resultats de la recherche europeenne pour la traçabilite et la
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RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE POUR LA TRAÇABILITE ET LA SECURITE DANS L’AGRO-ALIMENTAIRE Sélection de résultats de recherche européens réalisée par le réseau Flair-Flow Carrefour des Technologies de la Sécurité et de la Traçabilité des Aliments Semaine Internationale de la Sécurité et de la Qualité Alimentaires – SISQA Toulouse, 11 et 12 décembre 2003 Ce document présente une sélection de résultats de recherche européens dans les domaines concernant la traçabilité et la sécurité alimentaires ; ils ont été retenus par le réseau Flair-Flow* en raison de leur intérêt pour l’industrie soit à titre d’information scientifique et technique soit en raison des opportunités de collaboration technologique que certains peuvent présenter. Ce document a été réalisé à l’occasion du premier Carrefour des Technologies de la Sécurité et de la Traçabilité des Aliments (SISQA, Toulouse, 11 et 12 décembre 2003) par le CRIAA* et le CRI Sud Ouest**. (*) Flair-Flow : le réseau Flair Flow diffuse dans 24 pays les résultats de la recherche européenne en agroalimentaire : http://www.flair-flow.com Ce réseau, financé par la Commission européenne (Quality of Life and Management of Living Resources – Key action 1) est coordonné par l’unité CRIAA de l’INRA (Centre de Réseaux pour l’Innovation en Agriculture et Agro-alimentaire) (**) CRI Sud Ouest : Centre Relais Innovation Sud-Ouest Informations sur le CRI Sud-Ouest et autres opportunités de coopération technologique du réseau des CRI : http://www.cri-sud-ouest.net/veille.asp Coordinateur : ANVAR – http://www.anvar.fr Amélioration de la sécurité alimentaire des légumes..................................................................... 1 Tri automatique des olives et des pommes de terre ...................................................................... 2 Nouveaux capteurs pour le contrôle de la qualité .......................................................................... 3 L’hygiène des chaînes de production et la sécurité alimentaire ..................................................... 4 L’émergence en Europe d’un parasite contaminant l’eau et les aliments....................................... 5 La PCR : un outil de détection rapide des pathogènes alimentaires.............................................. 6 Identification et quantification des espèces de poissons et des fruits de mer dans les produits alimentaires ........................................................................................................ 7 Détecter la qualité des aliments .................................................................................................... 8 Vérification de l’absence de risque pour la santé de l’utilisation de l’acier inoxydable ................... 9 « Ms Piggy » traque les résidus médicamenteux dans vos aliments ........................................... 10 Gant instrumenté pour mesurer la qualité des fruits .................................................................... 11 Les champs électriques pulsés dans les procédés alimentaires.................................................. 12 Traçabilité du poisson ...................................................................................................... 13 La détection de la contamination par les moisissures.................................................................. 14 Evaluation du risque alimentaire.................................................................................................. 15 Efficacité des antimicrobiens naturels ......................................................................................... 16 De nouveaux outils de détection de Bacillus cereus .................................................................... 17 Appréciation du risque microbiologique dans les aliments réfrigérés à base de légumes............ 18 Contrôle des mycotoxines dans les aliments ............................................................................... 19 Ochratoxine A dans le vin ...................................................................................................... 20 Nouveaux capteurs pour la détection de toxines dans les produits de la mer.............................. 21 Traitements Haute Pression des liquides alimentaires et produits dérivés .................................. 22 La microbiologie prédictive au service de la sécurité des produits alimentaires........................... 23 Détection d’antibiotiques en temps réel dans le lait ..................................................................... 24 Evaluation de la fraîcheur des poissons ...................................................................................... 25 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME11 – juillet 2001 Amélioration de la sécurité alimentaire des légumes En matière de sécurité alimentaire des légumes, le problème principal concerne la croissance des champignons producteurs de mycotoxines qui causent des intoxications chez l’homme comme chez l’animal. Le but de cette étude était de développer des stratégies pour sécuriser le stockage des légumes grâce au développement de méthodes de détection des champignons et de leurs toxines, d’identifier les sources de contaminant, et d’éliminer les facteurs de risque. L’étude a été réalisée sur la contamination des carottes par Alternaria spp. qui produit une mycotoxine nocive. Les recherches étaient axées sur : • La mise au point de méthodes rapides et précises de détection et de quantification des mycotoxines. • La compréhension de la production et de l’accumulation des mycotoxines. • La surveillance des effets des mycotoxines pendant la récolte de céréales, leur stockage et leur transformation. • Le développement des mesures de contrôle, acceptable par les agriculteurs. • Le développement d’une stratégie pour réduire les risques des mycotoxines dans les légumes. Les principaux résultats sont : • La détection d’Alternaria. A partir des méthodes classiques, les chercheurs ont sélectionné le test traditionnel d’absorption pour la détection d’A. alternata et effectué une électrodéposition sur un milieu sélectif pour A. radicina. En raison de la durée de l’analyse (1-2 semaines pour que les champignons se développent), ils ont mis au point une méthode PCR (Polymerase Chain Reaction). Cependant, ils ont conclu que la méthode PCR nécessitait des améliorations. • La détection des mycotoxines. Des méthodes HPLC ont été développées pour détecter les différentes variétés de mycotoxines Alternaria. • Les méthodes de contrôle. Deux essais, sur des morceaux de racine et de pétiole, ont été effectués sur des carottes pour étudier leur résistance à A. radicina. Une méthode a été développée pour permettre d’identifier les micro-organismes antagonistes, lesquels serviront dans les contrôles biologiques. Des traitements alternatifs pour réduire la contamination des semences sont en cours de développement. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 1 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME12 – juillet 2001 Tri automatique des olives et des pommes de terre Il y a une réelle attente en matière de qualité de tri des fruits et légumes dans l’agriculture et l’agro-alimentaire. Traditionnellement, le tri était basé sur l’apparence (taille, couleur et défauts visuels) des produits. La sélection se faisait manuellement ou avec des systèmes semiautomatiques. Mais ces méthodes se trouvent être trop coûteuses, pénibles, et lentes. Le but de cette étude était de réaliser un équipement de tri automatique et de classification aussi bien pour les olives que pour les pommes de terre, avec une capacité de 2 500 kg d’olives par heure et 10 000 kg de pommes de terre par heure. Les principaux objectifs étaient : • Le développement d’un système de contrôle de la qualité des olives et des pommes de terre par l’analyse des couleurs. Ceci inclue le système d’éclairage, la configuration de caméras, et le développement d’un logiciel. • La résolution d’algorithmes pour l’analyse en temps réel des images recueillies. • Le développement de capteurs en ligne sur la chaîne de production pour l’analyse rapide des produits. Les résultats des recherches ont permis la classification des olives en quatre niveaux de qualité. Pour cela, les chercheurs ont utilisé une caméra SONY XC003 RGB, associées à trois capteurs de couleur CDD et une résolution de 768 x 576 pixels, en plus de l’algorithme nécessaire à la classification. Les tests préliminaires ont donné de bons résultats comparés au tri manuel qui engendrait des erreurs. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 2 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME15 – août 2001 Nouveaux capteurs pour le contrôle de la qualité Les techniques spectroscopiques (moyen infrarouge, Raman, optothermique) sont particulièrement attractives en industrie agro-alimentaire pour leurs potentialités d'analyse quantitative et qualitative. En effet, elles sont bien corrélées à certaines propriétés chimiques, physiques et fonctionnelles des produits alimentaires. Elles permettent a priori de contrôler la qualité de produits alimentaires, leur origine et quelquefois, leur authenticité. Les appareils d'analyse actuellement utilisés ne sont pas suffisamment adaptés à ce type de contrôle. L'objectif de cette étude était de développer de nouveaux outils basés sur les techniques spectroscopiques (moyen infra-rouge, raman, optothermique) pour améliorer le contrôle de qualité au sein des industries alimentaires. Les résultats de cette étude ont permis, après avoir réalisé des tests en laboratoire, l'évaluation des techniques de spectroscopie infra-rouge, raman et optothermiques pour le contrôle qualité de la farine, du malt, de la bière, et des yogourts. Un prototype MIR a été fabriqué, et est en cours de test en malterie et en meunerie. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 3 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME23 – novembre 2001 L’hygiène des chaînes de production et la sécurité alimentaire Le facteur le plus important à prendre en compte pour produire des aliments sains est la bonne conception hygiénique de toutes les installations, depuis la ferme jusque sur les chaînes de production. La conception non hygiénique des équipements, des fermes, des usines, pénalise la qualité du produit fini et augmente les risques d’intoxications alimentaires. De plus, les conséquences sont également importantes en terme de pertes de produit, d’augmentation des coûts de nettoyage et de baisse de productivité. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour une bonne hygiène de production. Cela concerne plus particulièrement la conception des équipements, les procédures d’hygiène, la construction des bâtiments et la formation du personnel, le tout devant tenir compte de la législation en vigueur (ex : directives européennes 98/37/EC, 93/43/EEC et En 1672/2 (1997)). HYFOMA est un projet européen qui a été récemment initié et dont l’ambition est de constituer un vaste réseau thématique européen autour de l’hygiène. Ce projet réunit l’EHEDG et de nombreux experts européens du domaine. L’EHEDG est une organisation européenne bien connue qui est active dans ce secteur important depuis des années, publiant des guides pratiques et travaillant à l’établissement de normes européennes d’hygiène (www.efedg.org ). Le principal objectif de ce réseau est de fournir des instructions pratiques sur l’hygiène alimentaire afin de promouvoir les recommandations européennes en matière de sécurité alimentaire, ainsi que de produire des guides pratiques et des supports de formation. Les sujets traités tournent autour de l’hygiène industrielle, ce qui inclut les méthodes de test, la conception d’équipements agroalimentaires, des lignes de fabrication, des usines agroalimentaires, le transport, le stockage, la manutention et l’environnement. Projet QLK1-2000-01359 http://www.voeding.tno.nl/ps.cfm?pnr=HYFOMA Date de lancement du projet : 1er janvier 2001 (pour une durée de 48 mois) POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 4 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME24 – novembre 2001 L’émergence en Europe d’un parasite contaminant l’eau et les aliments Cryptosporidium parvum est un parasite pathogène émergeant, responsable de certaines intoxications par l’eau ou par l’alimentation. De récentes données épidémiologiques le font apparaître comme étant le deuxième pathogène entérique provoquant des diarrhées, le plus courant après Campylobacter. C. parvum est un parasite que l’on retrouve au niveau du transit intestinal des bovins et des ovins. Il est excrété sous forme d’oocystes au niveau des fèces et peut ensuite se répandre chez les hommes par consommation d’aliments ou d’eau contaminée par ces fèces. Au Royaume-Uni, plus de 600 personnes sont infectées chaque années par ce parasite et dans les pays en voie de développement la fréquence est encore plus importante. La plus grosse contamination a été recensée aux Etats-Unis en 1993, après qu’un réseau municipal d’alimentation en eau ait été contaminé par des déchets animaux, abandonnés dans les égouts publics par une entreprise et contenant le parasite. Plus de 403.000 personnes ont alors contracté la maladie et 100 sont décédées. C. parvum est à l’origine, dans une moindre mesure, de certaines intoxications alimentaires faisant intervenir du lait non pasteurisé, des tripes, des salades, des abats, des saucisses, des salades de poulet et des pommes à cidre. Ce projet européen en cours, intitulé « Evaluation du risque Cryptosporidium parvum, un pathogène émergent en Europe, retrouvé dans la chaîne alimentaire et l’eau » a pour objectif le développement de procédures en routine pour isoler et détecter les oocystes dans les aliments et l’eau ainsi que le dénombrement des survivants, le renforcement des mesures de contrôles et l’amélioration de l’évaluation des risques. A ce jour, les méthodes permettant d’isoler et de détecter les oocystes à partir d’échantillons de viande, de salades de légumes, d’eaux usées, de fèces et d’eau de l’environnement ont été développées et un test en routine est en validation. Les techniques utilisées sont des techniques microscopiques, immunologiques et ADN. Par ailleurs, une méthode permettant de détecter et de discriminer, parmi les différents Cryptosporidium, les espèces qui fournissent les informations essentielles pour les études épidémiologiques, a également été développée. Projet QLK1-1999-00775 - Date de lancement : 01-02-2000 (pour une durée de 36 mois) COMMENTAIRES DU CRIAA : Aucune équipe française ne participe à ce programme de recherche. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 5 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME37 – avril 2002 La PCR : un outil de détection rapide des pathogènes alimentaires Les facteurs de stress environnementaux tels que les méthodes de conservation contribuent à l’augmentation de la diversité des pathogènes alimentaires, en induisant des changements de génotypes des bactéries, les rendant plus résistantes ou plus virulentes. Cette diversité des pathogènes rend leur détection et leur identification complexes et nécessite l’amélioration des méthodes existantes. Une enquête américaine a ainsi montré que seules 18% des 76 millions d’infections recensées chaque année aux USA étaient provoquées par des pathogènes connus. Les techniques dites de « PCR » (Polymerase Chain Reaction) sont extrêmement sensibles et spécifiques. Elles sont basées sur l’amplification spécifique d’une région donnée de l’ADN du pathogène isolé (par répétition cycliques de trois étapes : dénaturation-hybridation-élongation) puis sur son identification par électrophorèse ou par puce à ADN. Même s’il existe déjà des kits analytiques sur le marché, il apparaît nécessaire de disposer d’un test en routine validé et normalisé. Les objectifs de ce projet européen en cours consistent à valider une méthode simple de purification de l’ADN à partir de cultures bactériennes, à établir une collection d’échantillons d’ADN certifiés ainsi qu’une banque de données contenant les séquences ADN clés de pathogènes alimentaires, à établir la liste des souches qui nécessitent des tests spécifiques, à développer des