Avril 2014 - Spiridon Club Languedoc
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Avril 2014 - Spiridon Club Languedoc
39e année Club Languedoc N° 259 avril 2014 Editorial du secrétaire Eric Rocanières Spiridon d’aujourd’hui et d’autrefois Le printemps arrive et le calendrier va devenir plus chargé. En ce début d’année cependant, il y a eu quelques courses parmi les plus fidèles au challenge du Spiridon. Les organisateurs ou les coureurs qui ont apprécié en rendent compte dans ce numéro. Une fois n’est pas coutume : il faut aussi dire un mot de deux courses officielles dont nous ne parlons pas habituellement car en général, elles ne correspondent pas toujours à la convivialité des épreuves qui nous sont chères. Le Béziers Cheminots Athlétisme Méditerranée (BCAM) dont le président, Vincent Bigel, est un Spiridonien, a brillamment organisé les championnats départementaux et régionaux de cross au stade de Montflourès à Béziers. Je ne parlerai pas des résultats car quiconque peut les consulter sur le site traditionnel de la fédération ou plutôt sur celui de Temps-Course bien plus intéressant pour le coureur local. En revanche, lors du régional surtout, ce fut l’occasion de rencontrer nombre de Spiridoniens de la Margeride et des Cévennes jusqu’au Roussillon en passant par toutes les contrées du Païs Bassol. Quelques-uns couraient : en fin de matinée, chez les vétérans, je vis ainsi passer Sylvain Privat, Patrick Roussel, Vincent Bernard, Francis Mariani, Sylvain Rambaud, Jean-Paul Baret et l’inusable Denis Alcade toujours fidèle au rendez-vous. Sur les bords du chemin, l’état-major du Spiridon était au complet : la famille Moulin, Huguette et Jean-Noël Clavère, Claudy Benoît et j’en oublie... Et puis il y avait aussi d’anciens Spiridoniens. Je croisai ainsi Bernard Boyer, un des meilleurs marcheurs dans les années 80, licencié à l’AS Béziers. Quand il me vit avec un carton de numéros de « Et ta sœur elle court ? », il manifesta une surprise mêlée de nostalgie. Lui, un des premiers adhérents avait oublié l’existence du bulletin dont il conservait néanmoins les premiers exemplaires. Je complétai sa collection avec les derniers numéros aux couleurs traditionnelles du Spiridon International. Voilà un nouvel réabonné potentiel... Comme quoi même des courses de championnats peuvent rassembler nombre de Spiridoniens... Dans ce numéro du Spiridon Club du Languedoc, on fera revivre des courses d’autrefois. Robert Armand, évoquera les 50 kilomètres de Vergèze, une distance qui aujourd’hui n’est plus guère prisée. La mode du marathon, lancée à grand renfort de publicités et de témoignages au tout début des années 80 par les premières revues de course à pied telles que Jogging International (premier numéro en mai 83 avec comme grand projet la préparation du marathon de Paris, déjà), a eu raison des épreuves plus conviviales comme celles de Robert. De la même façon, ces revues aux multiples conseils répétitifs d’une saison l’autre ont réduit au silence les revues comme Spiridon où l’on ne promettait pas de gagner un quart d’heure au marathon ou de prendre de bonnes résolutions au printemps, pendant les vacances d’été ou à la rentrée. Dans le Spiridon, il y avait débat, des idées étaient développées. Dans les pages suivantes, on renoue un peu avec cet état d’esprit. Dans la vaste polémique liée aux marathons internationaux, où les primes d’engagement, à la performance deviennent de plus en plus mirifiques de la même façon que les dossards sont de plus en plus chers, Noël Tamini et Daniel Lexcellent se répondent amicalement d’un numéro à l’autre, enrichissant ainsi le débat. Ces échanges de points de vue donnent de la vie au bulletin et permettent de sortir de la routine des revues de course. C’est