vos oreilles... - Mairie d`Aix-en

préparez
vos oreilles...
20•27
JUIN
SOMMAIRE
Musique dans la Rue
du samedi 20 au samedi 27 juin
www.aixenmusique.fr
Conservatoire Darius Milhaud...................................... 2
D’une rive à l’autre....................................................... 3
Sudden......................................................................... 4
Didier Lockwood & The Jazz Angels............................ 5
Fête de la Musique....................................................... 6
Et Vian dans les dents !................................................ 7
Orchestre Philharmonique du Pays d’Aix..................... 8
Operatella..................................................................... 9
Tang’Hêlios Quartet.................................................... 10
Microfolies.......................................................... 11 à 13
La Voix Humaine........................................................ 14
Gérard Abiton.................................................... 15 et 17
Yom, New King of Klezmer Clarinet........................... 16
Flamenco/Tzigane...................................................... 17
Picasso et la Musique................................................ 18
Grand Bal de Musique dans la Rue........................... 19
Biographies........................................................ 20 à 33
Equipe et Partenaires................................................ 34
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Pascal Scuotto - 06 11 13 64 48
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CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
Élèves du conservatoire
du 22 au 26 juin - à partir de 16h30
jardin du conservatoire
lundi 22 à partir de 16h30
classes de piano
mardi 23 à partir de 17h
classe de saxophone
classes de hautbois et basson
professeur Matthieu Fauvel
professeurs Mireille Lombard et Marc Duvernoy
mercredi 24 à partir de 16h30
classe de contrebasse classe de percussions
professeur Francis Laforge
professeur Gisèle David
jeudi 25 à partir de 17h
classe de violon
classe d’accordéon
professeur Sophie Baduel
professeur Jean-Marc Marroni
vendredi 26 à partir de 16h30
classes d’alto
professeurs Marie-Noëlle Sailly
et Frédéric Sailly
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D’UNE RIVE À L’AUTRE
le contemporain à la rencontre du traditionnel
samedi 20 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
La Méditerranée
Nous vous invitons à voyager sur les traces d’Ulysse. Retrouvez la lumière, l’ambiance, les sons, les rythmes, la poésie
des pays des rives de la Méditerranée : Italie, Espagne, Grèce
ou Maroc.
Nathalie Négro et Françoise Atlan ont uni leur expérience de
la musique contemporaine et de la musique traditionnelle pour
composer le programme de ce concert. Elles interpréteront des
œuvres de compositeurs du XXe siècle (Mikis Théodorakis, Manuel de Falla, Luciano Berio…) qui ont revisité la musique populaire et ont donné une nouvelle interprétation de leur héritage
culturel.
Ce spectacle n’est basé ni sur un homme, ni sur une époque
mais sur un lieu, la Méditerranée. Suivez le mouvement d’une
navigation autour de la mer qui s’organisera comme une série
d’escales.
Luciano Berio , quattro canzoni popolari / Mikis Théodorakis, Epitaphe, La
chanson du frère mort (extrait) / Federico Mompou, Mélodies chansons (extrait) / Manuel de Falla, 7 chansons populaires espagnoles / Maurice Ohana,
Chansons populaires espagnoles (extrait)
Artistes (bios p 22)
Françoise Atlan, chant / Nathalie Négro, piano
production : Piano et Compagnie
www.pianoetcompagnie.com
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SUDDEN
Power song
samedi 20 juin - 21h00
haut du cours Mirabeau
Une rencontre...
Sudden c’est la rencontre explosive entre Cathy Heiting au
chant, Jonathan Soucasse au piano (ensemble ils ont créé “Bizet
était une femme”) et Stéphane “Bouba” Lopez à la contrebasse.
Une rencontre et des envies communes qui donnent un panaché surprenant avec des standards de jazz réinvestis, une
couleur soul chaleureuse, des reprises pop originales (Nirvana,
Michael Jackson, Britney...), des compositions mais également
quelques clins d’oeil étonnants au monde classique (un Poulenc
revisité, des airs d’opéra voyageurs entre lyrique et jazz tels que
Casta Diva de Bellini...).
Et puis... outre la combinaison des talents confirmés en présence, il y a dans ce trio une débauche d’énergie, un goût partagé pour la complicité artistique, un amour et un humour certain
de la dérive...
Artistes (bios p 23)
Cathy Heiting, chant
Jonathan Soucasse, piano
Stéphane “Bouba” Lopez , contrebasse
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DIDIER LOCKWOOD
& THE JAZZ ANGELS
Jazz
samedi 20 juin - 22h00
haut du cours Mirabeau
Chaque année nous avons une attention toute particulière pour le choix
du concert donné sur le Cours Mirabeau. Hadouk Trio, Les Sœurs
Faez, Richard Galliano ont éclairé de leur talent cette avenue emblématique d’Aix-en-Provence.
Pour ouvrir cette édition de Musique dans la Rue, nous avons le privilège de recevoir le violoniste DIDIER LOCKWOOD.
Considéré universellement comme l’héritier de Stéphane Grappelli,
Didier Lockwood embrasse désormais un large champ de musiques,
savantes et populaires. Fort de cette reconnaissance, il s’impose rapidement sur la scène Jazz grâce à sa virtuosité et sa créativité et
apparaît comme le rénovateur de cet instrument relativement marginal
dans ce milieu.
En effet, il a su développer, d’une part, une technique instrumentale
adaptée à l’improvisation et au jazz en reconsidérant le manche du
violon comme celui d’une guitare et, d’autre part, en s’appropriant les
développements de la lutherie électronique (pédale d’effet, chambre
d’écho, pédale wah-wah…).
Didier Lockwood est l’homme de toutes les expériences, de tous les
défis musicaux…
La nouvelle génération
“Quand j’ai créé le Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL) afin
de transmettre ma passion aux jeunes musiciens, je ne me doutais pas
que cette aventure me ferait découvrir de pareils talents...
Quelle fantastique opportunité de nouer des liens artistiques entre les
générations !
Cette expérience doit encourager les musiciens et tous les publics à se
mélanger et, surtout en ce qui concerne le jazz, à rajeunir ensemble !
Voici comment est née la formation Didier Lockwood and The Jazz
Angels” - Didier Lockwood
Artistes (bios p 24)
Didier Lockwood, violon / Thomas Enhco, piano/violon
David Enhco, trompette / Joachim Govin, contrebasse
Nicolas Charlier, batterie
www.didierlockwood.com
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FÊTE DE LA MUSIQUE
dimanche 21 juin
à partir de 18h15
haut du cours Mirabeau
18h15
Classes “musiques actuelles” du Conservatoire D. Milhaud
La Fnac vous invite à partager un moment d’exception
au coeur du centre ville, autour de la musique, des musiques. Rencontres, découvertes et talents confirmés sont
au rendez-vous. Au programme Zaza Fournier ainsi que
des nouveaux talents issus de la scène régionale. La première partie sera assurée par The Portalis, choisi par les
disquaires de la Fnac à l’issue du Tremplin Fnac.
19h45 : The Portalis (pop/rock)
20h30 : Amélie (folk)
21h15 : Zaza Fournier (chanson française)
Retrouvez Zaza Fournier en concert, autour de son album éponyme (Warner). Zaza Fournier est une chanteuse
à voix doublée d’une chanteuse à textes. Ses chansons
qu’elle accompagne à l’accordéon sont brodées sur des
thèmes universels, elles parlent d’amour et de romantisme avec une pointe de suave cruauté.
FNAC, RTL2, Evene.fr, l’Express
23h00
El “Orquesta Santacruz” (salsa)
Entre tradition et modernisme, el “Orquesta Santacruz” joue les
grands succès de la salsa, du cha cha, du boléro. Sur scène, une
rythmique efficace et sobre : basse, percusions et piano, réhaussée par les cuivres, sax ténor, flûte, et trombone. Des musiciens
cultivés et passionnés de vraie musique, celle de l’oreille et du
cœur.
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ET VIAN DANS LES DENTS !
théâtre musical
lundi 22 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
Boris Vian en chanson
Une môme crevette, une femme fatale, un boucher sanglant,
des mafiosi d’opérette, une pute sur le retour, une mère courage et de pauvres musiciens déboussolés avec leur violoncelle
et leur piano sous le bras qui jouent et arrangent Vian, comme si
c’était le premier jour. Et alors là, on s’écrie : “ben oui Vian se dit,
se malaxe, se triture, s’égosille, se pulse, se râpe, se clame et
l’on redécouvre et l’on rit, sourit, parfois pleure”.
Et comme le grand Boris n’aimait pas les tiroirs ni les compartiments, ni les clichés, ni les idées toutes faites et surtout pas
les cons et bien nous allons nous jeter dans l’arène, en opposant
à la tristesse et au désenchantement, pulsations, rythmes, couleurs, mouvements, explosions, lumières, tendresses cruelles,
joies mélancoliques, nostalgies “jazziques”, guerres enfantines,
douceurs mordantes, révoltes joyeuses, irrévérence profonde.
