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cos n llier d’a et oy Com’ chez vous COMMUNAUTÉ DE c o m c o m région de montmarault d Depuis le 1er janvier 2016, la réforme imposant la réduction du nombre d’intercommunalités est en marche. Notre Communauté de communes s’y était préparée et avait déjà entamé des pourparlers avec sa voisine de Commentry Néris les Bains. Ce projet, proposé au Préfet, a retenu son attention. Si la procédure arrive à son terme, la fusion des deux territoires intercommunaux devrait être officielle au 1er janvier 2017. Au total, cette nouvelle collectivité serait composée de 33 communes et 26 000 habitants. Chaque commune serait représentée dans la nouvelle assemblée. Ce territoire présente de nombreux atouts : 9 000 emplois, 2 échangeurs autoroutiers, des fleurons industriels dans la chimie et l’agroalimentaire, le bâtiment et les travaux publics, enfin un tissu important d’artisans et de commerçants. Quoi qu’il arrive, notre Comcom poursuivra son programme d’actions du mandat qui prévoit 2 600 000 € HT d’investissements. Il a été validé par les conseillers communautaires l’an passé. La Comcom a signé avec les Conseils Régional et Départemental des contrats de financement pluriannuel pour des montants respectifs de 650 000 € et 445 000 €. Les nouvelles interventions communautaires sont diverses : des projets liés à l’habitat des seniors, à l’économie avec la construction d’un hôtel d’entreprises artisanales, à la jeunesse avec la réhabilitation d’un centre de loisirs, à la santé avec la construction d’un relais médical, à l’enseignement avec l’équipement numérique des écoles… Des investissements d’envergure qui amélioreront indéniablement l’offre de services aux entreprises et aux habitants. Les conseillers communautaires ont également pris une décision importante dans le domaine économique : l’harmonisation de l’impôt payé par les entreprises au niveau des 21 communes. Un seul taux de Contribution Economique Territoriale (anciennement taxe professionnelle) s’appliquera demain sur la totalité du territoire. Il n’aura aucune incidence sur les budgets actuels. La Comcom collectera l’ensemble des impôts correspondants et les reversera aux communes sur la base des sommes perçues en 2015. Il s’agit de mutualiser les richesses économiques sur le territoire mais aussi les risques : le départ d’une entreprise se traduit par une perte d’impôt pour la commune concernée, elle est alors compensée par la Comcom. En revanche, l’arrivée d’une nouvelle entreprise ou une extension produit un impôt nouveau qui restera dans la caisse communautaire. Enfin dans le domaine de l’urbanisme, les élus ont également anticipé les décisions du législateur en transférant à la Comcom une nouvelle compétence relative à la planification. Dorénavant, les élus des 21 communes réfléchiront ensemble sur la définition des zones à urbaniser, à préserver au niveau agricole et environnemental… afin d’élaborer un document cohérent sur le territoire communautaire. Bruno Rojouan, Président de la Communauté de communes COMMUNES DE LA RÉGION DE MONTMARAULT Beaune-d’Allier, Bézenet, Blomard, Chappes, Chavenon, Cosne-d’Allier, Doyet, Louroux-de-Beaune, Montmarault, Montvicq, Murat, Saint-Bonnet-de-Four, Saint-Marcel-en-Murat, Saint-Priest-en-Murat, Sauvagny, Sazeret, Tortezais, Venas, Vernusse, Villefranche-d’Allier, Voussac © ALT Montluçon e ch llier d’a e ville fra n FÉVRIER 2016 Les Zaventures Magik’ : « le clocher ensorcelé » Tourisme : capter les flux de passage Dossier Tourisme Rencontre avec Caroline Aujean, animatrice tourisme pour la Communauté de Communes de la Région de Montmarault. Com’ chez vous : Le tourisme n’est pas la première image qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque la Communauté de communes. Elle a pourtant souhaité prendre cette compétence. Pourquoi ? Caroline Aujean : Nous ne sommes pas un pôle d’attraction touristique d’importance nationale ou régionale. Par contre, nous jouissons d’une situation incomparable : nous sommes au centre de la France, en position de carrefour. La Communauté de communes est traversée par l’autoroute et la RCEA : nous sommes à moins d’une heure du PAL, de la chaîne des Puys, de la forêt de Tronçais, de Bourges, de Clermont-Ferrand… Nous sommes aussi à mi-parcours entre l’Atlantique et les Alpes et, depuis l’ouverture