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Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
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de votre Région sur notre
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par courrier électronique
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Lausanne, Lavaux, Riviera
Hebdomadaire gratuit, 90’000 ménages
Editorial
Puis, vint le temps
de la révolte
L’accent de votre région
[email protected]
Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully, Tél. 021 721 20 30, Fax 021 721 20 31
Copié-collé…: viré!
L’UNIL face au plagiat
Photomontage: Julio Mendez
Lire en page 8 du cahier formation
Rubriques
Formation
8 pages spéciales
Lausanne
Créativa: billets pour
les lecteurs
3
Alice Bailly
3
Pully - Lavaux
Taux inchangé à Pully
5
L’impôt grimpe de 7 points
6
Petit record au lac de Bret
6
Vevey-Riviera
Agressions et insécurité:
La Tour sature
L’Oiseau bleu soutient
des jeunes handicapés
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Tél. 021 721 01 40
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7
7
People
«Le fantôme de l’opéra»…
croit aux fantômes!
8
Economie
Stop à l’endettement
des jeunes
11
Sports
Gym, foot, basket
www.bang-olufsen.com
L’état aurait-il trop tiré sur la corde,
déjà raide des finances communales?
L’annonce d’un nouveau report de
charges sur les communes de 28 millions (initialement 100 millions) a fait
craquer le lien, de plus en plus ténu,
unissant le Canton aux Communes.
Désormais la colère gronde. La
révolte dépasse les simples mouvements d’humeur de quelques conseils
communaux accusant leurs municipalités respectives de ne pas savoir se
défendre contre un état vorace. Cette
révolte s’est emparée de l’ensemble
des communes qui, fatiguées d’être
sans arrêt sollicitées pour soutenir un
canton déficitaire, se sont unies pour
dire NON.
Non au Canton dispendieux mais
aussi, à l’étranglement communal
qui, pour beaucoup de communes, se
traduit par une augmentation des
impôts et un risque de référendum
populaire.
Le malaise est grand. Assez pour
qu’une assemblée générale extraordinaire de l’UCV (Union des Communes Vaudoises) soit convoquée. Et,
bien que l’association faîtière se soit
traditionnellement rangée dans le
sillage direct du Canton sans faire de
vague, elle a dû admettre que les
Communes sont déterminées à croiser le fer. Un vote les engageant à se
lancer dans un référendum si l’Etat
maintient ce transfert de charges, a vu
184 oui contre 92 non. Impressionnant!
Hélas, l’Etat est pris dans un même
étau, la Confédération reportant elle
aussi un grand nombre de charges sur
les Cantons. Fort endetté, Vaud doit
bien trouver des solutions pour
atteindre, comme espéré, un équilibre
financier en 2007. Les autres pistes
que celle du simple report sur les
communes sont-elles réellement
épuisées? Une majorité de Municipalités semble en douter sérieusement.
Que se passera-t-il alors? Difficile à
dire pour l’instant, mais il est clair que
la Suisse suit le reste de l’Europe et
semble se diriger vers une période de
manifestations au sein desquelles la
démocratie solidaire ne sera qu’une
désuète formule de politesse.
Nina Brissot
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Service tél. 24h/24: 021 785 02 11
Lausanne: Rue Haldimand 15
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AVIS D’ENQUÊTE
AVIS D’ENQUÊTE
Commune de
Lutry
E - 5435
District:
LAVAUX
Commune: 1095 Lutry
Lieu-dit ou rue:
Route des
Monts-de-Lavaux
La Croix-sur-Lutry
Coordonnées géographiques:
543.380 / 152.155
Parcelles:
4452
No ECA:
Note au recensement architectural: Propriétaire(s):
Commune de LUTRY
Pour le compte de
TDC Suisse S.A.
Sunrise
Auteur des plans:
Arxom S.A.
M. Abid Abdulrahim
Ingénieur
Z.I. Le Trési 6a
1028 Préverenges
Projet, nature des travaux et
destination de l’ouvrage:
Installation d’une station
de communication
mobile comprenant un
mât d’antennes et
une cabine technique.
Dérogation: Art. 5 de la loi forestière
du 19 juin 1996
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de la forêt)
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au bureau de la Direction des travaux,
Château de Lutry, du 11 novembre au
1er décembre 2005.
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• Du 08.11 au 12.11 Mingard
• Du 15.11 au 19.11 Bourquin
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Tél. 021 799 19 31
Rens. et réservations sur demande
Ouvert du jeudi au dimanche de 17h à 21h
Ouvert du vendredi au dimanche 17h à 21h
ou sur rendez-vous
Tél. 021 799 36 20
• Du 10.11 au 13.11 Marc-Henri Duboux
• Du 11.11 au 13.11
Jean-Charles Cardinaux • Du 17.11 au 20.11 Domaine de l’Hôpital
• Du 18.11 au 20.11
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• Du 11.11 au 13.11 Famille F. & P. Baumgartner
• Du 18.11 au 20.11 René Ponnaz
Hebdomadaire d’information régionale
paraissant tous les vendredis
(48 x par année)
Rédaction
Nina Brissot, journaliste RP, rédactrice
en chef
Serge Noyer, journaliste RP
C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully
Tél. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31
E-mail: [email protected]
Publicité
Jean-Philippe Barbey, directeur des
ventes - [email protected]
Thierry Sicault
[email protected]
Thierry Lambert
[email protected]
Marketing - Développement
Stéphanie Carrel
[email protected]
Administration - Correspondance
C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully
Eveline Schenk,
administration-comptabilité
[email protected]
Tél. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31
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Marc Rouiller, polygraphe
[email protected]
Julio Mendez, typographe
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Impression
CIE - Centre d’impression Edipresse
1030 Bussigny - Tél. 021 349 57 57
Distribution
BVA, Logistique SA
Route Aloïs-Fauquez 93, 1018 Lausanne
Tél. 021 642 01 20 - Fax 021 642 01 21
E-mail: [email protected] - www.bva.ch
Le Régional est distribué à 90’000
exemplaires à Lausanne Centre-Est,
Pully, Paudex, Belmont, Epalinges, sur
le district de Lavaux, à Chailly, Vevey,
La Tour-de-Peilz, Blonay, St-Légier,
Corsier, Corseaux, Jongny, Chardonne.
Délais
pour les parutions chaque vendredi
Délai pour le rédactionnel et les annonces
les lundis à midi.
Pour les billets politiques les vendredis à
midi.
Tirage: 90’000 exemplaires
Prix: Fr. 1.50 dans les kiosques
Abonnement possible hors du périmètre
de distribution au prix de Fr. 120.-/l’an
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CCP 10-725-4 BCV Lausanne,
en faveur compte: C 913.83.13
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Lausanne
3
Creativa, le salon de l’originalité
Hommage à Alice Bailly
Lausanne • Rendez-vous à Beaulieu pour
rendre ses loisirs créatifs.
Lausanne • Riche exposition au Palais de Rumine.
S
i l’on considère le nombre de
centres commerciaux dédiés au bricolage, il faut constater que ce type de
loisirs fait florès. Mais, bricoler n’est
pas toujours un jeu facile. Outre les
matériaux à trouver, encore faut-il
avoir un certain savoir faire et des
idées.
Creativa est un salon qui apporte idées
et techniques permettant de réussir
son «fait main» qui donne aux objets et
lieux de vie, une note unique. Cinq
secteurs thématiques y sont présentés
dont l’art du fil, tricot, broderie... Des
activités manuelles, bougie, céramique, vannerie, scrapbooking,
mosaïque, perles rubans, patchwork,
travail des matières. Les Beaux-arts
avec des dessins, aquarelles, encadrements; de la décoration florale et
même de la cuisine créative. Partant de
ces thèmes, plusieurs expositions sont
organisées, présentant les différentes
techniques anciennes et nouvelles.
Concours et pain frais
Une exposition concours intitulée «le
verre dans tous ses états» permettra
une approche particulière de ce matériau qui fait partie de notre vie de tous
les jours, tout en étant un noble support à l’art. Et pour ceux qui veulent
mettre la main à la pâte, ils visiteront le
stand de la Maison du blé et du Pain
d’Echallens où ils pourront s’exercer à
fabriquer leur propre spécialité de
pain. Et, les gourmands qui auront
terminé leur pain iront ensuite au Pectinarium afin de le tremper dans l’une
des 120 gelées ou compotes qui forment la collection de «haute confiture»
de cette exposition. Le patchwork, tra-
du 17 au 20 novembre. Jeudi et vendredi de 10h à 19h, samedi et
dimanche de 10h à 18h. Le prix de
l’entrée est de 14 frs. Enfants de 8 à 16
ans, 5.- francs et groupes 10 frs par
personne.
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vail de belle patience sera à l’honneur
Billetsà gratuits
grâce
une exposition nommée le
B.A.-Ba
du Patchwork.
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de billets
offerts à nos lecteurs qui peuvent venir les retitaine
seront
exposées.
rer àd’œuvres
la réception,
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Ramuz 99 à Pully mardi 15 et mercredi 16 novembre
LedeSalon
ouvrira
ses14h
portes
à Beaulieu
8h à midi
et de
à 18h.
Club UNI’T
Sport - Situé sur le site de Dorigny-Lausanne, ce club existant depuis fin 2004 et monté en collaboration avec M. Carrel (directeur des sports universitaires), UNI’T offre la possibilité à ses adhérents de profiter des infrastructures du
Centre (80 sports, fitness et sauna) et de se retrouver autour d’un pot informel une fois par mois. Pour 2006, le club
souhaite proposer à ses membres des mini-conférences (10’) de personnalités du monde sportif (responsable de fédérations internationales ou de clubs locaux, organisateurs, sportifs confirmés et jeunes talents) suivies d’un apéritif très
simple et ...sain! Le prochain est programmé pour lundi 28 novembre (18h15 précises - 19h30) avec: Christophe Huybrecht, organisateur des 20 km de Lausanne; Math Smith, directeur exécutif de la Féd. Internationale d’aviron ainsi
que des paudézans Nicolas et Loris Falquet, skieurs freeride. Inscriptions auprès de [email protected].
Erratum - César et Cléopâtre, la pièce de Bernard Shaw, jouée jusqu’au 27
novembre, est présentée au Théâtre Kléber-Meleau, à Malley, dont le nom a
malencontreusement sauté dans notre No 298.
Conférence - Dans le cadre de «Connaissance 3», le professeur Jean-Pierre
Bastian, sociologue des religions aux Universités de Strasbourg et Paris, parlera de «Le Pentecôtisme: un christianisme mondial de l’émotion», lundi 14
novembre, à 14h30. Casino de Montbenon, salle Paderewski.
Chanson française - Duo Soma. Sophie Simonet et Emmanuel Sala. Un
spectacle mêlant chanson et théâtre, musique et poésie, par Fleur et Mr
Soma, les deux personnages. Humour, cruauté, surréalisme et tendresse.
Théâtre de la Colombe. Rte d’Oron 98, 1010 Lausanne. Réservations: 021
653 25 97.
Chocolat CSP - Le Centre social protestant (CSP) organise une vente de
chocolat les 25, 26 et 27 novembre, dans les rues de Lausanne. Fr 5.- la
plaque en faveur du Service d’aide social gratuit mis en place par le CSP et
destiné à des personnes en difficulté dans le canton de Vaud, sans distinction
d’origine ni de confession.
Epalinges
lice Bailly (1872-1938) est l’une
des rares femmes à avoir participé, avec tous les peintres du début du
XXe siècle à Paris, aux différents mouvements artistiques qui virent alors le
jour, n’en retenant toutefois que ce qui
lui convenait, lui permettant la libération des formes et de la couleur, pour
donner libre cours à son exubérance, à
son sens inné de la fête exultant un art
de vivre libre, dans la joie créatrice.
Née à Genève, elle y demeure jusqu’en
1905, partant alors s’installer à Paris à
32 ans. C’est le début du fauvisme,
mais aussi du cubisme puis du futurisme. Elle devra toutefois attendre
1912 pour que son talent soit reconnu
et consacré par Apollinaire qui apprécia les tableaux qu’elle fit parvenir aux
différents Salons. Puis sa première
exposition personnelle en 1913 acheva
de la faire connaître comme participante aux mouvements d’avant-garde
de l’époque. Elle contribua aussi à faire
découvrir le cubisme en Suisse en y
organisant à Genève une exposition
collective. Un peu plus tard, entre
1917 et 1923 elle composa une cinquantaine de tableaux de laine. Un
genre qu’elle créa, lançant des fils de
multiples couleurs, en lignes parallèles
sur une toile de coton. Comme elle
l’aurait fait avec un pinceau et des cou-
Des sous jaunes
pour l’autisme
Lausanne
Entraide • Le Kiwanis Chailly-Lausanne lance une
récolte de pièces de 5 centimes au profit
de l’association autisme Suisse romande.
L
es petites piécettes de 5 centimes
n’auraient plus les faveurs des
Suisses. C’est pourquoi le Kiwanis
Club de Chailly-Lausanne propose à
chacun de les déposer dans les tirelires
placées aux caisses des commerces de
Lausanne et sa région. Un geste simple
qui n’aura aucune conséquence financière pour le donateur mais qui apportera une aide concrète aux personnes
atteintes d’autisme et à leurs familles.
Handicap déroutant
Le choix du Kiwanis Club ChaillyLausanne s’est en effet porté sur l’association Autisme Suisse Romande
Amicale des aînés - La prochaine rencontre est prévue le jeudi17 novembre
2005 à la Maison de paroisse à 14h00. Au programme: La «route de la soie»,
de la Turquie à l’Ouzbekistan; images et commentaires de Jean Ducrest.
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leurs. Elle fut critiquée au début, ces
tableaux de laine étant estimés, surtout
par les femmes, comme une broderie
exécutée sans soin! On pourra juger
sur pièce puisque l’exposition présente un nombre important de ces
tableaux.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières...
(www.autisme-suisse.ch). Fondée en
1985 à l’initiative de parents, cette
association a pour but de défendre les
droits et les intérêts des personnes
autistes et de leurs familles. Elle
regroupe actuellement plus de 300
membres. En favorisant l’accès à la
connaissance de l’autisme, cette association permet à des familles et à des
proches de mieux comprendre ce handicap si déroutant et d’apprendre à y
faire face.
Fondée en 1915 aux USA, Kiwanis
International est une organisation
regroupant des femmes et des hommes
altruistes et dotés d’un esprit communautaire au profit des enfants et jeunes
adultes de par le monde. Plus de 400
000 membres répartis dans près de 90
nations et régions mettent en commun
leurs ressources pour mener à bien des
projets «Au Service de l’Enfance». Sa
section lausannoise , forte de 32
membres, a été interpellée par le prochain retrait des pièces de 5 centimes et
l’idée de les utiliser pour une action en
rapport avec le programme du Kiwanis
International «Priorité Nunéro 1 à
l’Enfant» est ainsi née.
LR
S’imposer en tant que femme
Alice Bailly travailla avec opiniâtreté
tout au long de sa carrière artistique
pour s’imposer en tant que femme.
Plus encore lorsqu’elle fut de retour en
Suisse où, n’étant pas issue des BeauxArts, elle se vit d’abord interdite de
concours pour des marchés publics.
Pourtant elle finit par obtenir en 1938
la décoration du Foyer du Théâtre de
Lausanne où elle s’était établie en
1923. L’exposition, très riche, présente
une centaine de ses oeuvres . On peut
ainsi suivre l’évolution des styles de sa
peinture. Sous une grande diversité de
genres, perce presque toujours une
gaieté transcrite par une luminosité de
ses couleurs et de ses formes. Ainsi
d’un séjour en Italie, à Rome, en Toscane puis à Vérone et Venise, elle
ramena une série de paysages où le
rouge tient une place importante.
Alice Bailly s’éteignit en 1938 et il fallu
attendre trente ans pour qu’une exposition lui soit consacrée en 1968, en
Suisse, puis en 1985 à Vienne. Celle
organisée aujourd’hui à Lausanne rend
un parfait hommage à la femme qui
lutta toute sa vie et à son oeuvre si
abondante, si variée et en même temps
très personnelle. A ne pas manquer.
Martine Thomé
Alice Bailly. «La fête étrange» - Jusqu’au 15 janvier 2006 - Musée cantonal des Beaux-Arts.
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mercredi, de 11h à 18h. Jeudi de 11h
à 20h. Vendredi à dimanche, de 11h à
17h - Fermé le lundi et les 25
décembre et 1er janvier.
