goldberg - Opéra national du Rhin

Transcription

goldberg - Opéra national du Rhin
dossier pédagogique
saison 2012-2013
Les
Variations
Heinz
Spoerli
Goldberg
entrée au répertoire
En deux mots
Un des exercices les plus sophistiqués
de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach conjugué
avec l’une des plus emblématiques chorégraphies
d’Heinz Spoerli. Une entrée à noter au répertoire
du Ballet de l’OnR.
Contacts
Flora Klein • tél + 33 (0)3 88 75 48 54 • courriel • [email protected]
Hervé Petit • tél + 33 (0)3 88 75 48 79 • courriel • [email protected]
Opéra national du Rhin • 19 place Broglie
BP 80 320 • 67008 Strasbourg
Photo www.benoitpelletier-diabolus.fr
l
Chorégraphie
Heinz Spoerli
Piano
Alexey Botvinov
assistant à la
chorégraphie
Guy-Jocelyn Alizart
Ballet de l’OnR
Musique
Jean-Sébastien Bach
Décors
Keso Dekker
Costumes
Agnès Letestu
Lumières
Martin Gebhardt
Mulhouse
Colmar
Strasbourg
ve 12 octobre 20 h
sa 13 octobre 20 h
di 14 octobre 15 h
sa 27 octobre 20 h
di 28 octobre 15 h
me 7 novembre 20 h
je 8 novembre 20 h
ve 9 novembre 20 h
sa 10 novembre 20 h
ma 13 novembre 20 h
Répétition
publique
Mulhouse
La Filature
sa 6 octobre 18 h 30
Danse à l’université
La Filature
entrée libre
Dans le cadre de
40 ans, ça se danse !
Théâtre
Mulhouse
Université de Haute-Alsace
Gymnase universitaire
je 27 septembre 19 h
entrée libre
Durée approximative : 1 h 25
Conseillé à partir de 8 ans : élémentaire, collège et lycée
Opéra
Strasbourg
Université de Strasbourg
Le Portique
ma 23 octobre 18 h 30
entrée libre
production du Ballet du
Deutsche Oper am rhein
les Variations
Sous les nuages d’un ciel argenté passent la vie, l’amour. Des couples s’unissent et se désunissent, tandis
qu’alternent solos, duos, trios ou groupes portés par le chef-d’œuvre d’expression, de rythme et de raffinement
qu’est la musique de Jean-Sébastien Bach. La danse du chorégraphe Heinz Spoerli, grande figure du ballet suisse,
s’y déploie en finesse et en énergie, abstraite, intemporelle, presque géométrique. Pièce phare de l’œuvre
de Spoerli, Les Variations Goldberg mêlent émotion, musique et pureté du mouvement.
Les Variations Goldberg
Les Variations Goldberg comptent parmi les pièces emblématiques du répertoire pianistique. Œuvre pour clavier
composée par Jean-Sébastien Bach (numéro 988 dans le catalogue BWV), elles lui auraient été commandées par
von Keyserling, ex-ambassadeur de Russie et protecteur du compositeur. Elles portent le nom du claveciniste
Johann Gottlieb Goldberg qui les lui jouait pour lui apporter le sommeil. L’œuvre débute par une aria que
Bach a écrite pour sa femme Anna Magdalena quelques années auparavant, aria qui sert de point de départ
aux variations, trente au total, qui suivent. Écrites initialement pour clavecin à deux claviers, l’usage fréquent
des superpositions et croisements de mains rend leur interprétation difficile sur un seul clavier. Ces variations
reposent davantage sur la basse continue que sur l’air principal. Elles sont divisées en trois parties égales avec un
canon toutes les trois variations. L’interprétation au piano connue dans le monde entier est celle de Glenn Gould
(enregistrée quatre fois, les deux plus connues étant celles de 1981 et de 1995), analytique et chantante à la fois.
Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli
Créées en 1996 lorsque Heinz Spoerli était directeur du ballet du Deutsche Oper am Rhein à Düsseldorf,
Les Variations Goldberg est un de ses ballets les plus importants, un chef-d’œuvre lumineux de l’art de la danse.
Elles ont fait le tour du monde et ont rencontré partout le même engouement de la part des spectateurs.
Dans un décor d’affiches argentées ou de ciel chargé de nuages passent la vie, l’amour. Des couples s’unissent et
se désunissent sur une scène vide et ouverte tandis qu’alternent solos, duos, trios ou groupes portés par le chefd’œuvre d’expression, de rythme et de raffinement qu’est la musique de Jean-Sébastien Bach, jouée en direct
au piano. La chorégraphie d’une beauté plastique époustouflante s’y déploie en finesse et en énergie, abstraite,
intemporelle, presque géométrique. Les mouvements, fluides et précis, privilégient le sens de l’épure, de la ligne,
de l’arabesque, caractéristiques de l’esthétique définie par Spoerli. Pour cette entrée au répertoire du Ballet de
l’OnR, les costumes sont dessinés par Agnès Letestu, danseuse étoile de renommée internationale qui mène aussi
une carrière de costumière.
Ces Variations sont interprétées par Alexey Botvinov au piano, lequel a joué l’œuvre plus de quatre cents fois.
La musique révèle avec une grande sensibilité toute la dimension chorégraphique, l’éloquence du geste et du
mouvement. Comme appui à son travail fondé sur l’intensité et la décantation plastique des corps, Spoerli
capte dans la conception des pas et de la danse la personnalité du danseur. L’exceptionnelle concentration de la
musique de Bach, délivrée ici par le seul chant du piano solo, donne une matière au chorégraphe pour dessiner
et développer positions et directions.
amour
couples
J.S. Bach
Les Variations Goldberg
interprétées par le Zürcher Ballett
Photos Peter Schnetz
Heinz Spoerli, créateur de danse
Heinz Spoerli, éminente personnalité de la danse suisse, compte depuis plusieurs décennies parmi les plus
importants professionnels du métier. Il a fortement influencé le genre bien au-delà des frontières suisses.
Directeur artistique et chorégraphe en chef du ballet de Zurich, il achève sa dernière saison au sein de cette
grande maison fin juin 2012.
Né à Bâle en 1940, Heinz Spoerli débute comme danseur au Royal Winnipeg ballet (Canada). De retour en Suisse
en 1971, il s’impose comme chorégraphe à Genève et surtout au théâtre de Bâle, sa ville natale, où il constitue sa
propre compagnie dans la révision du répertoire classique. Il passe au début des années 1990 à Düsseldorf.
C’est à ce moment qu’il aborde Bach, avec Les Variations Goldberg. Puis, en 1996, le ballet de l’Opéra de Zurich
lui offre le poste de directeur artistique : consécration et liberté créative sont à l’honneur. Il y consolide sa
réputation de chorégraphe non conformiste comptant parmi les plus importants de l’époque contemporaine
et transforme en peu de temps le ballet en un ensemble de premier ordre.
Soulignant sa liberté artistique, Spoerli se définit lui-même comme un « créateur de danse », car selon ses
propres mots « je peux en tant que tel, travailler avec une grande variété de styles. Contrairement à d’autres
chorégraphes, je ne suis pas attaché à un style. Je veux et peux ainsi rester ouvert à toutes les possibilités. »
Le travail d’Heinz Spoerli est caractérisé non seulement par son style et son esthétique, mais aussi par sa capacité
créatrice à se renouveler sans cesse sur le plan artistique. Plus il avance en âge, plus ses solutions de danse sont
libérales et radicales. Cela ne changera sûrement pas lorsqu’il aura quitté ses fonctions de directeur du ballet de
Zurich. Il travaillera alors comme chorégraphe invité dans de grands opéras, dont il a déjà reçu des propositions.
