Rapport de jury concours IA-IPR 2004 - SI.EN
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Rapport de jury concours IA-IPR 2004 - SI.EN
Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche Direction de l'encadrement CONCOURS DE RECRUTEMENT DES INSPECTEURS D'ACADÉMIE INSPECTEURS PÉDAGOGIQUES RÉGIONAUX 2004 CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE LES RAPPORTS DES JURYS DES CONCOURS SONT ÉTABLIS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES PRÉSIDENTS DE JURY SOMMAIRE REMARQUES SUR LE CONCOURS 2004 .............................................................................4 Le jury ...................................................................................................................................4 Les postes mis au concours .................................................................................................5 Les candidats........................................................................................................................6 L'ADMISSIBILITÉ ...................................................................................................................10 La constitution du dossier ...................................................................................................10 Le curriculum vitae..............................................................................................................11 La lettre de motivation ........................................................................................................11 Les documents annexés.....................................................................................................12 Appréciations d'ensemble sur les candidats.......................................................................12 3. L'ADMISSION.....................................................................................................................14 Le déroulement de l'épreuve ..............................................................................................14 Critères relatifs à la conduite et à l'évaluation de l'entretien...............................................15 Principaux constats relatifs au déroulement de l'entretien..................................................17 Recommandations aux candidats.......................................................................................18 ANNEXES ..............................................................................................................................20 1. Composition du jury du concours de recrutement des IA-IPR - Session 2004 ...............20 2. Informations statistiques .................................................................................................23 3. Rappel de la réglementation...........................................................................................32 3 REMARQUES SUR LE CONCOURS 2004 Un rapport de jury a pour fonction de faire le bilan du concours et de clarifier à l'intention des candidats les attentes et les exigences des examinateurs. Comme les précédents, le rapport de la session 2004 s'attache à analyser le déroulement des épreuves de façon à formuler des conseils pour les futurs candidats et éclairer ceux qui, en 2004, n'ont pas franchi le seuil de l'admission. Le jury apprécie la diversité des expériences et des histoires professionnelles et ne recherche nullement un profil type auquel il faudrait se conformer pour être admis. En revanche, les candidats constateront qu'ils sont invités à se préparer sérieusement. Une compétence reconnue dans les fonctions exercées, une réflexion entretenue et ouverte, audelà de la spécialité, sur l'ensemble des questions qui se posent au système éducatif constituent des atouts pour se présenter légitimement au concours. L'information des candidats est complétée par la présentation de statistiques, la composition du jury pour la session 2004 ainsi qu'un rappel des textes qui régissent le concours. Le jury Composition et organisation du jury L'arrêté du 25 octobre 1990 définit à l'article 15 la composition du jury : "Le jury du concours est nommé par le ministre chargé de l'éducation nationale. Il comprend des membres choisis parmi les catégories suivantes : - membres des corps des inspections générales de l'éducation nationale ; membres de l'enseignement supérieur ; inspecteurs pédagogiques régionaux - inspecteurs d'académie ; personnalités extérieures choisies à raison de leur connaissance du système éducatif. Le Président du jury est nommé par le ministre chargé de l'éducation nationale et peut être assisté d'un ou plusieurs vice-présidents". 4 Le jury du concours 2004 était composé de cinquante-six membres (cinquante-sept en 2003) dont : - deux professeurs des universités ; quatre recteurs ; - vingt-six inspecteurs généraux de l'éducation nationale ; deux inspecteurs généraux de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche ; dix-sept inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux ; cinq inspecteurs d'académie - directeurs des services départementaux de l'éducation nationale. - La répartition entre les grades et les fonctions des différents membres du jury est restée très proche de celle des années antérieures. La tendance à un meilleur équilibre entre les sexes s'est confirmée (treize femmes en 2002, vingt et une femmes en 2003 et en 2004). Les membres du jury ont été répartis en neuf commissions de quatre membres au minimum. Chacune des commissions était présidée par un inspecteur général. L'harmonisation du travail des commissions est assurée par des réunions des présidents de commissions. La composition et l'organisation du jury traduisent la volonté de prendre en compte la diversité des missions qui sont dévolues aux IA-IPR et montrent que l'on attend à la fois des candidats une maîtrise de leur spécialité et une claire perception du fonctionnement du système éducatif. Sa fonction Le jury assume la responsabilité d'établir la liste des candidats dont le recrutement est proposé au ministre dans la limite des postes ouverts. Il est souverain et il lui incombe de garantir aux candidats comme à l'institution équité, objectivité et rigueur. Sa mission est de retenir parmi les candidats ceux pour lesquels il est possible de diagnostiquer à la fois les compétences scientifiques et les capacités d'adaptation indispensables pour réussir pleinement dans des responsabilités d'inspecteur d'académie - inspecteur pédagogique régional. Les postes mis au concours Le nombre de postes mis au concours en 2004 est de 83, en sensible augmentation (+ 14) par rapport à celui de la session précédente. La répartition des postes entre les différentes disciplines reflète les ajustements habituels. Ceux-ci résultent des prévisions de départs et du constat de déficits dans telle ou telle discipline. En 2004, l'augmentation du nombre de postes a bénéficié principalement à l'allemand (+ 4), à l'économie – gestion (+ 4), aux lettres (+ 3), aux sciences physiques (+ 2) et aux sciences et techniques industrielles - secteur biochimie-biologie (+ 2). 5 Nombre de postes mis au concours Spécialités Administration et vie scolaire Rappel 2003 2004 12 11 4 Allemand Anglais 8 8 Arts plastiques 1 2 Économie et gestion 2 6 Éducation musicale 2 2 Éducation physique et sportive 5 6 Espagnol 3 2 Histoire géographie 8 8 1 Italien Lettres 5 8 Mathématiques 5 4 Philosophie 1 1 Portugais 1 Sciences de la vie et de la terre 4 5 Sciences économiques et sociales 2 1 Sciences physiques 5 7 - secteur industriel 3 3 - secteur arts appliqués 1 1 Sciences et techniques industrielles 2 - secteur biochimie- biologie - secteur sciences médico- sociales et économie sociale et familiale 1 1 Total 69 83 Aucun poste n'a été mis au concours 2004 en arabe, hébreu, portugais et russe. Les candidats Les conditions de la candidature sont définies dans l'article 23 du décret du 18 juillet 1990 : « Peuvent se présenter au concours les personnels suivants relevant du ministre chargé de l'éducation : professeurs des universités de 2ème classe, maître de conférences hors classe, maîtres de conférences de 1ère classe, maîtres-assistants de 1ère classe, professeurs de chaire supérieure, professeurs agrégés, personnels de direction de 2ème catégorie, 1ère classe, et inspecteurs de l'éducation nationale. Les intéressés doivent avoir accompli cinq ans de services effectifs à temps complet ou leur équivalent dans des fonctions d'enseignement, de direction ou d'inspection. Les conditions de candidatures sont appréciées au 1er janvier de l'année au titre de laquelle est ouvert le concours ». 6 À la session 2004, 342 candidats se sont inscrits au concours, 6 d'entre eux au titre de deux spécialités. Le nombre de candidatures s'est ainsi élevé à 348. En 2003, 352 candidats avaient déposé 355 candidatures. On observe donc un léger fléchissement des candidatures1, qui mis regard du nombre de postes offerts au concours, modifie de façon non négligeable la sélectivité du concours : de 5,1 candidatures par poste en 2003, on est passé à 4,2 en 2004. il faut rappeler qu'en 2002 on comptait 5,7 candidatures par poste. C'est là une situation préoccupante. En outre, cette moyenne masque d'importantes disparités : si dans la spécialité Administration et vie scolaire on compte plus de 10 candidatures par poste offert au concours, les autres spécialités reçoivent en moyenne 3 candidatures par poste. Dans les spécialités disciplinaires, les écarts sont encore importants : 7,7 candidatures par poste en STI, mais 2 candidatures par poste ou moins en allemand, anglais, arts plastiques, éducation musicale, sciences de la vie et de la terre, STI - secteur biochimie biologie, STIsecteur médico-social, trois candidatures par poste en éducation physique et sportive, philosophie, sciences économiques et sociales, STI- secteur arts appliqués. SPÉCIALITÉS Postes mis au concours Nombre de candidatures Administration et vie scolaires 11 10,6 Allemand 4 8 2,0 Anglais 8 15 1,9 Arts plastiques 2 4 2,0 Économie et gestion 6 19 3,2 Éducation musicale 2 4 2,0 Éducation physique et sportive 6 18 3,0 Espagnol 2 5 2,5 Histoire et géographie 8 31 3,9 Italien 1 5 5,0 Lettres 8 34 4,3 Mathématiques 4 23 5,8 Philosophie 1 3 3,0 Sciences de la vie et de la terre 5 10 2,0 Sciences sociales 1 3 3 23 économiques et STI- secteur industriel 1 117 Nombre de candidatures par poste 3,0 7,7 STI- secteur arts appliqués 1 3 3,0 STI - secteur biochimie biologie 2 3 1,5 STI- secteur médico-social 1 2 2,0 Pour mémoire, on comptait en 2001, 435 inscrits pour 100 postes). 