ainsi qu’on aime « Et ta sœur elle court ? » 1 Les courses du challenge 2014 Les Foulées du Château de Caveirac (30) 2014 par JP BOSQUIER A noter à la 4ème place du néo montilien Mohammed BERRARAH , tout juste arrivé d’Italie et un peu à cours de compétition mais dont on entendra parler sur les courses à venir, si on se réfère à ses performances antérieures. Chez les féminines la victoire revient à l’héraultaise Corinne GAYRAUD du MAAM en 40’53’’. Il fallait voir sa joie en franchissant la ligne d’arrivée pour comprendre combien ce succès lui tenait à cœur. Elle est en forme notre « coco » qui, après la Monté de la Pêne fin décembre, signe un nouveau succès. Pour en arriver là, elle a du batailler ferme pour se débarrasser de ses dauphines la calvisonnaise d’origine anglaise, Emily WITTY et Verena EISENBARTH, vainqueur la semaine précédentes à ST GERVASY. Si dans la montée les écarts étaient restés faibles, c’est dans la descente finale que Corinne, elle aussi, a lâché les chevaux pour terminer avec une vingtaine de secondes d’avance sur sa dauphine. A noter, le retour à la compétition de Jana LELUT pensionnaire de l’AC Alès (4ème) après un break pour mettre au monde une ravissante petite fille. A l’arrivée, un super ravito attendait les coureurs dans le parc du château. De quoi prendre le temps de refaire la course avec des partenaires de club ou avec un concurrent d’un jour rencontré sur le parcours. C’est aussi ça la magie de la course à pied et c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Alors, rendez-vous en janvier prochain pour la 27ème édition. C’est un imposant peloton de 990 coureurs qui a pris le départ de cette 26ème édition. Au menu, un 10,2 kms assez exigeant, se déroulant en grande partie sur de grands chemins en garrigue mais qui semble faire l’unanimité chez les coureurs. Les Bipèdes de la Vaunage organisateurs de l’épreuve ont de quoi être satisfaits car cette course connait depuis 6 ans un essor considérable. Le nombre de participants a d’ailleurs doublé durant cette période. Il frôle cette année la barre des 1000, limite fixée par les organisateurs pour conserver la qualité d’accueil et la convivialité existante. La preuve, certains coureurs sont même mêmes venus du Var, de Lozère, du Rhône… pour y participer. En raison des Championnats départementaux de cross organisés le lendemain dans tous les départements de la région et même au-delà, la hiérarchie a été un peu bousculée. Chez les hommes, c’est Eric AGRINIER, 3ème l’an dernier, qui s’est imposé en 34’11’’. Les années n’ont pas de prise sur notre capitaine des pompiers, pensionnaire désormais de l’ASSP VERGEZE. Meilleur descendeur que ses adversaires, la fin de parcours lui a permis de finir en solitaire. Derrière lui, on retrouve à une vingtaine de secondes, Omar GUENOUN pensionnaire du SCO Ste MARGUERITTES de Marseille qui découvrait le parcours et l’héraultais Thierry DELALONDE déjà présent sur le podium l’an dernier. 2 LE 19ème RONDE DU TAM (19/01/2014) par Didier Roméro Malgré la pluie, à 9 h 30 deux courses enfants se sont déroulées. A 10 h 00 le Président du TAM libère les 200 athlètes qui se sont élancés dans les vignes, les chemins aux alentours de Montady pour un parcours de 10 kms très varié. 