Sorbonne nouvelle –Paris 3 - Ecole Doctorale 268 Langage
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Sorbonne nouvelle –Paris 3 - Ecole Doctorale 268 Langage et langues Calendrier des séminaires doctoraux 2014-2015 Semestre(s), Intitulé Jour(s) et horaire durée, salle e De la linguistique à la 2 semestre Vendredi 23/01, 30/01, Loïc DEPECKER terminologie : nouveaux Durée : 12 h. 06/02, 13/02, 06/03, 13/03 (EA 7345 CLESTHIA) développements Salle E (Bièvre) 10h. – 12 h. Claire DOQUET Analyses de l’écriture. Génétique 2e semestre Mercredi 28/01, 11/02, 04/04 (EA 7345 CLESTHIA) textuelle et linguistique Durée : 12 h. Jeudi 29/01, 12/02, 05/03 & Olivier LUMBROSO énonciative Salle E (Bièvre) 17 h. – 19 h. (EA 2288/DiLTeC) Information Structuring of Spoken 1er semestre Jeudi 13/11, 20/11, 27/11, M.M. Jocelyne FERNANDEZDiscourse : Question-Answer Pairs Durée : 12 h. 04/12, 11/12, 18/12 VEST (UMR 7107/LaCiTo) and Genre Salle E (Bièvre) 11 h. – 13 h. (dispensé en anglais et en français) Jean-Marie FOURNIER, JeanMercredi 21/01, 28/01, 04/02, 2e semestre Patrick GUILLAUME, Christian Les sciences du langage et leur 11/02, 18/02, 04/03, 11/03, Durée : 18 h. PUECH & Dan SAVATOVSKY histoire 18/03, 25/03 Salle E (Bièvre) (UMR 7597/HTL) 14 h. – 16 h. 2e semestre Mardi 20/01, 03/02, 17/02, Sû-tôôg-nooma KABORE Langues austronésiennes : Durée : 12 h. 03/03, 24/03, 07/04 phonologie, morphologie, syntaxe (UMR 7107/LaCiTo) Salle C (Bièvre) 15 h. – 17 h. Questions de sémantique et formes 2e semestre Jeudi 05/02, 12/02, 05/03, Marie-Christine LALA du silence dans l’écriture Durée : 12 h. 12/03, 26/03, 09/04 (EA 7345 CLESTHIA) contemporaine Salle C (Bièvre) 16 h. – 18 h. 1er semestre Mercredi 12/11, 26/11, 03/12, Pierre LE GOFFIC La phrase en discours Durée : 12 h. 17/12, 07/01, 21/01 (UMR 8094/LaTTICe) Salle E (Bièvre) 12 h. – 14 h. Cécile LEGUY 2e semestre Jeudi 22/01, 29/01, 05/02, (UMR 7107/LACITO) Gestes et voix : une anthropologie Durée : 12 h. 12/02, 12/03, 02/04 poétique des arts du langage & Serge MARTIN Salle E (Bièvre) 14 h. – 16 h. (EA 2288/DiLTeC) Lundi 10/11, 24/11, 01/12, Annuel Samia NAÏM Diversité des terrains, des cultures 15/12, 05/01, 19/01, 02/02, Durée : 20 h. et des langues (UMR 7107/LaCiT0) 16/02, 02/03, 16/03 Salle E (Bièvre) 14 h. – 16 h. 2e semestre Vendredi 20/02, 06/03, 13/03, Gabriella PARUSSA Genre et langage : théories et Durée : 12 h. 20/03, 03/04, 10/04, étude de cas (EA 7345 CLESTHIA) Salle C (Bièvre) 9 h. 30 – 11 h. 30 Traitement automatique des Mercredi 18/02, 04/03, e Thierry POIBEAU, Isabelle 2 semestre langues et linguistique. Aperçu 11/03, 18/03, 25/03, TELLIER & Marco DINARELLI Durée : 12 h. historique et situation actuelle du 01/04 (UMR 8094/LaTTICe) Salle C (Bièvre) domaine 16 h. – 18 h. Anne SALAZAR ORVIG Dialogues, discours, genres : quels 2e semestre Vendredi 23/01, 06/02, (EA 7345 CLESTHIA) apports pour la compréhension Durée : 12 h. 20/02, 13/03, 27/03, des processus d’acquisition du & Régine DELAMOTTESalle Benveniste 10/04 LEGRAND (DySoLa) langage ? (ILPGA) 15 h. – 17 h. 1er semestre Jeudi 13/11, 20/11, 27/11, André SALEM Durée : 12 h. Analyse du discours et textométrie 4/12, 11/12 et 18/12, (EA 7345 CLESTHIA) Salle Benveniste 14 h. 15 – 16 h. 15 (ILPGA) Articuler les politiques Jeudi 22/01, 19/02, 19/03, 2e semestre Valérie SPAËTH linguistiques et éducatives et la 16/04 Durée : 12 h. subjectivité des acteurs de (EA 2288/DiLTeC) 10 h. – 13 h. Salle E (Bièvre) l’enseignement des langues 2e semestre Mercredi 21/01, 28/01, 04/02, Jacqueline VAISSIERE Lecture de spectrogrammes Durée : 12 h. 11/02, 18/02, 04/03 (UMR 7018/LPP) (dispensé en français et en anglais) Salle Mac (ILPGA) 18 h. – 20 h. Centre Bièvre : 1, rue Censier, 75005 Paris (3e étage) ILPGA : 19 rue des Bernardins, 75005 Paris NB. Les séminaires doctoraux de l’ED 268 sont ouverts aux étudiants de master Université Sorbonne nouvelle – Paris 3. École doctorale 268 Langage et langues Séminaires doctoraux 2014-2015 (descriptifs) DE LA LINGUISTIQUE À LA TERMINOLOGIE : NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS Responsable : Loïc DEPECKER, PU (7e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 7345 CLESTHIA Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Les vendredi 23/01, 30/01, 6/02, 13/02, 6/03 et 13/03, de 10 h. à 12 h. Objectifs. Le séminaire doctoral portera principalement sur certaines questions de linguistique que la pratique de la terminologie force à reconsidérer. La terminologie se trouve aujourd’hui au carrefour de plusieurs disciplines : la linguistique générale ; la sémiotique ; la traduction et la traductologie ; l’analyse de discours ; la sémantique ; la rhétorique ; les sciences de l’information ; les ontologies ; la normalisation ; les sciences de la communication ; l’aménagement