7 Sciences physiques TOTAL 7 18 2,6 83 348 4,2 Par rapport au concours 2003, certaines disciplines ont néanmoins attiré un peu plus de candidats. C'est le cas en anglais notamment où, même si la situation demeure peu favorable, l'on relève 15 candidatures contre 11 l'année précédente pour le même nombre de postes, ou bien en sciences physiques où 18 candidats concouraient pour 7 postes en 2004 (13 pour 5 postes en 2003). Des baisses non négligeables doivent en revanche être soulignées en STI (23 candidats en 2004 contre 33 l'année précédente). La diversité des corps d'origine se maintient, avec un léger renforcement des candidats issus de l'enseignement supérieur (10 contre 6 l'année précédente) et des professeurs agrégés. En revanche, les candidatures d'inspecteurs de l'Éducation nationale (IEN) et surtout de personnels de direction sont moins nombreuses. Ces candidatures sont concentrées dans la spécialité AVS, presque exclusivement pour les personnels de direction (46 sur 47) et très majoritairement pour les IEN (54 sur 66). En 2003, les candidats de cette spécialité étaient issus à raison de 47% du corps des personnels de direction. Cette proportion est tombée à moins de 40% en 2004. Il y a là une évolution qui appelle l'attention. Corps d'origine des candidats Rappel 2003 2004 Maîtres de conférences 2 5 Professeurs de chaire supérieure 4 5 Personnels de direction 58 47 Inspecteurs de l'éducation nationale 70 66 Professeurs agrégés 221 225 Toutes les académies présentent des candidatures. Certaines comme Créteil, Versailles et Lille fournissent, comme on peut s'y attendre, des groupes importants de candidats. Pour autant, les nombres de candidats par académie varie beaucoup d'un an sur l'autre : si Lille avait « gagné » 9 candidats en 2003, elle en a « perdu » 6 en 2004. Même évolution à Amiens : + 7 en 2003, - 12 en 2004). Ailleurs, on observe une évolution inverse : Besançon, par exemple, a vu le nombre de ses candidats baisser de 5 en 2003 pour revenir au chiffre de 2002 cette année. Seules quelques académies connaissent une évolution positive qui se confirme d'un an sur l'autre (Versailles : + 7 et + 3, La Réunion : + 5 et + 4). 8 167 candidats ont été déclarés admissibles (soit 48,8 % des inscrits), 80 candidats ont été déclarés admis sur la liste principale (soit 48 % des admissibles), 3 postes n'ont pas été pourvus (en anglais, arts plastiques et lettres) ; 4 candidats ont été proposés sur la liste complémentaire. L'âge moyen des candidats est de 48,3 ans (les âges s'étalant de 33 à 59 ans), celui des admissibles de 47,7 ans, celui admis de 47,9 ans (le plus jeune a 35 ans, le plus âgé 56 ans). La répartition entre les candidatures féminines et les candidatures masculines se présente ainsi : - Candidats inscrits : 122 femmes (35,1 %) et 226 hommes (64,9 %), - Candidats admissibles : 69 femmes (41,3 %) et 98 hommes (58,7 %), - Candidats admis (sur la liste principale) : 33 femmes (41,3 %) et 47 hommes (58,7 %). Entre 2003 et 2004, la part des femmes a augmenté dans des proportions non négligeables : - Candidatures : + 2,8 points ; - Admissibilités : + 4,4 points ; - Admissions : + 10,I points. Des informations statistiques complémentaires sont apportées en annexe de ce rapport. 9 L'ADMISSIBILITÉ Rappel des articles 12 et 13 de l'arrêté du 26 octobre 1990 : « Le dossier de candidature comprend un état des services, un curriculum vitae, une présentation succincte des motivations du candidat, tous éléments permettant de mettre en évidence son expérience et son aptitude professionnelle, ainsi que la copie des cinq dernières fiches de notation »… « Le jury procède à une première sélection des candidats sur examen de leur dossier. Lorsque l'ensemble des dossiers a été examiné, le jury établit la liste des candidats qu'il autorise à poursuivre le concours ». Que les candidats ne s'y trompent pas, cette « épreuve », car c'en est une même si elle ne présente pas les caractéristiques classiques d'une épreuve d'admissibilité dans un concours traditionnel, constitue le moment essentiel du concours. C'est d'elle en effet que dépend la poursuite ou non des opérations de sélection. Elle se juge sur les données que comporte un dossier rempli et illustré par le candidat selon une forme prescrite mais lui laissant la liberté de verser autant de pièces qu'il le souhaite aux différentes rubriques : curriculum vitae, lettre de motivation, état des services, travaux d'ordre scientifique ou pédagogique, formations reçues, formations données, etc. La constitution du dossier Il va de soi que la constitution du dossier est un élément primordial de l'épreuve d'admissibilité. Or, force est de constater que tous les candidats n'y attachent pas la même importance alors même qu'il est capital d'y apporter le soin, la rigueur et la cohérence nécessaires à sa bonne lecture et à sa juste évaluation. Ce qui devrait être un exercice prospectif permettant aux candidats d'exprimer leurs représentations et de présenter leurs motivations devient, trop souvent pour un concours de ce niveau, une formalité administrative remplie dans l'urgence et parfois dans la confusion. Le jury invite donc les candidats à s'interroger sur les qualités, les compétences, les expériences qu'ils souhaitent exposer parce qu'elles paraissent le mieux rendre compte de leur potentiel et les plus à même de retenir l'attention des examinateurs. La mission du jury est certes de sélectionner des professionnels reconnus, ceci est un préalable qui ne relève pas de l'évidence pour tous les candidats, mais aussi d'identifier des personnes susceptibles 10 d'opérer des changements importants et réussis de situation professionnelle en devenant IAIPR. Chaque pièce du dossier a une identité propre et une fonction particulière, ce qui n'interdit pas aux candidats d'envisager leurs complémentarités. Si chaque élément a son importance pour la démonstration que veut faire le candidat, ce dernier doit aussi veiller à ne pas lasser par l'abondance ou l'insuffisance du dossier. L'ensemble des pièces doit permettre au jury de retrouver les traits saillants d'une personnalité, d'une carrière, d'un projet. Le jury doit avoir envie de voir le candidat, de l'entendre s'exprimer. Le curriculum vitae C'est un document structuré qui met en avant les points que le candidat distingue dans son itinéraire professionnel. Élément essentiel de connaissance du candidat par le jury, le curriculum vitae peut être éventuellement scandé par des bilans commentés et se présenter comme un développement chronologique ou être organisé autour d'étapes ou de périodes significatives de la carrière. La précision des éléments distingués, la consistance des faits et des actions évoqués, la clarté et la lisibilité de la présentation du parcours professionnel, sont les qualités d'un CV réussi. Le candidat doit savoir sélectionner les informations qu'il présente car si un CV qui comporte des zones d'ombre peut être suspect, un CV trop abondant peut noyer le message. Est-il besoin de rappeler que le CV est aussi un exercice éminemment personnel et qu'un jury peut être irrité quand il se trouve devant une production dont la forme, préfabriquée et étrangement semblable d'un candidat à un autre, fait penser à ce que proposent certains services en ligne sur l'internet ? Enfin, le CV ne doit pas être confondu avec un état de services, aussi riche soit-il, ni avec la chronique de sa vie, aussi intéressante soit-elle. Le jury a besoin d'informations pertinentes, pas de panégyriques. La lettre de motivation Comme son nom l'indique, la lettre de motivation doit exprimer les motifs pour lesquels le candidat se présente au concours de recrutement des IA-IPR. C'est un document qui doit révéler un engagement et une prise de position personnelle et qui s'accommode difficilement à la fois de formules convenues et passe-partout et d'emphase excessive. La lettre de motivation doit expliciter les articulations entre l'expérience acquise, la fonction actuelle et le nouveau métier envisagé, et permettre au jury de comprendre pourquoi le candidat souhaite postuler aux fonctions d'inspecteur. Étonnamment, cette fonction est parfois méconnue de certains candidats. 