Exercices supplémentaires : Suites
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Exercices supplémentaires : Suites
Exercices supplémentaires : Suites Partie A : manipulation de suites Exercice 1 On considère la suite définie par 0, 1 et pour tout 1, 7 8 . On considère la suite définie par pour tout entier naturel . Montrer que est géométrique et en déduire l’expression de en fonction de pour . Exercice 2 On considère la suite définie par 1) Montrer que est majorée par 3. 2) En déduire qu’elle est bornée. pour . Exercice 3 On considère la suite définie par 2, 3 et pour tout 1, 3 2 . 1) On pose pour tout entier naturel non nul . Quelle est la nature de ? 2) En déduire l’expression de en fonction de pour . 3) Montrer par récurrence que pour . 4) En déduire l’expression de en fonction de pour . 2 .# 2 1 pour 1) Déterminer le réel $ pour que la suite définie par $ pour soit géométrique. 2) Exprimer alors puis en fonction de pour 3) Calculer les sommes puis . Exercice 4 On considère la suite définie par Exercice 5 On considère la suite définie par 2 et % 1 pour tout entier naturel . 1) On considère la suite définie par 4 pour . Démontrer que est géométrique. 2) En déduire l’expression de puis en fonction de pour . 3) Déterminer la limite de . Exercice 6 La suite est définie par 12 et 3 pour tout entier naturel . 1) Démontrer qu’il existe un réel $ tel que la suite définie sur par $ soit géométrique. 2) Exprimer en fonction de pour . 3) On considère la suite définie sur par . Déterminer l’expression de en fonction de pour puis la limite de . Exercice 7 Soit la suite définie par 2 et pour tout entier naturel , 2 5. On pose, pour tout entier naturel , . 1) Calculer de deux manières différentes pour 2) En déduire l’expression de en fonction de pour . Exercice 8 Soit la suite définie par 1 et pour tout entier naturel , 2 1. On considère la suite définie pour , par . 1) Calculer de deux façons différentes pour . 2) En déduire l’expression de en fonction de pour . Partie B : Limites Exercice 1 On considère la suite définie par 1 et (1 pour . 1) Montrer par récurrence que pour tout entier naturel , est égal à √1 . 2) Etudier la convergence de . 3) On pose *+,*+ et . *+ *+,*+,/ Etudier la convergence de et . . pour . Exercice 2 En factorisant le numérateur par 2 et le dénominateur par 3 , étudier la convergence de la suite définie par 2 1 1 3 Exercice 3 On considère la suite définie par 0,5 et 2 1 pour . 1) On pose 1 pour . Montrer que est géométrique. 2) Exprimer puis en fonction de pour . 3) Etudier la convergence de et de . Exercice 4 On considère la suite définie par 1) 2) 3) 4) 1 # 2 3 Etudier la monotonie de . Démontrer que pour tout entier naturel , 1 . Quelle est la limite de la suite ? Conjecturer l’expression de en fonction de pour puis démontrer la propriété conjecturée. Exercice 5 On considère les suites et définies par 0 ; 2 et *+ et % 3+ pour % . 1) On considère la suite 4 définie par 4 pour . Montrer par récurrence que 4 est constante. 2) On considère la suite 5 définie par 5 pour . Montrer que 5 est géométrique. En déduire l’expression de 5 en fonction de pour . 3) En utilisant les questions précédentes, déterminer l’expression de et de en fonction de pour . 4) Montrer que et convergent et déterminer leurs limites. Exercice 6 On considère la suite définie par ln3 1 pour . 1) Démontrer que est géométrique. 2) Donner le sens de variations de et sa limite. Partie C : Convergence monotone Exercice 1 On considère la suite définie pour tout entier naturel par 1 et ln2 1. 