du viaduc de Millau, sur un des itinéraires entre Paris et la Méditerranée. Le tourisme concerne essentiellement des personnes de passage mais pas seulement. La Comcom était l’échelon adéquat pour travailler sur l’offre qui pouvait être proposée. Com’ chez vous : Justement, quelles sont vos actions en matière de tourisme ? Caroline Aujean : La toute première a été de réaliser et de faire fonctionner la Maison du Tourisme. Elle nous permet d’accueillir les visiteurs qui sortent de l’autoroute, ceux qui s’arrêtent sur la RCEA et tous ceux qui passent quelques jours sur le territoire. L’objectif est alors de leur faire connaître notre offre touristique. Nous valorisons et commercialisons aussi les produits locaux. Nous veillons également à la signalétique touristique du territoire et à son identification (le triptyque sur le rond-point à la sortie de l’A71 et les mâts de la Maison du Tourisme). En partenariat avec la commission culture de la Comcom, un ensemble de panneaux d’informations touristiques ont permis de valoriser les églises et le petit patrimoine de nos communes. Nous avons aussi réalisé des itinéraires de randonnée sur toutes les communes du territoire et des fiches qui les décrivent. Il faut que nous les réactualisions. Com’ chez vous : Et avez-vous des actions plus événementielles ? Caroline Aujean : Oui, il y a bien sûr toutes les initiatives privées, associatives ou communales qui font la richesse du territoire. Mais la Comcom a ses propres manifestations également. Chaque été, nous organisons une journée-découverte du territoire et nous faisons un pot de bienvenue hebdomadaire pour les touristes. Nous participons également activement à l’opération « Les Coulisses des Métiers » qui permet de visiter des entreprises ou des exploitations agricoles. Tous les 2 ans, un rallye-découverte connaît un vif succès. En septembre 2015, nous avons participé à l’accueil des Rencontres Nationales des Villages Etapes et à leur vingtième anniversaire. Com’ chez vous : Vous l’avez précisé, la Communauté de communes jouit d’une situation de carrefour. Quelles sont les collaborations avec les partenaires touristiques de l’Allier ? Caroline Aujean : Aujourd’hui, nous ne travaillons pas seuls dans notre coin. Au contraire, je dirais que toute notre action consiste à s’inscrire dans un réseau pour promouvoir le département. Nous collaborons notamment avec l’Agence Locale du Tourisme du Pays de Montluçon avec qui nous éditons le guide des hébergements, des restaurants ou encore le magazine annuel « Détours ». C’est aussi ensemble que nous avons créé « Les Zaventures Magik’ » en pays de Montluçon : « Le clocher ensorcelé », un de ces jeux de pistes à faire en famille, se déroule à SaintBonnet-de-Four. Les sacs de jeu sont disponibles à la Maison du Tourisme. Nous sommes évidemment en collaboration permanente avec nos partenaires privilégiés, hébergeurs, restaurateurs, producteurs locaux que nous réunissons chaque année avant la saison estivale. Com’ chez vous : Quels sont les résultats obtenus par la Communauté de communes en matière de tourisme ? Caroline Aujean : Nous sommes à plus de 13 000 visiteurs annuels à la Maison du Tourisme (les offices de tourisme de Montluçon et Néris-lesBains accueillent entre 14 000 et 15 000 visiteurs chacun). Le chiffre d’affaires de la boutique de produits locaux est en constante augmentation : nous sommes passés de 45 000 euros en 2012 à plus de 58 000 en 2015. Nous sommes clairement un territoire étape sur le parcours des vacances. De plus en plus de personnes profitent de nos activités ou visites sur un ou deux jours et reviennent même en famille pour des séjours plus longs. Pour nous, le pari est gagné ! CONTACT Maison du Tourisme ZA du Grand Champ - 03390 MONTMARAULT Tel : 04 70 07 39 21 Mail : [email protected] www.tourisme-montmarault.com Dossier Tourisme suite Village étape Les Cabanes de Plus qu’un village, plus qu’une étape ! la Petite Sapinière L’insolite au cœur du bocage ! « Montmarault, Village étape ! » Autour du bourg, des panneaux de signalisation renseignent le visiteur qui passe par le bocage bourbonnais. Que recouvre ce label ? À quoi sert-il et qu’apporte-t-il à la Communauté de communes ? Rencontre avec Béatrice Coiffard, responsable de la Fédération Française des Villages étapes. Com’ chez vous : Montmarault est