11 La lettre de motivation est donc un exercice difficile qu'il ne faut surtout pas sous-estimer. Elle doit éviter un certain nombre de défauts fréquemment relevés comme une écriture illisible, une longueur démesurée, une répétition rédigée du curriculum vitae, voire même des fautes d'orthographe ou de syntaxe. Être concis (il ne paraît pas raisonnable de produire une lettre de motivation de plus de deux pages) et précis révèle souvent mieux l'authenticité de l'engagement personnel que de longs discours convenus et jargonnants, généraux et généreux. Les documents annexés Ils doivent être soigneusement choisis et sélectionnés avec parcimonie. Il est évidemment souhaitable qu'ils soient en rapport, certes plus ou moins directement, avec la représentation que le candidat se fait de la fonction d'inspecteur. Ils ne doivent pas donner le sentiment au jury que le candidat a voulu, par un amoncellement de notes, de rapports, de relations d'expériences, d'attestations de toutes sortes, étourdir les examinateurs et emporter leur décision. C'est là un bien mauvais calcul. Cette pléthore souvent désordonnée conduit à des dossiers copieux et indigestes, révèle un candidat qui ne sait pas distinguer l'essentiel de l'accessoire et laisse le jury perplexe, voire sévère. Que penser, par exemple, d'un candidat qui croit bon de joindre à son dossier des documents complètement inutiles qui relèvent de son dossier administratif mais non de son dossier de concours, telles ces autorisations d'absence pour voyage… Les candidats doivent comprendre que l'envie d'entendre un candidat à l'oral du concours est parfois en rapport inverse avec le volume des documents annexés. Appréciations d'ensemble sur les candidats De façon générale, même si le vivier est parfois et de façon inquiétante limité, les candidats sont d'un bon niveau. Les dossiers témoignent souvent de parcours riches et variés et les meilleurs d'entre eux reflètent une forte implication à la fois au service de leur discipline ou spécialité (participation à des actions de formation, travaux de recherche, publications…) et au service du système éducatif (diversification et élargissement de l'expérience professionnelle) : les compétences disciplinaires sont certes nécessaires et premières, elles ne suffisent pas à étayer solidement une candidature. De plus, les bons dossiers éclairent également le jury sur la capacité du candidat à changer de fonction. Ils montrent que les candidats pensent la fonction d'inspecteur dans une stratégie à moyen terme, y compris en prenant en compte des besoins en formation, et ne donnent donc pas l'impression que les candidatures sont déclarées pour régler un problème local par une promotion ou dans l'urgence. Parmi les éléments qui conduisent à ne pas retenir un dossier, on peut relever l'absence de contact avec sa discipline depuis de nombreuses années et une méconnaissance du second degré. En outre, certains dossiers ne présentent pas toutes les garanties scientifiques 12 nécessaires. Les candidats non admissibles ont également et généralement une expérience professionnelle limitée, manquent d'ouverture et ignorent manifestement ce qu'est la fonction d'inspecteur et ce que sont les fonctions d'encadrement. Certains candidats auraient intérêt à lire les rapports de jury et à rencontrer au moins un IA-IPR de leur discipline ou spécialité au moment où ils composent leur dossier de candidature de manière à savoir au moins à quoi ils s'engagent. 13 3. L'ADMISSION Rappel de l'article 14 de l'arrêté du 26 octobre 1990 : « L'épreuve orale d'admission consiste, à partir du dossier du candidat, en un entretien avec le jury permettant d'apprécier la compétence dans la spécialité, l'expérience professionnelle et l'aptitude aux fonctions d'inspection ». Durée de l'épreuve : quarante-cinq minutes maximum. Le jury a bien conscience du caractère déstabilisant que peut présenter, pour un adulte qui a déjà donné maintes preuves de sa compétence, la rencontre d'un jury de quatre personnes qui, même si elles tentent de mettre le candidat à l'aise, représentent toujours la même image « quasi juridictionnelle » qu'il a réellement connue plusieurs années auparavant. S'y greffe l'inquiétude naturelle face à une épreuve au contenu imprécis et sans programme défini, contrairement aux standards d'autres concours. Le déroulement de l'épreuve Chaque commission comporte quatre membres, deux spécialistes de la discipline ou spécialité et deux « généralistes ». Les membres spécialistes sont inspecteur général de l'éducation nationale, enseignant-chercheur ou IA-IPR ; les membres généralistes sont inspecteur général (IGEN ou IGAENR), recteur ou IA-DSDEN. L'un des membres généralistes est le coordonnateur de la commission : c'est lui qui accueille le candidat, présente ses collègues et distribue la parole. Il s'agit d'un entretien, c'est-à-dire que le temps de l'épreuve débute par la libre parole du candidat invité à s'exprimer sur ses aspirations, son parcours, sur les thèmes qui lui semblent importants dans la politique éducative en application. Cette période est d'abord destinée à rassurer le candidat sur ses capacités d'expression. Après cette phase courte (moins de 10 minutes), l'entretien se décompose en deux parties de durées comparables : dans une première partie, les questions du jury concernent essentiellement la discipline ou spécialité alors qu'au cours de la seconde, l'interrogation porte sur le système éducatif en général. 14 Qu'attend légitimement le jury d'un candidat aux fonctions d'IA-IPR ? D'abord qu'il sache se présenter : les premiers pas dans la salle de concours, la présentation du candidat, sa façon de prendre possession de l'espace qui lui est réservé sont autant de critères indicibles et pourtant importants. Comme les premiers pas, les premiers mots peuvent parfois être déterminants, surtout s'ils sont un peu malhabiles, trop convenus, ou encore s'ils manifestent une attitude dominatrice ou à l'inverse quelque peu servile. Le candidat est apprécié sur ses connaissances, d'abord les connaissances professionnelles : l'IA-IPR est un expert dans son domaine et le jury attend qu'il le prouve. En revanche, le jury n'attend pas du candidat qu'il maîtrise la totalité des compétences attendues d'un IA-IPR : la formation dont il bénéficiera comme stagiaire s'il est reçu est faite pour cela. Dans le champ disciplinaire, il attend en revanche que le candidat connaisse les différents aspects de l'enseignement de la discipline au collège et au lycée. Pour la spécialité AVS, il attend des éléments d'expertise concernant non seulement la vie scolaire et les établissements mais également l’administration et le fonctionnement de l’ensemble du système éducatif dans un contexte de décentralisation et de déconcentration croissantes. Dans le champ généraliste, le jury attend que le candidat ait une vision globale du fonctionnement du système éducatif et des grands enjeux actuels (cette année, il devait être au courant du grand débat, par exemple). Il doit savoir aussi comment s'insère un IA-IPR dans le système, même s'il peut ignorer le détail des tâches qui lui sont dévolues. Le jury attend surtout que le candidat lui montre qu'il est prêt à occuper une fonction d'encadrement dans le système éducatif. Pour cela, il est indispensable qu'il ait une vision claire du rôle et de la position des corps d'inspection, notamment auprès des établissements, et qu'il sache l'exposer avec conviction et personnalité. Confronté à un problème, il faut qu'il montre sa capacité de réflexion pour inventer, dans le respect de la réglementation, des solutions adaptées, plutôt que de se cantonner dans la solution « toute faite » impulsée par le simplisme et la pauvreté de la réflexion. Critères relatifs à la conduite et à l'évaluation de l'entretien On peut classer les critères pris en compte à la session 2004 pour le classement des candidats selon les rubriques suivantes (liste non limitative) : Capacités à communiquer qualité de l'expression orale ; clarté et précision des propos ; conviction et implication personnelle dans les propos ; écoute des questions et des attentes du jury ; maîtrise des émotions ; capacité à échanger avec plusieurs personnes. 15 Connaissance de la discipline histoire, évolution ; débats actuels et passés ; innovations, utilisation des nouvelles technologies ; état et orientations de la recherche universitaire. Connaissance de l'état de l'enseignement de la discipline programmes et directives pédagogiques ; enjeux actuels et débats ; corps enseignant ; place de la discipline dans les examens ; influence dans l'orientation des élèves ; difficultés et réussites. Connaissance du système éducatif aux niveaux local, régional et national débats actuels ; orientations politiques nationale et régionale ; organisation générale, synergies ; évolution et avenir. Connaissance des faits et débats de société relatifs à l'École laïcité ; citoyenneté ; insertion professionnelle ; mondialisation ; décentralisation… Représentations relatives au métier d'IA-IPR et, plus généralement, aux fonctions d'encadrement place dans la hiérarchie ; sens du service public et déontologie ; loyauté ; sens de l'autorité ; position vis-à-vis des enseignants. Attitudes et attentes concernant l'adaptation au nouvel emploi besoins en formation ; actualisation des connaissances ; mobilité géographique. À travers les questions posées, le jury cherche à déceler chez le candidat la motivation réelle pour les fonctions d'IA-IPR, la capacité à s'investir dans le métier et à s'y adapter. 