Essai sur la limite nord de la Juiverie de Tolède

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Essai sur la limite nord de la Juiverie de Tolède
Essai sur la limite nord de la Juiverie de Tolède
Jean Passini CNRS UMR 5648
Parmi les nombreux travaux consacrés à l’étude de la Juiverie de Tolède, ceux de J. Porres
ont tenté une définition de l’espace correspondant. Ayant reconnu l’existence de cinq quartiers
juifs, la «Judería mayor», le «degolladero», l’Alacava, Caleros et des colonies commerçantes
dans la ville chrétienne, J. Porres propose un tracé de la limite de la «Judería Mayor». Celleci s’appuie au nord d’une part sur le palais des ducs de Maqueda et la porte d’Assuica, d’autre
part sur le «Château neuf», contre le pont de San Martín.
Depuis, la mise à jour des documents du monastère de Santo Domingo el Real et de l’hôpital
de la Miséricorde a incité à s’intéresser à la
synagogue du Sofer, déjà connue de F. Cantera
Burgos, mentionnée de 1397 à 1480 dans des
documents notariés ou des tenues de cens Situation dans lʼîlot
concernant les maisons voisines du Figuier
et de la Atahona. En suivant ces maisons,
N
ainsi que celles achetées pour l’édification du
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couvent de San Juan de los Reyes au travers
de ces documents, nous sommes conduit à
1
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préciser la limite nord de la «Judería». Tel est
l’objet de l’article proposé.
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La synagogue du Sofer, la maison de la
Figuier et la Atahona
Dans le dernier quart du XIVe siècle, les
documents notariés rapportent l’existence
dans la Juiverie d’une synagogue, dite du
Sofer, située contre une maison“que dicen
de la Atahona” et contre la maison de don
çuleman Jarada. Cette dernière, connue sous
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10m
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Fig. 1 - Synagogue du Sofer + Atahona + maison du Figuier:
plan du niveau inférieur
1. Atahona
2. Maison du Figuier (Higuera)
3. Synagogue du Sofer
4. Porte de la juiverie
5. Rue principale (actuelle”calle del Angel”)
Citons ceux de F. Cantera Burgos, Sinagogas españolas, Madrid, 1955. P. León Tello, Judíos de Toledo, Madrid, C.S.I.C., 1979, 2 vols. J.-P. Molénat, Quartiers et communautés à Tolède (XIIe-XVe siècles), En la
España Medieval, n° 12, 1989, Ed. Universidad Complutense-Madrid.
J. Porres Martin-Cleto, Los barrios judíos de Toledo, Simposio “Toledo Judaico”, 20 avril au 22 avril 1972,
Madrid, 1973; Algunas precisiones sobre las juderías toledanas, Anales Toledanos, XIV, 1983 ; La ciudad de
Toledo a mediados del siglo XV, Anales Toledanos, XXVIII, 1991; La judería de Toledo después de la expulsión,
La expulsión de los Judíos de España, II Curso de Cultura Hispano Judia y Sefardí (Toledo, 16-19 sept. 1992),
Toledo, 1993.
J. Porres se base sur l’étude des textes, tout particulièrement, ceux publiés par P. León Tello, op. déjà
cité; par A. González Palencia, Los Mozarabes de Toledo en los siglos XII y XIII, Madrid, 1929.
J. Porres Martin-Cleto, op. cités, 1983 et 1991.
Il la situait, sans plus de précision, dans la «Judería vieja», binôme abandonné et peu à peu remplacé
par celui de «Judería Mayor».
Nous ne reprenons pas le binôme “Juderia mayor” qui implique l’existence d’une “Juderia menor”
dont l’idée est aujourd’hui abandonnée. Lire à ce propos J.-P. Molénat, Quartiers et communautés à Tolède (XIIeXVe siècles), En la España Medieval, N° 12, 1989, p. 163-189.
Voir Jean Passini, La sinagoga del Sofer, Sefarad, 64, 1, 2004, p. 142-157.
