La maladie Nouveau luxe français 8 ET 9 octobre 2011
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La maladie Nouveau luxe français 8 ET 9 octobre 2011
Confiance! Assep Champagne-Ardenne association solidarité des scléroses en plaques Assemblée Générale 16 avril 2011 Douleurs dans la SEP La maladie Nouveau luxe français FORUM DES ASSOCIATIONS 8 ET 9 octobre 2011 Reims 03 26 82 43 00 – 09 50 64 43 00 pagesperso-orange.fr/assepchampagne-ardennes/ Couvrot 06 26 74 01 07 Jalons 03 26 64 63 70 Châlons en Champagne 03 26 68 16 07 / Numéro 49 Ste Menehould 03 26 60 61 24 Bonjour à vous, Nous partageons la tristesse du décès de Nathalie HOANG. Monsieur BODIGUEL nous a représenté lors des obsèques. Nous renouvelons toutes nos condoléances à sa famille. Nathalie MARQUIS souhaite organiser une rencontre des personnes qu’elle a suivies sur plusieurs années pour évoquer la mémoire de Nathalie, partager les souvenirs communs. Elle propose 2 dates : © 9/10 avril © 16/17 avril Dans les Vosges. Pour les personnes intéressées voici les coordonnées de Mme MARQUIS : 06 85 09 20 79 – 03 29 09 12 70 Le 19 avril sera l’anniversaire du décès de Arlette GAUTHIER. Ayons une pensée pour elle, pour Roger. Cette année, comme tous les deux ans, le FORUM DE ASSOCIATIONS aura lieu le : 8 et 9 octobre 2011 Nous aurons besoin de quelques volontaires pour la tenue des stands, la mise en place et le démontage. Merci déjà à vous. Cordialement. 2 Anne Marie Stourne vous conseille la lecture suivante : Résumé de "Revivre !" de Guy CORNEAU Il y a trois ans, Guy Corneau apprend qu'il est atteint d'un lymphome cancéreux de stade 4. Dans le bureau de l'oncologue qui lui annonce la nouvelle, il n'est plus ce célèbre psychanalyste, mais un homme seul et anonyme qui n'a pas dormi la veille et s'accroche à l'espoir. Avec humour et humilité, il se livre dans un récit personnel et intime. Etape par étape, émotion par émotion, il fait partager ses rencontres et ses découvertes, du désespoir à la joie ; quand il est au plus mal, il dialogue avec ses états intérieurs et parvient à les transformer. Il nous entraîne aussi aux côtés de son amie, la photographe Yanna, atteinte du même mal en même temps que lui, et qu'il a accompagnée jusqu'au bout. Dans la vie comme dans la mort, l'amour demeure le maître invisible. Le plus important quand on vieillit, c’est de rester curieux. Marc Maury Malgré sa tétraplégie survenue à 23 ans après un plongeon malheureux, Marc Maury est devenu médecin. Pionnier de la rééducation neurologique en France, il a été médecin-chef du Centre de rééducation motrice (CRM) de Fontainebleau. Aujourd’hui âgé de 88 ans, il a œuvré toute sa vie pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Tout faire au maximum comme les valides quel que soit l’âge : c’est la meilleure façon de ne pas être oublié. Paul Boulinier. Père et grand-père, ingénieur pendant plusieurs décennies et président de l’APF de 1979 à 2000, Paul Boulinier a toujours été un battant. Octogénaire engagé, il pose un regard à la fois vif et sage sur le handicap et la vieillesse, avec un certain pragmatisme. La bientraitance ? Un ajustement à l’autre pour l’amener vers une certaine autonomie. Jérôme Pellissier Ecrivant, formateur et enseignant dans les domaines de la psychogérontologie et de la socio-gérontologie, prendre soin des personnes âgees en situation de handicap relève d’une exigence éthique. En veillant à laisser à chacun la possibilité de décider ce qui est bon pour lui et d’être aidé comme il a envie de l’être. Parce que la dignité humaine appartient à chacun d’entre nous. 3 Paris, le 25 juin 2008, Arrêtez votre politique contre les personnes malades ! Nous ne sommes pas des consommateurs boulimiques de médicaments ! Nous participons chaque jour en payant lourdement de notre poche ! Nous ne sommes ni