Evidemment Vian est Vian. Et l’on se dit : “Vian, c’est nous et
ça s’écrit à la trompette”.
dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Boris Vian
Artistes (bios p 25)
Brigitte Guedj, chant / Benoît Urbain, piano, accordéon
Julien Amedro, violoncelle
Christophe Labas-Lafite, metteur en scène
production : Compagnie Ucorne
www.viandanslesdents.com
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ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
DU PAYS D’AIX
musique classique
lundi 22 juin - 21h30
théâtre de Verdure
Jacques Chalmeau : direction
Michel Durand-Mabire : violon solo
iens
53 music
De l’Amérique à l’Orient
La symphonie du Nouveau Monde a été écrite par Dvorák
lors de son séjour aux Etats-Unis (de 1892 à 1895). Pendant cette période, il souffre d’un mal du pays profond et éprouve des difficultés pour trouver ses repères dans sa nouvelle patrie d’adoption. Au milieu de ce grand pays qu’est l’Amérique, il se tourne
naturellement vers les minorités victimes de racisme, lui qui est
issu d’un pays sous tutelle étrangère (austro-hongroise). La musique des Noirs américains, souvent nostalgique, lui rappelle sa
propre douleur d’exilé volontaire. A partir de négro-spirituals, il
va créer une armature thématique originale unique. La musique
et la littérature issues de la culture indienne seront ses autres
grandes sources d’inspiration, sans oublier les thèmes du folklore de son propre pays. Réalisant un savant métissage de ces
influences cosmopolites, il invente un nouveau langage musical
à la portée universelle, ce qui explique probablement le succès
phénoménal de cette œuvre et les revendications multiples de
paternité émanant de plusieurs pays, à commencer par celle des
États-Unis. Car le titre “Nouveau Monde” créé il y a cinq siècles
lors de la découverte de l’Amérique, fait bien sûr référence au
Nouveau Continent, pays d’immigrants de toutes origines.
L
’histoire retiendra que Neil Armstrong, cosmonaute américain, emporta un enregistrement audio de cette symphonie lors
de la mission Apollo 11, la première à déposer un homme sur la
lune, en 1969.
L’Orchestre Philharmonique du Pays d’Aix est invité par Eve Ruggieri les 14 et
16 juillet 2009 au Festival “Château Lacoste” de Pierre Cardin pour son nouveau
programme “Le Barbier de Séville” de Rossini.
Œuvres (bios p 26)
Bellini
Dvorák
Rimski-Korsakov
Norma (ouverture)
Symphonie n°9 du “Nouveau Monde”
Sérénade op 22 (extrait)
Schéhérazade (extrait)
Le vol du Bourdon
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OPERATELLA
opéra de rue
mardi 23 juin - 18h30
place d’Albertas
4 siècles d’Opéra en 44 mn et 44 sec...
C
e voyage musical, théâtral et sidéral va nous permettre de rencontrer
Operatella, une superwoman en short brillant avec cape en satin, qui traverse
les âges et surtout l’opéra, accompagnée de Pianistella, catwoman en plus
sévère ; genre “touche pas à ma pâtée sinon...” mais complètement passionnée par l’opéra il faut le dire.
S
’ensuit un déroulement logique d’airs d’opéra, avec une présentation
succincte de chacun d’entre eux resitués dans leur contexte historique ainsi
que quelques explications senties concernant les personnages, le tout saupoudré de quelques ovnis musicaux.
Avant 1800
Monteverdi, (1567-1643) extrait de L’orfeo “Io la musica son...”
Purcell (1659-1695) la “Cold song”, vous savez le ah ah ah de Klaus Nomi
Lully (1632 -1687) air de la sorcière
Mozart bien sûr (1756-1791) avec l’air de Chérubino
Le XIXème siècle
Bellini (1801-1835) Norma, casta diva
Verdi (1813 –1901) Il Trovatore, stride la vampa Que des noms en i
Bizet (1838- 1875) vie et mort de Carmen en 6mn contre 2h15, Sèguedille,
air de la mort
Gounod (1818 –1893) Faust, air des bijoux appelé air des joubi
Wagner (1813- 1883) Hojotohoh, la chevauchée des walkyries avec casque
à cornes inclus
Le XXème siècle
Puccini (1858-1924) Madama Butterfly, Un bel di
Et.......Gershwin (1898 –1937) avec Porgy and Bess.
Pour finir, la très tonique Opératella apprend le chœur de la Habanera aux auditeurs
(suivi de parle à ma main de Michael Youn) et tous chantent allègrement cet extrait
indémodable de Carmen, on aura pris soin auparavant d’expliquer aux auditeurs à
quel point le chant peut être libérateur lorsque l’on est plus d’un et demi dans une pièce
d’autant que les deux protagonistes entament alors leur folle danse jubilatoire avec le
piano à roues pendant que les élèves chantent za gorge déployée...
Artistes (bios p 27)
Isabelle Desmero, chant / Agnès Ruhaut, piano
Texte et idée originale : Cathy Heiting
production : Compagnie La Rumeur
http://www.larumeur.eu
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10
TANG’HELIOS QUARTET
Piazzolla
mardi 23 juin - 21h
place d’Albertas
Buenos-Aires à Aix
Les Musiciens d’Hêlios vous donnent rendez-vous sur les
trottoirs de Buenos-Aires ! Rencontre supposée improbable…
Mais Hêlios rayonne désormais sur la planète tango. Nul mariage
n’est ici à célébrer, seulement une association musicale atypique
autour de l’instrument ambassadeur de la culture argentine : le
bandonéon. S’appuyant sur les œuvres maîtresses du compositeur Astor Piazzolla, initiateur du tango moderne, Tang’Hêlios
Quartet propose un voyage musical aux couleurs latines. Le bandonéon use de son charme pour envoûter les mélodies ensoleillées…
Tantôt terrestres et charnels, tantôt mélancoliques et suaves,
le bandonéon et le violon dialoguent dans une danse à la fois
énergique et lascive, donnant la réplique à la rythmique du piano
et de la contrebasse… Roi des faubourgs malfamés de BuenosAires, le bandonéon se joint aux musiciens d’Hêlios pour de nouveaux horizons musicaux, au carrefour de la musique classique
et de la musique du monde.
Artistes (bios p 28)
Noël Cabrita dos Santos, violon / Philippe Anselmino, contrebasse /
Sébastien Authemayou, bandonéon / Marielle Gars, piano
www.musicienshelios.com
www.duointermezzo.com
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11
MICROFOLIES
musiques électroacoustiques
mercredi 24 juin - à partir de 18h30
pavillon de Vendôme
Acousmonium du Conservatoire à
Rayonnement Régional de Nice
Pour les Microfolies 2009, trois concerts acousmatiques seront projetés dans
la roseraie du pavillon de Vendôme grâce à l’acousmonium du Conservatoire
de Nice. Le public confortablement installé dans des méridiennes au centre
des trajectoires insolites des sons, oreilles largement ouvertes, pourra s’imprégner des œuvres des compositeurs mis à l’honneur lors de cette édition :
François Bayle et Knud Viktor.
François Bayle est à la fois pionnier et éternel explorateur d’un “système
d’écoute” singulier, appliqué à une organisation formelle ou spatiale toujours
renouvelée. Il est notamment à l’origine de l’invention du concept de l’Acousmonium. Dès 1958-60 il travaille au sein de l’historique Groupe de Recherches Musicales aux côtés de Pierre Schaeffer, Olivier Messiaen et Karlheinz
Stockhausen avant d’en assurer la direction de 1966 à 1997. Multipliant les récompenses internationales son œuvre s’échelonne en étapes comme autant
d’utopies où s’explorent la genèse des mouvements sonores, la grammaire
de leur formation, leur relation avec les événements du monde physique et
psychique. Si nous étions au Japon, cet artiste majeur des musiques acousmatiques, serait sans nul doute l’un de nos “Trésor National Vivant”.
Knud est reconnu mondialement pour son travail, mais il n’a jamais valorisé
cette notoriété, tant son univers de quêtes sonores, de témoignages et de
leçons de la nature est le seul qui compte à ses “oreilles”. Il faut plutôt le
présenter comme un “ermite” qui est entré en osmose avec la nature et qui
aujourd’hui a constitué une encyclopédie du vivant d’une valeur inestimable et
une œuvre musicale essentielle dans l’histoire de la musique acousmatique.
Artistes (bios p 29)
18h30
Knud Viktor
20h45
François Bayle
22h30
Philippe Leroux
Knud Viktor
“Symphonie du Luberon”
“Cercles” - “Petite polyphonie au jardin”
“Univers nerveux”
“Comme posé”
“Image n°10” (création)
co-production : Studio Instrumental
Knud Viktor, naturaliste, écologiste avant l’heure, chasseur de son, poète
de la nature et compositeur, a par son travail incessant, constitué une œuvre remarquable en récoltant des sons de la nature. Il capte les oiseaux, les
insectes, le bruit que font les vers dans une pomme ou dans une poutre en
bois, les gouttes d’eau, le tout avec des moyens incroyablement rudimentaires compensés par une rigueur, une patience dans l’écoute et une intelligence
créatrice hors du commun.
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12
MICROFOLIES
musiques électroacoustiques
mercredi 24 juin - 21h45
pavillon de Vendôme
Trio électroac(a)coustique
Le saxophoniste, Jean-Marc Baccarini
pense que le jazz
s’est toujours métissé avec les tendances/innovations musicales
de son époque. Le thème musical dans le jazz est un prétexte
à l’improvisation, mais il fait le pari un peu fou de s’en passer
ici, d’improviser simplement à l’intérieur d’un nouveau monde
non seulement acoustique mais aussi électronique et d’y mêler
les instruments traditionnels du jazz aux nouveaux procédés de
création musicale assistés par des machines.
La rencontre avec Michel Pascal lui permet de franchir une
étape supplémentaire dans cette liaison fertile en construisant
un système de transformation qui enregistre, boucle, transpose,
découpe et restitue en multiples fragments le son de son saxophone et lui en donne le contrôle au moyen de pédales et de
potentiomètres.
Stefano Fogher complète le trio, improvisant tel un équilibriste entre texte et musique, chant et matériau, la contrebasse s’y
montre tour à tour instrument et personnage. Six oreilles sont
grandes ouvertes pour un moment unique de musique.
Artistes
Jean-Marc Baccarini, saxophone / Stefano Fogher, contrebasse / Michel Pascal, clavier
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13
MICROFOLIES
spectacle multimédia
mercredi 24 juin - 23h15
pavillon de Vendôme
“Marée Noire”
Ce spectacle multimédia déploie le jeu d’un comédien et des
images vidéo réalisées à partir d’archives de l’INA ; les textes
originaux de Tanguy Viel et les textes préexistants de Tchouang
Tseu, Roland Barthes, Karl Marx, Gaston Bachelard et Henri Michaux sont lus et joués en direct par David Sighicelli.