Electricité
Prix en baisse - Le groupe CVE
Romande Energie annonce vouloir tenir ses engagement et appliquer une nouvelle baisse des taris à
partir du 1er janvier 06. Après un
premier effort de 30 millions
annuels consenti à partir du 1er
avril 2005, la Romande Energie
poursuit sa politique tarifaire en
réduisant une nouvelle fois son
prix pour l’équivalent de 16 millions.
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Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
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Le verre d’or
Concours • C’est à Grens, au Moulin de Chiblins,
que se déroulera le troisième concours du Championnat
vaudois de dégustation le 17 novembre.
Depuis de nombreuses années, le concours
du Musée viticole du Moulin de Chiblins
réunit les fines papilles. Troisième manche
du Verre d’Or, le Championnat vaudois de
dégustation, il accueillera les candidats le
17 novembre. Ceux-ci devront reconnaître
six millésimes de rouge de ces dix dernières
années, ainsi que leurs cépages «pour
départager les concurrents», précise Philippe Bovet, co-organisateur de la manifestation avec un autre vigneron, Jacques
Humbert.
Les épreuves auront lieu de 16h30 à
19h30. Après quoi, les participants pourront savourer une petite restauration jusqu’à 20h30, moment de la proclamation
des résultats, dans les catégories hommes,
femmes et moins de 30 ans. Les quelques
150 dégustateurs attendus recevront une
bouteille, tandis que les vainqueurs se verront récompensés de channes, également de
crus, et de bons de repas. L’inscription coûtera 15 francs.
Des rouges concentrés
L’appellation Nyon, une des plus grandes du canton, est propice aux cépages rouges,
selon Philippe Bovet. Dans ce vignoble travaillé par une quinzaine de viticulteurs, on
trouve majoritairement du chasselas, suivi de près par le gamay et le pinot noir.
Cependant, les blancs y ont aussi leur place avec des spécialités comme le pinot blanc,
le chardonay, le pinot gris ou le sauvignon blanc.
«J’aime bien faire remarquer, pour allumer un peu les confrères, que ce vignoble est le
plus au sud de la Côte», sourit Philippe Bovet. Il précise que les vignes s’alignent du
bord du lac jusqu’à une altitude d’environ 500 mètres. Elles bénéficient de terres
légères favorisant les vins rouges concentrés et de qualité. Si l’étendue du vignoble
explique en partie la grande variété de ses cépages, celle-ci est aussi due à un repositionnement de la région sur le marché réalisé il y a une quinzaine d’années pour améliorer une réputation un peu trop modeste.
Nathalie Thurler
Informations sur le site www.vins-vaudois.com ou à l’Office des vins vaudois,
Lausanne, tél: 021 721 24 24.
REGIONAL
P 05
Pully - Lavaux
Des jardins familiaux
recréés
P
ors de son traditionnel loto, Le Kiwanis de Lavaux a remis un chèque de
Fr. 5’000.- au Président de L’ ARFEC,
association des parents d’enfants atteint
du Cancer et un chèque de Fr. 2’500.- la
Responsable de l’Entraite familiale de
Chexbres.
I
association a été créée afin d’en assurer
la gestion et M. Frank en est le président. L’assemblée consécutive s’est
déroulée le 24 août dernier et, à ce
jour, 40 parcelles sont déjà louées.
Lors de l’inauguration qui s’est déroulée en présence de l’ensemble de la
Municipalité, un cerisier a été planté.
Symboliquement, il marque le lancement de ces jardins mais aussi, une
sorte de victoire de la nature sur un
endroit initialement prévu pour une
bretelle d’autoroute.
NB
L
ors de son assemblée Générale du
Kiwanis de Lavaux du 2
novembre Willy Mayor Président
2004/2005 (à droite) remet les pleins
pouvoirs au nouveau Président pour
2005/2006 Jean Gudemann.
Militaire
Cours - Le prochain cours du
Centre d’histoire et de prospective
militaires aura lieu le 17 novembre
à 18h30 au Centre Général Guisan à Verte Rive Pully. Le thème en
est: l’histoire militaire au stage de
formation pour officier: grandes
lignes de l’histoire militaire suisse,
du hallebardier au soldat de l’Armée XXI. Il sera donné par le cap
Pierre Streit, adjoint au directeur
scientifique du centre.
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M
J
Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
l fallait une bonne dose de force
tranquille et un brin d’humour pour
mener la longue séance du dernier
Conseil à Pully. Deux qualités fort
bien maîtrisées par le président Alain
Delaloye (UP). A l’ordre du jour, deux
points qui peuvent fâcher: l’arrêté
d’imposition pour 2006 et le long serpent de mer de la reconstruction du
Prieuré.
Pour ce qui est de ce dernier point, un
rapport complémentaire de la commission de gestion et de sa sous-commission avait été envoyé aux
Conseillers assez tardivement, ce qui a
fait réagir quelques uns, surtout à l’UP
(Union Pulliérane) qui demandait la
non entrée en matière afin de laisser
plus de temps pour l’étudier. Mais le
municipal Gil Reichen (Lib) argumentant des vacances a tout de même
estimé que 5 jours pour lire 6 pages
paraissait suffisant. D’autre part, étant
en litige avec la Municipalité pour des
questions d’honoraires, l’architecte
mandaté a voulu porter sur la place
publique ses griefs en faisant parvenir,
à l’ensemble du Conseil, une copie de
sa lettre adressée à la commission de
gestion. Pourtant, tant les membres du
Conseil que ceux de la Municipalité
ont refusé de politiser le débat. Président rapporteur, Philippe Diesbach
s’est fâché: «refuser de traiter une fois
pour toutes ce dossier serait faire
affront aux membres des commissions
qui ont étudié les 17 classeurs qui le
composent. D’autant plus que nous
avons obtenu réponse à chaque question posées. Y compris, a-t-il dit, celles
de l’architecte mandaté qui serait inspiré d’avoir un peu plus d’humilité».
Après quelques avis divers sur la
manière de ne pas se mêler au litige, le
Conseil a pris acte du rapport complémentaire. Ensuite il a voté un crédit
d’investissement de 290’000 francs.
Crédit destiné à la réfection des bâtiments de l’administration du Prieuré,
jouxtant l’église.
Taux inchangé
Les choses n’ont pas été faciles lorsqu’il
s’est agi de traiter du taux d’imposition. Pully n’est plus la pimpante commune riche que l’on croit. Aujourd’hui endettée à hauteur de 140
millions, la Commune l’est notamment, par le jeu de la péréquation et
des reports de charges cantonales. S
dette s’est creusée de près de 40 millions en 3 ans. Face à cette situation,
une augmentation jugée nécessaire
avait été présentée au Conseil et acceptée l’an dernier. Cependant, une
minorité de droite a ensuite lancé un
référendum contre. Referendum qui a
abouti. L’exécutif ayant dû s’incliner
devant la volonté populaire il a décidé
de le respecter et de proposer, pour
2006 encore, le maintient à du taux à
69% comme l’ont réclamé haut et fort
une majorité du peuple.
Sachant cependant que cette situation
met Pully en position délicate, la
Municipalité espérait, intimement,
que la demande d’augmentation arrive
tout de même au travers du conseil. Il
y avait cependant peu de chance si l’on
sait que la commission des finances
s’est prononcée en faveur du maintien
au même taux par... 1 voix et 3 abstentions! La majorité des autres membres
étant en vacances, on mesure les
chances de prise de position du
Conseil...
Moins intimement pourtant, le syndic
Jean François Thonney, (Soc) l’a
exprimé à plusieurs reprises en séance.
«Nous ne pouvons pas continuer de
vivre à crédit en sachant, année après
année, que nos comptes sont déficitaires. Nous avons fait ce que nous
devions en en 2004 en proposant
l’augmentation. Elle a été balayée par
le peuple, il faut l’assumer. Ou alors,
allez-y, faites aujourd’hui un geste
fort» a-t-il dit à son Conseil. Ce qui a
fait bondir Jean Brugger (UP) «Pourquoi le Conseil devrait-il décider alors
que la Municipalité reste au statu quo?
L’hémorragie est en cours et la Municipalité ne nous propose aucune stratégie pour l’arrêter, aucune vision. Elle
se contente de se réfugier derrière
l’écran de la volonté populaire qui a
été faite sur des argument fallacieux.
Nous ne pouvons approuver la politique financière actuelle de la Municipalité». A quoi J.F. Thonney a répliqué
que le Conseil devait aussi participer à
la décision et que la Municipalité
n’avait pas un manque de vision mais
tenait compte d’un réalisme politique.
Subtil argument
Alors que le 69% était quasi admis et
que le public venu pour cela, avait
juste quitté la salle, Jean-Blaise
Paschoud (Soc), a attendu le vote de
l’arrêté, article par article, pour proposer un subtil jeu de chiffres. Sortant un
amendement annoncé en début de
séance - mais tout le monde le croyait
oublié - il a suggéré de taxer un «4%
pour coût de la dette» sur l’impôt spécial particulièrement affecté à des
dépenses déterminées. Un pourcentage qui s’ajoute à l’impôt sur le
revenu, le bénéfice et l’impôt minimum. Ce petit 4% en cumul rapporterait quelques millions à la commune
Pully
Pharmacie - A l’issue d’une brève phase d’adaptation, l’ancienne pharmacie de la Perraudettaz de Pully a réouvert ses
portes sous le nom d’Amavita. Elle se présente sous un tout nouveau look et son équipe expérimentée dirigée par Diana
Hoehn-Galdini veille à la continuité nécessaire pour le suivi de la clientèle.
Belmont-sur-Lausanne - Le chœur mixte La Concorde présente les 18, 19, 25 et 26 novembre son nouveau spectacle
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scène par Pierre-Daniel Mayor, directeur et créateur des décors et accessoires de scène. Un spectacle plein d’humour
et de rire qui allie le chant populaire et l’art du verbe. Porte à 19h30, rideau à 20h30. Bal le samedi 26 novembre 2005.
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Paroisse - Les journées d’offrande de la paroisse de Chamblandes se dérouleront les 12 et 13 novembre à la Maison de
Paroisse, CF. Ramuz 65. Au programme du samedi qui démarre à 12h, un repas en compagnie de l’école du cirque. Le
dimanche, culte à l’église de Chamblandes à 09h45.
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C
5
Pully • Malgré une tentative socialiste pour l’augmenter, il restera à 69%.
Kiwanis Lavaux
L
N
Le taux d’imposition sur la sellette
Pully • Le jardinage, un hobby très prisé.
ully vient d’inaugurer dans le
quartier des Alpes, 46 parcelles
destinées à des jardins familiaux. Elles
remplacent celles qui occupaient les
terrains utilisés pour la construction
du Collège des Alpes et des Sociétés
coopératives d’habitation de Pully.
Il a fallu attendre que les négociations
entre le Canton ex-propriétaire de ces
terrains et la commune aboutissent,
avant de les transformer en jardins. Le
travail d’aménagement a été confié à la
direction de l’urbanisme et de l’environnement de la ville de Pully sous la
direction de Jean-Pierre Frank. Une
Date 11.11
Erratum
Dans notre dernière édition nous annoncions le concert de Sheikh Ahmad El Tûni et son ensemble le 11 novembre à
20h30 à l’Octogone. Malheureusement le no donné pour les réservations était erroné. Le bon no. est: 021 721 36 20.
et, par le jeu de la péréquation ferait,
éventuellement, redescendre le taux
plus tard. Mais, ce dernier point n’était
pas explicite hormis pour spécialistes.
Dans un premier temps, M. Paschoud
a agacé les autres partis qui eux, n’y
avaient pas pensé!. Notamment le
conseiller JP Clavel,. (UP) qui s’est
insurgé: «Avoir raison tout seul n’est
pas constructif et il est regrettable
qu’une telle proposition n’ait pas été
soumise auparavant aux autres
groupes»! Mais c’était compter sans le
radical Christian Polin qui s’est immédiatement et fermement opposé à
changer cet article. Démontrant que
dans le jeu de chiffres de M. Paschoud,
il faut d’abord dépenser pour ensuite
espérer économiser, il a ainsi replongé
le Conseil dans la perplexité. Puis,
ajoutant que compte tenu du report de
charges, la chose était parfaitement
utopique, la baudruche s’est vite
dégonflée. Il a toutefois temporisé en
admettant que le procédé serait, selon
lui, applicable sur un impôt extraordinaire et unique. Au vote l’amendement à été refusé par 53 non, 29 oui, 3
abstentions. Le taux 2006 à Pully restera donc à 69%
Agenda 21
Le Conseil avait encore à voter un crédit de 265’000 francs destiné à couvrir
les frais de mise en œuvre de la nouvelle tarification en matière de facturation de l’électricité vendue par les services industriels. Cette nouvelle
tarification répond à une obligation
légale et n’a pas soulevé de discussions.
Puis une réponse à été donnée à la
motion de Daniel Wurlod (Rad) qui
en octobre 2002 demandait par voie
de motion d’étudier les modalités et le
calendrier pour la mise en place d’un
«Agenda 21» (sorte d’outil de développement qui synthétise les qualités et
défauts d’un lieu et son développement durable) pour la ville. Pour
répondre à cette motion, un mandat a
été confié à une société spécialisée qui
a rendu un rapport en 18 pages. L’ensemble de cette étude, y compris les
services internes de la commune ont
coûté quelques 60’000 francs ce qui a
fait dire au conseiller Antoine Mercier
(Lib), qu’en période d’économie, il est
surprenant de constater que cette
dépense, pas vraiment urgente, émane
d’un parti farouchement opposé à
l’augmentation des recettes par le taux
d’imposition...
Assermentations
En début de soirée deux personnes ont
été assermentées. Louis Schneiter au
sein des Verts. Il remplace Jérôme Pellet, démissionnaire et lui succède également en tant que membre suppléant
à la commission d’urbanisme et à la
commission de recours en matière
d’informatique. Le second est Miguel
Gonzalez, qui, dans les rangs libéraux
remplace Pierre Vermeil.
La prochaine séance, prévue le 7
décembre, traitera du budget.
Nina Brissot
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6
Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
P 06
A
Concession jusqu’à -11 mètres!
Théoriquement, eauservice est autorisée à pomper jusqu’à atteindre la cote 11 mètres. C’est ce qu’indique la
concession accordée en 1957 par l’Etat
M
J
Du nouveau
chez Charmoy...
de Vaud - propriétaire du lac - à la
commune de Lausanne, et c’est la profondeur à laquelle la prise d’eau est
installée. «Mais nous ne sommes
jamais descendus si bas, et nous ne le
feront probablement jamais», s’empresse de préciser André Liechti. Le
record (hormis une année de forte
vidange pour des travaux) est de -7,28
mètres en 1971. Le volume utile total
constitué par cette «tranche» de 11
mètres à disposition de la ville de Lausanne est de plus de 3 millions de m3,
soit deux tiers des eaux du lac.
Chez eauservice, qui s’occupe également de l’entretien des berges et des sentiers, on conclut en faisant remarquer
que le renouvellement annuel des eaux
de Bret est excellent pour la vie du lac.
Texte et photo: AJ
C
’est une journée portes ouvertes
qu’offre le gardencentre Charmoy
à La Croix-sur-Lutry le 12 novembre
prochain. Après avoir doublé sa surface
et son offre de pépinière cet automne, il
inaugure, lors de cette journée, une
toute nouvelle présentation.
Pour l’occasion, une collection particulièrement riche, de décorations aux
couleurs chaleureuses et scintillantes
permet d’imaginer déjà la mise ne
valeur des intérieurs pour les fêtes de
Noël, tant sur la table que sur le sapin.
Outre ces décorations de Noël, toute
une série de plantes d’hiver, vertes et
fleuries seront montrées dans la serre
tropicale. La journée se déroulera de
10 à 17h, et sera placée aux sons cajuns
du Jazz comme il est joué pour les
Noëls louisianais. Une dégustation de
vins chauds et un punch aux pommes
de saison, sera également organisée.
Enfin, des artisans seront sur place
pour de la sculpture sur bois et la fabrication de bijoux. Ce 12 novembre
10% de remise sera accordé à tout
achat. Pendant la visite, les enfants
peuvent être pris en charge par une
animatrice spécialisée qui leur fera
découvrir le concours de dessin de la
plus belle carte de Noël. Ce concours
se terminera le 24 décembre et sera
doté de prix qui seront distribués en
janvier.