coupables ni irresponsables ! L’annonce d’un nouveau projet de l’assurance maladie de ne plus rembourser qu'au taux de 35 % les médicaments à vignette bleue actuellement pris en charge à 100 % pour les personnes en ALD (Affection longue durée), avec comme objectif de faire de nouvelles économies sur la vie des personnes les plus durement touchées par la maladie, est un scandale. Ce projet s’attaque directement au plus faibles des faibles, aux plus exclus des exclus : les malades chroniques. La vague des médicaments déremboursés ces dernières années correspond par exemple à des fluidifiants bronchitiques, des antidiarrhéiques, des expectorants, des antihistaminiques, etc. La plupart de ces médicaments déremboursés n’ont bien entendu pas d’équivalents génériques et sont absolument in-dispensables aux personnes malades chroniques. Ce projet s’ajoute à tant d’autres à la charge uniquement des patients. « Les économies sont faites au détriment de notre santé, au détriment de notre vie quotidienne, au détriment de notre espoir d’avenir ! » Si les malades chroniques en ALD bénéficient de ces médicaments pris à charge à 100%, c’est bien parce que ces médicaments sont considérés comme irremplaçables et absolument nécessaires à leur état de santé ! Le remboursement à 35% (vignette bleue) par l’assurance maladie concerne par définition des médicaments destinés aux maladies sans caractère habituel de gravité et dont le Service médical rendu (SMR) n’a été reconnu ni comme majeur, ni comme important. Il s’agit la plupart du temps de traitements dits symptomatiques ou de traitements dits de confort. Sur quel critère l’assurance maladie peut-elle juger que certains médicaments indispensables (donc pris en charge à 100%), bénéficient du jour au lendemain d’un Service médical rendu (SMR) insuffisant pour continuer à être pris en charge en totalité (et ainsi diminuer sa prise en charge à 35%) ?! « Le remboursement à 100% de certains de nos médicaments repose sur une raison de gravité évaluée par un médecin prescripteur concernant un risque vital ou invalidant grave, et non sur un quelconque privilège ! » Les Chroniques Associés observent la multiplication des déremboursements de médicaments avec une inquiétude croissante, participant à une augmentation importante des dépenses à la charge uniquement des personnes atteintes de maladies chroniques quelque soit leur revenu (franchises 2004, franchises 2008, forfait hospitalier, dépassements d’honoraires des médecins, etc.). Cette tendance lourde grève de manière drastique les budgets des familles, alors que les personnes sont pourtant théoriquement prises en charge à 100% en raison de la gravité et de l’impact de la maladie dans leur vie quotidienne. De nombreux économistes le savent, alors répétons-le : moins sont prises en charge les dépenses de santé des malades chroniques à court terme, plus leur santé se dégrade et plus les soins coûtent cher à la collectivité à long terme. Ce sont immanquablement des hospitalisations plus fréquentes et onéreuses. Jouer sur le budget des familles, déjà fortement précarisées par la maladie chronique, met en difficulté les personnes les plus fragiles. Alors répétons-le : être malade chronique c’est être abonné à des dépenses de santé lourdes à vie, et non de manière ponctuelle. 