16 Principaux constats relatifs au déroulement de l'entretien Les commissions constatent une très grande hétérogénéité de niveau entre les candidats. Dans toutes les commissions se sont présentés des candidats de grande valeur : ils savent montrer leur connaissance du système éducatif et leur motivation. Pour les disciplines et spécialités où leur nombre était important, certains candidats ont dû être écartés, faute de place, mais ne sont pas pour autant indignes d'accéder aux fonctions d'IA-IPR. Le jury les encourage à persévérer. Dans toutes les commissions se sont présentés aussi des candidats sans conviction, insuffisamment motivés et non préparés. Ceux-la doivent prendre la mesure des différents aspects de la fonction à laquelle ils aspirent et, pour cela, doivent se préparer sérieusement s'ils envisagent une candidature postérieure. Pour les candidats non admis Parmi les causes d'échec, il est possible d'en mettre en avant plusieurs (non exclusives). - Le candidat se laisse submerger par l'émotion et le trac et perd toute lucidité, toute capacité d'écoute et de réaction. - Le candidat élude les questions ou évite d'y répondre avec précision. - Le candidat ne montre aucune motivation réelle pour le métier envisagé : l'entretien montre que la lettre de motivation est convenue et ne correspond à aucune réalité. - Le candidat ne s'est jamais intéressé au fonctionnement du système éducatif. - Le candidat considère simplement le métier d'IA-IPR comme un couronnement de carrière et une reconnaissance de l'institution. - Le candidat ne montre pas la loyauté attendue par l'institution et se présente plutôt comme « super représentant » de la discipline. Pour les candidats admis - Le candidat est capable d'instaurer un véritable dialogue avec le jury : il défend ses positions, sait argumenter et accepte la controverse. - Le candidat a une connaissance synthétique de l'enseignement de sa discipline aux différents niveaux d'enseignement et de ses évolutions. - Le candidat a une vision du système qui va bien au-delà de sa discipline ou spécialité. - Le candidat est capable de se projeter dans sa future fonction, même s'il n'en a qu'une vision partielle et idéalisée. 17 - Le candidat a pris la mesure des contraintes liées à l'exercice de l'autorité et au devoir de loyauté. - Le candidat est capable d'étudier un cas concret en faisant preuve de bon sens et d'imagination. Les chargés de mission Un nombre important de chargés de mission auprès des IA-IPR, voire de professeurs détachés dans le corps des IA-IPR, se présentent au concours. Pour la plupart d'entre eux, cette charge de mission constitue une excellente préparation au concours. Ils pratiquent une partie des tâches dévolues aux IA-IPR et, à leur côté, découvrent les autres ; ils prennent conscience des charges et des obligations inhérentes à la fonction ; ils en profitent pour mener une réflexion sur le système éducatif, son évolution et la place des corps d'encadrement. Le jury n'a plus qu'à constater une motivation s'appuyant sur une bonne connaissance du métier, une grande capacité d'expression et de communication « en situation » et une connaissance de la déontologie. D'autres, malheureusement, et leur nombre n'est pas négligeable, donnent l'impression d'avoir occupé une fonction sans réflexion et sans aucun recul ; ils montrent une conception réductrice de la fonction, qui se borne, à leurs yeux, à des séries d'inspections ou d'animations. Cela traduit, sans doute, la réalité de leur mission mais montre qu'ils n'ont pas eu la curiosité de regarder autour d'eux, d'échanger avec les IA-IPR : leur charge de mission ne les a pas sensibilisés aux enjeux et aux débats actuels. Dans ces conditions, le jury a dû les écarter. Auront-ils alors une légitimité suffisante pour reprendre cette mission dans leur académie ? Recommandations aux candidats On ne saurait trop insister sur la nécessité d'une préparation : un candidat doit avoir une connaissance solide de sa discipline ou spécialité à tous les niveaux d'enseignement. Il doit avoir une connaissance générale mais réfléchie de l'architecture du système éducatif (voies et séries, options) et doit avoir compris l'essentiel des textes fondamentaux : loi d'orientation, circulaire de rentrée, etc., ainsi que des enjeux et débats d'actualité (collège unique, voie professionnelle, alternance, place des TICE, régionalisation, évaluation, …). Il doit aussi avoir conscience des grandes interrogations sur le système éducatif, ses grandes tendances d'évolution, ses difficultés et les voies dans lesquelles on s'engage pour leur trouver des solutions, la place des institutions régionales et les extensions prévues. Cette prise de conscience nécessite une préparation efficace qui ne masque pas les questions essentielles d'aujourd'hui : réforme de l'État, entrée en vigueur de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), nouvelles attributions des régions, place du système éducatif français dans l'Union européenne, etc. 18 Dans le cadre de cette préparation, il est recommandé aux candidats de chercher à rencontrer des IA-IPR de leur discipline et d'une autre discipline et de discuter avec l'encadrement de leur établissement. La moindre des choses est de lire les rapports des concours antérieurs et d'essayer de s'imprégner des recommandations qui y sont données. Ces rapports peuvent être l'occasion d'un échange avec des cadres du système (IA-IPR, personnels de direction) ou avec des collègues. Les candidats doivent aussi se préparer à l'art difficile de l'entretien et de la communication. Les qualités de communication et d'échange qu'ils ont pu développer comme enseignants sont certes utiles mais ne suffisent pas. Le jury attend en effet des capacités à mener une discussion posée et réfléchie, à développer une argumentation à travers un discours cohérent, en usant d'un registre de langue soutenu. Autant les connaissances fines sur le système peuvent être encore à acquérir autant les capacités de communication orale doivent être déjà présentes. 19 ANNEXES 1. Composition du jury du concours de recrutement des IA-IPR - Session 2004 M. Aublin, Michel, Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Barbaras, Renaud Professeur des universités Mme Beck, Michèle Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régional Mme Belloubet-Frier, Nicole Rectrice M. Bénéfice, Jean-Luc Inspecteur d'académie directeur des service départementaux de l'Éducation nationale M. Bocognani, Claude Inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional M. Boichot, Claude Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Borne, Dominique Doyen de l'inspection générale de l'Éducation nationale M. Bravo, Frédéric Professeur des universités Mme Calderon, Claire Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Chouquet, Etienne inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional Mme Courtillot, Dominique Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale Mme Deguen, Eliane Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Delahaye, Jean-Paul Inspecteur général de l'Éducation nationale Mme Delahaye, Janine Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale Mme Déléris, Régine Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Desquesnes, Jacky inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional M. Dorel, Gérard Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Dubreuil, Bernard Recteur 20 M. Fasquel, Michel Inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional Mme Flamand, Brigitte Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Gagneux, Marcel Inspecteur général de l'Éducation nationale Mme Gaillard, Geneviève Inspectrice générale de l'Éducation nationale M. Geoffroy, Jean Inspecteur général de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche M. Hagnerelle, Michel Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Hébrard, Alain Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Jost, Rémy Inspecteur général de l'Éducation nationale Mme Kavoudjian, Martine Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Kuhn, Jean-Georges Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Langrognet, Jean-Louis Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Le Goff, François Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Leroy, Michel Recteur Mme Lesko, Monique Inspectrice d'académie, directrice des services départementaux de l'Éducation nationale M. Loscot, Francis Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Maestracci, Vincent Inspecteur général de l'Éducation nationale Mme Mamecier, Annie Inspectrice générale de l'Éducation nationale M. Marois, William Recteur Mme Ménasseyre, Inspectrice générale de l'Éducation nationale Christiane M. Moirin, Jean-Yves Inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional M. Moisan, Jacques Inspecteur général de l'Éducation nationale Mme Monlibert, Élisabeth Inspectrice d'académie, directrice des services départementaux de l'Éducation nationale Mme Quatreville, Claudine Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale Mme Roux-Perinet Sarah Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Salin, Gérard Inspecteur d'académie 21 directeur des services départementaux de l'Éducation nationale M. Saurat, Gérard Inspecteur général de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche Mme Scoffoni, Annie Inspectrice générale de l'Éducation nationale M. Secrétan, Daniel Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Séré, Alain Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Sevin, Bernard Inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional M. Simler, Bernard Inspecteur général de l'Éducation nationale Mme Sivirine, Anne Inspectrice d'académie, directrice des services départementaux de l'Éducation nationale Mme Thiery, Marie-Thérèse Inspectrice d'académie – inspectrice pédagogique régionale M. Titeux, Pascal Inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional M. Verclytte, Jacques Inspecteur général de l'Éducation nationale M. Vinard, Pierre Inspecteur d'académie – inspecteur pédagogique régional M. Warzee, Alain Inspecteur général de l'Éducation nationale Weinland, Katherine Inspectrice générale de l'Éducation nationale 22 2. Informations statistiques Voir pages suivantes : Tableaux statistiques Nombre de candidats inscrits par rectorat et par discipline au concours IA-IPR Analyse des candidatures Analyse des admissibilités Analyse des admissions Graphiques Ensemble du concours : - répartition des candidatures, des