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ENC ADREUR
ENC ADREUR
MÉTIER
Les premières représentations d’un cadre remontent à la Préhistoire où des
dessins cernés d’un trait ont été retrouvés sur les murs des cavernes (à Lascaux en
France ou à Altamira en Espagne). De l’Antiquité nous sont parvenues des
fresques et des mosaïques égyptiennes ou romaines portant des entourages de
couleurs préfigurant la volonté d’isoler le sujet représenté. Mais ce n’est qu’à la fin
du Moyen Age et à la Renaissance que le cadre en bois devient le complément
permettant de mettre en valeur et de protéger les œuvres peintes ou imprimées.
Les premiers cadres peuvent aller de réalisations de petites dimensions, où
viennent s’enchâsser des tableaux, à des objets de caractère architectural de
grandes dimensions comme les polyptyques. Ces premiers cadres faisaient partie
intégrante de l’œuvre. Peinture et encadrement étaient ainsi réalisés sur le même
panneau. Sur un panneau de bois (chêne, noyer, bois fruitier) était dégagée une
surface réservée à la peinture et l’entourage était sculpté, parfois peint ou doré
dans le style de l’architecture où l’œuvre devait prendre place. Au milieu du
XIVème siècle apparaissent les premiers cadres dorés. Il s’instaure dès lors un
métier qui sera souvent associé à celui d’encadreur, celui de doreur. A la
Renaissance, les cadres de bois sont ornés de sculptures, dorés et colorés. Le
retable cède peu à peu sa place à la peinture de chevalet où les bordures sont de
simples baguettes formées d’un plat brodé de listels dorés. La Renaissance
marque l’avènement du métier d’encadreur. Ce dernier va désormais suivre les
styles des différentes périodes qui vont se succéder au fil des siècles : Louis XIII,
Louis XIV, Régence, Louis XV, Louis XVI, Directoire, Empire, Restauration,
Louis-Philippe, Napoléon III, Art nouveau, Art Déco et Contemporain.
Élément d’ameublement, le cadre traduira l’essor de la notion de confort dans
l’habitat et suivra l’évolution des goûts et des mentalités, à l’instar du vêtement.
Sous Louis XIII, la fabrication de cadres est réservée aux ébénistes. A cette
époque, les cadres en bois dorés évoluent, le jeu des mats et des brillants est
accentué par le brunissage (action de passer la pierre d’agate sur la feuille d’or ou
d’argent afin de donner un brillant à la feuille de métal posée sur l’assiette,
mélange à base d’argile indispensable à la préparation des surfaces à dorer). C’est
aussi sous Louis XIII, en 1626, que le mot cadre est utilisé à Lyon pour la
première fois dans le sens que nous lui donnons aujourd’hui mais il faudra
attendre le XVIIIème siècle pour que son emploi se généralise. Sous le règne de
Louis XIV, la fabrication des cadres est soumise au contrôle de l’Académie royale
de peinture et des sciences nouvellement créée. Les corporations d’ébénistes se
structurent et des normes d’exécution sont fixées. Les encadreurs du roi ont le
droit de porter l’épée. Au XVIIème siècle, sous Louis XV, à part les encadreurs du
roi, il n’y avait que des menuisiers en bordures, rattachés à la corporation des
ébénistes, des graveurs et des sculpteurs. Les menuisiers se subdivisaient en
menuisiers en bâtiment qui travaillaient le bois plein pour faire les bordures de
tableaux et de glaces et en ébénistes qui œuvraient sur le bois de placage. Les
cadres étaient sculptés par les peintres sculpteurs. Jusqu’à l’abolition des
corporations en 1791, les encadreurs sont confondus avec les ébénistes, les
doreurs sur bois et très souvent, ce sont les marchands de tableaux qui font le
commerce de cadres. Avec Napoléon et l’Empire, le début du machinisme,
l’extension de l’utilisation de la pâte à bois et du mastic favorisent l’émergence
d’une production « industrielle ». Reproduire un motif à l'aide d'une empreinte
devient moins onéreux que de faire appel à la gouge et au ciseau du sculpteur.
Sous Louis-Philippe, on tente de concilier industrialisation et art sans parvenir
parfois à éviter les écueils de l’excès décoratif en utilisant à outrance la pâte à bois
et les moulages. Avec Napoléon III apparaît l’utilisation de pitchpin, résineux
importé d’Amérique du Nord en France en 1868.