4 « Cette prise en charge dite à 100% est bien liée au caractère grave de notre état de santé ! » Le désespoir des malades augmente du fait de l’ambiance générale de culpabilisation et du prétexte de responsabilisation des personnes atteintes de maladies chroniques en ALD. Les discours culpabilisant et soi-disant responsabilisant se multiplient chaque jour, parfois sousentendus, parfois proclamés haut et fort, et qui heurtent chaque jour un peu plus les personnes malades, déjà pourtant suffisamment stigmatisées au quotidien. « Nous, malades chroniques, serions responsables du trou de la sécurité sociale !? » Les grèves de soins et les grèves de la faim décidées par des personnes malades opposées aux franchises médicales en début d’année ont trouvé un écho dans l’opinion qui déplore de voir ces personnes mettre leurs vies en péril pour combattre à leur façon des décisions publiques qui restent incompréhensibles. Ce sont les associations de personnes malades qui ont mis toutes ensemble leur énergie pour arrêter ce mouvement historique de grèves. Aujourd’hui, de nombreuses décisions sont prises dans le dos de ces personnes et nos associations continuent de recevoir chaque jour des témoignages de personnes exprimant une exaspération, un rasle-bol et une souffrance commune face à une réalité quotidienne de plus en plus difficile. Alors répétons-le : les maladies chroniques touchent 15 millions de personnes, c’est-à-dire 20% de la population française en 2007 (source : chiffre 2007 du ministère de la santé et des solidarités) ! « Nous, malades chroniques, devons-nous pour survivre aujourd’hui devenir des combattants de demain en adoptant des modes d’actions extrêmes pour se faire entendre ? » Il y a URGENCE : - urgence à contrer la multiplication des déremboursements des médicaments et des soins par l’assurance maladie - urgence à endiguer les dépassements d’honoraires pratiqués outrageusement par certains médecins - urgence à réduire l’exclusion des personnes par les assurances et les mutuelles en raison du caractère chronique des maladies - urgence à prendre en compte les ressources des personnes qui sont exclues du marché du travail et qui ne peuvent plus travailler en raison de leur état de santé, des stigmatisations et des discriminations - urgence d’arrêter le discours de culpabilisation et de responsabilisation des personnes malades chroniques - urgence de considérer l’avis des associations de personnes atteintes de maladies chroniques directement concernées par les décisions publiques -… Contacts presse : Anthony Gouas (AIDES) : [email protected] 01 41 83 46 53 et 06 35 50 04 50 Clémence Tourneur (NAFSEP) : [email protected] 05 34 55 77 00 Muriel Papin (Vaincre laMucoviscidose) : [email protected] 01 40 78 91 75 Caroline Pascault et Camille Piger (FNAIR) : [email protected] Coordination Chroniques associés (AIDES) : [email protected] 01 46 34 60 60 01 41 83 46 63 5 Communiqué de presse _ Blagnac, le 29 juin 2008 Association Française des sclérosés en plaques La maladie : le nouveau luxe français ! Lorsque des milliers de personnes atteintes de maladie chronique ou en situation de handicap réclament un revenu d’existence égal au moins au montant du SMIC brut, la réponse est le travail, sans tenir compte des besoins des personnes qui, du fait de cette maladie ou de ce handicap, ne peuvent plus travailler ! Aujourd’hui, par la voix de Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie, la réponse est bien plus claire : c’est bien grâce à ces personnes malades que la Sécurité Sociale va enfin pouvoir faire des économies ! Bien sûr dans la sclérose en plaques des traitements restent encore pris en charge à 100%, mais qu’en est-il de tous ces traitements qui contribuent à l’efficacité des premiers et améliorent notre vie quotidienne. La vie quotidienne de ceux sans qui la vie serait un enfer, notamment les myorelaxants qui permettent de lutter contre les spasticités, celles qui font souffrir et déformes les corps. Ce n'est qu'un exemple. Aujourd’hui où l’on nous parle du plan pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes atteintes de sclérose en plaques ne comprennent pas ces nouvelles propositions faites au gouvernement. Après avoir décrié l’augmentation sans cesse croissante du reste à charge que les personnes atteintes de sclérose en plaques supportent (forfait