Cours gratuits
Pour permettre à ceux qui aiment
confectionner leurs arrangements de
Noël, des cours gratuits de confections
d’arrangement personnalisés sont
organisés l’après-midi de 14h à 16 h,
les mercredis et samedis du 16
novembre au 17 décembre ainsi que
les dimanches du 27 novembre au 18
décembre. Ils sont donnés par une
fleuriste chevronnée (le matériel seul
étant votre charge). Inscription par
téléphone (021 796 69 10). D’autres
informations sur 021 796 69 50 ou
www.charmoy.ch
J.-F. Charmoy SA - Rte de Savigny 1090 La Croix-sur-Lutry - Tél: 021
796 69 10 - Fax: 021 796 69 20 www.charmoy.ch
La jauge prévue pour indiquer le niveau des eaux jusqu’à -3 mètres est ces jours-ci complètement... à l’air!
Loto du Sauvetage
de Lutry
L
a Société de Sauvetage de Lutry organise son traditionnel loto le dimanche 13 novembre prochain. Le bénéfice ira à l’achat et l’entretien du matériel et des bateaux
d’intervention. Comme chaque année, ce loto se veut familial, le crieur ne va pas trop vite afin que les enfants aussi
puissent jouer. Une très belle planche des lots est réservée
avec, entre autres: un lecteur DVD, une télévision, une stéréo, une playstation 2 et un voyage, sans parler des lots dits
traditionnels.20 séries de rêve au prix de 50.- par abonnement.
La hors série sera magnifique avec comme premier prix un
ordinateur portable valeur 1500.Ouverture des portes à 13h début des tours à 14h. Rendezvous le dimanche 13 novembre à 14h au Grand-Pont!
Hausse houleuse de
la fiscalité
Chexbres
Cherchez l’erreur! - La
commune de Chexbres a
consacré, au dessus du
bâtiment de la poste, un
espace vert réservé aux
jeux des enfants. Prévoyante, elle a placé à
l’entrée un panneau
d’interdiction d’accès
aux chiens. Tenant
compte des négligents
ou peut-être des illettrés,
elle a tout de même installé un robby doc (poubelle à crottes de chiens) à
quelque mètres, pour la récupération des sachets. «Estce l’illustration du dicton ménager la chèvre et le
chou?», s’interroge François Charles Porchet, lecteur
veveysan auteur de la photo.
Le sauvetage
Pascal Besson… Le retour !
Riex • L’impôt passe de 75 à 82.
L
es mesures d’économies et autres
plans
d’assainissement
des
finances finissent toujours par avoir
des conséquences tangibles pour les
citoyens. Le canton de Vaud a décidé
de reporter une nouvelle fois ses
charges sur les communes. Pour 2006,
la commune de Riex doit donc compter avec des charges supplémentaires
d’environ Fr. 180’000.-. Lors de la
séance précédente du Conseil communal, le taux d’imposition avait été fixé
sans que ce nouveau report de charge
ne soit connu. A la demande de la
municipalité, une séance extraordinaire a donc été convoquée.
Le syndic étant absent pour raisons de
santé, c’est Jean-Paul Demierre, vicesyndic, qui a présenté le projet de la
municipalité d’augmenter les impôts
communaux de 7 points, soit de 75 à
82. La commune n’a, selon son argumentation, pas les moyens d’absorber
une telle dépense supplémentaire et
Servion
C
C
Echo de commerce
Record • Il y a 29 ans que le niveau du lac n’avait pas franchi la cote des moins
5 mètres, mais le phénomène n’a aucun caractère exceptionnel
et Lausanne continue de pomper 600 m3 d’eau potable chaque heure.
réseau. Le reste provient de sources
(27%) et du Léman (58%).
En 2003, le niveau du lac avait été plus
bas que cette année durant tout l’été,
mais les pluies s’étaient moins faites
attendre en automne. C’est donc à ce
très bel automne - très sec - qu’il faut
attribuer ce «record». Tant qu’il ne
pleut pas, le niveau continue de baisser
d’environ un centimètre par jour. Pour
des raisons liées à la technique de filtrage, le volume capté sera diminué à
450m3/heure à la mi-novembre. «Et
puis, on annonce de la pluie», rassuret-on à eauservice.
N
Lavaux
Eaux basses au lac de Bret
vec un niveau des eaux à -5.07
mètres en fin de semaine passée,
les rives du Lac de Bret apparaissent un
peu désolées au regard des promeneurs
automnaux. De fait il s’agit d’un petit
record puisque depuis deux décennies,
seules les très sèches années 1989 et
1998 avaient vu le niveau descendre
légèrement sous la barre des -4 mètres.
Même lors de l’été caniculaire de 2003
on n’avait pas autant vidé le lac,
puisque son niveau était descendu jusqu’à -4,70 mètres, avant de remonter
rapidement - grâce à la pluie - au début
d’octobre. Il faut remonter jusqu’à
1976 pour voir un lac pareillement
vidé de ses eaux (-6.18 m). «Le phénomène n’a pourtant rien de grave ou
d’exceptionnel », explique André
Liechti, chef de la production à eauservice (le Service des eaux de la ville
de Lausanne). «Disons que tant qu’on
n’atteint pas la cote -6 mètres environ,
nous continuons le pompage de
manière tout à fait normale, c’est-àdire en fonction de la demande».
Actuellement, l’usine de Bret prélève
et traite quelque 600 m3/heure, pas
davantage qu’une autre année. Le
débit de production est constant et
rarement modifié, en raison de la complexité du système de traitement.
Chaque année, 5 à 6 millions de m3
sont prélevés, l’équivalent du volume
total du lac, ce qui constitue environ
14% de la production totale d’eau
potable nécessaire à la ville de Lausanne et à la septantaine de communes
de la région alimentée de manière
régulière ou occasionnelle par le
Date 11.11
ela faisait un certain temps déjà que Pascal Besson n’avait plus exposé. Le voilà qui revient après une petit interruption pour cause de poignet cassé et surtout n’ayant plus assez de toiles à montrer. Mais l’artiste a retrouvé son habituel entrain et c’est une splendide exposition qu’il propose de venir voir à la Galerie du Château à Avenches, jusqu’au 4
décembre prochain. Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à18h.
Concert-projection - «Les Virtuoses», film interprété par l’Ensemble de cuivres de la Riviera
vaudoise sera projeté au Caféthéâtre Barnabé, un seul soir le
mercredi 18 novembre, à 20h30.
Soirée reprise l’an prochain, le
vendredi 17 mars à 20h30. Un
dîner spectacle est prévu les
mêmes soirs. Réservations: 021
903 0 903 ou www.barnabe.ch
doit donc se résoudre à augmenter sa
charge fiscale.
L’augmentation, qui devrait rapporter
environ Fr. 110’000.-, ne suffira
d’ailleurs pas à tout couvrir. La discussion au sein du Conseil présidé par
Monique Sprüngli a été très animée,
comme on pouvait s’y attendre. La
commission des finances a soutenu la
proposition municipale, par la voix de
son président Arthur Sauter et de
Claudine Imfeld. De nombreux autres
conseillers ont plaidé contre cette
hausse et dénoncé les incessants
reports de charge, notamment Alain
Kunkler, Antoine Rossier et Denis
Fauquex. Raymond Bech a quant à lui
regretté que la proposition soit soumise au Conseil avant que l’Union des
Communes Vaudoises n’ait décidé de
lancer un référendum (ce qu’elle a fait
le surlendemain). Finalement, la
hausse de la fiscalité communale a été
approuvée par 12 voix contre 5 et 6
abstentions. Les autres modalités de
l’imposition, notamment la ristourne
de 10% aux contribuables qui paient
leurs impôts à l’heure, restent inchangées.
jcs
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REGIONAL
P 07
Vevey - Riviera
Un élan du cœur pour
des enfants handicapés
Solidarité • Fondée par des natifs de la Riviera, l’association l’Oiseau bleu
organise une soirée de soutien en faveur d’une institution pour enfants
handicapés du Nicaragua.
«
Dans ce centre, les enfants
n’avaient que deux WC-douches
pour 30, et qui plus est dans un état
pitoyable...», se souvient Patrick Stadler. C’est lors d’une mission humanitaire en 2000 que ce natif de PuidouxChexbres découvre le Pajarito Azul,
institution accueillant une centaine
d’enfants et de jeunes adultes handicapés à Managua au Nicaragua. Pris d’affection pour ces abîmés de la vie, il
cherche un moyen de prolonger son
action en Suisse. «J’ai d’abord eu l’idée
de fabriquer avec eux des cartes de
vœux que j’ai par la suite vendues en
Suisse». Les 1000 francs ainsi récoltés
en deux ans lui permettent d’organiser
des sorties à la piscine pour 50 résidants du centre, «à longueur d’année
cloisonnés entre quatre murs...».
Médicaments, matelas et vêtements
Désireux de venir en aide à ces handicapés encore plus efficacement,
Patrick convainc ses amis d’enfance, à
Puidoux et à Vevey, de fonder début
2004 une association. Son nom est
tout trouvé, ce sera l’Oiseau Bleu, traduction française de Pajarito Azul.
Grâce à différentes actions, concerts et
soirées de soutien, l’Oiseau bleu
récolte en moyenne 2000 francs par
année, destinés à l’achat de médicaments, matelas, vêtements, produits
de soins, jouets, matériel pour écrire
ou dessiner, atèles et autres appareils
orthopédiques. Depuis, Patrick Stadler, éducateur au coeur d’or, a tissé des
liens si forts avec ce pays qu’il y a rencontré la femme de sa vie, Patricia,
alors éducatrice dans ce centre.
Pour garantir que ce matériel arrive à
bon port et soit utilisé à bon escient,
Patricia, Patrick et d’autres membres
de l’association se rendent régulièrement sur place. Leur prochain
convoyage aura lieu en décembre et
dans cette perspective, l’Oiseau bleu
organise le 18 novembre une grande
soirée de soutien. Au menu, trois
concerts, dont celui de Galloway, ainsi
qu’un grand buffet de spécialités
locales, le tout pour une modique
contribution de 15 francs, entièrement reversée à l’association.
Infos sur www.loiseaubleu.ch, ainsi
qu'au 021 534 77 97 et au 078 628
29 92. Grande soirée de soutien le 18
novembre dès 19h30 à la salle communale d'Allaman (en face de la
Gare). Bar, buffet de spécialités du
Nicaragua, concerts avec les Kangourous, Galloway et Dharma Circus.
Entrée: 15 francs.
SN
«Pas nécessaire»
Ce n’était que la dernière tirade lancée
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M
J
Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
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Vevey
Dimanche fermé! - A la suite de la décision des autorités communales d’autoriser une ouverture dominicale de tous les magasins de Vevey en décembre,
le syndicat UNIA avait saisi la Cour constitutionnelle vaudoise d’un recours,
au prétexte que ce nouvel article du règlement communal violait la loi fédérale sur le travail. L’autorité juridique a donné raison au syndicat, condamnant la Municipalité de Vevey a payer 2000 francs au titre d’émolument à la
Cour et 2500 francs d’indemnités à UNIA.
Musique actuelle - Les 11 et 12 novembre, L’association de la Ferme Menthée (AFM) organise un festival de musiques actuelles au Rocking Chair de
Vevey. La plupart des groupes membres de l’association s’y produiront. Il
s’agit du cinquième festival organisé par l’AFM et il se déroulera sur deux
soirs, le vendredi et le samedi. A l’affiche quatre groupes par soir avec des
styles variés entre pop, rock, festif et électro. Ouverture des portes à 20h30,
début des concerts à 21h30. Prix d’entrée: 5 francs par soir, réservations et
programme sur www.afm-music.ch.
Pop intimiste - L’Espace Guinguette accueille les 11 et 12 novembre Robert
Sandoz, l’homme qui s’est lancé ce défi majuscule de faire de la pop intimiste, de la chanson rythmée, mais intelligente, de la musique répétitive,
mais groovy. Faire rire et toucher, c’est ambigu, c’est complexe, c’est profondément humain. Portes à 20h30, concert à 21h30,entrée libre, chapeau.
La Ludo a dix ans - Depuis 10 ans, la Ludothèque de La Tour-de-Peilz ouvre
les portes du monde des jeux... Actuellement, une quinzaine de bénévoles,
dont quatre diplômées, en assurent les deux ouvertures hebdomadaires, ainsi
qu’une soirée de jeux mensuelle dans ses locaux situés à l’entre-sol du Collège des Marronniers. Plus de 1’500 jeux y sont en location, du jeu d’éveil
pour le premier âge aux jeux de stratégie pour adultes, en passant par les jeux
électroniques ou d’extérieur. Ouvertures les mercredis de 14h à 16h30, vendredis 15h à 17h30, ainsi qu’une soirée jeux tous les 1er mardis du mois.
Infos au 021 971 13 23 ou ai 079 66 22 375 ou à [email protected].
Karine Freimüller, de Chexbres, et Patrick Stadler, natif de Puidoux, sont deux des membres
fondateurs de l’Oiseau Bleu.
contre une Municipalité passablement
prise à partie ce soir sur sa gestion des
problèmes d’insécurité. A commencer
par l’UDC Jean-Pierre Grin, dépositaire d’une motion demandant la création d’une commission de coordination dans la lutte contre les incivilités
et l’insécurité. «La commission communale ainsi créée permettrait de
mettre en place des solutions afin de
revenir à un climat de sécurité et de
bien-être dans notre commune».
Il est vrai que la cité boélande est le
théâtre depuis quelque temps de nombreux actes violents. Outre plusieurs
agressions sur mineurs et tentative de
racket, la gare a fait l’objet de déprédation et d’une tentative de mise à feu de
sa salle d’attente et le cimetière a été
profané. Municipale de la police, Sylvie Winkler ne nie pas le problème,
mais estime suffisantes les structures
existantes, dont notamment un
groupe d’animation jeunesse, une cellule de prévention au sein de Police
Riviera et une commission scolaire.
«Nous ne pensons pas nécessaire d’y
rajouter encore une commission
municipale».
Haro sur Police 2000
Un discours qui suscite l’étonnement
d’Alain Grangier: «Je tombe des
nues!», le libéral mettant le doigt sur le
décalage entre ce discours et celui tenu
lors des deux précédentes séances du
législatif: «Il y une recrudescence des
incivilités et vos propos angéliques ne
peuvent être admis ce soir. Le débat
doit avoir lieu».
Le débat aura bel et bien lieu. La
motion ayant été prise en considération, une commission se prononcera
sur l’opportunité ou non de créer une
nouvelle commission permanente de
lutte contre l’insécurité et les incivilités. Un débat qui ne manquera pas
d’aborder aussi la problématique de
«Police 2000», le libéral Guy Chervet
allant jusqu’à demander le rapatriement sur le territoire communal des
effectifs boélands du corps de police
régional.
SN
Taux d’imposition inchangé
Inhumations - Incinérations
Transports internationaux
pour tous pays
Prévoyance funéraire
C
La Tour-de-Peilz
La Tour-de-Peilz • Agressions, déprédations des bien publics ou profanation
du cimetière; les élus boélands en ont assez et demandent la création d’une
commission permanente contre l’insécurité.
«
N
L’alimentation des aînés - Le centre de jour «Panorama» organise une conférence interactive sur le thème de l’alimentation des personnes âgées, sous le
titre «Bien manger et garder ses forces», par Geneviève Osinga, diététicienne.
Le 15 novembre à 14h15, entrée libre.
Vers une commission
contre l’insécurité ?
Ca fait trois de trop!», s’insurge
Nadine Ammann-Chollet. Conseillère communale à La Tour-de-Peilz, la
libérale annonce à l’assemblée qu’une
troisième agression sur mineur vient
d’avoir lieu, mardi 26 octobre, veille du
Conseil communal, avec arme blanche
et racket. Un Conseil dont l’ordre du
jour est justement mobilisé par les problèmes de violence. Et l’élue d’interpeller la Municipalité: «Que comptez vous
faire pour garantir la sécurité de nos
enfants dans une ville que je connaissais
paisible? Quelles sont les mesures que
vous allez appliquer immédiatement
pour que ces faits ne se reproduisent
plus?».
Date 11.11
C’est à l’unanimité que l’assemblée a adopté le nouvel arrêté d’imposition,
maintenant le taux actuel de 70% pour la période 2006-2007. «Malgré la persistance de quelques inconnues liées à l’introduction de la taxation post-numerando qui n’a pas encore livré assez d’informations statistiques, il est désormais
possible à la Municipalité de présenter des projets de budgets moins aléatoires
sur le plan des recettes fiscales et avec des chiffres qui progressivement se stabilisent», explique la commission des finances pour motiver ce maintien.
Nuit du conte - Vendredi 11 novembre, dans le cadre de la nuit du conte en
Suisse, la Bibliothèque communale de La Tour-de-Peilz accueille Lise
Baillod, conteuse. Accompagnée de sa harpe, elle charmera petits et grands
avec des contes d’Afrique, du Japon, amérindien et de la région. De 19h30
à 21h15 suivis du verre de l’amitié. Entrée libre, infos auprès de Marie Nicolet au 021 977 01 20.