1er Omar BACHIR 34’43 ème 2 Jean-Marie PALUMBO 35’04 3ème Fabrice POUMEROL 35’56 1ère Rosa GANGLOF 41’34 ème 2 Karine BRO 42’19 3ème Dominique COMBE 43’04 Au début de la course, un vététiste déguisé et le dernier coureur, le clown (comme chaque année). Après la remise des récompenses dans la salle polyvalente, un apéro-repas servi toujours dans une grande convivialité, l’esprit SPIRIDON. Tous les coureurs ont été pris en photo sur le site du TAM : www.tammontady.venez.fr. Au micro, Vincent toujours là pour l’animation. Un grand merci à tous les bénévoles qui savent recevoir. A l’an que ven pour la 20ème RONDE DU TAM. L’Anaventure à Gignac le 19 et 20 avril par Jean-Marie Garcia Comme promis nous allons fêter cet anniversaire comme il se doit c'est-à-dire, une édition spéciale qui va permettre aux participants, aux bénévoles, aux sponsors ainsi qu’aux organisateurs de faire la fête chacun à sa manière mais tous ensemble. Cette édition a été pensé pour que les coureurs ne sortent pas du village, ou nous allons proposer un circuit fermé (2.200km sans difficulté) et très animé à parcourir pendant 6 heures, de 10h00 à 16h00. On peut courir seul et tenter d’inscrire son nom dans le livre d’or, au scratch ou bien dans sa catégorie ou pourquoi pas participer en relais de 2, 4 ou 6 coureurs en inscrivant une équipe de filles, de garçons ou une équipe mixte en respectant la parité. Cette journée est organisée pour vous, jugez plutôt ; de la musique sur tout le circuit, un tirage au sort sur les dossards toute les heures avec des lots de grande valeur, pas moins de trois cadeaux dès votre retrait de dossard, un chapiteau à partir de 11heures qui vous proposera une pasta-party ou vous pourrez vous alimenter en plus du ravitaillement permanent sur le circuit, des récompenses pour tous les méritants et après la remise des prix une fin de journée explosive avec les organisateurs. Une randonnée est proposée le samedi 19 Avril, après midi avec autant de considérations pour nos amis marcheurs, et des courses pour enfants sont organisées le Dimanche 20 Avril au matin de 09h00 à 10h00. Un programme complet qui peut vous permettre de participer à cette fête du sport et de la convivialité, quel que soit votre niveau. Sur une épreuve de la sorte, il n’y a pas de premier ni de dernier, tout le monde court et profite des applaudissements du public, tous les coureurs sont considérés de la même façon et seul le classement final permet de récompenser ceux qui ont parcouru le plus de kilomètres. Les déguisements font partie de la fête, vos accompagnants trouveront un village animation pour permettre aux grands de passer le temps, et des animations gratuites seront proposées aux plus petits. Pour venir à Gignac faire la fête le 19 et 20 Avril 2014, vous trouverez tous les renseignements sur notre site : « boldairgignacois.e-monsite.com » et pour vous inscrire www.endurancechrono.com. 3 Histoire du Spiridon : les 50 kilomètres de Vergèze par Robert Armand De 1975 à 1980 Tout a commencé en 1975. Les épreuves longues arrivent timidement dans le calendrier international et j'ai pensé, pourquoi pas un 50 km dans notre midi, à Vergèze. Ce sera une seule épreuve courue à titre individuel, l'organisation doit se consacrer à mettre en valeur cette journée. J'en parle à quelques amis et nous voila en quête d'un parcours en une seule boucle qui traversera les villages de Mus, Aubais, Aigues Vives, Boissières, Langlade, Nages et Calvisson avec retour au départ de Vergèze. Par la suite je modifierai le parcours en allant monter la côte de St Come/Maruéjol et traverser Souvignargues. Organiser, même à cette époque n'est pas chose facile. Il me faut des sous ou plutôt des francs et une idée lumineuse me permet de contacter tous les villages traversés en leur demandant 1 franc par habitant, et ça marche. Des sponsors locaux difficiles à trouver si ce n'est la grande surface locale qui me donne, à condition, les boissons qui me reprendront si reste il y a. Je n'oublie pas Mme ZUSSA commerçante à Vergèze et son chèque de 500 F. Les banques reconnaissent l'épreuve : la BNP et la Banque Populaire me créditent de sommes honorables ! J'ai la chance d'avoir le soutien de PERRIER (la source n'étant pas locale ?) avec une quantité