journalier hospitalier, participation forfaitaire, franchises de soins, dépassement d’honoraire, …) la NAFSEP s’oppose une nouvelle fois à l’instauration de cette sanction financière qui pèsera sur les personnes atteintes de sclérose en plaques. En juin dernier une étude de Que Choisir pointait du doigt l’échec de la convention AERAS, censée «faciliter l’accès des malades et anciens malades au crédit et à l’assurance», comment imaginer que les mutuelles ou assurances complémentaires maladies accueilleront yeux fermés et surtout, sans augmentation de cotisation, les personnes atteintes de sclérose en plaques ? Non seulement nous sommes victimes des frais toujours croissants restant à notre charge mais nous devrons payer encore plus cher pour assumer nous-mêmes les soins indispensables à notre vie quotidienne. L’esprit fondateur de la Sécurité Sociale disparaît, aujourd’hui en France, être malade devient un luxe ! 6 Il y a URGENCE : - urgence à contrer la multiplication des déremboursements des médicaments et des soins par l’assurance maladie - urgence à endiguer les dépassements d’honoraires pratiqués outrageusement par certains médecins - urgence à réduire l’exclusion des personnes par les assurances et les mutuelles en raison du caractère chronique des maladies - urgence à prendre en compte les ressources des personnes qui sont exclues du marché du travail et qui ne peuvent plus travailler en raison de leur état de santé, des stigmatisations et des discriminations - urgence d’arrêter le discours de culpabilisation et de responsabilisation des personnes malades chroniques - urgence de prendre en compte l’avis des associations de personnes atteintes de maladies chroniques directement concernées par les décisions publiques - etc.… Contacts presse : Clémence Tourneur : [email protected] 05 34 55 77 00 7 Pr Bruno Brochet - Clinique de la SEP et Unité de Traitement des Douloureux Chroniques, service de Neurologie B, Fédération des Neurosciences cliniques, CHU Pellegrin, 33076 Bordeaux, France. Article APF SEP n°10 - octobre 2003 "Le principal problème des douleurs de la SEP résulte de leurs nombreuses causes. Avant d’envisager un traitement, il est donc essentiel d’en connaître l’origine. Si le type de douleur a été identifié, il est rare que l’on n’arrive pas à les soulager". Les douleurs de la sclérose en plaques Le principal problème des douleurs de la SEP résulte de leurs nombreuses causes. Avant d’envisager un traitement, il est donc essentiel d’en connaître l’origine. Si le type de douleur a été identifié, il est rare que l’on n’arrive pas à les soulager. La sclérose en plaques (SEP) est caractérisée par la survenue de nombreux symptômes contribuant au handicap, que ce soit au cours des poussées évolutives de la maladie ou indépendamment de celles ci. Parmi ces symptômes les douleurs sont particulièrement fréquentes. Elles peuvent survenir lors de poussées ou insidieusement, être transitoires ou persister longtemps. Pour mieux comprendre les mécanismes de survenue des douleurs, nous les avons séparées en deux grands groupes, selon un mode de survenue par crise ou continue. A chaque type de douleur correspond un traitement particulier. Beaucoup d’échecs thérapeutiques sont dus au fait que l’origine de la douleur n’a pas été correctement identifiée. Douleurs survenant par crises Douleurs neurologiques paroxystiques Ce sont des douleurs qui surviennent par crises comme des névralgies. Elles se traduisent par des décharges électriques parfois des fourmillements ou des picotements douloureux. La plus fréquente et la mieux connue est la névralgie de la face (névralgie du trijumeau). La SEP serait à l’origine de 2 à 3 % des névralgies de la face. Dans la population générale, la cause la plus fréquente de névralgie de la face est une compression du nerf trijumeau