admissibilités et des admissions par âge, - répartition des candidatures, des admissibilités et des admissions par sexe Spécialité AVS : - répartition des candidatures, des admissibilités et des admissions par âge - répartition des candidatures, des admissibilités et des admissions en fonction du corps d'origine 23 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Nombre de candidats inscrits par académie et par discipline au concours IA-IPR - Session 2004 Académies Nbre de concours postes AVS 11 Aix-Marseille Amiens Besançon Bordeaux Caen Clermont-Ferrand Corse SIEC Créteil Paris Versailles Dijon Grenoble Guadeloupe Guyane Lille Limoges Lyon Martinique Montpellier Nancy-Metz Nantes Nice Orléans-Tours Poitiers Reims La Réunion Rennes Rouen Strasbourg Toulouse Mayotte Nelle Calédonie Polynésie-française Adm. Centrale 3 2 3 7 3 1 Total des inscrits 117 6 4 9 4 5 1 8 3 5 Arts Économ Éducatio Alleman Anglais plastiqu ie n d es gestion musicale 4 8 2 1 1 6 EPS. Espagn ol H et G Italien Lettres Math Philo SVT SES Sc.phys STI 2 6 2 8 1 8 4 1 5 1 7 3 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 2 1 6 1 1 1 3 1 1 1 2 1 2 2 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2 1 2 1 1 1 1 2 1 1 1 1 2 348 1 1 1 1 2 1 3 4 3 3 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 2 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 2 2 1 3 2 2 1 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 8 15 4 19 4 18 5 31 5 24 34 23 3 10 3 18 23 3 3 83 1 1 1 1 2 1 1 Total 14 7 9 13 6 5 2 0 20 11 35 9 13 3 0 23 9 12 7 10 13 11 9 14 12 13 16 8 13 9 10 3 3 4 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 6 1 1 1 2 1 1 2 1 2 1 1 1 4 1 3 2 1 2 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 4 3 1 4 6 5 5 5 3 6 3 4 2 1 STI Arts STI bio STI SMS Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Analyse des candidatures Candidats inscrits SPÉCIALITÉS Postes mis au concours Nombre de candidatures Corps d'origine IEN Pers de direct. Agrégés 54 46 17 Sexe Maîtres de Prof. conf chaire sup. Age F H Mini Moyen Ecart type Maxi 34 83 40 50,0 4,2 59 4 4 42 49,5 4,1 55 14 9 6 38 49,4 6,2 57 4 2 2 42 46,3 3,3 50 9 10 35 48,5 5,3 56 Administration et vie scolaires 11 117 Allemand 4 8 Anglais 8 15 Arts plastiques 2 4 Économie et gestion 6 19 Éducation musicale 2 4 4 0 4 34 37,8 4,8 44 Éducation physique et sportive 6 18 18 8 10 43 48,5 3,9 56 Espagnol 2 5 5 3 2 36 46,4 7,7 55 Histoire et géographie 8 31 30 14 17 34 46,8 6,5 57 Italien 1 5 5 4 1 40 48,8 6,5 57 Lettres 8 34 33 14 20 35 46,4 7,4 57 Mathématiques 4 23 20 5 18 37 49,2 5,2 56 Philosophie 1 3 3 0 3 43 49,0 6,0 55 Sciences de la vie et de la terre 5 10 9 4 6 35 46,4 6,7 55 Sciences économiques et sociales 1 3 2 1 44 47,3 4,9 53 STI- secteur industriel 3 23 3 18 1 22 33 47,9 5,5 56 STI- secteur arts appliqués 1 3 2 1 1 2 35 44,0 7,9 50 STI - secteur biochimie biologie 2 3 3 0 3 43 45,0 2,6 48 STI- secteur médico-social 1 2 2 2 0 55 55,5 0,7 56 Sciences physiques 7 18 17 1 6 12 34 45,4 7,2 58 83 348 225 5 122 226 33 48,3 5,7 59 TOTAL 6 1 4 14 1 1 1 2 66 47 1 1 1 1 2 1 2 25 5 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Analyse des admissibilités Candidats admissibles SPÉCIALITÉS Postes mis au Nombre d'admissibles concours Corps d'origine IEN Pers de direct. Agrégés 19 11 2 Sexe Maîtres de conf Prof. chaire sup. Age F H Mini Moyen Ecart-type Maxi 13 19 40 49,1 3,2 54 3 4 42 49,1 4,3 55 Administration et vie scolaires 11 32 Allemand 4 7 6 Anglais 8 11 11 6 5 38 50,5 6,0 57 Arts plastiques 2 3 3 1 2 42 46,3 4,0 50 Economie et gestion 6 9 9 4 5 35 45,8 5,4 53 Education musicale 2 3 3 0 3 34 39,0 5,0 44 Education physique et sportive 6 12 12 5 7 44 49,4 4,0 56 Espagnol 2 5 5 3 2 36 46,4 7,7 55 Histoire et géographie 8 16 16 9 7 35 47,6 5,3 54 Italien 1 3 3 3 0 46 49,0 3,6 53 Lettres 8 16 16 8 8 36 47,3 7,2 55 Mathématiques 4 10 9 1 9 44 49,3 3,5 55 Philosophie 1 2 2 0 2 43 49,0 8,5 55 Sciences de la vie et de la terre 5 8 8 3 5 35 45,3 6,7 54 Sciences économiques et sociales 1 3 2 2 1 44 47,3 4,9 53 STI- secteur industriel 3 8 8 1 7 41 46,3 3,8 51 STI- secteur arts appliqués 1 2 1 1 1 35 41,0 8,5 47 STI - secteur biochimie biologie 2 3 3 0 3 43 45,0 2,6 48 STI- secteur médico-social 1 1 1 1 0 55 55,0 0,0 55 Sciences physiques 7 13 13 5 8 36 47,1 5,5 56 TOTAL 83 167 69 98 34 47,7 5,2 57 1 20 11 26 133 1 1 1 3 0 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Analyse des admissions Candidats admis SPÉCIALITÉS Postes mis au concours Nombre de candidatures Candidats présents à l'admission Candidats non admis (+ LC) Corps d'origine Nombre Agrégés Sexe Age IEN Pers de direct. F H Mini Moyen Ecart-type Maxi 6 5 4 7 45 49,2 3,2 54 Administration et vie scolaires 11 117 32 21 11 Allemand 4 8 7 3 4 3+1** 3 1 42 47,5 4,2 52 Anglais 8 15 11 4 7 7 3 4 38 47,0 5,9 54 Arts plastiques 2 4 3 2 1 1 1 0 50 50,0 0,0 50 Économie et gestion 6 19 9 3 6 6 2 4 35 45,3 6,5 53 Éducation musicale 2 4 3 1 2 2 0 2 39 41,5 3,5 44 Éducation physique et sportive 6 18 12 6 6 6 3 3 44 49,5 5,0 56 Espagnol 2 5 5 3 2 2 1 1 36 39,5 4,9 43 Histoire et géographie 8 31 16 8 8 8 4 4 44 48,9 3,2 54 Italien 1 5 3 2 1 1 1 0 46 46,0 0,0 46 Lettres 8 34 16 9 7 7 4 3 36 48,0 7,2 55 Mathématiques 4 23 10 6 4 4 1 3 46 49,0 2,4 51 Philosophie 1 3 2 1 1 1 0 1 55 55,0 0,0 55 Sciences de la vie et de la terre 5 10 8 3 5 5 2 3 42 48,2 5,1 54 Sciences économiques et sociales 1 3 3 2 1 1 1 0 44 44,0 0,0 44 STI- secteur industriel 3 23 8 5 3 3 0 3 41 45,0 3,5 47 STI- secteur arts appliqués 1 3 2 1 1 0 1 47 47,0 0,0 47 STI - secteur biochimie biologie 2 3 3 1 2 2 0 2 43 45,5 3,5 48 STI- secteur médico-social 1 2 1 0 1 1 1 0 55 55,0 0,0 55 Sciences physiques 7 18 13 6 7 7 2 5 41 47,1 4,5 54 83 348 167 87 80 67 33 47 35 47,9 4,9 56 TOTAL * maître de conférences 27 1 7 5 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Répartition des candidatures, admissibilités et admissions par âge 30 25 candidats inscrits EFFECTIFS 20 candidats admissibles 15 candidats admis 10 5 0 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 AGES On peut constater un éventail des candidatures largement ouvert (de 33 à 59 ans), mais une forte prédominances des candidats ayant entre 43 et 55 ans. Au fil des opérations de recrutement, l'éventail tend à se réduire, avec notamment un seul admis de plus de 55 ans, aucun de plus de 56 ans. 28 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Répartition des candidatures, admisssibilités et admissions par sexe 400 350 300 35% EFFECTIFS 250 200 F 150 H 41% 65% 100 41% 50 59% 59% 0 Candidats inscrits Candidats admissibles Candidats admis Le concours est encore peu féminisé (35% des candidatures), mais à l'issue des épreuves du concours, le déséquilibre s'est réduit. 29 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 Répartition des candidatures, admissibilités et admissions par âge Spécialité AVS 14 12 EFFECTIFS 10 8 candidats inscrits 6 candidats admissibles candidats admis 4 2 0 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 AGES Dans la spécialité AVS, dont la plupart des candidats exercent déjà une fonction d'encadrement, on trouve pas de candidats de moins de 40 ans. À l'issue des épreuves 2004, les âges des candidats admis se concentrent entre 45 et 54 ans. 30 Concours de recrutement des IA-IPR – session 2004 REPARTITION DES CANDIDATS EN FONCTION DU CORPS D'ORIGINE EN AVS 60 46% 50 39% Effectifs 40 30 59,5% 20 15% 34,5% 10 55% 45% 6% 0 Candidats inscrits Candidats admissibles IEN Pers de direct. 31 Candidats admis Agrégés 3. Rappel de la réglementation Décret no 90-675 du 18 juillet 1990 Premier ministre ; Éducation nationale, Jeunesse et Sports ; Économie, Finances et Budget ; Fonction publique et Réformes administratives ; Budget ; Enseignement technique) Vu L. no 83-634 du 13-7-1983 mod. ens. L. no 84-16 du 11-1-1984 mod. ; L. no 89-486 du 10-7-1989 ; avis CTP min. du 22-11-1989 ; avis Cons. sup., Fonct. publ. du 21-2-1990 ; Cons. État sect. fin. ent. Statuts particuliers des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux et des inspecteurs de l'Éducation nationale. (Intitulé modifié par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999) NOR : MENF9001239D CHAPITRE PREMIER Dispositions générales Article premier (modifié par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999)[1]. - Les inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux et les inspecteurs de l'Éducation nationale forment deux corps classés dans la catégorie A prévue à l'article 29, de la loi du 11 janvier 1984 susvisée. Art. 2 (idem)[1]. - Les inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux et les inspecteurs de l'Éducation nationale exercent les missions suivantes : I. Les inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux et les inspecteurs de l'Éducation nationale veillent à la mise en oeuvre de la politique éducative arrêtée par le ministre charge de l'Éducation. A cet effet, dans le cadre du programme de travail académique arrêté conjointement par l'inspecteur général de l'Éducation nationale correspondant académique et le recteur de l'académie, ils ont vocation à exercer sous l'autorité de ce dernier les missions ci-après : Ils évaluent dans l'exercice de leur compétence pédagogique le travail individuel et le travail en équipe des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation des écoles, des collèges et des lycées et concourent à l'évaluation de l'enseignement des disciplines, des unités d'enseignement, des procédures et des résultats de la politique éducative. Ils procèdent, notamment, à l'observation directe des actes pédagogiques. Ils inspectent, selon les spécialités qui sont les leurs, les personnels enseignants, d'éducation et d'orientation des écoles, des collèges et des lycées et s'assurent du respect des objectifs et des programmes nationaux de formation, dans le cadre des cycles d'enseignement ; ils sont chargés des missions d'inspection prévues par l'article L 119-1 du Code du travail. Ils participent à l'animation pédagogique dans les formations initiales, continues et par alternance, prêtent leur concours à l'élaboration des projets d'établissement et collaborent avec l'inspection générale de l'Éducation nationale pour l'évaluation des expériences pédagogiques et leur généralisation. Ils ont vocation à participer au recrutement et à la formation des personnels de l'Éducation nationale et à l'organisation des examens. Ils assurent des missions d'expertise dans ces différents domaines ainsi que pour l'orientation des élèves, les examens, la gestion des personnels éducatifs et dans le choix des équipements pédagogiques. En outre, le recteur de l'académie peut confier à des inspecteurs de l'Éducation nationale et à des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux , pour une durée déterminée, dans le cadre départemental ou académique, des missions particulières. 