Journal impact factors: important, useful or objectionable? Les
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Journal impact factors: important, useful or objectionable? Les
Journal impact factors: important, useful or objectionable? Les facteurs d’impact des revues : importants, utiles, criticables ? GILBERT ROELANTS, Librarian, ITM, Antwerp Citation analysis Analyse des citations According to rough estimates some 100,000 scientific journals are being published today, among which about 25,000 are broadly related to the biomedical field. Every year they produce a few millions of articles written by thousands of authors all of whom feel that their papers contribute to the advancement of scientific knowledge: that is in fact, or should be, the sole motive for publication. Each article certainly adds something to the existing core of knowledge but it goes without saying that not all papers are equally important in this respect, especially when considered on an international scale or in reference to broad specialties: immunology, malariology, community health care, etc. The only objective and workable criterion to measure the importance or “impact” of published material is to count for each article, author, institution or even country or continent (identified by means of the authors’ addresses) how many times they are cited in the literature. Having been cited means at least having been read which is the primary condition allowing for any “impact”. Having been cited means in addition that the contents and the message have been judged sufficiently important or useful to refer to. It is not surprising then that numerous statistics are continuously being presented (some would call them hitparades) comparing the number of citations received by individual papers, authors, institutions, countries, etc. during a given period of time and with respect to science in general or subdivided by scientific disciplines. Selon des estimations grossières, environ 100.000 revues scientifiques sont publiées aujourd’hui, parmi lesquelles environ 25.000 sont liées d’une manière ou d’une autre au domaine biomédical. Chaque année, elles produisent quelques millions d’articles écrits par des milliers d’auteurs qui pensent tous que leur article contribue à l’avancement de la connaissance scientifique: cela est, ou devrait être, d’ailleurs le seul motif pour publier. Certainement, chaque article ajoute un petit quelque chose à la somme des connaissances existantes, mais il va sans dire que tous les articles ne sont pas égaux quant à cet aspect, surtout quand on les considère à l’échelle internationale ou en regard des spécialités dans leur sens large: immunologie, malariologie, santé communautaire, etc. Le seul critère objectf et exploitable pour mesurer l’importance ou “l’impact” du matériel publié est de compter pour chaque article, combien de fois l’auteur, l’institution ou même le pays ou le continent (identifiés grâce à l’adresse de l’auteur) sont cités dans la littérature. Avoir été cité signifie au moins avoir été lu ce qui est une condition essentielle pour avoir un quelconque “impact”. Avoir été cité signifie en plus que le contenu et le message ont été jugés suffisamment importants ou utiles pour y référer. Ce n’est pas surprenant quand alors que quantités de statistiques sont continuellement produites (certains les appelle même des hit-parades), comparant les nombres de citations accumulées par les articles individuels, les auteurs, les institutions, les pays, etc. durant une période de temps donnée et dans le domaine de la science en général ou subdivisées par disciplines scientifiques. The reasons for such ratings are not merely academic. They have great influence on policy making. Some authors, institutions or countries are scoring very high and others are scoring below average. It is sound policy for the latter to try and do something about this. Research funds are not awarded for keeping scientists busy but should ultimately pay off for the benefit of the community. Les raisons de telles mesures ne sont pas simplement académiques. Elles ont une grande influence sur la formulation des politiques. Certains auteurs, institutions ou pays sont évalués à un niveau très élevé et d’autres à un niveau endessous de la moyenne. C’est une saine politique que d’essayer et de faire quelque chose à ce propos. Les fonds de recherche ne sont pas accordés pour maintenir des scientifiques occupés mais devraient en fin de compte apporter des bénéfices à la communauté. Journal