Dossier UT 1NEW

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Dossier UT 1NEW
DOSSIER DE PRÉSENTATION
Nicolas Vérin
USHBA ET TETNULD
უშბა და თეთნულდ
opéra multimédia
pour cinq personnages
3 chanteurs
musique électronique
et projections vidéo multiécrans
Présentation du spectacle
Aujourd’hui, les techniques en musique électronique et en vidéo se rejoignent
et j’ai voulu utiliser ce formidable potentiel pour que les spectateurs éprouvent
l’espace intérieur virtuel d’un voyageur.
Nous sommes dans un laboratoire de mémoire, au coeur d’un dispositif
intimiste où sont présentés les fragments d’un voyage : nous partons en Géorgie du
Caucase, vers les plus hauts sommets de Svanétie, une région encore sauvage, avec
sa langue et ses coutumes propres.
C’est un endroit entre Europe et Asie, entre tradition et modernité. Un lieu
limite.
Le voyageur a entendu parler d’une légende incertaine qui absorbe son
attention et sert à de support à sa quête, à son errance.
Deux montagnes particulières de cette région, Ushba et Tetnuld,
personnifient deux jeunes svanes appartenant à des clans opposés par une vendetta.
Ils seraient tombés amoureux l'un de l'autre et auraient été transformés en
montagnes par leurs parents. Ils auraient toutefois réussi à se faire face, afin de
pouvoir se regarder durant l'éternité, même si leurs parents se sont fait nuages pour
les gêner.
Dans cette aventure, le méchant ogre des montagnes, le dévi Bakh-Bakh,
menace les amoureux et plus généralement les hommes, comme le veut la tradition.
Le spectacle est prétexte à s’ouvrir au temps et à laisser se déployer la
confrontation des archaïsmes à une idée de ce qui serait la modernité.
En construisant avec de l’image travaillée artistiquement et du documentaire
brut, avec de la musique électronique et du chant traditionnel, le voyageur envoie au
spectateur des signes de son dépaysement, de sa recherche de ce qui fait l’humain
dans sa singularité et son appartenance sociétale dans le monde de la mondialisation.
Le contraste créé entre l’expression abstraite et le réalisme documentaire
offre une prise à rendre la complexité de mes émotions qui convient à ma perception
de la réalité au présent, dans sa fragmentation, sa myriade d’images, de sons, de
mots, mosaïque d’impressions et de silences.
Articulée autour de la polyphonie, déployée dans tous les sens possibles, la
musique incorpore des éléments de musique géorgienne.
La vidéo, projetée sur un large écran, suivant une scénographie inventée pour
ce spectacle par Giuseppe Frigeni, est quasiment omni-présente.
Les images sont traitées par Thibault Walter en étroite association avec la
musique et sont projetées plein cadre (notamment pour les séquences tournées par
Robert Cahen)ou en une polyphonie d'images plus petites.
Il s’agit de faire éprouver un flux de conscience au voyageur contemporain
que nous sommes aussi chacun de nous, dans notre monde intérieur.
Mon oeuvre vise à rendre un hommage et un témoignage de ce pays
singulier, la Géorgie. Je voudrais partager l’idée que la lutte pour la survie d'une
culture particulière est aussi celle de la richesse de toutes nos différences.
L'équipe
conception, composition : Nicolas Vérin,
texte : Nicolas et Dominique Vérin
scénographie, mise en espace et lumière : Giuseppe Frigeni
vidéo : Robert Cahen et Thibault Walter
chant : Roula Safar, Nicholas Isherwood, et ténor à déterminer
Nicolas Vérin
Passionné par le geste musical et par la vie des sons, Nicolas Vérin explore sa
fascination pour le temps et sa complexité. Puisant dans ce large champ ouvert une
pluralité de langages, une synthèse au-delà des dogmes et des modes, il y nourrit son
inspiration.
