La peLLicuLe 70 mm
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La peLLicuLe 70 mm
la géode 26 avenue Corentin Cariou 75019 Paris F I LM S O M NIMA X ® www.lageode.fr L’IMAX® est un procédé cinématographique exceptionnel, réservé aux écrans géants (seulement quatre cents dans le monde) pour une image de la plus haute qualité et une expérience immersive impressionnante. Cette technologie exploite le plus grand format de pellicule jamais conçu : 70 mm, au lieu de 35 mm pour le cinéma classique. La Géode a choisi le système de projection OMNIMAX®, la version hémisphérique du procédé IMAX®. Les images de 1000m2 diffusées à 180° sont dix fois plus grandes que celles du cinéma classique ! La pellicule 70 mm Pellicule 35mm Pellicule 70mm Les films au format IMAX ® ou OMNIMAX ® sont tournés en 70 mm. L’image est impressionnée sur une pellicule dont chaque image est 2,5 fois plus grande que celle du cinéma traditionnel, ce qui donne une image sur l’écran 10 fois plus grande que le 35 mm classique et 3 fois plus grande que le 70 mm Cinémascope. On appelle cette pellicule “la 15/70” (15 perforations pour 70 mm) et elle se présente horizontalement pour produire une image d’un piqué exceptionnel surpassant la photo et le numérique. Dans la caméra comme dans le projecteur, contrairement à l’image des films traditionnels, la pellicule défile à l’horizontale et non à la verticale. Pour 40 minutes de projection, au rythme de 24 images par seconde, il faut environ quatre kilomètres de pellicule ! Corollaire : la pellicule défile dans le projecteur à 6km/h contre 1,6 km/h pour le classique 35 mm ! A l’inverse également du cinéma traditionnel, elle ne comporte pas de piste son. Le son, numérique, est séparé de l’image et synchronisé par les techniciens audiovisuels de La Géode à l’arrivée du film. Le tournage d’un film en grand format 230 films en grand format ont été produits depuis 1971, date du lancement du système de projection sur écran géant. Actuellement, une quinzaine de films environ est produite chaque année et ce nombre va croissant, même si les contraintes liées à cette technique sont assez importantes. En effet, la caméra très lourde (50 ou 100 kg) rend le tournage assez compliqué pour le réalisateur. Sans compter que l’objectif grand-angle voire fish-eye pour OMNIMAX® est nécessaire étant donnée la taille de l’image. Par ailleurs la pellicule IMAX® 70 mm exige une quantité énorme de lumière : les tournages en extérieur dominent donc et les jeux de profondeur de champ sont réduits alors que la mise au point est très difficile à maintenir. Pire : la capacité du magasin de la caméra varie de deux à sept minutes seulement de négatif ! Il faut donc recharger souvent la caméra IMAX® au cours du tournage de longues séquences. Afin de permettre au spectateur de bien lire et comprendre le contenu de l’image, le montage est réduit, les prises sont plus longues que sur les films traditionnels et les mouvements de caméra sont aussi plus lents et les gros plans de visage sont bannis. Des supports spéciaux sont utilisés à bord d’hélicoptères et de petits avions pour stabiliser la caméra dans les saisissantes prises de vues aériennes que le public réclame. En conséquence, les budgets de production sont faramineux. Un peu d’histoire Les FRÈRES LUMIÈRE Depuis l’invention du cinématographe par les Frères Lumière en 1895, ingénieurs et cinéastes ont toujours cherché à trouver de nouvelles techniques pour pouvoir projeter la plus grande image possible. Abel Gance (1889-1981), cinéaste visionnaire, présente en 1927 et en 1935 les deux versions de son film “Napoléon” sur un triple écran tandis que Paul Grimault (1905-1994), peintre, illustrateur, scénariste et affichiste, réalise en Cinémascope “Phénomènes électriques”, film projeté à l’Exposition Internationale des Arts et Techniques à Paris en 1937, sur un écran panoramique de 60 mètres de large. La projection nécessite trois projecteurs synchronisés munis d’anamorphoseurs. Dans les années cinquante, des procédés comme le CinemaScope et la Vistavision (un procédé panoramique de la Paramount avec du film 35 mm à défilement horizontal) et le Cinérama (une technique de prises de vues par trois caméras synchronisées et projetées sur un écran “extra large” et courbe d’une ouverture de 146°) continuent la course au grand format. Mais c’est en 1967 lors de l’Exposition Universelle de Montréal, au Canada, alors que les projections à images multiples sont le clou de l’événement que l’idée du système IMAX germe dans un petit groupe de réalisateurs de films et d’entrepreneurs canadiens. Foin des projecteurs et écrans multiples : Grame Ferguson, Roman Kroitor et Robert Kerr décident de faire du cinéma XXL avec un seul projecteur et un seul écran. Le résultat : le système de projection de film en IMAX® (de l’anglais image maximum), qui va révolutionner le monde du cinéma. Le premier film IMAX®, financé par le groupe Fuji, projeté avec un seul objectif sur un immense écran rectangulaire plat légèrement cintré, est présenté à la foire internationale d’Osaka au Japon en 1970, et la première salle permanente de projection s’installe en 1971 au Canada, à Toronto. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le système OMNIMAX ®, apparu en 1973, enveloppe véritablement le spectateur dans l’image pour encore plus de sensations : au lieu d’être projeté sur un écran géant plat, le film est projeté sur un écran géant hémisphérique. Au tournage, la caméra est équipée d’un objectif super grand-angle, le « fish-eye » (œil de poisson), 180°, et à la projection, le projecteur est également équipé d’un tel objectif.
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