impact factors Facteurs d’impact des revues Counting the number of citations received by individual papers, authors, etc. is a formidable task, involving access to a database which registers cited references. Only one such database exists, including hundreds of millions of cited references and source papers. Its use is not only very expensive but the results of citation counting are also subject to computerized statistical analysis. Only high-brow specialised research teams are able to do so. Compter le nombre de citations faites par article, auteur, etc. est une tâche énorme, impliquant l’accès à une base de données qui enregistre les références citées. Il n’existe qu’une seule de ces bases de données comprenant des centaines de millions de références citées et de sources pour les articles. Son utilisation est très chère mais les résultats des citations comptabilisées font l’objet d’une analyse statistique computerisée. Seules des équipes de chercheurs particulièrement brillants sont capables de le faire. A much easier method of citation analysis is provided by journal citations, instead of paper citations, author citations, etc. Ranking the number of citations which Une méthode d’analyse des citations plus facile est fournie par les citations des revues, au lieu des citations des articles, des citations d’auteurs, etc. Classer par ordre le nombre de citations INFI Newsletter December 1999 - Page 22 - Lettre du RIAC Décembre 1999 scientific journals receive e.g. in a given year would certainly give a good idea of their comparative importance. This would however favour the journals of either long existence or frequent periodicity or both (as these contain a larger body of citable papers). In order to remedy this problem counting the number of citations received by a given journal in a given year is being restricted to the two previous years only and the outcome is finally divided by the number of articles it published during the same two-year period. The result of this formula is called the “journal impact factor”. que les revues reçoivent, par exemple durant un an, donnerait certainement une bonne idée de leur importance comparative. Ceci cependant favoriserait les revues dont l’ancienneté est la plus longue, ou celles qui paraissent le plus fréquemment ou bien les deux à la fois (d’autant qu’elles contiennent un grande quantité d’articles que l’on peut citer). De façon à remedier à ce problème, le décompte du nombre de citations reçues par une revue donnée pour une année donnée est restreint seulement aux deux années précédentes et le résultat est divisé à la fin par le nombre d’articles elle a publié durant la même période de deux années. Le résultat de cette formule est appelé “facteur d’impact de la revue”. Journal Impact Factor: Average number of times articles published in a specific journal in the two previous years were cited in a particular year. Example: A particular journal publishes 100 articles in the years 1996 and 1997 combined; these articles are being cited together 200 times during 1998 by other journals and by itself; that particular journal’s impact factor would then be 200 : 100 = 2. Facteur d’Impact de la Revue: Nombre moyen de fois que des articles publiés dans une revue spécifique les deux dernières années ont été cités durant une année particulière. Exemple: Admettons qu’une revue ait publié au total 100 articles au cours des années 1996 et 1997; cet ensemble d’articles ont été cités 200 fois par d’autres revues et par la même revue durant l’année 1998; le facteur d’impact de cette revue est dès lors 200:100=2. The impact factors of nearly 5,000 international science journals are calculated and published every year by the Institute for Scientific Investigation in Philadelphia. Not only the rankings for all journals - whatever their specialty - are given, but they are also made available per subject category (e.g. internal medicine, infectious diseases, gynecology & obstetrics, etc.). As such they may be used by librarians for instance to select the most important journals in the fields they are supposed to cover. They may also be used by researchers aiming at a wide and appropriate audience - to identify the journals which should be the most suitable for submission of their manuscripts. Table 1 shows as an Les facteurs d’impact de presque 5.000 revues internationales de science sont calculés et publiés chaque année par l’Institute for Scientific Investigation in Philadelphia. Non seulement on donne le rang de toutes