hommes - site du Lanester Handball

HOMMES
ILS ET ELLES FORGENT
L’IDENTITÉ DU PAYS DE LORIENT
Sport
> À Lanester, le handball doit beaucoup
à Gaël Baron
26 I
Les Nouvelles de Lorient Agglomération / n°7 novembre-décembre 2012
hommes / Sport
Joueur, entraîneur puis directeur sportif du Lanester handball club, Gaël Baron revendique
les valeurs d’un sport devenu une tradition dans la deuxième ville de l’agglomération.
Gaël Baron
Le pivot d’un club ambitieux
Patrick Guigueno
russe. « Même les joueurs venus de l’étranger s’adaptent bien. Ils aiment le temps
qu’ils passent ici et aucun de ceux qui étaient
en fin de carrière n’est reparti. » À l’inverse,
un ou deux joueurs issus des équipes des
moins de 20 ans et des moins de 18 ans
intègrent chaque saison la Nationale 3.
À Lanester, le handball est une tradition.
Le lycée comprend une section sportive
spécialisée. Par ailleurs, un travail de
fond est réalisé avec les établissements
scolaires de la ville et le club organise
des stages durant les vacances pour
les jeunes. « Nous sommes une grosse
association. À un moment ou un autre, on
touche tous les Lanestériens. Le handball
a la réputation d’être un sport sain et les
parents qui inscrivent leur enfant sont à la
recherche d’un encadrement empreint de
qualités humaines. Ce sont des valeurs que
l’on défend beaucoup en interne et à l’extérieur vis-à-vis des familles et du public. » n
S
i Gaël Baron se décrit comme
quelqu’un de calme, la saison dernière lui a réservé quelques sueurs
froides. Entraîneur le temps d’une transition, il a failli voir le club cher à son cœur
relégué en division inférieure. Lanester a
finalement été repêché à quelques jours
du début du championnat et maintenu en
Nationale 1 masculine (l’équivalent de la
3e division nationale). « Cela aurait été un
drame de descendre, explique celui qui
fait partie du club depuis sa création en
1989. Mais la situation était compliquée.
J’étais professeur de sport et entraîneur,
c’était ingérable. Même si le travail était
partagé avec Fabrice Bertrand, entraîner
une équipe de Nationale 1, c’est sept à huit
séances par semaine, les déplacements, la
gestion… C’est un plein-temps. »
Désormais déchargé de cette lourde tâche,
Gaël Baron, 50 ans, peut se concentrer
sur son rôle de directeur sportif dans un
club dont la structure s’apparente à celle
d’un club professionnel. Cet ancien pivot
(avant-centre) doit gérer le recrutement,
les droits des joueurs et des entraîneurs
et faire en sorte que le club se développe
sur le plan sportif. Car l’objectif avoué
est d’accéder à la 2e division nationale.
« Je pense que l’on y arrivera. Mais il faut
que l’on travaille sur le sponsoring et nos
partenariats avec les collectivités. » Gaël
Baron estime en effet qu’il faut trouver
250 000 euros supplémentaires pour prétendre jouer dans la division supérieure.
Des joueurs séduits par la région
« Lanester attire des handballeurs de tous
les horizons, explique-t-il. Nous recrutons
de jeunes joueurs qui ont besoin de temps
de jeu ou d’anciens pensionnaire de Pro A
qui sont en cours de reconversion. » C’est
le cas cette année d’Oleg Sapronov, qui a
connu 39 sélections en équipe nationale
L’un des meilleurs
clubs bretons
Né en 1989 de la fusion entre
Les Enfants du Plessis et le Foyer
laïque de Lanester, le Lanester
handball (LHB) est aujourd’hui
l’un des clubs incontournables
du handball breton, tant au niveau
de la formation des jeunes, véritable
vivier du club, qu’au niveau des
résultats de ses équipes. Il est
le premier club du Morbihan
pour son nombre de licenciés (320)
et l’un des rares clubs en France
avec deux équipes, masculine
et féminine, au niveau national. À ce
titre, Lorient Agglomération a conclu
un partenariat sur l’ensemble de la
saison comme pour les deux autres
clubs évoluant au niveau national,
le FC Lorient et le club de tennis
de table d’Hennebont.
Les Nouvelles de Lorient Agglomération / n°7 novembre-décembre 2012
I 33