importante de bouteilles. ADIDAS avec des habits sacs etc., c'est normal ne suis-je pas commercial de la firme. MIDI LIBRE présent avec un véhicule sur toutes les éditions et des articles de presse fréquents. Je suis très sensible au soutien de la municipalité de Vergèze avec Monsieur MONTEIL, Maire très motivé par la manifestation si bien que Raymond FONTAINE adjoint et futur Maire participe efficacement à l'organisation avec Pierre ZAPATA, fer de lance de cette équipe municipale. Une idée fait le jour. Pourquoi ne pas demander la récompense suprême à savoir le Vase de Sèvre décerné par le Président de la République française. J'écris et la réponse est positive et m'indique que le trophée serait remis par le Ministre le plus près de la manifestation. Quelques jours plus tard je reçois une convocation de Madame Hélène DHORLAC secrétaire d'État qui me confirme sa présence le 23 aout. Mais voila, une convocation me parvient des vignerons concernés par le passage de ma course : ils m'annoncent ne pas vouloir un Ministre, une crise existant dans le domaine des vins en litige avec le gouvernement et une manifestation risque d'être organisée. Je retourne voir ma Ministre à sa permanence à Nîmes et dès que je me présente, elle m'annonce par erreur « vous venez pour votre légion d'honneur ? » hélas, je répondais non. Je lui explique la situation et nous convenons sa venue uniquement le soir de la course pour remettre le Vase de Sèvre dans les arènes de Vergèze au vainqueur en présence de Mr MONTEIL Maire et Robert GOURDON Président du Conseil Général et Maire de Vauvert. Parrainé par Spiridon dont je suis l'actuel Président de l'association tout juste arrivée dans notre région sous l'appellation Spiridon Languedoc après quelques années internationales sous la houlette de son fondateur et ami Noël TAMINI. J'avais en mains les atouts nécessaires pour réussir ces 50 km qui seront suivis de 5 autres par la suite. Au départ de la course à 17 heures 300 coureurs, marcheurs et surtout des débutants dans cette discipline pas courante à l'époque. Je fais donner le temps de passage aux 50 premiers aux 25 km et au Marathon et c'est très apprécié. Tout se passe bien et vers 20 heures la Ministre remet le trophée à Jacky LIEVRE de Metz vainqueur en 3 h04 devant Serge COTTEREAU organisateur des 100 km de Millau J'avais 2 athlètes de mon club à Calvisson classés premiers à l'arrivée Dominique PEZET en féminine et Renaud REVERSAT en Junior. A la 5ème place du scratch un athlète licencié à St Chély d'Apcher, Claudy BENOIT (aujourd'hui en Commission Hors Stade, dirigeant d'un grand club gardois à Anduze) dont la présence avec un temps de 3 h19 confirmait son rang de grand marathonien. Suivaient les élites du moment TAIBI de Vitrolles , JC REFFRAY de Marseille et mon ami Francis MARIANI de Vitrolles à la 13e place en 3 h43 mais Cévenol désormais. Je citerai essentiellement les athlètes amis que nous retrouvons sur nos courses actuelles. Bernard PY en 4 h32, Josian VIGNAL en 5 h07 sans oublier ZUSSA de Vergèze. Sans compter les coureurs Italiens, Belges , Allemands et Suisses que je recevais gratuitement et qui suivront mon organisation jusqu'au bout. Moyennant une inscription de 10 francs les coureurs reçoivent un lot et un diplôme à l'arrivée. Des ravitaillements dans chaque village où les habitants assurent la sécurité et font office de signaleurs. Aux arrivées médecins, CroixRouge et Kinés. Récompenses à tous les coureurs (lot, diplôme, photo) et aux équipes de clubs F.F.A, mixte, Féminines, corporatives, Villages et Ville. 1976 je recommence l'aventure avec 486 coureurs sur le même parcours. 