Modified citrus pectin (MCP) increases the prostate
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Modified citrus pectin (MCP) increases the prostate
Prostate Cancer and Prostatic Diseases (2003) 6, 301–304 2003 Nature Publishing Group All rights reserved 1365-7852/03 $25.00 www.nature.com/pcan Modified citrus pectin (MCP) increases the prostate-specific antigen doubling time in men with prostate cancer: a phase II pilot study BW Guess1*, MC Scholz1, SB Strum2, RY Lam1, HJ Johnson1 & RI Jennrich3 1Prostate Oncology Specialist, Marina del Rey, California, USA; 2Medical Oncologist, Ashland, Oregon, USA; and 3Department of Statistics, University of California at Los Angeles, Los Angeles, California, USA La pectine de citrus modifiée augmente le temps de doublement de l’antigène spécifique de la prostate chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate : une étude pilote de phase II Ce test étudie la tolérance et l’effet de la pectine de citrus modifiée (Pecta-Sol®) chez 13 hommes atteints d’un cancer de la prostate et de problème de l’antigène biochimique spécifique de la prostate (PSA) après traitement local, c’est-à-dire prostatectomie radicale, irradiation ou cryochirurgie. 13 hommes ont été évalués du point de vue de la tolérance, 10 du point de vue de l’efficacité. Des modifications dans le temps de doublement du PSA (PSADT) des 10 hommes étaient le critère d’évaluation primordial de cette étude. Nous avons découvert que le PSADT augmentait (valeur P >0,05) chez 7 des 10 hommes (70%) après avoir pris de la MCP pendant 12 mois par rapport à la période sans MCP. Cette étude suggère que la MCP pourrait allonger le PSADT chez les hommes avec récidive du cancer de la prostate. Mots clé : temps de doublement de l’antigène spécifique de la prostate; pectine de citrus modifiée; régression par spline (méthode statistique) Introduction La pectine de citrus, une substance naturelle présente dans la peau et la pulpe des agrumes (citrons, pamplemousses, oranges et tangérines) est un nutriment auquel les chercheurs du cancer s’intéressent depuis peu. La pectine de citrus est un polysaccharide complexe avec beaucoup de résidus de galactosyl (hydrate de carbone du sucre). En laboratoire, la pectine de citrus est modifiée en ajustant le pH pour produire des molécules plus petites et plus courtes qui sont absorbées plus facilement par le tractus intestinal pour la consommation humaine. La recherche indique que des molécules de surface de la cellule appelées protéines de liaison aux hydrates de carbone (CBP) ou lectines servent de médiateur aux interactions cellulaires. Une telle lectine, la galectines-3, a été impliquée dans le processus métastatique et il semble qu’elle est exprimée plus fortement par les cellules métastatiques que par les cellules tumorales primaires. La corrélation entre le niveau de l’expression de la galectine et le stade de la tumeur a été démontrée pour le cancer colorectal, de l’estomac et de la thyroïde. On a montré que les anticorps monoclonaux anti-galectine inhibent la croissance des cellules tumorales en culture. On pose l’hypothèse que ces *Correspondence: BW Guess, Prostate Oncology Specialist, 4676 Admiralty Way, Suite 101, Marina del Rey, CA, 90292, USA. E-mail: [email protected] Received 1 May 2003; revised 3 July 2003; accepted 8 July 2003 niveaux plus élevés de galectine permettent une adhésion et une agglutination plus grandes des cellules du cancer à une « cible » c’est-à-dire à un lieu de métastases. Il semble que la MCP agisse comme ligand pour le récepteur de galectine-3, liant la galectine-3 et bloquant ainsi la capacité des cellules à adhérer les unes aux autres. Ceci prévient l’agrégation de cellules tumorales et leur adhésion à des cibles telles les cellules endothéliales. de cette étude était de déterminer l’efficacité de la MCP sur l’augmentation du PSADT En 1995, Pienta et al. ont étudié les effets de la MCP sur le taux de développement de métastases pulmonaires dans un test contrôlé chez les rats MAT-LyLu Dunning. La tumeur MAT-Lylu est une sous-lignée peu différenciée et qui se développe rapidement, du modèle Dunning R3327 d’adénocarcinome de la prostate du rat du cancer de la prostate. Certains rats ont reçu 