À travers un discours provocateur mais détaché de tout engagement, Samuel Sighicelli propose une lecture vive et pertinente
d’une histoire moderne dans laquelle la soumission de l’homme
à l’or noir est mise à nu. Entre audiovisuel et électroacoustique,
images et sons, cette pièce a l’ambition de nous faire saisir la
dépendance de l’être humain vis-à-vis de son passé, ainsi que
son désir de domination de la nature.
Une composition claire, où les événements trouvent une parfaite articulation dans le temps. Un fort bel équilibre qui en dit
long sur la maîtrise de ce compositeur talentueux !
Artistes
David Sighicelli et Samuel Sighicelli
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14
LA VOIX HUMAINE
musique classique
mercredi 24 juin - 21h30
cour du muséum d’histoire naturelle
Opéra en un acte pour femme seule
En 1930, lors de sa création à la Comédie Française, la pièce
de Jean Cocteau fait sensation. Une femme seule sur scène,
encore amoureuse et jalouse, parle avec son ancien amant, invisible mais terriblement présent par le truchement d’un téléphone,
appareil incarnant à l’époque la modernité de la communication.
Ils sont reliés alors même qu’ils se séparent.
Francis Poulenc s’empare de ce texte d’une extrême originalité et travaille en étroite collaboration avec Cocteau. L’opéra sera
créé en 1951 avec, dans le rôle titre, Denise Duval qui demeure
une interprète mythique de ce drame de la rupture.
Artistes (bios p 30)
Larenka Hoareau, chant / Anne Guidi, piano
Florient Azoulay, metteur en scène
Production : “Le Partage Musical”
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15
GÉRARD ABITON
guitare classique
vendredi 26 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
Domenico Scarlatti et la guitare
Régulièrement invité sur la scène internationale et par Aix en Musique,
Gérard Abiton se produit en récital, musique de chambre et avec Orchestre dans de nombreux pays. Il est l’un des rares guitaristes à avoir
été invité par la ville d’Aranjuez (Espagne) à interpréter le célébrissime
“Concierto d’Aranjuez” du compositeur espagnol Joaquin Rodrigo.
Qui n’a jamais pianoté ou fredonné une mélodie ? C’est de
cette spontanéité à reproduire la musique qui nous touche que
naît chez le musicien le désir de transcrire pour son instrument.
C’est en Espagne que Domenico Scarlatti (1685-1757) passa la
dernière partie de sa vie et où il écrivit près de six cents sonates ou “essercizi” pour clavecin. Celles-ci présentent un terrain
propice à la transcription de part leur brièveté, la grande diversité de styles, la richesse de l’invention et bien évidemment leur
beauté.
Andrès Segovia (1893-1987) fut l’un des premiers guitaristes
à inclure dans ses programmes de récital quelques sonates du
célèbre compositeur napolitain et il n’est plus un seul guitariste
qui n’en fasse de même. L’omniprésence de la musique populaire espagnole et l’imitation de certaines techniques guitaristiques
font de l’interprétation des sonates de Domenico Scarlatti à la
guitare plus qu’une justification : un vrai bonheur musical.
Programme
- Sonate K.380*, Sonate K.208*, Sonate K.209*,
- Sonate K.435*, Sonate K.213*, Sonate K.113*
- Sonate K.262*, Sonate K.69*, Sonate K.492*
- Sonate K.386*, Sonate K.27*, Sonate K.555*
* Transcriptions Gérard Abiton
(bios p 31)
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16
YOM, NEW KING
OF KLEZMER CLARINET
musique klezmer
jeudi 25 juin - 21h
place d’Albertas
Hommage à Naftule Brandwein
Yom, rend un réel hommage à Naftule Brandwein, qui fut,
dans les années 1920 à New York le pionnier de la clarinette
klezmer américaine, et qui de part son caractère extrême et mégalomaniaque l’a poussé à s’autopromouvoir “king of klezmer
clarinet”. Yom, dans son projet, a voulu rester plus que jamais
proche de la tradition, mais en réinterprétant les compositions et
les phrasés de Brandwein à travers une approche personnelle
de l’instrument. Il s’est, pour cela, entouré du précurseur français
de la musique klezmer, le pianiste Denis Cuniot, du jeune Benoît
Giffard au tuba et d’Alexandre Giffard au tapan*, formant ainsi
un groupe, à l’instrumentation étonnante permettant une tonicité
proche de celle d’une fanfare roumaine ou bulgare.
La virtuosité impressionnante, l’émotivité extrême de la clari-
nette qui parle, pleure et rit, associées à un son de groupe unique
font de ce spectacle scénique un moment à la fois poignant et
festif, dansant et mystique : l’essence du klezmer.
*tapan : percussion balkanique traditionnelle
Artistes (bios p 32)
Yom, clarinette / Denis Cuniot, piano / Benoît Giffard, tuba et
trombone / Alexandre Giffard, tapan
www.myspace.com/klezmerking
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17
GERARD ABITON
guitare classique
jeudi 25 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
Isaac Albéniz et ses héritiers
Il est définitivement admis que la musique espagnole doit au catalan Felipe Pedrell, au XIXème siècle, son renouveau artistique,
survenu après quasi deux siècles d’abandon de ses valeurs propres au profit des courants étrangers. Et il est vrai que de nombreux compositeurs tels Albéniz, Granados, Falla, Turina et bien
d’autres, ont suivi son exemple qui visait à obtenir, grâce à la
conjonction d’une technique puisée auprès des grands maîtres
du temps, notamment français, d’une profonde connaissance de
leurs traditions locales, une musique au fort goût de terroir mais
de portée universelle. Puisant leur inspiration dans le riche patrimoine populaire de la péninsule ibérique, ils ont ainsi donné à la
musique espagnole ses nouvelles lettres de noblesse.
De Camprodon à Cambo-les-Bains, de 1860 à 1909, s’écoule la
vie singulière d’une personnalité dont le sillage, dans la musique
espagnole, a eu une importance incalculable. Isaac Albéniz n’est
pas, en effet, un compositeur de plus ; il est, pour la création
musicale espagnole, un symbole, un point de départ, un modèle
à suivre et une démonstration de ce que l’on peut atteindre par
la volonté de se rénover sous le double aiguillon de l’ambition
artistique et de l’amour de l’Espagne. Disparaît avec lui la figure
musicale qui, à côte de celle de Granados, sut le mieux exalter la
musique espagnole à l’aube du XXème siècle.
Programme
Federico Moreno Torroba (1891-1982)
Aires de la Mancha
- Jeringonza
- Ya llega el invierno
- Seguidilla
Joaquin Turina (1882-1949)
- Fandanguillo
- Rafaga
Isaac Albéniz (1860-1909)
- Mallorca op.202*
- Torre Bermeja op.92*
- Prelude op. 165*
- Rumores de la caleta op.71*
- Capricho catalan op.165*
- Sevilla op.47*
* Transcriptions Gérard Abiton
www.gerardabiton.com
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18
FLAMENCO-TZIGANE
musiques du monde
vendredi 26 juin - 21h30
place de l’Hôtel de Ville
La fête de l’été
De tout temps, Gitans d’Espagne et Tziganes venus de l’Est
ont célébré le début de l’été, durant des fêtes mêlant chant, danse et musique. Les artistes réunis pour cette soirée amèneront
sur scène la passion et l’enthousiasme exprimés lors de ces
“juergas”.
Sous
l’impulsion du chanteur gitan “Tchoune” (du groupe
Tchanelas), Flamenco et musique Tzigane se croiseront pour
une des plus chaleureuses soirées de l’été.
Artistes (bios p 33)
Tchoune, chant gitan, guitare, palmas / Abdenor “Nono”
Natouri, contrebasse / Andreï Tasnicenco, accordéon /
Sarah Moha, danse flamenca, palmas / Kadu Santiago,
percussions / Manuel Gomez, guitare / Helena Maniakis, chant russe et tzigane / Fred Ladame, violon tzigane
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PICASSO ET LA MUSIQUE
piano
vendredi 26 juin - 21h30
cour du muséum d’histoire naturelle
A quatre mains
C’est à Rome en 1916, pendant la première guerre mondiale, que
Jean Cocteau présente Diaguilev à Picasso. De cette rencontre qui va
se révéler déterminante pour le peintre, naît une première collaboration
avec les ballets russes : ce sera en 1917, les décors de Parade sur
une musique d’Erik Satie. Puis Picasso rencontre, toujours à Rome,
Stravinski, dont il devient l’ami très proche. Il le peint et le dessine à
plusieurs reprises.
Stravinski, Debussy, Satie, Falla, Albéniz, mais aussi Ravel, Gra-
nados, Poulenc et Mompou, tels sont les musiciens que Picasso rencontre ou avec lesquels il travaille à cette période de sa vie. Ce sera
aussi celle de son mariage avec la danseuse russe Olga Khokhlova.
En dehors des grandes réalisations notoires parisiennes comme
Parade, Pulcinella ou Prélude à l’après-midi d’un faune dont le peintre
dessine le rideau de scène lors de la reprise de 1922, ou du succès
Londonien qu’est la création du Tricorne en 1919, tous ces évènements
fameux de l’histoire de la Musique font se côtoyer pour le meilleur, de
grands talents qui s’apprécient et souvent s’admirent. Ils participent de
près ou de loin à cette stupéfiante évolution des idées et de l’art que
connaît ce début du 20ème siècle.