réactifs normalisés et à valider les méthodes de préparation des échantillons avant l’étape de PCR. Les études des 35 laboratoires participants se sont focalisées sur 5 pathogènes principaux : Salmonella, Campylobacter, E. coli enterohémorragique , Listeria monocytogenes et Yersinia enterolitica issus du rinçage de carcasses de poulet et de porc ainsi que du lait. La première année du projet a permis de mettre au point un guide technique et un kit biochimique pour la validation des différents types et marques de thermocycleurs (automate qui permet de programmer la répétition des cycles). Une méthode simple de purification de l’ADN bactérien a également été développée. Un matériel ADN de référence a été produit et sera disponible à l’IRMM. Une base de données en-ligne est actuellement en construction. Les prochaines étapes du projet consisteront à organiser des ateliers pour les utilisateurs ainsi qu’à rédiger des guides de normalisation en collaboration avec le CEN (organisme européen de normalisation). Le site web du projet est le suivant : www.PCR.dk - Projet : QLK1-1999-00226 (FOOD-PCR) COMMENTAIRES DU CRIAA : Patrick FACH et Sylvie PERELLE de l’AFSSA participent à ce programme européen de recherche Tél. : 01 43 76 30 99) POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 6 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME38 – avril 2002 Identification et quantification des espèces de poissons et des fruits de mer dans les produits alimentaires Afin d’éviter les fraudes et le mauvais étiquetage des poissons et des produits de la mer, il apparaît nécessaire de pouvoir identifier et quantifier les espèces de poissons présentes dans les aliments transformés. Les programmes d’assurance qualité et de traçabilité des matières premières de l’élevage (ou de la mer) à la table vont d’ailleurs dans ce sens. Mais, jusqu’à présent, il n’était guère possible de quantifier de façon fiable ces constituants dans les aliments transformés, ceci en raison de leur grande vulnérabilité aux conditions de transformations. De nouvelles techniques génétiques sensibles et en particulier celle basée sur la PCR (Polymérase Chain Reaction) s’avèrent très prometteuses pour le développement de méthodes en routine et de kits d’analyse rapide. Du fait de sa stabilité, la quantification de l’ADN représente en effet une piste très intéressante. L’objectif de ce projet européen en cours est de développer des protocoles et des procédures permettant d’identifier les poissons et les fruits de mer ainsi que de mettre au point une technique sensible et fiable pour quantifier les espèces dans les produits contenant du poisson et des fruits de mer Projet : QLK1-2000-30476 (DNAIQ) POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 7 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME43 – juin 2002 Détecter la qualité des aliments Les capteurs en-ligne capables de détecter les qualités internes et externes des aliments, leurs arômes, mais également de prédire les changements de ces qualités, ont toujours constitué un grand défi pour les chercheurs et les industriels de l’alimentaire. De nouvelles technologies sont en développement afin de détecter plusieurs qualités et défauts des fruits et légumes – comme les meurtrissures et le développement de pourriture à l’intérieur des pommes, la fraîcheur des salades « iceberg » ou encore les arômes des pêches. Une action concertée européenne avait pour but de développer, d’étendre et de valoriser les méthodes instrumentales permettant de déterminer les facteurs de qualité des produits alimentaires perçus par les consommateurs. Les techniques instrumentales sélectionnées étaient : • Les techniques de vision dans l’ultraviolet, le visible et l’infrarouge • les techniques d’imagerie telles que la RMN (résonance magnétique nucléaire), les ultrasons ou la tomographie micro-onde • les nez électroniques Parmi les résultats obtenus, on peut citer : • le développement d’un nouvel olfactomètre électronique de faible coût • l’amélioration et la création de méthodologies et de logiciels • l’amélioration de l’information par la fusion de deux technologies ou plus, mais également l’amélioration de l’efficacité de : o la RMN pulsée ou à basse résolution ainsi que la transmission visible- proche infrarouge afin de mesurer la maturité des pommes o le proche infrarouge pour détecter les altérations à l’intérieur des fruits o la vision thermique avec un capteur infrarouge pour mesurer la fraîcheur et la contamination microbienne Des résultats supplémentaires peuvent être obtenus à partir du site : www.inapg.inra.fr/ens_rech/siab/asteq/index.htm Projet N° : FAIR-CT97-3516 (ASTEQ) POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 8 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME52 – septembre 2002 Vérification de l’absence de risque pour la santé de l’utilisation de l’acier inoxydable Les personnes sensibles au nickel et souffrant d’allergie n’auraient apparemment rien à gagner à éviter l’utilisation d’ustensiles en acier inoxydable, à condition que ceux-ci soient de qualité suffisante pour qu’il n’y ait pas de phénomène de corrosion. Voici la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs suite à une étude européenne qui aura durée 3 ans sur l’impact pour la santé de l’utilisation de l’inox et des alliages dans les domaines médical et agroalimentaire. L’inox est largement utilisé en industrie alimentaire ainsi que dans le secteur médical. Si la proportion d’acier produit à des fins médicales est très petite, des centaines de millions de personnes sont concernées. Pour ces applications, l’acier est en contact avec les tissus humains (cas des prothèses) et les alliages ainsi utilisés doivent pouvoir résister aux attaques de l’environnement liquide du corps. De la même façon, les aciers inoxydables utilisés en industrie alimentaire que ce soit pour la cuisson ou pour contenir des boissons doivent être bio-compatibles et ne doivent donc pas être susceptibles de libérer des ions métalliques. Il est en effet connu que certains ions métalliques ont un effet nocif sur la santé, comme par exemple le nickel qui, en cas d’exposition prolongée, peut aggraver certaines dermatites allergiques. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs ont testé des matériaux à la fois au niveau du laboratoire et dans des conditions réelles afin de démontrer l’absence de risque pour la santé à utiliser l’acier inoxydable pour des applications domestiques, industrielles et médicales. Les chercheurs ont en particulier contrôlé l’exposition au nickel et au chrome mesurée dans 11 menus de cantine (plats de pâtes ou escalopes de poulets cuisinés à l’aide d’ustensiles en inox). Ils ont ensuite comparé ces résultats à ceux des mêmes repas préparés dans des casseroles en verre et ont trouvé que la contribution des ustensiles en inox à la teneur en nickel ou en chrome des repas était infime et dans les variations normales d’apport journalier en nickel : la quantité d’ions nickel libérés par un ustensile en inox durant la cuisson était de l’ordre de grandeur du microgramme, tandis que l’apport de nickel par l’aliment lui-même avoisinait les 100 à 300 microgrammes par jour. De plus, en dépit de la controverse au sujet de la capacité du nickel pris oralement, par intraveineuse ou par inhalation à aggraver l’eczéma de patients sensibilisés, seul 1 à 10% du nickel ingéré est absorbé alors que la littérature rapporte une réponse allergique à partir de doses supérieures à 5000 microgrammes. En ce qui concerne le chrome, seul certains composés sont dangereux mais ces composés ne peuvent pas être produits par la cuisson ou par la corrosion dans les liquides corporels de l’acier inoxydable ou des alliages à base de nickel. Projet : F3/F2.2/96 POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 9 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME53 – septembre 2002 « Ms Piggy » traque les résidus médicamenteux dans vos aliments Un nouveau système de capteur ultra rapide a été développé pour détecter la présence de résidus médicamenteux dans de nombreux produits d’origine animale (produits laitiers et carnés). Les chercheurs ont baptisé ce prototype, actuellement