15 minutes avant le départ des 50 km à 17 h, on me fait savoir que je suis recherché par un officier de la Légion Étrangère. Il me rejoint en courant, me salue, se présente Capitaine des sports du 3 e RPIMA de Carcassonne et m'annonce «j'amène 81 légionnaires à votre épreuve ». J'avoue un instant être dépassé par l'évènement à quelques minutes du départ mais il me rassure «je n'ai besoin de rien, j'ai des accompagnateurs à vélo avec les ravitaillements » Ouf, du coup je lui donne des dossards ainsi que la gratuité pour ses athlètes. Tout se passe bien malgré une chaleur étouffante et je note à l'arrivée dans le stade de Vergèze Serge COTTEREAU à 4 la première place en 3 h 14 (avec passage au marathon en 2 h 45) devant Jacky LIEVRE licencié désormais à Nancy 3 h 27 et GANDOULY du 3e RPIMA en 3 h38. Dominique PEZET gagne en Senior en 4 h 42 et ma fille Catherine en Espoir. Les amis sont toujours là, Georges BILLET et Daniel LEBOISSETIER tous deux disparus il ya quelques mois, Marc SERVIERE, Alain BOUSQUET mon vice-Président, Bernard LUBREZ, Albert PLACIDE , René PASSET, Josian VIGNAL. J'ai la chance d'avoir dans cette organisation les personnes qui sont à la création du Club d'Athlétisme. A mes cotés Pierre SAULIERE le Président, Pierre ZAPATA, nous décidions de donner comme nom au club "Association Sportive Source Perrier Vergèze (ASSPV)" mais voila la FFA n'accepte pas une publicité de marques ou de produits dans les titres des associations. Mais nous avons la chance d'avoir Michel JAZY relation publique de la firme qui intervient auprès de la Fédé qui accepte le titre ASSPV. C'est une première. 1977 et ça continue dans les meilleures conditions, les étrangers sont présents, mes amis aussi. Serge COTTEREAU gagne encore en 3 h10 talonné par Claudy BENOIT second en 3 h 14. Chez les filles c'est encore une athlète de mon club qui gagne, Geneviève QUERELLE d'Aubais en 4 h 58. 1978 Grande année par la performance du premier Emile HECQUET de Marignane qui gagne en 3 h 03 record de l'épreuve avec un passage au marathon en 2 h 33, une moyenne horaire de 16,344 km/h. Mathieu RYELAND (Belgique) précédé par Renaud REVERSAT en 3 h 09 Dominique BONTOUX de St Maur et notre ami Bernard PY en 3 h 41, Jean Noel CLAVERE notre Spiridonien en 3 h 49 et je ne vais pas oublier mon ami de toujours le fondateur de la légende course lozérienne Marvejols-Mende Jean-Claude MOULIN en 4 h 16 avec Joseph BOUDET de Mende, également Robert BENAZET gendarme à Valleraugue. Geneviève QUERELLE gagne encore en féminine et en vétéran, catégorie qui commence à se développer, c'est Jean BRENGUES de Millau qui arrive en tête en 3 h 30 devant Louis BONNY V2 de Gordes qui vient participer à vélo...vous savez où c'est Gordes ? Et toujours Bernard PY Des nouveaux Jean Marie FORTUNAT qui organise nos voyages au bout du monde, Christian COMBES un ancien très bon coureur sans compter sur la participation de Pierre MOUNES vainqueur des 100 km de Millau et je ne peux pas oublier ma famille, excusez moi du peu, mes bofs Francis COULET, Michel, Pascal, Jacquie ROME et mon ami José REINA. Les militaires sont toujours là et c'est le BA.726 de Garons qui gagne par équipe devant le 3°RI.EAI de Nîmes. 1979 Cette fois Mathieu RYELAND Belgique remporte l'épreuve en 3 h 07 devant Georges BILLET 3 h 14 et Dominique BONTOUX 3 h 22. Geneviève QUERELLE en tête devant Paule REFOUVELET de Montpellier et Monique mon épouse laquelle est accompagnée par Jean-Pierre BOSQUIER l'actuel organisateur de la Course du Château à Caveirac et ses 1000 participants. Suivent CLAVERE 3 h 36, SERVIERE 3 h 39 MARIANI 3 h 40 CANONGE Yvan, BENAZET, ROUYRE organisateur de Sumène et ZAPATA de Vergèze. A noter les participations de J.Claude LAFONT futur maire de Nages, Gérard FERRAND et je ne peux pas oublier JP GALTIER de Montpellier. Jean-Germain BONNE de Montpellier sur tous les 50 km et