labellisé. Quelles sont les exigences de ce label ? Béatrice Coiffard : Il identifie des communes qui s’engagent pour l’accueil des visiteurs. Nous avons un cahier des charges précis qui doit être respecté. L’automobiliste doit y trouver des commerces, des services, de quoi se restaurer, des toilettes… Surtout, les villages labellisés se lancent dans une démarche “qualité” pour améliorer et renforcer continuellement les services proposés. Com’ chez vous : Vous êtes présents dans toute la France ? Béatrice Coiffard : Oui, même si nous sommes plus présents dans certaines régions comme le Centre et le Massif central. Sur l’axe CentreEurope-Atlantique, nous avons 5 villages identifiés : La Souterraine, Gouzon, Charolles, Dompierre-sur-Besbre et, bien sûr, Montmarault. Au total, ce sont 43 Villages étapes labellisés dans toute la France. Nous nous apprêtons à en accueillir 4 nouveaux en 2016. Nous avons donc une bonne visibilité et celle-ci va se renforcer puisque la Fédération Française des Villages Etapes souhaite doubler le nombre d’adhérents d’ici 2025. Il en fallait de l’imagination et de l’audace pour se lancer dans un projet d’hébergement insolite en plein cœur de la Communauté de communes. Pari réussi pour Céline et son petit paradis dans les sapins au bord du « Venant ». Com’ chez vous : Quels sont les avantages du label pour une commune ? Béatrice Coiffard : L’essentiel, c’est la notoriété qu’apporte le réseau grâce à ses supports de communication. Cela permet une vraie fidélisation des usagers : nous avons beaucoup de témoignages qui nous montrent que les habitués organisent leur parcours avec la carte des Villages étapes. Cependant, en termes de retombées économiques, nous n’avons pas d’études quantitatives précises à ce jour. Mais tous les retours que nous avons des commerçants nous indiquent des augmentations de leur chiffre d’affaires de 10 à 30 % selon les commerces. Com’ chez vous : Le label est-il reconnu par les touristes et les automobilistes ? Béatrice Coiffard : Oui, nous avons un excellent taux de notoriété dans toutes les études que nous faisons, notamment chez les campingcaristes ou les motards. Il faut dire que le label a été lancé et validé par l’État il y a plus de 20 ans. Il s’est donc imposé dans la durée et bénéficie de la crédibilité apportée par les pouvoirs publics. Surtout, je crois qu’il répond aux attentes de ceux qui font une halte dans les villages. Le panneau Village étape sur l’axe routier et le bouche-à-oreille restent nos principaux vecteurs de communication ! Nous sommes aussi très présents sur Internet avec un site web totalement refondu en 2014, une page Facebook et un fil d’actualité Twitter. Com’ chez vous : Le label Village étape s’arrête-t-il aux limites de la commune ? Béatrice Coiffard : Il est attribué à la commune mais l’évolution est très claire : de plus en plus, les dossiers sont montés en collaboration avec les communes limitrophes et souvent avec l’intercommunalité. Nous prenons en compte des offres de service à proximité. Par exemple, sur notre site Internet, nous référençons pour Montmarault les aires de camping-car de Villefranche-d’Allier et de Saint-Marcel-en-Murat. De toute façon, il est évident que le village étape joue le rôle de tête de pont. Ainsi, les visiteurs trouvent des hébergements ou des réponses à leurs besoins dans un rayon de plusieurs kilomètres. Aujourd’hui, être Village Etape, c’est vraiment une démarche de territoire. POUR EN SAVOIR PLUS Fédération Française des Villages étapes 16, place Jourdan – 87000 LIMOGES www.village-etape.fr À Montvicq, le vinaigre fait carrière Les anciens l’appelaient l’élixir de jeunesse, les plus grands chefs ne jurent que par lui… Le vinaigre de cidre reste un incontournable de la gastronomie. Pour le trouver, inutile de faire des dizaines de kilomètres : Claire Le Mogne l’a remis au goût du jour et le produit à l’ancienne carrière de Montvicq ! En 2013, quand Céline présente son projet de cabanes insolites sur le domaine familial de Voussac, on la regarde avec étonnement. « À Voussac, mais il n’y a pas suffisamment de touristes ! » lui prédisent ses interlocuteurs. Deux ans et plus de 400 000 euros d’investissement plus tard, les 3 cabanes (toutes différentes !) de la Petite Sapinière sont ouvertes 365 jours par an et affichent complet presque tous les week-ends et toutes