Ecriture et photographie - Le prochain invité des rencontres de La Tour sera
le journaliste, photographe et écrivain Philippe Dubath, auteur notamment
de «Zidane et moi». Jeudi 17 novembre à 20h à la salle du Château. Ouverture des portes à 19h30, entrée 5 francs.
St-Légier
Poésie-musique - Samedi 12 novembre, la Goulue accueille l’Ensemble
Ysende, Poésie-musique», avec Denyse Steigmeier, clavecin, Francine
Grandjean, flûte traversière, Danièle Schmidt, violoncelle et Pascal Beer,
récitant des textes de Gérard de Nerval et des oeuvres musicales de Platti, da
Vinci, Bononcini, Sammartini, Vivaldi et ...Michel Hostettler. A 20 heures,
entrée libre, collecte. Apéritif offert à la fin de tous les concerts. Infos et réservation sur www.enromandie.net/lagoulue.
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REGIONAL
8
Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
- Préférez-vous pardonner, oublier ou
ignorer?
- Ignorer, ça prend moins de temps...
- Préférez-vous aimer, être aimé ou la
prudence?
-Tout dépend du moment. Certaines
choses ne se décident pas, n’est-ce pas?
Cette semaine, dans son talk show diffusé sur les six
télévisions régionales «C’est pas facile», Ivan Frésard
reçoit Jean-Baptiste W. L’artiste de music-hall incarnera
un mousse dans «Pirate Queen» l’an prochain à Chicago.
En attendant, il a répondu à nos questions.
Date 11.11
N
C
M
J
People
- Alors, c’était pas facile l’enregistrement de l’émission d’Ivan Frésard?
- Ivan est un grand professionnel. Il sait
écouter les autres et sa modestie me
touche profondément.
Jean-Baptiste W.:
«Je ne suis fier de rien»
P 08
- Préférez-vous le jour, la nuit ou le
clair-obscur?
- Le clair obscur, parce que la vie a
besoin d’ombre et de lumière.
- Porter le nom d’un saint, c’est pas
trop dur?
- Non, pour autant qu’une femme ne
réclame pas ma tête, ça me va!
- Quel est votre pire souvenir?
- Une petite fille qui mendiait à la sortie
d’un théâtre à New York.
- Avez-vous déjà quitté une fille parce
qu’elle avait grossi?
- Non, parce que c’était pour un rôle
qu’elle avait pris 10 kilos!
- Si vous étiez une destination,
laquelle seriez-vous?
- Celle que j’ai prise il y a longtemps:
New York.
- Quel est votre plat favori?
- Un plat à l’emporter parce que je
voyage beaucoup...
- Vous vous trouvez pris dans une
bagarre, comment réagissez-vous?
- Evidemment, j’appelle mon bodyguard!
- Qui n’aimeriez-vous pas avoir
comme ennemi?
- Toutes les drogues.
- De quoi êtes-vous le plus fier dans
votre vie?
- Je ne suis fier de rien parce que je ne
regarde jamais en arrière. J’ai encore
tant de projets à réaliser que je n’ai pas
le temps de me retourner. Comme
Orphée, si je me retourne, je suis fini.
- Qu’est-ce qui vous fait fantasmer?
- Chacun de mes rôles.
- Vous avez joué dans «Le fantôme de
l’opéra» à Broadway. Croyez-vous aux
fantômes?
- Bien sûr, puisque j’en ai souvent été
un!
- Quel est le dernier spectacle que
vous avez vu?
- Celui du cirque Knie.
- Si une opportunité de carrière se
présente en Chine, pourriez-vous tout
quitter?
- Peut-être.
- Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans
votre métier?
- Découvrir des histoires, des personnages imaginaires, vivre une autre vie,
plus belle que le quotidien.
Propos recueillis par Nathalie Thurler
www.cestpasfacile.com
Dans notre région, «C’est pas facile», avec Jean-Baptiste W., sur :
TVRL
Ici TV
Vendredi 11 novembre de 18h30 à 1h30, toutes les heures. • Samedi 12 novembre de 9h30 à 15h30, toutes les heures.
Vendredi 11 novembre de 19h30 à 1h30, toutes les heures. • Samedi 12 novembre de 12h30 à 16h30, toutes les heures.
Je veux une vie en forme d’arête
Schubert, un génie mort
à 31 ans...
Classique • Le Festival «Franz Schubert mil.828»
célèbre à Vevey du 11 au 20 novembre la dernière
année de création du compositeur...
L
’année 1828 - sa dernière - vibre
comme un heureux contrepoint dans
toute l’existence de Franz Schubert. A
trente et un ans, désormais maître de ses
moyens et libéré du poids que représentait
l’ombre de Beethoven, il a acquis la certitude que lui aussi avait quelque chose
d’unique à révéler au monde.
Recouvrant des forces et une énergie nouvelle, il crée en l’espace de dix mois une
moisson de chefs-d’oeuvre à nulle autre
pareille dans toute l’histoire de la musique.
Symphonie, Messe, cycle de lieder, sonates
et oeuvres pour quatre mains se succèdent
et chaque partition ouvre et explore de
nouvelles voies insoupçonnées.
A travers cette réalité - exceptionnelle et
passionnante - le Festival «Franz Schubert
mil.828» célébrera à Vevey du 11 au 20
novembre la dernière année de création
d’un génie trop tôt fauché par la mort.
Organisé par l’association «Contrepoint»,
cet événement accueillera toute une palette
d’artistes internationaux et régionaux qui
feront découvrir ou redécouvrir des
œuvres qui ont marqué l’histoire de la
musique.
Du 11 au 20 novembre, salle del Castillo,
billets, abonnements, réservations au 021
925 94 94 ou dans les FNAC Lausanne,
Fribourg et Genève. Infos et programme
complet sur www.schubert-mil828.ch. LR
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20 billets et 20 goûters
gratuits!
20 billets sont à disposition des lecteurs du Régional pour le spectacle du
samedi 12 novembre à 16h, à la Salle
del Castillo, à Vevey. Le Choeur Pro
Arte de Lausanne interprètera sous la
direction de Pascal Mayer des oeuvres
chorales créées la dernière année de vie
de Franz Schubert, en 1828, et la prestation sera suivie d'un goûter compris
dans le billet offert. Les personnes
intéressées doivent impérativement
s'annoncer au 021 925 94 94 vendredi
11 novembre de 9h à 11h, selon le
principe du premier arrivé, premier
servi.
Autour de Vian • Spectacle musical au 2.21.
S
ur des textes de Boris Vian mis en
musique par Daniel Perrin, sauf
deux chansons, ce spectacle veut faire
découvrir des facettes de l’auteur de
«L’Ecume des Jours» moins connues du
grand public.
Karine Barbey et Daniel Perrin ont en
effet extraient les textes présentés de
«Textes et Chansons», «Cantilènes en
Gelée» et «Je voudrai pas crever». Ils
évoquent tous deux la tristesse jubilatoire de Vian, sa très tendre cruauté, son
humanisme pessimiste. Il fait rire,
disent-ils, mais jamais sans gravité,
pleurer mais jamais sans légèreté. Vian a
lutté tout au long de sa courte vie (il a
disparu à 39 ans) qu’il vivait intensément, contre la haine, la médiocrité, le
totalitarisme intellectuel et l’intolérance.
Ingénieur, écrivain et poète, mais aussi
musicien (il jouait de la trompette dans
les caves à jazz), chroniqueur, polémiste
et pataphysicien, c’est cet homme mul-
Conversations après un
enterrement
Théâtre • du Yasmina Reza sur la scène de Vevey.
E
n 1987, Yasmina Reza a reçu le
Molière du meilleur auteur pour sa
première pièce, ces «Conversations après
un enterrement». On l’a alors comparée
à Anouilh, pour son regard sans complaisance, à Lola Bellon pour sa sensibilité
féminine, à Tchekhov pour son sens si
délicat, à Pinter pour celui des non-dits.
D’autres auraient été écrasés par ces
éloges. Mais pas Yasmina Reza qui a
depuis largement prouvé qu’elle était un
écrivain avec un style bien à elle: le sien.
Pour l’enterrement du père, toute la
famille est venue. Rendus vulnérables
par ce deuil, ils se mettent à parler, du
passé comme du présent, réveillant des
conflits enfouis, en créant des nouveaux.
Mais tous se refusent au drame. Les liens
entre eux sont complexes comme le sont
toutes les relations familiales, dès qu’on
creuse un peu sous le vernis de la bienséance. Une atmosphère tout en demiteinte qui n’empêche ni les tensions, ni
les rires. Une sorte de symphonie concertante qui avance au gré du rythme de ses
mouvements.
M. Th.
Jeudi 17 novembre, à 19h30 - Théâtre de
Vevey, Rue du Théâtre 4, 1800 Vevey.
Réservations: 021 925 94 94.
tiple qui aimait tant la vie que ce spectacle musical veut faire mieux connaître
joyeusement.
M. Th.
«Je veux une vie en forme d’arête» Texte: Boris Vian. Du mercredi 16 au
dimanche 20 novembre - Mercredi à
samedi à 21h. Dimanche à 17h.
Théâtre 2.21. Industrie 10, 1005 Lausanne - Réservations: 021 311 65 14.
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REGIONAL
Sports
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N
C
M
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Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
9
ES Pully performante
Joli cadeau pour une dame de 150 ans !
Basket féminin • Les Pulliérannes insatiables
dominent leur championnat. Prochaine rencontre
ce samedi contre les Tessinoises de Riva.
Gymnastique • Pour fêter sa quinzième décennie, Vevey-Ancienne s’apprête
à accueillir les Championnats suisses masculins de gym aux Agrès.
D
ans une ambiance animée et
devant 350 spectateurs, Espérance s’impose relativement facilement face à Troistorrents, par 95 à 72,
et conserve seule la tête du championnat de LNA. Ce 6e succès en autant de
rencontres se dessina rapidement.
Après 5 minutes seulement, l’avantage
des Pulliérannes se montait à 10 points
et en atteint 16 à la pause (52 à 36),
grâce à une prestation offensive remarquable, dans le premier quart surtout.
Pour les perfectionnistes, seul petit
bémol à la prestation d’Espérance: de
trop nombreux paniers faciles concédés aux Valaisannes. La deuxième mitemps vit Troistorrents stabiliser
d’abord l’écart, puis lâcher encore un
peu de lest, et perdre définitivement
pied dans les dernières minutes en raison de l’usure de leur meilleure
joueuse, victime de sa solitude et du
rythme imposé par Espérance. Outre
une volonté bien affichée de gagner, la
force de Pully en ce début de saison
repose non seulement sur deux excellentes joueuses américaines, mais aussi
sur un cinq de base performant et la
contribution de remplaçantes qui
assument leurs responsabilités. Peutêtre l’équipe la plus homogène du
championnat. Bien sûr, tout est plus
facile lorsque la victoire est au rendezvous, mais on sent à Pully une âme qui
semblait faire défaut aux Valaisannes,
au désespoir de plusieurs de leurs
nombreux supporters. La saison est
encore longue et tout n’ira vraisemblablement pas toujours si facilement.
L’état d’esprit qui anime Espérance en
ce moment leur sera alors précieux. En
attendant, les Pulliérannes termineront-elles le premier tout invaincues?
Réponse le samedi 12 novembre à
15h, où elles recevront les redoutables Tessinoises de Riva à la salle
Arnold-Reymond.
JMP
Exploit contre le leader
Basketball • Pully crée la sensation en s’imposant
chez le leader Fribourg Olympic. Bravo.
P
ully crée la sensation en s’imposant (82-75) à Fribourg face à
Olympic, leader invaincu de LNA.
Bien qu’improbable au départ, la victoire des Pulliérans est méritée et
même logique à l’arrivée, puisque
Pully a mené au score pendant les trois
quarts de match. Mais tout n’alla pas
sans mal ni sans quelques rebondissements qui auraient pu valoir la victoire
aux Fribourgeois. En tête à la pause
(37-33), Pully encaissa d’emblée un 92, remettant ainsi en selle Olympic
qui, sur sa lancée, accrut encore son
avantage jusqu’à 12 points. Pully
retrouva alors son jeu et refit son
retard, pour égaliser, puis prendre une
avance de 7 points (75 à 68) à 4
minutes du terme. 2 minutes plus
tard, Fribourg était revenu à hauteur.
On se dit alors que celle des deux
équipes qui passerait l’épaule l’emporterait. Et ce fut Pully qui, grâce au
sang-froid de toute l’équipe dans la
gestion du jeu et celui de Tony Brown
sur la ligne des lancer-francs, concrétisa définitivement une victoire qu’il
avait sans doute plus voulue que son
adversaire. Plusieurs facteurs ont
déterminé ce succès des Pulliérans: ils
sont restés concentrés sur leur affaire
tout au long du match, les joueurs
suisses (Cuany, Gothuey, Kaiser et
Niamkey) ont pris leurs responsabilités et des initiatives au bon moment,
Ristic a abattu le travail ingrat à la
quasi-perfection, Johnson a aussi bien
dirigé la manœuvre, souvent, que
régné sur la raquette, toujours, tandis
que Brown, sans y toucher, scora une
nouvelle fois plus de 30 points, qu’il
est souvent allé chercher en défiant
l’adversaire physiquement. Une belle
victoire collective, donc, de bon
augure avant un autre match difficile
en perspective, ce samedi 12
novembre, à la salle Arnold-Reymond
à Pully, où Pully recevra Monthey,
champion suisse en titre, à 18 heures.
JMP
L
a salle de gymnastique du Gymnase de Burier, à La Tour-de-Peilz,
sera le théâtre les 12 et 13 novembre
prochains d’une compétition réunissant toute l’élite helvétique, avec pas
moins de deux cents vingt athlètes et
trente équipes cantonales.
Disciplines spectaculaires
Les gymnastes se battront pour une
médaille sur des engins aussi variés que
les anneaux balançant, le mini trampoline, les barres parallèles, la barre
fixe et les exercices au sol. De quoi voir
virevolter des sportifs de haut niveau
tout au long de la compétition. Les
juges attribueront une note à chaque
compétiteur, laquelle tiendra compte
de différents critères, comme la technique de l’exécution, la difficulté du
programme ou la présentation.
Trop peu de romands
Malheureusement, aucun compétiteur
francophone ne pourra défendre ses
chances en catégorie reine puisque le
titre de Champion suisse de Gymnastique aux agrès se jouera entre alémaniques. Par contre, dans le concours
par équipes, une relève existe bel et
bien de ce côté ci de la Sarine. La délégation vaudoise sera en effet parmi les
plus nombreuses à défendre ses
chances, avec dix-huit gymnastes, dont
cinq de la société organisatrice. Dans la
première catégorie de la gym par
équipes, c’est Argovie qui avait remporté le titre lors de la dernière édition.
Pour que la fête soit encore plus réussie, il faudra encore que le public soit
présent. Ce n’est pas tous les jours
qu’on accueille un Championnat
suisse à Burier!
Fabien Eckert
Infos: www.fsg-veveyancienne.ch
Les cartons du week-end
Football • Hormis pour la deuxième ligue inter, où il reste encore une ronde,
le premier tour touche à sa fin. Seuls les matchs en retard doivent être joués,
avec peut-être quelques surprises à la clé...
E
n deuxième ligue inter, tout est
joué ou presque. Epalinges n’est
pas parvenu à se départager de Lancy.
Les vaudois et les genevois se sont séparés dos à dos sur le score de un partout.
Il ne reste désormais qu’un match aux
palinzards contre Viège. Et même en
cas de défaites de tous leurs autres
adversaires, ils ne parviendraient qu’à
accrocher la seconde place du classement. Les joueurs des hauts de Lausanne auront tout loisir de s’améliorer
pour le second tour qui débutera le
deuxième week-end de mars.
Du côté de Vidy, Stade-LausanneOuchy n’a fait qu’une bouchée de
Viège. Les valaisans se sont inclinés 4 à
0. Ce qui replace le Stade en sixième
place à onze points du leader. Faut-il
rappeler que l’objectif premier stadiste
est le maintien. Un maintien qui ne
devrait pas être trop dur à obtenir aux
vues de la dernière performance.
Scores fleuves
C’est l’authentique exploit de cette
avant-dernière journée. Réalisé par le
Montreux-Sports. Il est parvenu à faire
plier le Mont, archi leader du championnat de deuxième ligue vaudoise.