que nous retrouvons aujourd'hui sur nos courses gardoises. Mais le plus c'est la participation d'un jeune garçon de 15 ans qui arrive de Générargues village proche d’Anduze en mobylette pour participer et terminer en 4 h 27. Vous connaissez certainement Thierry PANTEL et le palmarès de cet athlète champion de France de cross country et vainqueur des 5000 m aux jeux méditerranéens 1993 à Narbonne où j'ai eu le plaisir de donner le départ de son épreuve sans compter ses résultats au niveau national et international. Comme quoi il n'y a pas forcément d'âge pour débuter et réussir. Incident aux arrivées, plus de coureurs après les arrivées des 100 premiers, je dépêche une moto pour voir le problème et à son retour m'annonce : j'ai retrouvé les coureurs installés autour d'une table sur la place de Boissières où ils se restaurent avec des grillades offertes par le Maire qui me disait plus tard lorsque je le remerciais « c'était l'heure du repas alors j'ai pensé..... » gentil hein ! 1980 Jean Paul DIDIME de Florange 1er en 3 h 06 et nous retrouvons Bernard PY 11e en 3 h 39, Marc SERVIERE 32e en 4 h 06 et la première féminine Fabienne CURIACE de Troyes en 4 h 16. Des nouveaux arrivent sur la course à pied et je retrouve Gérard DUPLAN de Vergèze en 4 h 40 Georges COLOMBANI en 5 h 03 Christian BOUTADE 5 h 15 Bernard ROZIER Vergèze et Claude LAURIOL organisateur à Dourbies. J'ai fait un extra ce jour là car parallèlement j'organisais avec un départ identique un 18.500 km avec arrivées à Calvisson. 243 coureurs pour cette première épreuve et jusqu'en 1983 j'organisais encore sur cette distance. Si Didier TICHIT remportait cette nouvelle épreuve, je retrouvais JC MOULIN, Roger PIBOU le père de Florent excellent coureur actuellement, Gilles REVERSAT, Pascal CAMPET débutait une grande carrière ce jour là, Jean Pierre ZAPATA et notre célèbre organisatrice de Marguerittes Ghislaine EVE à la 169e place. Il faut noter la 5e place en 1 h 08 d'un coureur qui connaîtra les succès pendant des années. Il était très fort et très bon actuellement un micro à la main. René REBOUL vous l'avez reconnu qui n'avait pas encore trinqué régulièrement avec moi, un verre de blanc à la main ! Par la suite je recevais quelques lettres dont Serge Cottereau qui écrivait « des villageois très sympathiques qui me faisaient regretter d'aller trop vite sans pouvoir les apprécier » de son coté Jacky Lièvre « organisation remarquable et 5 ambiance très sympathique,réussite étonnante » et Ernesto GHIRARDI Italien « complimenti per la sempre piu bella Marcia ben organizzata » J'avoue avoir baissé les bras pour l'épreuve des 50 km car les routes devenaient dangereuses et un accident d'un athlète de club trainé sur 70 m par une voiture lors d'un entraînement sur la route de Calvisson a fini par me dissuader. Néanmoins je repartais avec un Semi Marathon à Vauvert pendant 2 ans suivi par une course de 16 km au Cailar. A ce jour ce n'est pas encore fini, le sport et la passion n'ont pas d'âge! Des deux côtés de la montagnes par Bernard Brun Mardi je suis allé trottiner… Je suis parti d’un versant de la montagne du côté où est née ma grand-mère paternelle. C’était une Roux et avant elle il y a eu tout une partie de mes aïeux… mon père avait réalisé un arbre généalogique — que j’ai fort malencontreusement prêté à une cousine germaine qui souffre d’un Alzheimer précoce — qui remontait, si je me souviens bien, vers 1700… Quelques minutes plus tard je me portais sur l’autre versant où dans un mas sont nés mon grandpère maternel et ma mère, les Vieljeuf. Sur un versant j’étais en Lozère, sur l’autre dans le Gard. En Lozère c’était catho, dans le Gard c’était protestant. L’histoire, mon histoire au rythme, lent, de ma foulée. Aujourd’hui rideau