les vacances scolaires. Mieux encore, Céline continue son développement et vient de réaliser sa quatrième cabane avec un menuisier-charpentier local. Elle a ouvert ce nouvel hébergement en décembre 2015. Calme, sérénité, nature, cocooning sont les atouts du domaine de la Petite Sapinière. Les visiteurs viennent se reposer, se ressourcer et tout simplement décompresser ! À 10 minutes de l’autoroute et de tous les services, les cabanes jouissent d’un emplacement privilégié et d’un confort sans pareil tout en baignant dans la verdure et la nature : il n’est pas rare de voir un chevreuil sur le pas de la porte ! Tout le territoire profite de cette offre d’hébergement étonnant : Céline propose des repas sur place avec le traiteur de Montmarault, la SARL Dumont ; elle conseille sur les sorties possibles, les visites, les produits et les restaurants locaux… Certains clients sont déjà des habitués et les réservations arrivent de toute la France ! CONTACT Les Cabanes de la Petite Sapinière - Céline Soulard 4 chemin de la ville - 03140 VOUSSAC Tel : 04 70 42 31 31 - Mail : [email protected] www.cabanes-petitesapiniere.fr CONTACT Les Vinaigres de la Carrière 4, chemin de la Carrière - 03170 MONTVICQ Tel : 06 82 77 17 06 – www.vinaigresdelacarriere.fr © Isabelle Portejoie Que faire de toutes ces pommes sur les fruitiers plantés par son grand-père ? Claire Le Mogne cherchait à les valoriser en proposant un produit du terroir inédit. En 2011, elle franchit le pas et lance son exploitation avec son fils Olivier. « Je travaillais déjà les pommes pour en faire des gelées et même du vinaigre pour la famille ou les amis. C’est assez naturellement que je me suis lancée. » Les Vinaigres de la Carrière s’installent tout de suite en bio : à la fois une démarche personnelle, une évolution logique (les pommiers produisaient déjà sans traitement) et un impératif pour se positionner sur un marché exigeant. La recette fonctionne : Claire et son fils développent la gamme et innovent. Les vinaigres de cidre se déclinent à la framboise, au chocolat, à la verveine… Ils se glissent dans des gelées de fruits pour cuisiner ou se transforment en petites perles au safran. Prisés des restaurateurs et des visiteurs de passage, les vinaigres de la carrière sont commercialisés en vente directe sur l’exploitation ou à la Maison du Tourisme. Claire Le Mogne participe aussi aux “Coulisses des Métiers” et ouvre ses portes lors de cette opération ou sur rendez-vous : l’occasion de découvrir ses produits dans son espace d’exposition ! Une chose est sûre : les vinaigres de Montvicq sont promis à une belle carrière ! FÉVRIER 2016 Économie Économie : des études pour l’action La Communauté de communes vient de présenter une étude sur les flux de consommation et les potentialités commerciales du territoire avec la Chambre de Commerce et d’Industrie. Les enseignements à en tirer sont nombreux et d’une richesse incomparable. Ils ouvrent la voie à l’action ! Le point sur l’économie locale avec Élisabeth Blanchet, maire de Chappes et vice-présidente chargée de l’économie à la Comcom. Com’ chez vous : Entrons tout de suite dans le vif du sujet : quels sont les atouts économiques de la Comcom ? Elisabeth Blanchet : Ils sont nombreux et on ne le dit pas assez. Les faire ressortir et les afficher, c’est un point fort des études que nous avons demandées. Si on regarde dans le détail, la Communauté jouit d’une position incomparable au carrefour de deux grands axes routiers (nord-sud et est-ouest). Sa situation peut séduire les entreprises et permettre une spécialisation dans la logistique. On a d’ailleurs réussi des implantations d’entreprises dans ce secteur ces dernières années. Nous avons bien sûr une filière économique d’excellence avec le pôle agroalimentaire et l’entreprise SOCOPA à Villefranche-d’Allier. Le territoire est aussi bien positionné en matière de mécanique générale. Les PME de ce secteur représentent 200 emplois sur le territoire. La Comcom dispose d’une offre commerciale complète et dynamique, répartie sur différents centres et qui attire bien au-delà des vingt-etune communes. Enfin, 7 emplois sur 10 sont occupés par des actifs habitant sur place. C’est important, cela veut dire que nous avons des personnes qualifiées, compétentes et qui sont stabilisées dans leur emploi localement. Com’ chez vous : À l’inverse, quelles