les revues – quelle que soit leur spécialité – mais on peut aussi les obtenir par catégorie de sujet (par exemple, la médecine interne, les maladies infectieuses, la gynécologie et l’obstétrique, etc.). Ils peuvent être utilisés comme tels par les bibliothécaires, par exemple pour sélectionner les revues les plus importantes dans le domaine qu’elles sont supposées couvrir. Ils peuvent aussi être utilisés par les chercheurs cherchant à obtenir une audience large et adaptée à leur sujet pour identifier les revues qui devraient être les plus appropriées pour soumettre leur manuscrit. Le tableau 2 montre un exemple des 15 revues les plus Table 1.Top-15 journals in the combined Internal Medicine and Infectious Diseases categories arranged by Impact Factor Journal Rankings Rank Journal Abbreviation ISSN 1997 Total Cites Impact Factor Immediacy Index 1997 Articles Cited Halflife 1 NEW ENGL J MED 0028-4793 119278 27.766 5.726 379 6.5 2 LANCET 0140-6736 98372 16.135 2.421 983 6.7 3 ANN INTERN MED 0003-4819 36148 12.047 2.235 234 7.2 4 JAMA 0098-7484 53250 9.258 2.702 573 6.4 5 I INVEST MED 1081-5589 531 5.216 0.769 52 2.1 6 J INFECT DIS 0022-1899 26138 5.099 0.667 570 5.8 7 AIDS 0269-9370 8501 5.050 1.077 259 4.2 8 BRIT MED J 0959-8138 44864 4.994 2.092 846 7.4 9 ARCH INTERN MED 0003-9926 16883 4.781 0.992 258 7.6 10 MEDICINE 0025-7974 4684 4.483 0.273 33 >10.0 11 AM J MED 0002-9343 22623 4.237 0.434 182 >10.0 12 ANNU REV MED 0066-4219 1945 4.161 0.595 42 6.5 13 INFECT IMMUN 0019-9567 30603 3.713 0.544 803 5.8 14 EMERG INFECT DIS 1080-6040 336 3.482 0.506 77 1.6 15 AIDS RES HUM RETROV 0889-2229 4485 3.069 0.347 202 3.9 INFI Newsletter December 1999 - Page 23 - Lettre du RIAC Décembre 1999 example the impact factors of the top-15 journals in the categories of Internal Medicine and Infectious Diseases combined. The median impact factor of the above mentioned 5,000 journals has for years remained steady around 0.6; the mean impact factor is probably situated around 1. There is no convention about this but a journal impact factor of 1 or more may, in my opinion, be considered as a strong indication for good international quality. Applications of the journal impact factors are not limited to comparing the performance of journals but may also include the comparison of individual papers, authors, institutions, etc. These ratings are based on the assumption that the papers published in each journal have the same impact as the journal itself. This is not always true of course, in fact this is almost never true. The reason why journal impact factors are nevertheless being used for rating the scientific performance of investigators, institutions, etc. is easy to understand: one may readily expect that journals with high impact factors generally attract and publish important ground-breaking articles, and that journals with lower impact factors attract and publish papers which are of less important (mainly domestic) usefulness only. haut classées selon leur facteur d’impact dans les catégories combinées Médecine Interne et Maladies Infectieuses. La valeur médiane des facteurs d’impact des 5.000 revues mentionnées cidessus est restée stable pendant des années autour de 0,6; la valeur moyenne se situe probablement autour de 1. Il n’y a pas de convention à ce propos mais un facteur d’impact d’une revue qui a pour valeur 1 ou plus peut, à mon avis, être considéré comme une indication forte qu’il s’agit d’une revue de bonne qualité au niveau international. Les applications possibles des facteurs d’impact des revues ne sont pas limitées à la comparaison des performances entre les revues mais incluent aussi la comparaison entre les articles individuels, les auteurs, les institutions, etc. Ces mesures sont basées sur le postulat que les papiers publiés dans chaque journal ont le même impact que le journal lui-même. Ceci n’est pas toujours vrai bien entendu, en fait ceci n’est même presque jamais vrai. La raison pour laquelle les facteurs d’impact des revues sont néanmoins utilisés pour évaluer les perfomances scientifiques des checheurs, des institutions, etc. est facile à comprendre: on peut raisonnablement s’attendre à ce que les revues qui ont un facteur d’impact élevé attirent et publient généralement des articles innovateurs, et que les revues dont le facteur d’impact est plus faible attirent et publient des articles de moindre importance ou seulement importants localement. Journal impact factors are indeed being widely used to assess the international scientific value (with emphasis on the adjective “international”) of the research papers published in the journals, of the authors publishing in them, of the institutions employing the authors, of the countries where the institutions are situated, etc. For these particular applications the impact factors of journals are being extrapolated to measure “performances” they initially were not meant to measure. Sometimes promotions of individual researchers or budgeting decisions with respect to individual research institutions depend on them. Les facteurs d’impact des revues sont en fait largement utilisés pour évaluer la valeur scientifique (avec un accent particulier sur l’adjectif “international”) des articles publiés, des auteurs qui les publient, des institutions qui emploient les auteurs, des pays dans lesquels sont situées les institutions, etc. Pour ces applications particulières, les facteurs d’impact sont extrapolés pour mesurer la “performance” qu’ils ne sont pas supposés mesurer au départ. Parfois, la promotion des chercheurs ou des décisions budgétaires concernant des institutions de recherche dépendent de ces facteurs. Example: Two scientists (or institutions) working in the same field each published 10 articles during the last 5 years. One reaches a sum total journal impact factor of 40, the other one “only” reaches 10, so the first one is being promoted and the second one has to wait a while longer (and is angry). But what to do when the first one only published 2 articles with a sum total of 40, and the second one 20 articles with a some total of 10? It seems obvious that the journal impact factor method for scientific evaluation cannot, in most if not all instances, be decisive by itself. Objections? There is no doubt that journal impact factors are useful as long as they are being handled with care and caution. They should not be used to compare the performance of journals, authors or institutions dealing with different areas of research. Indeed, one may expect that popular research areas (with many thousands of papers, authors, and citations) get higher impact factors Exemple: deux scientifiques (ou institutions) travaillant dans le même champ de recherche ont publié 10 articles durant les 5 dernières années. Le premier atteint un score de facteur d’impact de 40, l’autre n’atteint qu’un score de 10, de telle sorte que le premier est promu et le second devra attendre encore un long moment avant de l’être (et en est mécontent). Mais que faire quand le premier n’a publié que 2 articles avec une score total de 40 et le second 20 articles avec un score total de 10? Il semble évident que la métode utilisant les facteurs d’impact pour l’évaluation scientifique ne peut pas dans la plupart des cas sinon dans tous les cas être décisive à elle seule. Objections? Il n’y a pas de doute que les facteurs d’impact des revues sont utiles aussi longtemps qu’ils sont manipulés avec soin et précaution. Ils ne devraient pas être utilisés pour comparer la performance des revues, des auteurs ou des institutions s’occupant de champs de recherche différents. En effet, on peut s’attendre à ce que les champs de recherche à la mode (avec des milliers d’articles, d’auteurs et de citations) obtiennent des facteurs d’impact plus élevés que les champs de recherche moins connus (avec bien moins d’articles, d’auteurs et de citations). INFI Newsletter December 1999 - Page 24 - Lettre du RIAC Décembre 1999 than less popular research areas (with far less papers, authors, and citations). One deplorable consequence of this might be that scientists - for improving their status and/or funding – would be tempted to neglect or abandon altogether the less popular research topics at the advantage of more rewarding ones. This would lead to an impoverishment of scientific knowledge in lots of virtually interesting domains. One must admit, however, that many of the papers published in high-impact journals such as Science or Nature are dealing with apparently rather esoteric research topics. So, “borderline” scientists do not always need to despair. Even when scientists dealing with the same subject are being compared in terms of journal impact factor rating, it is worthwhile to keep in mind that this comparison may not always be foolproof. The English language bias is one element which may advantage or disadvantage the one or the other. Publishing in English will, in many cases, be an asset, although not always as there are numerous Englishlanguage medical journals for instance with very low impact