des langues ; la sociologie ; l’ethnologie ; les sciences de la culture, etc. Beaucoup de pistes majeures restent à inventorier, explorer ou approfondir, comme le montrent plusieurs colloques de ces dernières années dont : Rhétorique et traduction (Université d’Orléans, janv. 2012) ; Les vocabulaires médicaux : patrimoine et enjeux, applications en machine (Académie nationale de médecine, nov. 2012) ; Sémiotique et diachronie (Université de Liège, juin 2013) ; Les journées des dictionnaires organisées en France et à l’étranger (France, Canada, Italie 2012, 2013, 2014). Ces nouveaux développements sont dus au fait que la terminologie cesse progressivement d’être vue sous l’angle, essentiellement, de l’ingénierie, de la traduction ou de l’analyse de textes. La portée sociale de ces vocabulaires a souvent été délaissée, notamment en sociologie et en ethnologie. Leur histoire reste encore imprécise, comme le montre le colloque Écrits et dictionnaires médicaux à travers le temps (Académie nationale de médecine, Société française de terminologie, décembre 2013). Revenir aux fondements de la linguistique sous le point de vue de la terminologie conduit à explorer des directions nouvelles. L’angle original qu’offre la terminologie et le mode d’élucidation qui est le sien permettent un regard renouvelé sur un certain nombre de grands concepts utilisés en linguistique, tels ceux de signe, de catégorisation, de concept, de perception, etc. Un accent particulier sera mis sur l’intérêt qu’il peut y avoir à analyser, dans un cadre terminologique, les figures du discours, problématique qui commence à émerger de manière forte dans les entreprises. Il s’agira donc de dresser un panorama et de réfléchir sur les acquis de ces dernières années, notamment en termes d’applications (ontologies). Ce séminaire doctoral propose donc un parcours général des problématiques sur les questions de linguistique et de terminologie, avec pour horizon la traduction scientifique et technique et les applications en machine. Il est aussi conçu comme un apport et soutien méthodologiques, au plus près des besoins des étudiants, particulièrement ceux qui s’orientent vers les questions de traduction et de terminologie. Une remise à plat des idées reçues sur certains auteurs clés de la linguistique, dont Ferdinand de Saussure, orientera également de nouveaux développements. Références Depecker (Loïc), Entre signe et concept : éléments de terminologie générale, Presses de la Sorbonne nouvelle, Paris, 2002, 196 p. Depecker (Loïc) (dir.), Terminologie et ontologies : description du réel (dir.), col. Le savoir des mots, Société française de terminologie, École normale supérieure, Paris, 2007, 138 p. Depecker (Loïc) (dir.), La terminologie : nature et enjeux (dir.), Langages, n° 157, Larousse, Paris, mars 2005, 128 p. Depecker (Loïc), Comprendre Saussure, d’après les manuscrits, Armand Colin, Paris 2009, 198 p. Quirion (Jean), Depecker (Loïc), Rousseau (Louis-Jean) (dir.), Dans tous les sens du terme, Presses de l’Université d’Ottawa, Ottawa, 2013, 198 p. ANALYSES DE L’ÉCRITURE. GÉNÉTIQUE TEXTUELLE ET LINGUISTIQUE ÉNONCIATIVE Responsables : Claire DOQUET PU (7e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 7345 CLESTHIA, et Olivier LUMBROSO PU (9e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 2288 DiLTEC. Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Bi-hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Mercredi 28/01, jeudi 29/01, mercredi 11/02, jeudi 12/02, mercredi 4/03 et jeudi 5/03, de 17 h. à 19h. Inscription préalable requise : [email protected] ou [email protected] Descriptif. L’objectif de ce séminaire est d’outiller les doctorants pour l’analyse de corpus écrits, en particulier dans leur dimension génétique, et d’amorcer une réflexion théorique sur les spécificités linguistique de l’écrit et de son énonciation. Muni de cet étayage théorique, il sera possible d’interroger aussi les intérêts de la génétique textuelle dans le champ de la didactique de la littérature, à des niveaux et dans des contextes d’apprentissage variés. Les axes d’étude seront les suivants : -réflexion sur l’acte d’écrire et l’évolution historique des conceptions de l’écriture ; -principes généraux et outillage de base de la génétique textuelle ; -variabilité des outils d'écriture et incidence sur l'analyse (analyse de manuscrits/analyse de "films" d’écriture sur traitement de texte) ; -variation de corpus : écriture professionnelle, écriture littéraire, écriture scolaire. -approche transsémiotique des corpus verbaux et iconiques (dessins, croquis, carte, photographie, schéma et cartographie diverse impliqués dans le processus d’écriture) ; -transférabilité des notions développées par la génétique dans le domaine de la didactique des langues, des textes