Les montreusiens se sont même offert
un succès, 3 à 2, qui signe la première
défaite du Mont en championnat. Le
score est serré certes, mais les trois points
s’en sont allés du côte de la Riviera.
Montreux qui en avait d’ailleurs fort
besoin de cet apport comptable inattendu. Ainsi le club de l’est vaudois se
retrouve en huitième place loin de la
zone dangereuse.
Ce qui n’est pas le cas de La Tour-dePeilz qui termine la première partie de sa
saison à un point au dessus de la barre. Et
ce grâce à une courte victoire, 2 à 1,
contre son concurrent le plus direct,
Azzurri Lausanne. Les boélands auront
tout intérêt à utiliser la pause hivernale
pour tout mettre en œuvre afin de décoller du fond du classement au printemps.
Les cartons du week-end sont à mettre
au crédit de Pully et de Vevey. Les puillérans se sont imposés par 4 à 0 contre
Concordia. Les lausannois devaient certainement déjà se croire en vacances.
Alors que le succès de Pully montre ainsi
toute sa détermination et sa concentration même lors de la dernière rencontre.
De bonne augure pour la suite...
Vevey s’est débarrassé tout aussi facilement de Benfica Lausanne. Rien de
mieux pour finir en beauté que d’infliger un 4-0 à l’avant-dernier. De quoi
partir en pause l’esprit libre. Notons
encore que durant ce tour Vevey aura
décidemment montré deux visages bien
différents. Celui du début était pâle,
livide et gris ce qui se reflétait sur les terrains alors que l’équipe alignait les
défaites. Alors que le visage de cette fin
de tour est nettement plus joyeux et
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La recherche à l’Université, un grand
pas pour l’économie du Canton
Oui à la recherche,
oui à l’animalerie
de l’Université
le 27 novembre
De nombreuses entreprises
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Ce projet a été accepté par le Grand Conseil en avril 2005 sur proposition du Conseil d’Etat. Il est soutenu par les partis radical, socialiste et UDC.
Il bénéficie de l’appui des milieux économiques, CVCI et Centre patronal. De nombreuses personnalités ont rejoint notre Comité en particulier
Jean-Marc Rapp, recteur de l’Université de Lausanne, Bernard Decrauzat, directeur du CHUV et Patrick Aebischer, président de l’EPFL.
coloré: Vevey gagne à nouveau. Le changement d’entraîneur ne serait pas tout à
fait étranger à cette forme retrouvée...
Vignoble au poteau?
Dans le championnat de troisième
ligue les surprises vont bon train. Alors
que ni La Sallaz ni Lutry ne sont parvenus à se départager dans le match de
«finale», 1 à 1, c’est bel est bien
Vignoble qui risque d’être couronné
Champion d’automne. Les joueurs du
Lavaux ont joué crânement leur
chance et le dernier succès contre Dardania, 6 à 3, n’a fait que les replacer
dans la course. La dernière étape passe
par une victoire dans leur match en
retard. Et tout ça au nez et à la barbe de
tous les prétendants qui ont désormais
tous annihilés leurs possibilités de
décrocher le titre à l’exception de La
Sallaz qui est au bénéfice d’une
meilleure différence de but en première
place. Pour ce faire, il ne reste aux
cuillérans qu’à battre Cité Sportive.
Chose tout à fait faisable à la connaissance des lacunes lausannoises.
L’un des autres prétendants, Puidoux a
lui aussi cédé à la pression. En s’inclinant, 1 à 0, contre le Stade-LausanneOuchy, les espérances de Puidoux de se
voir terminer sur la première marche
s’envolaient elles aussi. Le FC PuidouxChexbres est relégué en cinquième
place. Dur, dur pour une formation
qui espérait pouvoir terminer en tête.
Plus bas dans le classement, Pully II se
maintient assez largement (7 points) au
dessus de la barre et termine son tour
en onzième position. Il faudra prendre
garde tout de même à l’excès de suffisance. Une mauvaise surprise est si vite
arrivée. Il y aura donc du travail à faire
pendant la pause.
Relevons encore le score fleuve du
match opposant Espagnol Lausanne à
Rapid Montreux. Les joueurs de la
Riviera ont fait trembler les filets hispanico-lausannois à sept reprises! De
quoi partir en vacances tout à fait sereinement alors que pour Espagnol...
Fabien Eckert
Programme
2e inter
Samedi 12 novembre
FC Viège - FC Epalinges, 15h30.
Dimanche 13 novembre
FC Dardania LS FC Stade-Lausanne-Ouchy, 15h.
2e vaudoise
Samedi 12 novembre
Pully Football - FC Bex II, 15h.
3e ligue
Samedi 12 novembre
FC Vignoble FC Cité Sportive, 16h30.
Dimanche 13 novembre
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GASTRONOMIE
Au cœur du Dézaley,
découvrez la diversité
de l’Auberge de la Crochettaz
Sur la route de la Corniche, entre Chexbres et Epesses,
l’Auberge de la Crochettaz bénéficie d’un panorama
exceptionnel: du Jura en passant par les Allobroges
et jusqu’aux Alpes valaisannes.
Depuis le 1er novembre 2002, l’Auberge est dirigée par
Pierre Alain Gschwend, 30 ans, et son épouse Milena.
Diversité et Qualité
L’Auberge de la Crochettaz se divise en deux partie : d’un côté, la pinte, et de
l’autre le restaurant gastronomique.
A l’étage, le restaurant gastronomique met à l’aise 34 personnes. Pierre-Alain
Gschwend recherche constamment l’authenticité des produits du terroir et le
respect de ces derniers. Mais il aime également surprendre ses convives avec
de gourmandes surprises, et des
mariages de saveurs étonnants, mais
toujours excellents. C’est pourquoi le
chef n’hésite pas à modifier sa carte au
gré des saisons et des inspirations.
La pinte peut accueillir une vingtaine de
personnes, et propose de typiques
plats de brasserie, comme la saucisse
à rôtir et atriaux, l’onglet à l’échalote
ou la choucroute en saison.
L’Auberge de la Crochettaz propose aussi deux chambres d’hôtes
panoramiques tout confort.
Carte de visite
Restaurant de l’Auberge de la Crochettaz, Pierre-Alain et Milena Gschwend,
Route de la Corniche, 1098 Epesses. Fermé le lundi et le mardi, d’octobre à
avril.
Tél. 021 799 34 34. Fax 021 799 26 76.
E-Mail : [email protected].
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fermé le dimanche et le lundi soir
Restaurant Jardin de Gloire
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– Hall
– Cuisine agencée
y-c lave-vaisselle
– Salle de bains-WC
– WC séparé
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REGIONAL
Politique
Billet des verts
e 27 novembre, nous devrons
répondre à la question:
Acceptez-vous le décret du 26 avril 2005
accordant un crédit d’ouvrage destiné à
financer le réaménagement du Centre intégratif de génomique par la construction
d’une animalerie?
Les VERTS, qui d’une façon générale
sont favorables à un enseignement de
qualité et à la recherche vous appellent,
tout comme un comité interpartis, à
voter NON !
En voici les principales raisons :
l’Université de Lausanne (UNIL) et de
l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) projettent de construire à
Dorigny deux centres pour l’expérimentation animale à 500 mètres l’un de
l’autre, pour respectivement 25000 et
50000 souris.
Construire à double entraîne un gaspillage financier inacceptable : l’animalerie de l’Université nécessite une dépense
de 18,6 millions au détriment d’autres
investissements importants pour les vaudois : hôpitaux, transports publics,
EMS... Puis plus de deux millions de frais
annuels. Cet argent fera défaut aux budgets des autres Facultés, à l’encadrement
des étudiants et à d’autres recherches.
Par ailleurs, si cette «animalerie doublon»
se construit on ne gaspillera pas que de
l’argent, mais aussi des animaux d’expérimentation, par dizaines de milliers.
Les VERTS ne se sont pas opposés aux
8,5 millions dépensés pour l’animalerie
de l’Institut Suisse de Recherche Expérimentale sur le Cancer (ISREC) à Epalinges, ni aux 6 millions votés pour une
animalerie de 30000 souris au CHUV,
destinée à la recherche médicale, mais un
seul centre d’expérimentation entre
l’Université et l’EPFL à Dorigny éviterait
de prendre dans la poche des contribuables des dizaines de millions, de sacrifier inutilement des dizaines de milliers
d’animaux et permettrait une meilleure
synergie entre les scientifiques
En 2001, l’UNIL, l’EPFL et l’Université
de Genève avaient signé un accord stipulant qu’une seule animalerie serait
construite en commun entre l’UNIL et
l’EPFL à Dorigny. Le peuple avait
approuvé. Aujourd’hui, on bafoue la
volonté populaire !
Votons donc, sans hésiter, NON au
double gaspillage, d’argent et d’animaux!
Christian van Singer
député
Billet socialiste
Le dimanche, on a congé...
mais on va voter !
Les partisans des ouvertures dominicales
ont peur qu’un «non» populaire le 27
novembre ne fasse s’écrouler leur stratégie
du salami pour faire du dimanche un jour
de travail normal.
Ils prétendent par exemple que 150 commerces devront fermer en cas de non. En
fait, seuls moins de 50 (presque tous situés
dans la gare de Zürich) devront modifier
raisonnablement leur assortiment le
dimanche. Les autres jours de la semaine,
ils pourront bien entendu rester ouverts
sans restrictions. Les partisans du travail
dominical disent aussi que les 2000 personnes qui travaillent dans les commerces
des gares perdront leur emploi. C’est
encore faux. Ces 2000 personnes ne travaillent aussi en semaine et il est absurde
de croire que maintenir le congé dominical les obligera à mettre la clef sous la porte
même en semaine. Quant aux commerces
d’alimentation, de fleurs, de livres et journaux, etc. ils pourront rester ouvert le
dimanche comme aujourd’hui.
Date 11.11
N
C
M
J
Jeudi - vendredi 10 - 11 novembre 2005 - No 299
11
Billet de l’Union Pulliérane
Histoires de sous et de souris
L
P 11
Les personnes favorables à la libéralisation
prétendent que toutes les expériences
faites à l’étranger avec les ouvertures
dominicales sont encourageantes. La réalité montre en fait qu’elles ont surtout
conduit à une disparition des petits commerces et donc à des pertes d’emplois hors
des villes. C’est donc loin d’être probant.
Enfin, ils promettent que la votation du
27 novembre ne concerne que les gares et
les aéroports: c’est encore un mensonge.
En cas de «oui», le conseil national n’aura
pas de scrupules à accepter une proposition déjà adoptée par les Etats qui
demande d’étendre le travail dominical à
toutes les entreprises.
En votant «non» à plus de travail du
dimanche, nous pouvons mettre fin à
cette libéralisation rampante et conserver
notre congé dominical. C’est ce que vous
recommande le PS.
Jean Christophe Schwaab
Président du PS Lavaux, Riex.
Adieu, Monsieur David Louis Genton...
«
Adieu, Monsieur le Professeur, on ne
vous oubliera jamais», pourraient fredonner aujourd’hui les centaines d’étudiants qui ont suivi, naguère, les cours à
l’EPUL (actuellement EPFL) du Professeur Genton.
L’Union Pulliérane, non plus, n’oubliera
pas celui qui fut l’une de ses personnalités les plus marquantes de ces dernières
années.
Entré au Conseil communal il y a plus de
vingt ans, Monsieur Genton, de par sa
formation d’ingénieur civil, s’investit
notamment dans les travaux d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Après
avoir dispensé ses connaissances dans différents domaines, hors frontières, voire
hors continent, il mit sa grande compétence et son expérience au service de la
commission d’urbanisme, dont il fut un
membre assidu durant de nombreuses
années.
Particulièrement et très vivement intéressé par les problèmes de circulation et
de transports, il privilégiait l’étude globale et la planification de toute entreprise. Méticuleux, pointilleux, perfectionniste, rigoureux, Monsieur Genton
n’était pas avare de conseils qu’il nous
prodiguait inlassablement.
Quittant les rangs du Conseil en 1997, il
resta très fidèle aux réunions, assemblées
et autres manifestations de son groupement politique. Nous lui sommes très
reconnaissants de tout ce qu’il a apporté
à l’UP.
C’est avec compassion que nous avons vu
Monsieur Genton se promener régulièrement au bord du lac, à l’automne de sa
vie, accompagné affectueusement de son
épouse. C’est à elle, ainsi qu’à toute sa
famille, que vont aujourd’hui toutes nos
pensées de sympathie et d’amitié.
Françoise Deslex
Pour l’Union Pulliérane
L’art de bien dépenser
Consommation • Des services sociaux romands lancent une campagne
de prévention de l’endettement galopant chez les jeunes.
L
e chiffre ne pouvait qu’alarmer les
professionnels du désendettement:
80% des débiteurs, en Suisse, sont entrés
dans la spirale des rappels et poursuites
avant l’âge de 25 ans. Entre la paupérisation croissante des familles et la pression
d’un marché publicitaire qui les a pris
pour cible, les jeunes vivent à crédit, de
plus en plus souvent au-dessus de leurs
moyens. C’est pour faire prendre
conscience de ce fait et y remédier qu’une
campagne de prévention de l’endettement a été lancée en Suisse allemande il y
a un an. Destiné aux 16-25 ans et à ceux
qui les encadrent, son volet romand a été
lancé à Lausanne le 3 novembre dernier
par l’Antenne romande de l’Association
faîtière des services d’assainissement des
dettes (ARSAD). Financé par la Loterie
romande, il devrait s’étendre, comme
son aîné alémanique, jusqu’en 2009.
Intitulée Max.Money, cette campagne
consiste d’une part à distribuer une
petite brochure rectangulaire, «une anticarte de crédit», selon la coordinatrice
romande Jacqueline Lavoyer. Ce livret
recèle des conseils pour dépenser moins.
On y apprend pêle-mêle à privilégier les
excursions à pied ou à vélo, les ampoules
économiques, les magasins de seconde
main ou encore l’eau du robinet.
Un budget à télécharger
Si certains ados restent sceptiques face à
ces recettes de consommation au rabais,
ils se montreront peut-être plus réceptifs
aux côtés ludique et branché du site
Internet www.maxmoney.ch qui constitue l’autre pan de la campagne. Ils y
découvrent un «télébudget» à charger sur
son téléphone portable pour 1 franc. Ils
peuvent ainsi à tout moment jeter un œil
aux différents postes qu’ils auront inscrits. Et si les jeunes étaient tentés de passer outre la rigueur budgétaire, le site les
invite à suivre l’histoire d’Oscar. Ce petit
personnage raconte dans un diaporama
comment il a creusé un trou de 90 000
francs de dettes en deux ans et demi. Sans
faire de grosses folies, sans être au chômage ni victime de pépins graves.
www. maxmoney.ch propose aussi une
«boîte à outils» recelant des exemples de
lettres aux créanciers, des tableaux de calculs et des définitions claires de termes
comme commandement de payer, surendettement ou saisie de salaire. Et pour
mettre ce savoir en pratique, les auteurs
du site ont imaginé des jeux. Ainsi
«Banales poursuites» interroge les visiteurs, pas toujours très à propos. Il n’est
pas sûr que des questions telles que
«combien de temps passe, aux EtatsUnis, la victime d’une escroquerie à la
carte bancaire à résoudre son problème»
sensibilisent les petits Suisses.
Des rubriques pour les adultes
Le «BudgetGame» devrait davantage les
intéresser. Il s’agit de gérer en ligne le
budget du groupe musical Core22. L’occasion pour les 14-16 ans de jouer les
managers et de gagner des invitations à
un concert des artistes en question. Si le
site interpelle les têtes blondes, les
adultes ne sont pas oubliés non plus.
Parents, enseignants ou collaborateurs
sociaux y trouveront une réflexion
«Jeunes et argent», le cri d’alarme de la
Commission fédérale de la consommation ou encore un module pédagogique.
Reste à espérer qu’aucun ado ne s’égare
dans ce mélange des rubriques, sous
peine de fuir d’un clic ennuyé. «Cette
campagne se veut ludique et interactive,
commente Jacqueline Lavoyer. Elle n’est
pas axée sur le renoncement mais sur la
liberté de déjouer les pièges de la
consommation». Une mission indispensable mais difficile à mener auprès d’une
tranche d’âges dans laquelle, avant d’être,
on aime paraître et avoir.
N. Th.
L’endettement en chiffres
- 22% des Suisses endettés ont moins de 30 ans.
- 84% des 14-24 ans considèrent le shopping comme leur principal loisir.
- 75% des jeunes ont accès à au moins deux téléphones portables.
- 25% des 16-25 ans alémaniques vivent au-dessus de leurs moyens.