0,1 soit 1% de MCP dans de l’eau potable, d’autres ont servi de contrôle. Les résultats de l’étude montrent que 15/16 (93,75%) des animaux de contrôle ont développé des métastases des poumons, comparés à 7/14 (50%) des rats traités avec 0,1% de MCP et 9/16 (56,3%) des rats traités avec 1% de MCP. De plus, on a découvert des métastases ganglionnaires chez 13% des rats qui recevaient 1% de MCP contre 55% dans le groupe de contrôle. C’était une étude pilote de phase II non aléatoire. Chaque patient s’est auto-contrôlé puisque le taux de modification du PSA ou le PSADT était comparé avant et après l’intervention. On a demandé aux patients de ne pas modifier leur alimentation de façon significative, de ne pas utiliser d’autres compléments alimentaires ou médications pendant la période précédant ou suivant l’étude. Dans une autre étude in vivo, on a démontré que la MCP inhibe la croissance et les métastases des tumeurs du sein et du colon en freinant l’angiogenèse provoquée par les hydrates de carbone en bloquant l’association de la galectine-3 à ses récepteurs. Puisqu’on a montré que la galectine-3 est présente dans la lignée PC-3 des cellules du cancer chez l’humain et aussi dans le tissu du cancer humain de la prostate, nous avons réalisé une étude pilote de phase II en utilisant de la MCP chez 13 hommes atteints de cancer de la prostate. Tous ces hommes connaissaient des augmentations périodiques du PSA après un traitement local, c’est-à-dire, prostatectomie radicale, irradiation ou cryochirurgie. Le but Patients et méthodes Le protocole de l’étude a été approuvé par le Daniel Freeman Memorial Hospital Institutional Review Board pour l’utilisation chez les sujets humains impliqués dans la recherche médicale. Tous les participants ont donné leur accord avant d’être enrôlés dans l’étude. Les patients choisis pour l’étude avaient des adénocarcinomes de la prostate confirmés par une biopsie, n’étaient pas traités au moment de leur entrée dans l’étude et avaient des taux bas mais en croissance progressive de PSA (< 10ng/ml). Tous les patients avaient des problèmes de PSA à la suite d’un essai de thérapie curative locale (c’est-à-dire prostatectomie radicale, radiothérapie externe ou cryochirurgie) et 8 d’entre eux avaient été traités auparavant par thérapie de blocage androgénique (ADT). Les patients avaient connu au moins 3 niveaux croissants de PSA à intervalle de 6 mois ou plus. Les patients qui avaient subi une ADT, devaient avoir eu un niveau de testostérone sérique stable ou équilibré de > ou = 150ng/ml pendant au moins 6 mois avant de participer à l’étude. L’évaluation des participants a commencé par un examen physique de base, un bilan et une évaluation de l’état des performances en utilisant les critères ECOG. La revue, l’évaluation ECOG, le PSA, la chimie et les panneaux hépatiques ont été répétés plus ou moins toutes les 4 semaines pendant la durée du test. Chaque participant a reçu du Pecta-Sol® (Econugenics Santa Rosa, CA) en capsules de poudre de 800 mg. La dose totale quotidienne de Pecta-Sol® dans cette étude était de 18 capsules par jour (14,4 g) prises en 3 doses avec 8 onces d’eau ou de jus. On a évalué la tolérance au Pecta-Sol® du patient en comparant les résultats de leurs journaux d’auto-évaluation aux évaluations de départ. On n’a utilisé aucune méthode formelle pour définir si les patients prenaient la dose prescrite de Pecta-Sol® . Cependant les chercheurs ont interrogé les participants tous les mois sur leur respect de l’étude et on l’a jugé excellent. Le critère d’évaluation principal de cette étude était le taux de modification du PSA et du PSADT avant et après le début de la prise de MCP. Les mesures de PSA avant et après le début du traitement par la MCP ont été faites fréquemment (la plupart du temps tous les mois) dans un seul labo par le même technicien. Le test de PSA utilisé était le Immulite I, troisième génération (Diagnostic Products corp., Los Angeles, CA, USA) un test complètement automatisé, de chimiluminescence ultrasensible avec limite de sensibilité de 0,003ng/ml. La recherche en rapport avec le cancer de la prostate chez l’homme indique que les taux de PSA continue à augmenter sans intervention. Cette augmentation du PSA