et des cultures, en contexte scolaire (FLM et FLES) ; -enjeux de la génétique textuelle dans l’approche esthétique de la production littéraire. Le séminaire alternera des apports théoriques et des analyses de corpus : à chaque séance, le propos s'appuiera sur des corpus dont les participants auront pris connaissance à l'avance. Les séances seront animées en alternance (ou conjointement pour la première et la dernière) par Claire Doquet et Olivier Lumbroso, respectivement spécialistes des brouillons d'élèves et des manuscrits d’écrivains du champ réaliste-naturaliste, notamment ceux d’Emile Zola. INFORMATION STRUCTURING OF SPOKEN DISCOURSE: QUESTION-ANSWER PAIRS AND GENRE Responsable : M.M. Jocelyne FERNANDEZ-VEST, DR émérite au CNRS, UMR 7107 LaCiTO Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Premier semestre. Les jeudi 13/11, 20/11, 27/11, 04/12, 11/12 et 18/12. Inscription préalable ([email protected]) ou lors de la première séance Descriptif (séminaire dispensé en français et en anglais). As a follow-up to the previous seminars conducted about « Information Structuring, between Typology and Universals », the 2014-2015 Seminar will concentrate on dialogic pairs and genre in different languages. Considering that an ambitious semantics of human language, which lays claims towards generalization, should take into account two kinds of typologies – 1) discourse typology, based on criteria of genre / context / relations between interlocutors ; 2) language typology, apt to explain what kind of resources are mobilized in individual linguistic systems for building meaningful constructions – we shall question the relevance of Word Order classifications originating in the analysis of « neutral » utterances. The demonstration will start from Answers (A) as primary elements of Information Structuring. Distinguishing 3 types of As (simple / complex / multiple A), one can show that the MCU (Minimal Communicative Utterance), a short rhematic A, is frequently in impromptu speech the pivot of 2 binary information strategies involving Initial and Final Detachments, ThemeRheme and Rheme-Mneme respectively. With examples of Question-Answer pairs borrowed from different discourse genres – from everyday conversations to political debates and interviews – we will investigate to what measure a typology of these pairs, as contextualized utterances of ordinary language, not only permits to tackle //context / co-text / sentence combining//, but can challenge the traditional Word Order classifications ((SVO, SOV etc.). Examples will be taken from different language families – Indo-European, Finno-Ugric, South-Asian. Réf. : http://mmj-fernandez-vest.wikidot.com LES SCIENCES DU LANGAGE ET LEUR H ISTOIRE : CONCEPTS, MÉTH ODES, ARCH IVES Responsables : Jean-Marie FOURNIER (PU à la Sorbonne nouvelle, UMR 7597 HTL), Jean-Patrick GUILLAUME (PU à la Sorbonne nouvelle, UMR 7597 HTL), Christian PUECH (PU à la Sorbonne nouvelle, UMR 7597 HTL), et Dan SAVATOVSKY (PU à la Sorbonne nouvelle, UMR 7597 HTL). Durée : 18 h. (neuf séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Les mercredi 21/01, 28/01, 04/02, 11/02, 18/02, 04/03, 11/03, de 14 h. à 16 h. Inscription préalable ([email protected]) ou lors de la première séance Descriptif S’inscrivant dans le prolongement du travail entrepris en 2012-2013, ce séminaire fait partie des séminaires doctoraux qui visent à l’acquisition d’une culture scientifique générale en sciences du langage. Il n’est donc pas seulement ouvert aux doctorants et aux chercheurs qui mènent des travaux proprement historiques, mais aussi – de façon plus large – à ceux qui souhaitent éclairer leurs recherches empiriques et/ou théoriques par une réflexion d’ordre historico-épistémologique. Il a trait aux problèmes et aux notions générales en jeu dans l’historiographie de la linguistique, qu’il s’agisse du recours aux différentes méthodes d’analyse en vigueur dans le domaine, de l’identification des sources et de l’établissement de l’archive, des choix de périodisation ou des configurations épistémiques dont relèvent les savoirs de la langue à différents moments de leur histoire. La réflexion portera notamment sur (i) certaines des notions principales qui ont cours en histoire des sciences et leur valeur d’usage dans les champs de la grammaire, de la linguistique ou – plus généralement – des savoirs relatifs au langage et aux langues (doxa linguistique et disciplines auxiliaires y compris) : les notions de paradigme, de tradition, de précurseur, de crise des fondements, d’horizon de rétrospection ou de prospection, de réception, etc. ; ou des notions qui touchent plus spécifiquement à ces champs, comme celle de grammatisation (ii) les critères qui permettent d’opérer les découpages périodiques dans différents