sont les difficultés que les études ont permis d’identifier ? Elisabeth Blanchet : On ne peut pas parler de difficultés mais plutôt de fragilités. Nous en identifions trois grandes : la démographie du territoire, le travail des jeunes, les services et particulièrement ceux pour les entreprises. Pour la première, nous commençons à inverser la tendance et à attirer de nouveaux habitants sur nos communes. Les chiffres du dernier recensement semblent le montrer. Pour le travail des jeunes, c’est un vrai défi. Nous avons une association d’insertion (ADEM) sur Montmarault qui effectue un travail remarquable. Nous devons continuer sur le plus long terme. Enfin, il manque encore des services à la personne et des services aux entreprises sur le territoire. Il faut donc développer l’offre dans nos communes pour maintenir nos flux économiques. Com’ chez vous : Justement, comment travaille la commission économie pour s’attaquer à ces chantiers ? Elisabeth Blanchet : Nous avons mis en place une méthodologie très claire sur ce mandat. Première chose : il fallait avoir des données et mieux cerner les atouts et fragilités, comme je viens de vous l’exposer. C’est le rôle des deux études que nous avons menées : celle sur l’offre commerciale en 2015 avec la CCI et la monographie économique avec le Comité d’Expansion Economique de l’Allier (2012). Nous en tirons les enseignements, nous nous fixons des directions pour les mois à venir et nous allons maintenant entrer dans les actions concrètes à mettre en œuvre. Com’ chez vous : Et quelles seront ces actions ? Elisabeth Blanchet : Je ne veux pas m’avancer tout de suite, car c’est l’objet de nos prochaines réunions. Toutefois, les idées sont à la fois simples et claires. L’efficacité doit être notre guide. Nous ne ferons rien sans les acteurs économiques et sans les chefs d’entreprise. Je crois qu’il faut que nous allions dans ce sens. Pour l’insertion professionnelle des jeunes, nous allons renforcer les contrats et le suivi fait par l’ADEM pour le poursuivre sur le moyen terme. Pour les services, je crois indispensable de travailler transversalement avec toutes les commissions de la Comcom et les communes. Pour garder des salariés et des entreprises sur le territoire, il faut que nous soyons WMI : success-story à Cosne-d’Allier CONTACT Communauté de communes ZA du Grand Champ - 03390 MONTMARAULT Tel : 04 70 07 41 82 Mail : [email protected] www.comcom-montmarault.fr L’immense bâtiment blanc du nouveau Fasthôtel sur la ZA du Grand Champ à Montmarault n’est pas passé inaperçu ! Le chantier se termine… L’activité bat son plein au cœur de l’immense bâtiment en bois construit en face de la sortie « Montmarault » de l’A71. « Nous ouvrirons fin mars 2016. C’est un projet que je mène depuis plus de 5 ans et dont j’ai l’idée depuis 10 ans. Nous sommes tout près du but » explique JeanPierre Amiot, propriétaire et porteur du projet. 50 chambres, un restaurant axé sur la “bistronomie”, des salles de séminaire et de réunion… le projet est ambitieux et ancré dans le développement durable. Jean-Pierre Amiot explique sa démarche : « Depuis l’ouverture de mon premier hôtel à Orval en 2005, j’ai toujours eu en projet un nouvel hôtel tout en bois et aux performances énergétiques exemplaires. Nous avons pensé la construction selon la norme 2012 qui oblige à réaliser un Bâtiment Basse Consommation (BBC) ! Pareil pour l’accessibilité aux personnes en situation de handicap, nous sommes aux normes 2015 alors que l’hôtel a été conçu bien avant ! » « En 2009, j’ai commencé seul avec une caisse à outils. Aujourd’hui, nous sommes 5 salariés dans un vaste atelier avec des machines performantes. Je viens de racheter une entreprise cosnoise d’électricité industrielle et de bobinage dont le gérant partait à la retraite. Je n’aurais pas pu faire tout cela sans le soutien de mon épouse. Je la remercie vraiment et j’avoue que je réalise à peine tout le chemin effectué en 6 ans ». Cyrille Walkowiak, créateur et gérant de WMI, n’a pas vu le temps passer ! WMI Le projet et le chantier n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille. Le montage du dossier a demandé du temps et de la persévérance. Les acteurs locaux, la Communauté de communes et Montmarault ont toujours soutenu et fait confiance à la démarche et à son promoteur. Il faut dire que les retombées