- 17% des jeunes sont dépendants des achats compulsifs.
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REGIONAL
12
Jeudi - vendredi 10 - 11 septembre 2005 - No 299
P 12
Date 11.11
N
C
M
J
Culture
Humour, humeurs et amours amères
Creatura
Bergamote • «Le temps des cerises» vient terminer sa tournée à l’Octogone:
Monique et Roger déballent une dernière fois leur vie
de couple désespérante, tendre et caustique.
Danse • Une création de Jean-Marc Heim à L’Arsenic.
Photo: M. Vanappelgheim
G
rande plongée ethno drolatique
dans la vie d’un couple ordinaire, Bergamote a vu le jour sur les
ondes de La Première en 1996. Ont
suivi trois spectacles sur les planches,
dont le dernier-né - Bergamote, le
temps des cerises - tourne depuis une
année et demi sur les scènes de Suisse
romande. Patrick Lapp et Claude-Inga
Barbey campent une nouvelle fois les
désormais célèbres Roger et Monique.
En l’occurrence plutôt intellos, plutôt
argentés, parents sur le tard, elle en
proie aux angoisses d’une maternité
mal assumée, lui toujours au boulot.
Assurément, leur chanson d’amour ne
chante plus comme au premier jour. Si
les dissonances principales sont à
mettre au compte d’un Roger un peu
lâche et passablement égocentrique,
disons surtout que pour ce qui est de la
communication, les correspondances
sont assez mal fichues et les trains systématiquement manqués. Ajoutez à
cela la présence vigoureuse et truculente d’une marchante de godillots,
interprétée par Doris Ittig, qui vient
jeter le trouble dans une harmonie
déjà chancelante, et vous verrez Roger
qui quitte les rails et Monique en
méchante surtension. Sans oublier
Claude Blanc, toujours aussi frais, qui
traverse légèrement claudiquant ce
petit monde tour à tour odieusement
mesquin et merveilleusement généreux.
«Le temps de cerises» débite au scalpel
nos incompréhensions quotidiennes,
passe par le menu nos petits travers,
décortique le scénario de nos guerres
intimes, autopsie les victimes de notre
mauvaise foi et restitue le tout dans un
grand éclat de rire salutaire. Le quatuor de «comédiens de la vraie vie»
chante juste, bref, la patte Bergamote
fait mouche une fois de plus... Très
légèrement déconseillé aux amoureux
débutants, vivement recommandés à
tous les autres!
AJ
De et avec Claude-Inga Barbey,
Claude Blanc, Doris Ittig et Patrick
Lapp. A l’Octogone, Pully du lundi 21
novembre au samedi 3 décembre à
20h30, les dimanches 27 novembre et
4 décembre à 17h00.
La vie la vie la vie! et Chateaux de fables
L
a création artistique, dit le chorégraphe suisse Jean-Marc Heim,
est un corps en chantier composé
d’éléments que l’on essaie de faire tenir
ensemble, en espérant qu’une force
vivante puisse l’animer. Il en est ainsi
de Frankenstein, comme de toute
créature humaine fondamentalement
morcelée.
Après sa précédente création «Va et
vient» - qui a reçu le Prix de la Critique
suisse de danse et de chorégraphie Heim poursuit ses déclinaisons
ludiques et grinçantes sur la question
de l’appartenance de l’individu à la
collectivité. Un questionnement sur
les conventions du théâtre et de la
danse devient une réflexion sur nos
sociétés et, sans ménagement, sur
notre propre spectacle.
«Creatura» est une célébration joyeuse
de la vie par la danse. Huit danseurs
pour réinventer des gestuelles issues
de tous les horizons: l’opéra, la tragédie, la comédie musicale, les danses
par couple. L’ensemble doit permettre
de retrouver le goût et la fièvre de vivre
ensemble.
M. Th.
ul ne sait encore qui ouvrira
cette riche soirée sur la scène de
l’Esprit Frappeur. Alain Nitchaeff, qui
s’invite lui-même dans son Caféthéâtre, ou Henri Courseaux, l’hôte
français. Tous deux ont un passé de
comédien et se sont mis à chanter tardivement. Courseaux, il y a 8 ans, ce
qui n’empêche pas de le voir encore sur
scène ou à l’écran, le grand et le petit.
Et Nitchaeff depuis l’an dernier.
La vie la vie la vie!
Auteur-compositeur-interprète d’une
centaine de chansons, après 30 ans
d’une carrière de comédien plus que
bien remplie - 45 pièces sur les scènes
parisiennes, 300 radio drames, de nombreux films et téléfilms - Henri Courseaux s’est lancé dans la chanson un peu
par hasard, puis le virus l’a gagné et il a
persisté. Il a donné deux récitals de
chansons et vient de sortir un CD,
accompagné au piano par Jean-Louis
Beydon et au violoncelle par Jehanne
Mathaly. Intitulé «La vie la vie la
vie!» cette exclamation
résume l’homme tout
entier, avec une écriture
tout en délicatesse et une
interprétation où la sensibilité côtoie l’amour de la
vie.
Châteaux de fables
A la fin de la saison dernière Alain Nitchaeff a fait découvrir à son public son
«Châteaux de fables», prêtant soudain
sa voix à la musique. Il dit lui-même
que ce n’est pas un tour de chant ni un
simple texte entrecoupé de chansons.
C’est en effet toute l’histoire d’une vie
qui se profile tout au long du parcours.
Les textes qui relient les chansons de
divers compositeurs les intégrant au
récit, sont de lui. Mais ces chansons
semblent faire un tout dans ces «Châteaux» où le piano de Jean-Louis Beydon et le violoncelle de Jehanne
Mathalys rehaussent la voix
d’Alain Nitchaeff qui a
beaucoup évolué, dit-il,
depuis ses débuts. Persévérance, travail et amour
du métier ont transformé
les accents un peu rauque
du début en résonance avec
l’âme de ces «Châteaux» Comme si
l’artiste nous entraînait dans un
voyage quelque peu magique où il
cache ses émotions tout en nous les
livrant. La joie de se découvrir, sans
trop en avoir l’air.
Martine Thomé
Vendredi 17, samedi 18 à 20h30,
dimanche 19 novembre à 17h. - CaféThéâtre L’Esprit Frappeur, GrandPont 20, 1095 Lutry Réservations sur
/répondeur 021 793 12 01.
Comédie • Les Tréteaux Tardifs interprètent du Camoletti.
L
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groupe d’enseignants du Collège de
Pully. Ils montèrent alors une pièce de
René Morax, les «Quatre Doigts et le
Pouce»,
qu’ils
donnèrent sur la
scène du Caféthéâtre de La Voirie. Depuis, ils
ont
récidivé,
offrant des comédies, leur genre
théâtral préféré.
On les retrouvera
donc avec un
plaisir
certain
dans un vaudeville de Marc
Camoletti, auteur
genevois qui dès
1958 fit toute sa
carrière à Paris. Il
se spécialisa dans
l’écriture
du
théâtre de boulevard et, en outre,
dirigea pendant
de nombreuses
Récital de piano - Vendredi 11 novembre à 20h15 à
l’Auditorium du Conservatoire de Montreux Milena
Buchs-Yordanova exécutera des œuvres de Scriabine,
Debussy et Tanev. L’entrée est libre et une collecte sera
organisée en faveur des enfants pakistanais et indiens
victimes du tremblement de terre.
Vote des étrangers - Le 14 avril 2003, la nouvelle Constitution vaudoise
entrait en vigueur et consacrait l’entrée dans la vie publique montreusienne
de plus de quatre mille personnes étrangères résidant sur notre territoire
communal. Eu égard à l’importance des enjeux des élections communales
des 12 mars, 2 avril, 21 mai et 11 juin 2006, la Municipalité organise deux
séances d’information publiques, destinées particulièrement aux résidentes
et résidents étrangers, mais également à toute la population. Lundi 14
novembre à 19 h et samedi 19 novembre à 10h au Centre de Congrès et
d’Expositions de Montreux, Grand’Rue 95 - Montreux, niveau B3, entrée
côté Lausanne au rez inférieur. Divers exposés décriront les droits civiques
cités plus haut, ainsi que les institutions politiques communales et leurs
contextes cantonal et fédéral.
Vevey
Variétés - Le Théâtre de Poche de la Grenette présente «Il y a pas de mal à
quoi» -« Le credo», avec Alex Theus, piano, Léon Francioli, contrebasse,
Daniel Bourquin, sax, clarinette. Vendredi 18, samedi 19 novembre à
20h30. Rue de Lausanne 1, 1800 Vevey. Réservations: 021 921 60 37, de
14h à 17h30.
La Bonne Adresse à la Voirie
es Pulliérans connaissent bien la
troupe des Tréteaux Tardifs puisqu’elle a été fondée en 1991 par un
graphisme: © atelier poisson/giorgio pesce,
photo: © Jean-Marc Heim
Montreux
Chansons • Courseaux et Nitchaeff se partagent L’Esprit Frappeur.
N
Creatura, Du jeudi 17 au dimanche 27
novembre; Mardi, jeudi: à 19h; mercredi, vendredi, samedi à 20h30;
Dimanche à 18h; Vendredi 18 novembre,
le spectacle sera suivi du Concert de Susan
Arcorn (Les Américaines 3/5). L’Arsenic,
centre d’art scénique contemporain - Rue
de Genève 57, 1004 Lausanne. Réservations: 021 625 11 36.
années le Théâtre Michel. Sa pièce
«Boeing Boeing», créée en 1960 fut
homologuée en 1991 par le livre Guiness des records pour avoir été jouée
dans 55 pays, avec plus de 17’500
représentations.
La «Bonne Adresse» a été créée en
1966 et fut jouée plus de 1000 fois à
Paris. Traduite depuis en nombreuses
langues, la pièce a aussi été enregistrée
sur Antenne 2. Elle met en scène
quatre femmes qui, pour des raisons
différentes, ont toutes passé une petite
annonce dans un journal. En réponse
à celles-ci, quatre hommes se présenteront tour à tour... On devine les quiproquos qui suivront...
Soins palliatifs? - De quelle médecine et de quels progrès peuvent bénéficier
les malades qui ne répondent pas ou plus à la médecine curative? Ce sujet
sera traité par le Docteur François Perrochet, oncologue à Vevey, dans le
cadre de «Connaissance 3», le14 novembre, à la résidence Nova Vita, place
de la Paix, Montreux, à 14 h 30. Prix d’entrée: 10 francs
Blonay
Chorale - Le groupe vocal la «Clé des chants» organise sa soirée annuelle
samedi 12 novembre à 20h15 à l’aula de Bahyse.
Nuit du conte - Vendredi 11 novembre, dans le cadre de la nuit du conte en
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cahier
Sommaire
> L’antipédagogie
selon Jean Romain
3
> Le privé a le vent en poupe
> Comment choisir son école
> Accueil d’enfants:
du nouveau à Pully
5 L’orthographe ? MDR* le Titi !
iti n’a pas oublié le cauchemar qu’étaient les dictées quand il usait encore
ses fonds de culotte sur les bancs
de l’école. Avec cinq fautes, on
avait un zéro. Il s’agissait donc de
se débrouiller pour n’en faire que
quatre et demie. Dans ce cas, il
pouvait se rattraper avec les
questions concernant le sens du
texte, où il excellait. En additionnant les deux notes (1 en dictée,
9 en questions) puis en les divisant par deux, il atteignait malgré tout la moyenne. Tandis que
le zéro en dictée, signifiait l’éli-
T
> Avez-vous une bonne
mémoire?
> Les mots en questions
à Dorigny
7
> Internet et plagiat :
mais que fait l’Unil ?
8
mination de l’épreuve. Et donc un
zéro mis bien en évidence sur le
carnet de notes à faire signer par
les parents.
Alors, aujourd’hui quand il
entend parler de réforme de l’orthographe... Ce qui signifie pour
les petits Allemands qui le vive
en ce moment, qu’ils auront
peine à lire les mots que leur
écriront leurs parents. Pas plus
que ceux-ci purent lire les livres,
les journaux ou les lettres
manuscrites
imprimés
ou
écrites en lettres gothiques,
comme le faisaient leurs grands-
parents. Vive le progrès et la
communication!
Comme tout le monde, Titi a
acquis un (téléphone) portable
car il n’a pas envie de vivre hors
de son siècle. Mais il vient de
recevoir un txt msg (text message, à l’anglaise) de qLk1 (quelqu’un) qui termina par a12c4 (A
un de ces quatre), le reste étant
à l’avenant. Alors Titi angoissa.
C’était peut-être important ce
qu’il racontait le copain! En tout
cas, tout tenait dans les 165
caractères qui, parait-il, composent au maximum un SMS. Alors
Titi est vite parti chercher en
librairie un lexique FrançaisSMS. Et là, il a découvert qu’il
existe un CP(cours préparatoire)
SMS, soit un manuel scolaire
pour apprendre en 29 leçons la
base du SMS. Et Titi s’est mis à
rêver. Avoir jadis tant peiné sur
l’orthographe pour apprendre koi
(quoi)? Qu’elle ne servira bientôt
plus à rien. Heureux les enfants
d’aujourd’hui! Adieu Montaigne,
Molière ou Ramuz. A moins que
qLk1 les traduise en SMS. Titi en
frémit. Mais kom on n’arrête pas
* mort de rire
le progrès ...
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L’antipédagogie
Par Jean Romain
Les huit
commandements
du pédagogiquement
correct
our ce spécial «Formation»,
nous
avons
demandé au Pr. Jean
Romain, qui se qualifie volontiers de «mécontemporain», de
s’exprimer sur le sujet. Il nous a
livré ses «8 commandements du
pédagogiquement correct»
P
1. Pas d’inquiétude:
le niveau monte!
Cela a été vrai au 20e siècle
jusque dans les années quatrevingts. Le niveau moyen de la
population des années soixantedix est sans doute globalement
plus élevé que celui des années
trente. Mais ce n’est plus vrai
actuellement. Depuis vingt ans,
il est en baisse continuelle, non
seulement en ce qui concerne
l’orthographe, la grammaire et
la syntaxe mais en ce qui
concerne les connaissances
générales.
Et puis, je n’ai jamais eu sous
les yeux de texte de l’antiquité
grecque ou romaine qui dise
cela. En fait, le slogan que «Le
niveau monte» est un opium utilisé pour leurrer les critiques.
1
2. L’élève doit construire
lui-même son savoir
Cette méthode (socioconstructivisme) se fonde sur l’idée que
face à chaque nouveau problème, l’élève doit ressentir le
manque
de
connaissance
comme dommageable, qu’il
existe une faille du désir et qu’il
va rechercher ce qui lui manque
en se confrontant aux autres.
L’apprenant
(pardon
pour
«apprenant» c’est le jargon des
pédagogos) est amené à reconsidérer, en même temps, ses
propres représentations et celles
des autres pour reconstruire un
nouveau savoir.
Cela est certainement possible
avec une minorité de 15 pour cent
des élèves, les autres ne remarquent pas ce qui leur manque ou
n’éprouvent pas ce manque
comme dommageable.
Le socioconstructivisme et les
méthodes qui en découlent sont
intéressants mais ils ne fonctionnent pas pour la majorité des
élèves qui a besoin de méthodes
plus structurées et plus dirigées.
2
3
Jean Romain
Professeur de Philosophie à
Genève, Jean Romain a publié un
nombre impressionnant d’ouvrages. Romans, essais, entretiens dont un avec Pascal Couchepin «Je crois à l’action
politique» paru en 2002. Il est
l’auteur de billets, chroniques,
études, préfaces et même de critiques littéraire. Ses ouvrages
ont souvent été distingués et de
nombreux prix les ont couronnés. Entre autres, le prix «Rambert» et le prix des écrivains de
la ville de Genève pour ses «Chevaux de pluie», paru à l’Aire en
91. Prix Genève Montréal en 98
pour «La dérive émotionnelle» à
l’Age d’Homme. A paraître, un
essai: Accrocs, notes sur un
temps trop lisse, et L’anneau de
Nabatène, roman.
L’exigence de formation toujours plus pointue de notre économie, l’échec scolaire est devenu
insupportable. On n’a plus le droit d’échouer ni de refaire son année scolaire lorsqu’on n’est pas
encore à niveau. Or cet échec scolaire est peu à peu devenu l’échec de l’école. Il a donc fallu,
ces vingt dernières années.
3. Découvrir ludiquement
pour apprendre vraiment
L’idée curieuse que le jeu
est le tout de l’enfant est
une idée fausse. Mais
elle entre bien
dans
le
cadre de
«La survie de ce qui
compte est dans la
divergence.»