en production, « Ms Piggy ». Le système de surveillance couple une technique immunologique à un capteur basé sur la résonance de plasmons de surface (« surface plasmon resonance » - SPR). Il consiste en une unité de détection optique, un système de flux de liquide et une puce capteur. Les changements de masse induits par l’association des complexes modifient la réfringence du milieu et influent en proportion sur la résonance plasmon. La spécificité d’analyse réside dans la sélection de paires de molécules réagissant exclusivement ou non entres elles (l’une étant greffée à la surface du capteur). Les petites molécules, comme la plupart des médicaments, sont mesurées indirectement en ajoutant des anticorps à l’échantillon et en injectant ensuite l’échantillon sur la surface du capteur présentant l’antigène immobilisé. Le biocapteur opère en temps réel et peut détecter jusqu’à 8 résidus vétérinaires différents à la fois. De plus, le capteur a été conçu pour être utilisé en-ligne, par exemple dans les abattoirs ou dans les laiteries. Sa capacité lui permet d’aller jusqu’à plus de 600 échantillons par jour. Dans tous les pays européens, les industriels de l’agroalimentaire ont l’obligation d’effectuer des contrôles qualité de leurs produits. Ces contrôles permettent de garantir que les aliments d’origine animale sont exempts de contaminants et de résidus potentiellement dangereux pour la santé. Les résidus médicamenteux sont utilisés à la fois pour des utilisations thérapeutiques et prophylactiques et le risque qu’ils viennent contaminer les aliments est réel. Malgré le nombre croissant de méthodes analytiques disponibles à ce jour pour détecter ces résidus, il n’existe pas vraiment de techniques rapides, fiables, si possible automatisées, ayant de fortes sensibilités à plusieurs composés. Dans la plupart des pays, la recherche de résidus d’agents antimicrobiens en industrie laitière et carnée est encore basée sur des tests d’inhibition microbienne qui nécessitent des temps d’incubation très long et ont des sensibilités insuffisantes à certains composés. Un nombre croissant d’immunotests ont été développés en alternative à ces méthodes. Ceux-ci sont généralement très sensibles mais disposent d’une faible reproductibilité et sont difficiles à automatiser. Des tests de type « bandelette » ne nécessitent pas d’instrumentation, sont rapides, mais ont une sensibilité généralement faible. Projet : FAIR-CT98-3060 (Foodsense) http://www2.slv.se/foodsense2 POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 10 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME57 – octobre 2002 Gant instrumenté pour mesurer la qualité des fruits Les producteurs ou les distributeurs de fruits peuvent maintenant déterminer la qualité des fruits et les classer simplement en les manipulant. Des chercheurs ont récemment conçu et assemblé un système en forme de gant équipé de nombreux capteurs miniatures qui fournissent de l’information sur les paramètres de qualité des fruits comme leur teneur en sucre, leur maturité, leurs propriétés mécaniques (fermeté… ) et leur couleur interne. Le taux de sucre et la couleur interne sont mesurés par un spectrophotomètre infrarouge miniaturisé couplé à des fibres optiques. Un capteur acoustique mesure les propriétés mécaniques. La taille du fruit est mesurée par un potentiomètre placé à l’ouverture de la main. Ces capteurs sont couplés à microordinateur. En sortie, les informations disponibles sont l’index de teneur en sucre, la fermeté, l’index de taille, l’index de dureté et l’index de maturité déterminé à partir de la couleur interne. Ces paramètres peuvent être utilisés de façons différentes : - comme des valeurs individuelles (déviation standard et moyenne sont données pour chaque paramètres) - comme des caractéristiques pré-définies pour chaque fruit, où chaque caractéristique est définie par une phase d’apprentissage préalable Les chercheurs ont construit et testé un prototype composé d’un gant de 400g et d’un sac à dos de 1 kg contenant l’appareillage électronique, le tout relié à un ordinateur. Ils ont testé différentes variétés de nectarines et de pommes et ont déterminé la précision de chaque paramètre de qualité. Pour plus de détails, vous pouvez contacter le coordinateur de ce projet. Projet : FAIR-CT97-3399 (GLOVE) http://www.montpellier.cemagref.fr/teap/projets/caporal/projetglove.htm COMMENTAIRES DU CRIAA : Pour en savoir plus, vous pouvez également visionner la vidéo du reportage réalisé par TF1 pour le journal du 02/09/02 en vous connectant sur le site : http://www.tf1.fr/video/news/newsthemes/sciences/0,,937930e3BsYXllciBxdWFsaXR5IFVOVl9JRH0gezIwMSAyMDEgMX0=,00.html POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 11 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME58 – novembre 2002 Les champs électriques pulsés dans les procédés alimentaires Les champs électriques pulsés constituent une technologie émergente et non thermique permettant de détruire les pathogènes et les autres micro-organismes présents dans les aliments sans altérer les qualités sensorielle et gustative du produit. Les champs électriques pulsés agissent en provoquant des ruptures de membranes, en particulier celles des cellules microbiennes, ou en rendant ces membranes perméables de façon irréversibles entraînant ainsi la mort des cellules. Les champs électriques pulsés sont constitués d'impulsions de très courte durée (l'unité de temps est la microseconde) et de très forte intensité (les valeurs usuelles de champs étant supérieures à 10 kV/cm). Cette nouvelle technologie permet une pasteurisation sans traitement thermique et rejoint le concept de traitement minimum (MP – Minimal processing), concept imaginé pour répondre à la demande des consommateurs qui souhaitent des aliments frais, sains et qui n’ont pas subi de traitements traditionnels de conservation. Les traitements minimum impliquent l’exclusion de la plupart des traitements thermiques traditionnels mais autorisent l’utilisation des traitements "haute température-courte durée HTST", aseptiques et sous-vides. La technologie des Hautes Pressions, l’emballage sous atmosphère modifiée, l’ionisation, le traitement par lumière pulsée, la conservation naturelle et n’importe quelle combinaison de ces traitements avec des traitements thermiques modérés constituent autant d’illustrations de ces traitements minimum. HELP (High Intensity Electric Pulsed) est l’acronyme d’un projet européen qui s’est récemment achevé et dont les résultats sont publiés dans la revue « trends in food science & technology (2002), 12, n) 3-4, p. 93-144) http://www.foodsciencedirect.com/special.htm Il ressort notamment de ce projet que : contrairement aux cellules végétatives, la plupart des enzymes des aliments ne sont pas affectés par les HELP, les protéines ne sont pas dénaturées et les émulsions ne sont pas modifiées les HELP peuvent constituer une technologie de conservation adaptée aux liquides alimentaires, tout en préservant les qualités du produit les HELP permettent d’inactiver de nombreux microorganismes, en particulier les levures mais également les bactéries gram+ et gram- tandis que les formes sporulées sont plus résistantes les HELP ont un effet assouplissant sur la texture des poissons et de la viande crue les HELP peuvent être utilisés pour améliorer les transferts de masse dans les procédés sous jacents tels que le séchage et l’extraction. Projet : FAIR-CT97-3044 (HELP) http://www.tu-berlin.de/~foodtech/html/body_hsi.html COMMENTAIRES DU CRIAA : J-C CHEFTEL de l’Unité de Biochimie Technologie Alimentaires, Université Montpellier II : [email protected] a participé à ce projet européen. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 12 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME59 – novembre 2002 Traçabilité du poisson Un nouveau système permettant d’effectuer la traçabilité du poisson (élevage ou capturé en mer) a été développé par un groupe de chercheurs et d’industriels européens dans le cadre d’un projet financé par la Commission européenne. Ce nouveau système répond à la fois aux attentes des consommateurs et à celles des nouvelles normes et Directives européennes en vigueur. Il fait actuellement l’objet d’une demande de normalisation auprès du CEN (European Committe for Standardisation, [email protected] ) Les problèmes de sécurité alimentaire se révèlent bien souvent en bout de chaîne alimentaire, au niveau du consommateur, alors même que leur origine est à rechercher beaucoup plus en amont, au niveau de la production. Pour cette raison, consommateurs, distributeurs et industriels de l’alimentaire, recherchent une plus grande traçabilité de leurs produits. Pour répondre à ces préoccupations, l’Europe a adopté un nouveau règlement, intitulé « les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire. », qui prendra effet au 1er janvier 2005 et que les états membres devront adopter avant le 1er janvier 2007. Dans ce règlement, l’Europe définit par traçabilité « la capacité à tracer et suivre des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des animaux producteurs de denrées alimentaires et de toute autre substance destinée à être incorporée ou susceptible d’être incorporée dans des denrées alimentaires ou dans des aliments pour animaux à toutes les étapes de la production, de la transformation et la distribution. » (article 3, 18 et 19). Les participants au projet européen ont élargi la notion de traçabilité aux poissons et produits de la mer pour couvrir les bateaux, les criées, les transporteurs et approvisionneurs, les commerçants et grossistes, les revendeurs et les traiteurs... Ils ont travaillé sur des systèmes électroniques permettant de véhiculer l’information requise. L’information était divisée en : - « shall » : informations fondamentales de traçabilité, en particulier l’identité de l’opérateur de manutention et les mouvements physiques - -« should » : informations liées à la sécurité, la qualité et la labellisation - « may » : informations telles que les méthodes de production, les aspects éthiques ou de bonnes pratiques (GMP) et les données HACCP. Projet n° : QLK1-2000-00164 (TRACEFISH) www.tracefish.org COMMENTAIRES DU CRIAA : Une action concertée européenne liée traitant des labels de qualité des poissons et du contrôle coordonné par Dr Joop Luten du Dutch Institute for Fisheries Research (RIVO), a tenu sa conférence finale en avril dernier. Pour plus de détail concernant cette action (FAIR-98-4174) vous pouvez visiter le site web : http://www.fqlm.nl POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 13 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME6 – mai 2001 La détection de la contamination par les moisissures La contamination fongique de l’alimentation humaine et animale génère des pertes économiques considérables. Elle cause des dommages sur les récoltes, de mauvaises odeurs, des décolorations de produits, des moisissures et des mauvais goûts, des baisses de rendement et des pertes de la valeur nutritive des produits. Plus grave, les contaminations fongiques génèrent des mycotoxines qui ont des effets toxiques lors de l’ingestion, à la fois sur l’être humain et sur les animaux. Pour ces raisons, le développement de méthodes de détection rapides et fiables est très importante dans la production des aliments. Le but de ce projet est de développer et de valider des méthodes de détection rapides et fiables pour détecter la contamination des céréales par les moisissures. Les chercheurs ont mis, au point 5 méthodes différentes pour la détection des moisissures : • Les immuno-essais à larges spectres utilisant les anticorps pour détecter la fraction soluble du mycélium de plusieurs types de moisissures mais aussi de mélanges de différentes souches de moisissure. L’ensemble des anticorps monoclonaux et polyclonaux ont été produits et évalués pendant les essais. Un anticorps monoclonal a été sélectionné et validé par des essais sur des extraits d’orge. Les essais se rapprochaient des résultats obtenus à partir des méthodes traditionnelles. • Les immuno-essais à l’aide d’ergostérol qui est un indicateur de contamination par les champignons. Plusieurs anticorps ont produit un réaction immunitaire à l’aide de protéines « ergostérol » conjuguées et certains de ces anticorps ont pu être utilisés dans les immunoessais. • L’utilisation de la spectroscopie dans le proche Infra-Rouge (NIR) lui permet de déterminer si les céréales étaient contaminées par les moisissures grâce à l’ergostérol. En établissant un modèle prédictif, il a été démontré que NIR pouvait exactement prédire si l’orge contenait de l’ergostérol et en quelle quantité. • La détection d’émanation volatile des grains moisis par un « nez électronique ». les chercheurs ont trouvé une combinaison de capteurs électroniques qui peuvent être utilisés pour prédire la charge d’ergostérol du grain. • L’analyse ADN pour détecter les champignons de manière spécifique. Pour faciliter l’utilisation de cette technique en routine, les analyses se font à l’aide d’un système de membranes de détection impliquant l’hybridation inverse. Six essais sur champignons ont été nécessaire pour travailler sur des échantillons de grain contaminés de manière simultanée. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 14 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME65 – janvier 2003 Evaluation du risque alimentaire Les consommateurs sont fortement concernés par le risque de contamination chimique des aliments en particulier par les polluants, les additifs chimiques, les médicaments vétérinaires et les résidus de pesticides. Il y a quelques années, l’Union Européenne introduisait sa nouvelle politique de sécurité alimentaire à travers le « Livre Blanc de la Commission Européenne sur la sécurité alimentaire » (12 janvier 2000Com (1999) 719 final – rapport téléchargeable à l’adresse http://europa.eu.int/comm/dgs/health_consumer/library/pub/pub06_fr.pdf). A cette occasion, l’Europe réaffirmait sa volonté d’améliorer les procédures d’évaluation des risques et annonçait la création de l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA - European Food Safety Authority). Par ailleurs, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) s’intéresse également à la question de l’évaluation des risques, de même que le codex Alimentarius qui a développé des normes, des guides et des recommandations afin de protéger la santé des consommateurs des risques alimentaires. Cependant, le domaine de l’évaluation des risques est complexe. Des progrès scientifiques ont été réalisés mais une absence de consensus et d’harmonisation subsiste à l’échelon européen. Pour ces raisons, une action concertée européenne s’est mise en place afin de traiter cette problématique. Une évaluation des risques comprend quatre étapes : 1- identification des dangers ; 2caractérisation des dangers ; 3- évaluation de l’exposition ; 4 - caractérisation du risque. L’action concertée suit cette démarche, mettant en place des groupes thématiques d’experts, chargés d’examiner de façon critique et de développer chaque étape. Le projet explore les pistes d’amélioration des principes appliqués à l’évaluation des risques et les bases scientifiques de l’évaluation de ces risques en ce qui concerne les additifs alimentaires et les contaminants, les micronutriments et les suppléments alimentaires, les macronutriments et les aliments entiers. Le premier rapport de cette action concertée est maintenant publié dans Food and Chemical Toxicology 40 (2002), 137-428, (Pergamon, ISSN 0278-6915), et le rapport final sur la caractérisation des risques est attendu pour le début de l’année 2003. Projet : QLK1-1999-00156 (FOSIE) http://www.ilsi.org/misc/fosie POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 15 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME70 – mars 2003 Efficacité des antimicrobiens naturels Une étude européenne vient de démontrer que des antimicrobiens naturels pouvaient contribuer à améliorer la durée de conservation d’un aliment et sa qualité bactériologique en réduisant la présence de pathogènes (Listerias, Salmonelles, ou Staphylocoques). Ainsi, les jus de fruits, les saucisses de porc, la bière, la viande de bœ uf ou les filets de saumon peuvent être protégés par des combinaisons alliant du chitosan issu de coquillage, des bactériocines produites