sur 2013… Comme des deux côtés de la montagne cette année fut contrastée pour moi avec quelques illusions perdues peut être (Don Quichotte descend de ta Rosinante !), mais sûrement avec une forme d’accomplissement sur bien des plans. Je n’évoquerai ici que le plan sportif. L’année 2013 a été chaude avec la dégringolade du « dieu » « pédaloricain », mais aussi avec la confirmation de la présence du dopage dans la course à pied, avec quelques prises, parfois très mineures… Que dire par exemple de celle d’Abraham Kiprotich ? Qui pouvait se faire des illusions sur ce garçon ? Soit des naïfs, soit des malhonnêtes. Mais ce qui me touche le plus ce sont ces perfs » énormes » auxquelles je ne crois pas un seul instant. En fait ce n’est pas une histoire d’y «croire » ou pas, c’est bien au contraire le fruit d’une réflexion et d’une analyse de ces perfs ! Pour 2014 je m’étais dit « tiens Zurich ce serait sympa !» et puis…non, je ne cautionne pas donc je n’y vais pas. L’année 2013 a été chaude surtout par la confiance que me témoigne le groupe de gens que j’entraîne qui est solide, il n’est pas « officiel », mais il existe bel et bien, il est la source de belles satisfactions liées aux liens amicaux qui nous unissent et cela c’est plus beau que tout ! Allez zou c’est reparti pour un an ! Opinions : Le « doux rêveur répond à Daniel Lexcellent » Noël Tamini Bonjour à tous le monde ! Et en particulier Daniel Lexcellent, qui a signé un texte dont quelques mots m’interpellent. Ainsi quand il dit que les grands marathons, « je trouve que c’est horriblement cher ». Vraiment ? Un jour, à la TV, un statisticien l’a dit mieux que moi. Quelqu’un lui avait demandé « Comment va ta femme ? » Et lui de répondre : « Ma femme ? Par rapport à quoi ? à qui ? » Pareil au sujet des grands marathons : chers par rapport à quoi ? Tu sais bien que... quand on aime, on ne compte pas. Et donc parfois l’on préfère débourser plus pour une bouteille de champagne, un bouquet de roses rouges ou un dîner dans un restaurant haut de gammes. Je n’ai jamais couru le marathon à Paris, à Londres, à Berlin, à New York. Parce que je suis du temps d’avant : j’ai couru des marathons avant que naisse celui de New York. Mais je peux comprendre celui et celle qui a besoin d’aller à New York (et d’y retourner !) pour courir le marathon. Faut être tolérant, tous les goûts sont dans la nature. Ainsi, si j’ai au poignet une montre Kalenji CW-300, excellente, achetée pour 20 euros chez Décathlon, j’admets qu’il y en a qui se sentent manchots s’ils n’arborent pas, bien évidente, une Rolex. Ou s’ils ne tiennent pas le volant d’un 4x4 ou d’une BMW. Ma foi... Lexcellent, tu dis autre chose qui m’interpelle plus. Tu écris ceci : « La plupart des 30000 ou 50000 coureurs, les Ethiopiens qui crèvent de faim, ce n’est pas leur problème. » A ta place, y regardant de plus près, on pourrait dire aussi : « Les chômeurs de France et de Navarre, ce n’est pas leur problème. » Quant aux Ethiopiens, tu parles fort bien de ce que tu sembles méconnaître. Car figure-toi que The Great Ethiopian Run (env. 10 km) de fin novembre à Addis Abeba attire plus de 6 30000 Ethiopiens qui pour cela (revêtir le maillot multipublicitaire qui sert de dossard) paient 100 birr (4 euros). Et j’en connais qui gagnent à peine 1000 birr par mois, et qui néanmoins trouvent 100 birr pour faire cette course ! Affaire de standing, sans doute. Comme la Rolex, la BMW, ou comme la xeme participation au marathon de New York ou à celui du Médoc. Je l’ai dit, écrit, et je le répète : tant qu’on peut aller, librement et gratuitement, « se desporter par les champs, ès bois et ès prés », comme le conseillait le poète Eustache Deschamps (le bien nommé !), il y a plus de six siècles, eh bien, la vie