1) Montrer que pour tout entier naturel , 1 8 8 2. 2) Etudier le sens de variation de . 3) Montrer que la suite est convergente. 1 # 3 4 1) Calculer , , , … , : . De quelle valeur ; semblent se rapprocher les termes de la suite ? 2) En étudiant la suite définie par ;, démontrer que converge vers ;. Exercice 2 On considère la suite définie par Exercice 3 Indiquer en justifiant si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. On considère la suite définie par <1; ∞> et (3 2 pour . 1) est minorée par 1. 2) est monotone. 3) Si <1; 2> , alors converge vers 1. 4) Si <1; 2> , alors converge vers 2. 5) Si <2; ∞> , alors converge vers 2. Exercice 4 On considère la suite définie par et pour . 1) Etudier les variations de la suite . 2) Montrer par récurrence que >0; 1< pour tout entier naturel . 3) Montrer que converge et déterminer sa limite. Exercice 5 La suite est définie par ? 2 3 1) Montrer que est majorée par 6. # 2) Montrer que cette suite est croissante. Que peut-on dire de la suite ? 3) Montrer que la suite définie par 6 est géométrique. En déduire la limite de . Exercice 6 On considère la fonction A: C D C . On définit la suite par 0,7 et A pour . 1) Démontrer que <0; 1> pour tout . 2) Démontrer que est décroissante. 3) En déduire que converge et déterminer sa limite. Exercice 7 Soit E la fonction définie sur F par EC 1 C C. On définit la suite $ en posant $ E$ pour tout et $ 0,4. 1) Démontrer que pour tout entier naturel , 0 G $ G 1. 2) Démontrer que $ est croissante. 3) La suite $ converge-t-elle ? Si oui, déterminer sa limite. Exercice 8 On considère la suite définie par 1 et *+ / pour . 1) Montrer que cette suite est strictement positive. 2) Déterminer son sens de variations. */ + 3) En déduire que cette suite est bornée. 4) En conclure que converge et déterminer sa limite. Exercice 9 On considère la suite définie par * H*+ + % pour et 1. 1) Prouver que si cette suite a une limite finie, alors cette limite est 0 ou 3. 2) On considère la suite définie par *+ *+ pour . Démontrer que est géométrique. 3) Déterminer l’expression de en fonction de pour . En déduire la limite de . Partie D : Suites adjacentes Exercice 1 Dans chaque cas suivant, étudier si les suites et sont adjacentes. Dans l’affirmative, déterminer leur limite commune. 1) et / 2) 1 et 1 sin K L 3) 3 et 3 M Exercice 2 On considère les deux suites C et N définies par ? C 1 C O+ P+ # H et ? N 2 N O+ P+ # H pour 1) On considère la suite . définie par . N C pour . Démontrer que . est géométrique, convergente et déterminer sa limite. 2) Etudier le sens de variations des suites C et N . 3) Montrer que les suites C et N convergent vers la même limite que nous noterons ;. 4) Calculer C N pour tout . En déduire la valeur de ;. Exercice 3 On considère les suites et définies par 1 / / / et pour . Montrer que ces suites sont adjacentes. Exercice 4 On considère les suites et définies par 2, 1 et *+ 3+ Exercice 5 *+ 3+ 1) Montrer que G puis que G 2) Montrer que et sont adjacentes. *+ 3+ pour On considère les suites et définies par 1, 2 et et ( Q pour et *+,- 3+ pour 1) Démontrer qu’il existe un réel R tel que pour tout entier naturel , on ait R . 2) Prouver par récurrence que pour tout , G . 3) Montrer que et sont convergentes. 4) On considère la suite . définie par . pour et la suite 4 définie par 4 pour . Déterminer l’expression de . en fonction de puis celle de 4 en fonction de . 