par des bactéries et des composés tirés d’huiles essentielles. Les chercheurs ont développé des modèles mathématiques pour la croissance de Listeria monocytogenes et Penicillium chrysogenum dans un modèle alimentaire en faisant intervenir les variables : conservateurs naturels, pH, activité de l’eau et température. Ils ont principalement mis en valeur les effets synergiques des antimicrobiens mais ont également inclus d’autres composants comme le sel, le peroxyde d’hydrogène, le sulfite, les acides organiques et l’EDTA. Des nouvelles bactériocines issues de deux bactéries lactiques ont révélé un effet protecteur sur la bière et les boissons. Un mélange de chitosan, de carvacrol et de péroxyde d’hydrogène semblait efficace pour le nettoyage de surfaces d’acier inoxydable, en réduisant le nombre de Listeria, Salmonelle, Staphylocoque et Saccharomyces. Les chercheurs ont montré qu’une nouvelle combinaison de chitosan et de carnocine permettait de réduire considérablement l’ajout de sulfites dans les saucisses de porc réfrigérées, améliorant la durée de vie du produit et en réduisant le risque de Listeria innocua. D’autres effets synergiques entre les conservateurs ont été repérés, parmi eux les mélanges suivants : - chitosan + benzoate dans les jus et les milieux de culture - chitosan + sulfite dans les saucisses de porc - bactériocines pour la prévention des moisissures dans les boissons alcoolisées - combinaison de bactériocines pour les produits laitiers réfrigérés - huile essentielle d’origan + EDTA, dans les salades - carvacrol + cymene dans les milieux de culture - carvacrol + sauce de soja contre Bacillus cereus dans le riz Projet :FAIR CT96 - 1066 POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 16 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME74 – avril 2003 De nouveaux outils de détection de Bacillus cereus Les chercheurs ont développé de nouveaux outils, plus efficaces, de détection des entérotoxines de Bacillus cereus (toxines diarrhéiques). Ils sont également sur le point d’identifier les gènes responsables de la production de toxines émétiques (toxines vomitives). Ainsi, la mise au point de méthodes PCR devrait permettre dans un avenir proche de détecter et de quantifier les souches hautement virulentes. Bacillus cereus est un pathogène alimentaire sporulé dont les entérotoxines et toxines émétiques peuvent provoquer des gastroentérites, un syndrome diarrhéique ou un syndrome émétique. La virulence des souches est fortement dépendante de l’espèce et à ce jour, il n’existe par de méthodes permettant de les différencier. Les bactéries peuvent être retrouvées dans la plupart des aliments, mais les produits contenant des légumes et du lait - susceptibles d’avoir été contaminés par le sol - sont particulièrement à risque. Les objectifs de ce projet européen de recherche sont : - d’identifier les souches alimentaires de B cereus les plus virulentes - de proposer des méthodes et des outils pour réduire leur incidence dans les aliments. Les mécanismes qui permettent d’expliquer pourquoi certaines souches produisent de fortes quantités d’entérotoxines et d’autres pas sont à l’étude ainsi que l’écologie des souches virulentes. Ces travaux permettront d’identifier les voies de contamination de Bacillus cereus et d’estimer le risque de leur présence et de leur développement dans les aliments. Pendant les six premiers mois du projet, les participants ont développé de nouvelles méthodes immunologiques hautement sensibles pour détecter les toxines diarrhéiques. Ils ont identifié les gènes responsables de la production des toxines émétiques, permettant ainsi le développement d’une méthode PCR pour détecter les souches émétiques. Projet : QLK1-2001-00854 (BACILLUS CEREUS) http://www.avignon.inra.fr/BACILLUS_CEREUS/Page4/Results.htm POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 17 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME75 – avril 2003 Appréciation du risque microbiologique dans les aliments réfrigérés à base de légumes Des chercheurs européens ont proposé un nouveau modèle pour l’évaluation des risques d’intoxication alimentaire par des bactéries sporulées présentes dans des produits végétaux réfrigérés, prêts à l’emploi. Ils ont également identifié et caractérisé le danger représenté par des bactéries de ce type (Clostridium botulinum, C. perfringens, Bacillus cereus et B. subtilis). Des préparations de légumes cuits réfrigérées à 4°C ou 10°C ont été étudiées. Les résultats montrent qu’à 4°C les bactéries C. botulinum (groupe II) et B. cereus représentent un danger avec un risque élevé, tandis que C. botulinum (groupe I) présente un risque moyen et B. subtilis et C. perfringens un risque faible. A certaines concentrations, ces bactéries sporulées peuvent poser des problèmes de santé allant de dérangements gastro-intestinaux modérés à des symptômes neurologiques graves. Cependant, en raison d’un système de déclaration incomplet et non standardisé de ces cas et du fait de l’incapacité à évaluer les doses de micro-organismes et/ou de substances toxiques qui interviennent, il n’est à ce jour pas envisageable de déterminer une relation dose-réponse. Les participants ont utilisé un modèle « Modular Process risk model » (MPRM) comme outil d’évaluation de l’exposition. Ce modèle est basé sur 6 modules : croissance, inactivation, mélange, division, élimination et contamination croisée. Il peut être utilisé pour évaluer les risques microbiologiques de la fourche à la fourchette. Dans ce projet il a été utilisé pour évaluer le risque de B. cereus dans une purée de brocoli. Le manque de données adaptées sur la relation doseréponse n’a pas permis de quantifier ce risque. Cependant, la concentration de 105 CFU/g est généralement considérée comme une valeur critique. Les chercheurs ont estimé que la probabilité de dépasser cette dose était supérieure à 0,65. Projet : FAIR-CT97-3159 (RASP) POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 18 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME78 – mai 2003 Contrôle des mycotoxines dans les aliments Des systèmes de contrôle HACCP appliqués aux mycotoxines sont maintenant disponibles sur le web. Beaucoup d’autres informations sur les mycotoxines sont également présentes sur ce site, comme les feuilles d’informations spécifiques sur les principales mycotoxines, des informations sur les méthodes d’analyse, sur les formations... Toutes ont été récoltées par un réseau européen spécialisé sur les mycotoxines, le réseau EMAN – European Mycotoxin Awareness Network. Les mycotoxines sont des composés toxiques produits par des moisissures qui ont contaminé et se sont développées sur des aliments. Elles sont à l’origine de certaines maladies et décès parmi les animaux et les hommes. On estime que 25% des productions agricoles mondiales sont contaminées par des moisissures qui produisent des mycotoxines. Les toxines sont principalement trouvées dans les céréales, les noisettes, les fèves de cacao et les grains de café mais on les rencontre également dans d’autres aliments comme le vin, les fruits secs et la viande, particulièrement lorsque la teneur / activité de l’eau et la température sont faiblement contrôlées. Plus de 20 mycotoxines sont recensées dans les aliments et dans l’alimentation animale. Ce sont en particulier des aflatoxines (issues d’Aspergillus parasiticus et A. favus), des ochratoxines (de Penicillium verrucosum et Aspergillus ochraceus) mais on retrouve également la Zéaralenone, les fumonisines et la déoxynivalenol des espèces Fusarium. Le système HACCP de contrôle des mycotoxines mentionné plus haut peut être consulté sur le site internet http://www.mycotoxins.org . Les feuilles d’informations spécifiques sur 12 mycotoxines, les informations sur les méthodes analytiques et de décontamination, sur la législation et d’autres documents liés à la question des mycotoxines sont également présents sur ce site. Le site web fait également référence au nouveau manuel de la FAO sur l’application d’un système HACCP au contrôle et à la prévention des mycotoxines qui peut être téléchargé sur le site ftp://ftp.fao.org/es/esn/food/mycotoxin_manual.pdf . Le réseau Flair-Flow