suit une vitesse linéaire constante avec le temps quand elle est exprimée comme log PSA. On a montré que les taux de sérum PSA étaient un marqueur de substitution fiable du développement du cancer de la prostate et que donc une augmentation du PSADT devrait corréler avec une diminution de la croissance de la tumeur. Analyse statistique Il y a deux méthodes courantes de calculer le PSADT. Elles utilisent toutes les deux des points de la forme (x,y) = (temps, log PSA). La première méthode n’utilise que le premier et le dernier point et l’inclinaison de la ligne qui les relie. La seconde utilise l’inclinaison de la ligne à tous les points disponibles. Dans les deux cas, le PSADT est le logarithme de 2 divisé par l’inclinaison. Même si les valeurs obtenues en utilisant ces deux méthodes sont souvent semblables, il vaut mieux utiliser toutes les données, car cela peut mener à des estimations plus précises qu’en n’utilisant que deux points. Puisque la régression linéaire est plus précise et utilise toutes les données disponibles, c’est la méthode préférée pour calculer le PSADT. Cependant, quand on doit calculer puis comparer le PSADT avant et après le début d’une certaine thérapie, on rencontre des problèmes. On pourrait ajuster 2 lignes de régression séparées pour calculer les PSADT des pré-et post-traitements, mais l’ajustement aura une discontinuité au début de la thérapie. En outre, on est confronté à un travail supplémentaire : évaluer la signification de toutes les différences observées dans les deux temps de doublement. Ces deux problèmes peuvent être surmontés par une nouvelle méthode décrite précédemment par notre groupe utilisant une régression par spline mieux ajustée. La méthode par régression de spline pour mesurer et comparer le PSADT avant et après le début de la thérapie est simple et pourtant précise. Cette méthode implique d’utiliser une analyse de régression simple pour toutes les données antérieures et postérieures pour ajuster une ligne brisée à la cassure de temps to du début du traitement. Ceci est illustré en utilisant les mesures de PSA avant et après le début de la prise de MCP pour le patient n° 9 dans le tableau 1. Le modèle de régression est Y = α + β t + γ s(t) où y = log(PSA), t le temps et s(t) = max (t – to O). Ici, s(t) est une régression linéaire de base avec un nœud à to Cette méthode permet de résoudre les problèmes mentionnés plus haut. Elle utilise toutes les données, produit un ajustement qui ne fait pas de bond au moment du début du traitement et la signification de la différence des PSADT est simplement la différence de l’estimation de gamma. On peut lire cela à partir de la restitution de la régression. avait de diminution de PSA absolu chez aucun patient. La MCP a été bien tolérée par tous les patients. 3 patients (23%) se sont retirés de l’étude à cause d’effets secondaires (2 pour légères crampes abdominales, 1 avec légère diarrhée) qui se sont résolus tout de suite après l’arrêt de MCP. Aucun patient n’a subi des effets secondaires graves. Discussion Le critère d’évaluation principal de notre étude «était le changement, s’il y en avait, du PSADT chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate avant et après la prise de MCP. On a observé une augmentation statistiquement significative du PSADT chez 7 des 10 cas à évaluer dans lequel chaque patient assurait son propre contrôle. Intuitivement, il semble que l’augmentation du temps de doublement, si elle se maintient, signifierait que la progression du cancer serait plus lente et pourrait en théorie avoir pour résultat une prolongation de la vie. Résultats Un total de 13 patients ont été enrôlés dans l’étude, dont 10 ont été évalués quant à l’efficacité. Le tableau 1 liste les caractéristiques du patient pour les 10 patients à évaluer. Le tableau 2 liste la réponse du PSADT à la MCP. 8 patients sur 10 (80%) montraient une augmentation du PSADT après l’étude par rapport à avant. Mais seuls 7 sur 10 (70%) étaient significatifs statistiquement (valeur P < ou = 0,05). Il n’y L’utilité clinique du PSADT pour prédire la progression du mal chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate a été relatée dans de nombreuses études. Dans un document largement cité par