par une artère trop grosse (névralgie essentielle). Dans la SEP, la névralgie est due à une lésion de SEP à l’origine de ce nerf. Mais il peut arriver que la SEP soit aussi à l’origine d’une névralgie essentielle (par conflit entre le nerf et l’artère), l’IRM permet de faire la différence. Les névralgies de la SEP sont plus souvent bilatérales et surviennent chez des patients plus jeunes que les névralgies essentielles, habituellement observées dans le reste de la population. • Signe de Lhermitte, sensation de décharge électrique dans les membres et la colonne vertébrale à la flexion du cou. Ce signe est fréquent et parfois douloureux. * Douleurs de type névralgique dans d’autres endroits (extrémités, pseudo-sciatiques…) Traitement : Les douleurs qui surviennent par crises sont traitées par des médicaments antiépileptiques qui bloquent les décharges d’influx nerveux à l’origine des crises douloureuses. Les 8 médicaments les plus utilisés sont le tégrétol ®, le rivotril ®, le neurontin ® mais d’autres produits sont également efficaces. Traitement chirurgical : l’éléctrocoagulation du ganglion de Gasser a été essayée pour la névralgie du trijumeau. Crises toniques douloureuses Crise douloureuse associant une douleur et une contraction anormale d’un membre (souvent le bras, parfois un pied) qui se tord pendant quelques minutes. Elles sont souvent déclenchées par un mouvement, comme la marche et parfois précédées par une sensation de brûlure ou de fourmillements du côté opposé. Elles débutent par un membre et peuvent s’étendre rapidement à l’autre membre du même côté. La crise dure environ deux minutes et est très douloureuse. On observe une contraction « tétaniforme » des muscles du membre intéressé. Traitement : identique à celui des douleurs neurologiques paroxystiques (anti-épileptiques) Les crises toniques douloureuses ne doivent pas être confondues avec les douleurs liées à la spasticité (contractures). Elles sont également différentes et beaucoup plus rares que les névralgies paroxystiques. Douleurs continues Douleurs des poussées : Certaines douleurs sont associées aux poussées de SEP. Lors des atteintes visuelles (névrites optiques), il y a fréquemment des douleurs dans ou autour de l’orbite, déclenchées par les mouvements du globe oculaire. Les phénomènes inflammatoires de la névrite optique sont en cause .Les autres douleurs des poussées sont habituellement liées à une plaque au niveau de la moelle épinière (myélite). Elles se caractérisent par des fourmillements, picotements souvent associés à un engourdissement, des brûlures dans les deux membres inférieurs, parfois le tronc, plus rarement les membres supérieurs. Ces douleurs apparaissent rapidement en quelques jours en même temps que les autres troubles de la poussée. Il y a parfois une hypersensibilité de la peau. Traitement : superposable à celui de la poussée évolutive, par perfusions de solumédrol® (corticoïdes) Douleurs neurologiques continues : Plus de la moitié des douleurs observées chez les patients atteints de SEP sont de type neurologique, c’est à dire dû à une irritation, une excitation ou un mauvais fonctionnement de certaines fibres nerveuses. 9 Elles peuvent constituer la séquelle d’une poussée (lésion « tombée » au mauvais endroit) ou survenir de façon indépendante. Elles persistent de nombreux mois voire des années et elles ne sont pas améliorées par les traitements corticoïdes. Elles touchent généralement les membres inférieurs et sont souvent à type de brûlures permanentes, de coups d’aiguilles, de pointes, de fourmillements douloureux. Parfois il existe une insensibilité relative au même endroit. Quand la douleur arrive insidieusement, elle ne signe pas toujours l’évolutivité de la maladie. Le frais améliore la conduction de l’influx nerveux, il peut avoir un effet