paradigmes, traditions ou domaines de spécialité des sciences du langage et renvoient à leur tour à la question des seuils, des ruptures, des continuités et discontinuités dans différents modèles historiographiques (iii) des notions ou concepts comme le corpus, l’archive, le terrain, la série, l’observable (ou le fait) de langue, l’exemple (de grammaire), l’événement linguistique, la théorie (linguistique), le modèle et la modélisation, la règle et la norme, etc., étudiés quant à leur statut épistémologique et saisis dans leur épaisseur historique. (iv) les conditions et les formes de disciplinarisation des savoirs linguistiques : constitution d’écoles de grammairiens ou de linguistes ; paradigmatisation, diffusion et réception des savoirs. On s’attachera à des configurations historiques très diverses, tout en faisant un sort particulier à la grammaire générale, à la grammaire historico-comparative – notamment à l’école néo-grammairienne –, à la sémantique formelle et à la linguistique saussurienne, ainsi qu’à des paradigmes relevant d’autres traditions, comme l’école alexandrine ou la tradition grammaticale arabe. Déroulement -21 janvier : présentation générale. -28 janvier et 4 février : J.-M. Fournier. Notions de réception, paradigme, tradition, séries et corpus. Paradigme étudié : la grammaire générale et ses réceptions (notamment Chomsky, Dominicy, Pariente, Auroux) - 11 et 18 février : D. Savatovsky. Notions de crise des fondements et de modélisation. Paradigmes étudiés : (i) La grammaire historicocomparative après 1870 (statut des reconstructions de formes en indo-européen ; crise des fondements de la Grammaire comparée et querelle des lois phonétiques) ; (ii) La sémantique formelle (courant de la philosophie analytique) et le calcul du sens. - 4 et 11 mars : C. Puech. Notion d’école linguistique. On privilégiera les écoles (saussuriennes) du XXe siècle sans s’interdire des retours en arrière (école alexandrine, Port-Royal, Néo-grammairiens….). On s’attachera aux problèmes historiographiques que pose la notion d’école scientifique en général et linguistique en particulier. 18 et 25 mars : J.-P. Guillaume. Notions de tradition grammaticale et de grammatisation. Dynamique de la grammatisation de l'arabe : perspective diachronique ; présentation en synchronie des concepts fondamentaux de la grammaire arabe. LES LANGUES AUSTRONÉSIENNES : PH ONOLOGIE, MORPH OLOGIE, SYNTAXE Responsable : Sû-tôôg-nooma KABORE, PU (7e section) à la Sorbonne nouvelle, UMR 7107 LaCiTO Durée : 12 h (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre 2e semestre. Les mardi 20/01, 03/02, 17/02, 03/03, 24/03, 07/04, de 15 h. – 17 h. Inscription préalable ([email protected]) ou lors de la première séance Objectifs Donner aux étudiants un aperçu général des langues austronésiennes. Présentation de la famille austronésienne. Caractéristiques typologiques. Phonologie : phénomènes de sandhi ; accent (comparaison de la place de l’accent en tagalog et en malgache). Morphologie : importance des affixes, leur place et leur fonction dans le système verbal (préfixes, infixes, suffixes, circumfixes (?)) ; évolution des infixes en malgache. Valeurs de la réduplication. Syntaxe : Modalité, aspect, direction du procès et diathèse. Principales langues considérées : Langues de Madagascar et des Philippines (le malgache et ses dialectes, le tagalog, le sambal, le hiligaynon). Bibliographie : J. Dez, La syntaxe du malgache, Université de Lille III, Atelier de Reproduction des thèses, 1980. S. Rajaona, Structure du malgache. Étude des formes prédicatives, Fianarantsoa, Ambozontany, 1972. N. Rajaonarimanana, Grammaire moderne de la langue malgache, l’Asiathèque, 2001. P. Schachter, F. Otanes, Tagalog Reference Grammar, University of California Press, Berkeley 1972. K. Alexander Adelaar, Nikolaus Himmelmann, Austronesian Languages of Asia and Madagascar, Routledge, London/New York, 2004. H. Fugier, Syntaxe malgache, Peeters, Louvain-la-neuve, 1999. QUESTIONS DE SÉMANTIQUE ET FORMES DU SILENCE DANS L’ÉCRITURE CONTEMPORAINE Responsable : Marie-Christine LALA, MC HDR (7e/9e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 7345 CLESTHIA Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre Second semestre. Les jeudi 05/02, 12/02, 05/03, 12/03, 26/03, 09/04, de 16 h. à 18 h. Inscription préalable ([email protected] et [email protected]) ou lors de la première séance Descriptif. Le silence et la parole sont intrinsèquement liés, mais le silence reste une notion difficile à cerner pour les sciences du langage du fait de son caractère pluridisciplinaire. Ce séminaire propose de mener une réflexion théorique sur les spécificités linguistiques des formes du silence dans l’écriture contemporaine. On examinera comment des travaux récents en linguistique