économiques pour le territoire sont importantes : « la grande majorité des entreprises sur le chantier viennent de l’Allier et nous allons créer 12 emplois directs pour faire tourner l’hôtel et le restaurant », poursuit le propriétaire. Tout passe par le bouche-à-oreille et les recommandations de l’un à l’autre. Il faut dire que la grande force de WMI repose sur sa polyvalence et sa disponibilité. De la mécanique à l’hydraulique, de l’électricité à l’usinage de pièces, WMI est capable d’intervenir sur tout type de demande dans le secteur industriel et sur tout type de machine. Sa zone d’intervention de Saint-Angel à Lurcy-Lévis, et de Montmarault à Urçay garantit à ses clients la proximité et la réactivité qu’ils recherchent. Une affaire qui tourne et qui n’est pas près de s’arrêter ! CONTACT : WMI - Rue des Ouchons – 03430 COSNE-D’ALLIER Tel : 04 70 07 55 46 Com’ chez vous : Contrairement peut-être à des idées reçues, on peut dire que le territoire de la Comcom a de vrais atouts économiques et un avenir très encourageant ? Elisabeth Blanchet : Oui, tout à fait. Et je crois – encore une fois – que nous ne le disons pas assez. Nous avons des atouts, nous devons les mettre en avant et les faire connaître bien au-delà de l’Allier. C’est de cette façon que nous donnerons envie à des entrepreneurs de venir investir ici. Et puis, demain, nous allons certainement fusionner avec la Comcom de Commentry - Néris-les-Bains. Là aussi, c’est un pôle économique avec lequel il y a des collaborations à renforcer et à construire : un atout de plus ! Fasthôtel Montmarault : prêt à ouvrir WMI pour Walkowiak Maintenance Industrielle : derrière ce sigle et ce nom se cache une aventure humaine et économique sans équivalent au cœur de la Communauté de communes. L’atelier ne chôme pas. Les interventions sur les machines à la SOCOPA représentent une part importante de l’activité. Mais WMI a su se diversifier : de nombreuses communes du bocage font appel à la société pour l’entretien des machines des stations d’épuration, de leur matériel ou tout simplement pour la maintenance électrique. Les scieries sont également de gros clients avec des besoins de maintenance sur leur outillage, que ce soit pour l’électricité ou même pour remplacer une pièce. Des grandes marques alsaciennes ont même choisi WMI pour assurer le SAV et les réparations sous garantie des machines qu’elles commercialisent auprès de la filière bois dans l’Allier et le Cher. Enfin, il n’est pas rare que des agriculteurs viennent trouver Cyrille et son équipe pour réparer une pompe de forage ou faire usiner une pièce… La liste des clients pourrait continuer ! en mesure de développer des services aux personnes (garde d’enfants, commerces…), mais aussi aux entreprises pour qu’elles n’aillent pas chercher ailleurs. Enfin, je souhaite que nous développions le partage d’expériences, les rencontres entre les acteurs économiques, y compris en dehors du territoire, pour capitaliser sur les bonnes pratiques et les bonnes idées. C’est comme cela que nous garderons des entreprises, que nous en ferons venir et que nous pérenniserons celles qui débutent ou qui rencontrent des difficultés. Quand on l’interroge sur le succès futur de l’hôtel et l’occupation de ses chambres, Jean-Pierre Amiot ne se fait aucun souci : « Montmarault est en position centrale sur de grands axes routiers. Comme je le dis toujours, tout le monde passe ou passera à Montmarault au moins une fois dans sa vie ! » Fasthôtel Montmarault CONTACT : Fasthôtel ZA du Grand Champ - 03390 MONTMARAULT Tel : 04 70 51 52 52 - Mail : [email protected] Culture : ce qui nous rassemble © Jazzmany Montmarault : terre d’accueil Répétition de l’atelier de musique d’ensemble Florence Leguet, agent de développement culturel à la Comcom, précise l’organisation retenue : « Nous veillons à couvrir tout le territoire et à garder la dimension intercommunale. L’école de musique dispense des cours à Villefranche-d’Allier, à Cosne-d’Allier, à Montmarault et à Bézenet. Les ateliers arts plastiques ont lieu à Montmarault, Cosne-d’Allier, Montvicq et Villefranche. Nous organisons aussi un stage tous les ans à Vernusse. Pour les enfants, nous proposons une initiation à Montmarault et des tentatives ont eu lieu sur Cosne et Bézenet depuis cette année. Le théâtre se pratique à Cosne et à Montvicq ». Au total, près