La atahona était un moulin à sec.
le nom de «casa de la Higuera», abandonnée en 1391, sera mise en vente en 1397. L’ensemble,
constitué par la synagogue du Sofer, la Atahona et la maison du Figuier, a pu être restitué à
partir des mesures et des descriptions de 1455 et 1460 (Figure 1). A partir de la seconde moitié
du XVe siècle, la maison du Figuier et la Atahona versent un tribut respectif de 200 maravedis
au monastère de Santo Domingo el Real et de 260 maravedis à l’hôpital de la Miséricorde. Si
nous ignorons le devenir de la synagogue du Sofer, car il n’en est plus fait mention au-delà
de 1480, il est par contre possible de suivre la atahona jusque 1509 et la maison de la Figuier
jusque 1780.
L’ensemble, composé au XVe siècle par la maison de la Figuier, la Atahona et la synagogue
du Sofer, s’élevait dans un îlot situé entre la rue, qui descendait «del arquillo para San Juan
de los Reyes” et l’actuelle calle de San Juan de los Reyes, face à des maisons remplacées au
XVIe siècle par le second cloître de San Juan de los Reyes «frontero de la puerta del servicio
de San Juan de los Reyes”.
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Fig. 2 - La limite nord de la juiverie dans le dernier quart du XVe siècle:
10m N
- documentada
- hipotética
* Portes de la juiverie: 1. “Puerta del Arquillo de la Judería”; 2. Porte principale de la juiverie au niveau de la Atahona;
3. Porte de la rue “del Marmol”;
* Voies de circulation: 4.”Calle real que va del monasterio Santa Maria la Blanca al Arquillo”; 5. Calle que
se llama hoy de San Juan de los Reyes; 6. Calle del Marmol; 7. Calle “del horno de noya de Santa Ana” ;
8. Calle bajando al puente de San Martín; 9. Calle principal de Santo Tomé a la puerta de la Judería
(actual calle del Angel); 10. Calle que sube al Alacaba;
* A lʼinterieur de la juiverie:
A. Synagogue du Sofer+ maison “de la Higuera” + “Atahona;
B. Quartier des teinturiers:
11. Cellier “de Ojo de Vaca”; 12. Casa-tienda “a la judería fondon el marmol”;
13. “Cobertizo” de la rue del Marmol;
* A lʼextérieur de la juiverie:
C. Alacaba
D. Eglise et premier cloître de San Juan de los Reyes
14. Casa del contador Alfonso Alvarez (1455); 15. Casa del Marmol (casa de Gonzalo García, 1455);
16. Casa de Diego Ortiz (1458); 17. Manzana norte (desaparecida en el siglo XVI)
La “calle principal» à laquelle ouvrait la porte haute de la maison du Figuier, désignée au
Elle est située en 1391 «en la que solia ser juderia” et “cerca de los tintores”, en 1402 “en la que fue
juderia” , en 1403 “en la juderia” , en 1460, “a los tintores cerca la puerta de la juderia”.
AHPT, H 1196, Titulos casas principales a la alcaiceria de Juan Garcia del Cerro en 1694 a favor de
Diego Campoverde. Juan Garcia possède quatre maisons: une maison principale dans la paroisse de Santo Tome
“en la calle que baja del arquillo para San Juan de los Reyes” où vit doña Ana Suarez, elle jouxte des deux côtés
des maisons qu’il possède; “tres casas accesorias lindan la suso dicha que tiene la puerta a la calle baja todas
lindan con casa que fueron de Pero Lopez de Andrada, las dos tiendas que son tributarias de San Clemente y
la otra casa esta a la vuelta frontero de la puerta de servicio de los frailes de San Juan de los Reyes, alinda con
nuestras casas y casa de Diego de Segovia”. Or, dans cet îlot la maison qui a été occupée par Pero Lopez de
Andrada, se situait contre la maison de l’arquillo qui jouxtait la casa du Figuier, voir à ce propos la note 18 de cet
article.