32 II. Par décision du recteur d'académie, les inspecteurs de l'Éducation nationale peuvent notamment être chargés d'une circonscription d'enseignement du premier degré ou exercer des fonctions de conseil auprès de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'Éducation nationale dans les domaines des enseignements primaire, technique, professionnel et de l'apprentissage, de l'information et de l'orientation, de l'adaptation, de l'intégration et de la psychologie scolaires. Lorsqu'ils sont chargés d'une circonscription du premier degré, les inspecteurs de l'Éducation nationale, sous l'autorité des inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Éducation nationale, ont compétence sur les écoles publiques et privées sous contrat du premier degré et leurs personnels. Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux inspectent les personnels de direction d'établissements d'enseignement ou de formation, les directeurs de centre d'information et d'orientation, les professeurs agrégés, ainsi que les enseignants en fonctions dans les classes postbaccalauréat. Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux ont vocation à être détachés dans les emplois d'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'Éducation nationale, et d'inspecteur d'académie adjoint, conformément aux dispositions régissant ces emplois. Le ministre chargé de l'Éducation peut leur confier les fonctions de délégué académique à la formation continue, de directeur du centre régional de documentation pédagogique, de chef des services académiques d'information et d'orientation, de conseiller technique auprès du recteur d'académie dans les domaines des enseignements techniques, professionnels et de l'apprentissage. Art. 3 (modifié par les décrets nos 94-18 du 6 janvier 1994, 99-20 du 13 janvier 1999 et 2002-34 du 7 janvier 2002). - Le corps des inspecteurs de l'Éducation nationale comprend deux classes : a) La classe normale qui comprend neuf échelons ; b) b) La hors-classe qui comprend huit échelons (à compter du 1er janvier 2001) Le nombre des emplois de la hors-classe ne peut excéder 40 % de l'effectif budgétaire global du corps (à compter du 1er septembre 2001). Le corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux comprend deux classes : a) La classe normale qui comprend sept échelons, b) b) La hors-classe qui comprend deux échelons. CHAPITRE II Dispositions propres au corps des inspecteurs de l'Éducation nationale CHAPITRE III Dispositions propres aux corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux (Modifié par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999) SECTION I Recrutement Art. 21 (idem). - Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux sont nommés en qualité de fonctionnaires stagiaires par arrêté du ministre chargé de l'Éducation. Ils sont titularisés par décret du Président de la République. Le ministre chargé de l'Éducation reçoit délégation de pouvoir pour l'ensemble des actes de gestion concernant les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux, à l'exception des sanctions des groupes III et IV prévues à l'article 66 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée. Art. 22 (idem). - Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux sont, dans les conditions précisées par les articles suivants, recrutés par concours et, dans la limite du quart des nominations en qualité de stagiaires intervenues l'année précédente, par voie de liste d'aptitude arrêtée par le ministre chargé de l'Education. Art. 23 (modifié par les décrets nos 2000-640 du 6 juillet 2000 et 2002-34 du 7 janvier 2002). - Le concours, qui prend en compte l'expérience et la formation préalable des candidats, est ouvert par spécialité. La liste des spécialités est fixée par un arrêté conjoint des ministres chargés de l'éducation nationale et de la fonction publique. 33 Peuvent faire acte de candidature les personnels qui remplissent, au 1er janvier de l'année au titre de laquelle est ouvert le concours, les deux conditions suivantes : a) Être fonctionnaire titulaire d'un des corps ou grades suivants relevant du ministre chargé de l'éducation nationale ou du ministre chargé de l'enseignement supérieur : professeurs des universités de 2e classe, maîtres de conférences, maîtres-assistants de 1re classe, professeurs de chaire supérieure, professeurs agrégés, personnels de direction d'établissement d'enseignement ou de formation de 1re classe et de hors-classe relevant du ministre de l'éducation nationale et inspecteurs de l'éducation nationale ; b) Avoir accompli cinq ans de services effectifs à temps complet ou leur équivalent dans des fonctions d'enseignement, de direction ou d'inspection. Le jury procède à une première sélection des candidats sur examen de leur dossier. Les candidats admis à poursuivre le concours subissent une ou plusieurs épreuves consistant en un entretien avec le jury, suivant les dispositions fixées dans l'arrêté prévu à l'alinéa ci-dessous. Le jury peut établir une liste complémentaire. Le nombre des postes qui peuvent être pourvus par la nomination de candidats inscrits sur cette liste ne peut excéder 50 % du nombre des postes offerts au concours. Les modalités selon lesquelles les candidats sont appelés à constituer et présenter leur dossier et les documents qui doivent y figurer ainsi que les autres conditions d'organisation et de fonctionnement du concours sont fixées par un arrêté conjoint des ministres chargés de l'Éducation et de la Fonction publique. Les emplois mis au concours dans une spécialité qui ne sont pas pourvus par la nomination de candidats au titre de cette spécialité peuvent être attribués aux candidats d'une autre spécialité. Art. 24. (modifié par le décret 99-20 1999-01-13 art. 1 JORF 14 janvier 1999 en vigueur le 1er janvier 1998) La liste d'aptitude prévue par l'article 22 ci-dessus est établie annuellement par spécialité par un arrêté du ministre chargé de l'éducation pris après avis de la commission administrative paritaire nationale. Peuvent figurer sur cette liste les fonctionnaires appartenant à la hors-classe des inspecteurs de l'éducation nationale, justifiant de dix années de services effectifs en cette qualité et ayant exercé en qualité de titulaire, pendant une durée suffisante, les fonctions afférentes à leur corps dans au moins deux affectations ou fonctions. Un arrêté du ministre chargé de l'éducation fixe la nature et la durée de ces fonctions. Les conditions d'inscription sur la liste d'aptitude sont appréciées au 1er janvier de l'année au titre de laquelle est établie la liste. Les candidatures sont transmises au ministre chargé de l'éducation, accompagnées des avis motivés formulés par : a) Le doyen de l'inspection générale de l'éducation nationale ; b) Le recteur en ce qui concerne les personnels en fonctions dans les services déconcentrés du ministère de l'éducation nationale ou le chef de service en ce qui concerne les personnels affectés dans les établissements d'enseignement supérieur et les personnels détachés. Le nombre des inscriptions sur la liste d'aptitude ne peut excéder de plus de 50 p. 100 celui des nominations prévues au titre du présent article. Lorsque le nombre des recrutements dans le corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux n'est pas un multiple de quatre, le reste est conservé pour entrer, l'année suivante, dans le calcul des nominations qui seront prononcées au titre du présent article. Art. 25 (modifié par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999)[1]. - Les fonctionnaires recrutés par concours sont nommés inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux stagiaires. Au cours du stage, dont la durée est de deux ans, ils reçoivent une formation d'une année dont les modalités d'organisation sont fixées par arrêté du ministre chargé de l'Éducation. Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux stagiaires sont placés en position de détachement pendant la durée du stage. Pendant le stage, il peuvent opter pour le traitement indiciaire auquel ils auraient droit dans leur corps d'origine. Cette disposition ne peut toutefois avoir pour effet d'assurer aux intéressés un traitement supérieur à celui auquel ils peuvent prétendre lors de leur titularisation dans le corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux. 34 Art. 26 (idem). - A l'issue du stage, les intéressés sont titularisés dans la classe normale du corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux après avis de la Commission administrative paritaire nationale, au vu d'un rapport établi par le directeur du centre de formation et d'un rapport de stage établi par le recteur d'académie concerné. Ceux dont le stage n'a pas donné satisfaction peuvent être autorisés, après avis de la Commission administrative paritaire nationale, à accomplir une nouvelle année de stage qui n'entre pas en compte dans l'ancienneté d'échelon et à l'issue de laquelle ils sont titularisés dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.Les inspecteurs stagiaires qui n'ont pas été autorisés à effectuer une nouvelle année de stage ou dont la nouvelle année de stage n'a pas été jugée satisfaisante sont réintégrés dans leur corps d'origine et ne peuvent plus faire acte de candidature au concours prévu à l'article 22 ci-dessus. Art. 27 (idem). - Les personnels recrutés par voie de liste d'aptitude sont immédiatement titularisés dans la classe normale du corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux. Art. 28 (modifié par les décrets nos 99-20 du 13 janvier 1999 et 2002-34 du 7 janvier 2002). - 1° Les professeurs agrégés de classe normale sont classés lors de leur titularisation dans la classe normale, conformément au tableau ci-dessous : SITUATION ANCIENNETÉ CONSERVÉE Ancienne Nouvelle 1er échelon 1er échelon Ancienneté acquise. 2e échelon 1er échelon 2/3 de l'ancienneté acquise majorés de 3 mois. 3e échelon 1er échelon 1/2 de l'ancienneté acquise majoré de 9 mois. 4e échelon 1er échelon 2/5 de l'ancienneté acquise majorés de 1 an 3 mois. 5e échelon 2e échelon 3/7 de l'ancienneté acquise. 6e échelon : avant 2 ans 6 mois 2e échelon 3/10 de l'ancienneté acquise majorés de 1 an 6 mois. après 2 ans 6 mois 3e échelon 1/2 de l'ancienneté acquise au-delà de 2 ans 6 mois. 7e échelon 3e échelon 1/2 de l'ancienneté acquise majoré de 6 mois. 8e échelon 4e échelon 1/2 de l'ancienneté acquise. 9e échelon 5e échelon 9/20 de l'ancienneté requise. 10e échelon 6e échelon 9/22 de l'ancienneté acquise. 11e échelon 7e échelon Sans ancienneté. 2° Les personnels de direction de 1re classe, sont classés, lors de leur titularisation dans la classe normale, conformément au tableau ci-dessous : SITUATION ANCIENNETÉ CONSERVÉE Ancienne Nouvelle 1er échelon 1er échelon 1/2 de l'ancienneté acquise.. 2e échelon 1er échelon 1/2 de l'ancienneté acquise majoré de 6 mois. 3e échelon 1er échelon 1/2 de l'ancienneté acquise majoré de 1 an. 4e échelon 1er échelon 3/8 de l'ancienneté acquise majorés de 1 an 6 mois. 5e échelon 2e échelon 5/8 de l'ancienneté acquise. 35 6e échelon : avant 1 an 2e échelon Ancienneté acquise majorée de 1 an 3 mois. après 1 an 3e échelon 1/2 de l'ancienneté acquise au-delà de 1 an. 7e échelon 3e échelon 7/8 de l'ancienneté acquise majorés de 6 mois. 8e échelon 4e échelon 9/8 de l'ancienneté acquise. 9e échelon 5e échelon 9/10 de l'ancienneté acquise. 10e échelon 6e échelon 9/10 de l'ancienneté acquise. 11e échelon 7e échelon Sans ancienneté. 3° Les professeurs des universités de deuxième classe, les maîtres de conférences, les maîtres-assistants de première classe, les professeurs agrégés hors classe, les professeurs de chaire supérieure, les personnels de direction hors classe et les inspecteurs de l'Éducation nationale sont classés, lors de leur titularisation, à l'échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient dans leur corps d'origine. Dans la limite de la durée exigée par les dispositions statutaires régissant leur nouveau corps pour une promotion à l'échelon supérieur, ils conservent l'ancienneté d'échelon acquise dans leur précédent grade lorsque l'augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle qui résulterait d'un avancement d'échelon dans leur ancienne situation. Les candidats nommés alors qu'ils ont atteint l'échelon le plus élevé de leur précédent grade conservent leur ancienneté d'échelon dans les mêmes conditions et limites lorsque l'augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle résultant d'une élévation audit échelon. SECTION II Avancement Art. 29 (modifié par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999). - La classe normale du corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux comporte sept échelons. La durée du temps passé dans chaque échelon pour accéder à l'échelon supérieur est fixée à deux ans trois mois. Art. 30 (idem). - La hors-classe du corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux comporte deux échelons. La durée du temps passé au 1er échelon pour accéder au 2e échelon est fixée à trois ans. Art. 30-1 (ajouté par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999). - Les nominations à la hors-classe du corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux sont prononcées dans l'ordre d'inscription au tableau annuel d'avancement établi après avis de la commission administrative paritaire nationale. Peuvent être inscrits au tableau d'avancement les inspecteurs ayant atteint le 6e échelon de la classe normale et justifiant de huit années de services effectifs accomplis en qualité de titulaire dans le corps ou en position de détachement ou depuis leur détachement en qualité d'inspecteur d'académie - inspecteur pédagogique régional. Les inspecteurs promus à la hors-classe sont classés conformément au tableau ci-dessous : SITUATION ANCIENNETÉ CONSERVÉE Ancienne Nouvelle 6e échelon : 1er échelon Sans ancienneté. 7e échelon 1er échelon Maintien de l'ancienneté d'échelon dans la limite de 3 ans. 36 SECTION III Détachement Art. 31 (modifié par les décrets nos 97-453 du 30 avril 1997, 99-20 du 13 janvier 1999 et 2002-34 du 7 janvier 2002). - Peuvent être placés en position de détachement dans le corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux dans la limite de 5 % de l'effectif budgétaire du corps : 1° Les personnels de direction d'établissement d'enseignement ou de formation relevant du ministre de l'éducation nationale, appartenant à la 1re classe ou à la hors-classe et justifiant de cinq années de services effectifs dans ce corps ; 2° Les professeurs des universités de deuxième classe, maîtres de conférences, maîtres-assistants de première classe, les professeurs de chaires supérieures et les professeurs agrégés. Art. 32 (modifié par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999). - Lors de leur détachement, les intéressés sont classés conformément aux dispositions du 3° de l'article 28 du présent décret. Art. 33 (idem). - Les fonctionnaires détachés dans le corps des inspecteurs d'académie - inspecteurs pédagogiques régionaux depuis trois ans peuvent, sur leur demande, y être intégrés. Ils sont alors nommés à l'échelon qu'ils occupent en position de détachement et conservent l'ancienneté d'échelon acquise. Les services accomplis dans le corps d'origine sont assimilés à des services accomplis dans le corps d'intégration. CHAPITRE IV Dispositions transitoires et diverses (1) Art. 34. - Sont intégrés dans les corps créés par le présent décret, dans les conditions fixées aux articles 35 et 36 ci-dessous, les personnels appartenant, à la date d'entrée en vigueur du présent décret, à l'un des corps suivants : Inspecteurs départementaux de l'Éducation nationale régis par le décret no 88-643 du 5 mai 1988 modifié ; Inspecteurs de l'enseignement technique régis par le décret no 72-585 du 4 juillet 1972 modifié ; Inspecteurs de l'information et de l'orientation régis par le décret no 72-310 du 21 avril 1972 modifié ; Inspecteurs principaux de l'enseignement technique de classe exceptionnelle régis par le décret no 63-1198 du 2 décembre 1963 modifié ; Inspecteurs d'académie régis par les décrets du 7 mai 1938 et no 63-1197 du 2 décembre 1963 modifié. Art. 35. - Les intégrations sont prononcées par arrêté du ministre chargé de l'Éducation, conformément au tableau ci-dessous : Corps d'origine Corps et classe d'intégration Inspecteurs d'académie et inspecteurs principaux de Inspecteurs d'académie. l'enseignement technique, classe exceptionnelle. pédagogique régionaux-inspecteurs Inspecteurs départementaux de l'Éducation nationale Inspecteurs de l'Éducation nationale, classe normale. non détachés dans l'emploi de directeur d'école normale. Inspecteurs de l'Éducation nationale, classe normale. Inspecteurs de l'enseignement technique. Inspecteurs de l'Éducation nationale, classe normale. Inspecteurs de l'information et de l'orientation. Art. 36. - Lors de leur intégration, les intéressés sont classés dans leur nouveau corps à l'échelon doté d'un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à l'indice afférent à l'échelon qu'ils détenaient dans leur corps d'origine. 