de 200 personnes de tous âges profitent de cette ouverture à la culture. Une pédagogie adaptée, des enseignants exigeants dans leurs pratiques (ce sont tous des professionnels dans leur art), le but principal n’est pas de former des futurs « grands » du théâtre, de la musique ou du dessin. Les ateliers se conçoivent comme des initiations et des ouvertures vers les arts : le plaisir avant tout ! Chaque année, les groupes se renouvellent : certains élèves restent et progressent à leur rythme, d’autres arrivent pour découvrir… Flash Actus Comcom En route vers l’harmonisation Au-delà des enseignements, la commission Culture et Patrimoine de la Comcom a réalisé un recensement du petit patrimoine sur le territoire, a aidé à son entretien et s’apprête à renouveler pour la troisième fois ce programme. « Nous allons mieux définir ce qu’est notre patrimoine et nous allons fixer des critères de sélection pour intervenir sur les ouvrages qui le nécessitent », précise Madeleine Cajat. « Nous avons aussi doté chacune des vingt-et-une églises et certains points remarquables d’un panneau d’information culturelle et touristique. » La culture s’affirme comme un des axes forts des politiques de la Comcom avec la volonté de partager des différences autant que des valeurs communes. CONTACT ET INSCRIPTIONS Communauté de Communes - Florence Leguet ZA du Grand Champ – 03390 MONTMARAULT Tel : 06 07 15 35 47 [email protected] Renforçons le tri Les communes de Montmarault et Cosne disposent de sacs jaunes ; les autres sont en apport volontaire. La commune de Doyet est dotée de bacs jaunes. Deux outils techniques vont être harmonisés dans les années qui viennent au bout d’un long processus : l’Impôt Economique Unifié et le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. Le premier concerne la fiscalité des entreprises. La Contribution Foncière des Entreprises était régie par 22 taux différents au sein de la Comcom, chaque commune percevant et fixant ses propres barèmes d’imposition. Le premier travail consiste donc à lisser les taux pour les uniformiser. Cette procédure est programmée sur 12 ans et amènera à un seul taux sur tout le territoire de la Comcom : l’Impôt Economique Unifié. Il faudra donc baisser les taux les plus élevés et augmenter les plus faibles selon les communes. Dans tous les cas, cette évolution se fera à produit fiscal constant : la somme globale prélevée à destination de la Comcom restera la même. Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) s’inscrit dans la même logique. Quatre bourgs-centres (Montmarault, Cosne, Doyet et Villefranche) ont déjà élaboré un PLU, Sazeret dispose d’un Plan d’Occupation des Sols (POS) et les autres communes suivent les règlements nationaux d’urbanisme. Il est devenu évident que ces outils trop disparates ne permettent plus de répondre aux besoins actuels du développement territorial : préservation des terres agricoles, gestion des implantations d’entreprises, protection de l’environnement ou encore lutte contre l’étalement urbain… Les communes ont donc décidé de réaliser un seul PLU pour l’ensemble du territoire de la Comcom. La démarche s’étalera sur trois ans. Au final, chaque commune gardera ses prérogatives pour les décisions d’urbanisme mais disposera d’un document unique de planification, cohérent avec les choix des communes limitrophes. Sur le parking de la résidence Château Charles à Montmarault, une vieille dame nous indique le chemin : « Le CADA, rien de plus simple. C’est ce bâtiment, au premier étage. Vous leur passerez le bonjour ». S’il fallait un témoignage de l’implantation réussie de cette structure sur le territoire, cette entrée en matière suffirait. Pour en savoir plus, la rédaction a grimpé les escaliers et poussé la porte du Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile de Montmarault. Rencontre avec Yannick Monnet, responsable du centre. Com’ chez vous : Pour commencer, qu’est-ce qu’un CADA ? Yannick Monnet : C’est très simple : c’est un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile. Nous accueillons des personnes qui ont fui leur pays et qui ont demandé l’asile en France. Dans l’attente de la réponse des services de l’État, les personnes sont hébergées dans ce type de structure. Com’ chez vous : Combien de temps les demandeurs d’asile peuventils rester au CADA ? Yannick Monnet : Le temps