Igor Stravinski : Petrouchka, 1er tableau, fête populaire de la semaine grasse, quatre mains / Claude Debussy : Prélude à l’Après-midi d’un faune, quatre mains / Isaac Albéniz : Malaguena, piano solo / Enrique Granados :
Andaluza, piano solo / Claude Debussy : La Mer, 1er mouvement, de l’aube
à midi sur la mer, quatre mains / Maurice Ravel : Gaspard de la nuit, Scarbo,
piano solo / Erik Satie : 1ère Gymnopédie. piano solo / Erik Satie : 1ère
Gnossienne, piano solo / Igor Stravinski : Le Sacre du Printemps, Rondes
printanières, Evocation des ancêtres, Action rituelle des ancêtres, Danse sacrale, quatre mains
Artistes (bios p 34)
Jacques Chalmeau et Pierre Chalmeau, piano
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20
LE GRAND BAL DE
MUSIQUE DANS LA RUE
Jazz
samedi 27 juin - 21h30
place de l’Hôtel de Ville
21 août 1944
Pour ce dernier concert de “Musique dans la Rue”, nous
avons souhaité une grande fête. Un grand bal populaire qui rappellerait un certain 21 août 1944, alors qu’Aix-en-Provence était
libérée et découvrait le jazz américain et les compositeurs tels
Glenn Miller, Duke Ellington, Count Basie… le coca, les bas résilles et le chewing-gum.
C’est le Big-Band d’Aix-en-Provence - crée en 1970 par Alain
Genre-Jazelet - qui animera cette soirée. Dix-huit musiciens,
deux chanteurs, emmenés par Didier Huot, un chef à l’énergie
communicative, vont vous faire découvrir cette musique de jazz
jubilatoire, d’une incroyable vitalité et d’une éternelle jeunesse
exprimant à cette époque la joie de sortir d’un cauchemar de cinq
années de guerre.
Démonstration de bi-bop ! Venez en costume d’époque !
Avec la participation de l’Ecole de danse “Rock’Caliente”
(bio p 35)
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BIOGRAPHIES
D’une rive à l’autre
samedi 20 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
Nathalie Négro, piano
Françoise Atlan, chant
Elle obtient différents prix, aux Conservatoires de
Marseille et de Nice en piano, musique de chambre, accompagnement, ainsi qu’une licence de
musicologie à l’université d’Aix-en-Provence et
reçoit l’enseignement de personnalités du monde
musical : Claude Helffer, György Kurtag, PierreLaurent Aimard, Yvonne Loriod et plus particulièrement auprès de Jay Gottlieb. Son répertoire
s’étend du classique au contemporain jusqu’à la
musique improvisée, et fait souvent se rencontrer
musique traditionnelle et musique contemporaine.
Elle est sollicitée pour de nombreuses créations, et est
invitée dans différents festivals en France et à l’étranger : Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Hollande,
Albanie, Italie, Algérie, Tunisie, Nigeria, Canada …
Elle se produit avec différents ensembles comme l’Ensemble Capricorn de Londres, le groupe de création
Art Zoyd, l’Ensemble Musiques Nouvelles,Ars Nova…
Depuis 2003 avec la création de Piano et Compagnie
ses propres projets artistiques trouvent un espace
d’expression, dans la réalisation de spectacles qui
croisent les différentes formes du spectacle vivant.
Pianiste, chambriste, musicologue, Françoise Atlan mène une carrière sortant des sentiers battus,
au rythme d’une sensibilité toute personnelle et
influencée par sa rencontre décisive avec Maurice Ohana et son approche singulière de la voix.
Elle mène aussi un combat opiniâtre pour la perpétuation de ses racines judéo-arabes, qui l’amène
à approfondir sa connaissance des musique du
bassin méditerranéen et plus particulièrement les
romances séfarades. Chants des communautés
juives chassées d’Espagne en 1492 et dispersées
dans tout le bassin méditerranée, les romances
séfarades forment la voix unique d’un peuple, intégrant progressivement les appots des différentes
cultures qui les accueillirent dans leur diaspora.
Evoluant au fil du temps et de la géographie, elles
conservent pourtant une identité inaliénable, certains thèmes – musicaux ou poétiques – traversant
la mer, gagnant les rivages les plus opposés, et
reconnaissables cependant dès la première note,
créant un mystère aussi envoûtant que poignant.
Les femmes, en particulier, furent les garantes de
la survie culturelle de tout un peuple : c’est cette
double voix, séfarade et féminin, que Françoise
Atlan fait entendre. Par sa virtuosité et une souplesse extraordinaire, par une émotion palpable
dans son seul timbre, la chanteuse nous embarque dans une croisière nostalgique, effleurant au fil
de son récital les lieux de mémoire du peuple juif.
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BIOGRAPHIES
Sudden
samedi 20 juin - 21h00
haut du cours Mirabeau
Cathy Heiting, chant
Soprano à la voix “puissante et solaire”*, elle acquiert sa
technicité auprès notamment de Benoit Amy de la Bretèque (“roi de la corde vocale” et médecin phoniatre à l’hôpital de la Timone à Marseille) ainsi qu’avec Richard Cross
(Popstar, Starac’ et tutti quanti). Son goût prononcé pour
l’éclectisme musical ainsi que pour l’absurde, disons le,
l’amènent à participer à des projets de plus en plus variés
de qualité. Concomittament à son travail dans le domaine
classique stricto sensu avec l’ensemble vocal Ad Fontes
Canticorum (dir. Jan Heiting) ou les productions de l’Opéra
de Nice dans les choeurs ainsi que celles du Festival de
Lacoste (dir. artistique Eve Ruggieri), elle devient membre actif du groupe Bobzigua, surprenant objet sonore
bucco-rhodanien fort en pastiches salsa/jazz/lyrico-débile
; (sélection région en scène 06, album “Bobzigua contre
les méchants” en 07) Dans le même espace-temps, elle
croise la route de la Compagnie La Rumeur et participe à
la création de “Carmaine”, “Promeneur de piano”, “Sirène”
sur piano flottant et enfin “Les Opératrisses” en 2004. En
2006, elle se met à l’écriture avec “Bizet était une femme”
spectacle créé avec le pianiste Jonathan Soucasse à la
composition et aux arrangements et André Lévêque à la
mise en scène, (prod. Cie La Rumeur) et (sélection région en scéne 08, Chainon manquant 09). En 2008 elle
écrit pour Isabelle Desmero et Agnes Ruhaut “Opératella”,
fantaisie opératique pour les collèges, (prod. La Rumeur)
et en 2009 elle écrit de nouveau pour son duo avec J.
Soucasse, “Opéra Molotov” (Yihaah prod.) en création à
l’heure ou je vous parle. Parallèlement elle participe au
projet du chanteur gitan El Tchoune “Flamencopéra” avec
Sylvie Paz donné dans le cadre de la programmation d’Aix
en Musique en novembre 09. Depuis 2007, date de la
création de Sudden/Power song avec J. Soucasse et le
contrebassiste Bouba, elle se consacre pleinement à ce
trio jazz/groove/lyrique qui lui permet d’aller plus loin encore vers les musiques actuelles et le plaisir sans cesse
renouvelé qui est lié à la diversité.
Jonathan Soucasse, piano
Né en Suède, Jonathan Soucasse étudie la musique dès
son plus jeune âge. Passionné par le piano, il explore plusieurs formes d’expressions musicales.
Du classique au contemporain, il se spécialise en jazz.
Les couleurs du funk, du hip-hop et de l’élèctro lui sont
familières et sources d’inspirations.
Suite à une rencontre inattendue en 2003, il s’investit de
plus en plus dans le domaine de la danse. Il accompagne
des cours classique, jazz et contemporain et s’occupe,
dans des centres de formation agréés par le ministère de
la Culture, du rapport musique/danse pour de futurs professeurs. Il travaille régulièrement avec le Ballet Preljocaj
et a accompagné de nombreux stages, cours et auditions.
Sa curiosité et son investissement l’ont poussé à créer et
composer un ballet : “Le Piano Dansé” produit avec la Cie
la Rumeur. Dans ce dernier, il est essentiellement pianiste,
et intervient dans la chorégraphie avec les quatre autres
danseurs.
Compositeur, arrangeur et interprète, il crée, compose et
participe à de nombreux projets et spectacles: musiques
de films et documentaires, compositions pour des ballets,
compositions pour des artistes et groupes. Amoureux de
la musique et de tous ses styles, il se produit (ou s’est
produit) régulièrement dans de nombreux groupes aux
couleurs variées :
Il est également le créateur avec Cathy Heiting du spectacle “Bizet était une femme” - séléction chainon manquant
2009 - (production, Cie la Rumeur), qui tourne régulièrement dans toute la France.
Stéphane “Bouba” Lopez, contrebasse
Bassiste-contrebassiste, gagne en 1991 le 1er “class
rock” ainsi que la sélection nationale des “jeunesses musicales de France” avec le groupe «system jazz» (Raphael Imbert, Bertrand Papy, Ulrich Edorh) qui représentera la France aux jeunesses musicales de Norvège. De
1994 à 2000, durant le cursus au CNR de Marseille en
classe de jazz, il vit une période riche en expériences,
enregistrements et tournées avec le trio “Froid d’canard”,
(Christian Bon, Frédéric Ménillo), Philippe Renault Quartet, Akbar, Poum Tchack, Pierre Gueyrard, et «Melc»
avec lequel il compose. De 2001 à 2006, il travaille
avec “Oshen” (arrangements et tournées en France et à
l’étranger). Retour aux musiques improvisées en 20072008 avec “Sudden”, “SNS trio”, le spectacle “Du jazz
dans ta zic”, ainsi que “Mosca” duo danse et contrebasse avec la comédienne Chloé Hervieux. Il a également
joué dans “le cabaret des Carboni” ainsi que dans “Un
de la Canebière” produite au festival d’Avignon en 2008.