5) Exprimer 4 en fonction de et de pour . En déduire l’expression de en fonction de pour 6) Quelle est la limite de ? Correction exercices supplémentaires : Suites Partie A : manipulation de suites Exercice 1 Pour 7 8 8 8 Donc la suite est géométrique de raison 8 et de premier terme 1. On a donc 8 pour tout Exercice 2 1) Pour , 8 3 S 8 3 S 3 1 8 3 3 car 1 1 0 S 1 8 3 ce qui est toujours vrai. Donc est bien majorée par 3. 2) Pour , 3 donc 3 1 1 1 0 On peut diviser par 1 1 0 et on obtient : 1. Ceci montrer que est minorée par 1 donc bornée. Exercice 3 1) Pour : 3 2 3 3 3 Donc est géométrique de raison 3 et de premier terme 1. 2) On a donc pour tout , 3 . 3) Par récurrence, nous allons montrer que la propriété T U est vraie pour . Initialisation : on veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire que or ceci est évident par définition. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel strictement positif , T est vraie, c’est-à-dire . On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire . Or Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel strictement positif , 4) On a donc pour : Q +V 2 >1 % 3 < 2 Exercice 4 1) est géométrique s’il existe un réel R tel que R pour tout . R S $ R $ S 2 1 $ R R$ R2 # R 2# Par identification, on peut donc choisir W SW 1 $ R$ $1 On trouve donc que 1 pour et que est alors géométrique de raison 2. 2) Pour , Q 2 3 Q 2 De plus, 1 donc 3 Q 2 1 3) Q - 31 2 31 2048 6141 1 1 1 11 6141 11 6130 Exercice 5 1) Pour , 3 3 3 3 4 1 4 4 3 3 3 4 4 4 4 Donc est géométrique de raison % et de premier terme 4 6. 2) Pour , Q K%L 6 K%L et 4 6 K%L 4 3) est une suite géométrique dont la raison est strictement comprise entre 1 et 1 donc elle converge vers 0. Comme 4 pour , converge donc vers 4. Exercice 6 1) est géométrique s’il existe un réel R tel que R pour tout . 1 R S $ R $ S 3 $ R R$ 2 R # S ? R # donc 6 pour et est géométrique de raison . Par identification, ? 3 $ R$ $6 2) On a donc Q K L avec 6 18 donc X + pour et donc X + 3) Pour : 6 6 6 6 1 1 1 K2L 1 Q 6 1 36 Y1 Z [ \ 6 1 1 2 12 1 1 lim Z [ 0 car 1 G G 1 ; lim 6 1 ∞ donc par opération lim ∞ ^_ 2 ^_ ^_ 2 6 Exercice 7 1) Pour : Par ailleurs, pour , 2 5 donc est une suite arithmétique de raison 2 et de premier terme 5. Donc 3e 3+ Q 1 HH Q 1 5 1 2) On a donc 5 1 pour tout ou encore >5 1<> 1 1< 2 6 Exercice 8 1) Pour , Par ailleurs, 2 1 donc Donc 2 1 2 1 2 1 2 1 +, 1 2 1 1 2 2) On a donc 2 pour d’où 2 1 2 Partie B : Limites Exercice 1 1) Par récurrence sur , on a va montrer que la propriété T U √1 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie c’est-à-dire que √1 0 or 1 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire √1 . On veut montrer que T est vraie , c’est-à-dire √ 2. Or (1 (1 1 √ 2 donc c’est vrai. Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , √1 2) lim 1 ∞ ; lim √C ∞ donc par composition ^_ O^_ Donc diverge vers ∞. lim ∞ ^_ 3) Pour : *+,*+ √ √ f 2 lim 1 et lim √C 1 donc par composition lim 1 ^_ 1 ^_ O^ ^_ √ 1 √ 2 h√ 1 √ 2ih√ 1 √ 2i 1 2 . √ 3 √ 3h√ 1 √ 2i ( 3h√ 1 √ 2i 1 ( 3h√ 1 √ 2i 1 lim √ 3 ∞ ; lim √ 1 √ 2 ∞ donc lim 0 ^_ ^_ ^_ ( 3h√ 1 √ 2i lim Exercice 2 Pour , 1 1 2 K1 L 2 1 2 1 2 2 Z [ Q 1 3 1 3 K3 1 L 3 3 3 3 1 1 2 1 1 1 2 2 lim 0 ; lim 0donc lim ; lim Z [ 0 car 1 G G 1 donc 1 ^_ 2 ^_ 3 ^_ ^_ 3 3 3 3 3 lim 0 ^_ Exercice 3 1) Pour : 1 2 1 1 2 1 2 Donc est géométrique de raison 2 et de premier terme 0,5. 2) Pour , Q 2 Q 2 De plus, comme 1, on a 1 Q 2 3) Comme 2 1 1, la suite géométrique de raison 2 diverge. lim 2 ∞ donc ^_ De même lim ∞ ^_ lim ∞ ^_ Exercice 4 1) Pour , 2 3 1 0 donc est croissante. 