Spoerli s’apprête donc à rester dans le monde de la danse internationale même après sa dernière saison à Zurich
(2011/2012). Il remettra la direction du ballet de Zurich entre de plus jeunes mains. « À mon âge, il est temps de
s’en aller », dit Spoerli.
La légende du petit Spoerli
Comme beaucoup d’enfants de la bourgeoisie, le jeune Spoerli éprouve très tôt une attirance irrésistible pour
le théâtre. Dès l’âge de quatorze ans, il se produit comme figurant à l’Opéra de Bâle, et l’argent ainsi gagné
lui permet de financer, en secret, ses premières leçons de danse. Lorsqu’il finit par avouer à ses parents qu’il
souhaite devenir danseur, ils le mettent à la porte (aux dires de Spoerli lui-même, dans une interview accordée
au New York Times). Cette expulsion a dû toutefois se faire plus en douceur et de manière moins précipitée,
car Spoerli peut terminer tranquillement sa formation de danseur à Bâle, où Waslaw Orlikowski dirige alors le
corps de ballet, il reçoit son premier engagement en 1960.
Extrait du programme de la maison de la danse / Lyon
Jean-Sebastien Bach, Les Variations Goldberg
« Quand je crée, j’attends que la musique vienne à moi. La chorégraphie est un dialogue avec elle. J’aime toutes
les musiques et j’ai fait des ballets sur des œuvres de compositeurs très divers, mais mon rapport avec Bach
reste particulier. C’est pour moi un compositeur très contemporain. Il me met d’aplomb. Il me permet de me
concentrer. »
Heinz Spoerli, DVD de Cello Suites, Opéra de Zurich, 2004
Structure musicale des Variations Goldberg
À partir de l’Aria introductive, une sarabande lente et ornée, fondée sur le motif de basse très répandu de la
« gagliarda italienna » (gaillarde italienne), Bach fait appel à de nombreux styles musicaux : canons, fugues,
gigues, chorals ornés. Pas moins de trente variations sont séparées en deux parties de quinze. La seconde
partie commence par une ouverture. Après ces trente variations dans lesquelles Bach emploie tous les moyens
imaginables pour partir du même point et pour revenir au même point (chaque variation correspond à une
mesure de l’aria), il clôt le cycle par une réitération de l’aria, laissant suggérer que rien n’est achevé. Le nombre
de mesures et la tonalité des mouvements (Aria, 30 variations, Aria da Capo) concordent, la relation est parfaite,
ce qui était très important pour Bach.
En plus de la division en 2 parties, les variations se regroupent en dix ensembles de trois variations, fournissant
pour support une gradation contrapuntique concluante : chaque troisième mouvement est un canon, les
intervalles d’imitation montant successivement de l’unisson (dans la variation 3) à la neuvième (variation 27).
Au lieu du canon à la 10e prévisible, la variation 30 est un quodlibet qui combine avec fantaisie plusieurs thèmes
populaires en contrepoint : « Ich bin so lange nicht bei dir gewest, rück her, rück her » (Il y a si longtemps que
je ne suis plus auprès de toi, rapproche-toi, rapproche-toi) ; et « Kraut und Rüben haben mich vertrieben / Hätt’ mein’ Mutter Fleisch gekocht, so wär’ ich länger blieben » (Choux et raves m’ont fait fuir, Si ma mère avait
fait cuire de la viande, je serais resté plus longtemps »). La première mélodie était très répandue au XVIIe siècle
comme « Kehraus », dernière danse : morceau que l’on jouait pour faire comprendre que la soirée dansante se
terminait.
Source Wikipedia
Agnès Letestu, costumière
Agnès Letestu est une figure centrale de la danse française. Danseuse étoile de renommée internationale, elle
mène aussi une carrière de costumière.