XVIIe siècle comme la rue qui descend
«del arquillo para San Juan de los Reyes»
était en dehors de la juiverie. Tandis que la
maison de la Atahona se situe «fondon de
la puerta de la juderia de parte de fuera”,
la maison du Figuier se trouve “cerca de la
puerta de la judería a mano izquierda como
entran por la puerta de la judería cerca del
monasterio de San Juan de los Reyes”10,
ce qui conduit à penser que la Atahona et
la maison du Figuier se situaient de part et
d’autre de la porte de la Juiverie. La limite
de la juiverie passait donc entre ces deux
maisons.
Un document de 1477 mentionne que
la maison de la Higuera se situe dans la
Juiverie «cerca de los tintoreros», ce que
rend plausible l’existence d’une source
permanente au-dessus du site proposé pour
cette maison, sur un axe matérialisé par une
canalisation en brique passant par le Sofer
et descendant à l’est de l’ancien cloître, en
Figure 3. La rue en coude de Santa Maria la Blanca à
direction du «degoladero”.
l’»Arquillo de la judería» (disparu)
La synagogue, la maison du Figuier et la
atahona étaient imbriquées dans un ensemble qui s’élevait face à des maisons que le second
cloître de San Juan de los Reyes supplantera. L’analyse des îlots liés au futur monastère apporte
un complément d’information sur les limites probables de la Juiverie dans cette aire.
Les maisons antérieures au couvent de San Juan de los Reyes
Dans la seconde moitié du XVe siècle, la reine Isabelle la Catholique11 achète puis donne aux
franciscains la maison de l’ancien intendant du roi, Alfonso Alvarez de Toledo, puis celle
de Francisco Núñez12, en précisant son désir d’y voir construire un couvent13. Ce projet sera
confié à Juan Guas en 147814. La maison d’Alfonso Alvarez de Toledo se situait au-dessus de
la maison del Marmol, sur une rue qui descendait en pente forte au pont de San Martin. Jointe
à la très grande maison de Diego Ortiz, la maison del Marmol, composait en 1455, l’essentiel
d’un îlot, limité au sud par une rue dite alors «del horno de noya de Santa Ana». Au XVe
siècle, la rue del marmol15 était fermée par une porte, dite de la juiverie, qui jouxtait «por
10
Texte pubié dans J. Passini, Sefarad, 64, 1, 2004, déjà cité, note 20.
11
On trouvera un exposé détaillé de ces épisodes dans A. Abad Perez, San Juan de los Reyes en la historia, la literatura y el arte, Anales Toledanos, XI, IPIET, Toledo, 1976, plus particulièrement dans I. Construcción
del convento, p. 114-129.
12
Il s’agit probablement du père de Catalina Núñez, seconde femme d’Alfonso Alvarez de Toledo contador. A propos de ce dernier et des Núñez de Toledo, lire J.-P. Molénat, Campagne et monts de Tolède du XIe au
XVe siècle, Casa de Vélazquez, Madrid, 1997, p. 572-573.
13
La reine, en donnant les maisons au Père Juan de Tolosa, lui communique les raisons de cet achat :
“Por cuanto yo he tenido y tengo muy singular devoción al bienaventurado Señor San Juan y a la Orden de
la Observancia de el Señor S. Francisco, he deliberado de facer y edificar una Casa y Monasterio de la dicha
Orden de San Francisco de la Observancia, y a devoción del bienaventurado dicho Señor San Juan, apóstol y
Evangelista, en la muy noble y leal ciudad de Toledo...”. Document publié par A. Abad Perez, 1976, déjà cité,
note 14, p. 119.
T. de Higuera, San Juan de los Reyes, Castilla-La Mancha, 2: Toledo, Guadalajara y Madrid, vol. 13,
14
La España Gótica, Madrid, 1998, p. 114-130.
15
La rue del Marmol, l’aire du Marmol, doivent leur nom à la maison du même nom, qui persistait
parte de adentro… con tienda (de la iglesia
de Santo Tome) y con la camara que decio
de la xinoga de los judios” 16.