a par ailleurs produit un rapport de synthèse (24 pages) sur les mycotoxines qui est disponible gratuitement en version française, sur simple demande auprès de Nadine Brault ([email protected]) Projet : QLK1-2000-01248 (EMAN) COMMENTAIRES DU CRIAA : L’AFSSA constitue le point de contact national du réseau EMAN. (Dr. Sylviane Dragacci, AFSSA Maisons Alfort, tél.: 01 49 77 27 42; [email protected]) POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 19 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME79 – juin 2003 Ochratoxine A dans le vin Le vin et le jus de raisin ont récemment été identifiés comme étant la seconde source d’ochratoxine A (OTA), l’une des principales mycotoxines. Une consommation importante d’OTA chez l’homme peut provoquer des maladies rénales et des cancers de l’appareil urinaire. Dans le cadre du projet européen « Wine-Ochra risk » des chercheurs ont entrepris de réaliser une évaluation du risque lié à la présence d’OTA dans le vin et le jus de raisin. Jusqu’à récemment, les céréales étaient considérées de loin comme la principale source d’ochratoxine. De nouvelles recherches ont permis de mettre en évidence la présence non négligeable de cette toxine dans le vin. Les vins rouges peuvent en contenir des quantités plus importantes que les vins blancs et plus on descend vers les régions productrices du Sud de l’Europe, plus la teneur en toxines augmente. Les recherches menées dans le cadre de ce projet européen s’inscrivent également dans le « Mycotoxin Prevention Cluster » (http://www.mycotoxin-prevention.com ). En plus de l’évaluation du risque présenté par l’OTA, les chercheurs ont pour objectif de réduire l’ingestion d’OTA par la population en proposant une méthode HACCP appliquée à la production et à la transformation du raisin. Ils parviendront à atteindre leurs objectifs en : - identifiant les champignons responsables de la production d’OTA sur les grappes de raisin du bassin méditerranéen - définissant les points de contrôle critiques pour la contamination et la production de toxines par ces champignons - listant les produits et les guides pratiques permettant de réduire la teneur en toxine des raisins, du moût et du vin - évaluant les risques de présence de la toxine dans les raisins et le vin - développant un système d’aide à la décision pour une gestion intégrée des raisins Dans les céréales, l’OTA est produite par les moisissures Aspergillus ochraceus et Penicillium verrucosum. Dans ce projet, le principal responsable identifié dans les raisins et dans le vin appartenait à la section des Aspergillus Nigri, en particulier Aspergillus carbonarius et A. nigri. Pendant la production de vin, la teneur en toxine augmente durant la macération et est réduite avec la fermentation du moût. Projet : QLK1-2001-01761 (WINE-OCHRA RISK) http://www.ochra-wine.com COMMENTAIRES DU CRIAA : Ahmed LEBRIHI de l’ENSAT (Toulouse) participe à ce projet de recherche (05 62 19 39 44). POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 20 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME80 – juin 2003 Nouveaux capteurs pour la détection de toxines dans les produits de la mer Un groupe de chercheurs européens a produit des anticorps contre des toxines se concentrant dans les moules, les huîtres, le crabe et le thon. Ces anticorps sont très importants pour le développement de tests rapides (sondes - électrodes) pouvant être utilisés par les industriels de la transformation des produits de la mer, notamment par les fabricants d’aliments pour animaux domestiques ou par les conserveries de thon, de crabe ainsi que par les ostréiculteurs. Des toxines peuvent être présentes dans les produits de la mer en raison d’une prolifération de phytoplancton toxique dans la mer ou dans les eaux d’élevages. Elles sont traditionnellement détectées par des méthodes relativement coûteuses et gourmandes en temps, comme les kits ELISA, les méthodes in vivo (souris) ou HPLC. Cependant, des méthodes plus rapides, meilleur marché et plus fiables sont recherchées pour garantir la fraîcheur et la sécurité des produits de la mer. Une norme européenne fixe à 40-60 microgrammes la limite toxique pour l’acide okadaique, l’une des principales toxines des moules qui provoque le syndrome diarrhéique lié à l’ingestion de coquillages (DSP, diarrhoeic shellfish poisoning). En plus de l’acide okadaique, l’étude de l’acide domoique et de la saxitoxine a également été abordée. Le nouveau biocapteur envisagé est basé sur une réaction immunologique entre la toxine et son anticorps. Le complexe toxine/anticorps est ensuite conjugué avec une enzyme ajoutée au milieu (peroxydase de raifort, phosphatase alcaline ou glucose oxydase). Cette réaction est combinée à une cellule de détection électrochimique qui utilise des électrodes en platine et en carbone vitreux pour détecter le changement d’activité de l’enzyme celui-ci étant directement relié à la liaison de l’enzyme avec les toxines. Les membres du projet estiment que cette innovation permettra la réalisation d’un nouveau immunocapteur électrochimique possédant une sélectivité et une sensibilité améliorée. L’un des participants du projet a également développé une autre technique utilisant un immunocapteur chimioluminescent intégré dans un système d’analyse par injection de flux pour la détection de l’acide okadaique. Projet : FAIR-CT96-1092 COMMENTAIRES DU CRIAA : Pierre Raymond COULET du Laboratoire de Génie Enzymatique (Université Lyon I) a participé à ce programme de recherche – Tél : 04 72 44 82 14 - [email protected] POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 21 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME82 – juillet 2003 Traitements Haute Pression des liquides alimentaires et produits dérivés De nouvelles connaissances sont maintenant disponibles sur la façon dont le traitement Haute Pression influence les caractéristiques sensorielles, microbiennes et fonctionnelles des produits laitiers et des jus de fruit. Un consortium regroupant 11 partenaires européens a rendu compte de ses résultats de recherche obtenus sur le lait, les yaourts, les fromages, les jus de pomme et d’orange. Certains de ces résultats pourraient permettre l’amélioration ou le développement de nouveaux produits alimentaires liquides. Durant les 10 dernières années, le traitement Haute Pression des aliments a représenté une alternative aux traitements thermiques pour la pasteurisation. Quelques produits traités dans des installations Haute Pression en semi-continu sont déjà commercialisés. C’est le cas des jus de fruits, des confitures, des gelées et des produits carnés. La pression hydrostatique qui atteint jusqu’à 400-600 MPa exerce une influence minime sur les nutriments et les composés aromatiques des aliments crus, alors qu’elle est létale pour la plupart des microorganismes végétatifs (et pour quelques spores bactériennes seulement). L’influence de ce traitement sur les protéines et les enzymes est connu, mais il manquait en revanche des données sur la façon dont les Hautes Pressions affectent les propriétés fonctionnelles des produits laitiers. Les chercheurs ont utilisé des pressions variant de 500 à 800 MPa, avec une montée en pression durant 3-4 minutes et un maintien pendant 5 minutes. Ce cycle de pression était répété deux fois. Les résultats obtenus peuvent être résumés de la façon suivante : Les micelles de caséines du lait écrémé étaient désorganisés par les hautes pression, ce qui avait un impact sur l’apparence visuelle. Les globules gras n’étaient pas significativement endommagés. Les enzymes du lait n’étaient pas détruites pendant la pasteurisation Haute Pression. Ainsi, les fromages au lait cru pourraient contenir des notes aromatiques originales. Les yaourts obtenus à partir de lait traité par Haute Pression étaient plus crémeux, ce qui ouvre des opportunités de création de nouveaux produits. Le traitement Haute Pression pourrait influencer l’affinage de certains types de fromage. La matrice du fromage constituait un meilleur milieu pour l’inactivation microbienne que le « cheese slurry » et l’effet combiné d’un traitement Haute pression et de bactériocines (nisine ou lacticine) semble offrir