antalgique. Le chaud, au contraire, aggrave les symptômes. Allodynie : hypersensibilité au toucher. Fréquente dans les douleurs neurologiques continues, peuvent être améliorées par la crème EMLA. Plus de la moitié des douleurs des SEP sont des douleurs neurologiques continues, les plus difficiles à soigner. Traitements Le premier palier consiste à utiliser des médicaments antalgiques qui sont parfois suffisants, à condition de respecter certaines règles : prises à heure fixe et régulière pour prévenir la réapparition de la douleur (et non pas à la demande). Si les antalgiques habituels ne sont pas efficaces, on peut ensuite avoir recours au Tramadol, plus efficace sur les douleurs neurologiques. En cas d’échec, le troisième palier fait appel à des médicaments qui agissent directement sur le système nerveux : anti-épileptiques (neurontin®, tégrétol ®,…) ou antidépresseurs (anafranil ®, laroxyl ®). En dernier recours, on peut faire appel à un centre de traitement de la douleur où d’autres traitements seront prescrits (éventuellement de la morphine). Injections intrathéchales de morphine Les indications sont devenues exceptionnelles dans la SEP (diminuées par 10 en 15 ans). On préfère avoir recours aux morphiniques par voie orale. Les douleurs neurologiques répondent moins bien à la morphine que les autres douleurs. Electrostimulation périphérique Indiquées pour les atteintes nerveuses périphériques qui sont rares dans la SEP, les atteintes centrales (du cerveau et de la moelle) sont largement prédominantes. 10 Electrostimulation centrale La méthode consiste à implanter une électrode au niveau de la moelle ou du cerveau. Les neurologues hésitent beaucoup à utiliser cette technique agressive pour la SEP qui est déjà une maladie auto-immune avec une composante inflammatoire. Douleurs chroniques On parle de douleurs chroniques quand elles sont rebelles aux traitements habituels (douleur évoluant depuis 3 à 6 mois). Douleurs liées à la spasticité La spasticité est l’augmentation de tonus de certains muscles, responsable d’une raideur et de contractures, parfois douloureuses. La douleur survient alors par crises en même temps que les contractions musculaires. La raideur peut aussi donner des douleurs continues. Traitement : Le traitement de la spasticité fait appel aux médicaments diminuant la raideur (Lioresal ®, Dantrium ®) et à la rééducation. En cas de spasticité plus grave, on utilise des pompes qui envoient un médicament, le baclofène, directement dans le liquide céphalo-rachidien. Toxine botulique La toxine tobulique ne peut être employée que si la spasticité est très localisée, par exemple sur un groupe de muscles du membre inférieur, un varus équin. Une injection est efficace trois mois. En pratique, on fait un repérage par éléctromyogramme à l’hôpital et on fixe la dose à injecter pat tâtonnement (long et contraignant). La toxine botulique est indiquée pour la spasticité des hémiplégies mais elle est rarement utilisée dans la SEP. Acupuncture et électroacupuncture Ces deux méthodes agissent sur les douleurs musculaires, parfois sur les douleurs neurologiques. L’acupuncture a un bon effet relaxant sur les muscles mais seulement transitoire. Il faut donc renouveler les séances. Thérapies manuelles : rééducation, Mézière Diminuent les tensions musculaires et rééquilibrent les groupes musculaires. Douleurs secondaires aux handicaps : Par définition, les douleurs secondaires ne résultent pas directement de la SEP, c’est à dire de l’atteinte de la substance blanche du cerveau et de la moelle, mais des répercussions des handicaps qu’elle provoque. On peut citer : 11 Les lombalgies favorisées par la position au fauteuil roulant et/ou la spasticité des membres inférieurs Les autres douleurs musculaires favorisées par des mauvaises positions Les douleurs abdominales