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23
BIOGRAPHIES
Didier Lockwood & The Jazz Angels
samedi 20 juin - 22h00
haut du cours Mirabeau
Didier Lockwood, violon
C’est avec les gènes de la musique que Didier
Lockwood vient au monde. Il a ça dans le sang
et le reste de sa famille aussi. En 1972, il remporte le premier prix du conservatoire national de
Calais puis dans la même année, il gagne, grâce
à une composition au violon le prix de la Sacem
dans la catégorie musique contemporaine. Un an
plus tard, il met un pied dans le rock progressif
en devenant un membre à part entière du groupe
Magma. A 21 ans, il fait un virage en épingle et
se passionne pour le jazz. Stéphane Grappelli
le remarque et lui propose de l’accompagner en
tournée. C’est ensuite le pianiste Dave Brubeck
qui le remarque mais il est temps pour Lockwood
de commencer une carrière solo. Les albums
s’enchaînent, les collaborations aussi avec par
exemple des duos avec Martial Solal, Gordon
Beck, Marcus Miller, Elvin Jones ou encore Barbara, Claude Nougaro. Le succès aidant, il reçoit une victoire de la musique, un disque d’or et
même la Légion d’honneur en 2003. Le secret de
Lockwood se trouve dans son envie d’explorer
tous les horizons. C’est grâce à sa curiosité naturelle qu’il obtient une véritable ovation pour son
spectacle ‘Omkara’ qu’il réalise avec le danseur
indien Raghunath Maner. Outre son talent de musicien incontesté, Didier Lockwood est considéré
aussi comme un excellent pédagogue. Il publie
une méthode d’improvisation intitulée ‘Cordes et
âmes’ et ouvre une école d’impro pour cordes.
David Enhco, trompette
Thomas Enhco, piano et violon
David Enhco est né le 12 septembre 1986. Thomas Enhco est né le 29 septembre 1988. L’un a
choisi la trompette, l’autre le piano et le violon.
Encore à l’école primaire, ils faisaient partie d’un
groupe de jazz composé d’enfants de leur âge et
donnaient leurs premiers concerts dans des fêtes
de village. C’est seulement quand ils faisaient de
la musique ensemble qu’ils ne se battaient pas
comme des enragés !
Chacun de son côté, ils ont étudié la musique
classique et le jazz, au Centre des Musiques Didier Lockwood, au CNSMDP…, puis ils se sont
tout naturellement retrouvés sur scène au sein
d’un jeune quartet de dix-huit ans de moyenne
d’âge, Enhco & Co.
Tous les quatre se connaissent depuis plus de
10 ans et ont déjà enregistré un disque (Thomas Enhco - Esquisse, sorti sur le label Ames
en 2006). Ensemble, ils ont sillonné le monde,
parfois aux côtés de Didier Lockwood, du Festival de Jazz de Marciac à celui de Pékin, de celui
de Vienne à celui de Manille, de New York au
Cambodge, du Japon à l’Algérie en passant par
l’Olympia ou le Théâtre du Châtelet…
Aujourd’hui, Thomas et David Enhco partagent la
scène du Théâtre de la Gaîté Montparnasse avec
leur mère Caroline Casadesus et leur beau-père
Didier Lockwood dans le spectacle musical Le
Jazz et la Diva Opus II, mis en scène par Alain
Sachs, un véritable thriller musical en famille qui
se joue du 8 octobre 2008 au 31 janvier 2009.
À partir de février 2009, les deux frères reprendront leur activité au sein du quartet Enhco & Co,
avec Thomas Enhco (piano, violon, composition),
David Enhco (trompette, bugle), Nicolas Charlier
(batterie) et Joachim Govin (contrebasse).
Au programme : concerts, voyages, nouveau
disque. La complicité qui unit deux frères ainsi
que des partenaires de longue date n’a pas fini
de faire des merveilles !
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BIOGRAPHIES
Et Vian dans les dents !
lundi 22 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
Brigitte Guedj, chant
Benoît Urbain, piano, accordéon
Ecole Charles Dullin, cours Jacqueline Duc (Comédie Française), ateliers avec Arianne Mnouchkine,
Jan Pezeck, Elisabeth Mazev au CDN d’Orléans,
Emmanuel de Marcy Motta CDN de Reims, formation à la Comedia Dell’Arte avec Carlo Boso, atelier
d’écriture avec Fabrice Melquiot.
Chant : Avec Maryse Martines et Sylvie Deguy.
Au Théâtre avec Jacqueline Duc, Pierrette David,
Monique Mauclair, Pierre Olaf, Gérard Rauber, Carlo
Boso, Patrice Fay ,
Au Cinéma avec Alexandre Merchant, Ariel Zeitoun,
Nicolas Ribowsky, Claude Grimberg, Pierre Boutron,
Fabrice Cazeneuve, Pierre Douchan.
Pianiste, accordéoniste, compositeur, il effectue ses
études musicales au conservatoire national de région
de Tours
Classes d’écritures au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
C. A. de formation musicale et enseignant au CNR de
Tours.
Il a collaboré à de nombreux stages pour comédiens
et chanteurs au Théâtre du Campagnol auprès de
Jean-Claude Penchenat, à l’école régionale d’acteurs
de Cannes,
Il a accompagné Christiane Legrand, Francesca Solleville, David Moore…
Julien Amedro, violoncelle
Christophe Labas-Lafite, metteur en scène
Médaille d’or et 1er Prix de Perfectionnement de
violoncelle et de musique de chambre au CNR de
Montpellier. 1er Prix de violoncelle (Classe Xavier
Gagnepain) et de musique de chambre (classe
d’Hortense Cartier-Bresson)
Cycle de perfectionnement en quatuor à cordes avec
le Quatuor “Ravel” au CNSM de Lyon. Formation à
“Pro Quartett” avec le Quatuor “Lasalle” et le quatuor
“Cleveland”. Cycle de perfectionnement en quatuor
à cordes avec le Quatuor “Ysaÿe” au CNR de Paris
Orchestre national de chambre de Toulouse.
Avec le Quatuor “Amedro” Festival “Bernay”, “Moulin
d’Andé”, destival de “Chaillol”, Académie “Maurice
Ravel”.
Spectacle “De port en Porc” avec Jean-Claude
Dreyfus à Paris et en Tournée. Groupe Artango.
Concert avec Liz Mc Comb , Patrick Marco et la maitrise de paris, au Cirque d’Hiver.
Tournée avec le quintette “Illico”
Festival de musique sacrée de l’Abbaye de Sylvanes. Requiem de Duruflé, direction Michel Piquemal.
Spectacle “Secret Défense” musique Thierry Boulanger, textes Jean-Paul Farré.
Formé à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et
Techniques du Théâtre par R. Mitrovitsa, A. Recoing,
A. Knapp, P. Bourgeois, J. Brochen...
Il a joué dans “la tempête” “Macbeth”, “Les Troyennes”, “Prométhée enchaîne”, “Faust”, “Platonov”, “La
Fausse Suivante”, “Phèdre”, “Sertorius”, “Paysage
avec Argonautes”.
Il a été mis en scène par A. Recoing, B. Jacques, S.
Tesson, Katsura Kan, Ibrahim Quraishi , F. Lazarrini,
J C Feldhander.
Il a mis en scène “Le Voyage pas comme les autres”,
“Le Triomphe de l’Amour” de Marivaux, “Le cadavre
encerclé” de Kateb Yacine, “Qui je suis” de Pasolini,
“L’Eveil du printemps” de Wedekind, “mangeront-ils ?”
de Victor Hugo.
Il a été enseignant au conservatoire de Levallois-Perret et anime des ateliers en milieu scolaire, hospitalier
et carcéral depuis de nombreuses années.
Il participe également aux activités des rencontres internationales de théâtre en Corse et en Ile-de-France
auprès de Robin Renucci depuis 2001.
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25
BIOGRAPHIES
Orchestre Philharmonique du Pays d’Aix
lundi 22 juin - 21h30
théâtre de Verdure
Jacques Chalmeau, chef d’orchestre
Après ses études musicales à Paris, Jacques Chalmeau commence très jeune une activité de
pianiste chef de chant dans plusieurs opéras d’Europe. Parallèlement, il mène une carrière de
pianiste soliste, d’accompagnateur, de chambriste et de chef de chœur (Radio-France, Nantes).
A partir de 1988, il se consacre à la direction d’orchestre, d’abord comme chef assistant auprès
de Cyril Diederich et Theodor Guschlbauer pour plusieurs ouvrages lyriques et symphoniques,
puis avec Seiji Ozawa et Jeffrey Tate au cours d’enregistrements pour Philips Classics (Carmen,
Cosi fan tutte, Contes d’Hoffmann).
Il dirige lui-même à partir de 1993 (Phi-phi à Angers, Rigoletto à l’Opéra du Rhin).
Il fonde alors le Nouvel Orchestre Philharmonique de Moscou, avec qui il se produit en Russie
et en France (concert télévisé au Kremlin, Grande salle de Université, Salle du conservatoire
Tchaïkovski, France Eurofolies) et enregistre avec cet orchestre les symphonies n° 40 et 41 de
Mozart, la Suite de Carmen de Rodion Shchedrine, et la Symphonie fantastique de Berlioz (EMI).
Il est aussi chef invité régulier de l’Orchestre d’Etat de Russie d’Evgueni Svetlanov (symphonies
de Beethoven, Brahms).
Il fait partie de l’équipe de direction de l’Opéra national de Lyon de 1998 à 2003.
En 1998, il dirige en Italie au festival de Marina Franca un programme lyrique viennois.
En juillet 2001, il dirige Le Barbier de Séville, production de l’Opéra national de Lyon présentée à
l’Odéon de Fourvière (Lyon), reprise en 2001-2002 en tournée (Opéra de Lyon, Roanne, Annecy,
Chambéry).
En avril 2003, il quitte l’Opéra de Lyon pour se consacrer pleinement à ses activités de chef, de
pianiste et aussi d’éditeur (il réalise les éditions critique de Lucie de Lammermoor en français, de
Carmen de Bizet, de la Symphonie fantastique de Berlioz et du Requiem de Mozart) .