37 Dans la limite de l'ancienneté maximale exigée pour accéder à l'échelon supérieur, ils conservent l'ancienneté qu'ils avaient acquise dans l'échelon de leur ancien grade. Art. 37. - Les inspecteurs principaux de l'enseignement technique de classe normale sont intégrés dans le corps des inspecteurs pédagogiques régionaux - inspecteurs d'académie dans un délai maximum de cinq ans à compter de la date d'entrée en vigueur du présent décret. Ces inspecteurs sont intégrés chaque année, dans la limite des emplois budgétaires disponibles, après avoir été inscrits sur une liste d'aptitude annuelle établie après avis de la Commission administrative paritaire nationale. Dès leur intégration, les intéressés sont classés à l'échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à l'indice dont ils bénéficiaient dans leur ancien corps. Dans la limite de l'ancienneté exigée à l'article 30 ci-dessus pour une promotion à l'échelon supérieur, ils conservent l'ancienneté qu'ils avaient acquise dans l'échelon de leur ancien corps. Art. 38. - Les inspecteurs départementaux de l'Éducation nationale détachés au 1er mars 1990 dans l'emploi de directeur d'école normale sont intégrés dans la hors-classe du corps des inspecteurs de l'Éducation nationale dans un délai maximum de deux ans à compter de la date d'entrée en vigueur du présent décret. Ces inspecteurs sont intégrés dans la limite des emplois budgétaires disponibles, après avoir été inscrits sur une liste d'aptitude annuelle établie après avis de la Commission administrative paritaire nationale. Dès leur intégration, les intéressés sont classés conformément aux dispositions des 3e, 4e et 5e alinéas de l'article 17 ci-dessus. Art. 39. - Les services accomplis dans les corps d'inspection d'origine des intéressés sont assimilés à des services effectifs accomplis dans les corps d'inspection régis par le présent décret. Art. 40 (abrogé par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999 puis rétabli par le décret no 2000-640 du 6 juillet 2000). - Les fonctionnaires qui ont été titularisés dans la classe normale du corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux entre le 1er janvier 1998 et le 13 janvier 1999 conservent, sur leur demande présentée dans un délai de 6 mois à compter de la publication du décret no 2000-640 du 6 juillet 2000, le bénéfice du classement prévu à l'article 28 du présent décret dans sa rédaction antérieure à l'intervention du décret no 99-20 du 13 janvier 1999. Art. 41 à 43 (abrogés par le décret no 99-20 du 13 janvier 1999). Art. 44 (modifié par le décret no 97-453 du 30 avril 1997). - Pour l'application de l'article 5 ci-dessus, la proportion des emplois d'inspecteurs de l'Éducation nationale à recruter en 1991 par voie de liste d'aptitude prendra pour référence le nombre des stagiaires nommés à l'issue du concours intervenu cette même année. Pour l'application de l'article 24 ci-dessus, pendant une période de cinq ans, à compter du 1er août 1996, la proportion des emplois d'inspecteur pédagogique régional - inspecteur d'académie offerts aux recrutements par liste d'aptitude est fixée à 45 % maximum de l'ensemble des recrutements de l'année. Afin que le pourcentage de 45 % soit atteint au titre de l'année 1996, une seconde liste d'aptitude est établie en complément de celle arrêtée, avant la publication du présent décret, en application de l'article 24 ci-dessus, pour ladite année. Art. 45. (modifié par le décret 99-20 1999-01-13 art. 1) - Les inspecteurs de l'Éducation nationale de classe normale âgés de plus de cinquante-cinq ans au 1er janvier 1990 peuvent faire acte de candidature à la liste d'aptitude prévue à l'article 24 ci-dessus, à condition de justifier de dix années de services effectifs en qualité de personnels d'inspection et d'avoir exercé pendant une durée suffisante les fonctions afférentes à leurs corps dans au moins deux affectations ou fonctions. Un arrêté du ministre chargé de l'Éducation fixe la nature et la durée de ces fonctions. Art. 46. - (modifié par le décret 99-20 1999-01-13 art. 1) Sont admis à se présenter aux concours prévus aux articles 6 et 23 du présent décret les personnels qui, remplissant les conditions de service et de diplôme prévues à ces articles, appartiennent à des corps homologues relevant des territoires d'outre-mer. Art. 47. -(modifié par le décret 99-20 1999-01-13 art. 1) Le décret du 7 mai 1938 modifié relatif au recrutement des inspecteurs d'académie, le décret n° 46-539 du 26 mars 1946 modifié portant statut des inspecteurs principaux et 38 des inspecteurs de l'enseignement technique, le décret n° 63-1197 du 2 décembre 1963 modifié fixant à titre transitoire les conditions de nomination et d'avancement des inspecteurs d'académie, le décret n° 63-1198 du 2 décembre 1963 fixant à titre transitoire les conditions de nomination et d'avancement des inspecteurs principaux de l'enseignement technique et de la jeunesse et des sports en tant qu'il concerne les inspecteurs principaux de l'enseignement technique, le décret n° 72-310 du 21 avril 1972 modifié portant statut du personnel d'information et d'orientation en tant qu'il concerne les inspecteurs de l'information et de l'orientation, le décret n° 72-585 du 4 juillet 1972 modifié portant statut particulier des inspecteurs de l'enseignement technique et le décret n° 88-643 du 5 mai 1988 modifié portant statut particulier des inspecteurs départementaux de l'éducation nationale sont abrogés, sous réserve du maintien en vigueur de celles de leurs dispositions qui sont nécessaires à l'application des dispositions transitoires prévues par le présent décret. Art. 48. - -(modifié par le décret 99-20 1999-01-13 art. 1) Pour l'application de l'article L. 16 du code des pensions civiles et militaires de retraite aux personnels mentionnés à l'article 34 ci-dessus, les assimilations prévues pour fixer les indices de traitement mentionnés à l'article L. 15 dudit code sont effectuées suivant les règles et correspondances fixées pour le personnel en activité par les articles 35 et 36 ci-dessus. Les pensions des agents déjà retraités ou les pensions de leurs ayants droit sont révisées à compter de la date d'application du présent décret aux personnels en activité. Art. 49. - -(modifié par le décret 99-20 1999-01-13 art. 1) Les dispositions du présent décret entreront en vigueur le 1er mars 1990, excepté celles des articles 7 et 24, qui entreront en vigueur le 1er janvier 1991. (JO des 2 août 1990, 8 janvier 1994 , 8 mai 1997, 14 janvier 1999, 9 juillet 2000 et 9 janvier 2002 et BO nos 33 du 13 septembre 1990, 7 du 17 février 1994 et 28 du 20 juillet 2000.) * * * Arrêté du 25 octobre 1990 (Éducation nationale, Jeunesse et Sports : Personnels d'inspection et de direction ; Fonction publique et Réformes administratives : Administration et Fonction publique). Vu L. no 83-634 du 13-7-1983 mod., ens. L. no 84-16 du 11-1-1984 mod. ; D. no 90-675 du 18-7-1990. Organisation générale des concours de recrutement des inspecteurs de l'Éducation nationale et des inspecteurs pédagogiques régionaux - inspecteurs d'académie. NOR : MEND9002383A TITRE PREMIER : Concours de recrutement des inspecteurs de l'Éducation nationale. TITRE II : Concours de recrutement des inspecteurs pédagogiques régionaux - inspecteurs d'académie. Art. 9. - Le concours ouvert pour le recrutement des inspecteurs pédagogiques régionaux - inspecteurs d'académie, conformément aux dispositions des articles 22 et 23 du décret du 18 juillet 1990 susvisé, est organisé dans les conditions fixées ci-après. Art. 10. - Le concours de recrutement prévu à l'article 9 ci-dessus peut être ouvert pour chacune des spécialités suivantes : Allemand ; Anglais ; Arabe ; Espagnol ; Italien ; Hébreu ; Portugais ; Russe ; Arts plastiques ; Économie et gestion ; Éducation musicale ; Éducation physique et sportive ; Histoire-géographie ; Lettres ; Mathématiques ; philosophie ; Sciences naturelles ; Sciences physiques ; Sciences sociales ; Sciences et techniques industrielles ; Administration et vie scolaires. 39 Art. 11. - Un arrêté conjoint du ministre chargé de l'Éducation nationale et du ministre chargé de la Fonction publique fixe le nombre de postes mis au concours prévu aux articles 22 et 23 du décret du 18 juillet 1990 susvisé ainsi que la date de clôture du registre des inscriptions. Art. 12. - Le dossier de candidature comprend un état des services, un curriculum vitae, une présentation succincte de motivations du candidat, tous éléments permettant de mettre en évidence son expérience et son aptitude professionnelle ainsi que la copie des cinq dernières fiches de notation. Les candidatures au concours sont reçues dans les rectorats d'académie. Ces services sont chargés de l'examen de la recevabilité des dossiers de candidature. Le recteur d'académie transmet les dossiers de candidature recevables au ministre chargé de l'Éducation nationale. Art. 13. - Le jury procède à une première sélection des candidats sur examen de leur dossier. Lorsque l'ensemble des dossiers a été examiné, le jury établit la liste des candidats qu'il autorise à poursuivre le concours. Art. 14. - L'épreuve orale d'admission consiste, à partir du dossier du candidat, en un entretien avec le jury permettant d'apprécier la compétence dans la spécialité, l'expérience professionnelle et l'aptitude du candidat aux fonctions d'inspection (durée de l'épreuve : quarante-cinq minutes maximum). Art. 15. - Le jury du concours est nommé par le ministre chargé de l'Éducation nationale. Il comprend des membres choisis parmi les catégories suivantes :Membres des corps des inspections générales de l'Éducation nationale ; Membres de l'enseignement supérieur ; Inspecteurs pédagogiques régionaux - inspecteurs d'académie ; Personnalités extérieures choisies à raison de leur connaissance du système éducatif. Le président du jury est nommé par le ministre chargé de l'Éducation nationale et peut être assisté d'un ou plusieurs vice-présidents. Art. 16. - Le jury dresse, par ordre de mérite et dans la limite des postes mis au concours, la liste des candidats admis. Il peut en outre établir une liste complémentaire dans la limite prévue par les dispositions du quatrième alinéa de l'article 23 du décret du 18 juillet 1990 susvisé. Le ministre chargé de l'Éducation nationale arrête la liste des candidats admis à suivre la formation prévue à l'article 25 du décret du 18 juillet 1990 susvisé. Art. 17. - Les arrêtés du 25 juin 1973 fixant les modalités du concours de recrutement des inspecteurs de l'information et de l'orientation (CRIIO), du 20 novembre 1973 fixant les modalités du concours de recrutement des inspecteurs de l'enseignement technique (CRIET) et du 21 octobre 1988 fixant les modalités du concours de recrutement des inspecteurs départementaux de l'Éducation nationale (CRIDEN) sont abrogés. (JO du 1er novembre 1990.) 40