2) Par récurrence sur , on a va montrer que T U 1 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire que 1 0 or 1 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 1 . On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 1 1 . Or 1 2 3 2 1 2 est positif par hypothèse donc 1 est positif et 1 1 . Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 1 3) lim ∞ donc par comparaison ^_ lim ∞ ^_ 4) 1 ; 1 0 3 4 ; 4 2 3 9 ; 9 4 3 16… Il semble que 1 pour tout entier . Nous allons démontrer par récurrence que m : 1 est vraie. Initialisation : on veut montrer que m est vraie, c’est-à-dire que 1 or 1 donc c’est vraie. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , m est vraie, c’est-à-dire 1 . On veut montrer que m est vraie, c’est-à-dire 2 . Or 2 3 1 2 3 2 1 2 3 4 4 2 Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 1 Exercice 5 1) Nous allons montrer par récurrence que T U 4 2 est vraie pour tout Initialisation : on veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire que 4 2 or 4 0 2 2. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 4 2. On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 4 2. Or 4 *+ 3 + % % Q 2 2. % % Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 4 2 2) Pour 3 1 3 1 3 1 1 3 5 4 4 4 4 Donc 5 est une suite géométrique de raison et de premier terme 5 2. % 5 % % On a alors, pour tout , 5 5 Q K L 2 K L 2 2 2 2 K%L 1 K%L #S o # 3) Pour : n # S o 2 K%L 2 2 2 K%L 1 K%L 4) Comme 1 G % G 1, on a 3 lim Z [ 0 donc ^_ 4 lim 1 et lim 1 ^_ ^_ Exercice 6 q +Vq + Qq Vq K L Qq + + q Donc est une suite géométrique de raison et de premier terme q. q 2) est positif, tout comme la raison de . De plus G 1 donc la suite p 1) Pour : 3 p donc lim K L 0 donc 3 lim 0 ^_ ^_ Partie C : Convergence monotone Exercice 1 est strictement décroissante. 1) On considère la fonction E: C D ln2C 1 définie sur r ; ∞s. E est dérivable sur r ; ∞s car elle est construite à partir de fonctions qui le sont. E est de la forme ln E t C *u O *O O 1 0 donc la fonction E est strictement croissante sur r ; ∞s. Par récurrence sur , nous allons montrer que T U 1 8 8 2 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire que 1 8 8 2 or 1 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel ,T est vraie, c’est-à-dire 1 8 8 2. On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 1 8 8 2. Or 1 8 8 2 et comme E est croissante sur >1; 2<, on a E1 8 E 8 E2. D’où ln3 8 8 ln5. De plus, ln3 1 1 et ln5 G 2 donc 1 8 8 2. Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 1 8 8 2 2) ln3 1 1 donc 1 . On va montrer par récurrence que m : 1 pour . Initialisation : on veut montrer que m est vraie, c’est-à-dire que 1 or on vient de le voir. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , m est vraie, c’est-à-dire 1 . On veut montrer que m est vraie, c’est-à-dire 1 . Or 2 1 1 et E est croissante sur >1; 2< donc E 1 E d’où 1 . Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 1 donc est croissante. 3) est une suite croissante majorée par 2 donc elle est convergente. Exercice 2 1) H ; v w ; H v ; % : X ; H %XH % ; : %Hv vw Il semble que converge vers 2. 2) On considère la suite définie par 2 pour . 