En 1987, elle est engagée dans le Ballet de l’Opéra de Paris dirigé par Rudolf Noureev et accède au titre d’étoile
en 1997. Elle a interprété les rôles principaux des plus grands ballets du répertoire classique, néo-classique et
contemporain. Elle a travaillé avec Rudolf Noureev, John Neumeier, William Forsythe, Mats Ek, Jiri Kylian,
Wayne McGregor, Blanca Li, Jean-Claude Gallotta, Roland Petit, Maurice Béjart, Pierre Lacotte, José Martinez...
En tant que costumière, elle conçoit les costumes de Mi Favorita, puis Delibes Suite – au répertoire de l’Opéra
de Paris et du San Francisco Ballet –, Parenthèse 1, Scaramouche – commande de l’Opéra de Paris –,
Les Enfants du Paradis – commande de l’Opéra de Paris – de José Martinez ; Prélude pour deux danseuses et
Quatre en Trois Parties de Raul Zeummes ; Marie-Antoinette de Patrick de Bana pour l’Opéra de Vienne ;
ainsi qu’une production de Rigoletto mise en scène par Francis Perrin pour Les Opéras en Plein Air.
Elle a reçu le Prix du Cercle Carpeaux, le Prix de l’Arop, le Prix Danza & Danza, le Prix Positano Léonide Massine,
le Prix Benois, elle est Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres, de l’Ordre National du Mérite et de la légion
d’honneur.
les costumes
Un costume de danseur : variations… en long et en court sur un même thème
Maquettes d’Agnès Letestu
Une entrée au répertoire
Cela signifie que la pièce, et particulièrement la chorégraphie, n’a encore jamais été interprétée par une
compagnie. Cependant, celle-ci a déjà été créée par une autre compagnie. En l’occurrence, le chorégraphe
Heinz Spoerli a créé cette pièce en 1996 avec le Ballet de Zurich qu’il dirigeait.
Les Variations Goldberg : d’autres versions chorégraphiques
Goldberg Variations, Steve Paxton
Chorégraphie qui a fait l’objet d’un film réalisé par Walter Verdin en 1992 (42 minutes).
Dans une salle immense et circulaire aux allures de cathédrale, bordée de fenêtres hautes retenant une clarté
de grand soleil, Walter Verdin a filmé les improvisations.
Body Remix, Marie Chouinard
Séduite par la musique et la voix du compositeur torontois Glenn Gould et son interprétation des Variations
Golberg de Jean-Sébastien Bach enregistrée à New York en 1982, Marie Chouinard a créé la chorégraphie
étonnante Body Remix Goldberg Variations.
http://www.youtube.com/watch?v=AtKd5s0zmiw&feature=related
Fragmentos de las Variaciones Goldberg, Gloria Contreras
Compagnie : El Taller Coreográfico de la UNAM
http://www.youtube.com/watch?v=dncMGpmIdBc
Les Variations Goldberg au cinéma
Notamment dans les films suivants :
• Le Silence des agneaux : le criminel cannibal Hannibal Lecter écoute l’ouvrage dans sa cellule
• Le Patient anglais d’Anthony Minghella
• Stupeur et tremblements d’Alain Corneau (2002)
• Le Silence d’Ingmar Bergman
• La Séparation, avec Daniel Auteuil et Isabelle Huppert
• La Dernière Fugue de Léa Pool (2010)
• Shame de Steve McQueen (2011)
Les Variations Goldberg dans la littérature
• Kreisleriana de E.T.A. Hoffmann, dans le chapitre I,
Souffrances musicales du maître de chapelle Johannès Kreisler
• Les Variations Goldberg (1981) de Nancy Huston
• Le Silence des Agneaux (1988) de Thomas Harris
Hannibal Lecter écoute les Variations dans sa cellule, puis les joue au clavecin dans son palais à Florence.