factors. Medical doctors generally and fortunately do other things than performing research. They are dealing with patients, they lecture, they have administrative duties, etc. Every now and then they publish, for the sake of specific audiences, more or less original findings or viewpoints. One cannot expect that they would enter - with these “publications” - into competition with full-time professional research scientists. Indeed, journal impact factors have not been constructed and citation analysis has not been devised for such competitions. When properly used, they are tools for evaluation, they do not evaluate by themselves. The merits of publications and of the people who write them especially are extremely difficult to measure and depend on so many divergent circumstances that quantification - certainly when “quality” is being measured - will always be a matter of discussion and uneasiness. Impact factors only lend a helping hand and the larger the sample the more useful they will be; in “small” comparative evaluations, however, their usefulness will always be challenged. Much is being written about citation analysis. It has become a research subject on its own merit. The following paper gives a comprehensive introduction to the field : Schoonbaert D, Roelants G. Citation analysis for measuring the value of scientific publications: quality assessment tool or comedy of errors? Trop Med Int Health 1996; 1: 739-752. The Institute for Scientific Investigation’s website is to be found at http://www.isinet.com. Une conséquence déplorable de cet état de fait pourrait être que les scientifqiues – de manière à améliorer leur statut et/ou leur financement – soient tentés de négliger ou d’abandonner les thèmes de recherche moins populaires au profit de thèmes plus rentables. Cela mènerait à un apauvrissement de la connaissance scientifique dans bien des domaines virtuellement intéressants. Il faut cependant admettre que beaucoup d’articles publiés dans des revues à facteurs d’impact élevés, telles que Science ou Nature ont trait à des thèmes de recherche apparemment plutôt ésotériques. Dès lors, les scientifiques qui travaillent sur des sujets “à la limite” ne doivent pas désespérer. Même quand les scientifiques travaillant sur le même sujet sont comparés sur base de leur score de facteurs d’impact de revue, il est important de garder à l’esprit que cette comparaison n’est pas toujours à toute épreuve. Le biais lié à la langue anglaise est un des éléments qui peut avantager ou déavantager l’un ou l’autre. Publier en anglais sera dans bien des cas un atout, même si ce n’est pas toujours le cas car il y a quantité de revues médicales anglophones dont le facteur d’impact est très bas. Les médecins font généralement, et fort heureusement, d’autres choses que de la recherche. Ils s’occupent de patients, ils enseignent, ils ont des tâches administratives, etc. De temps à autre, ils publient, pour l’intérêt d’une audience spécifique, des résultats plus ou moins originaux ou des points de vue. On ne peut pas s’attendre – avec ce genre de publications - à ce qu’ils entrent en compétition avec les chercheurs scientifiques professionnels. En effet, les facteurs d’impact des revues et les analyses de citations n’ont pas été construits pour de telles compétitions. Lorsqu’ils sont utilisés de manière appropriée, ce sont des outils d'évaluation mais pas en eux-mêmes ils ne constituent pas une évaluation. Le mérite des publications, et surtout des gens qui les écrivent, est extrêmement difficile à mesurer et dépend de tant de circonstances divergentes que la quantification – certainement quand la “qualité” doit être mesurée – sera toujours malaisée et matière à discussion. Les facteurs d’impact, certes utiles, ne représentent que des outils d’appoint et plus l’échantillon sur lequel ils se basent est grand et plus ils seront utiles; dans de “petites” évaluations comparatives, cependant, leur utilité sera toujours mise en question. Beaucoup a été écrit sur l’analyse de citation. C’est devenu un sujet de recherche sur son propre mérite. L’article suivant donne une introduction générale à ce domaine: Schoonbaert D, Roelants G. Citation analysis for measuring the value of scientific publications: quality assessment tool or comedy of errors? Trop Med Int Health 1996; 1: 739-752. On peut trouver le site internet de l’Institute for Scientific Investigation’s à l’adresse suivante: http://www.isinet.com. INFI Newsletter December 1999 - Page 25 - Lettre du RIAC Décembre 1999