de l’écrit, sémiotique et stylistique peuvent permettre d’aborder cette question. Historiquement, ce sont les écritures littéraires de la modernité (fin XIXe-XXe-XXIe siècles) qui ont mis au jour les corpus, tandis que les analyses du discours ont fourni les premiers concepts opératoires (Orlandi, 1994 ; tr. fr. 1996). Cependant, entre forme et figure, le silence questionne aussi bien la phrase (ellipse, hyperbate…) que les signes graphiques et la topographie de l’écrit (blanc, points de suspension…). A partir d’analyses de corpus littéraires et non littéraires (récit de fait divers par exemple), trois axes théoriques seront impliqués : -en sémantique de l’énonciation dont les développements permettent d’ancrer en langue et en discours les questions afférant traditionnellement à la pragmatique de l’implicite. -en sémantique de la glose qui, de la conversation la plus banale à l’écriture littéraire la plus élaborée – comme le montre l’écriture de Sarraute –, relie le silence au creux des mots aux phénomènes réflexifs du « retour sur le mot ». -en sémantique du genre dont les approches interrogent les frontières entre genre du discours et genre littéraire pour mettre en corrélation des faits de syntaxe et de prosodie (ponctuants) avec des faits de style, de textualité et de rythme propres à l’inscription du silence dans les écritures contemporaines. Le séminaire s’adresse aux étudiants qui s’intéressent aux questions de sémantique que soulève cette problématique novatrice en sciences du langage du fait qu’elle vise à rendre compte de faits linguistiques inscrits dans « l’histoire du sens » (Larrivée, 2008) et relevant pourtant d’effets de non-sens entre défaut et excès du sens. LA PH RASE EN DISCOURS Responsable : Pierre LE GOFFIC, PU émérite (7e section) à la Sorbonne nouvelle, UMR 8094 LATTICE Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Tous les 15 jours). Centre Bièvre Premier semestre. Les mercredi 12/11, 26/11, 03/12, 17/12, 07/01, 21/01, de 12 h. à 14 h. Présentation. Prolongeant une série de séminaires sur les procédés de complexification de la phrase (subordination, coordination, adjonction périphérique), ce séminaire portera sur la construction du discours à partir de l’unité ‘phrase’. Certes, chacun convient qu’on est loin de retrouver toujours directement dans un texte (et spécialement dans une transcription d’oral spontané) les phrases telles que la grammaire les décrit, sur la base du modèle propositionnel, hérité d’Aristote et développé par la linguistique des 19e et 20e siècles. Mais, à partir de ce constat partagé, les options de recherche divergent. Certains concluent à l’inadéquation de la notion de phrase et partent à la recherche de nouvelles unités de remplacement. D’autres cherchent à comprendre comment un modèle abstrait, idéal, hors temps (modèle relevant du savoir linguistique, de la compétence), peut soustendre une pratique (en performance) soumise aux contraintes du temps réel et aux aléas des paramètres de la communication. Ce séminaire s’inscrit dans la deuxième ligne. Il développera l’idée que la phrase sous-tend la production du discours, mais ne se donne pas nécessairement à voir comme telle dans les textes, – oraux, à l’évidence, mais pas même écrits. La performance, dans une situation de communication donnée, met le modèle de compétence en interaction avec une série de propriétés cognitives générales telle que le principe d’économie, le traitement en parallèle de structures multiples, la possibilité de mise en suspens, etc. Rien d’étonnant dès lors à ce que le produit qu’est le texte - (produit au statut de surcroît incertain dans le cas d’une transcription d’oral) - ne reflète qu’indirectement le modèle qui le sous-tend. La communication langagière repose nécessairement sur un modèle stable, celui de la phrase, tout à la fois robuste et déformable. Orientations bibliographiques : dans une surabondance de publications actuelles (colloques, …) se détachent 2 textes fondateurs : Claire Blanche-Benveniste, 2010 : Approches de la langue parlée en français, Paris : Ophrys, et Groupe de Fribourg [alias Alain Berrendonner et al.], 2012, Grammaire de la période, Berne : Peter Lang. Lecture conseillée. On aura une idée de la perspective du séminaire dans Pierre Le Goffic, 2011 : « Phrase et intégration textuelle », Langue Française, 170, p. 11-28. GESTES ET VOIX, UNE ANTH ROPOLOGIE POÉTIQUE DES ARTS DU LANGAGE Responsables : Cécile LEGUY, PU (20e section) Sorbonne nouvelle, UMR 7107 LaCiTO, et Serge MARTIN, PU (9e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 2288 DILTEC. Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Les jeudi 22/01, 29/01, 05/02, 12/02, 12/03, 02/04, de 14 h. à 16 h. Inscription préalable ([email protected] ) ou lors de la première séance Objectifs. Associer les notions de gestes et de voix vise à tenter de penser ensemble ce qui participe des arts du langage, en tenant compte de la diversité des langues, des pratiques et des cultures. Il s’agirait en effet de ne pas séparer ce qui engage corps et langage pour des observations, des accompagnements et des analyses au plus près des pratiques langagières et sociales qui cherchent à promouvoir des poèmes vivants. À partir de quelques textes fondamentaux en anthropologie culturelle et en poétique des textes, on cherchera à rendre compte des dynamiques de l’oralité dans quelques situations et pratiques artistiques contemporaines d’ici et d’ailleurs. Le séminaire alternera des moments théoriques, des rencontres et comptes rendus ainsi que des échanges et discussions autour des recherches des participants qui croisent la problématique de ces dynamiques langagières, corporelles et sociales. Références : Sandra Bornand et Cécile Leguy, Anthropologie des pratiques langagières, Armand Colin (coll. U), 2013. Henri Meschonnic, Critique du rythme Anthropologie historique du langage, Lagrasse, Verdier, 1982 (repris en poche en 2009) DIVERSITÉ DES TERRAINS, DES CULTURES ET DES LANGUES Responsable : Samia NAÏM, DR au CNRS, UMR 7107 LaCiTO Durée : 20 h. (dix séances de deux heures. Deux fois par mois). Centre Bièvre Annuel. Les lundis, 10/11, 24/11, 01/12, 15/12, 05/01, 19/01, 02/02, 16/02, 02/03, 16/03, de 14 h. à 16 h. Objectifs. Ce séminaire s'adresse aux doctorants ayant une formation de base en linguistique et intéressés par la singularité des langues. Il vise à initier les étudiants aux fondamentaux de la linguistique de terrain et à l'anthropologie linguistique : méthodes et approches théoriques. Le séminaire sera animé par des chercheurs et enseignants-chercheurs du LaCiTO (CNRS, Sorbonne Nouvelle, INALCO) qui ont une longue expérience de la diversité des terrains et des langues parfois rares ou en danger. A partir d'études de cas, nous montrerons l'intérêt de la recherche sur la diversité des langues et des cultures et sa contribution à la science linguistique et aux sciences humaines, de façon générale. L'enseignement sera réparti en quatre modules : a) Collecte et traitement des données (documentation, techniques, notation, logiciels spécialisés…) : S. Naïm et C. Pilot-Raichoor. b) Anthropologie linguistique (problématique et démarche) : I. Leblic, C. Leguy et B. Masquelier. c) Contact de langues (changement typologique, mécanismes du changement…) : L. Souag. d) Terrain et théorie (problèmes et enjeux théoriques) : A. François. GENRE ET LANGAGE. TH ÉORIES ET ÉTUDE DE CAS Responsable : Gabriella PARUSSA, PU (7e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 7345 CLESTHIA Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Vendredi 20/02, 06/03, 13/03, 20/03, 03/04, 10/04, de 9h. 30 à 11h. 30 Descriptif. Les sciences du langage s’intéressent depuis plusieurs décennies déjà aux relations entre langage, langue et genre, au sens de la différence socialement construite entre les hommes et les femmes. Les études de genre se sont développées surtout dans les pays anglophones à partir des années 70 et sont très en retard en France, malgré une évolution récente dans les domaines des sciences humaines et sociales. Depuis quelques décennies, on s’interroge sur l’existence d’une différence appréciable entre la langue des hommes et des femmes afin de déceler si les hommes et les femmes utilisent les mêmes stratégies discursives. Plus récemment, on a tâché de définir comment l’appartenance à un ‘genre’ peut organiser notre langage ou encore comment les langues à la fois façonnent et sont façonnées par l’opposition des genres. C’est une question essentielle pour la sociolinguistique, mais aussi pour d’autres approches comme la pragmatique, la linguistique de l’énonciation, l’analyse de discours, etc. DIALOGUES, DISCOURS, GENRES : QUELS APPORTS POUR LA COMPRÉH ENSION DES PROCESSUS D’ACQUISITION DU LANGAGE ? Responsables : Anne SALAZAR ORVIG, PU (7e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 7345 CLESTHIA, et Régine DELAMOTTE-LEGRAND, PU émérite (7e section) à l’Université de Rouen Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). ILPGA (salle Benveniste) Second semestre. Vendredi 23/01, 06/02, 20/02, 13/03, 27/03, 10/04, de 15 h. à 17 h. Objectifs. Dans le paysage des théories de l’acquisition du langage, on oppose généralement des théories formalistes qui adoptent un point de vue innéiste (comme la grammaire générative) et les théories fonctionnalistes et socio-pragmatiques qui, au contraire, considèrent l’acquisition du langage comme un processus de construction à partir des usages langagiers (Lieven, Tomasello). Si la notion d’usage est souvent comprise dans sa dimension statistique, comme