Pound et al., un PSADT inférieur ou égal à 10 mois chez les hommes avec récidive biochimique de PSA après une prostatectomie radicale prédisait la probabilité et le temps de développement des métastases. Roberts et al. ont découvert que des patients avec un PSADT inférieur à 6 mois avait une liberté 5-y de progression systémique (SP) de 64% seulement. Par contre, ils ont découvert qu’une liberté 5-y de SP avec un PSADT supérieur à 1y était de 95%. Un PSADT court après une prostatectomie définitive prédit aussi une progression plus rapide des symptômes. On a montré que le PSADT chez les hommes sous surveillance seulement était l’indicateur le plus puissant de l’activité de la maladie. Bien que l’utilisation du PSADT pour aider à prédire quels patients vont développer une maladie qui s’aggrave ait été bien établie, on n’a pas établi si le fait de modifier ou d’augmenter le doublement de temps par la thérapie aura un impact sur les critères d’évaluation cliniques mesurables comme le développement des métastases ou la prolongation de la survie. Il se peut que des changements favorables dans le PSADT aient des implications de recherche au-delà de l’impact potentiel de celui-ci sur la survie spécifique au cancer. Evaluer les changements de PSADT en réponse à la thérapie peut être une méthode in vivo efficace pour dépister les agents non toxiques. Il est concevable que des agents très légèrement efficaces (ceux qui augmentent le PSADT mais ne provoquent pas une chute de PSA) puissent devenir cliniquement intéressants, si on les utilise en association avec d’autres agents anti-cancer. Deux études précédentes de 1,25dihydroxyvitamine D3 (calcitriol) illustre cette idée. La première étude considérait les effets du calcitriol donné quotidiennement sur le ralentissement de l’augmentation du PSA comparé au taux du prétraitement chez 7 hommes avec des récidives précoces du cancer de la prostate. L’étude a montré une augmentation significative du PSADT chez 6 des 7 patients pendant la thérapie au calcitriol versus avant cette thérapie. La deuxième étude évaluait l’effet d’une forte dose hebdomadaire de calcitriol chez 22 hommes avec récidive de cancer de la prostate. 3 Patients ont eu des diminutions confirmées de PSA et 3 autres une augmentation significative de leur PSADT. Sur base de ces résultats, des études d’une forte dose de calcitriol en combinaison avec du docetaxel (Taxofere®) ont été réalisées et ont montré une synergie remarquable avec des diminutions plus fréquentes et plus fortes chez les hommes atteints d’un cancer avancé de la prostate comparé au Docetaxel employé seul. De toute évidence, des changements de PSADT après administration d’agents tels la MCP doivent être interprétés avec prudence. Comme nous ne mesurons pas directement le volume de la tumeur, nous ne savons pas si ces changements sont un résultat de la mort des cellules cancéreuses ou d’un autre mécanisme qui modifie le PSA. Alors que notre durée d’étude de 12 mois permettait de tester les effets de la MCP sur le PSADT, cette période courte ne convient clairement pas pour évaluer l’effet à long terme des changements dans le PSADT sur la survie liée au cancer de la prostate. Conclusions Dans cette étude nous avons essayé de déterminer l’effet d’un complément nutritionnel, la MCP (Pecta-Sol), sur le taux d’augmentation du PSA ou du PSADT chez 10 hommes avec problèmes de PSA après une thérapie locale définitive du cancer de la prostate. Nous avons observé que 7 (70%) des 10 patients avaient une augmentation statistiquement significative du PSADT (valeur P <0,05) après administration de MCP pendant 12 mois, en comparaison au moment où ils ne prenaient pas de MCP. L’impact à long terme que la MCP aura sur la progression est inconnu. Plus de recherches sont nécessaires pour déterminer le rôle de la MCP dans le traitement du cancer. Références 1. Eliaz I. The potential role of modified citrus pectin in the prevention of cancer metastasis. Clin Pract Altern Med 2002; 2: 177–179. 2. Raz A, Lotan R. Endogenous galactoside-binding lectins: a new class of functional tumor cell surface molecules related to metastasis. Cancer Metast Rev 1987; 6: 433–452. 3. 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