Remarquons que le site choisi pour
l’édification du couvent de San Juan de los
Reyes, face au pont de San Martin, permettait
une mise en valeur de l’édifice conçu
initialement comme un monument funéraire.
Nous formulons l’hypothèse que l’église et
le premier cloître ont été édifiés à l’extérieur
de la limite nord de la Juiverie, l’entrée de
l’église se situant à l’ouest, à l’angle de la
calle del Marmol et de la rue qui descendait
au pont de San Martin, en haut d’un escalier
encore visible.
Quelques années après le décret d’expulsion
des Juifs, un second cloître sera entrepris à
l’intérieur du Barrio Nuevo17, sur l’îlot .
La limite nord de la Juiverie
Figure 4. L’actuelle «calle del angel» du niveau de
l’»Arquillo de la judería» (en haut à gauche) à celui de la
Atahona (disparu)
Les analyses précédentes font apparaître
que, dans sa partie nord, la Juiverie présentait
trois portes (Fig. 2). L’une d’entre elles est
dite de «l’arquillo de la Judería» ; les deux
autres situées au niveau de la Atahona et dans la rue del Marmol ne portent pas de nom au
XVe siècle.
La porte, dite de l’“arquillo de la Judería”, ouvrait dans la “calle real que va a San Juan
de los Reyes» face à des boutiques, qui occupaient le rez-de-chaussée d’une maison située
à l’angle d’une rue montant vers l’Alacaba (actuelle rue de Bilbis) et de la «calle real”18.
Cette dernière, qui correspond à l’actuelle rue del Angel (Fig. 4), conduisait de la Puerta del
Cambron à l’église de Santo Tomé, entre la Juiverie à droite, l’Alacaba à gauche. Par la porte
de l’»arquillo de la juderia», on accédait à une rue en coude (Fig. 3), dite en 1492 «calle
angosta de Santa María la Blanca» qui par quelques marches descendait à la synagogue de
Santa María la Blanca19. A proximité de cette porte, se trouvaient les bains dits aujourd’hui
«del Angel», qui ouvraient à l’intérieur de la Juiverie.
Par la porte dite «del Marmol» (Fig. 5), on atteignait le chemin qui descendait en pente
forte vers le pont de San Martin. Quant à la porte de la juiverie, au niveau de l’Atahona,
encore en 1740. Consulter à ce propos J. Porres, Historia de las calles de Toledo, t. II, p. 802-804 et note 1, p.
803.
Texte publié en note 13, dans J. Passini, El urbanismo de Toledo entre 1478 e 1504 : el convento de
16
San Juan de los Reyes y la Judería, Toletum, à paraître. Le cobertizo mentionné en 1455 se situait non loin ou audessus de cette porte.
17
Nom donné à la Juiverie dans la seconde moitié du XVe siècle.
A.S.D.R., Asiento de todas las posesiones del monasterio de Santo Domingo el Real, comenzado en
18
1507, fol. 296, CD-Rom, page 383: “en la calle que desciende hacia de plaza de Santo Tomé a san juan de los
Reyes esta la puerta de ellas en una calzada como desciende la dicha calle frontera en la cual alzada est un
cobertizo e va por all una calle que va por el alacava... esta dicha casa tiene ciertas tiendas debajo de ellas la
puerta de las cuales salen en la dicha calle real que va a san juan de los reyes frontero de la puerta del arquillo
de la judería... 1495.” Document transcrit par A. Yuste.
P. Leon Tello, Judios de Toledo, C.S.I.C., 1979, t. II, Inventario Cronologico de Documentos, Doc.
19
1593, 1492, 22 mayo: “...El convento de la Vida pobre tieneestas casas con dos puertas, una de ellas sale a la
calle angosta de Santa María la Blanca, abajo del arquillo de la judería.”
elle représente sans nul doute, la plus
importante des trois portes nord, de par
sa situation sur la voie conduisant de la
porte du Cambron au cœur de la Juiverie.