l’ensemble des formes auxquelles l’enfant est confronté, il est nécessaire également d’examiner comment les formes et structures s’inscrivent dans des activités, comment le langage est imbriqué dans des formes de vie, pour reprendre l’expression de Wittgenstein. Ce séminaire se donne comme objectif de réfléchir à la façon dont on peut cerner le rôle de ce type d’expérience communicative, qu’on la considère sous l’angle des genres (Bakhtine) formats (Bruner) ou jeux de langage (Wittgenstein) dans le développement du langage, à la fois dans ses dimensions structurales et fonctionnelles et leurs interactions. En 2014-2015, la réflexion sera poursuivie en mettant l’accent sur les implications méthodologiques de constitution de données et d’analyse d’un tel positionnement. Nous nous appuierons pour ce faire sur la présentation critique de travaux de recherche. ANALYSE DU DISCOURS ET TEXTOMÉTRIE Responsable : André SALEM, PU émérite (7e section) à la Sorbonne nouvelle, EA 7345 CLESTHIA Durée : 12 h. (six séances de deux heures. Hebdomadaire). ILPGA (salle Benveniste) Premier semestre. Les jeudi 13/11, 20/11, 27/11, 4/12, 11/12 et 18/12, de 14 h.15 à 16 h.15. Objectifs. Ce séminaire est consacré à l'étude des corpus de textes à l'aide des méthodes de la textométrie et de celles de l'Analyse de discours. Les cours ne supposent pas de connaissances préalables dans les domaines de la statistique et de l'informatique, de la part des participants. Un premier module est consacré à l'exposé des différentes méthodes de navigation au sein des corpus textuels (index, concordances, segments répétés, etc.) et des méthodes statistiques utilisées en textométrie (spécificités lexicales et segmentales, analyses des cooccurrences, analyses multidimensionnelles, classification automatique, etc.). Le second module est consacré aux applications des méthodes textométriques à différents types de corpus que les chercheurs sont couramment amenés à construire dans le cadre de recherches quantitatives à base de corpus (séries textuelles chronologiques, corpus parallèles, corpus comparables, traitement des corpus multilingues, corpus de traductions et de co-traductions alignées...). Le dernier module permet aux participants d'exposer l'état d'avancement des recherches qu'ils auront entamées, sur un corpus de textes de leur choix, pour appliquer les méthodes qui font l'objet du séminaire. En fin de semestre, un stage pratique d'une journée permet aux participants de bénéficier d'un encadrement plus personnalisé pour la réalisation d'un rapport sur le travail qu'ils ont fourni durant le semestre. ARTICULER LES POLITIQUES LINGUISTIQUES ET EDUCATIVES ET LA SUBJECTIVITÉ DES ACTEURS DE L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES Responsable : Valérie SPAETH, PU 7e section à la Sorbonne nouvelle, EA 2288 DilTEC) Durée : 12 h (Quatre séances de trois heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Calendrier : Les jeudis 22/01, 19/02, 19/03, 16/04 de 10h à 13h Descriptif : Ce séminaire est destiné aux doctorants qui travaillent en didactique des langues, mais il est ouvert à tous ceux dont la problématique explore l’articulation entre des plans « macros » et « micros » dans leur thèse. Dans l’enseignement/apprentissage des langues, et plus spécifiquement du français, la question est sensible dans la mesure où les échelles d’étude sont fortement interdépendantes, mais aussi souvent cloisonnées dans la recherche (on travaille les interactions dans la classe ou la politique linguistique ou bien les méthodologies, ou encore le point de vue des enseignants, etc.). D’un côté, les discours et politiques linguistiques supranationaux (CECRL/UNESCO/OIF, etc.) sont en relation étroite d’un point de vue historique, du moins dans les pays du Nord, avec les politiques linguistiques et éducatives nationales. Alors qu’au même moment, les politiques éducatives, malgré le discours qui les portent, sont le plus souvent dissociées des politiques linguistiques, notamment dans les pays du sud, car les questions des langues secondes y est centrale. À l’autre bout de l’échelle, il y a les sujets (les apprenants, les enseignants) et leur subjectivité qui certes s’inscrit dans une ou des cultures éducatives et linguistiques spécifiques mais qui, par leur enseignement ou apprentissage de la langue étrangère, est déjà impliquée dans une autre forme de subjectivation où les transferts, les passages refaçonnent les identités et les représentations. Il s’agira donc d’explorer l’articulation de ces échelles en menant une réflexion sur certaines configurations historiques et politiques particulièrement modélisantes et interventionnistes sur la question linguistique et éducative. On s’interrogera sur le statut de la langue pour le sujet (maternelle/étrangère/sacrée/profane, etc.) dans