secondaires aux infections urinaires Les douleurs coliques favorisées par la constipation Les douleurs liées aux escarres Douleurs secondaires aux traitements Ce sont principalement les douleurs aux points d’injection des traitements de fond (interférons). Des précautions simples permettent souvent de les éviter : ne pas faire une mauvaise reconstitution du produit (trop rapide, produit trop froid, mélange non homogénéisé), changer suffisamment les sites d’injection. Les stylos injecteurs peuvent diminuer les douleurs s’ils ne délivrent pas le médicament trop rapidement. Traitement : local par crème EMLA ®, changement de produit injecté Combien de temps faut-il traiter les douleurs ? La durée des traitements est extrêmement variable puisque fonction du résultat obtenu. Les douleurs neurologiques paroxystiques (signe de Lhermitte, névralgie du trijumeau) sont des douleurs cycliques qui se traitent durant plusieurs mois. Le traitement des douleurs des poussées va de paire avec le traitement de la poussée. Où s’informer ? Le neurologue qui assure le suivi habituel de la personne souffrant de SEP est le plus à même de rechercher la nature des douleurs. En dehors de la consultation de neurologie, une consultation spécialisée de la SEP et celle d’un centre antidouleur peuvent aussi orienter vers un traitement efficace. 12 www.afsep.org Tél :05 34 55 77 00 ZAC "Triasis" Rue Benjamin Franklin 31140 LAUNAGUET Siège social :. Un numéro Azur 0 810 803 295 (prix appel local) Service juridique : Sophie MONS (jeudi de 9 à 12 heures) 05 34 55 77 00 Psychologue Bénévole : Gerdina Tromp (lundi, mercredi et dimanche de 18 h à 22 heures) 01 43 49 70 64 www.sclerose-en-plaques.apf.asso.fr : site d’information de l’APF de la SEP APF Ecoute Infos SEP qui propose aussi : Un numéro vert d'écoute et de soutien: Ecoute SEP : 0 800 85 49 76 REIMS FLATET Anny 03 26 82 20 50 DIDIER Françoise 09 50 64 43 00 BERTRAND Gérard 03 26 85 35 31 HOANG Nathalie 03 26 08 63 04 CHALONS EN CHAMPAGNE LECHEVALLIER Marcelle 0326 68 39 91 STOURME Anne Marie 0326 68 16 07 BURIDANT Jocelyne 03 51 41 20 83 STE MENEHOULD Etienne Chantal 03 26 60 61 24 Si vous désirez nous rejoindre, nous soutenir, vous pouvez le faire en nous adressant ce coupon accompagné de votre chèque. Merci La présidente – Le trésorier http://perso.wanadoo.fr/assep-champagne-ardennes Si vous désirez nous rejoindre, nous soutenir, vous pouvez le faire en nous adressant ce coupon accompagné de votre chèque. Merci. La présidente – Le trésorier 13 http://perso.wanadoo.fr/assep-champagne-ardennes du 1er janvier au 31 décembre 2011 OPTIONS RETENUES M. Mme Mlle. Cotisation malade … 8€ Nom : ………………………………………….. Adhésion soutien ASSEP 16 € Prénom : ……………………………………… …… 32 € Adresse :………………………………………… . …. 46 € Localité : ………………………………………………… Autre Total : …………. € Signature : Code postal :……………..……………………… Téléphone : Chèque bancaire Chèque postal Libellé à l’ordre de ASSEP Adresse pour l’envoi : ASSEP Monsieur BODIGUEL Jacques, 6 rue Léon Rothier – 51100 REIMS Soutien téléphonique La communication est importante pour tous, plus particulièrement encore pour des malades, leurs parents ou leurs amis. Aussi nous vous proposons quelques numéros de téléphone de personnes concernées par la SEP directement ou non. Nos intentions ne sont pas de donner des conseils médicaux (nous ne sommes pas des médecins) mais d’être à l’écoute de vos angoisses, de nos espoirs, de partager notre solitude dans la maladie, nos passions, nos désirs, de vous informer sur notre association. Délégation de l’apf 8 rue du 106ème RI 51100 REIMS 03 26 09 07 11 Mail : [email protected] MDPH de la MARNE 50 Avenue du Général Patton 51000 CHALONS en CHAMPAGNE Téléphone : 03.26.21.57.70 MDPH REIMS 136 rue du Mont d’Arène 51100 REIMS Tél : 03 26 35 39 30 – 03 26 35 39 39 [email protected] 14