L’Art nouveau et l’Art Déco voient un foisonnement de matériaux et de
techniques combinés, le métal est souvent employé aussi, de même que les bois
exotiques, le bois laqué ou argenté. Au siècle dernier, le style contemporain s’est
imposé dans la décoration d’intérieur.
Aujourd’hui, les encadreurs ne portent plus l’épée et ne font plus partie de
corporations de métiers, au sens où on l’entendait à la Renaissance, mais ils sont
toutefois rattachés à une convention nationale de l’ameublement. Ils se sont dotés
d’une charte professionnelle pour définir leur métier, leurs engagements et
responsabilités vis-à-vis des œuvres et de leurs clients. Selon cette charte,
l’encadreur est un « homme (ou une femme) de métier qui a pour mission de
présenter toutes œuvres graphiques, picturales ou autres qui puissent se placer en
cadres, avec ou sans marges, avec ou sans verres, en utilisant tous matériaux,
classiques ou non, toutes inventions ou innovations destinées à la mise en valeur
par ses soins, à condition de ne pas attenter à l’intégrité, à la qualité, à la
conservation des œuvres (originales) confiées. ».
Les principaux ennemis de l’œuvre d’art sont les champignons liés à l’humidité,
les rayons ultraviolets liés à la lumière et au soleil, les insectes ainsi que l’acidité
contenue dans certains éléments. L’encadreur doit éliminer ces dangers en
appliquant les meilleures techniques disponibles en les adaptant au sujet à
encadrer. Parmi les plus récentes évolutions du métier, on retiendra sur le plan
esthétique la recherche de la séparation physique du cadre et de son sujet,
notamment concernant les œuvres peintes. Sur le plan technique, l’emploi
relativement récent de matériaux neutres ou de conservation, en réaction aux
problèmes posés par des travaux de la seconde moitié du XIXème siècle jusqu’à la
seconde moitié du XXème siècle, relatifs aux matériaux instables dans le temps,
notamment en ce qui concerne la pâte chimique des papiers. Les verres employés
aujourd’hui en encadrement peuvent stopper les rayons ultraviolets préjudiciables
aux œuvres et éliminer 80 % des reflets lumineux. La stabilité des sujets et leur
préservation dans le temps sont des impératifs pour l’encadreur : il utilise des
colles réversibles, des matériaux et cartons neutres, des pigments stables à la
lumière et non agressifs pour le document.
L’encadrement ne doit jamais dominer l’œuvre, son rôle est de mettre le
document ou l’objet en valeur, et non le contraire. L'encadreur pratique un
métier où le goût et la créativité dominent. Ce métier requiert donc minutie,
patience, sens des couleurs et de l'œuvre artistique. Il doit de plus être en mesure
de reconnaître les types d’œuvres (peintures, dessins, estampes, photographies).
A ces compétences, l’encadreur peut également y ajouter conseil et diagnostic en
matière de restauration. Il doit être en mesure d’estimer l’état de conservation du
sujet qu’on lui présente. Il doit innover sans cesse afin de proposer à sa clientèle
(entreprises, professionnels, collectionneurs, institutionnels, particuliers) des
encadrements originaux et uniques dans le respect des règles de l'encadrement
d'art : conservation du patrimoine et réversibilité.
Il doit donc maîtriser toutes les techniques liées à l’encadrement d’art tant au
niveau des différents types de montages (anciens, actuels, créatifs) qu’à la
réalisation d’encadrements sur mesure en proposant des formes, formats, coloris
et matériaux appropriés (cartons, bois, papiers, tissus, aluminium…).
L’encadreur doit savoir réaliser des passe-partout ouverts à la dimension du sujet,
que ce soient des marges, des biseaux (français ou anglais), des lavis de différentes
natures, rectangulaires ou en forme. Il doit maîtriser les opérations de collage,
tendage, gainage de papiers ou de tissus (soie, satin, cotonnade, velours…).
FORMATIONS
FORMATION INITIALE
Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au
certificat d'aptitude professionnelle - CAP)
CAP encadreur, 2 ans.
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
La formation professionnelle continue s’adresse aux adultes, sortis du système
scolaire, qui veulent se perfectionner, se reconvertir, acquérir une qualification
professionnelle ou un diplôme.
Le CAP encadreur peut être préparé dans le cadre de la formation
professionnelle continue. Parallèlement, une trentaine de formations non
diplômantes, d'une durée variant de 5 jours à un an, permettent de suivre une
initiation, une formation complète ou un perfectionnement dans les techniques
de l'encadrement.
Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales
et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant
notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/
Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site
Internet : http://www.institut-metiersdart.org/
Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses
des centres de formations en Europe.
ENVIRONNEMENT
L'encadreur réalise ses travaux dans un atelier qui sert souvent de boutique dans
laquelle il expose ses réalisations dans une large gamme de matières et matériaux.
Il peut proposer à la vente des produits finis ou semi-finis. Certains
professionnels travaillent en étroite collaboration avec des doreurs, sculpteurs sur
bois, restaurateurs de papier, de photographies, de peintures. Les relations avec la
clientèle (particuliers, collectionneurs, artistes, marchands d'estampes et de
tableaux ou musées) sont un des points forts de l'activité. Mais, face à
l’accroissement des activités de loisir, la concurrence des grandes surfaces, et au
fait que certains fournisseurs travaillent directement avec le particulier, les
encadreurs développent de nouvelles activités. Certains donnent des cours et
proposent à la vente des produits de beaux arts ou de bricolage.
D’autres professionnels ont choisi de faire des produits très esthétiques et de
qualité, les positionnant sur le marché haut de gamme. Quelques-uns se lancent
aussi dans la formation à des métiers parallèles et complémentaires comme la
dorure, la restauration, le soclage. D’autres se diversifient en animant des
galeries. En effet, exerçant un métier artisanal et commercial, l’encadreur doit
faire face à plusieurs problèmes : faire connaître son métier et son savoir, faire
face aux fluctuations du marché de l’art et aux nouvelles réalités économiques.
L’encadreur, proposant un travail haut de gamme et sur mesure, travaille
généralement avec une clientèle aux exigences élevées mais ayant aussi des
revenus financiers conséquents. La mode ne l’affecte pas comme d’autres acteurs
du secteur (magasins d’encadrement plus tournés vers l’encadrement de loisir,
grandes surfaces, etc.). Néanmoins, il reste attentif aux innovations techniques
dans le domaine des outils, des machines et des fournitures qu’il utilise au jour le
jour dans son atelier en fréquentant les salons professionnels. Une synthèse de
l’Union Nationale de l’Artisanat des Métiers de l’Ameublement de 2012 fait
apparaître que sur les 24 700 entreprises de l’artisanat de l’ameublement, 800
sont des encadreurs-doreurs, soit 3 % du total. Sur le chiffre d’affaires réalisé en
2011 par les entreprises de l’artisanat de l’ameublement (4,2 milliards d’euros
H.T.), celui des encadreurs-doreurs représentait 2 %. Les entreprises
n’employant aucun salarié représentaient 55 % des entreprises (contre 50 % en
2000 et 57 % en 2005) mais ne réalisaient que 12 % du chiffre d’affaires de la
profession. La profession d’encadreur-dorure réunissait 1 950 actifs en 2011. En
2011, les contrats d’apprentissage ne représentaient plus que 7 % de la part totale
des effectifs salariés, contre 17 % en 2005. L’âge moyen des chefs d’entreprise
dans l’encadrement-dorure est de 51 ans. Ce vieillissement concerne l’ensemble
des responsables et ce, quelle que soit leur activité. Selon l’Observatoire de
l’Artisanat de l’Ameublement, les statistiques (janvier-avril 2010) font apparaître
un repli du chiffre d’affaires des artisans encadreurs-doreurs, que ce soit dans le
secteur de la fabrication ou dans celui de l’entretien-restauration.
ORGANISMES PROFESSIONNELS
Syndicat national des doreurs et encadreurs (SNDE),
4 rue Cels, 75014 Paris
Tél./Fax : 01 43 22 44 49.
Syndicat professionnel regroupant une cinquantaine d’adhérents. Il s’attache à
faire connaître et promouvoir les métiers de doreur et d’encadreur ainsi que les
métiers qui y sont rattachés. Donne des conseils de gestion et accompagne lors de
la création d’entreprise, privilégie les contacts et l’entraide. Publie un bulletin
trimestriel.
SALONS ET MANIFESTATIONS
Journées européennes des métiers d’art - JEMA,
Annuel, avril
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
http://journeesdesmetiersdart.fr/
Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), initiées et coordonnées
par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et
vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les
professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes
d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de
savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier
week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France.