Sa musique, jouée dans de nombreux concerts et festivals, est publiée chez Jobert
et plusieurs de ses oeuvres sont disponibles en CD, notamment :
Miroirs déformants, Métalmorphose, Mariposa clavada que medita su vuelo et
P’hioni (INA-GRM 475122) ; Chassé-croisé I et II, Variations pour piano, Thyrcis,
Espejito, Solo Violin Piece II, et Péripéties sur Chassé-croisés (NVCD 0301) ; In vino
musica in Musique des vignes, GMEA MP01 ; Solo Violin Piece I in Dedications to János
Négyesy, Neuma ; 11, avenue du Midi in Hörspiele 2 (CD du Prix Radio France/la Muse
en circuit 1995) ; Chassé-croisé III in Contemporary Violin duets, par János Négyesy
et Païvikki Nykter (AuCourants Records).
Études musicales (piano, solfège, écriture, musique de chambre, dans plusieurs
cours privés, aux Conservatoires de St-Maur et de Brest, aux Universités Paris VIII et
Brest) avant de suivre la classe de composition électro-acoustique au Conservatoire
de Paris avec Pierre Schaeffer et Guy Reibel en 1977-79.
décembre 2012
Il séjourne ensuite cinq ans à l'Université de Californie à San Diego, où il étudie
notamment avec Roger Reynolds, Joji Yuasa, Jean-Charles François, Julio Estrada,
Robert Erickson et Gordon Mumma. Il y a obtenu un Master puis un Doctorat (PhD) en
composition, et y a enseigné diverses matières musicales (éducation musicale,
théorie, musique électronique).
De retour en France, il a été assistant de Pierre Henry en 1985, qui l’a ensuite
invité à faire une œuvre dans son studio, et a travaillé avec plusieurs groupes de
musique contemporaine. En 1987, il a été choisi par Jean-Claude Eloy pour diriger le
studio MIDI et l'environnement informatique CARL au Centre d'Informatique Appliquée
à la Musique et l'Image.
Il rejoint en 1989 l'équipe de création de l'IRCAM, où il participe à l'élaboration de
plusieurs œuvres, et donne des cours pour le Doctorat de Musique du XXe siècle de
l’EHESS ainsi que des stages. Depuis 1991, Nicolas Vérin se partage entre son propre
travail de composition et l'enseignement de la musique électroacoustique au
Conservatoire de Chalon-sur-Saône, et depuis 2002 de l’électroacoustique et la
composition à celui d’Evry.
Il a fondé, avec les compositrices Christine Groult et Jacqueline Ozanne, puis avec
Patrick Lenfant, le studio Ligys, et après sa dissolution, l’association Impulsion. Il
pratique l'improvisation notamment au sein du trio Daroux-Sclavis-Vérin.
Nicolas Vérin a obtenu des commandes de l'État, de Radio-France, de l'INA-GRM et
de plusieurs festivals. Il a été compositeur en résidence en région Midi-Pyrénées et
lauréat en 2001 et en 2010 de la Villa Médicis hors les murs.
Site internet : www.nicolasverin.com
Giuseppe Frigeni
Après une formation universitaire en Italie, Giuseppe Frigeni poursuit l’étude de la
danse contemporaine à Paris avec Françoise et Dominique Dupuy, puis reçoit
l’enseignement de chorégraphes tels Marie-France Delieuvin, José Montalvo, Carolyn
Carlson, David Gordon, Catherine Diverrès, Steve Paxton, Dominique Mercy, Andy
Degroat.
En 1988 il présente à Orsay son premier spectacle de danse/théâtre : "Vaghe stelle
dell’orsa" en hommage à Andreï Tarkovski
Il a travaillé en tant que chorégraphe avec Klaus Michael Grüber (La Traviata, Othello,
Tristan und Isolde, Boris Godounov), Patrice Chéreau (Wozzeck, Don Giovanni), Peter
Stein (Wozzeck, Libussa) et avec Luca Ronconi (Don Giovanni).