• La Rivière et son secret (2007) de Zhu Xiao-Mei
• Contrepoint (2010) de Anna Enquist
Jean-Sebastien
Bach
Johann Sébastien-Bach est né le 21 mars 1685 à Eisenach en Thuringe, une
région de l’ex-Allemagne de l’Est. Bach est le huitième enfant d’une grande
famille de musiciens. À l’âge de 18 ans, il est serviteur et violoniste à la cour
du duc Johann Ernst de Saxe-Weimar. Il obtient, à l’âge de 22 ans, le poste
prestigieux d’organiste à l’église St. Blasius de Muhlhausen. Le 17 octobre de
la même année, il épouse sa cousine, Maria Barbara Bach. Puis il part pour
Weimar où il occupe le poste d’organiste et de maître de concert à la chapelle
ducale pendant neuf ans. C’est aussi au cours de cette période qu’il compose
la première partie des principales œuvres pour orgue et des cantates religieuses.
À ce stade de sa vie, sa maîtrise de l’orgue n’a pas d’égal en Europe. Il est
régulièrement invité comme soliste virtuose. Sa maîtrise grandissante des
formes de compositions, telles la fugue et le canon, suscite l’intérêt du monde
musical et de l’église luthérienne. Il quitte Weimar en 1717 pour prendre le poste
de directeur de la musique à la cour de Anhalt-Cothen. Il se concentre alors sur
la musique instrumentale et compose entre autres les célèbres Concertos Brandebourgeois, Le Clavier
bien-tempéré I, Les Suites anglaises et françaises pour clavier.
Sa femme, Maria Barbara, meurt le 7 juillet 1720. Il se remarie en 1721, avec Anna Magdalena Wilcken,
de 15 ans sa cadette. Ils ont treize enfants – dont seulement 6 survivront –, en plus des quatre qu’il a eu
avec sa première femme.
Après avoir, pendant sept ans, dirigé l’orchestre de la cour à Cothen et avoir composé pour lui, Bach
obtient, en 1723, le poste prestigieux de directeur de la musique à l’église St. Thomas de Leipzig. Il doit
composer des cantates pour les 4 églises de Leipzig (St. Thomas, St. Nicolas, St. Peter, Neue Kirche),
diriger les chœurs et enseigner le latin à l’école du chœur de St. Thomas.
À partir de 1729, Bach assume la direction du Collegium Musicum et se concentre de plus en plus à de
nouveaux projets musicaux. Durant cette période, il compose bon nombre de cantates religieuses et
profanes ainsi que divers oratorios.
En 1736, il est nommé Kappelmeister et compositeur auprès de l’Électeur de Saxe, Frederick Augustus II
à Dresde. Contrairement à Leipzig, Dresde est riche d’une vie musicale intense. Durant cette période, Bach
produit entre autres, la Messe en si mineur, Les Variations Goldberg, Les Variations canoniques,
Le Clavier bien tempéré II et L’Art de la fugue.
Bach reste à son poste à Leipzig jusqu’à sa mort, le 28 juillet 1750.
Arts du son
▪ Une œuvre composée pour le clavier, considérée comme l’un
des sommets de l’écriture savante occidentale (combinatoire et
contrapuntique)
▪ La forme thème et variations, le canon, la basse continue ou des
possibilités de pratique musicale et de création avec les élèves
▪ Musique pure / musique descriptive ou narrative
(danse « pure » / danse narrative )
▪ J.S. Bach, compositeur baroque
▪ Pourquoi l’œuvre de J.S. Bach est-elle « intemporelle » ?
Arts du spectacle vivant
▪ Heinz Spoerli ou « une conception contemporaine et expressive
de la danse classique » (Germaine Prudhommeau)
▪ Les chorégraphes du XXe et XXIe et la musique de J.S. Bach
(dont Les Variations Goldberg)
Thème « Arts, ruptures, continuité »
▪ L’œuvre d’art et sa composition (thème et variations)
▪ L’œuvre d’art et le dialogue des arts (danse / musique / cinéma /
arts plastiques)
prolongements pédagogiques
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