CréationParis
Annuel, mars
Paris, Porte de Versailles
Tél. : 01 40 72 02 29
http://www.creation-paris.com/
Dédié aux professionnels de la création, ce rendez-vous a pour vocation de
mettre en relation les fournisseurs et les revendeurs des marchés des beaux-arts,
de l'encadrement et de l'image, des activités manuelles et décoratives et aussi des
arts du fil et de l'aiguille.
A L’ETRANGER
The West Coast Art & Frame Show, Las Vegas (USA)
Annuel, janvier,
207 Commercial Court, Morganville, NJ 07751-0102.
Tél. : (732) 536-5160. Fax: (732) 536-5761.
[email protected]
www.wcafshow.com/
Salon réunissant un large panel de fournisseurs du secteur de l’encadrement et
d’éditeurs d’images d’art exposant leurs nouveautés. Revendeurs de cadres,
galeries, négociants en gros et fabricants de cadres font partie des exposants.
CONCOURS
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA
Annuel, remise de prix : date variable.
Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours.
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des
Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de
Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs
acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont
pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP
au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et
leur maîtrise technique.
Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur
de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un
diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB
Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des
professionnels, visite de musées, ateliers, etc.
Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes
Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix.
Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de
l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de
communication et de promotion.
Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs
ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature
interministérielle des niveaux de formation.
Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité
professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de
l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de
l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de
précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de
l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les
candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours
est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des
lauréats est organisée par le comité.
Concours Un des Meilleurs Apprentis de France
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Le concours est organisé par une Commission nationale de la Société des
Meilleurs Ouvriers de France. Elle est fédérée en Sections qui gèrent le concours
au niveau régional et départemental. Ce dernier a pour objectif de récompenser
les jeunes en formation professionnelle de niveau V. Les candidats doivent
réaliser leur épreuve dans un établissement de formation ou chez leur employeur.
Les inscriptions se déroulent durant le dernier trimestre de l’année jusqu’à la mijanvier. Le concours se conclut par une exposition régionale des œuvres ou
travaux qui ont été distingués.
Concours de la fonction publique,
Ministère de la culture et de la communication, Service du personnel et des
affaires sociales, Bureau des concours,
182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 01.
Tél. : 01 40 15 86 93. Fax. : 01 40 15 81 29
[email protected]
http://concours.culture.gouv.fr/
Concours de recrutement du personnel du Ministère de la culture et de la
communication : maître ouvrier (catégorie C), technicien d’art (catégorie B) ou
chef de travaux d’art (catégorie A). Le maître ouvrier réalise de petites
restaurations, le technicien s'occupe de la restauration et de la préservation des
œuvres. Le chef de travaux assure l'encadrement du personnel et assume la
responsabilité du fonctionnement des ateliers de restauration. Ils travaillent
notamment dans les musées nationaux, les domaines nationaux, les
bibliothèques, les manufactures nationales, ainsi qu’aux Archives nationales et au
Mobilier national.
Concours d’encadrement du Salon Création Paris,
Annuel, mars,
Tél. : 01 40 72 02 29
http://www.creation-paris.com/
Concours d’encadrement réservé aux professionnels, sur une œuvre imposée. Une
exposition a lieu pendant la durée du salon, par la suite une exposition collective
itinérante sensibilisera le public.
SOURCES D’INFORMATION
SITES INTERNET
http://encadreur.com
Site de Passelard, encadreur, restaurateur. Rubriques sur la conservation et la
restauration des œuvres, l’innovation par les matériaux utilisés, les procédés.
http://www.encadreur.org/
Annuaire des encadreurs et fournisseurs pour les professionnels.
http://www.emma-mouldings.org
L’E.M.M.A. (European Moulding Manufacturers Association) est l’association
européenne des fabricants de moulures et de cadres. Elle réunit des associations
professionnelles nationales et plus de 70 entreprises dans 12 pays membres. Elle
a été fondée pour maintenir et promouvoir des contacts entre collègues d’une
même profession, protéger et maintenir un équilibre entre les intérêts de
l’industrie et les relations avec les syndicats professionnels et membres
individuels. Son rôle est aussi d’étudier les questions commerciales, techniques,
économiques, sociales et fiscales concernant son secteur d’activité et elle organise
aussi des actions pour promouvoir la vente des produits de son industrie, la
protection des droits de propriété intellectuelle relatifs aux modèles de moulures
originaux déposés par les sociétés et agit aussi pour lutter contre la contrefaçon.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient
prétendre à l’exhaustivité.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers
d’art, une ressource unique sur les métiers d’art :
- Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers
d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son
site internet.
- Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et
plus de 750 films sur ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
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