En 1988 il rencontre Robert Wilson avec lequel il collaborera pour plusieurs spectacles
lyriques et projets artistiques parmi lesquels: Alice im Bett (SchauBühne, Berlin)
Hanjo/Hagoromo (Maggio Musicale Firenze), Don Juan ultimo (Teatro Nacional
Madrid), Le château de Barbe Bleue + Erwartung, (Salzburg Festival), Four Saints in
Three Acts (Houston Opera), Lohengrin (Metropolitan Opera, NY), Snow on the Mesa
(Lincoln Center, NY), Monster of Grace (film en 3D avec Philip Glass), Prometeo de
Nono (La Monnaie, Bruxelles), Oedipus Rex, Alceste, Orphée & Eurydice, Winterreise,
Das Rheingold, Walküre (Théâtre du Châtelet), Le Martyre de Saint Sébastien, Die
Zauberflöte, Madame Butterfly, Pelleas et Mélisande, Frau Ohne Schatten (Opéra de
Paris).
Depuis 1999 il signe ses propres mises en scènes, scénographies et lumières:
Macbeth de Verdi (Opera Zuid , Opéra de Bordeaux) , Der Jasager de Kurt Weill
(Corum de Montpellier) , Turandot de Puccini (Teatro Comunale Modena, TCFerrara,
Opéra Tenerife) , Saint François d’Assise de Messiaen (RuhrTriennale 2003), Lohengrin
de Wagner (Opéra de Bordeaux), Le Fou de Landowski (Théâtre du Châtelet/
Mogador), Wet Snow de Jan VandePutte (Reisopera/Holland Festival 2004) , Fidelio de
Beethoven (Opéra de Bordeaux).
Pour le Festival d’Aix-en-Provence 2008 il a signé mise en scène et scénographie de la
création Passion de Pascal Dusapin, pour le Theater St.Gallen mise en scène,
scénographie et lumières de la Traviata de Verdi et de Partenope de Haendel pour le
TC Ferrara .
Parmi les prochains projets: reprises de Passion (Paris, Bremen, Luxembourg), la
reprise de Traviata (mise en scéne de K.M.Grueber) à l'Opéra de Lyon, et la co-mise
en scène de Orfeo de Monteverdi avec Robert Wilson pour la nouvelle saison de La
Scala Milano.
Robert Cahen
Artiste vidéo, réalisateur, compositeur de formation, il est issu des frontières entre
les arts. Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Paris (classe de Pierre
Schaeffer), il a su apporter à la vidéo les expérimentations techniques et linguistiques
de l'école concrète. Il traite les images comme les sons, les organise, les transforme,
en offrant un exemple de la possibilité d'échanges entre les modèles, les paramètres
de l'image et ceux de la musique.
Considéré comme l'une des figures les plus significatives dans le domaine de la
création vidéo, son travail est reconnaissable à sa manière de traiter les ralentis et à
sa façon d'explorer le son en relation avec l'image pour construire son univers
poétique.
Depuis sa première vidéo en 1973, L'invitation au voyage, une partie de ses
créations s'inspire du travail d'autres artistes (vidéos sur l'art, la musique, la danse, la
photographie...)
Lauréat du prix Villa Medicis Hors les murs en 1992.
Ses inspirations vidéo, depuis sa première exposition personnelle au Frac/Alsace en
1997 ont été montrées en France, Suisse, italie, Allemagne, Etats-Unis, Canada,
Maroc, Pérou. Il est l'auteur d'une installation vidéo permanente à Lille sur le site
Euralille, Allée de Liège, 1995.
Parmi ses oeuvres les plus connues, citons : Karine 1976, Juste le temps 1983,
Cartes postales vidéos 1986, Boulez/Repons 1985, Parcelle de ciel 1987, Dernier
adieu 1988, Hong Kong Song 1989, Voyage d'hiver 1993, Sept vision fugitives 1995,
Corps flottants 1997, l'Etreinte 2003.
Thibault Walter
Musicien de formation (Conservatoire National Supérieur de Paris en acoustique,
analyse, esthétique et improvisation), Thibault Walter commence par travailler avec
des cinéastes expérimentaux (Sébastien Ronceray, Dominik Lange) en tant que
musicien puis crée plusieurs court-métrages (diffusés au festival des cinémas
différents et en diverses occasions), en super-8, 16mm ou vidéo.