J
l’Homo ludens actuel, pour qui
tout doit être festif et amusant,
acquis sans effort. S’il est vrai
qu’on peut apprendre parfois en
s’amusant et en jouant, il
importe de montrer aux jeunes
enfants, et cela assez tôt, que
tout n’est pas jeu, et qu’il faut
parfois se plier à un autre
régime d’apprentissage bien
moins ludique et plus efficace.
4. L’école lieu de vie,
la culture est élitiste
Curieusement à l’école on ne fait
plus référence à la beauté, ni au
talent ni au génie parce que dans
une société égalitaire cela paraît
élitiste que de faire référence au
génie (qui n’est pas la chose au
monde la mieux partagée), et on
remplace ces éléments constitutifs de l’œuvre par la technique.
Il y a une vingtaine d’années
encore, on voulait transmettre
aux élèves un patrimoine qui
était suffisamment universel
pour être tenu pour un patrimoine de l’humanité. Cette
transmission avait pour but
d’une part la culture générale
qui montre à chaque élève qu’il
n’est pas seul au monde et qui
l’installe dans une communauté, et d’autre part un développement personnel qui lui
permet de se construire face au
pilier qu’est ce patrimoine.
Donc en favorisant la rencontre
des masses avec les chefsd’œuvre universels parce que
ces œuvres sont émancipatrices
dans le sens où elles arrachent
l’élève au quotidien, à sa petite
vie (et en ce sens l’école n’est
pas un lieu de vie), à son destin
sociétal et familial, on élève.
Or suivant la pensée de Bourdieu et de ses adeptes, le savoir
est apparu comme un instrument de domination de classe
sociale. Il a fallu dévaluer la culture au prétexte qu’elle était par
essence bourgeoise, et mettre
l’accent sur la vie, c’est à dire
sur l’expérience la plus commune et la plus terne.
4
5. S’ouvrir à la transversalité
Cette idée forte des années 90
porte d’autres noms: la transdisciplinarité en est le plus
connu. La science actuelle a
montré que l’homme a besoin
de convoquer synchroniquement plusieurs types de savoir
pour être efficace dans le monde
pluridisciplinaire qui est le
nôtre. Mais cette exigence aussi
bien du chercheur que de
l’homme souple, n’est pas celle
de l’enfant qui, lui, a besoin de
compartimenter les choses
dans un premier temps pour
ensuite franchir les frontières
entre les sciences. Le cerveau
humain non moins que l’esprit
semblent devoir se former en
5
suivant un ordre pas à pas de
complexité croissante. Une fois
formé, il est loisible pour l’adulte
d’enjamber les domaines.
Or l’enfant n’a pas besoin d’apprendre à apprendre: il lui suffit
d’apprendre, et ce serait déjà un
progrès.
6. Apprendre à apprendre
Depuis la fin des années 70,
depuis que le chômage s’est
révélé une plaie endémique de
nos sociétés, et avec lui son cortège d’exclusions et d’opprobres, des transformations
majeures sont intervenues.
Restructuration et réformes ont
été les mots d’ordre de la mobilité forcée qui secoue notre
monde depuis plus de vingt ans,
et la conception que nous avions
du travail s’est peu à peu modifiée en profondeur. En effet, la
fragilisation du marché de l’emploi, tout en faisant porter à
l’employé la responsabilité de sa
«performance professionnelle»
a fait renaître une idée ancienne:
pour avoir une chance de s’inscrire dans un monde mouvant
qui demande plus de formation
à ceux qui y travaillent et plus de
souplesse, il faut mettre l’accent
sur la formation elle-même,
mais en fait, sur un type de formation différent de celui qu’on
avait connu jusque-là. En effet,
il s’agira moins de donner aux
futurs employés, dans leur culture de base et leur formation
primaire, des connaissances
solides que des compétences,
moins un contenu qu’une façon
de faire, moins un savoir qu’un
savoir-faire. Car enfin, changer
est une nécessité de notre
société, mais ces changements
sont le plus souvent ni voulus ni
anticipés.
Donc,
il
faut
apprendre à changer. Le slogan
qui a accompagné ce savoirchanger est: il faut apprendre à
apprendre.
En disant à l’individu qu’il aurait
à apprendre tout au long de sa
vie, qu’aucun savoir n’était suffisamment certain pour qu’il
puisse y compter sans d’incessantes remises à jour, en lui promettant que la manière d’acquérir des connaissances lui
assurerait plus de mobilité que
ces
connaissances
ellesmêmes, la doxa moderne l’a en
fait déstabilisé en le plongeant
dans l’incertitude, et cela à deux
niveaux différents:
- d’une part, en glissant de l’idée
d’épanouissement
individuel
par la culture vers celle d’épanouissement individuel par le
travail engagé;
- d’autre part, en lui fournissant
le modèle même de l’entreprise
contrainte à adapter sans cesse
son offre à la demande aléatoire
de la consommation comme le
modèle sur lequel il vaut la peine
de se régler dès l’enfance.
Cette déstabilisation en terme
d’absentéisme coûte 20 milliards de francs.
7. Sélectionner c’est exclure
Des gens bien intentionnés
avaient inventé une école qui,
sans être idéale c’est-à-dire
utopique, permettait de corriger
les inégalités, une école qui permettait à d’autres enfants d’occuper les places que la bourgeoisie très naturellement
s’efforçait de réserver à ses
propres enfants. Ces humanistes avaient inventé une école
où le mérite départageait les
meilleurs,
toutes
origines
confondues, et où ce mérite
donnait sa chance à chacun. Ce
dispositif de sélection par le
mérite et non plus par la filiation ni par la classe sociale, ce
dispositif de correction des
inégalités sociales est depuis
les années 80 combattu, au
motif que sélectionner, c’est
exclure, et qu’éprouver en
classe les aptitudes des élèves,
c’est reproduire les privilèges.
L’école a cessé de croire à la
méritocratie. Le mérite lui
apparaît aujourd’hui comme un
piège, voire une imposture.
L’école ainsi comprise serait
donc l’instrument dont se sert
la classe dominante pour
conserver ses privilèges et faire
taire les autres. Les beaux principes de neutralité de l’école (p.
ex. combattre les inégalités en
donnant à tous des références
communes) font partie du système de reproduction en masquant derrière une vue d’apparence
généreuse
des
mécanismes complexes d’élimination.
6
7
8. Il faut apprendre à être:
le savoir-être
Il est vrai que l’école doit
apprendre aussi à être un
citoyen responsable, donc libre.
Mais l’idée est que cet apprentissage passe par l’acquisition
de notions clairement définies
dans les programmes et non par
des cours de savoir-être ou de
pseudo morale que le professeur dispenserait en fonction du
moment. D’autre part, le savoirêtre ne peut jamais être testé
objectivement.
Pour faire simple et un peu
schématique je dirais:
- Vous voulez des élèves plus
fraternels, moins violents et
plus justes?
- Faites leur faire des mathématiques!
Cela signifie qu’à l’école, seule
la confrontation avec ce qui le
dépasse de la tête et des épaules
apporte à chacun le sens du respect et celui de sa propre place
dans la société.
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Les écoles privées
vaudoises ont le vent
en poupe
Comment choisir son
école privée?
Statistiques • La fréquentation des écoles privées est en hausse constante depuis plusieurs années.
Un succès lié à une perte de confiance certaine des parents dans l’enseignement public, mais aussi
aux offres innovantes des écoles privées.
es chiffres de ces dernières années sont clairs,
dans le canton de Vaud,
les effectifs des écoles privées
ne cessent d’augmenter. Entre
1996 et la rentée de 2003, le
nombre d’élèves vaudois inscrit
dans une école privée est passé
de 9300 à près de 12’500, selon
les chiffres fournis par l’Association vaudoise des écoles privées (AVDEP). Sur le total des
élèves scolarisés, la proportion
du public a dépassé la barre des
L
10 %, passant
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
de 8,2% à
114317 116234 119051 120136 121569 122063 123903
10,05%. A tel Total élèves
point que cer9340
9311 11557 12027 11799 11775 12458
taines écoles Privé
privées doivent Pourcentage des
8.17
8.01
9.71
10.01
9.71
9.65
10.05
refuser
du écoles privées
monde, à en
croire L’Hebdo Entre 1996 et la rentée de 2003, le nombre d’élèves vaudois inscrit dans une école
privée est passé de 9300 à près de 12’500, selon les chiffres fournis par l’Associa18 août.
tion vaudoise des écoles privées (AVDEP). Dans le même laps de temps, sur le total
des élèves vaudois, la proportion de ceux scolarisés dans le privé a dépassé la barre
Rupture de
des 10 %, passant de 8,2% à 10,05%.
confiance
Ce succès
pourrait s’expliquer par une rup- multiples. Il y a d’abord les abon- teur privé. Les modes de transture de confiance des dantes critiques soulevées par mission du savoir se diversifient,
parents
envers EVM (le programme Ecole vau- les parents sont de plus en plus
l’enseignement doise en mutation) et le débat à la recherche de projets pédapublique, dont passionnel sur la suppression gogiques alternatifs. Aussi, de la
les causes des notes. Mais il y a aussi les méthode Montessori à celle des
sont coupes sombres dans les bud- anthroposophes, les écoles prigets, les mesures de rationalisa- vées répondent de manière toution, la hausse des effectifs par jours plus ciblée aux préoccuclasse. Et puis, last but not least, pations des parents, et innovent
il y a le ras le bol croissant des régulièrement, avec la mise sur
enseignants, dont de plus en plus pied de programme sportifs, la
d’obtenir
des
souffrent de stress, dépression et possibilité
burn out, confrontés à la montée diplômes reconnus internatiode la violence en milieu scolaire, nalement, la création de jardins
à des situations familiales tou- d’enfants ou encore l’introducjours plus complexes des élèves. tion de cours bilingues. A l’instar du Collège Champittet, à
Pully, qui prévoit de devenir une
Recherche d’alternatives
Mais
ces
problématiques école entièrement bilingue dès
propres à l’enseignements la rentrée 2006.
public ne sauraient expliquer à
SN
elles seules le succès du sec-
Entretien • Pour faire le bon choix parmi la multitude d’établissements scolaires privés, il convient
en premier lieu de bien cerner ses besoins, comme l’explique Pierre-Antoine Hildbrand, secrétaire
général de l’Association vaudoise des écoles privées.
- Il existe beaucoup d’écoles privées
dans le canton de Vaud, comment
choisir?
- Il faut d’abord définir ses propres
objectifs. Savoir ce que l’on
recherche. Les écoles privées
proposent une immense variété
de formations et de diplômes.
Cherche-t-on une formation scolaire, professionnelle, artistique?
Veut-on apprendre une langue,
suivre un cours du soir ou de
vacances? Cherche-t-on une
école pour soi ou pour des enfants
en âge préscolaire ou scolaire? Il
faut donc d’abord connaître précisément ses buts personnels et
sélectionner plusieurs écoles.
Les écoles privées accueillent
très volontiers les demandes de
renseignements. Toutes les
écoles sont aussi décrites et classée sur le site internet de l’association (www.avdep.ch).
Une nouvelle
école privée
J
- Comment connaître la qualité
d’une école?
- Il faut demander si cette école
est affiliée à l’Association vaudoise des écoles privées. L’affiliation en soi n’est qu’un indicateur
parmi d’autres de la qualité de
l’enseignement, mais c’est une
première information. Cela permet aussi d’obtenir des conseils
en cas de problèmes avec une
école membre. Les membres
s’engagent à respecter l’éthique
professionnelle. Cela ne veut bien
sûr pas dire que toutes les autres
écoles sont sans valeur. Certaines
sont trop récentes pour pouvoir
être membres, d’autres ont fait le
choix de ne pas être dans une
association.
- Il n’existe pas des critères plus
pratiques?
- Dans tous les cas, il convient de
discuter avec la direction de
l’école. Exprimer ses attentes
et ses désirs permet de voir
si la direction est disposée à
tenir compte de ses requêtes.
Il est aussi important d’examiner quels sont les critères
d’admission. Avant de signer
un contrat, il faut demander
à visiter l’école, voire à suivre
un cours. Les écoles privées
offrent des formations très
différentes, aussi, il faut lire
avec soin le plan d’études, le
nombre d’heures et la durée de
la formation. Elle doit être adaptée aux qualifications recherchées. Et comme les bons
comptes font les bons amis, il
faut évidement aborder la question des frais.
> Pierre-Antoine Hildbrand, secrétaire général
de l’Association vaudoise des écoles privées.
Pully • Accueil pour les enfants de 30 mois à 8 ans
lub Alpha est le nom de
cette nouvelle école privée
(depuis la garderie et jusqu’à la classe
de 2e primaire) qui vient d’ouvrir
ses portes au 60 de l’avenue CF
Ramuz à Pully. Elle assure un
enseignement bilingue français/anglais avec un encadrement pédagogique professionnel
et des enseignants expérimentés.
Le Club Alpha est placé sous la
direction de Véronique Bosmans
qui cumule 16 années d’expérience dont 11 au sein de Lycées
C
français et 5 au Collège Champittet de Pully. Egalement connue
pour ses qualités humaines,
Madame Bosmans est une spécialiste de l’enseignement aux
jeunes enfants. Elle a sélectionné
pour l’école «La planète des
Alphas» www.planete-alphas.net
et «Letterland» www.letterland.com des méthodes d’apprentissage de la lecture basés
sur des histoires imaginaires qui
mettent en éveil les différents
sens chez le jeune enfant: le toucher (au travers de petits person-
nages en 3 dimensions), le visuel
et l’auditif. C’est elle aussi qui
assure l’accueil des petits au sein
de la garderie.
Ecole laïque, aucun enseignement religieux n’est dispensé au
sein du Club Alpha. Il s’agit ici
d’éveiller l’esprit de découverte et
la curiosité chez l’enfant en le
supportant dans sa quête de
découverte, de compréhension et
de savoir au travers d’activités
variées et pratiques. A l’issue de
sa 2e année, il doit pouvoir poursuivre sa 3e primaire dans l’en-
seignement public ou privé, en
langue française ou anglaise.
La garderie accueille les enfants
dès 7h30 et jusqu’à 18h30 et les
repas et collations servis aux
enfants sont préparés par des
professionnels qui tiennent
compte des éléments nutritifs
pour les petits. Quant aux classes
enfantines et primaires, elles vont
de 9h à 16h avec possibilité d’accueil anticipé et de garde jusqu’à
18h30. D’autres informations sur
www.club-alpha.ch.
NB
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Date 11.11
N
C
M
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Le Régional / Jeudi, vendredi 10-11 novembre 2005 / No 299
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Rue Centrale 7
1003 - Lausanne
Tel: 021 616 7716
Fax: 021 616 7720
E-mail :
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Tél : 021 793 16 10 – Fax : 021 793 18 10 – [email protected]
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J
Lecture
Journées
«Lettres frontière»
Rencontres,
expositions, lectures
à la BCU
Echo de commerce
Manuel de la peinture acrylique
Traduction et adaptation Olivier Meyer. Editions Solar.
enté de se lancer dans la peinture acrylique, plus moderne que l’huile et moins contraignante?
Ce manuel très complet et très clair dans ses explications vous permettra d’embrasser cette
discipline en toute connaissance de cause. Après la présentation des matériaux et de tout ce
qu’on est en droit d’en attendre en utilisant les outils indispensables pour les maîtriser, l’ouvrage
aborde longuement les différentes techniques à employer, selon le résultat que l’on désire obtenir.
Contraste du fond, abstraction pure ou transformée de la réalité, notes impressionnistes ou monochromes exigeront des traitements différents. Ces problèmes pratiques résolus, de très nombreux et
divers sujets sont présentés, avec leur mode de réalisation, étape par étape, pour parvenir à un résultat optimum. Précieux.
M. Th.
T
Avez-vous une bonne mémoire ?
Sandrine Coussinoux, Dominique Imbert, Natacha Quintard. Flammarion.
n ne choisit pas plus sa mémoire que la couleur de ses yeux ou sa taille. Mais, si on ne peut
rien pour changer sa grandeur, il est possible d’améliorer sa mémoire, élément indispensable
pour profiter pleinement des possibilités multiples offertes par l’école d’abord, puis par l’orientation de notre vie professionnelle et personnelle ensuite. Cet ouvrage propose toute une série d’exercices visant à améliorer sa mémoire visuelle, verbale ou motrice. Les auteurs sont spécialisés dans
l’établissement des bilans psychologiques et des prises en charge psychothérapeutiques. Ils sont
donc spécialement qualifiés pour l’établissement de ce jeu de questions qui progressent en difficulté
et qu’on peut aussi considérer comme des tests utiles et divertissants pour développer sans douleur
ses capacités mémorielles au maximum.