4 1 4 6 1 2 2 1 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 3 Donc la suite est géométrique de raison et de premier terme 2 1. Pour , on a donc K L . Comme 1 G G 1, converge vers 0. Ceci montre que converge bien vers 2. Exercice 3 1) On considère la fonction E: C D √3C 2 définie sur >1; ∞>. E est de la forme √ avec strictement positive sur <1; ∞> donc E est dérivable sur <1; ∞> et E t C √O 10 Ceci montre que E est strictement croissante sur <1; ∞> . Par récurrence sur , on peut montrer que T : 1 est vraie pour . Initialisation : on veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire que 1 or c’est vrai par définition de . Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 1. On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 1. Or 1 et la fonction E est croissante sur <1; ∞> donc E E1 d’où 1. Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 1 donc l’affirmation est xyz{| 2) 1er cas : alors on peut montrer par récurrence que en utilisant la croissance de E et dans ce cas, est croissante. 2ème cas : 8 alors on peut montrer par récurrence que 8 en utilisant la croissance de E et dans ce cas est décroissante. Dans tous les cas, est monotone donc l’affirmation est xyz{| 3) (3 2 *e *e/ (*e *e *e *e (*e *e Comme <1; 2> , 1 1 0 et 2 G 0 donc 1 0. D’après la question précédente, on aura donc croissante. De plus elle est majorée par 2 donc elle converge. E est continue car dérivable donc les seules limites possibles sont les solutions de EC C dans >1; 2< EC C S √3C 2 C S 3C 2 C S C 3C 2 0 S C 1 ou C 2 car C 1 0. La seule limite qui convient ici est donc 2 et converge vers 2. L’affirmation est donc }z~| . 4) D’après la question précédente, l’affirmation est xyz{| 5) *e *e (*e *e et comme 2, on a donc 1 2 0 et 8 . D’après la question 3, cela indique que la suite est décroissante. De plus, elle est minorée par 1 donc elle converge. Les limites possibles sont 1 et 2. Mais on peut aussi montrer par récurrence que 2pour en utilisant la croissance de E. La seule limite qui convient est donc 2. Donc l’affirmation est xyz{| Exercice 4 1) Pour , 8 0 donc est décroissante. 2) On va montrer par récurrence que T U 0 8 8 1 est vraie pour . Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que 0 8 8 1 or donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 0 8 8 1 On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 0 8 8 1. 1 or 0 et 1 0 donc 0. Par ailleurs, 1 1 ; on peut donc étudier le polynôme E: C D– C C 1 Δ 3 donc E est du signe de $ 1 donc négatif. Ce qui montre que 8 1. Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 0 8 8 1. 3) est donc une suite décroissante minorée par 0 donc elle converge. On note ; sa limite. Comme A avec A: C D C C qui est continue sur >0; 1<, ; est solution de A; ; : A; ; S ; ; ; S ; 0 S ; 0 Donc converge vers 0. Exercice 5 1) Par récurrence sur , on va montrer que T : 8 6 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que 8 6 or 2 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 8 6 On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 8 6. Or 8 6 S 8 3 S 3 8 6 S 8 6 Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 8 6 2) Pour , 3 3 or 8 6 S 3 S 3 0 Donc 0 et est croissante. est donc une suite croissante et majorée par 6 donc elle converge. 3) Pour : 6 3 6 6 3 3 3 Donc est géométrique de raison et de premier terme 6 8. Comme 1 G G 1, la suite converge vers 0 ce qui montre que converge vers 6. Exercice 6 1) Par récurrence sur , on va montrer que T U 0 G G 1 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que 0 G G 1 or 0,7 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 0 G G 1. On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 0 G G 1. Or 0 G G 1 et la fonction A est strictement croissante sur >0; 1< donc A0 G A G A1 d’où 0 G G 1. Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , <0; 1> 2) Par récurrence sur , on va montrer que m : G Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que G or 0,7 0,49 et 0,7 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire G On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire G . Or G et la fonction A est croissante sur >0; 1< donc A G A d’où G . Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , G donc est décroissante. 3) est décroissante et minorée par 0 donc elle converge. On note ; sa limite. Alors, comme A est continue >0; sur 1<, on a A; ; ou encore ; ; 0 ce qui donne ; 0 ou ; 1. Comme est décroissante, la limite ne peut pas être 1 donc ; 0. Exercice 7 1) L’étude de la fonction E ne peut pas être utile car E n’est pas monotone sur >0; 1<. Nous allons tout de même montrer par récurrence sur que T : 0 G $ G 1 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que 0 G $ G 1 or $ 0,4 donc c’est vrai. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 0 G $ G 1 On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 0 G $ G 1. Or $ 1 $ $ : 0 G $ G 1 S 0 G 1 $ G 1 S 0 G 1 $ G 1 car la fonction cube est croissante sur F En ajoutant terme à terme, on a : 0 G 1 $ $ Par ailleurs $ 1 1 $ $ 1 1 $ 1 $ 1 $ >1 $ 1< 1 $ 1 $ 11 $ 1 $ 1 $ 2 $ avec $ 1 0 ; 1 $ 1 0 et 2 $ 1 0 donc $ 1 G 0 et on a bien 0 G $ G 1 Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 0 G $ G 1 2) Pour : $ $ 1 $ or 1 $ 1 0 donc 1 $ 1 0 et $ est croissante. 3) La suite $ est croissante et majorée par 1 donc elle converge. On note ; sa limite. Comme E est continue sur F car dérivable, on a E; ;. E; ; S 1 ; ; ; S 1 ; 0 S ; 1 Exercice 8 1) Par récurrence sur , on montre que T : 1 0 est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que 1 0 or 1 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire 1 0 On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire 1 0 Or 1 0 donc 1 0 et 1 1 0 d’où 1 0. Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , 1 0 */ * 2) Pour : *+ / s*+ / 1r + + / * i *+ h*+ + / *+ est positif, tout comme le dénominateur. Donc est du signe de – 1. On considère le polynôme – C C 1 : Δ 3 donc ce polynôme est du signe de $ 1. Donc – 1 est négatif tout comme donc est décroissante. 3) Comme est décroissante, elle est majorée par 1 et comme elle est minorée par 0, elle est bornée. 4) est une suite décroissante minorée par 0 donc elle converge. On note ; sa limite. Comme la fonction O/ E: C D O/ est continue sur F, ; est solution de l’équation EC C. C C S C C1 C S C C C S C C C 0 S CC C 1 0 1 C S C 0 ou C C 1 0 La seconde équation n’a pas de solution donc ; 0 EC C S Exercice 9 HO 1) On suppose que a une limite finie et on note ; cette limite. Comme E: C D O% est continue sur % F W, ; est solution de l’équation EC C. 5C C S 5C 3C 4C S 3C 9C 0 S 3CC 3 0 S C 0 ou C 3 3C 4 La limite de , si elle existe, est donc 0 ou 3. 2) Pour : 5 3 3 4 3 5 33 4 3 4 4 12 4 3 4 Q 5 3 4 5 5 5 5 3 4 EC C S % H*e e % Donc est géométrique de raison – H et de premier terme * % % 3) On a donc pour , K HL 5 Q K HL . Or *+ *+ 3 S Q 3 S 1 3 S 3 4 1 5 K L 5 + 5 3 d’où + 4 4 Comme 1 G G 1, lim Z [ 0 et donc ^_ 5 5 lim 3 ^_ Partie D : Suites adjacentes Exercice 1 1) Pour 1 0 donc est croissante. % % % G 0 donc est décroissante. % 1 1 1 1 et lim lim 0 ^_ ^_ 3 3 1 1 donc les suites et sont adjacentes. Leur limite commune est 0. 2) Pour 1 1 1 0 donc est croissante. 