Etroitement liée à la Atahona, à la maison
de la Higuera et à la synagogue du Sofer,
elle a disparu lors de la construction du
second cloître de San Juan de los Reyes
sinon avant. Nous formulons l’hypothèse
que cette porte portait au XIVe siècle le
nom de Açuyca, connue dans la seconde
moitié du XIIIe siècle comme la porte
«del Arrabal más grande de los judíos»
20
. En 1273, en effet, une grande rue
“baja desde Assuica hasta el barrio de la
Puerta de San Martín.», ce qui rend peu
plausible de mettre la puerta de Assuica
«junto al ábside de San Martín»21. La
“puerta de Açuyca de la judería”, dite
aussi “de Assuica” ou “de Sueca», qui est
mentionnée en 1379 et en 1383, ne figure
plus dans les documents du XVe siècle.
Au niveau de cette porte se tenait un Figure 5. La rue «del Marmol» : le cobertizo
marché «destiné à l’approvisionnement
du quartier» 22, qui disparaîtra lors de la
construction du second cloître de San Juan de los Reyes.
Conclusion
La localisation de trois portes de la Juiverie conduit à une meilleure définition de la limite
nord de ce quartier médiéval (Fig. 2), qui se situerait au sud de celle proposée par J. Porres. En
effet, la limite nord suivait la «calle real» (actuelle calle del angel), passait entre la Atahona et
la maison de la Higuera, se poursuivait de la porte de Assuica à celle «del Marmol» contre le
quartier de la bodega de “Ojos de Vaca”23, non loin de «los tintoreros» ; puis, de la porte «del
Marmol», elle descendait en direction du pont de San Martín. Entre les deux portes de Assuica
et «del Marmol», la limite de la juiverie a du marquer celle du premier cloître de San Juan
de los Reyes. En effet, la reine Isabel la Catholique n’a pu décider de faire édifier le couvent
sur l’aire de la Juiverie24, mais seulement à l’extérieur de celle-ci. Des trois voies d’accès à
la juiverie qui en franchissaient les porte, seule la rue «del Marmol» a perdu sa fonction au
cours du XXe siècle25. Soulignons qu’à l’intérieur du quartier juif, à proximité de chaque porte
se trouvait une synagogue, plus ou moins importante, tandis qu’à l’extérieur se tenaient un
marché et des boutiques.
20
Un document de 1254 rapporte la vente d’une maison “en la calleja que está al principe del adarve sin
salida. ..» qui communique avec le passage «que sube desde el barrio de la puerta de la ciudad», appelée porte
des juifs «hacia la plaza llamada de San Tomé”. A ce “passage” donne une des portes “del Arrabal más grande
de los judíos, en Toledo ; y es llamado Adarve de la Sueca”. A. González Palencia, Los Mozárabes de Toledo
en los siglos XII y XIII, 4 vol., Madrid, 1926-1930, doc. 635, année 1273. Ce document est aussi cité dans J.-P.
Molénat, Quartiers et communautés à tolède (XIIe-XVe siècles), En la España Medieval, n° 12, 1989, 163-189.
21
J. Porres Martín-Cleto, Los barrios judios de Toledo, Simposio “Toledo Judaico”, Toledo 20-22 abril
1972, p. 45-76 : “… junto al ábside de San Martín estaría la puerta de Assuica, frente a la salida al campo a
través de la muralla exterior.”
22
23
24
25
J.-P. Molénat, 1989, déjà cité, p. 174-175.
Voir J.-P. Molénat, déjà cité.
Voir J. Passini, Toletum, à paraître.
La rue del Marmol s. str. sera incluse dans le couvent de San Juan de los Reyes au XXe siècle.
Illustration
Figure 3. La rue en coude de Santa Maria la Blanca à l’»Arquillo de la judería» (disparu)
Figure 4. L’actuelle «calle del angel» du niveau de l’»Arquillo de la judería» (en haut à gauche)
à celui de la Atahona (disparu)
Figure 5. La rue «del Marmol» : le cobertizo