M. Th.
O
a Bibliothéque Cantonale
Universitaire (BCU) organise deux journées sur
l’usage des mots, en collaboration avec l’Agence Rhône-Alpes
pour le livre et la documentation,
le Centre de recherches sur les
lettres romandes, le Centre de
traduction littéraire de l’UNIL et
l’Association «Lettres frontière».
Ces journées s’adressent aussi
bien aux professionnels du livre
qu’aux amoureux de la chose
écrite.
On pourra rencontrer les dix
auteurs dont l’oeuvre a été
sélectionnée par un jury composé de bibliothécaires et de
libraires, domiciliés par moitié
en Région Rhône-Alpes et par
moitié en Suisse romande. Il
L
s’agit de:
- Hafid Aggoune (F), pour Les
avenirs - Jean-Luc Benoziglio
(CH), La voix des mauvais jours
et des chagrins rentrés - François Bourgeat (F) La nuit d’Algérie - Roland Buti (CH), Un
nuage sur l’oeil - Gisèle Fournier (F), Perturbations - Philippe
Fusard (F), Le colosse d’argile Agota Kristof (CH), L’analphabète - Dominique Mainard (F),
Le ciel des chevaux - Pascal
Morin (F), L’eau du bain - Joëlle
Stagoll (CH), Par dessus le toit.
Des discussions et des tables
rondes auront lieu sur la création littéraire et la traduction
ainsi que sur la problématique
des auteurs en région. Y a-t-il
une différence entre la Suisse et
la France?
Avec des lectures: morceaux choisis des oeuvres
sélectionnées. Et, en
continu: exposition et vente
de livres des auteurs présentés et des Editions Zoé.
Vendredi 18 novembre, de
9h à 18h15 (BCU)
Vendredi 18 novembre à
20h30: Grange de Dorigny
(UNIL): Chambre d’échos.
Lecture-spectacle à partir
de L’eau du bain, de Pascal Morin, par la Cie lyonnaise «Apparemmen»t
Samedi 19 novembre, de 10h
à 16h30 (BCU) Bibliothèque
Cantonale Universitaire, Palais
de Rumine, Place de la Riponne 6,
1014 Lausanne
irigée par Alain Boss, l’«Athenaeum» est une Ecole d’architecture &
de design fondée en 1945. Elle est la première et la seule école d’architecture à avoir obtenu le Certificat Suisse de qualité «EduQua» délivré par l’Association Suisse pour les Systèmes de qualité (SQS).
Cette certification garantit la qualité des institutions de formation, selon des
critères de qualité précis, définis par l’Office fédéral de la Formation Professionnelle et de la Technologie (OFFT) et le Secrétariat d’Etat à l’Economie
(SECO). Cette démarche a reçu le soutien officiel de la Conférence Suisse
des Offices de Formation Professionnelle (CSFP), de la Conférence des Directeurs de l’Instruction Publique (CDIP) et de la Fédération Suisse pour la Formation Continue (FSEA).
D
Officiellement inscrit au Registre Suisse du Commerce en tant qu’institution
à but non lucratif, l’«Athenaeum» est en outre reconnu par la Fédération
Européenne des Ecoles (FEDE) et la Fédération Internationale des Designers
et Architectes d’Intérieur (IFI).
L’Ecole «Athenaeum» est, entre autres, membre des associations professionnelles suivantes:
Fédération Européenne des Ecoles (FEDE/O.N.G); Fédération Internationale
des Architectes/Designers d’Intérieur (IFI); de l’Association of Collegiate
Schools for Architectural Education (ACSA), des Fédérations Suisse et Vaudoise des Ecoles Privées (FSEP/AVDEP) et de l’Association Internationale
d’Arts & Techniques (EIAT)
Les diplômes d’Architecte, d’Architecte-Intérieur et de Designer-Industriel
de l’Athenaeum sont intégrés au système d’équivalences et de crédits transférables européens (ECTS) et bénéficient d’une renommée internationale.
ATHENAEUM - école d’architecture et design - av. du Mont-d’Or 3 - 1007 Lausanne. Tél. 021 612 66 12 - Fax. 021 612 66 11 e-mail: [email protected] http://www.athenaeum.ch
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ormation
f
08
Internet et plagiat:
mais que fait l’Unil ?
> Artillerie lourde pour
traque au plagiat
Les enseignants de HEC pourront donc
désormais avoir recours à Turnitin, un détecteur de plagiat parmi de nombreux autres,
le plus fameux peut-être. Ce programme a
démarré à l’Université de Berkeley en Californie en 1996. Concrètement, moyennant
finance, on soumet un texte via Internet et
celui-ci est comparé à la base de données
de Turnitin qui selon les fabricants contient
tout ce qui existe et à existé sur Internet
(actuellement 4.5 milliards de pages archivées, 40 millions de nouvelles pages chaque
jour), des millions de pages de livres, de
revues et de journaux, et plus de dix millions
de travaux d’étudiants précédemment passés au crible. C’est là peut-être la caractéristique la plus étonnante de ce genre d’outil : chaque travail soumis (20'000 nouveaux
travaux chaque jour) est à son tour stocké
dans cette base de données dont Turnitin est
propriétaire. Ce qui signifie qu’un étudiant
ne pourra plus «pomper» impunément chez
ses pairs ou ses devanciers. Puis après avoir
passé au crible le document soumis, Turnitin renvoie au professeur un rapport estimant
le pourcentage global de texte copié («indice
de similarité»), puis dans le détail, pour
chaque paragraphe voire chaque phrase, les
éléments suspects et leur provenance. Au
prof de juger sur cette base s’il s’agit de plagiat ou non. Selon François Grize qui l’a
essayé, «cela fonctionne aussi très bien pour
les textes en français». Pour plusieurs enseignants, c’est avant tout l’effet dissuasif qui
est recherché.
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Copié-collé…: viré! • Comment réagit l’Université de Lausanne face à un phénomène qui, s’il doit
beaucoup à une modification du rapport à la connaissance liée aux nouvelles technologies, n’en
débouche pas moins sur des exemples de tricherie éhontée.
lors qu’une nouvelle volée
d’étudiants garnit depuis
peu les auditoires de
l’alma mater lausannoise, l’institution semble déterminée à
mener la lutte contre la pratique
– omniprésente selon certains et
à tout le moins fort répandue –
du «copier-coller». Internet a
profondément modifié le rapport
à la connaissance de la nouvelle
génération, son rapport à l’apprentissage et à la production de
connaissance également, c’est
un fait. En un clic de souris,
l’élève ou l’étudiant accède à une
masse formidable d’informations. Il suffit au fraudeur, plus
ou moins habile ou maladroit,
naïf ou roué, de copier ce dont
ils ont besoin et de signer le travail. Pour beaucoup de professeurs, la prise de conscience est
récente – deux ou trois ans au
plus – et a été assez brutale. «Il
ne s’agit pas d’un problème,
mais d’un fait de société; il faut
l’accepter comme tel», estime
Michelle Bergadaa, qui enseigne
à HEC Genève. Après que cinq
étudiants de DEA ont été il y a
deux ans pris en flagrant délit de
plagiat – 95% de leurs mémoires
venait directement de mémoires
mis en ligne –, elle a décidé de
lancer la croisade, sous forme
d’un site dédié aux «professeurs
qui refusent de fermer les yeux».
«En première année, je pense
que 80% des étudiants pratiquent à divers degrés le «copiercoller». Au collège ou au gymnase, la plupart des enseignants
encouragent cette façon de travailler, avec pour conséquence
que les nouveaux étudiants qui
arrivent à l’université ont souvent une forte tendance à pratiquer la paraphrase ou le plagiat.
Lorsque des tricheurs sont
démasqués, ils prétendent que
la raison est qu’ils n’ont «pas le
temps». Ce qui fait encore plus
peur, ce sont ceux qui considèrent qu’un diplôme est une marchandise qui peut s’acheter, et
qui n’admettent pas les sanctions.»
Code de déontologie tout neuf
A Lausanne, il y a tout juste une
année que le problème est posé.
«La réaction a été très rapide»,
estime Marc de Perrot, Secrétaire général de l’Unil. En
novembre de l’année dernière,
des doyens rapportent les premiers cas, découverts par
hasard. «Certains doyens qui
estimaient que ces pratiques
n’avaient pas cours dans leur
faculté sont revenus un ou deux
mois plus tard la tête basse…».
Une action concertée est décidée, et en juin dernier est adopté
un code de déontologie pour les
questions de citations et d’emprunts de sources. Dès la rentrée, les étudiants ont commencé à signer un formulaire où
ils s’engagent à respecter ces
règles. La démarche est obligatoire pour tous les étudiants qui
rédigent un mémoire ou une
thèse. Pour les étudiants moins
avancés, ce sont les différentes
facultés qui décident de faire
signer ou non. De l’avis de
Michelle
Bergadaa,
la
démarche est excellente: «Cela
permet de réfléchir ensemble et
d’instaurer le dialogue sur le
sujet – ce qui n’est de loin pas
A
toujours chose facile! ».
Prévention, répression lourde
«Nous ne voulons pas que nos
étudiants signent sans avoir pris
conscience du problème auparavant, précise François Grize,
doyen à l’Ecole des HEC. Pour ce
faire, nous avons prévu deux
heures de cours qui seront données ces prochaines semaines,
d’une part sur la question du plagiat, de la façon de citer ses
sources, de la déontologie en
général, et d’autre part sur la
pertinence de l’information provenant du web». Même refrain en
SSP où Alain Clémence insiste
sur la volonté d’améliorer la
pédagogie et la formation: «Il est
demandé aux enseignants, en
particulier lors des séminaires
de première année, de parler de
ces questions, comme la traçabilité d’un texte, le caractère
fiable et validé d’une information
scientifique, etc. D’autre part, il
s’agit aussi pour les enseignants
d’imaginer des travaux qui rendent le plagiat difficile: pas de
thématiques trop générales ou
abstraites, du suivi, des sujets
innovants, etc.». Et chacun s’accorde pour dire que cette «génération Internet» doit être initiée
et encouragée à se servir des
autres sources d’information. La
bibliothèque en particulier, dont
la visite – virtuelle ou réelle – est
au programme des nouveaux
étudiants.
Mais pour un étudiant averti,
plus de pitié! En cas de fraude
avérée, le coupable est gratifié
d’un zéro qui au mieux le
contraint à refaire son année, et
au pire l’envoie devant le Conseil
de discipline. «Il y a déjà eu deux
exclusions depuis la rentrée,
dont une pour un mémoire présenté au semestre d’été»,
détaille Françoise Grize, responsable du service juridique.
«Un autre étudiant dénoncé
s’est aussitôt exmatriculé. L’année précédente, trois cas d’exlusion pour plagiat ont été enregistrés.» Cela sans compter les
cas qui sont réglés à l’intérieur
des facultés.
HEC embauche un super-flic
Comment repérer les éventuels
fraudeurs? Car outre la
«pompe» banale sur des sites
gratuits dénichés à partir de
moteurs de recherche comme
Google, il existe une véritable
industrie de la «cyber-tricherie»
à faire pâlir d’envie les SousDoués de Claude Zidi… L’Internet héberge en effet de plus en
plus de sites destinés aux étudiants, où leur est proposée pléthore de textes tout prêts, en
vente pour quelques francs.
Mais à ce commerce pour paresseux s’oppose le business sans
doute aussi lucratif des détecteurs de plagiat. Un type de solution pragmatique, en vogue aux
Etats-Unis et au Canada, et prochainement utilisé par l’Ecole de
HEC. «Nous avons décidé de
demander aux étudiants de
signer un document nous autorisant à passer leurs productions dans Turnitin, un logiciel
américain qui détecte les portions d’un texte «empruntées» à
un autre, dévoile François Grize.
Nous sommes obligés de
demander une signature, car les
textes soumis à ce système sont
> Les armes des « cyber-tricheurs »
Il y a l’arme de base: les moteurs de recherche menant à des
pages web. Pour les profanes! Les tricheurs un peu plus chevronnés auront recours à des sites comme oboulo.com, qui rassemblent par domaine un grand nombre de rapports, fiches de
lecture, mémoires, exposés, etc. Seules les listes de sujets sont
consultables sur Internet, les documents eux-mêmes sont à
commander contre payement. Impossible donc pour les profs
de détecter la fraude, à moins d’aller à leur tour faire leur marché et d’avoir beaucoup, beaucoup de chance! Le plus souvent,
les documents proposés consistent en cinq à dix pages vendues
entre 3 et 5 euros. Certains sites contiennent plusieurs dizaines
de milliers de documents, d’autres, aux Etats-Unis en particulier, en proposent plus de 100'000! Ils répondent aux doux noms
de cheathouse.com (la maison de la triche), lazystudents.com
(les étudiants paresseux), etc, etc. Michelle Bergadaa estime
que c’est une solution à laquelle de nombreux étudiants ont
recours. Plus raffinés et plus coûteux, les sites où l’on propose
de rédiger vos travaux. Avantage: les fournisseurs garantissent
que leurs productions ne seront pas épinglées par les détecteurs de plagiat, et pour cause, eux-même fournissent également ce service! Et si vous rêvez d’un doctorat enfin, aucun problème: à partir de 17$ la page, du personnel hautement qualifié
fera un boulot garanti original et personnalisé, qui sera bien
votre œuvre, puisque vos très professionnels «nègres» s’engagent à détruire leur copie après livraison!
ensuite à leur tour stockés dans
la base de données de la firme
qui propose ce service».
En SSP, Alain Clémence
confesse que les profs ont le plus
souvent recours des méthodes
plus artisanales, des moteurs de
recherche comme Google par
exemple.
«L’utilisation
de
grandes bases de données pose
certains problèmes, outre le fait
qu’il s’agisse d’affaires commerciales. Rien qu’en SSP, nous
avons 2600 étudiants, qui pro-
duisent tous des dizaines ou des
centaines de pages par année. A
un certain moment, il n’est pas
étonnant que le travail d’un étudiant de Lausanne puisse ressembler à celui d’un étudiant de
Rennes ou d’ailleurs».
Des initiatives lausannoises,
Michelle Bergadaa estime
qu’elles constituent un excellent
départ, mais prévient: «ce sera
un travail de très longue
haleine»…
Textes : Alain Jarne
> Ce qu’ils en disent
Tous les témoignages qui suivent ont été recueillis par l’équipe
de Michelle Bergadaa et figurent, ainsi que de nombreux
autres, sur le site responsable.unige.ch.
Parole d’étudiant: «les non-tricheurs sont en voie d’extinction»
«Honnêtement, il faudrait être sacrément naïf pour croire qu’il
existe encore des non-tricheurs. Ils sont même en voie d’extinction si tu veux mon avis.»
«Bien sûr en passant de l’université à la vie active, on ne
change pas de cerveau, mais juste d’activité. Tricher est une
conception de l’obtention de certaines choses par des voies
plus rapides et moins coûteuses, en termes de temps tout
comme d’argent.»
«Bien sûr que non, je ne suis pas un grand tricheur. Je triche,
mais je suis très modeste. Si j'étais un grand tricheur, je ne
serais pas en train de faire des études, mais je serais dirigeant d'entreprise et je gagnerais beaucoup d'argent à faire
travailler les autres et à procurer des parachutes dorés à mes
copains.»
«Le plagiat sur Internet: le sentiment d'adrénaline et de supériorité vis-à-vis des correcteurs, la facilité avec laquelle on
peut trouver des travaux parfaitement rédigés, l'impression
que personne ne trouvera le document original.»
«C’est amusant et c’est rentable. J’ai pas besoin de faire
preuve de beaucoup d’imagination, les autres en ont pour moi.
La vie est belle, il y a tellement de choses dont il faut profiter
alors pourquoi perdre du temps pour rendre des travaux…
Surtout que dans la plupart des cas, les profs liront à peine
ma copie. Alors que ce soit moi ou un autre qui l’a écrite,
qu’est-ce ça change?»
Parole de prof: «le cynisme des fraudeurs…»
«Cette étudiante avait construit 80% de son essai en "copiant
- collant" à la virgule prêt un mémoire assez brillant… L'étudiante fut convoquée pour nous donner des explications sur
son comportement. Le plus navrant, c'est qu'elle semblait ne
pas avoir conscience de la gravité de ce qu'elle avait fait.»
«Je pense que le problème ne se pose plus en termes de
fraude et de déontologie mais que l'on est face à la modification d'une des "valeurs" de notre société.»