1 1 1 1 1 sin Z [ 1 sin Z [ sin Z [ sin Z [ 1 1 Or 0 G G G et la fonction sinus est croissante sur s0; r donc sin KL G sin KL d’où décroissante 1 1 1 1 1 sin Z [ 1 sin Z [ 1 lim 0 et lim sin C sin0 0 donc par composition et somme lim 0 ^_ ^ ^_ Donc les suites et sont adjacentes. Par calcul de limite simple, elles convergent vers 1. 3) Pour / / / / 1 0 donc est croissante. / / M M / 3 M 1 M M M M M G 0 donc est décroissante. 3 M 3 / M / et un calcul de limite simple montre que converge 3 / 3 / sont adjacentes. Leur limite commune est 3 et s’obtient par calcul de limite simple. vers 0 donc et Exercice 2 1) Pour : 3C 2N 2C 3N C N 1 . 5 5 5 5 Donc . est géométrique de raison H et de premier terme . N C 1. . N C Comme sa raison est strictement comprise entre -1 et 1, . converge vers 0. 2) Pour 2C 3N 2C 3N 5C 3N C 3 C C C . 5 5 5 5 Or . est géométrique de premier terme positif et de raison positive donc . est positif. Ce qui montre que . est croissante. N N O+ P+ H N O+ P+ H H . G 0 donc N est décroissante. Par ailleurs, la limite de N C est nulle donc C et N sont adjacentes. Elles convergents donc et ont la même limite. 3) Pour 2C 3N 3C 2N 5C 5N C N C N 3 C N 5 5 5 On a donc C N 3 pour tout . Par passage à la limite, on a donc 2; 3 d’où ; Exercice 3 Pour / 1 0 donc est croissante. / / / 1 donc lim 0 ^_ Ceci montre que et sont adjacentes. / G 0 donc est décroissante. Exercice 4 1) Par récurrence sur , on montre que T U G est vraie. Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que G or 1 et 2 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire G On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire G . Or G S ( Q G *+ 3+ *+ 3+ L S Q G K car la fonction carrée est croissante sur >0; ∞> S 4 G 2 S 0 G or ceci est vrai car G . Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , G Par ailleurs, pour 2 2 2( ( 2 2 2 ( h( ( i 1 0 car G donc ( G ( 2) Pour *+ 3+ 3+ *+ G 0 donc est décroissante. ( ( h( ( i 1 0 car 1 donc ( 1 ( donc est croissante. On considère la suite C définie par C . Alors C 8 C . Par récurrence, on montre que la propriété T : C 8 KL est vraie pour . Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que C 8 1 or C 1 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire C 8 KL On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire C 8 KL Or C 8 C 8 Q KL Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , C 8 K L Or comme 1 G G 1, la limite de KL est égale à 0 donc C converge aussi vers 0 (ses termes sont positifs). Ceci montre que et sont adjacentes. Exercice 5 1) Pour R S 2R 2 2 2 1 1 S 2R S 2R S R 2 2 4 2) Par récurrence sur , on va montrer que T : G Initialisation : on veut montrer que T est vraie au rang 0, c’est-à-dire que G or 1 et 2 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel , T est vraie, c’est-à-dire G On veut montrer que T est vraie, c’est-à-dire G R S 1 0 car 1 . Donc 1 % Conclusion : d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel , G 3) Pour *+ 3+ 3 * + + 1 0 donc est croissante. *+,- 3+ * 3 * 3 Q + + + + G 0 donc % est décroissante. De plus, la suite . définie par . est géométrique de raison % donc elle converge vers 0. Les suites et sont donc adjacentes et donc sont convergentes. 4) D’après la première question . est géométrique de raison % et de premier terme . 1 donc pour % , . K L 4 est la somme des premiers termes d’une suite géométrique : 1 1K L 4 1 4 Y1 Z [ \ 4 . Q 1 3 4 1 K4L 5) Par ailleurs, pour 1 . 2 2 2 1 1 4 . . . . 1 1 2 2 2 2 2 2 X D’où 24 1 1 K%L 6) Comme 1 G % G 1, 1 lim Z [ 0 donc ^_ 4 1 lim ^_ 5 3 H X K%L