, clarinette solo Gérard TRICONE Bassons Frank Vassallucci, basson solo Cors Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo Olivier Barry Trompettes Bruno Gorce, trompette solo Grégoire Currit Trombone Romain DURAND, trombone solo Timbales Pascal Brouillaud, timbalier solo Percussions Matthieu DRAUX, 1er percussionniste Alain PELLETIER * Régie principale d’orchestre David DE CUENCA Bibliothèque musicale Géraldine COLLADANT * Artiste surnuméraire Bientôt... Cendrillon Ballet de Sergueï Prokofiev / Malandain Ballet Biarritz sam. 16/01/2016 - 20 h 30 dim. 17/01/2016 - 15 h Récital piano / voix Nino Pavlenichvili, piano et Nika Guliashvili, basse mar. 19/01/2016 - 20 h 30 Pentagramme Récital / Création en collaboration avec le Festival 1001 Notes Edouard Ferley et Paul Beynet, pianos mar. 26/01/2016 - 20 h 30 www.operalimoges.fr www.orchestrelimogeslimousin.fr Kiosque Billetterie Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption 05 55 45 95 95 L’Opéra de Limoges bénéficie du soutien de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. • Textes et recherches documentaires : C. C. Guibert | Conception : A. Jouffriault - Opéra de Limoges | Photo couverture : © Fotolia - Dessie | Déc. 2015 Mélodies pour le tsar