est belle ! Quant à ce « Tamini, doux rêveur », si tu le dis... O tempora ! O mores ! (O temps ! O mœurs !) écrivait Cicéron au premier siècle avant Jésus Christ en s’indignant de l’évolution des mentalités. Dans un contexte semblable, deux photos du marathon de New York lors de sa première édition sur le parcours actuel en 1976 avec Bill Rodgers en vainqueur accessible à tous, le marathon de New York en 2009 avec l’arrivée au rituel impeccable de Meb Keflezighi. Miscellanées D’Henri Poncet : Voici un mot encourageant Amis Spiridoniens, C’est avec plaisir que je me plie au rite annuel de l’inscription au Spiridon Club (à notre Spiridon Club, devrais-je écrire) du Languedoc. L’écoulement sans fin du sablier n’est pas sans amener parfois une pointe de nostalgie, ce que sait exprimer mieux que quiconque le poète, en l’occurrence Louis Aragon : « Comme il a vite entre les doigts glissé Le sable de jeunesse Je suis comme un qui n’a fait que danser Surpris que le jour naisse. » Rassurons-nous : il reste encore quelques belles journées. Amicalement à tous. De Maxime Cuboni : Après des ennuis de santé depuis deux ans, cela va bien mieux. Je recommence à courir, je reste et suis toujours passionné de la course à pied. Je ne désespère pas de participer à une course d’ici la fin de l’année. Amicalement. Je vous souhaite à toute l’équipe spiridonienne, bonne santé et bonnes courses. De Bernard Fournier : C’était en novembre 1966 au cross des commerçants de la ville de Mende avec une délégation d’athlètes nîmois de l’ASPN. Sur le traditionnel parcours de l’époque autour du stade et sur un terrain détrempé, je m’en souviens très 7 bien. Je parle de ce jeune talentueux crossman du stade ruthénois qui donna du fil à retordre à Denis (Alcade) et qui relégua les deux Bernard Py et moi-même à plus d’une minute. Plus tard, il confirme en Midi-Pyrénées et sur le plan national : il a détenu un bon record régional sur 2000 m en 5’29’’4 et aussi 8’24’’4 sur 3000 m. Puis il s’adonna aux courses sur route avant d’arrêter vers 1975. Que de souvenirs qui s’estompent... De Jean Perez : Bonjour au Spiridon Club Languedoc et bonne continuation pour 2014. Calendrier 10/04/2014 13/04/2014 16/04/2014 26/04/2014 27/04/2014 18/05/2014 01/06/2014 07/06/2014 08/06/2014 06/07/2014 14/07/2014 27/07/2014 29/07/2014 03/08/2014 16/08/2014 07/09/2014 21/09/2014 21/09/2014 21/09/2014 27/09/2014 28/09/2014 01/11/2014 02/11/2014 16/11/2014 07/12/2014 21/12/2014 course de Bessilles Les foulées de Narbonne-Plage l'Anaventure Transerranne en pays Gangeois Traces de Deaux 9e relais de Villegailhenc 27e montée des 4000 Marches Course de Pentecôte à Anduze Pentecôtaucap Trail du Mont-Aigoual Montée de la Croix Neuve Marvejols-Mende Café de la Paix le Sentier des Bouzèdes La Ronde des Castors Foulées des Halles à Vauvert La Ronde Cérétane Semi marathon des Vendanges et assemblée générale du Spiridon Club Languedoc Trail Cévenol Anduze Gambade de Saint-Roman Duo des Lavagnes Les Foulées de la Biche (32e éd) le Tiers de Marathon Les Cinq Clochers Oenotrail du Lunellois 14e Montée de la Pêne à Galargues 34530 11100 34150 34190 30360 11600 30570 30140 34500 30570 48000 48000 48000 30450 48400 30600 66402 Montagnac Narbonne Gignac Ganges Deaux Villegailhenc Valleraugue Anduze Béziers L'esperou Mende Mende Mende Genolhac Vebron Vauvert CERET Cedex 34820 30140 30300 34090 30800 34380 11110 34400 34130 . Teyran Anduze Beaucaire Montpellier Saint-Gilles Laverune Armissan Lunel Saint-Aunes [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] PROCHAIN NUMERO JUIN 2014 Pour les retardataires, pensez à renouveler votre abonnement pour l’année 2014 : envoyez un chèque de 10 euros (15 abonnement de soutien) au SCL, café de la Paix BP 93 MENDE 48000 8