Fin 2006, il crée l’Orchestre Filarmonia de Provence. Il se produit avec cet orchestre à Lyon
(Requiem de Mozart et Messie de Haendel), au festival de Lacoste dirigé artistiquement par Eve
Ruggieri dans Carmen, et au festival des Nuits Océanes de Vendée dans un programme lyrique
Rossini.
Fin 2008, il prend la direction de l’Orchestre Philharmonique des Pays d’Aix (OPPA), formation
qu’il dirige dans plusieurs programmes symphoniques au cours de la saison 2009 (7ème symphonie de Beethoven, Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, symphonie du Nouveau Monde
de Dvorák, Schéhérazade de Rimski-Korsakov).
Il dirige en 2009 dans le cadre du festival d’art sacré de Marseille, le Stabat Mater de Pergolèse
puis Solomon de Haendel avec l’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Marseille.
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26
BIOGRAPHIES
Operatella
mardi 23 juin - 18h30
place d’Albertas
Isabelle Desmero, chant
Agnès Ruhaut, piano
Celle-là, elle en a vu des vertes et des pas mûres
Alors, elle, c’est plutôt le piano qui est dans ses cor-
depuis trois quinquennats qu’elle fait ce fichu bou-
des. Comme c’est le genre d’instrument qu’il faut
lot. Mais le virus l’avait attrapée bien plus tôt ; elle
maîtriser tôt, la voilà médaille d’or en piano et musi-
chantait alors “la bonne du curé” sur le bureau du
que de chambre à même pas vingt ans dîtes donc…
surveillant au lieu de faire ses devoirs !
Elle poursuit sa formation à la Sorbonne (Paris), ob-
Plus tard, elle comprit qu’il serait préférable de ca-
tient haut la main son diplôme d’état de professeur
naliser cette phénoménale énergie et se mît à han-
au CEFEDEM (Aubagne) et perfectionne son art
ter les conservatoires, de Nîmes d’abord (chant et
au conservatoires d’Avignon avec Véronique Pelis-
art dramatique) puis Paris (celui du Xème, hein, pas
sero et d’Aix-en-Provence avec Michel Bourdoncle.
l’autre…). Forte de cette solide formation, elle se
Depuis, elle est devenue professeur émérite dans
lança, comme on dit, dans le monde bizarre et in-
d’autres conservatoires et mène de front une car-
terlope du spectacle vivant. Devant de très jeunes
rière de formatrice et de concertiste de grand talent
gens, elle fit ses armes avec brio, semant le trouble
entre Aix (les nuits pianistiques), Marseille, Digne,
et la fantaisie dans ces chères têtes rondes ; puis les
Paris et Puyloubier où elle rencontra Isabelle Des-
plus grands la tentèrent, et elle passa avec succès le
meros, car oui, elle fût aussi de cette Carmaine de
cap du “tout public”, proposant des spectacles tou-
haut vol où tout a commencé…
jours mêlant théâtre et chant (Paroles de Femmes,
Passez à la caisse, Quand Isabelles chantent, Carmaine, La vie qui va….).
Elle sévit même parfois dans l’odieux visuel pour
des prestations très remarquées. Bref la donzelle
est prête à tout, dans la limite des places disponibles…..
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27
BIOGRAPHIES
Tang’Hêlios Quartet
mardi 23 juin - 21h30
place d’Albertas
Noël Cabrita dos Santos, violon
Sébastien Authemayou, bandonéon
Né à Aix-en-Provence, Noël étudie le violon, la musique de chambre et la direction d’orchestre aux
Conservatoires de Marseille et de Nice avec Devy
Erly, Max Rabinovitsj et Adrienne Privat. Parallèlement, il suit plusieurs Master Classes avec Henryk
Szeryng. Résidant en Grèce de 1985 à 1989, il est,
lors de ces quatre années, l’assistant du chef d’orchestre Karolos Trikolidis, et assume aussi les fonctions de super soliste de l’Orchestre de Thessalonique et de directeur du département des cordes du
Nouveau Conservatoire de cette ville. En tant que
violoniste ou chef d’orchestre, il donne de nombreux
concerts dans toute l’Europe, abordant des répertoires fort différents, de la musique baroque à la
musique contemporaine, loin de toute spécialisation
réductrice. D’autre part, il se passionne pour l’interprétation sur instruments d’époque et pratique le violon baroque dont il a étudié tant la technique que le
style. Actuellement, outre ses fonctions de Directeur
de l’École de Musique de Cabriès et du Festival International de Musique de Briançon, il est directeur
artistique des “Musiciens d’Hêlios”.
Il commence son apprentissage musical au sein des
Conservatoires d’Aurillac, puis de Tulle où il étudie le
bandonéon auprès du Maître Albert Hamann.
1er Prix des Conservatoires Nationaux de SaintEtienne et Marseille en Accordéon de concert et
Musique de Chambre, il est également lauréat de
nombreux concours : Vainqueur du Prix Max Francy,
1er Prix de la CNFA, Vainqueur du Prix Carlo Civardi
à Pianello Val Tidone (Italie).
Il se produit en Soliste au Grand Théâtre de SaintEtienne, au Palais du Pharo de Marseille, participe
à de nombreuses manifestations musicales : Les
Nuits Surréalistes de Saint-Etienne en collaboration
avec l’école des Beaux-Arts, Festival de Musique à
Orbe (Suisse), concerts en formation quintette dans
la région PACA.
Bandonéon Soliste de l’Orchestre Philharmonique et
du Chœur de l’Opéra de Marseille , pour la représentation de “Misa Tango” de Luis Bacalov dans le
cadre du XIème Festival de Musique Sacrée de Marseille (printemps 2006), il accompagne également
plusieurs artistes et participe à plusieurs enregistrements avec les auteurs-compositeurs-interprètes
lyonnais Pierre Delorme et Sandrine Szymanski.
Marielle Gars, piano
Elle débute ses études musicales au sein des
Conservatoires de Nîmes et Romans puis rejoint rapidement celui de Lyon où elle se perfectionne dans
de nombreux domaines : histoire de la musique, esthétique, analyse, harmonie...
1er Prix de Piano et de Musique de Chambre, elle
participe à de nombreuses master-classes avec
Jean-Claude Pennetier, Roger Muraro, Teresa Hacuna et suit l’enseignement de pédagogues et artistes de renom : perfectionnement auprès d’Hervé
Billaut, Pascal Godart, Pierre-Laurent Boucharlat,
Véronique Pélissero et plus récemment Monique
Déchaussées.
Elle se produit dans différentes formations ; collabore
à plusieurs spectacles alliant musique et danse dans
de nombreuses salles de Lyon, et participe également à des créations d’œuvres contemporaines.
Elle se produit en récital solo et en musique de
chambre à Romans, Nîmes, Lyon, Marseille, ainsi
qu’en formation quintette dans la région Paca autour
des musiques d’Astor Piazzolla.
Philippe Anselmino, contrebasse
Après plusieurs années d’étude de piano, Philippe
Anselmino commence la contrebasse dans la classe
d’Emile Caillol au Conservatoire National de Région
de Marseille où il obtient rapidement une médaille
d’or. Membre de l’Orchestre de l’Opéra de Toulon et
contrebasse solo de l’Orchestre de Chambre Hêlios,
il consacre en outre beaucoup de temps à la pratique de la musique de chambre, notamment au sein
de l’Ensemble des “Musiciens d’Hêlios”.
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28
BIOGRAPHIES
Microfolies
mercredi 24 juin - à partir de 18h30
pavillon de Vendôme
François Bayle, compositeur
Knud Viktor, compositeur
On peut imputer à une enfance “non-occidentale”, à une formation musicale plus ou
moins nomade et principalement autodidacte, son adaptation naturelle au caractère
et à la problématique des musiques expérimentales des années 60, génération parmi
laquelle François Bayle se situe dans ses
débuts de compositeur. Responsable du
GRM, d’abord auprès de Pierre Schäeffer
(Service de la Recherche) puis au sein de
l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), c’est
à travers ces organismes au destin original
qu’il apporte une contribution déterminante
à l’épanouissement de la recherche musicale, par l’élaboration de concepts et d’outils
utiles à la pratique désormais répandue d’un
métier du son acousmatique. Depuis ses
premières œuvres (l’Expérience Acoustique
- 1971), il développe, selon une grande variété de formats, un “système d’écoute” qui
lui est propre, appliqué à une organisation
formelle ou spatiale toujours renouvelée. Il
présente comme des “utopies” ces moments
d’immersion au sein d’une projection sonore
multiphonique, tels que La Main vide - Morceaux de ciels ou plus récemment La forme
du temps est un cercle - La forme de l’esprit
est un papillon - Extra-Ordinaire - Univers
nerveux - L’Oreille étonnée… Grand Prix
musical de la Ville de Paris 1996 - Grand
Prix Charles Cros pour l’ensemble de son
œuvre 1999 - Prix Fondation Del Duca de
l’Institut de France 2006 - Docteur Honoris
Causa de l’Université de Cologne 2006.
Son catalogue de compositeur compte à ce
jour 96 opus, la plupart édités en CD (Cycle
Bayle Vol 1 à 18).
1965 : Début dans le Luberon de ses recherches de poésie sonore et
visuelle.
1969 : Création de deux courts-métrages Aquarelle, les Bulles, prix Label Français pour le court-métrage (Paris).
1973 : Parution de deux disques au Chant du Monde : images, ambiances première diffusion sonore au festival d’Avignon.
1976 : Festival du son (Paris) : concert dans les studios de France Musiques, atelier de recherche art et science en juillet (Avignon).
1977 : Réalisation de concerts, diffusion des concerts “Image VI Luberon” en France et en Belgique. Animations pour les enfants ou des
non-voyants. Participation à des festivals.
1984 : Festival d’ Avignon : Le vivant et l’artificiel.
1987 : Première vidéographie.