une stabilité accrue durant le stockage. Le jus d’orange était microbiologiquement stable pendant au moins 21 jours. Ses propriétés organoleptiques restaient similaires à celles d’un jus d’orange fraîchement pressé et les tests consommateurs montraient une bonne acceptabilité. FAIR-CT96-1113 - http://www.teagasc.ie/research/reports/dairyproduction/4403/eopr-4403.htm POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 22 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME87 – août 2003 La microbiologie prédictive au service de la sécurité des produits alimentaires Malgré l’amélioration générale des conditions d’hygiène et des contrôles alimentaires, les intoxications alimentaires provoquées par des pathogènes sont toujours en augmentation en Europe. Plus de 60% des contaminations sont associées à la viande, aux fruits frais et aux légumes. Les pathogènes contaminants sont la plupart du temps situés à la surface des aliments. Ainsi, le contrôle de la pasteurisation de surface représente un enjeu très important. Un projet européen actuellement en cours porte sur le développement de modèles prédictifs plus précis pour la réduction du nombre de micro-organismes durant la pasteurisation de surface des produits alimentaires. L’objectif plus général est d’améliorer la sécurité alimentaire par un meilleur contrôle des traitements thermiques et en particulier du traitement haute température courte durée (HTST – high temperature short time) et des cycles de chauffage et de refroidissement. Les résultats suivants ont été obtenus après un an de fonctionnement du projet : Un appareil très flexible et précis permettant de chauffer ou de refroidir l’aliment entre 5 et 120°C, à la fois dans des environnements sec et humide a été construit. Les cycles de température sont répétables à plus ou moins 2°C et la précision de la mesure des températures à la surface des aliments est supérieure à 1°C. Un gène « lux » a été introduit dans les pathogènes testés, ce qui les rend visibles (bioluminescence) uniquement lorsqu’ils sont vivants. Ainsi, les chercheurs peuvent rapidement mesurer l’effet des cycles thermiques, un traitement efficace se traduisant pas une absence de bioluminescence. Des modèles de transfert de chaleur et de mortalité des populations microbiennes ont été créés. Ces modèles seront vérifiés avec les données obtenues à partir de l’installation développée dans le projet. Ils seront combinés afin de créer un modèle prédictif de l’effet des changements de température à la surface des aliments sur la mortalité des microorganismes. Projet : QLK1-2001-01415 (BUGDEATH) - http://www.frperc.bris.ac.uk/bugdeath.htm COMMENTAIRES DU CRIAA : l’INRA de Theix et l’ENITIAA de Nantes participent à ce projet de recherche. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 23 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME75 – avril 2003 Détection d’antibiotiques en temps réel dans le lait De nouveaux capteurs permettant de détecter la présence d’antibiotiques dans les aliments d’origine animale - produits laitiers et produits carnés - sont en cours de développement. Ces capteurs, simples d’utilisation, permettront de réduire les coûts et les temps d’analyse. Ils pourront être utilisés par les éleveurs ou par les transformateurs, directement sur le site de production. Un prototype d’équipement portable a été développé pour l’analyse du lait. Il se compose d’une unité d’échantillonnage, d’un microréacteur et d’une cellule optique. La reconnaissance moléculaire de l’analyte est réalisée par des polymères synthétiques obtenus par impression moléculaire. Ces éléments de reconnaissance se lient spécifiquement à l’analyte. La réaction de liaison est détectée par fluorescence. Les polymères à empreinte moléculaire sont des polymères de synthèse qui présentent des sites complémentaires d’une molécule cible, et donc une grande sélectivité vis-à-vis de celle-ci. Les sites sont « fabriqués » sur mesure in situ par co-polymérisation de monomères fonctionnels avec des agents de réticulation, en présence de molécules d’impression (comme les antibiotiques) souvent appelées molécules modèles. Après la polymérisation, les molécules d’impression sont extraites du polymère, laissant les sites de reconnaissance accessibles. Le polymère est par la suite capable de se lier à nouveau sélectivement avec la molécule d’impression. Ce type de capteur est encore appelé « anticorps artificiels ». Les participants de ce projet européen ne sont pas parvenus à atteindre la limite de détection et la spécificité nécessaires pour remplir leurs objectifs. Cependant, ils pensent pouvoir améliorer fortement les performances de cette technique grâce à des optimisations et des corrections mineures. Une synthèse rédigée par le réseau Flair-Flow a été publiée sur le thème des nouveaux capteurs pour l’agroalimentaire. Dans ce document sont, entre autres, rappelés les principes et les applications de la technique d’impression moléculaire. Des exemplaires de cette synthèse sont disponibles gratuitement sur simple demande auprès de Nadine Brault. [email protected] Projet : QLK1-1999-00902 (CREAM) http://www-samlab.unine.ch/Activities/Projects/CREAM/Cream.htm POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 24 Document imprimé le 20.11.03 RESULTATS DE LA RECHERCHE EUROPEENNE Traçabilité et sécurité dans l’agro-alimentaire SME9 – juin 2001 Evaluation de la fraîcheur des poissons L’évaluation de la fraîcheur des poissons a une grande importance pour la détermination de leur prix, de leur qualité et de leur état de santé. Traditionnellement, la qualité du poisson est estimée de manière subjective par les distributeurs et les spécialistes. Ils s’appuient sur les critères recommandés par l’Union Européenne (Décision du Conseil n°103/76). Mais ces dernières années les chercheurs ont essayé de développer des méthodes de mesure de la fraîcheur qui soient plus objectives. Le but de ce projet était de créer une Méthode d’Indice Qualité (QIM) qui permette d’estimer les qualités sensorielles de la chair de différentes espèces de poissons, et de définir les conditions pratiques de l’utilisation de cette méthode dans les criées par les contrôleurs qualité. Le système QIM est basé sur des paramètres sensoriels significatifs de la matière première et sur un système de points (indice) allant de 0 à 3 qui est utilisé pour l’estimation de la fraîcheur de chaque paramètre : l’apparence (peau, rigidité), les yeux (cornée, forme, couleur des pupilles) et les ouïes (couleur, odeur). Il a été démontré que le score obtenu est fonction du temps de stockage des poissons dans la glace. Cet indice peut aussi être utilisé pour évaluer, pour chaque espèce de poisson, le temps passé en rayon. Le système QIM a été développé pour 12 espèces différentes : morue, aiglefin, colin, perche, saumon, truite, hareng, crevette, limande, carrelet, turbot, sole. Le projet a débouché sur la création d’un logiciel (Wisefish) basé sur le système QIM et qui permet de déterminer rapidement et facilement l’indice qualité. Le logiciel possède aussi des images et des illustrations, et peut être commercialisé en langue anglaise, allemande, danoise, et islandaise. Le système QIM et le logiciel sont décrits sur le site : http://www.qim-eurofish.com A la suite de ce programme, une alliance (QIM Eurofish) s’est constituée entre les trois instituts impliqués dan ce projet : The Netherlands Institute for Fisheries Research, The Danish Institute for Fisheries Research and the Icelandic Fisheries Laboratories. L’objectif de cette alliance est de développer le système de qualité, de promouvoir et de mettre en application le système QIM qui représente un moyen facile d’utilisation pour les distributeurs et les industries de poisson en Europe. POUR CONTACTER CE LABORATOIRE: INRA/CRIAA Tel : 02 98 95 60 28 Fax : 02 98 95 60 42 Mél : [email protected] http://www.flair-flow.com OU CRI Sud Ouest - ANVAR Tél. : 05 57 01 65 55 Fax : 05 57 01 65 59 Mél : [email protected] http://www.cri-sud-ouest.net Cette fiche est la version française d’une fiche produite par le réseau européen Flair-Flow (Cf. : http://www.flair-flow.com) Page : 25 Document imprimé le 20.11.03