la tension permanente entre les constructions identitaires singulières, les constructions nationales, voire internationales, et les institutions chargées de l’enseignement/ apprentissage des langues. Le concept de langue et culture devra, à l’occasion, être largement exploré. On se demandera nécessairement comment les idéologies linguistiques se constituent et influent sur les sujets, comment les institutions les relaient. On examinera aussi comment la question des « origines » et de « l’authenticité » (langue d’origine, culture d’origine) vient, depuis les années 1980, reconfigurer la question identitaire des sujets et au lieu d’en faire un pôle de réflexivité, radicalisant ainsi souvent le lien bi-univoque entre la langue et la culture, la mémoire et l’histoire. On examinera aussi la question des frontières linguistiques dont « il faut accepter qu’elles ne passent plus à l’extérieur, mais à l’intérieur de nous-mêmes » (G. Lüdi). TRAITEMENT AUTOMATIQUE DES LANGUES ET LINGUISTIQUE : APERÇUS H ISTORIQUES ET SITUATION ACTUELLE DU DOMAINE Responsables : Isabelle TELLIER, PU (7e section) à la Sorbonne nouvelle (UMR 8094 LATTICE), Marco DINARELLI, CR CNRS (UMR 8094 LATTICE), Thierry POIBEAU, DR CNRS (UMR 8094 LATTICE) Durée : 12 h (six séances de deux heures. Hebdomadaire). Centre Bièvre. Second semestre. Les mercredi 18/02, 25/02, 04/03, 11/03, 18/03 et 25/03, de 16 h. à 18 h. Avant le début du séminaire, les étudiants sont invités à adresser aux responsables les sujets qui les intéressent et/ou pour lesquels ils souhaiteraient utiliser des techniques de traitement automatique des langues : [email protected] ou [email protected] Objectifs. Ce séminaire se déroulera en deux parties : une première partie permettra de dresser un rapide historique du domaine, puis de s’interroger sur la situation du TAL actuellement, dans ses relations à la linguistique notamment. Une deuxième partie portera sur des thématiques en rapport avec les recherches actuelles en TAL, soit suite à des problèmes soumis par les étudiants, soit suite à des discussions en rapport avec des travaux de doctorants. -Le TAL, aspects historiques : naissance du domaine, grandes évolutions, place de la traduction automatique dans l’histoire du TAL -Le lien entre traitement automatique des langues et linguistique : le TAL est-il encore une branche de la linguistique ou est-il devenu une branche de l’informatique ? Quel peut être l’apport du TAL à la linguistique et, inversement, l’apport de la linguistique au TAL ? -Problématiques actuelles : apprentissage artificiel et TAL. Qu’est-ce que l’apprentissage artificiel ? Comment peut-on l’appliquer au TAL ? Cette partie sera fondée sur des exemples concrets à partir des travaux de doctorants. LECTURE DE SPECTROGRAMMES Responsable : Jacqueline VAISSIÈRE, PU émérite (7e section) à la Sorbonne nouvelle, UMR 7018 LPP Durée : 12 h (six séances de deux heures. Hebdomadaire). ILPGA (salle Mac) Second semestre. Les mercredi 21/01, 28/01, 0/02, 11/02, 18/02 et 04/03, de 18 h. à 20 h. Inscription préalable ([email protected] ) ou lors de la première séance Descriptif (séminaire dispensé en anglais et en français) Les spectrogrammes sont une représentation visuelle de la parole (on « voit » la parole). La comparaison de la représentation spectrographique de la parole française et anglaise constitue une bonne introduction à la diversité des langues du monde sur le plan oral, leurs différences et leurs points communs. Les caractéristiques phonétiques et prosodiques de l'anglais sont extrêmement différentes de celles de Français, mais les informations portées par les signaux sont quasi identiques (aide à la segmentation en mots, syntagmes et phrases, expressions des modalités, des attitudes, la focalisation, etc.). La courbe de la fréquence du fondamental, la position et la longueur des pauses, la durée relative des syllabes et des consonnes et des voyelles en séquence, la valeur des formants et leurs mouvements au cours du temps, les bruits, la régularité des cycles d’ouverture et de fermeture des plis vocaux sont porteur d’indices que nous apprendrons à reconnaître. Ce séminaire est susceptible d’intéresser les enseignants et apprenants du français et de l’anglais, ceux qui sont intéressés par la perception de la parole et l’identification des accents étrangers, le diagnostic et la rééducation orthophonique, l’expression des attitudes et les liens entre prosodie/syntaxe/pragmatique ou encore la transcription fine des langues. Il s’agit, à notre connaissance, du premier cours de spectrogrammes portant sur deux langues. Des exemples d’autres langues (arabe, japonais, etc.) seront également traités. Réf. :http://www.personnels.univ-paris3.fr/users/vaissier/pub/ARTICLES/spectrogram_reading_courses/