1988 : Création de Voiles d’Araignées au Centre Culturel de Cavaillon
: vidéo projection en chambre d’images.
1989 : Création de Éclats d’argent, réalisation d’un parcours sonore
dans les anciennes mines d’argent de Melle, Prix «innovation 89».
1990 : Diverses expositions, vidéographies, créations sonores in situ
en France, Europe, Québec.
1995 : Compose l’univers sonore pour Végétal, commande du Ballet
Atlantique de Régine Chopinot (La Rochelle), poursuit son travail sur
Vidéo Zoo et l’Œuvre dans l’oeuf.
1997 : Exposition Miroirs d’eau - vidéographies et puits d’images - simultanément au musée Départemental de Digne et à l’école d’art d’Avignon (dans le cadre du festival d’Avignon) .
1998 : Puits d’images, contribution de Knud Viktor au Festival de Musique Contemporaine de Bourges.
1999 : Création de l’univers sonore de l’exposition Le Jardin Planétaire
avec Gilles Clément et Raymond Sarti à la grande halle de la Villette (
Paris).
2000 : À la galerie de l’Ecole d’Art d’Aix-en-Provence. L’œuvre vidéographique se compose d’une rétro-projection sur grand écran autour
du monde des “particules” de l’écosystème des matières de l’eau et
d’un parcours autour du puits d’eau et de fûts de vin ; ensemble poétique qui recourt au travers de ces «allégories» à nous plonger hors du
temps réel. Cette œuvre s’inscrit dans ce que l’on nomme une “installation” ou plus exactement une œuvre environnementale qui joue
avec l’espace architectural du lieu. Ce dispositif invite les spectateurs
à certaines postures : celle de se pencher, de plonger son regard dans
un trou de puits, métaphore de regard qui scrute les profondeurs de la
terre ; si ce n’est qu’aussi un puits est le lieu des reflets où celui qui s’y
penche, y découvre son propre regard.
2006 : Voiles d’Araignées, la chambre d’images, nouvelle présentation
à l’espace multimédia Gantner de Bourogne.
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BIOGRAPHIES
La Voix Humaine
mercredi 24 juin - 21h30
cour du Muséum d’Histoire Naturelle
Larenka Hoareau, chant
Anne Guidi, piano
A la fois diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques
d’Aix-en-Provence où elle obtient un master 2 en
juin 2007 et de la Musikhochschule de Cologne
(Allemagne) en chant lyrique où elle a été élève de
la célèbre basse Hans Sotin (28 ans de carrière à
Bayreuth), la soprano Larenka Hoareau a un profil
pour le moins original.Sa formation lui a permis de
croiser des maîtres comme Jean-Christophe Benoît
ou Rachel Yakar, et Tibère Raffalli avec lequel elle
continue de se perfectionner.
Cette pratiquante assidue de la boxe anglaise a
interprété des rôles aussi différents que: la jeune
femme dans La Voix humaine, Serpina dans La Servante maîtresse, Woglinde dans Rheingold, Adèle
dans La Chauve-souris, la Reine de la nuit dans La
Flûte enchantée, Musette dans La Bohême...
Elle a été dirigée par Yakov Kreizberg, Roland Boer,
Markus Bosch, Theodor Guschlbauer, Andreas
Stoer, Peter Marx...
En concert, elle s’est produite avec Matthias Lademann ou Lida Zournatsi, mais c’est avec Anne Guidi
qu’on l’a le plus souvent entendue.
Commence la musique au conservatoire d’Aix-enProvence, mais c’est à Toulouse qu’elle obtient ses
prix de piano, de musique de chambre, et d’accompagnement.
Elle se spécialise par la suite auprès de Serge apolsky dans la classe de direction de chant au Conservatoire National supérieur de Musique de Paris.
Elle est titulaire des DE et CA (diplômes d’enseignement) en accompagnement. Aujourd’hui accompagnatrice au Conservatoire de Marseille et au Cnipal,
elle est régulièrement engagée en tant que chef de
chant pour des opéras donnés à Toulouse, Paris,
Marseille ou Bayreuth.
Elle se produit dans diverses formations de musique
de chambre : piano/chant, sonate, trio.
Florient Azoulay, metteur en scène
C’est comme dramaturge de Jacques Weber que commence la carrière nationale de ce jeune niçois pianiste
et comédien de formation (Ondine, Phèdre, Seul en scène). Weber le dirige également au théâtre dans Cyrano de Bergerac et à la télévision dans Ruy Blas. On le retrouve collaborateur artistique de Niels Arestrup
(Lettres à un jeune poète).
Cofondateur de la Compagnie KGA avec Xavier Gallais, dont il est le collaborateur artistique, il adapte pour la
scène Les Nuits blanches de Dostoïevski et écrit “Mais lorsque, par un pur hasard” sur des textes d’Edmond
Rostand.
Il a joué au cinéma dans Don Giovanni de Gilles d’Elia, Le Commun des mortels de Frédéric Cerulli.
Il participe à des projets de compositeurs contemporains comme Jean-Michel Bossini (24 Préludes de silence), Franck Smith (Ici € Ø si 340 m/s < rien), Hélios Azoulay (88 i pour Arthur Rimbaud) et travaille comme
récitant notamment avec la pianiste Beata Surany, l’accordéoniste Olivier Innocenti, le quintette Milonga, l’ensemble Incidentale, l’académie ancienne de musique ancienne de Nice dirigée par Alain Joutard, l’orchestre
de Cannes dirigé par Philippe Bender (Pierre et le Loup).
Il enseigne enfin l’art dramatique en France comme à l’étranger (Prison de Colina – Chili)
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BIOGRAPHIES
Gérard Abiton
25 et 26 juin - 18h30
cour de l’Hôtel de Ville
Gérard Abiton mène depuis l’âge de vingt ans une carrière de concertiste international : Europe, Amériques, Afrique et Moyen-Orient… Reconnu comme l’un
des meilleurs guitaristes mondiaux, il joue régulièrement en récital, au sein de
diverses formations et avec orchestre en tant que soliste. Il est l’un des rares
guitaristes à avoir été invité par la ville d’Aranjuez à interpréter le célébrissime
“Concierto de Aranjuez” du compositeur espagnol Joaquin Rodrigo.
Guitariste français, Gérard Abiton commence la guitare en autodidacte, puis entre à l’âge de seize ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Alexandre Lagoya. En 1980 et 1982, il suit les cours d’Abel
Carlevaro et du grand maître espagnol Andrès Segovia.
En 1981, il remporte le 37ème concours international d’exécution musicale de
Genève et se voit également décerner le prix de l’Association des Artistes Musiciens de Genève pour sa remarquable interprétation des “Quatre pièces brèves” du compositeur suisse Frank Martin. En 1985, il est lauréat de la fondation
Georges Chiffra ainsi que du 27ème concours international de guitare de Radio
France.
Mandaté par le Ministère de la Culture, il assure régulièrement les préparations
au Diplôme d’Etat et au Certificat d’Aptitude à l’enseignement de la guitare. Il
siège également aux jurys de nombreux concours nationaux et internationaux.
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BIOGRAPHIES
Yom, New King of Klezmer Clarinet
jeudi 25 juin - 21h30
place d’Albertas
Yom, clarinette
Yom est le jeune virtuose français de la clarinette
Klezmer. Clarinettiste prolifique et inspiré de 27 ans, il
explore avec son expérience propre et unique les territoires de la musique traditionnelle, du jazz contemporain et de l’Electro.
Très tôt influencé par le jeu de Naftule Brandwein et
de Giora Feidman, il donne rapidement une vision
contemporaine et personnelle de la musique klezmer,
d’abord au sein de l’Orient Express Moving Shnorers
et de Klezmer Nova puis plus particulièrement dans
son duo avec Denis Cuniot (YomguiH / Cuniot, Golem on the Moon, 2003) dont il a également assuré la
direction artistique dans son album solo “Confidentiel
Klezmer” qui reçut rapidement un succès auprès des
critiques et du public.
Après avoir tourné dans l’Europe entière avec ses
précédentes formations et rejoint les rangs du New
Lousadzak de Claude Tchamitchian, il nous présente
avec la complicité du défricheur français du klezmer,
le pianiste Denis Cuniot, son quartet en hommage
à Naftule Brandwein, pionnier mégalomaniaque et
extrême de la clarinette klezmer américaine des années 20, autoproclamé en son temps “king of the
klezmer clarinet”.
Denis Cuniot, piano
Denis Cuniot a pris part au renouveau en France
de la musique Klezmer (musiques populaires juives
d’Europe centrale et d’Europe orientale) en co-fondant en 1983 le duo Peylet-Cuniot avec Nano Peylet
(clarinettiste du groupe Bratsch). Le duo a enregistré
3 albums.
Il participe aussi à l’enregistrement du disque «Nano
Peylet and friends» (1993) qui réunit plusieurs duos.
En 1995, il co-fonde l’Orient Express Moving Schnorers avec qui il enregistre le premier disque de cette grande formation : “Les lendemains de la veille”
(1996) paru dans la collection Transes Européennes
dirigée par Pablo Cueco.
Il quitte cette formation en 1998 pour créer un spectacle en solo où il est à la fois conteur et pianiste : “Les
rendez vous au métro Saint Paul” tiré des nouvelles
de Cyrille Fleischman ; ce spectacle sera joué une
centaine de fois, aux théâtres de l’Ile Saint Louis, de
la Vieille Grille, au Forum des images, en province.
Il co-fonde en 2000 un duo avec le jeune clarinettiste virtuose Yomguih avec qui il enregistre le disque “The golem
on the Moon” (klezmer radical). Ce disque a été enregistré
au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme en mai 2003 et est
produit par Buda musique.