Il se tourne ensuite vers la performance improvisée, notamment avec l’ensemble
Diffraction (avec Wilfried Wendling), à travers des spectacles mêlant théâtre, vidéo,
électronique et piano. Il se spécialise alors de plus en plus dans l'improvisation libre (il
a travaillé avec Lê Quan Ninh, Hélène Breschand, Marc Baron, Pablo Cueco et Mirtha
Pozzi en tant que pianiste, joueur d’électronique ou vidéaste) et la programmation
informatique : à ce titre il participe à divers projets pédagogiques (à l'IRCAM ou à
l'université de Montbéliard). Il a conçu la vidéo du spectacle Territoires de l'âme de
Jonathan Pontier. Il travaille aussi régulièrement avec la danse (Sidonie Rochon), le
théâtre (Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre), le jazz (en tant que vidéaste avec le
Brice Martin Quartett).
décembre 2012
Roula Safar
Née au Liban, Roula Safar a grandi dans la musique et la poésie. Études musicales à
Beyrouth puis à Paris. Elle s’engage ensuite dans la voie lyrique : rôles d’opéras,
oratorios, récitals de lieder et de mélodies, de la musique ancienne à la musique
contemporaine Elle crée notamment le rôle de "la femme du tailleur" dans l'opéra GOgol et Les Aragon de M. Levinas, Femmes et Piranhas de F. Baschet, De nuit de
B.Jolas, Salam-Shalom de H.Larbi. Elle chante sous la direction de N.Abassi,
D.Colemann, P.Davin, S.Denève, M.Foster, J-C.Malgoire, P.Rophé, à la Salle Pleyel, au
Théâtre du Châtelet, à la Cité de la Musique, à l’Ircam , à l’Opéra de Montpellier… dans
différentes villes d’Europe, du Proche-Orient et d’Afrique.
Elle se produit avec des ensembles tels que l’Itinéraire, Musiques nouvelles,
Contrechamps, Fa, 2e2m et avec l’Orchestre pour la Paix.
Elle est invitée avec l’ensemble Aramea au Palais des Nations à Genève, au Centre
Mondial de la Paix à Verdun, au Sénat.
Situant son répertoire à la croisée des cultures, R. Safar donne des récitals, en
s'accompagnant à la guitare et aux percussions, des récitals d’œuvres, soit dans leur
version originale, soit arrangées et harmonisées par elle-même, traversant cultures et
époques. Elle met en musique des poèmes et des textes anciens faisant revivre des
langues disparues.
Elle participe à divers enregistrements d’oratorios, d’œuvres contemporaines telles
que : Les Aragon de M.Levinas (CD : Musique de chambre, récompensé d’un choc de
la musique en 2001), Ce n’est qu’un rêve de J-L.Dhermy. Paraît chez Hortus en 2009,
son enregistrement : Racines Sacrées, Voix des Origines de la Mésopotamie à la
Méditerranée.
Nicholas Isherwood
Nicholas Isherwood est l'un des plus importants chanteurs au monde de musiques
ancienne et contemporaines. Il a travaillé avec Joel Cohen, William Christie, Peter
Eötvös, Paul McCreesh, Nicholas McGegan, Kent Nagano, Zubin Mehta and Gennadi
Rozhdestvensky ainsi qu'avec les compositeurs Sylvano Bussotti, Elliott Carter, George
Crumb, Hans Werner Henze, Mauricio Kagel, György Kurtág, Olivier Messiaen, Giacinto
Scelsi, Karlheinz Stockhausen et Iannis Xenakis dans les lieux les plus prestigieux du
monde (La Scala, Covent Garden, le Théâtre des Champs-Elysées, le Festival de
Salzburg, etc.).