de l’instruction de leur dossier. C’est variable. Aujourd’hui, avec la dernière réforme du droit d’asile, les délais d’instruction s’accélèrent et les personnes restent en moyenne 9 mois au CADA. Com’ chez vous : Et après, qu’advient-il pour ces personnes ? Yannick Monnet : Il faut bien comprendre que dans un CADA, comme celui de Montmarault, nous accueillons uniquement des personnes en situation régulière et dans le cadre légal fixé par la loi. Par conséquent, lorsque la réponse à leur demande est donnée, ils doivent quitter le CADA. S’ils ont obtenu l’asile en France, ils peuvent rester ici encore trois mois avec un accompagnement social pour assurer leur intégration. S’ils sont déboutés de leur demande, ils doivent quitter le CADA et le territoire français dans le mois suivant. Com’ chez vous : Au CADA de Montmarault, quels services et quel accompagnement trouvent-ils ? Yannick Monnet : La première chose – la plus évidente – c’est qu’ils trouvent un hébergement pour leur famille. Nous offrons un cadre sécurisant pour des personnes qui ont quitté leur pays dans des conditions souvent dramatiques. Ensuite, nous avons ici une équipe de professionnels qui travaillent pour aider les personnes dans leurs démarches administratives et le suivi de leur dossier de demande d’asile. Nous leur proposons aussi un suivi et une aide psychologique et des activités dans la semaine pour assurer leur socialisation et leur intégration. Attention, pensez à mettre vos bouteilles et pots en verre dans les colonnes prévues à cet effet. Plus d’infos : www.sictomrm.com Les points d’apports volontaires Disséminés dans vos communes et déchetteries, ils servent également au tri des déchets. Le nouveau site internet est en ligne ! Inauguré le 25 janvier dernier, vous pouvez désormais y retrouver toutes les informations sur le territoire : www.comcom-montmarault.fr Com’ chez vous : Comment se passent les relations avec la population locale ? Yannick Monnet : Les relations sont excellentes. Nous accueillons 90 demandeurs d’asile, dont 30 enfants en provenance du Kosovo, de l’Érythrée, de Syrie ou encore d’Afghanistan. Je crois qu’il y a toujours eu ici une tradition d’accueil et l’implantation du CADA de Montmarault le confirme. Et puis, pour la commune et le territoire, c’est une chance. Les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de travailler, mais ils disposent d’une petite allocation mensuelle qu’ils dépensent sur le territoire. Les enfants sont scolarisés dans les écoles primaires et au collège… Nous essayons aussi de développer la participation aux associations et clubs locaux. Par exemple, je sais que certains participent à la vie associative locale par du bénévolat. Il arrive même que certains restent ici après avoir obtenu une réponse positive à leur demande d’asile. Com’ Chez vous - Directeur de la publication : Bruno ROJOUAN - Imprimé à 5500 ex Les ateliers artistiques ont essaimé sur tout le territoire de la Comcom. « Nous n’avons pas la compétence culture à proprement parler, mais celle de l’enseignement artistique. Nous avons donc bâti notre projet sur cette dimension » rappelle Madeleine Cajat, vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine. L’Ecole Intercommunale de Musique est subventionnée par la Comcom et bénéficie d’un appui technique et logistique. La Comcom signe des prestations de service pour assurer les ateliers d’arts plastiques et de théâtre. « L’objectif consiste à stabiliser ces ateliers artistiques et à les pérenniser sur toute la Comcom », indique Florence Leguet. « Mais nous réfléchissons aussi à d’autres perspectives », complète Madeleine CAJAT. « La fête annuelle de l’école de musique permet de réunir enfants, parents et tous ceux qui veulent venir applaudir les prestations des musiciens en herbe. Avec la compagnie du P’tit Bastringue et la Mairie de Montvicq, nous co-organisons les rencontres de théâtre enfants : pendant une journée 60 petits et adolescents présentent des spectacles et se livrent à des jeux d’improvisation. Nous réfléchissons à la façon de mieux diffuser la culture et les événements culturels sur tout le territoire. » Conception Réalisation : XXI communication - Montluçon - 04 70 03 21 00 Pour la Communauté de communes, la culture n’est pas élitiste. Elle s’adresse à tous.
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