Le duo Yomguih Denis Cuniot a joué dans le cadre des festivals Planète musiques, Rencontres internationales de clarinettes de Glomel, Musiques vivantes (festival des musiques
et danses du monde de la MJC-CMT de Ris-Orangis). Le
duo s’est aussi produit au New Morning, à la Maison de la
Musique de Nanterre, à Issy les Moulineaux, au Théâtre du
Tambour Royal à Paris, aux 7 Lézards…
Il a été entendu dans les émissions Equinoxe et Un poco
agitato de France Culture, dans Couleurs du Monde de
France Musiques, aux Fous du roi de France Inter… Il a été
vu sur France 2, des mots de minuit, sur France 3 et a fait
l’objet de reportages aux informations régionales
Denis Cuniot accompagne au piano les chanteuses yiddish
Michèle Tauber, Tamara Mielnick, Yacinta. Il est invité régulièrement par le groupe Bratsch dans le spectacle “Gens de
passage”.
Il participe à la création du spectacle de théâtre musical Balade en mère, spectacle écrit et mis en scène par Gérard
Grobman (création au Musée d’Art et d’Histoire du Judaisme).
Il a organisé la programmation musicale Klezmer et Yiddish
dans différents lieux : Cercle Bernard Lazare, Centre communautaire de Paris, Théâtre de la Vieille Grille.
Pour le cinéma, il a composé les musiques de plusieurs
films de Robert Bober : “Naissance de l’écriture”, “L’esprit
des lois”, “En remontant la rue Vilin” (film “culte” en hommage à Georges Perec). Robert Bober a aussi utilisé les
musiques du duo Peylet-Cuniot dans ses films consacrés à
Chagall, à Kafka.
Il compose la musique du court-métrage “Passage(s)” de
Mathias et Colin Rifkiss.
Dans le domaine du jazz et des musiques improvisées, il a
participé aux différents orchestres de Pablo Cueco (quintet,
octet, 89 variations, blue rail…), au trio de Michael Nick…
Il a composé la musique du film d’Anne Quesemand “Belleville Drancy par Grenelle”. Il compose et interprète en direct
la musique d’un film muet de Tom Browning “No Woman
Knows”, commande de l’auditorium du musée d’Orsay (reprise lors de la saison 2004-2005), et improvise sur les films
de Georges Mélies.
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BIOGRAPHIES
Flamenco/Tzigane
vendredi 26 juin - 21h30
place de l’Hôtel de Ville
Tchoune
Chanteur d’origine gitane, il se forme naturellement en famille. Il est le fondateur du groupe aixois
“Tchanelas”, qui s’est produit sur la plupart des grandes scènes européennes. Son vif intérêt
pour les rencontres musicales l’a amené à collaborer avec des artistes prestigieux et d’horizons
divers comme Manitas de Plata, Imhotep (Iam), Yuri Buenaventura, Ishtar Alabina, Nadiya, la
compagnie Rassegna… Son timbre de voix, son énergie communicative, sa grande précision
rythmique et ses qualités de compositeur font de lui l’un des artistes les plus appréciés de la
scène flamenco-fusion.
Abdenor “NoNo” Natouri
Il débute dans la musique par la guitare avant de se convertir à la contrebasse, pour pallier à la
rareté de cet instrument dans un style qu’il affectionne : le rock’n’roll. Mais n’évoluant pas seulement dans cet univers, il fonde en 2005, avec l’accordéoniste Andrei Tasnicenco, le groupe
tzigane Tchatch’oski, composé de cinq musiciens issus d’univers musicaux différents. Passionné
et curieux, toutes les expériences musicales sont pour lui un moyen de se renouveler en permanence.
Andreï Tasnicenco
Formé à l’accordéon en Moldavie depuis sa plus tendre enfance, il y obtient le premier prix du
Concours International, puis décroche, à son arrivée en France, la médaille d’or du conservatoire
d’Aix-en-Provence. De nombreux groupes et artistes du Sud de la France, comme Chico & the
Gypsies ou Poum Tchack, ont depuis fait appel à lui. En 2005, il concrétise son projet personnel
en créant l’ensemble “Tchatch’Oski” avec le contrebassiste Nono Natouri. Il nous fait découvrir
son style, subtil mélange de jazz manouche, musique classique et musique Tzigane avec grâce,
sentiment et dextérité.
Sarah Moha
Danseuse flamenca formée par les plus grands représentants du genre, elle multiplie les expériences chorégraphiques : danse contemporaine, fusion flamenco-contemporain, musique traditionnelle et théâtre. Elle s’est produite sur de nombreuses scènes françaises (Café de la Danse,
Divan du Monde, Institut du Monde Arabe) et étrangères (à Leipzig, Marrakech, New Delhi, Bucarest, Bamako notamment). Sa polyvalence et sa profondeur en font une danseuse d’une rare
élégance, désireuse d’exprimer toute la richesse de son identité méditerranéenne.
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BIOGRAPHIES
Picasso et la Musique
vendredi 26 juin - 21h30
cour du Muséum d’Histoire Naturelle
Jacques Chalmeau (cf Orchestre Philharmonique du Pays d’Aix)
Pierre Chalmeau
Né en 1983, Pierre Chalmeau commence le piano à l’âge de huit ans avec son père, pianiste et
chef d’orchestre. Il intègre le CNR de Paris en 1994, dans les classes de Billy Eidi puis Brigitte
Boutinon-Dumas, où il obtient un premier prix en 2002. Il a également suivi dans cet établissement les cours d’analyse musicale et d’orchestration d’Alain Louvier.
Entre 2002 et 2004 il poursuit sa formation auprès de Chantal Fraysse et Ventislav Yankoff puis
est admis en septembre 2004 à l’unanimité au Conservatoire National Superieur de Musique
et Danse de Lyon dans la classe d’Edson Elias et Thierry Rosbach. Il obtient en Juin 2008 le
DNESM à l’unanimité du jury. Actuellement, il se perfectionne auprès de Aleksandre Madzar au
Conservatoire Royale de Bruxelles.
Lors de Master classe et académies, il a pu également recevoir les conseils de Jean-François
Heisser, Henri Barda, Marie-Paule Siruget, Jean-Claude Pennetier et Tatiana Zelikman.
Passionné de musique de chambre, il a régulièrement pour partenaire Rachel Givelet, Hélène
Desaint, Matthieu Gauci-Ancelin, Sulliman Altmayer et Frédéric D’Oria-Nicolas. En Décembre
2008, il intègre avec le clarinettiste Carjez Gerretsen le cycle de master de musique de chambre
au CNSMD de Lyon dans la classe de Jacques Aboulker et Franck Krawczyk.
Sensible à la musique d’aujourd’hui, il a déjà eu l’occasion de travailler avec plusieurs jeunes
compositeurs, tel Jean-Charles Robin, dont il crée “Polychromies” et “Instants oniriques” qui
lui sont dédiées, Jean-Bernard Collès, qui lui dédie sont 6e Cahier d’Hallucinations, et Franck
Krawczyk, avec lequel il collabore notamment pour la “Nuit Blanche” à Paris sous la direction de
Christian Boltansky.
Pierre Chalmeau est régulièrement invité à se produire en soliste ou en musique de chambre en
France, au Festival de Menton, Festival de Val Thorens, Festival Musique à Albas, Amphithéâtre
de l’Opéra de Lyon, Salle Molière à Lyon. En Janvier 2008 il est invité à jouer avec le choeur
Accentus sous la direction de Laurence Équilbey lors d’une tournée franco-allemande.
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BIOGRAPHIES
Big-Band d’Aix-en-Provence
samedi 27 juin - 21h30
place de l’Hôtel de Ville
Didier Huot
Didier Huot, chef d’orchestre et musicien, se destinait à une carrière professionnelle classique de corniste, lorsqu’il découvrit le jazz à l’âge de 15 ans.
Dès lors, il mena, fait rare, ces deux destinées de
front en intégrant le prestigieux orchestre symphonique de l’Opéra de Marseille. Particulièrement investi dans les formations musicales de chambre :
quintette de cuivres, quatuors de cors, quintettes à
vent, il crée à l’âge de 20 ans, un grand orchestre
de jazz à Sanary, sa ville d’adoption. Depuis 2005,
Didier HUOT dirige également le Big-Band d’Aix-enProvence, auquel il apporte son professionnalisme,
et où il insuffle son exceptionnel dynamisme. Sa renommée de jazzman et de chef d’orchestre de jazz
est largement reconnue, bien au-delà de notre région.
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EQUIPE ET PARTENAIRES
Musique dans la Rue
du samedi 20 au samedi 27 juin
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Administration
Président
Bernard Collombet
Direction
Gérard Le Berre
Administration/Comptabilité
Nicolas Cousteils
Coordination
Stéphanie Renaud-Groison
Relation Presse
Pascal Scuotto
Conseillers artistiques
Sami Sadak
Michel Pascal
Valeurs ajoutées
Myriam El Ouafadi
Estelle Nicollet
Laura Crevel
Admistrateurs
Francis Rueff (Vice-Président), Gérard Petit (Trésorier), Françoise Geay (Secrétaire), Jacqueline Klein,
Paul Chovelon, Yves Fade, Isabelle Magni, Daniel
Arnoux, Georges Foveau, Yvon Darmon, Jean-François Héron et Alain Genre
Régie Générale
Fred Gromier
Régie Technique
Serge Graille
Régie Lumière
Sylvain Rausa
Régie Son
Marc Pieussergues
Franck Canale
Franck Tourette
Assistant
Stéphane Brkljacic
Logistique
Alexandre Ferran
Fabien Prieto
Partenaire principal
Partenaires
D.R.A.C. Paca
Aide à la création
Reçoit le soutien de
Partenaires 21 juin
RTL2, Evene.fr, l’Express
Nos remerciements :
conservatoire Darius Milhaud
conservatoire de Nice
service Manutention des Bâtiments Communaux
police Municipale
programme établi sous réserve de modifications
Kiosque Infos
Place de l’Hôtel de Ville
de 14h à 19h
jeudi 18 au samedi 27 juin
contact presse
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