De ses nombreux rôles d'opéra, on retiendra notamment "Antinoo" dans Il Ritorno di
Ulisse in Patria de Monteverdi avec Boston Baroque, “Plutone” dans Il Ballo delle
Ingrate de Monteverdi à l'Opéra d'Angers, "Claudio" dans Agrippina de Haendel avec
Nicholas McGegan, "Satiro" dans l'Orfeo de Rossi, “Pan” dans Alcione de Marais avec
Les Arts Florissants, "Frère Léon" dans la dernière production supervisée par Olivier
Messiaen de Saint François d’Assise, “Roméo” dans Roméo et Juliette de Dusapin au
Festival d'Avignon, à l'Opéra de Montpellier et en tournée, “Lear” dans Vision of Lear
de Hosokawa pour la Biennale de Munich, le rôle titre dans Micromégas de Méfano,
"Astrodamors" dans Le Grand Macabre de Ligeti avec Zoltan Pesko et La Fura dels
Baus, le rôle titre dans Il Re Nudo de Luca Lombardi au Teatro dell'Opera de Rome,
“General Howard” dans Chief Joseph de Zender, Der Tribun de Kagel, ces deux
derniers au Staatsoper de Berlin, "Lucifer" pour les créations mondiales de Montag,
Dienstag, et Freitag aus Licht de Stockhausen à La Scala et à l'Opéra de Leipzig et
dans Donnerstag aus Licht à Covent Garden.
Il a également improvisé avec Steve Lacy, Joëlle Léandre, Sainkho Namtchilak et
David Moss, enregistré plus de 50 CD et est apparu dans trois films.
IV/ Calendrier
• juin à août 2010 :
séjour en Géorgie. Voyages dans plusieurs régions, avec Robert
Cahen en Svanétie. Collecte d'enregistrements, photos, vidéos, textes, impressions,
partitions, et choix des textes, en immersion dans l’ambiance géorgienne.
• septembre 2010 à mai 2011 : dé-rushage, tri des matériaux.
• juin à novembre 2011 : essais de montage, traitements, etc. Composition de
quelques passages ; début du travail commun entre Robert Cahen et Thibault Walter
• décembre 2011 : présentation de 5 esquisses à l'Opéra Comique, dans la journée
organisée par Futurs Composés
• janvier à septembre 2012 : redéfinition du projet ; écriture d'un nouveau livret,
début de la conception de la mise en scène
• octobre 2012 à mars 2013 : fin de la composition.
• avril 2013 à juin 2013 : résidence de Thibault Walter et Nicolas Vérin à Césaré de 4
jours et première période de studio de montage à Strasbourg pour Robert Cahen
• janvier 2014 à juin 2014 : résidence de 5 jours (lieu à déterminer) de Thibault
Walter, Giuseppe Frigeni et Nicolas Vérin sur la création et l'interaction entre
scénographie et vidéo live ; 2e période de montage à Strasbourg pour Robert Cahen
• septembre 2014 : 5 jours de répétitions musicales et vidéo au GRM
• septembre à mi-novembre 2014 : réalisation de la scénographie, la mise en espace,
la conception lumière, finitions des parties vidéo et électroacoustique
• fin novembre-début décembre 2014 : résidence de dix jours à l'Opéra de Reims pour
les répétitions finales avec tous
• 6 décembre 2014 : création dans le cadre du Festival Reims Scènes d'Europe
• à partir de janvier 2015 : reprises en France, Géorgie...
V/ Co-producteurs
-Opéra de Reims, co-producteur délégué, directeur : Serge Gaymard
-Césaré, Centre National de Création Musicale, directeur : Philippe Le Goff
-le Groupe de Recherche Musicale de l'INA, directeur :Daniel Teruggi
-Radio-France, directeur adjoint de la Musique : Roland David
-l'association Impulsion - responsable : Nicolas Vérin
VI/ Contacts
Nicolas Vérin : 09 51 09 81 29 ou 06 63 47 89 29
[email protected] - site internet : www.nicolasverin.com
Daniella Michel de Césaré : 03 26 88 65 74
décembre 2012